Archive pour le Tag 'Europe'

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Croissance : hausse aux États-Unis baisse en Europe

Croissance : hausse aux États-Unis baisse en Europe

 

Alors que l’Europe se débat avec une croissance très molle voire craint maintenant la stagnation voire la récession, l’activité économique aux États-Unis continue de surprendre. Alors qu’il tablait jusqu’ici sur une croissance de 2,8% au troisième trimestre, le département du Commerce américain a annoncé, ce jeudi, que le PIB a augmenté de 3,1% entre juillet et septembre, en rythme actualisé. Dans l’union européenne se contentera d’un inférieure à 1 %

A titre de comparaison, pour la zone euro, la Banque centrale européenne prévoit une croissance de 0,7 % en 2024, puis de 1,1 % en 2025, 1,4 % en 2026 et 1,3 % en 2027.

Dans le détail, le ministère justifie cette ultime révision par « une révision à la hausse des exportations et des dépenses de consommation », alors que les investissements privés sont partiellement révisés à la baisse. La progression des dépenses de consommation des ménages est en effet ressortie à 3,7%, contre +3,5% annoncé initialement.
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Cette bonne dynamique pourra-t-elle se poursuivre ? La première estimation de la croissance américaine pour le quatrième trimestre et l’ensemble de l’année 2024 sera publiée le 30 janvier. Alors qu’elle a baissé une nouvelle fois ses taux directeurs de 0,25 point de pourcentage, jeudi, la Réserve fédérale américaine en a profité pour annoncer qu’elle s’attend donc à une croissance américaine à 2,1% en 2025, soit une estimation légèrement plus élevée qu’en septembre.

« “Europe first” réponse à “America first” »

 

« “Europe first” réponse à “America first” »  

L’Union européenne doit bâtir une stratégie pour sortir de sa dépendance, plaide, dans une tribune au « Monde », l’essayiste économiste  belge Koen De Leus : construire un complexe militaro-industriel, stimuler sa demande intérieure, unir le marché des financements

« L’Allemagne a sous-traité sa sécurité aux Etats-Unis, ses besoins énergétiques à la Russie et ses besoins en matière d’export à la Chine. » Cette déclaration de Constanze Stelzenmüller, de la Brookings Institution, en 2022, doit être actualisée. Entre-temps, l’Allemagne a échangé ses importations de gaz russe contre du gaz naturel liquéfié (GNL) américain. Le ralentissement de ses exportations vers la Chine a été compensé par une augmentation de l’export en direction… des Etats-Unis.

Remplacez l’Allemagne par l’Union européenne (UE), ajoutez l’élection d’un président américain isolationniste à la mixture, et l’UE se retrouve avec un problème colossal sur les bras. Comment s’extraire de cet étau ? Par le passé, l’UE a toujours fait preuve de détermination face aux chocs. Et il y en aura quelques-uns dans les prochaines années. Que « Europe first » devienne donc la réponse à « America first ».
S’il est un choc auquel nous n’échapperons pas, c’est la paix imposée en Ukraine. Le président Donald Trump part du principe que l’Europe est une région riche et prospère et doit donc faire face seule à la menace perçue dans le chef de la Russie. Les Etats-Unis ont ainsi les mains libres pour concentrer leurs dépenses militaires sur la menace chinoise.
La perception selon laquelle la Russie a gagné un deal et envisage par conséquent d’attaquer un pays limitrophe (Etats baltes, Moldavie) incite l’UE à agir. Peu importe que cette « théorie des dominos » soit justifiée ou non. L’important est que la plupart des pays européens y croient.

La première étape doit consister à bâtir un complexe militaro-industriel équivalent à celui de la Russie. La Russie consacre près de 9 % de son produit intérieur brut à la défense et l’Europe un peu moins de 2 %. Nous devons étendre notre capacité budgétaire centrale. Ce qui était impossible jusqu’à présent…

Chômage : stabilité en Europe

Chômage : stabilité en Europe
Le chômage demeure  stable en octobre dans la zone euro, à 6,3% de la population active, selon Eurostat. Un taux inchangé depuis août et à son plus bas niveau.

L’emploi se maintient toujours en zone euro. Le taux de chômage est en effet resté stable en octobre, à 6,3% de la population active, selon les chiffres publiés ce lundi par Eurostat, l’office statistique de l’Union européenne. Un niveau même inchangé depuis le mois d’août. Et comparé à un an en arrière, le taux de personnes sans emploi s’inscrit en baisse de 0,3 point.

Malgré une faible croissance économique pour les 20 pays partageant la monnaie unique – +0,4% au troisième trimestre -, l’indicateur se maintient ainsi à son plus bas niveau depuis que l’organisme a commencé à compiler cette série, en avril 1998.

 

Dans le détail, le taux de chômage s’établit bien au-dessus de la moyenne pour la France. À 7,6% en octobre, il est même en légère hausse de 0,1 point par rapport à septembre. L’Hexagone s’affiche ainsi à la sixième place des pays présentant le taux de chômage le plus élevé.

