Archive pour le Tag 'euro'

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Croissance zone euro: production industrielle -17 %

Croissance euro: production industrielle -17 %

 

Sur un an, la chute de l’activité du secteur industriel des 19 pays ayant adopté la monnaie unique atteint 28,0%, un recul sans précédent depuis le début de la série statistique en 1990.

Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne une baisse de 20,0% par rapport à mars et de 29,5% par rapport à avril 2019.

Les secteurs qui ont le plus souffert sont celui des produits de consommation durables, dont la production a chuté de 28,9% d’un mois sur l’autre et de 47,7% sur un an, et celui des biens d’équipement (-26,6% sur un mois, -40,9% sur un an).

Par rapport à avril 2019, la production industrielle s’est effondrée de 30,2% en Allemagne, de 34,9% en France et de 42,5% en Italie.

1.500 milliards d’euros d’emprunts en zone euro ( la BCE)

1.500 milliards d’euros d’emprunts en zone euro ( la BCE)

 

500 milliards, c’est l’estimation des besoins d’emprunt cette année pour les pays de la zone euro en matière de prêts. Une somme énorme mais sans doute encore en dessous de la vérité. En effet il faudra compenser les pertes de richesses nationales (PIB) qui seront de l’ordre de 10 % et non de 7 ou 8 % comme l’indique la BCE. Il faudra y ajouter les sommes nécessaires à soutenir l’économie, les ménages et la politique sanitaire. Au total sans doute une somme plus près de 3000 milliards que 1500.

“La BCE estime que, dans notre scénario médian d’une baisse d’environ 8% du produit intérieur brut, les besoins de financement additionnel pour les gouvernements de la zone euro cette année résultant de la récession et des mesures budgétaires nécessaires pourraient dépasser 10% du PIB de la zone euro” a dit Christine Lagarde.

“Cela situerait l’émission de dette supplémentaire en raison de la pandémie dans une fourchette entre 1.000 et 1.500 milliards d’euros simplement pour 2020”, a-t-elle ajouté. Le problème pour la BCE est de satisfaire les besoins mais de ne pas affoler les marchés financiers et notamment sur  la parité de l’euro.

Coronavirus : « La zone euro mise à mal »

Coronavirus : « La zone euro mise à mal »

Le professeur d’économie Moritz Schularick, explique, dans un entretien au « Monde », en quoi l’union économique européenne pourrait être mise à mal par la crise sanitaire.

Professeur d’économie à l’université de Bonn (Allemagne), membre de l’Académie des sciences de Berlin, Moritz Schularick a également été titulaire de la Chaire Alfred-Grosser à Sciences Po Paris en 2015-2016. Il analyse les spécificités d’une crise mondiale qui n’a pas de précédent dans l’histoire. Et met en garde : l’euro pourrait ne pas s’en remettre.

Existe-t-il d’autres exemples, par le passé, d’une telle crise économique provoquée par une crise sanitaire ?

Il existe divers exemples de crise économique provoquée par une pandémie. La peste au XIVe siècle, les épidémies de choléra au XIXe siècle, la grippe espagnole au début du XXe siècle. Cette dernière, en particulier, présente des similitudes avec la situation actuelle. La pandémie avait alors frappé une économie mondiale qui avait déjà intégré des échanges commerciaux et des migrations, quoique moins qu’aujourd’hui. Environ 500 millions de personnes ont été infectées et une sur dix est décédée. Cependant, durant la grippe espagnole, comme lors des crises sanitaires précédentes, les principaux effets économiques sont venus directement des infections et des décès.

 

Inflation Zone euro: ralentissement de 0,7 % sans beaucoup de signification

Inflation Zone euro:  ralentissement de 0,7 % sans beaucoup de signification

 

 

On pourrait imputer le ralentissement de l’inflation en zone euro à la baisse des prix du pétrole et à la paralysie de l’économie. L’inflation dans la zone euro a en effet nettement ralenti en mars pour tomber à 0,7% seulement en rythme annuel contre 1,2% en février, montrent vendredi les chiffres définitifs publiés par Eurostat, qui confirment sa première estimation. Mais ce chiffre n’a guère de signification dans la mesure où on constate une nette déformation de la structure de consommation des ménages qui se concentrent surtout sur l’achat de biens essentiels et qui diffèrent une grande partie des autres biens notamment d’équipement.

