Archive pour le Tag 'Europe'

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Air France : le projet Transavia Europe suspendu, gelé ou retiré

Air France : le projet Transavia Europe suspendu, gelé ou retiré

Visiblement on n’est pas sur la même longueur d’onde entre le gouvernement, la direction d’Air rance et le syndicat des pilotes.  «Le projet Transavia Europe est abandonné (…) Il n’est pas suspendu pour trois mois, il est retiré par la direction», a annoncé, mercredi sur RMC, Alain Vidalies, le secrétaire d’Etat aux Transports . «Il n’y a plus aucune raison pour que la grève continue», a-t-il ajouté .  Quelques minutes après cette annonce, un porte-parole d’Air France a infirmé l’assertion du ministre. «Aucun changement dans les négociations ne permet d’affirmer que ce projet est retiré. La proposition reste de suspendre ce projet (Transavia Europe) et d’ouvrir une large concertation, un large dialogue avec les partenaires sociaux d’ici à la fin de l’année, comme avancé par la direction lundi», a-t-il déclaré à l’AFP. «Si ce dialogue, comme l’ont répété à de nombreuses reprises Alexandre de Juniac et Frédéric Gagey, ne devait pas aboutir, le projet serait alors retiré. Mais il est prématuré d’annoncer aujourd’hui que ce projet est d’ores et déjà retiré», a-t-il ajouté.   »Concernant le projet européen, ce que nous avons indiqué, suite à des angoisses et des incompréhensions de la part des pilotes, c’est qu’il fallait le suspendre« , a ensuite confirmé au micro d’Europe 1, le PDG d’Air France Frédéric Gagey. « On a compris qu’il fallait réexpliquer le projet et surtout discuter avec les partenaires sociaux pour trouver les conditions qui permettraient de reprendre« , a-t-il ajouté. Les syndicats, eux,  veuleneit la suppresion; en attanat, la grève continue.

Relance croissance en Europe : Valls chez Merkel

Relance croissance en Europe : Valls chez Merkel

Un voyage à haut risque pour Valls chez Merkel, d’abord il lui faudra faire accepter le dérapage budgétaire français  afin d’éviter les sanctions européennes, auusi la persuader d’opérer une relance en Europe et surtout en Allemagne. Pas sûr que Merkel soit très persuadée de la volonté française de réaliser les réformes structurelles qui pourraient la convaincre des propositions de  Valls. Manuel Valls ne va donc  pas avoir la tâche facile lors de sa rencontre avec Angela Merkel, à Berlin. Le Premier ministre, qui a réaffirmé dans sa deuxième déclaration de politique générale la volonté de la France de réorienter la politique européenne, va devoir trouver les arguments pour convaincre la chancelière allemande. D’autant plus que la France a annoncé, il y a quelques jours, qu’elle ne tiendrait pas son engagement de réduire les déficits publics à 3% du PIB en 2015, comme elle s’y était pourtant engagée. Une décision qui n’a pas donné satisfaction outre-Rhin. Mais Manuel Valls va devoir également convaincre les socio-démocrates, alliés d’Angela Merkel, dont la compréhension pour le gouvernement socialiste français a des limites, ainsi que les milieux industriels, également au menu du programme du Premier ministre. Cette visite représente donc un test politique important pour Manuel Valls. S’il ne réussit pas à obtenir des signes positifs de la part de Berlin, si ce voyage se solde par une fin de non-recevoir, sa crédibilité sera forcément atteinte. Le Premier ministre français qui ne bénéficie que d’une majorité étriquée à l’Assemblée nationale et qui subit la spirale dévastatrice de sondages en chute libre, a besoin de réussir à faire bouger les lignes avec l’Allemagne. Pour y parvenir, Manuel Valls va devoir donner des gages sur la volonté de Paris de poursuivre les réformes. Condition sine qua non pour convaincre Angela Merkel d’accepter d’infléchir la politique économique européenne dans le sens de la relance souhaitée par la France.