La première place revient à l’Espagne, avec un niveau particulièrement haut (11,2%, stable par rapport à septembre mais en baisse de 0,7 point sur un an). Le pays ibérique est suivi par la Grèce (9,8%), la Finlande et la Suède (8,5% chacun) et l’Estonie (8,1%). A contrario, les taux les plus faibles de l’UE ont été enregistrés en République tchèque (2,6%), à Malte (3%) et en Pologne (3,1%).

De son côté, l’Allemagne, première puissance européenne, affiche un taux de chômage à 3,4% en octobre. C’est moins bien pour l’Italie (5,8%) mais quand même en dessous de la moyenne.

 

Europe: ou comment financer 800 milliards d’investissement

Europe: ou comment financer 800 milliards d’investissement

Mario Draghi, ancien président de la Banque centrale européenne, propose un remède qui reste dans la théorie de l’économie orthodoxe. Il préconise des investissements à hauteur de 800 milliards d’euros par an, dont une large partie serait de l’argent public. Dans un contexte d’insuffisance budgétaire, n’y a-t-il pas d’autres solutions exemptent d’endettements excessifs ? Par Gabriel Gaspard, Chef d’entreprise à la retraite, spécialiste en économie financière. ( dans la Tribune)

Dans un rapport publié le 09 septembre 2024, l’ancien président de la Banque centrale européenne préconise un plan d’investissement massif de 800 milliards d’euros par an dans les secteurs des nouvelles technologies, de la transition environnementale et de la défense. Ce plan devrait relancer massivement la croissance. Mais l’Europe a besoin de beaucoup d’argent pour reprendre sa place dans le monde face aux États-Unis et à la Chine. À la réunion de la Communauté politique européenne, du 7 novembre 2024 à Budapest, les vingt-sept membres ont validé le diagnostic de M. Draghi sur la perte de compétitivité… La question du financement reste entière…

Dans la vie politique occidentale, l’économie occupe une place centrale. Les dernières élections aux États-Unis, en Europe et en France ont montré que les défaites des partis en place est due principalement à l’économie du quotidien : coût de la vie et la gestion de l’inflation par les Banques centrales ; les réformes structurelles improductives et qui freinent la croissance.

Depuis le traité de Maastricht et le Traité de Lisbonne modifiant le traité sur l’Union européenne et le traité instituant la Communauté européenne, c’est la théorie orthodoxe (libérale) qui exerce le plus d’influence sur les décisions des membres de l’Union européenne. Le traité établissant la Communauté européenne, qui a été rebaptisé TFUE réaffirme deux objectifs importants pour la compréhension de la solution proposée par M. Draghi et celle décrite dans cette tribune : le Pacte de stabilité et de croissance (PSC) et l’indépendance de la Banque centrale européenne BCE.

Nous pouvons lire à l’article 126 de ce traité :

« les États membres évitent les déficits publics excessifs … la Commission surveille l’évolution de la situation budgétaire et du montant de la dette publique… le Pacte de stabilité et de croissance est un instrument important pour la réalisation de ces objectifs ».

 Le PSC impose aux États de la zone euro d’avoir à terme des budgets proches de l’équilibre ou excédentaires. Le rétablissement des comptes publics passe par la maîtrise de la dépense publique qui repose principalement sur des réformes structurelles. Le TFUE entend par réformes structurelles ou réformes néolibérales :

« la libéralisation du marché des biens et services (ce qui implique notamment ouverture à la concurrence et privatisations totales ou partielles), flexibilisation du marché du travail (visant à renforcer les incitations au travail par des changements de législation, sur le salaire minimum, le temps de travail, etc.) et, enfin, réduction globale du poids des dépenses publiques, en particulier sociales (réduction de la supposée « générosité » des systèmes publics de retraite, de santé, etc.) et de la « pression fiscale » sur les entreprises et les « créateurs de richesse ».

Nous pouvons lire à l’article 123 de ce traité :

« Il est interdit à la Banque centrale européenne… d’accorder des découverts ou tout autre type de crédit aux institutions, organes ou organismes de l’Union, aux administrations centrales, aux autorités régionales ou locales, aux autres autorités publiques, aux autres organismes ou entreprises publics des États membres… le paragraphe 1 ne s’applique pas aux établissements publics de crédit… ».

Pour faire face aux difficultés financières, les pays de l’UE pourront s’endetter uniquement auprès des banques commerciales.

Les résultats de cette politique économique ne sont pas réellement un succès : il y a 16 ans, la production de richesse européenne était de 10,36% supérieure à celle des États-Unis alors qu’en 2023 elle était de 48,77% inférieure. Le PIB de l’Union européenne a augmenté de 2008 à 2023 de 12,58% (mesuré en dollar courant) soit en moyenne 0,79% par an, contre 84,83 % pour les États-Unis et 287,58% pour la Chine (source Banque mondiale).

