Archive pour le Tag 'euro'

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Euro trop fort : la BCE prête à prendre des mesures….un jour !

Euro trop fort : la BCE prête  à prendre des mesures….un jour !

 

Finalemenet La Banque centrale européenne (BCE) va peut-être  à prendre des mesures pour réagir à l’euro fort et à la faible inflation, a déclaré le président de la BCE, Mario Draghi, ce samedi 12 avril. Draghi comprend vite mais il lu fauta du temps. Finalemenet il suit la politique de autres banques centrales mais avec 2 ou trois ans de retard.  La BCE répugne généralement à s’étendre sur le sujet des taux de change. Mais ce samedi, son président a déclaré lors d’une conférence de presse à Washington : « Si nous voulons que la politique monétaire reste aussi accommodante qu’elle l’est aujourd’hui, une poursuite de l’appréciation du taux de change (de l’euro) pourrait nécessiter une action monétaire ». Mario Draghi a reconnu que le niveau de l’euro, que le nouveau Premier ministre français Manuel Valls juge trop élevé, jouait « un rôle de plus en plus important » dans les prises de décision de la BCE. Le niveau de la monnaie unique, qui a évolué vendredi à son plus haut niveau depuis trois semaines, pèse sur la compétitivité des exportateurs européens et a pour effet de ralentir l’inflation, que la BCE est chargée de maintenir au niveau optimal pour l’économie, soit un peu moins de 2% selon elle. Répétant que son institution était prête autant à « un nouvel assouplissement monétaire », c’est-à-dire une baisse de taux, qu’à des « mesures non-conventionnelles », le chef de la BCE a indiqué qu’il ne fallait « pas être complaisant » face à la faible inflation en zone euro. Celle-ci était de 0,5% en mars.  Lors de sa conférence de presse en marge des réunions à Washington du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale, Mario Draghi a pris le temps de décrire les effets néfastes liés à des prix trop peu dynamiques. En clair, il a indiqué que le danger ne venait pas seulement d’une menace de déflation, phénomène de baisse généralisée des prix et des salaires, mais aussi d’une inflation basse, qu’il a jugé « mauvaise ». Une hausse trop molle des prix « rend le processus d’ajustement plus difficiles dans les pays sous pression », à savoir les pays du sud de l’Europe, et « complique le désendettement à la fois des secteurs public et privé », a-t-il expliqué.  Mario Draghi a multiplié les signaux de bonne volonté, alors que la politique de la BCE a été abondamment commentée ces derniers jours à Washington. Le Comité monétaire et financier international (CMFI), l’instance politique du FMI, a, lui, estimé ce samedi que l’institution de Francfort « devrait envisager des actions supplémentaires si la faible inflation devait se prolonger ».

Zone euro : vers la déflation

Zone euro : vers la déflation

 

Croissance atone, prix qui atteignent  un record de baisse, les risques de déflation menacent la zone Euro. Une sorte de situation comme le Japon qui aura mis dix ans pour en sortir. L’inflation dans la zone euro a enregistré un nouveau recul en mars, tombant à son plus bas niveau depuis novembre 2009 et alimentant les spéculations sur de nouvelles mesures d’assouplissement monétaire par la Banque centrale européenne (BCE) afin de conjurer les risques de déflation. La hausse des prix à la consommation au sein des 18 pays de la zone euro est ressortie à 0,5% en rythme annuel en mars contre 0,7% le mois précédent, selon les données préliminaires publiés lundi par Eurostat. Les économistes interrogés par Reuters s’attendaient en moyenne à un chiffre de 0,6%, déjà inquiétant pour une économie de la zone euro qui peine à sortir de la récession. L’inflation se situe ainsi pour le sixième mois consécutif sous le seuil de 1% l’an, ce que le président de la Banque centrale européenne, Mario Draghi, a qualifié de « zone dangereuse ». Son recul renforce la probabilité d’une réduction de ses taux directeurs par la BCE à l’occasion de la réunion de son conseil des gouverneurs jeudi. Il alimente aussi les spéculations sur des mesures plus radicales comme le passage des taux en territoire négatif ou des rachats d’actifs à l’instar de ceux conduits par la Réserve fédérale américaine, la Banque d’Angleterre ou la Banque du Japon. Le fait que les fêtes de Pâques, qui s’accompagnent habituellement de tensions sur les prix dans certains secteurs comme les voyages et l’hôtellerie, tombent en avril pourrait toutefois pousser la BCE à l’attentisme jusqu’à sa réunion de politique monétaire de juin. « La question de l’éventualité de nouvelles mesures d’assouplissement monétaire va rester très présente », juge Nick Kounis, responsable de la recherche économique d’ABN Amro. « La banque centrale a toutefois fait preuve d’une certaine tolérance à l’inflation basse récemment. »  