 

G20 – les États-Unis : « l’Europe doit mener ensemble réformes structurelles et soutien à la demande »

G20 – les États-Unis : « l’Europe doit mener ensemble réformes structurelles et soutien à la demande »

 

Les Etats-Unis ont profité du G20 pour indiquer à l’Europe le chemin de la croissance. Une Europe tétanisée parce qu’elle ne trouve pas l’ équilibre entre le soutien à la demande et les réformes structurelles, autrement dit entre  consommation et  rigueur  »Il est largement ressorti des discussions que l’Europe va devoir faire plus pour mener son économie là où elle devrait être », a déclaré le secrétaire d’Etat américain au trésor en référence à la croissance des pays de la zone euro, à l’issue de la réunion des grands argentiers du G20 à Cairns.   »Ce qui est clair du point de vue de l’expérience des Etats-Unis, c’est que les initiatives pour augmenter la demande à court terme et les réformes structurelles sur le long terme sont une combinaison importante qui ne devrait pas faire l’objet d’un choix entre les deux », a estimé Jack Lew.  »Il faut vraiment faire les deux choses en même temps », a souligné Jack Lew. « Le défi en Europe consiste à se mettre d’accord sur la manière de réaliser ces deux aspects ensemble. Ma préoccupation, c’est que si les efforts pour augmenter la demande sont différés sur une période trop longue, il y a des risques que les vents contraires soient plus forts », a-t-il expliqué. L’Organisation pour la coopération et le développement économiques (OCDE) avait indiqué lundi 15 septembre que les grandes économies ralentissaient, en particulier la zone euro qui souffre d’une croissance anémique qu’il faut relancer à tout prix, faute de quoi elle risque de décrocher par rapport à ses concurrents.

 

Coût du travail : le plus élevé d’Europe en France

Cout du travail : le plus élevé d’Europe en France

On le savait déjà mais c’est encore confirmé le travail est matraqué par la fiscalité en France, pas étonnant que la compétitivité soit entamée et que le chômage atteigne des records. Il s’agit là de la cause structurelle majeure de la faiblesse de l’économie française. . «La France possède le taux de prélèvement sur le travail le plus élevé d’Europe, non pas en raison du niveau d’impôt sur le revenu qui pèse sur les ménages, mais à cause des cotisations employeurs qui sont bien supérieures à celles de nos voisins», insiste Christine Costard du Cabinet BDO. Ces cotisations patronales, pour un couple avec deux enfants disposant d’un salaire brut de 50.000 euros, représentent en effet 42 % du salaire brut en France, contre 29 % en Italie, 26 % en Espagne, 19 % en Allemagne et 11 % au Royaume-Uni. Ce constat est vérifié quel que soit le niveau de rémunération y compris pour les très hauts salaires, comme ceux de plus de 1 million d’euros. Très souvent pointé du doigt par les 19 millions de ménages qui le payent encore, l’impôt sur le revenu est en revanche le plus faible d’Europe. Ce sont les cotisations salariales qui dégradent la situation. «La France détient aussi le record pour les cotisations sociales salariés, là encore, quel que soit le salaire annuel brut», précise Christine Costard. Elles atteignent en effet 21 % en France, mais 10 % seulement au Royaume-Uni, 9 % en Italie ou 5 % en Espagne. Au final, précise l’associée de BDO, «pour un couple avec deux enfants et des revenus annuels bruts de 50.000 euros, le total des prélèvements (impôt sur le revenu, cotisations sociales salariales et cotisations patronales salariales, NDLR) s’élève à 30.079 euros en France. C’est 16 % de plus qu’en Allemagne, 17 % de plus qu’en Italie, 27 % de plus qu’en Espagne, 68 % de plus qu’en Suisse ou encore 77 % de plus qu’en Grande-Bretagne».

 

Sapin : L’inversion de la croissance par l’Europe

Sapin : L’inversion de la croissance par l’Europe

 