Quant au poids de la dette publique, la moyenne de la zone euro en 2023 était de 88,6% du PIB et la moyenne de l’UE 81,7% du PIB. L’Europe n’a pas d’argent, les caisses sont vides et les pays membres sont fortement endettés : la dette publique de la France au sens du traité de Maastricht représentait 110,6 % du PIB et se situait à la troisième place de la zone euro, derrière celles de la Grèce (161,9 % du PIB) et de l’Italie (137,3 % du PIB), etc.

M. Draghi propose d’unifier les marchés des capitaux, d’harmoniser la réglementation bancaire, de réviser la taxonomie de l’UE pour les activités durables (qui sert à guider et mobiliser les investissements privés) et de faciliter les instruments de dette en communs. En réalité il y a sept travaux interminables qui compromettent le développement européen :

 

Quant aux instruments de dette en commun, elle divise plusieurs pays européens. L’Allemagne n’est plus très favorable à une nouvelle expérience. Afin de faire face aux conséquences économiques de l’épidémie de la COVID-19, en juillet 2020, l’Union européenne a mis sur pied un plan de relance de 806,9 milliards d’euros, 750 milliards d’euros au prix de 2018 (NextGenerationEU). Ce plan octroie des subventions (338 milliards d’euros) et des prêts pour soutenir les réformes et les investissements (385 milliards d’euros) dans les États membres de l’UE. Ils ont décidé de s’endetter en commun et de rembourser cet emprunt de 2028 à 2058 (30 ans).

Pour aider l’Ukraine, les chefs d’État et de gouvernement de l’UE ont approuvé à l’unanimité une aide de 50 milliards d’euros. Cette aide passera dans le budget pluriannuel européen 2021-2027. La seule réponse du commissaire européen au Marché intérieur pour stimuler la production de l’industrie de la défense de l’UE est la collaboration entre les États membres. M. Draghi propose-t-il de nouveaux emprunts à rembourser peut-être à partir de 2058 ?

Le rapport de M. Draghi se repose en grande partie sur les marchés financiers

Aux côtés de la Banque européenne d’investissement BEI, ce rapport souhaite renforcer le rôle des Banques publiques et nationales de développement … Les actionnaires de la BEI sont les 27 États membres de l’Union européenne, elle a pour mission de favoriser la réalisation des objectifs économiques de l’Union européenne en accordant des prêts à long terme pour financer des investissements viables.

Pour les Banques publiques de développement BPD qui sont autonomes dans leur gestion, elles assurent la déclinaison financière du mandat public qui leur est confié. Elles doivent déployer des instruments financiers générateurs de revenus avec un mandat adossé sur des politiques publiques des États qui possèdent tout ou partie de leur capital. Dans un contexte de déficits budgétaires, les États actionnaires ne peuvent plus augmenter les capitaux de ces institutions. Ces Banques peuvent seulement emprunter sur les marchés financiers pour l’investir dans les entreprises des secteurs stratégiques. En 2023, la BEI a signé uniquement de nouveaux financements pour 87,85 milliards d’euros, soit 10% de la somme énoncée pour le plan Draghi.

Mais comment financer la croissance sans recourir aux banques privées et à l’endettement ?

  • Harmoniser la fiscalité des entreprises

À chaque fois qu’il y a une dérive des comptes publics, plusieurs économistes proposent de taxer les superprofits ou les superdividendes. Pour Thomas Piketty, il suffirait de forcer les plus riches à céder 10% de leurs patrimoines d’une manière exceptionnelle. Cette somme servirait à rembourser la dette publique. À titre d’exemple, à la sortie de la Deuxième Guerre mondiale, l’Allemagne a mis en place un prélèvement sur les fortunes immobilières pour apurer son endettement … Dans un monde de fuite des capitaux et de subventions telles que la loi sur la réduction de l’inflation IRA (États-Unis) et la stratégie « Made in China 2025« , mieux vaut revoir le code du capital et remplacer les aides par un renforcement des quasi-fonds propres.

Dans son livre Le Code du capital - Comment la loi crée la richesse capitaliste et les inégalités Katharina Pistor soutient que le :

« droit conçu par et dans l’intérêt de riches acteurs privés induit à la fois l’accumulation de richesse, l’envol des inégalités et les crises à répétition« .

Mais si la loi qui donne le pouvoir au capital a été réformée dans l’intérêt des milliardaires depuis plusieurs années, « il suffit » de rechanger cette loi pour répartir la richesse dans l’intérêt commun et permettre à l’État de disposer de plus de recettes.

Seuls les pays les moins endettés peuvent se permettre de financer leurs entreprises ce qui pose un problème de concurrence. En Allemagne le financement des entreprises prend la forme de subventions non remboursables, de prêts à faible taux d’intérêt, de garanties, d’investissements ou d’incitations fiscales. En France, aides à l’embauche, aides à la création d’entreprise, prêts garantis… près de 2 000 dispositifs publics bénéficient aux entreprises. L’article 107 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne (TFUE) interdit en principe les aides publiques aux entreprises (appelées « aides d’État »), au motif qu’elles sont susceptibles de fausser la libre concurrence et donc le bon fonctionnement du marché intérieur…

La BEI devrait généraliser les financements directs sous forme de quasi-fonds propres pour financer la croissance des entreprises innovantes. La BCE devrait remettre en place un nouveau TLTRO (opérations ciblées de refinancement à long terme à des taux favorables) spécialement pour la BEI, les Banques publiques d’investissements ou de développement et les Caisses de crédit public.