La Bulgarie dans la zone euro ?

La Bulgarie dans  la zone euro ?

Alors que la zone euro est menacée d’éclatement suite aux énormes endettements qui résulteront de la crise sanitaire, la Bulgarie propose  d’être intégrée dans la monnaie commune. En clair on risque d’ajouter encore davantage de fragilité à une zone déjà en délicatesse avec les équilibres. Jusque-là en effet il a été prévu d’une part par l’Eurogroupe d’autre part par la banque centrale européenne de mettre à disposition un plan de 2300 milliards. Mais pour l’essentiel ce plan est composé de prêts certes à faible intérêt  mais qui devront être remboursés

. Or nombre de pays ne pourront rembourser avant une vingtaine d’années et le risque de défaut est sérieux pour certains puisque les pays du Nord en particulier les Pays-Bas et l’Allemagne ont refusé la mutualisation de ces dettes Les pays de la zone euro vont être par exemple t éligibles à 240 milliards d’euros de prêts du Mécanisme européen de stabilité (MES), visant à les aider à face à la récession consécutive à la pandémie de nouveau coronavirus. Le MES a été créé en 2012 lors de la crise de la dette de la zone euro. Il sert à aider les Etats rencontrant des difficultés de financement sur les marchés.

Pays le plus pauvre de l’Union européenne (UE), la Bulgarie respecte depuis 1997 un mécanisme d’austérité au sein duquel sa devise, le lev, est rattachée à l’euro à un cours fixe. Ses indices macroéconomiques sont stables. En 2019, la Banque centrale européenne (BCE) avait recommandé une augmentation du capital de deux banques bulgares, afin d’assurer leur viabilité en cas de crise financière. Le premier de ces établissements a rempli ses objectifs. Le second doit le faire « dans les prochaines semaines« , a précisé M. Goranov.

Zone euro : un plan de soutien de 500 milliards encore très vague

Zone euro : un plan de soutien de 500 milliards encore très vague

Après de très nombreux affrontements, un accord a été trouvé en zone euro sur un plan de 500 milliards de soutien à l’économie. Reste que des affectations sont encore floues. Contrairement à ce que souhaitaient certains pays du Sud notamment l’Italie il n’y aura pas de mutualisation des prêts qui seront consentis dans le cadre de ces 500 milliards. Ces milliards seront essentiellement des prêts consentis par la banque européenne d’investissement et par le MES. Il s’agira cependant de près à faible taux mais qui devront être remboursés par les Etats et non supportés par l’ensemble de la zone euro.  Mais l’accord ne mentionne pas la création de “Coronabonds”, des obligations mutualisées qui permettraient de financer une relance de l’activité économique par de la dette commune – une mesure à laquelle l’Italie, la France et l’Espagne étaient favorables mais qui se heurtait à un non ferme de la part de l’Allemagne, pour qui il s’agit d’une ligne rouge, des Pays-Bas, de la Finlande et de l’Autriche.

Il est seulement dit qu’il appartient aux chefs d’Etat et de gouvernement européens de décider si des “instruments financiers novateurs” doivent être utilisés. Le ministre français de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire, a déclaré que l’Europe avait conclu le plus important plan économique de son histoire.“Tout le monde avait en tête que c’était soit un accord soit le risque d’une dislocation européenne”, a-t-il dit lors d’une téléconférence avec des journalistes. “C’est un plan efficace, c’est un plan massif”, a-t-il poursuivi.