 

L’euro est trop fort (Van Rompuy)

L’euro est trop fort (Van Rompuy)

L’euro est trop fort pour les exportateurs de la zone euro, a déclaré vendredi Herman Van Rompuy. Le président du Conseil européen a aussi jugé que l’existence de la monnaie unique n’était plus menacée mais que les aspects économiques de la crise, tels la faiblesse de la croissance, demeuraient quant à eux. « La menace existentielle contre l’euro, c’est fini (…) Nous le constatons sur les marchés financiers. Il y a aussi une bien plus grande convergence sur les spreads (les écarts de rendements entre les obligations souveraines des pays de la zone euro) », a déclaré Herman Van Rompuy, qui était invité à s’exprimer lors d’un colloque organisé par le German Marshall Fund of the United States, un cercle de réflexion américain. « Nous le constatons aussi dans le taux de change. L’euro est même trop fort pour nos exportateurs. L’euro est même devenu, avec la crise dans les pays émergents, une sorte de refuge. Donc je dis souvent que la menace existentielle est derrière nous mais que les problèmes ne sont pas réglés », a-t-il ajouté. Le débat sur le niveau de l’euro est particulièrement vif en France. Cité le 13 mars par le journal Les Echos, le Premier ministre français, Jean-Marc Ayrault, a lui aussi jugé que l’euro était « un peu surévalué » mais que cela ne devait pas être une excuse pour ne pas faire des efforts pour accroître la compétitivité des entreprises françaises.

 

Zone euro : risque de déflation

Zone euro : risque de déflation

Pas de croissance, pas d’inflation « Le risque de déflation, tout particulièrement en zone euro, existe sans aucun doute », a déclaré, a déclaré le chef économiste du Fonds monétaire international (FMI) Olivier Blanchard au journal économique allemand Handelsblatt. L’inflation au sein de la zone euro s’est stabilisée à 0,8% en rythme annuel pour le troisième mois consécutif en février, bien en deçà de l’objectif de la Banque centrale européenne (BCE) qui est d’un peu moins de 2%.  Tout en excluant, lui,  tout risque de déflation au sein de la zone euro, le président de la BCE Mario Draghi a mis en garde contre un blocage de la hausse des prix dans ce qu’il a qualifié de « zone de danger », sous 1,0% l’an. Selon Olivier Blanchard, le risque de déflation est une arme à double tranchant pour des pays comme l’Espagne ou le Portugal. « D’un côté, cela améliorerait sans doute leur compétitivité et soutiendrait les exportations, de l’autre, cela augmenterait le taux d’intérêt réel et la valeur réelle de la dette et réduirait ainsi la demande intérieure », a-t-il dit au Handelsblatt. Pour le chef économiste du FMI, le risque existe que le second effet l’emporte sur le premier entraînant une baisse de la production et davantage de déflation. « En général, des périodes d’inflation basse plus longues compliqueraient les ajustements nécessaires en zone euro. » Olivier Blanchard appelle par ailleurs les banques centrales à combattre la formation de bulles financières. « Dès que les prix dévient de leurs moyennes à long terme, elles (les banques centrales) doivent intervenir. Il vaut mieux freiner ce qui pourrait s’avérer être un essor du marché immobilier que laisser une bulle se former », a-t-il encore indiqué.