  • Créer des produits d’épargne européens

En 2023, le PIB par habitant en dollar courant est de 81 695,2 pour les États-Unis (334,91 millions d’habitants) à comparer à celui de l’Europe de 40 823,9 (448,76 millions d’habitants). Les économies des ménages aux États-Unis ont atteint une valeur de 911 milliards de dollars en 2023 soit environ 825 milliards d’euros et environ 2 500 euros par Américain. Une nouvelle enquête de la National True Cost of Living Coalition montre que 65% des Américains de la classe moyenne ont des difficultés financières et 46% des Américains n’ont pas 500 dollars d’épargne d’urgence, et 28% n’ont pas d’épargne du tout.

Pour les Européens, les ménages détenaient environ 35 500 milliards d’euros au 31 décembre 2023, soit en moyenne 79 107 euros par Européen. Une grande partie de cette épargne est « exportée » en dehors de la zone euro tandis que les entreprises européennes se procurent une fraction de leurs besoins en fonds propres auprès d’investisseurs non-résidents. Il faut donc repenser totalement la manière de relier en Europe l’épargne et l’investissement.

Ce n’est pas la première fois que la Commission européenne crée un produit d’épargne européen. En 2019, la Commission a introduit le plan d’épargne retraite individuel européen (Pan-European Personal Pension Product, PEPP), qui offre aux citoyens de l’UE la possibilité d’épargner pour la retraite. Ce fut un succès très limité, car chaque pays a ses propres règles internes et chaque banque commerciale a des frais d’entrée ou d’adhésion différents, les versements sont bloqués jusqu’à la retraite…

La manière la plus simple est de créer plusieurs livrets d’épargne européens (nouvelles technologies, transition climatique, défense, etc.) gérés par des établissements de crédit public spécialisés. Chaque citoyen pourra choisir librement où placer ses économies. La structure des livrets doit être exactement la même dans l’ensemble de l’UE : même taux de rémunération, mêmes limites de cotisation, mêmes limites de plafond, mêmes options de retrait, mêmes avantages fiscaux, etc. Les nouveaux Livrets seraient garantis. Ils devraient présenter plusieurs atouts pour les consommateurs : flexibilité, frais de gestion nuls, pas de frais de transfert entre pays européens, etc.

  • Réindustrialisation et création de 15 millions de nouvelles petites entreprises locales financées par les Caisses de crédit public

Ces caisses emprunteraient directement à la BCE. Tous les pays européens doivent avoir, comme l’Allemagne, des Caisses de crédit public en plus des Banques commerciales privées et des Banques coopératives. En Allemagne les banques de droit public regroupent les quelque 500 caisses d’épargne (Sparkasse) et les banques centrales des États (Landesbanken). En France une grande institution financière publique, la Caisse des Dépôts et Consignation CDC gère 48 caisses de retraite, reçoit les dépôts légaux des notaires, etc. Elle est une partenaire de long terme des collectivités locales, en d’autres termes un grand investisseur institutionnel. C’est la BPI Banque publique d’investissement (uniquement 44 milliards d’euros d’actifs) qui accompagne « les entreprises, de l’amorçage jusqu’à la cotation en bourse, du crédit aux fonds propres ».

L’Allemagne a adopté le «Mittelstand» qui est la principale force de l’économie allemande avec 3,5 millions d’entreprises familiales innovantes, tandis que la France a choisi de développer des champions nationaux cotés en Bourse. Les PME du Mittelstand, se financent en majorité via les 500 caisses d’épargne publiques (2 492,8 milliards d’euros).

Ford :4.000 postes menacés en Europe

Ford :4.000 postes menacés en Europe

4.000 emplois vont être supprimés en Europe d’ici fin 2027, a fait savoir le groupe dans un communiqué ce mercredi. Cela représente 14% de ses salariés totaux sur le Vieux Continent, au nombre de 32.000 actuellement – sur 174.000 dans le monde.

Parmi ces suppressions, 2.900 doivent toucher l’Allemagne, 800 le Royaume-Uni et 300 le reste de l’Europe, a précisé à l’AFP un porte-parole de Ford. Cette coupe s’ajoute à une précédente annoncée début 2023 et qui concernait 3.800 postes d’ici 2025, notamment dans les équipes de recherche et développement (R&D) de produits. Déjà l’Allemagne et le Royaume-Uni étaient les pays les plus concernés par ces suppressions.

Le constructeur, qui était un des piliers de l’industrie automobile européenne, a vu ses parts de marché s’effondrer au cours des vingt dernières années. Il ne représentait plus que 4,4% des ventes de voitures neuves en 2023 dans le monde, loin derrière Volkswagen (6%) et Toyota (10,7%).