Sapin, le champion de l’inversion du chômage alors qu’il était ministre du travail se met désormais au service de l’inversion de la croissance comme ministre des finances  mais cette fois en reportant la seule responsabilité sur l’Europe. Une bonne manière, en cas d’échec de ne pas en endosser la responsabilité. Et ce truisme : «  il faut de bonnes décisions pour permettre cette croissance » ;  Avec ça on est bien avancé !   Le ministre français des Finances a en effet  défendu vendredi la nécessité d’initiatives européennes pour relancer l’économie et assuré que la France était soutenue par l’ensemble de ses partenaires quand elle défend une « adaptation » du rythme de réduction de ses déficits à l’environnement dégradé. En visite dans une entreprise de Feyzin, dans la banlieue lyonnaise, Michel Sapin a estimé que, avec la nouvelle baisse de taux annoncée la veille, la Banque centrale européenne avait « tenu compte » de la situation actuelle, marquée par une croissance et une inflation trop faibles. « Elle a pris des décisions très fortes, qui vont permettre de faire diminuer la valeur de l’euro, d’avoir des taux d’intérêt très faibles, qui vont permettre de ranimer l’économie », a-t-il dit. « Mais ça ne suffit pas. Il faut aussi que l’Europe prenne des décisions dans le domaine budgétaire », a ajouté Michel Sapin. Le gouvernement a reconnu le mois dernier que la croissance de l’économie française devrait cette année s’inscrire autour de 0,5%, soit moitié moins que prévu, et que le déficit public devrait dépasser 4% du PIB, ce qui met quasiment hors d’atteinte l’objectif promis de 3% en 2015.  Quant à savoir si Paris s’apprêtait à demander un nouveau délai pour y parvenir, Bruxelles ayant accepté en 2013 de reporter cet objectif de deux ans, le ministre a déclaré : « C’est une question à laquelle j’aurai à répondre lorsque le budget sera discuté avec mes partenaires européens puisque la question n’est pas française mais européenne. » « La position de la France, qui est partagée par l’ensemble des chefs d’Etat et de gouvernement, est qu’il faut que nous adaptions le rythme de la diminution des déficits à la situation d’aujourd’hui », a-t-il encore dit.   »Car ce que nous voulons, c’est de la croissance et de l’emploi, il faut prendre les bonnes décisions pour permettre cette croissance ».

 

La France championne des nitrates à nouveau condamnée par l’Europe

La France championne des nitrates   à nouveau condamnée par l’Europe

Nouvelle condamnation de la France par la cour de justice européenne. Des nitrates responsables de dégradation de l’environnement (algues vertes notamment) mais qui ont auusi des effets négatifs sur la santé humaine. Le principal risque nitrate est lié à la faculté de l’organisme humain de transformer les nitrates en nitrites, qui réduisent les capacités de transport de l’oxygène par l’hémoglobine du sang. L’hémoglobine, oxydée en méthémoglobine, n’a plus la capacité de transporter l’oxygène. Si le risque chez l’adulte est très faible, il n’en est pas de même chez le nourrisson de moins de quatre mois en raison d’une faible acidité gastrique permettant la prolifération de bactéries capables de réduire les nitrates en nitrites et par la moindre présence d’une enzyme permettant de régénérer l’hémoglobine à partir de la méthémoglobine. Cette cyanose, ou maladie bleue du nourrisson, représente un effet aigu très important ou un effet aigu grave. A côté de cela, lors d’expositions répétées sur le long terme, les nitrates en participant à la formation de nitrosamines sont suspectés d’induire des effets cancérigènes  Dans sa plaidoirie, l’avocat général de la cour de justice européenne avait demandé la condamnation de la France qui n’a jamais respecté la directive nitrates censée protéger les eaux continentales. Paris est condamné mais échappe une fois de plus à des sanctions financières.    »Dans une très grande partie, la France n’a pas correctement transposé la directive nitrates, si bien qu’il y a un risque de pollution des eaux par l’azote » a considéré la Cour de justice de l’UE qui avait été saisie d’un deuxième recours engagé par la Commission européenne. Sur le fond, cette condamnation n’est pas une surprise. Une condamnation qui n’entraîne pas de sanctions financières. Mais qui oblige la France à remédier dans les meilleurs délais aux manquements. Dans le cas contraire, un nouveau recours, avec cette fois des astreintes financières, pourrait être introduit.  La Cour de Justice reproche à la France de ne pas avoir assez limité les périodes et les zones d’épandage des fertilisants. Mais aussi de n’avoir pas pris de « dispositions suffisamment précises pour permettre aux agriculteurs et aux autorités de contrôle de calculer de manière exacte la quantité d’azote à épandre afin de garantir une fertilisation équilibrée ».