 

 

Zone euro : la croissance mais sans la France

Zone euro : la croissance mais sans la France

 

La croissance repart en janvier dans la zone euro malheureusement sans la France même s’il faut noter un ralentissement de la contraction. En cause évidemment la compétitivité ; une compétitivité affectée par le matraquage fiscal et la bureaucratie. Deux indicateurs doivent attirer l’attention du déclin de la France d’uen part le déficit de la balance commercial (véritable indicateur de performance d’une économie)  et le recul de près de 77% des investissements étrangers en 2013. Aujourd’hui les filiales étrangères installées en France  lancent un appel à l’Etat français pour davantage de compétitivité et en premier lieu pour le stabilité fiscale largement bousculée par les différentes réformes (CICE, remise à plat de la fiscalité de Ayrault et maintenant pacte de responsabilité). Au record du monde de prélèvement obligatoire, il faut en plus ajouter cette instabilité fiscale avec des propositions de toutes natures et parfois très contradictoires. Du coup entreprise et ménages décident d’attendre pour leurs investissements. Il est clair que le pacte de responsabilité n’est pas à la hauteur de l’enjeu, sans parler de ses contreparties bureaucratiques inapplicables. C’est d’un véritable choc fiscal dont a besoin la France et très rapidement aussi bien pour les entreprises que pour les ménages. Il n’est nul besoin d’inventer une nouvelle cathédrale administrative pour le décider. Sinon on assistera en 2014 comme en 2013 à une succession de fermetures de grandes ‘usines mais pas seulement encore davantage de petites entreprises, de commerces et d’activités artisanales.  10 milliards de baisse dimpôts sur les entreprises d’ici 2017 c’est très insuffisant pour permettre à nos entreprises de devenir plus concurrentielles ; c’est la croissance qui est en jeu et derrière l’emploi dont on est sûr maintenant qu’il a augmenté en 2013 et qu’il augmentera encore en 2014. Malheureusement le gouvernement est complètement perdu entre les réformettes économiques et sociales et les réformes sociétales ma préparées et non prioritaires. La croissance en Zone euro, sans doute (mais moins importante que dans d’autres zones économiques et en tout cas sans la France, le futur malade de l’Europe.

Zone euro : 19 millions de chômeurs

Zone euro : 19 millions de chômeurs

 

L’Europe est en train de devenir le continent du chômage faute de croissance. En décembre, la zone euro comptait 19,01 millions de chômeurs, soit 129.000 de moins qu’en novembre, précise Eurostat. En un an en revanche, le nombre de chômeurs de la zone euro s’est accru de 130.000 personnes. Le taux de novembre a été revu à 12,0% contre 12,1% précédemment. Parmi les États membres, le taux de chômage le plus faible a été enregistré en Autriche (4,9%), suivie de l’Allemagne (5,1%) et du Luxembourg (6,2%). Le taux le plus élevé était celui de la Grèce, qui atteignait 27,8% selon les dernières données disponibles, datant d’octobre. L’Espagne vient juste après, avec 25,8% en décembre, un taux en baisse par rapport à novembre (26,1%). Sur un an, les hausses les plus marquées ont été enregistrées à Chypre (de 13,9% à 17,5%), en Grèce (de 26,1% à 27,8% d’octobre à octobre), aux Pays-Bas (de 5,8% à 7,0%) et en Italie (de 11,5% à 12,7%). Les baisses les plus marquées ont été observées en Irlande (de 14,0% à 12,1%) et au Portugal (de 17,3% à 15,4%). Le chômage des jeunes a diminué en décembre 2013: 3,5 millions de jeunes de moins de 25 ans étaient au chômage dans la zone euro, soit une diminution de 23.000 en un mois et de 77.000 par rapport à décembre 2012. Le taux de chômage des jeunes a reculé à 23,8% en décembre contre 24,0% en novembre, et 23,9% en décembre 2012. Il a notamment diminué en Espagne tout en restant exceptionnellement élevé, passant de 55,2% en novembre à 54,3% en décembre. En Grèce, les chiffres datant du mois d’octobre ne disent pas si la tendance y est la même à la fin de l’année. En octobre en tout cas, le taux de chômage des jeunes a fortement augmenté à 59,2% contre 56,8% en septembre.

 

Zone euro : nouveau risque de déflation ?