 Cette annonce est une nouvelle illustration des difficultés du secteur automobile en Europe. Les plans sociaux se multiplient chez les constructeurs et les équipementiers automobiles. Comme chez Volkswagen, qui a annoncé en septembre préparer un plan d’économies sans précédent.

 

 

Europe : la Banque de France redoute des conséquences négatives avec Trump

Europe : la Banque de France redoute des conséquences négatives avec Trump

Il est clair que si Trump applique son programme il faudra prendre en compte les effets de la nouvelle étape de protectionnisme des États-Unis, ce qui se traduira notamment une baisse de croissance et davantage d’inflation. La compétitivité européenne va se trouver mécaniquement affectée et la baisse des échanges économiques va peser négativement sur l’activité.

La victoire de Donald Trump «augmente les risques pour l’économie mondiale», a estimé mercredi le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, soulignant la nécessité d’une «remobilisation européenne». «Je crois que le résultat de l’élection américaine augmente à la fois les risques pour l’économie mondiale et la nécessité d’une remobilisation européenne», a commenté le gouverneur lors d’une conférence à Lyon.

Une administration Trump entrainera «probablement plus de protectionnisme», «ce qui signifie plus d’inflation, au moins aux Etats-Unis, et à priori moins de croissance partout dans le monde», a souligné le banquier central. Il a également relevé un déficit budgétaire américain probablement plus élevé et l’augmentation des incertitudes, ce qui risque également de peser sur la croissance. «L’élection américaine doit sonner le réveil européen» après «un long engourdissement», a commenté François Villeroy de Galhau, soulignant que «l’Europe aborde cette nouvelle donne avec des faiblesses évidentes», dont le «retard technologique» et la «division politique».

Le FMI pour la fusion entre banques en Europe

Le FMI pour la  fusion entre banques en Europe

« Nos recommandations sont très claires, la direction générale est claire, les fusions sont nécessaires », a donc affirmé le directeur du département Europe au FMI, Alfred Kammer, au cours d’une conférence de presse. « Dans le cadre de l’objectif de remise à niveau des économies européennes, vous avez besoin de banques paneuropéennes à l’image des Etats-Unis, pas juste d’acteurs nationaux dans 27 pays. Et une des manières d’y arriver est à travers les fusions », a-t-il poursuivi. Fin septembre, Christine Lagarde, présidente de la Banque centrale européenne, avait-elle aussi jugé que les fusions transfrontalières au sein de l’UE étaient « souhaitables ». Lors d’une audition au Parlement européen, elle avait ainsi déclaré : « Des fusions transfrontalières de banques capables de rivaliser en termes de taille, de profondeur et de gamme avec d’autres institutions dans le monde, y compris les banques américaines et chinoises, sont, selon moi, souhaitables ».

 

 

 

 

Europe: 300.000 euros de frais divers facturés par Jean-Marie Le Pen

Europe:  300.000 euros de frais divers facturés par Jean-Marie Le Pen

Autant l’affaire des assistants parlementaires européens peut se discuter puisqu’il n’y a aucun détournement de fonds pour enrichissement personnel autant la facture de Jean-Marie Le Pen paraît un peu salée ! Le Parlement européen réclame en effet plus de 300.000 euros à Jean-Marie Le Pen pour avoir indûment facturé à l’institution des frais de mandat d’eurodéputé, a appris lundi l’AFP de sources proches du dossier. 

En cause : l’utilisation de frais de mandats au titre de la «ligne budgétaire 400» du Parlement européen, destinés à couvrir «les dépenses administratives et de fonctionnement des groupes politiques et du secrétariat des députés non-inscrits» et celles «liées aux activités politiques et d’information dans le cadre des activités politiques de l’Union européenne». Mais «ces crédits ne peuvent être utilisés pour financer toute forme de campagne électorale européenne, nationale, régionale ou locale» ou «être utilisés pour l’achat de biens immeubles ou de véhicules», précise le règlement de l’institution. Or, entre 2009 et 2018, Jean-Marie Le Pen a été indûment remboursé, dans le cadre de cette «ligne budgétaire 400», de dépenses de bulletins d’informations, stylos, cartes de visite, cravates, parapluie, balances de cuisine, horloges de bureau, bracelets connectés, lunettes de réalité virtuelle ou encore de 129 bouteilles de vin, selon un rapport de l’Office européen de lutte antifraude (Olaf).

 

Foot–Europe : victoire de Lyon sur Glasgow 4-1

Foot–Europe : victoire de Lyon sur Glasgow 4-1

 

L’OL s’est largement et logiquement imposé sur la pelouse des Rangers (1-4), jeudi, lors de la deuxième journée de Ligue Europa.

 

 

Aux côtés d’Alexandre Lacazette, Rayan Cherki et Malick Fofana auront mis le feu dans la défense des Rangers. Le premier cité a délivré deux passes décisives et le second fut le premier et dernier buteur de la rencontre. Un vent nouveau est en train de souffler sur le club lyonnais, qui a vu ses deux jeunes pépites être décisifs à plusieurs reprises ces dernières semaines. Une bouffée d’air frais pour l’équipe de Pierre Sage, qui a enfin lancé sa saison et qui enchaîne une troisième victoire consécutive toutes compétitions confondues.