Europe : les Français travaillent le moins

Europe : les Français travaillent le moins

 

Il y a la durée hebdomadaire légale, la durée réelle mais ce qui compte surtout c’est le nombre d’heures total travaillé par an. 1.661 heures par an pour les Français, soit bien moins qu’en Italie (1.781 heures), Allemagne (1.847 heures) ou au Royaume-Uni (1.900 heures). Il n’ya donc pas de secret les Français sont moins productifs que leurs voisins et cela s’ajoute au  poids de la fiscalité pour plomber ce qui reste de la compétitivité. On objectera qu’il faut tenir compte des cadences, mais ces dernières ne sont pas plus faibles en Allemagne ou en Grande Bretagne par exemple,  deux pays dont l’économie est notoirement plus saine que celle de laFrance.  Résultat pas de croissance et un record du chômage historique.  Les Français travaillent en moyenne 40,7 heures par semaine. C’est moins que la majorité des pays européens. Le nouveau ministre de l’Économie, Emmanuel Macron, a déjà été recadré par Matignon pour avoir déclaré, avant d’être nommé au gouvernement, qu’il était favorable à une dérogation des 35 heures.  De nombreux ajustements ont déjà été apportés à cette loi sur la limite du temps de travail. En réalité les Français travaillent en moyenne 40,7 heures par semaine, selon les données d’Eurostat. C’est moins que dans les pays voisins, hormis en Italie. Les Allemands, les Belges et les Espagnols travaillent environ 41,7 heures par semaine. Au Royaume-Uni, la moyenne est à 42,8 heures ; soit deux heures de plus qu’au Luxembourg. De tous les pays d’Europe, c’est en Turquie que les salariés passent le plus de temps au travail : 52 heures par semaine. Parmi les États membres de l’UE, la Grèce arrive en tête avec 44,1 heures. À l’inverse, c’est au Danemark que les semaines sont le moins chargées avec 38,8 heures de travail hebdomadaire. Ce classement change toutefois si le temps de travail est calculé à l’année. Les Français travaillent 1.661 heures par an, soit bien moins qu’en Italie (1.781 heures), Allemagne (1.847 heures) ou au Royaume-Uni (1.900 heures).

 

Poutine veut couper le gaz à l’Europe

Poutine veut couper le gaz à l’Europe

 

Poutine n’y va pas par quatre chemins pour assurer sa revanche, il menace tout simplement de couper le gaz à l’Europe. Lancien du KGB fait rarement dans la dentelle, menaces, intox, coups tordus  et répression sont les armes habituelles de celui qui ne brille guère par son intelligence et sa tolérance  ( et sa probité, car Poutine come les autres oligarques a pillé la Russie, c’est l’un des hommes les plus riches du monde).résultat le gaz risque augmenter même si la France a relativement diversifié se sources d’approvisionnement ( 20% seulement du gaz en provenance de la Russie) ; La Russie met  donc la pression aux Européens. Le ministre russe de l’Energie Alexandre Novak a souligné, ce vendredi 29 août, les « forts risques » qui pèsent sur la livraison de gaz russe vers l’Europe, lors d’une conférence de presse avec le commissaire européen à l’Energie Günther Oettinger.   »La situation est hautement critique à l’approche de la saison de chauffage », a déclaré le ministre russe, ajoutant qu’ »il y a un risque que le gaz livré par Gazprom pour l’Europe soit illégalement prélevé par l’Ukraine pour ses propres besoins ».  L’Ukraine a reconnu récemment qu’elle ne disposait pas suffisamment de gaz en réserve pour répondre à ses besoins pendant l’hiver et a accusé Moscou cette semaine de vouloir couper le gaz à l’Europe. Pour éviter cela, le ministre russe de l’Energie a déclaré vendredi que son pays était toujours disposé à reprendre les négociations sur les livraisons de gaz à l’Ukraine et à offrir une « ristourne » à Kiev, avec effet rétroactif.  Moscou accepte d’accorder à Kiev une remise de 100 dollars par 1.000 mètres cubes et à l’appliquer de manière rétroactive, a déclaré de son côté Alexander Novak.  La remise proposée par Moscou à l’Ukraine ramènerait le coût des 1.000 m3 de 485 dollars, soit le prix le plus élevé acquitté par un client européen, à 385 dollars. Lors des négociations qui avaient précédé l’arrêt des livraisons, Kiev s’était dite prête à accepter le prix de 326 dollars proposé par la Commission européenne.  La Russie, qui a pratiquement doublé le prix du gaz fourni à l’Ukraine après le renversement du président Viktor Ianoukovitch en février, a totalement suspendu ses livraisons en juin, Kiev n’ayant pas réglé une facture évaluée par Gazprom à près de deux milliards de dollars.