Zone euro : nouveau risque de déflation ?

 

En variation annuelle l’inflation a encore baissé à 0.7% ; Du coup, les risques de déflation ne sont pas écartées du fait de la très grande faiblesse de la croissance et parallèlement du haut niveau de chômage (19 millions de chômeurs en zone euro soit un taux de 12%°. La hausse des prix de détail dans la zone euro a ralenti en janvier, contrairement aux attentes, en raison notamment d’un net recul des coûts de l’énergie, une évolution qui devrait compliquer les efforts de la Banque centrale européenne (BCE) pour soutenir la fragile reprise de l’économie des 18 pays membres. L’inflation est retombée à 0,7% en variation annuelle, contre 0,8% en décembre, selon des données publiées vendredi par Eurostat, l’agence de statistiques de l’Union européenne. La hausse des prix de détail retrouve ainsi le point bas touché en octobre, qui avait été un des facteurs ayant conduit la BCE à abaisser son taux directeur le mois suivant. Les économistes interrogés par Reuters attendaient un taux d’inflation en légère hausse ce mois-ci, à 0,9%, un niveau qui restait de toute façon nettement inférieur à l’objectif d’un taux d’inflation proche mais juste en-deçà de 2% fixé par la BCE. Le ralentissement s’explique pour l’essentiel par le poste énergétique, traditionnellement volatil, qui a vu ses prix baisser de 1,2% après avoir été stables en décembre. Les prix alimentaires (y compris tabac et alcool) ont augmenté de 1,7%. Bien que le président de la BCE, Mario Draghi, ait déclaré en janvier que la zone euro n’était pas menacée de déflation, plusieurs pays souffrent déjà d’une situation de déflation et la Fonds monétaire international (FMI) à alerté sur ce risque. En Allemagne, les prix de détail ont baissé de 0,7% en janvier en variation mensuelle, donnant une inflation annuelle de 1,2%, selon des chiffres publié jeudi.

 

Pas de croissance en Europe avec un Euro aussi fort (Larry Fink)

Pas de croissance en Europe avec un Euro aussi fort (Larry Fink)

 

L’euro trop fort (si cher à l’Allemagne)  coûte  très cher en fait au chômage européen et en amont à la croissance. « Je crois qu’un euro à 1,36 (dollar) est de mon point de vue, intenable », a commenté samedi lors du forum économique mondial M. Fink, dont la société est un titan financier qui gérait à fin décembre 4.324 milliards de dollars d’actifs.  Vendredi vers 19H00 GMT, l’euro valait 1,3679 dollar.   »L’Europe a besoin d’une monnaie plus faible pour pouvoir vraiment profiter de son potentiel de croissance », a-t-il commenté lors d’un débat sur les perspectives économiques mondiales.   »Quand nous aurons une politique de resserrement plus agressive de la Réserve fédérale américaine, et si la BCE doit réagir (à ce resserrement), je pense que vous verrez un euro beaucoup plus faible au cours de l’année prochaine », a-t-il ajouté.  Plusieurs responsables politiques, notamment français, estiment régulièrement que l’euro est trop élevé par rapport au dollar, ce qui pénalise notamment les exportations hors des pays de la monnaie unique.

L’euro trop haut

L’euro trop haut

 

Mauvaise nouvelle pour le commerce extérieur français avec la montée de l’euro, un commerce extérieur déjà en plein déclin. Une seule bonne nouvelle pour les consommateurs, le pétrole étant payé en dollars, le prix carburant sera contenu. L’euro a atteint vendredi son plus haut niveau depuis plus de deux ans face au dollar, porté par des achats des banques avant la fin de l’année. La monnaie unique européenne a touché un pic à 1,3894 dollar selon les données d’EBS, un niveau sans précédent depuis octobre 2011. La Banque centrale européenne (BCE) doit prochainement procéder à une évaluation des actifs des banques de la zone euro en prenant la fin 2013 comme référence, afin de déterminer quels établissements auront besoin de lever des capitaux. Cette perspective favorise la demande d’euros des banques, qui cherchent ainsi à augmenter la taille de leur bilan, expliquent des cambistes.