Plus tôt dans la journée, le président du Conseil italien Giuseppe Conte avait prévenu que l’existence tout entière de l’UE serait menacée si celle-ci ne parvenait pas à s’unir pour lutter contre la pandémie. Tandis que Bruno Le Maire a dit jeudi que l’accord ouvrait la voie à de la dette commune, son homologue néerlandais Wopke Hoekstra a souligné le contraire.“Nous sommes et resteront opposés aux ‘Coronabonds’. Ce concept n’aidera ni l’Europe ni les Pays-Bas sur le long-terme”, a dit le ministre néerlandais de l’Economie à l’issue des pourparlers.

Crise économique : Pas d’accord dans la zone euro

Crise économique : Pas d’accord dans la zone euro

 

 

La principale opposition qui a empêché un accord concerne la possibilité de mutualiser certaines dettes. Une proposition des pays du Sud à laquelle s’oppose en particulier les Pays-Bas mais aussi l’Allemagne . Du coup, les états étaient seulement invités à discuter des conditions d’un plan de soutien de 500 milliards dans le cadre des instruments financiers existants. Par exemple, à travers l’utilisation de prêts via le MES mais sur lesquels les Etats ne sont même pas l’accord. De toute façon , un montant très en-dessous des enjeux. Il faudra sans doute attendre les résultats économiques désastreux du premier trimestre, voire du second pour que l’Europe se décide à des mesures à la hauteur de la catastrophe économique qui se prépare.

Concernant la mutualisation des dettes, l’Italie et l’Espagne, pays de la zone euro les plus lourdement frappés par la pandémie, sont aussi les plus fervents partisans de la création de “coronabonds”, des obligations mutualisées qui permettraient de financer une relance de l’activité économique par de la dette européenne.

La France et six autres pays plaident également en faveur de ce nouvel “instrument de dette commun émis par une institution européenne pour lever des fonds sur le marché”. L’idée a été exposée dans une lettre que ces neuf Etats ont diffusée le 25 mars dernier.

Les Pays-Bas, l’Allemagne et d’autres Etats comme la Finlande s’opposent toutefois à cette mutualisation. Ils notent que tous les membres de la zone euro ont encore accès à des taux bas sur le marché obligataire et que les règles communautaires encadrant les déficits budgétaires ont été levées le temps de la pandémie, ce qui leur laisse davantage de marge.

“Les Italiens veulent qu’une référence à la mutualisation de la dette en tant que possible instrument de recouvrement soit davantage examinée à l’avenir. Les Néerlandais disent ‘non’”, a-t-on déclaré de source diplomatique.

Zone euro: l’économie s’écroule en mars

Zone euro: l’économie s’écroule en mars

 

 

Une véritable situation de guerre pour l’économie européenne qui va perdre à peu près la moitié de sa richesse en mars. L’indice composite calculé par IHS Markit, qui combine secteur manufacturier et services, a touché un plus bas record à 31,4 dans sa version préliminaire, contre 51,6 en février. Il s’agit de la plus forte baisse de cet indice depuis qu’il est mesuré en 1998. En dessous de la barre des 50 , il y a diminution de l’activité est au-dessus augmentation. l’activité

« L’activité des entreprises dans l’ensemble de la zone euro s’est effondrée dans des proportions nettement supérieures à celles enregistrées au plus fort de la crise financière mondiale [de 2008] », commente Chris Williamson, économiste d’IHS Markit.

La chute est particulièrement spectaculaire dans les services avec un indice tombé à 28,4 après 52,6 en février. L’indice manufacturier a souffert lui aussi mais nettement moins que prévu avec un recul à 44,8 après 49,2 en février.

En France, l’indice composite, qui combine secteur manufacturier et services, baisse encore davantage que la moyenne ressort à 30,2 dans sa version préliminaire contre 50,2 en février. Cet indice, qui est mesuré depuis 22 ans, n’a jamais été aussi bas. Les services sont particulièrement touchés avec un indice à 29, là aussi un record, après 52,5 en février. Le secteur manufacturier a mieux résisté mais recule nettement lui aussi (42,9 après 49,8 en février).