 

Hollande veut changer l’Europe, Merkel tremble !

Hollande veut changer l’Europe, Merkel tremble !

 

Avant d’être élu Hollande avait déjà promis de changer l’Europe, il avait même promis de ne pas singer le pacte de stabilité sans cela (en fait l’austérité trop brutale). Après son élection, il l’a promis une dizaine de fois. Toujours avec ayant le même succès  car Hollande est pris (encore davantage que Sarko qui n’était déjà guère apprécié) pour un rigolo par l’Allemagne qui se permet même maintenant de dire ce qu’il fauta faire ou pas faire en France. Personne dans la classe politique n’a d’ailleurs réagi à cette mise en cause de l’indépendance nationale. Une nouvelle fois Hollande se lance à l’assaut de la forteresse européenne  et veut un soutien massif à l’économie et moins de contraintes sur les déficits. En gros ce que disait Montebourg mais plus poliment pour Hollande. Hollande aura évidemment la même réponse : nein ! Il devrait enfin comprendre que l’Allemane pense uniquement à ses intérêts et se moque pas mal de ceux des autres Etats, l’Allemagne changera de position quand son économie ira mal (ce qui est possible pour bientôt car le PIB a reculé au denier trimestre) alors seulement elle ordonnera à la commission et à la banque centrale de soutenir l’économie européenne. Pour Hollande, l’économie de la zone euro est actuellement mal en point. Il  veut apporter des changements à l’Europe alors qu’il vient juste de fixer les objectifs du nouveau gouvernement. -.. En effet, la zone euro traverse de grands problèmes en matière de chômage et de déficits budgétaires.  François Hollande veut demander aux Européens d’investir au plus vite 300 milliards d’euros dans des projets d’infrastructures, de télécommunication, d’énergies nouvelles ou d’éducation.  L’Allemagne est cependant le pays qui se démarque de tous dans la zone euro grâce à sa santé économique : il a la capacité de distribuer du pouvoir d’achat et d’investir. Il est alors le seul à pouvoir solliciter l’ordre dans les comptes publics de l’Europe.  François Hollande est enfin partisan pour une « relance » à l’échelle du continent.

La politique économique de l’Europe marche sur la tête (New York Time)

La politique économique de l’Europe marche sur la tête (New York Time)

 

Au centre des critiques du quotidien américain: l’Allemagne qui, en sa qualité de première puissance du continent, se trouverait à l’origine de presque toutes les mauvaises décisions prises au niveau européen. La croissance n’est pas au rendez-vous: nulle en France, elle est en recul de 0,2% en Allemagne et en Italie. «Personne ne devrait être surpris que l’économie de l’Eurozone marche encore à l’envers» selon le New York Times, qui pointe du doigt l’entêtement des leaders européens à poursuivre leurs politiques alors «qu’elles sont exactement le mauvais traitement». Ce «mauvais traitement» dont parlent les éditorialistes du journal new-yorkais, c’est l’austérité: «l’insistance de l’Union Européenne, menée par l’Allemagne, à pousser les gouvernements à réduire leurs déficits en coupant les dépenses et en augmentant les impôts a fait obstacle à la reprise». La Banque centrale européenne (BCE) n’est pas non plus épargnée: «la BCE a mis trop de temps et pas assez volonté à baisser les taux d’intérêt et à racheter les obligations des États, alors que ces deux mesures sont efficaces». Résultat de cette série de mauvais choix, selon le journal new-yorkais: en plus d’une croissance atone, la déflation guette l’Europe et la production industrielle poursuit sa chute.  Et le New York Times de proposer des solutions pour relancer la croissance de l’Eurozone. «De grands changements sont indispensables. Comme d’autres banques centrales ailleurs dans le monde l’ont fait, la BCE devrait racheter les obligations des États ainsi que d’autres emprunts, pour faire baisser les taux d’intérêt et encourager les banques à prêter plus aux entreprises et aux particuliers» analyse le quotidien, expliquant que les risques qu’une telle politique provoque une inflation galopante sont proches de zéro.  En plus de ces nouvelles actions de la BCE, le New York Times prône une autre politique fiscale. Les requêtes simultanées de l’UE (portées une nouvelle fois par l’Allemagne, critique le quotidien) de baisse des déficits et de hausse de la flexibilité du travail sont contre-productives et irréalisables en période de chômage de masse.  Enfin, le journal «conseille» aux décideurs européens de profiter des taux d’emprunts actuellement très bas pour relancer l’économie de la zone. Mais pour que ces mesures portent leurs fruits, le New York Times préconise un changement d’attitude radical des autorités européennes en général, et de l’Allemagne en particulier.