La montée de l’euro menace les taux d’intérêt

La montée de l’euro menace les taux d’intérêt

 

le regain de vigueur de la monnaie unique vient contrecarrer la  volonté d la BCE de conserver une politique monétaire accommodante. Lorsque son président Mario Draghi a dit la semaine passée que la BCE était prête à proposer à nouveau des prêts à long terme aux banques de la zone euro pour empêcher une montée des taux du marché monétaire, certains y ont vu une tentative déguisée – mais mal calculée – de faire reculer l’euro indirectement. L’euro tutoyant son meilleur niveau en deux ans sur une base pondérée, les cambistes pensent que Mario Draghi persistera dans ses propos, sans trop d’effet sur la monnaie unique toutefois. Une économie qui va mieux, l’engagement de la BCE pris l’an passé à l’égard de la monnaie unique et la décision le mois dernier de la Réserve fédérale de ne pas toucher à ses rachats d’actifs sont autant d’éléments de soutien de l’euro. « La BCE n’apprécie ni la vigueur de l’euro ni la poussée des taux du marché et je pense qu’elle va hausser le ton », dit Jane Foley, stratège changes de Rabobank. « Cette année est différente des précédentes, on peut vraiment parler d’une résistance de l’euro ». La BCE a décidé d’imiter la Fed en juillet dernier en fournissant des indications préliminaires sur l’évolution future des taux (« forward guidance ») pour freiner une hausse des taux du marché monétaire, déclarant que les taux d’intérêt resteraient bas pour un période prolongée. Cette inflexion est apparue lorsque la perspective de voir la Fed dénouer progressivement sa politique de rachats d’actifs a précisément fait monter les taux monétaires. Lorsque la Fed a observé le statu quo sur cette politique, les taux du marché monétaire de la zone euro sont tombés à des plus bas de six mois. Quelques jours après, Mario Draghi laissait entendre que la BCE était disposée à prêter encore abondamment et toujours à des conditions très favorables.

 

Zone euro : dette publique en hausse

Zone euro : dette publique en hausse

La dette en zone euro se creuse encore un peu plus. Au premier trimestre 2013, l’endettement de l’union monétaire a encore progressé pour atteindre 92,2% du PIB, alors qu’il était de 90,6% au dernier trimestre, selon les données publiées ce lundi 22 juillet par l’agence européennes des statistiques, Eurostat. Dans l’Union européenne, zone qui compte 10 pays de plus, ce niveau est plus bas (85,9%), et réprésente l’imposante somme de 11.111 milliards d’euros.  Dans le détail, rares sont les pays à avoir réussi à diminuer le fardeau de la dette. Dans la zone euro, un pays y est arrivé: l’Allemagne, réduisant son endettement de 0,7% par rapport au dernier trimestre de 2012, à 81,2%. Il est vrai que Berlin fait actuellement preuve d’une certaine vertu en matière de discipline budgétaire.  En 2012, l’Allemagne était déjà le seul pays d’Europe à présenter un excédent budgétaire plutôt qu’un déficit. Le 27 juin dernier, le gouvernement a présenté un projet de budget qui poursuit sur cette lancée: aucun déficit structurel n’est prévu pour 2014, et un excédent de 200 millions d’euros devrait survenir d’ici à 2015. L’Estonie est le second pays de la zone euro à avoir baissé son endettement, mais très légèrement (-0,1% par rapport au dernier trimestre de 2012, pour arriver à 10% du PIB tout rond). Dans l’Union européenne, outre l’Allemagne et l’Estonie, deux pays ont réussi à réduire leur dette: le Danemark (-0,8%) et la Lettonie (-0,7%). A l’inverse, Les plus fortes hausses ont été constatées en Irlande (+7,7 %) , en Belgique (+4,7%) et en Espagne (+4,0%). De leur côté, la Grèce, l’Italie et le Portugal sont les trois pays de la zone euro qui possèdent les niveaux d’endettement les plus élevés, à respectivement 160,5%, 130,3% et 127%. Pour la France, ce chiffre s’élevait à 91,9% au premier trimestre 2013, soit une hausse de 1,7% par rapport au quatrième trimestre 2012.