 

 

Foot Europe: Lille perd mais passe

Foot Europe: Lille perd mais passe

 

Lille a perdu un à deux faces au Tchèques du Slavia mais se trouve cependant qualifié compte tenu de la victoire aller. Il faudra évidemment faire mieux dans la grande coupe d’Europe C1 pour exister.

Taux d’intérêt-Une timide baisse en septembre aux États-Unis et en Europe

Taux d’intérêt-Une timide baisse  en septembre aux États-Unis et en Europe

La Banque centrale américaine -comme la Banque centrale européenne- envisage une baisse timide de 25 points de base d’ici la fin de l’année.

Un mouvement de baisse qui serait encouragée depuis que l’inflation officielle semble bien maîtrisée des deux côtés de l’Atlantique. La question est de savoir cependant quel rôle la politique monétaire a joué dans ce domaine. En effet il se pourrait que ce soit le tassement assez net de la demande qui constitue l’élément majeur de la baisse officielle des prix. Une baisse des prix par ailleurs à relativiser en fonction de la modification structurelle de la consommation. Ainsi par exemple les dépenses de logement restent largement sous-estimées comme les dépenses d’abonnement et de services quasi obligatoires.

Lors de la dernière réunion de la Fed les 30 et 31 juillet, « plusieurs membres ont souligné que les récents progrès dans la lutte contre l’inflation et la hausse du chômage plaidaient en faveur d’une baisse de 25 points de base », selon le dernier compte-rendu du comité monétaire de la Fed (FOMC), publié mercredi. Cet avis n’était toutefois pas majoritaire.

Mais « la grande majorité souligne que, si les données poursuivent dans la direction attendue, il serait probablement approprié d’assouplir la politique monétaire lors de la prochaine réunion ». Le compte-rendu du FOMC pointent également la « confiance » de ses membres face à des données qui « soulignent que l’inflation va vers la cible » de 2%.

La Fed dispose d’un double mandat, le maintien de la hausse des prix autour de la cible de 2%, combiné à un objectif de plein emploi. Ces deux dernières années, le chômage historiquement bas aux Etats-Unis lui a permis de se concentrer uniquement sur la lutte contre l’inflation, qui s’était envolée mi-2022 jusqu’à 9,5% par an.

La banque centrale européenne suivra sans doute ( ou précédera) cette baisse de 0,25 point de base des taux d’intérêt mais elle aussi restera prudente même si l’indice européen PMI d’activité est en effet remonté à 51,2 contre 50,1 en juillet, et atteint son plus haut niveau depuis trois mois.

 

 

Une timide baisse des taux en septembre aux États-Unis et en Europe

Une timide baisse des taux en septembre aux États-Unis et en Europe

La bBanque centrale américaine -comme la Banque centrale européenne- envisage une baisse timide de 25 points de base d’ici la fin de l’année.

Un mouvement de baisse qui serait encouragée depuis que l’inflation officielle semble bien maîtrisée des deux côtés de l’Atlantique. La question est de savoir cependant quel rôle la politique monétaire a joué dans ce domaine. En effet il se pourrait que ce soit le tassement assez net de la demande qui constitue l’élément majeur de la baisse officielle des prix. Une baisse des prix par ailleurs à relativiser en fonction de la modification structurelle de la consommation. Ainsi par exemple les dépenses de logement restent largement sous-estimées comme les dépenses d’abonnement et de services quasi obligatoires.

Lors de la dernière réunion de la Fed les 30 et 31 juillet, « plusieurs membres ont souligné que les récents progrès dans la lutte contre l’inflation et la hausse du chômage plaidaient en faveur d’une baisse de 25 points de base », selon le dernier compte-rendu du comité monétaire de la Fed (FOMC), publié mercredi. Cet avis n’était toutefois pas majoritaire.

Mais « la grande majorité souligne que, si les données poursuivent dans la direction attendue, il serait probablement approprié d’assouplir la politique monétaire lors de la prochaine réunion ». Le compte-rendu du FOMC pointent également la « confiance » de ses membres face à des données qui « soulignent que l’inflation va vers la cible » de 2%.

La Fed dispose d’un double mandat, le maintien de la hausse des prix autour de la cible de 2%, combiné à un objectif de plein emploi. Ces deux dernières années, le chômage historiquement bas aux Etats-Unis lui a permis de se concentrer uniquement sur la lutte contre l’inflation, qui s’était envolée mi-2022 jusqu’à 9,5% par an.

La banque centrale européenne suivra sans doute ( ou précédera) cette baisse de 0,25 point de base des taux d’intérêt mais elle aussi restera prudente même si l’indice européen PMI d’activité est en effet remonté à 51,2 contre 50,1 en juillet, et atteint son plus haut niveau depuis trois mois.