 

Athlétisme Europe : exemplaire équipe de France

Athlétisme Europe : exemplaire équipe de France

Une équipe de France exemplaire pour un sport exemplaire. La plupart des athlètes ne vivent  pas d’un sport particulièrement contraignant et qui exige bien plus d’efforts que certains sports collectif comme le foot où les joueurs sont surpayés. Quelques vedettes seulement qui font les grands meetings internationaux en vivent et les très grandes stars très bien mais ais pour la majorité il faut un emploi en parallèle. Evidemment le dopage n’épargne pas l’Athlétisme notamment les athlètes des anciens pays de l’Est ou encore de l’Espagne mais depuis le renforcement des contrôles,  curieusement la France retrouve des performances (comme dans le cyclisme).  Les championnats d’Europe d’athlétisme se donc sont achevés, ce dimanche soir à Zurich, avec un record de médailles pour la France. Les athlètes tricolores en ont remporté, dont neuf d’or.  Contrairement à Helsinki en 2012, où elle n’avait remporté que 14 médailles, la France a fait le plein cette semaine, lors des championnats d’Europe d’athlétisme à Zurich. Les tricolores ont même battu le record de 2010 à Barcelone (21 médailles). Avec neuf médailles d’or, huit d’argent et six de bronze, les athlètes français totalisent 23 médailles. La France est deuxième du classement par pays, juste derrière la Grande Bretagne, 23 médailles également, mais 12 en or.  Antoinette Nana-Djimou, Mahiedine Mekhissi, les relayeuses du 4×400 m ou encore Renaud Lavillenie, Eloyse Lesueur, Yohann Diniz, Benjamin Compaoré, Yoann Kowal et Christelle Daunay. La France compte neuf champions d’Europe d’athlétisme. Une performance incroyable, une génération de talent qui présage du mieux avant les championnats du monde qui se dérouleront l’année prochaine à Pékin. Les athlètes français rentrent lundi en France. Ils seront reçus à l’Elysée par le président de la République, François Hollande, à 18h30. Le chef de l’Etat « tient à féliciter cette impressionnante équipe de France d’athlétisme », a déclaré l’Elysée sur Twitter.

 

Athlétisme Europe : Lavillenie au dessus du lot

Athlétisme  Europe : Lavillenie au dessus du lot

 

Bonne performance d’ensemble de l’équipe de France notamment avec le titre du marathon féminin , de l’ heptathlon féminin et  celui du 50 kms marche masculin  mais Renaud Lavillenie a dominé ces championnat avec son troisième titre. Le français Renaud a décroché ce samedi la médaille d’or du concours de saut à la perche aux championnats d’Europe d’athlétisme à Zurich, en suisse. Kévin Menaldo prend le bronze.  Lavillenie a eu besoin de franchir seulement deux barres, à 5,65 m puis à 5,80 m à chaque fois au premier essai, pour rester seul en compétition.  Il a continué le concours pour franchir 5,90 m, au deuxième essai, avant d’échouer par trois fois à 6,01 m, qui auraient constitué un nouveau record des championnats d’Europe. Le Polonais Pawel Wojciechowski lui, décroche l’argent avec 5,70 m, devançant aux essais l’autre Français Kévin Ménaldo (5,70 m) et le Tchèque Jan Kudlicka, tous deux médailles de bronze. Lavillenie devient le deuxième perchiste de l’histoire à décrocher trois titres européens consécutifs, après l’Allemand Wolfgang Nordwig, en 1966, 1969 et 1971. Lavillenie et Ménaldo apportent à la France ses 16e et 17e médailles depuis le début de la compétition. 