 

Guéant : 240 000 euros en liquide en plus du salaire

Guéant : 240 000 euros en liquide en plus du salaire

240.000 euros en liquide, c’est la somme que Claude Guéant pourrait avoir touché de 2002 à 2004 en plus de ses primes officielles et de son salaire. C’est l’enquête administrative lancée par Manuel Valls au début du mois de mai qui tire ces conclusions. Cet argent, « en provenance des frais d’enquête et de surveillance » explique les rapports d’inspection, était « remis au directeur du cabinet du ministre » de l’Intérieur, à l’époque Claude Guéant. Menée à la fois par l’Inspection générale de l’administration (IGA) et celle de la police nationale (IGPN), cette enquête avait notamment pour but d’expliquer des factures payées en liquide qui avaient été trouvées chez Claude Guéant lors d’une perquisition. Cette enquête montre que la pratique des primes qui avait été abolie le 1er janvier 2002, a « été rétablie de mai 2002 à l’été 2004″, écrivent les rapporteurs. Pendant, deux ans « 10.000 euros par mois ont été remis au directeur de cabinet du ministre » de l’Intérieur qui était à cette époque Claude Guéant.

Un euro dévalué pour Chypre

Un euro dévalué pour Chypre

 

Nicosie envisagerait d’encadrer strictement les retraits bancaires et les transferts vers l’étranger pour éviter une fuite massive des capitaux à la réouverture, jeudi, des banques de l’île fermées depuis le 16 mars. Il s’agirait, selon les autorités chypriotes, d’une mesure de prudence après l’annonce de la taxation des comptes de dépôts dont le solde est supérieur à 100.000 euros dans le cadre du plan de sauvetage européen. Le ministre chypriote des Finances a assuré que ce contrôle ne s’appliquerait que pendant « quelques semaines », mais l’exemple d’autres pays confrontés par le passé à cette situation, comme l’Islande, laisse penser qu’il pourrait rester en vigueur plus longtemps. L’impact de ces mesures sur l’économie chypriote dépendra de plusieurs facteurs, dont leur durée et leur nature exacte. Si Chypre impose un plafonnement des paiements, cela aura en revanche une conséquence immédiate sur le fonctionnement du marché unique, puisque les euros détenus dans les banques chypriotes ne pourront plus servir à acheter des biens ou des services dans les autres pays de la zone euro. Les euros chypriotes deviendraient de facto moins liquides que les euros allemands et français et auraient donc moins de valeur. « Si des restrictions devaient être imposées aux transferts de capitaux et aux paiements, alors économiquement parlant, l’euro chypriote deviendrait une monnaie différente d’un euro non chypriote », souligne Kai Schaffelhuber, associé du cabinet d’avocats Allen & Overy à Francfort.

Moscovici »: »l’Euro peut-être trop fort à certains égards » ; un euphémisme ?

Moscovici »: »l’Euro  peut-être trop fort à certains égards«  ; un euphémisme ?