 

En Allemagne, l’indice PMI composite est tombée à 37,2 en première estimation ce mois-ci contre 50,7 en février. « L’effondrement sans précédent du PMI souligne à quel point l’Allemagne se dirige vers une récession, et même vers une récession brutale », a déclaré Phil Smith, économiste chez IHS Markit. Berlin a approuvé lundi un paquet de mesures d’un montant de 750 milliards d’euros pour soutenir l’économie et l’Allemagne prévoit de s’endetter pour la première fois depuis 2013.

Enfin, la situation est toute aussi mauvaise au Royaume-Uni, où l’indice PMI composite revient à 37,1, son plus bas niveau depuis le lancement de l’enquête en janvier 1998. La chute est là aussi grandement due au secteur des services. Son indice est ainsi passé à 35,7, après 53,2 le mois précédent. Ces chiffres font craindre une contraction de l’économie à un rythme trimestriel de 1,5% à 2%.

Confiance des ménages : en chute en zone euro

Confiance des ménages : en chute en zone euro

Selon l’enquête mensuelle de la Commission européenne, l’ indice de confiance du consommateur ressort en baisse de cinq points à -11,6 dans la zone euro en première estimation et de 4,5 points dans l’ensemble de l’Union à -10,4.

Et ces chiffres ne reflètent que partiellement l’évolution du sentiment ces dernières semaines car la Commission précise que l’enquête a été interrompue plus tôt que d’habitude dans une grande majorité de pays. Les estimations publiées ne prennent ainsi en compte que 15% environ des réponses

« Inflation négative » en zone euro: baisse des prix !

 

 

Baisse de 1.2% en février alors que la hausse avait atteint 1,4% en janvier. les prix de l’énergie ont reculé en zone euro (-0,3%, contre 1,9% en janvier).

Le niveau d’inflation en zone euro en février reste bien en deçà de l’objectif de la Banque centrale européenne (BCE), qui vise à maintenir un niveau d’inflation légèrement inférieur à 2%.

L’inflation sous-jacente (hors énergie, produits alimentaires, boissons alcoolisées et tabac – qui exclut par conséquent les produits particulièrement volatils) a elle progressé à 1,2%, contre 1,1% en janvier.

Par ailleurs, le taux de chômage dans la zone euro est resté stable en janvier à 7,4%, son niveau le plus faible depuis mai 2008, selon des chiffres également publiés mardi par Eurostat. Ce chiffre est conforme à celui anticipé par les analystes interrogés par Factset. Depuis qu’il est repassé en septembre 2016 sous le seuil symbolique de 10,0%, le chômage dans la zone euro n’a cessé de reculer. Au pire de la crise de la dette, le chômage avait atteint dans la zone euro le taux record de 12,1% en avril, mai et juin 2013.

Les Pays-Bas ont, parmi les 19 pays de la monnaie unique, enregistré le plus faible taux de chômage en janvier, à 3,0%. A l’autre bout de l’échelle, la Grèce a affiché le taux le plus élevé (16,5% en novembre, dernier chiffre disponible), suivie de l’Espagne (13,7%). Dans les 28 pays de l’UE, le taux de chômage s’est établi à 6,6% en janvier, stable par rapport à décembre.

Inflation zone euro: baisse des prix !

Inflation  zone euro:  baisse des prix !

 

Baisse de 1.2% en février alors que la hausse avait atteint 1,4% en janvier. les prix de l’énergie ont reculé en zone euro (-0,3%, contre 1,9% en janvier).

Le niveau d’inflation en zone euro en février reste bien en deçà de l’objectif de la Banque centrale européenne (BCE), qui vise à maintenir un niveau d’inflation légèrement inférieur à 2%.

L’inflation sous-jacente (hors énergie, produits alimentaires, boissons alcoolisées et tabac – qui exclut par conséquent les produits particulièrement volatils) a elle progressé à 1,2%, contre 1,1% en janvier.