 

L’Europe ne changera de politique que si l’Allemagne coule

L’Europe ne changera de politique que si l’Allemagne coule

Car c’est sans doute le plus grand paradoxe de l’Europe mais il faut que le moteur de L’Europe-l’ Allemagne-tombe en panne –pour enfin changer de stratégie économique en Europe ; tant que les choses vont bien , rien ne changera en matière de stratégie monétaire et budgétaire notamment ; L’Allemagne ne pense surtout qu’à elle-même et elle ne permettra une modification de la politique européenne que lorsqu’elle sera touchée. Ce pourrait être pour bientôt. Car comme le montre l’indice ZEW, le monde n’est pas en forme en ce moment. Or l’Allemagne compte surtout sur son commerce extérieur avec ce monde. Le parti communiste chinois est en train de revoir sa copie sur son modèle de croissance, la Russie n’est pas au mieux, le Brésil sombre…Quant aux Etats-Unis et au Royaume-Uni, ils semblent avoir repris le rythme d’une croissance acceptable qui ne nécessiterait pas de nouveaux plans de relance nourris au stéroïdes. Au mois de juin, la production industrielle allemande s’est ainsi tassée de 4.3% par rapport au même mois de l’année dernière. Les exportations ne progressent plus depuis bientôt deux ans. La demande adressée à l’Allemagne de la part des pays émergents se tasse. Dans de telles conditions, aller chercher la croissance en dehors de ses frontières devient un exercice périlleux. Une situation qui devrait être regardée attentivement par l’ensemble des membres de la zone euro qui souhaitent calquer leur modèle sur une vision mercantiliste. Et pour pallier cette situation, pas la peine de compter sur la demande européenne. Celle-ci a été mise au piquet par la Banque centrale européenne. Ce que l’Europe est en train d’accomplir aujourd’hui correspond à une volonté d’appauvrissement de son marché intérieur afin d’essayer de gagner une plus grande part de croissance extérieure dont elle ne maîtrise rien. Elle lâche la proie pour l’ombre au prix d’un chômage record. Le risque est d’autant plus important pour la zone euro aujourd’hui que les chiffres de l’inflation sont faibles. Car tout choc extérieur propulserait alors la zone euro dans les bras de la déflation.

 

Panne de croissance, la faute à l’Europe !! (Valls)

Panne de croissance,  la faute à l’Europe !! (Valls)

 