 

 

Foot Europe C 4: Une victoire fragile de Lens

Foot Europe C 4:  Une victoire fragile de Lens

Lens  a gagné le match aller face au Panathinaikos (2-1). Malgré leur domination, les Grecs ne sont pas parvenus à faire leur retard avant le retour dans une semaine, dans une ambiance électrique au Stade olympique d’Athènes. Pas sûr que la victoire de la première manche soit suffisante.

 

Europe : les droites radicales en hausse

Europe  : les droites  radicales en hausse 

Allemagne :  Scholz battu

D’après les enquêtes réalisées à la sortie des bureaux de vote pour ARD et ZDF, le SPD d’Olaf Scholz a obtenu 14% des suffrages, tandis que les conservateurs (CDU et CSU) sont arrivés premiers avec 29,5-30% et la droite radicale AfD, en seconde place, avec 16,5-16%.

Italie :  Giorgia Meloni en tête

Le parti de droite nationaliste de la cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni, Fratelli d’Italia, a remporté les européennes avec au moins 27% des suffrages, selon des projections publiées après la fermeture des bureaux de vote.

Le Parti démocrate (PD, centre-gauche), principal parti d’opposition, arrive en deuxième position avec plus de 23%, suivi du Mouvement 5 Etoiles (populiste) dirigé par l’ancien premier ministre Giuseppe Conte avec environ 11%, selon ces projections réalisées pour les principaux médias italiens, la RAI, Mediaset, et La7.

Espagne : les conservateurs en tête 

Les conservateurs sont arrivés légèrement en tête des élections européennes en Espagne devant le Parti socialiste du premier ministre Pedro Sánchez, lors d’un scrutin marqué comme ailleurs par une poussée de la droite nationaliste, selon un sondage publié à la fermeture des bureaux de vote.

Selon un sondage réalisé pour la télévision publique entre le 24 mai et samedi, le Parti Populaire (PP, droite) remporterait de 21 à 23 sièges (32,4% des voix), devant les socialistes avec de 20 à 22 sièges et 30,2% des voix.

Le parti de droite nationaliste, Vox, remporterait pour sa part 6 ou 7 sièges (10,4% des voix) tandis qu’une nouvelle formation baptisée «La fête est finie» (Se acabo la fiesta) ferait son entrée au Parlement européen avec de 2 à 3 sièges (3,9% des voix).

Portugal : Socialistes en tête

L’opposition socialiste a remporté les élections européennes au Portugal, devançant légèrement la coalition gouvernementale de droite modérée qui avait gagné de justesse les législatives anticipées de mars dernier, selon des résultats officiels quasi-complets.

Selon des résultats portant sur toutes les circonscriptions du territoire national, le parti de droite nationaliste Chega arrive en troisième position, avec 9,8% des voix, un score nettement inférieur à celui des législatives (18%). Il est suivi de très près par la formation libérale qui avait déjà fini à la quatrième place en mars.

La liste de la socialiste Marta Temido, ancienne ministre de la Santé pendant la pandémie de Covid-19, est arrivée en tête avec 32,1% des suffrages, contre 31,1% pour les candidats de la coalition gouvernementale emmenée par un journaliste de 28 ans qui débutait en politique, Sebastiao Bugalho.

Grèce : la droite en tête

Le parti de droite du premier ministre grec, Kyriakos Mitsotakis, est arrivé en tête des élections européennes dimanche dans son pays, avec entre 28 et 32% des voix, selon des sondages à la sortie des urnes publiés par la chaîne ERT.

Le premier ministre grec et leader du parti conservateur Nouvelle Démocratie, Kyriakos Mitsotakis, vote dans un bureau de vote, lors des élections parlementaires de l’Union européenne, à Athènes, en Grèce, le 9 juin 2024. Louiza Vradi / REUTERS

Pologne : le parti Centristes en tête

Le parti centriste pro-européen du premier ministre polonais Donald Tusk est arrivé devant le parti nationaliste populiste Droit et Justice (PiS), mais celui-ci conserve un score élevé et la droite nationaliste de Konfederacja, très eurosceptique, n’enverra pas moins de 6 eurodéputés à Strasbourg.

Le premier ministre polonais Donald Tusk fait un geste à côté du maire de Varsovie Rafal Trzaskowski après les résultats des sondages de sortie des urnes de l’élection du Parlement européen lors de la soirée électorale de la Coalition civique (KO), à Varsovie, Pologne, le 9 juin 2024. Kacper Pempel / REUTERS

Hongrie :  recul pour  Viktor Orban

Le parti du premier ministre nationaliste hongrois Viktor Orban, qui avait qualifié les élections européennes d’«historiques», est arrivé dimanche en tête mais a enregistré un net recul, selon des résultats partiels publiés dans la soirée. Le premier ministre hongrois Viktor Orban vote dans un bureau de vote lors des élections du Parlement européen et des élections municipales, à Budapest, en Hongrie, le 9 juin 2024. 

Son parti Fidesz a recueilli plus de 43% des voix, sur la base de plus de la moitié des bulletins dépouillés, à comparer à un résultat de 52,5% au précédent scrutin de 2019.