Par ailleurs, le taux de chômage dans la zone euro est resté stable en janvier à 7,4%, son niveau le plus faible depuis mai 2008, selon des chiffres également publiés mardi par Eurostat. Ce chiffre est conforme à celui anticipé par les analystes interrogés par Factset. Depuis qu’il est repassé en septembre 2016 sous le seuil symbolique de 10,0%, le chômage dans la zone euro n’a cessé de reculer. Au pire de la crise de la dette, le chômage avait atteint dans la zone euro le taux record de 12,1% en avril, mai et juin 2013.

Les Pays-Bas ont, parmi les 19 pays de la monnaie unique, enregistré le plus faible taux de chômage en janvier, à 3,0%. A l’autre bout de l’échelle, la Grèce a affiché le taux le plus élevé (16,5% en novembre, dernier chiffre disponible), suivie de l’Espagne (13,7%). Dans les 28 pays de l’UE, le taux de chômage s’est établi à 6,6% en janvier, stable par rapport à décembre.

zone euro : une micro relance budgétaire

zone euro : une micro relance budgétaire

 

Une fois de plus les responsables des différents pays de la zone euro se sont rencontrés pour  évoquer le fantôme souvent abordé de la relance économique. Une question déjà 1000 fois discutées mais qui généralement n’aboutit pas à grand-chose. C’est encore le cas avec cette rencontre des ministres des Finances de la zone euro qui doivent se pencher lundi sur un document appelant à une politique budgétaire plus favorable à la croissance, en espérant que l’Allemagne sera enfin décidée à utiliser ces excédents budgétaires.

De toute manière les recommandations attendues visent à inciter chaque pays de manière complètement autonome à décider ou non d’une relance budgétaire mais globalement en respectant les critères de Maastricht,  le déficit de chaque pays un maximum de 3 % du PIB .

En fait, une politique pas très volontariste puisqu’elle s’inscrit dans le contexte des contraintes actuelles. Pire, ces contraintes seront encore plus sévères dans la mesure où les perspectives de croissance économique vont réduire les possibilités budgétaires donc réduire en même temps les champs d’action de chaque pays.

Autant dire que les ministres des finances de la zone euro ne vont  rien décider. Depuis des années, les 19 pays de la zone euro s’en tiennent à plaider pour une politique budgétaire “globalement neutre” dans leurs recommandations annuelles.

L’Allemagne est jusqu’ici restée sourde aux appels répétés de la Banque centrale européenne (BCE) et de ses partenaires lui demandant d’investir davantage pour stimuler la croissance économique de l’ensemble du bloc, se contentant d’inviter des pays comme la Grèce et l’Italie à des mesures d’austérité pour réduire leur dette et leur déficit budgétaire.

Mais les craintes croissantes d’une récession de l’économie allemande, accentuées par l’impact potentiel de l’épidémie de coronavirus Covid-19 qui sévit en Chine, pourraient pousser Berlin à amender sa position.

“Si les risques baissiers venaient à se matérialiser, les réponses budgétaires devraient être différenciées afin de générer une posture assurant plus de soutien à l’échelle agrégée”, peut-on lire dans un document européen, conformément à l’ébauche à laquelle Reuters avait eu accès il y a dix jours. Une formulation tellement vague, tellement pauvre qu’elle indique déjà que l’orientation n’est pas du tout à la hauteur de l’enjeu.

Il n’apparaît pas clairement dans ce document comment la zone euro définit un ralentissement dont l’ampleur nécessite de déclencher des politiques plus expansionnistes.

L’examen de ce document figure au programme de la réunion de l’Eurogroupe ce lundi après-midi à Bruxelles et selon des responsables européens, le texte devrait être adopté mardi par les ministres de l’Economie et des Finances de l’Union européenne réunis en Ecofin.

Ce document souligne qu’une augmentation des dépenses publiques devra se faire conformément aux règles budgétaires de l’Union européenne, qui imposent notamment de contenir le déficit public sous le seuil de 3% du produit intérieur brut (PIB).

La traduction concrète de cette future recommandation relève de la seule initiative des gouvernements nationaux.