La France est le malade de l’Europe mais Valls refuse de le reconnaître ; certes la croissance en zone euro n’est pas très dynamique mais c’est mieux qu’en France. Par ailleurs l’emploi s’améliore en général tandisque le chômage progresse encore en France. Du coup pour Valls c’est la faute à l’Europe ; il n’a pas complètement tort mais le gouvernement n’était pas obligé de suivre bêtement la politique d’austérité voulue par Bruxelles. Indiquant que la rentrée allait « être difficile en matière de conjoncture économique », Manuel Valls a tiré la sonnette d’alarme en ce qui concerne la politique européenne. Selon lui « les politiques économiques de la zone euro ne sont pas efficaces » face à une croissance et une inflation plus basses que prévu, et « le risque de déflation est réel » car « au niveau européen, la croissance et l’inflation sont en retrait par rapport à ce que nous pouvions attendre ». « L’écart se creuse entre la zone euro et le reste du monde », a-t-il lâché. Et même s’il considère qu’il existe une « certaine prise de conscience quant aux attentes des peuples en matière de croissance et d’emploi », celle-ci se traduit par une « terrible lenteur dans les faits ». Manuel Valls a notamment pointé « l’absence de politique de change » ou encore une Banque centrale européenne « impuissante » face à la faible inflation. Le tout au moment où la nouvelle Commission européenne est en voie de constitution, et que Pierre Moscovici, l’ancien patron de Bercy, lorgne le poste de commissaire européen à l’Economie.  Le chef du gouvernement a également prévenu qu’il ne fallait « pas éteindre la croissance » et que la réduction des déficits se ferait « en fonction de cet objectif ». La France a besoin de « toutes les marges » au niveau européen pour qu’il y ait davantage de croissance, a-t-il renchéri. Il s’est toutefois refusé à dire si cela signifiait que la France renonçait à ramener  son déficit public à 3% en 2015, comme elle s’y est engagée auprès de Bruxelles. Mais il a indiqué que Michel Sapin, le ministre des Finances, ferait le point mi-août « sans rien cacher ».  Sur le plan national, le Premier ministre s’est contenté d’affirmer que la mise en œuvre du pacte de responsabilité allait se poursuivre. « Le pire serait de faire demi-tour au milieu du chemin. Nous perdrions tout: les réformes et les résultats à venir. Nous ne changeons pas en fonction des circonstances », a-t-il dit. « Notre politique sera le pacte, tout le pacte et encore plus loin que le pacte (…) les acteurs économiques, les entreprises ont besoin de stabilité et de visibilité dans la durée. »  Manuel Valls a également tenu à rassurer les collectivités locales, inquiètes de voir leurs projets ne pas aboutir à cause du plan d’économies mis en place. Et ce alors que des assises de l’investissement doivent se tenir fin septembre. « S’il y a un mot d’ordre pour soutenir, accompagner la croissance, c’est bien l’investissement. Nous allons continuer à soutenir toutes les initiatives, publiques et privées. Nous venons de lancer les négociations sur les contrats de plan Etat-région », a-t-il aussi dit. « Nous encourageons l’investissement en matière d’économie d’énergie, de logement, d’infrastructure, de travaux publics, de transport, et notamment et pas seulement dans le cadre du Grand Paris », a-t-il précisé.

 

 

La France, le nouvel homme malade de l’Europe (Der Spiegel)

La France, le nouvel homme malade de l’Europe (Der Spiegel)

Dans un éditorial au titre sans ambiguïté, «Un Tour de France: examen du nouvel homme malade de l’Europe», le journal allemand dresse un portrait inquiétant de notre pays. Alors que l’écart se creuse entre la France et l’Allemagne avec des rythmes de croissance qui vont désormais de un à trois, le Spiegel évoque l’apparition d’un nouveau mot dans la langue française: la mannschaft (du nom de l’équipe d’Allemagne de football victorieuse du Mondial). «Ce terme définit tout ce qui est enviable de l’autre côté du Rhin, autrement dit tout ce qui fait le succès de l’Allemagne. Un succès qui découle de la collectivité et n’a rien à voir avec les égocentriques, les divas bling-bling ou encore les PDG, comme on les appelle en France, et qui étouffent l’Hexagone».  Le journaliste rappelle «que le taux de chômage est deux fois plus important en France qu’en Allemagne et que la croissance et les investissements ont chuté». Des contrastes également mis en lumière cette semaine par le FMI. Dans ses dernières prévisions, l’institution financière affirme que «au cœur (de la zone euro) nous avons revu à la hausse les prévisions pour l’Allemagne et à la baisse pour la France». Par ailleurs, les derniers chiffres du chômage publiés vendredi démontrent que le nombre de demandeurs d’emploi a encore progressé en juin.  «La mannschaft apparait ainsi comme étant à l’opposé d’un terme à la mode en ce moment en France: le malaise», avance encore le journaliste. Ce dernier souligne qu’un sentiment de déprime a envahi le pays et il rappelle que selon un sondage, deux tiers des Français se disent pessimistes sur leur futur.  Le reporter a ainsi interrogé des Français en marge du Tour de France qui, il le rappelle, a été initialement pensé pour mettre la «France profonde» en lumière. De Lille à Arras en passant par Valmy et les nombreux villages traversés par les cyclistes, les témoignages recueillis sont accablants, constate le journaliste. A l’image de ce Français mécontent qui évoque «une économie malade, une éducation malade et un pays malade d’un passé excessivement magnifié et qui ne se reproduira plus». Le journaliste relève ainsi l’existence «de signes de la crise, du déclin, d’une dépression collective et d’autres démons qui hantent le plus important voisin de l’Allemagne».

 

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