Autriche : nationaliste en tête

Le parti de droite nationaliste FPÖ est arrivé en tête à l’issue des élections européennes dimanche en Autriche, signant sa première victoire dans un scrutin national. Il a recueilli 25,7% des voix, selon des résultats quasi complets publiés par les médias dans la soirée.

Suivent de près les conservateurs de l’ÖVP (24,7%), actuellement au gouvernement, puis les sociaux-démocrates du SPÖ (23,2%). Les Verts affichent un score de 10,7%. Laminé après le retentissant scandale de corruption de l’Ibizagate, le Parti autrichien de la Liberté (FPÖ) n’avait décroché que trois sièges au Parlement européen à l’issue du scrutin de 2019, un chiffre qui devrait doubler dans le nouvel hémicycle.

Pays Bas : gauche et les Verts En tête

Pour rappel, ce sont les Néerlandais qui étaient les premiers appelés à voter jeudi 6 juin. Les sondages de sortie des urnes ont créé la surprise : la coalition GroenLinksPvdA, entre les Verts et le Parti travailliste a devancé le parti de droite nationaliste et remporté 21,6% des suffrages et huit sièges à l’issue du scrutin.

Le membre du parti politique néerlandais GroenLinks Bas Eickhout (G) et le membre du parti politique travailliste (PvdA) Frans Timmermans réagissent aux résultats provisoires des élections du Parlement européen à Utrecht le 6 juin 2024. ROBIN UTRECHT / AFP

Le Parti de la liberté (PVV), la formation de droite nationaliste de Geert Wilders, enregistre toute de même une forte progression. Le mouvement devrait envoyer sept élus dans l’hémicycle après avoir recueilli 17,7% des votes. Le VVD, le parti libéral du premier ministre sortant Mark Rutte, obtient 11,6% des suffrages.

Suède: les sociaux-démocrates  en tête

Les Démocrates de Suède, qui soutiennent le gouvernement, enregistrent le premier recul (-2,1 points à 13,2%) de leur histoire à une élection, après le dépouillement de plus de 90% des bulletins. Le parti anti-immigration, qui espérait devancer le parti des Modérés du premier ministre Ulf Kristersson, échoue et arrive même en quatrième position.

«Nous n’avons pas pu parler de la manière d’améliorer l’Europe, mais nous avons dû répondre à des questions complètement différentes», a dit le leader du parti de droite nationaliste, Jimmie Akesson, en référence au scandale de «l’usine à trolls».

 

Politique-Les sabotages russes se multiplient en Europe

Politique-Les  sabotages russes se multiplient en Europe

 

Depuis maintenant plusieurs semaines, les services de renseignement du continent s’inquiètent de potentiels sabotages et autres opérations violentes organisées par Moscou en parallèle de la guerre en Ukraine.

Début mai, le directeur des services de renseignement allemand, Thomas Haldenwang, avait ainsi alerté ses homologues français, suédois et britanniques, soulignait Les Échos. Dans un article consacré au sujet daté du 30 mai, The Guardian souligne que désormais, les services de sécurité de toute l’Europe sont en alerte en ce qui concerne ces actions russes.

« Les Russes ont pour objectif de déstabiliser l’Union européenne avec une guerre hybride. Vladimir Poutine déteste l’Union européenne telle qu’elle est », explique à BFMTV.com, le général Jérôme Pellistrandi, consultant en matière de défense.

Comme l’explique encore ce dernier, ces actions « ne sont pas des actions militaires », mais plutôt « des cyberattaques des actions contre la logistique, par exemple le chemin de fer. Il y a déjà eu des premières pannes suspectes en Allemagne et en Europe de l’Est, des incidents qui laissent penser à des sabotages », dit-il.

Dans les faits, les cas sont nombreux, en particulier en Pologne. Mercredi 29 mai, les services de sécurité y ont annoncé l’arrestation de trois personnes soupçonnées d’avoir déclenché « pour le compte » de la Russie des incendies criminels dans diverses régions du pays.

Le Premier ministre polonais Donald Tusk a pour sa part récemment déclaré que ces derniers mois plusieurs tentatives d’actions de sabotage et d’incendies criminels avaient eu lieu en Pologne pour le compte des services de renseignement russes.
Et les cas suspects ne se cantonnent pas qu’à la Pologne. Comme l’explique encore The Guardian, en Lituanie, les enquêteurs s’intéressent à un incendie suspect qui a touché un magasin de l’enseigne d’ameublement Ikea à Vilnius, la capitale. Est également pointé un incendie survenu fin avril dans l’est de Londres qui visait des entreprises liées à l’Ukraine ainsi que des arrestations récentes en Allemagne.

De manière générale, Martin Kupka, le ministre tchèque des transports a accusé, dans un entretien accordé au Financial Times début avril, la Russie d’avoir cherché à saboter les infrastructures ferroviaires européennes des « milliers » de fois à travers des groupes de pirates informatiques.

Avant les Jeux olympiques et les élections européennes, la France est également prise pour cible. « Tout cela va passer par la désinformation via des proxy. Nous avons eu l’exemple récemment avec l’Azerbaïdjan en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie ».

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