Le ministre allemand des Finances, Olaf Scholz, a déclaré à plusieurs reprises que l’Allemagne disposait des ressources nécessaires pour faire face à une crise économique.

L’économie allemande est au bord de la récession mais affiche un excédent budgétaire estimé à 1,5% du PIB au titre de 2019, selon les chiffres de l’office fédéral de la statistique Destatis.

Croissance Zone euro: on a frôlé la stagnation

Croissance Zone euro: on a frôlé la stagnation

Pendant que des discours sur la reprise économique s’étalent dans les médias qui ne veulent pas désespérer les acteurs, la réalité des chiffres vient  tempérer  cette optimisme un peu béat voire irresponsable. La vérité c’est que la croissance au quatrième trimestre 2019 dans la zone euro a frôlé la stagnation. La croissance économique dans la zone euro a en effet  ralenti au quatrième trimestre 2019 en raison d’une contraction en France et en Italie et d’une stagnation en Allemagne, montrent les chiffres du produit intérieur brut (PIB) publiés vendredi.

Le PIB des 19 pays ayant adopté la monnaie unique a progressé de 0,1% sur les trois derniers mois de l’année et de 0,9% en rythme annuel, a annoncé Eurostat.

La croissance par rapport au troisième trimestre est conforme au consensus Reuters mais les économistes interrogés par Reuters prévoyaient un chiffre de 1,0% sur un an, conformément à l’estimation rapide donnée fin janvier.

Au troisième trimestre, le PIB de la région avait crû de 0,3%.

Le PIB allemand est resté inchangé sur octobre-décembre , celui de la France s’est contracté de 0,1% et celui de l’Italie a reculé de 0,3%.

Eurostat, l’institut européen de la statistique, a par ailleurs fait état d’une croissance de l’emploi dans la zone euro de 0,3% au quatrième trimestre par rapport au troisième, et de 1,0% sur un an. Le consensus Reuters tablait sur une hausse de 0,1% d’un trimestre sur l’autre et de 0,8% en rythme annuel.

Il n’y a pas lieu d’être optimiste pour 2020 car la croissances européennes va encore diminuer et sera sans doute inférieur à 1 %. En cause, l’accord commercial États-Unis Chine qui aura des conséquences sur l’union européenne. Aussi les mesures des États-Unis pour taxer les produits européens ( exemples  pour l’Airbus, demain pour les voitures allemandes ,le vin, le fromage etc.). S’ajoutent évidemment des conséquences encore impossibles à évaluer du virus chinois qui vient perturber les chaînes d’approvisionnement et donc les processus de production. En outre,  il faut s attendre une baisse supplémentaire de la croissance chinoise qui va se répercuter sur les croissance nationale des pays partenaires dont l’union économique européenne.

inflation zone euro: en petite hausse ?

inflation zone euro: en petite hausse ?

 

D’une certaine manière la commission européenne réagit à contre-courant concernant l’inflation qu’elle révise légèrement en hausse. Elle attend 1,3 % au lieu de 1.2%. Une évolution à vrai dire à la marge mais qui va plutôt à l’encontre de l’évolution des marchés impactés par la crise du virus chinois. Du fait de cette crise, la demande de pétrole (et autres matières premières)  a très nettement tendance  se tasser et les prix avec. Or c’est sur l’argument de la hausse du prix du pétrole que la commission européenne–sans doute un peu en retard– légitime sa perspective de très légère croissance de l’inflation.

La vérité sans doute c’est que la commission européenne est encore dans le brouillard concernant les conséquences de la pandémie, sur l’impact de la croissance mondiale et celle de l’union européenne particulier. Du coup, la commission choisit l’attentisme et  confirme tabler sur une progression de 1,2% du produit intérieur brut (PIB) des 19 pays de la zone euro en 2020 puis en 2021, comme en 2019. “Si certains risques de révision à la baisse des prévisions se sont estompés, d’autres sont apparus”, explique-t-elle.

La légère accélération de l’inflation attendue désormais s’explique par un relèvement des hypothèses de prix du pétrole et à la transmission attendue des hausses de salaires aux prix à la consommation. La Commission prévoit donc désormais un taux d’inflation dans la zone euro de 1,3% en 2020 et 1,4% en 2021, contre 1,2% et 1,3% respectivement dans les prévisions présentées en novembre.

La Commission explique cependant que les pressions intérieures sur les prix ne devraient s’accumuler que lentement, les entreprises continuant probablement de tolérer une diminution de leurs marges bénéficiaires.

Elle ajoute que si l’accord commercial de “phase 1” entre les Etats-Unis et la Chine a contribué à réduire les risques entourant ses prévisions, “l’épidémie de coronavirus ‘Covid-19’ constitue un nouvel aléa baissier, compte tenu de ses conséquences pour la santé publique, l’activité économique et le commerce, en particulier en Chine”.

Si Bruxelles s’appuie pour l’instant sur l’hypothèse que la propagation du virus aura atteint son pic au premier trimestre avec des retombées mondiales limitées, elle reconnaît que “plus l’épidémie durera, plus elle sera susceptible d’avoir des répercussions sur le climat économique et sur les conditions de financement au niveau mondial”. Le communiqué de la CE évoque aussi les “importantes incertitudes” qui entourent les futures relations commerciales entre l’Union et le Royaume-Uni après le Brexit, au-delà de la période de transition qui doit s’achever à la fin de cette année.

Bref pour résumer une déclaration pour ne pas dire grand-chose !

La zone euro se réveille pour soutenir la croissance

La zone euro se réveille pour soutenir la croissance

 

La croissance en 2020 devrait sans doute être assez insignifiante pour deux raisons ,d’une part on projetait simplement une hausse de 1 % en moyenne pour l’activité économique avant le virus chinois. Depuis évidemment des facteurs de dégradation vont encore  influencer la croissance. L’affaire du virus chinois pourrait en effet peser autour de 0,5 à 1 % sur la croissance mondiale. Cela signifie que nombre de pays de l’union européenne pourrait tutoyer  la stagnation voire la récession. Les ministres des Finances de la zone ,euro devraient donc  s’accorder d’ici la fin du mois sur une position plus favorable à l’assouplissement des politiques budgétaires afin de soutenir la croissance, a-t-on appris vendredi de trois sources de l’Union européenne, une inflexion susceptible de conduire l’Allemagne à augmenter ses dépenses publiques.

Plusieurs tentatives visant à favoriser l’investissement et la croissance des 19 pays partageant la monnaie unique ont échoué ces dernières années en raison notamment du refus de Berlin de remettre en cause sa politique d’excédents budgétaires. Mais les craintes de voir l’Allemagne renouer avec la récession et les risques liés à l’épidémie de coronavirus ont favorisé un compromis.

“Si les risques à la baisse devaient se concrétiser, les réponses budgétaires devraient être différenciées avec pour objectif une position plus favorable au niveau global”, explique un projet de texte sur lequel se sont entendus les représentants des pays membres, selon un responsable qui en a eu connaissance.

Deux autres responsables de l’UE ont confirmé ce projet de compromis, qui doit encore être avalisé par les ministres des Finances de la zone euro lors de leur prochaine réunion à Bruxelles le 17 février.

Le texte, fruit de longues négociations, précise qu’une augmentation de la dépense publique devrait respecter les règles budgétaires de l’Union, qui prévoient entre autres un déficit inférieur à 3% du produit intérieur brut (PIB).

En dépit de ces restrictions, l’initiative marquerait une inflexion par rapport aux positions tenues jusqu’à présent par la zone euro, qui recommandaient une situation budgétaire “globalement neutre” en dépit du ralentissement de la croissance.

Cette évolution permettrait aux pays membres disposant des finances publiques les plus saines de privilégier le soutien à la croissance plutôt que la stabilité budgétaire dans la préparation des projets de budget pour 2021.

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