Il ne faut surtout pas fâcher l’Europe (surtout l’Allemagne)  du coup même l’expression publique est adoucie voire surréaliste en pleine guerre des monnaies. « L’euro est stable, l’euro est fort, peut-être d’ailleurs trop fort à certains égards », a déclaré M. Moscovici sur France 2, en rappelant que l’on s’interrogeait sur l’avenir de la monnaie unique il y a un an.  Alors que la Chine, le Japon et les Etats Unis se sont lancé dans la guerre des monnaies, l’Europe elle refuse de peser sur les taux de change, résultat l’euro monte, la compétitivité se dégrade, la croissance s’écroule. L’euro a encore progressé face au dollar vendredi, évoluant au-dessus du seuil de 1,36 dollar après avoir atteint dans la journée 1,3711 dollar, son plus haut niveau depuis mi-novembre 2011, en raison d’un regain d’optimisme sur les perspectives de l’économie en zone euro.  La monnaie unique a également augmenté face à la devise nippone et touché 126,97 yens, son plus haut niveau depuis fin avril 2010. Pour le gouvernement français, cette hausse devient préoccupante car une monnaie trop forte pèse sur les exportations. Le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, a ainsi fait part de son inquiétude mercredi, en jugeant que « l’euro est trop haut par rapport à ce que l’économie européenne, pas seulement française, est en droit d’attendre ».  Nous sommes attentifs à cette question », qui « fait l’objet de toute l’attention du président de la République, du Premier ministre et du gouvernement français », a-t-il déclaré, en assurant qu’ »une hausse de 10 centimes d’euro, c’est 1 milliard de chiffre d’affaires en moins pour EADS », le géant européen de l’aéronautique.  Interrogée au Grand Jury RTL/Le Figaro/LCI, la patronne du Medef, Laurence Parisot, a elle aussi jugé que la monnaie unique était « dans une phase un peu élevée », tout en soulignant que c’était « aussi le signe de nouvelles positives (car) beaucoup considèrent que la crise de l’euro est quasi terminée ».   »Je préfèrerais pour certains secteurs en particulier qu’il (l’euro) soit un peu plus bas et on peut espérer que le gouverneur de la Banque centrale européenne (BCE), Mario Draghi, s’exprime sur le sujet. C’est à lui, par des propos qu’il pourrait trouver pertinents, de donner un signal qui permettrait de rééquilibrer les choses », a estimé Mme Parisot.  Interrogé enfin sur le niveau élevé du chômage en France, M. Moscovici a assuré qu’il tablait sur une inversion de sa courbe d’ici à la fin de l’année à la faveur d’une amélioration de la conjoncture en France et dans le monde.   »On ne peut pas se résigner à l’idée que le chômage augmente sans arrêt », a-t-il déclaré. « Je pense que 2013 va être une année (…) avec une reprise progressive vers la fin de l’année », et donc « je crois que nous pouvons, encore une fois nous ferons tout, pour que la courbe du chômage s’inverse d’ici à la fin de l’année 2013″, a-t-il insisté.  Le ministre de l’Economie a enfin réaffirmé les prévisions gouvernementales de croissance du Produit intérieur brut (PIB) français, attendue à 0,8% en 2013, tout en soulignant que «  »s’il faut s’adapter, on s’adaptera ».

 

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L’euro fort victime de la la guerre des monnaies

L’euro fort victime de  la guerre des monnaies

Pour 2013 il faut surtout s’attendre à une guerre des monnaies ; d’abord de la part des Etats-Unis qui en fait vont continuer de s’endetter malgré quelques restrictions budgétaires. L’objectif est de faire baisser le dollar pour redonner de la compétitivité à la croissance. La Chine souhaite aussi une politique monétaire plus accommandante. Autrement dit la guerre des monnaies pour redonner de la compétitivité est bien déclarée même si l’Europe refuse de s’y engager. Le premier ministre chinois Wen Jiabao a appelé la banque centrale à soutenir l’activité dans la deuxième économie mondiale, qui a commencé à rebondir depuis l’automne après avoir enregistré en 2012 sa plus faible croissance en 13 ans. « Le secteur financier reste confronté à un environnement difficile au plan intérieur comme extérieur », a déclaré M. Wen selon un communiqué diffusé hier soir par le gouvernement chinois. « Nous devons utiliser pleinement les outils monétaires pour arriver à un développement sain et durable », a ajouté le chef du gouvernement. la banque centrale a annoncé des opérations à court terme sur le marché monétaire, une mesure qui lui permet d’augmenter la quantité de monnaie en circulation. Le japon veut lui aussi sortir de la crise grâce à une politique monétaire très accommandante. »Le gouvernement et la Banque du Japon se sont entendus pour mener conjointement une politique renforcée afin d’en finir rapidement avec la déflation et permettre au pays d’atteindre une croissance économique durable, la BoJ a consenti mardi non seulement à fixer un objectif d’inflation de 2%, mais aussi à amplifier son dispositif spécial d’achat d’actifs financiers divers, au premier rang desquels figurent des obligations d’Etat.  La BoJ va modifier le procédé et « acheter chaque mois pour un certain montant » des actifs financiers, de façon illimitée dans le temps, au lieu d’une enveloppe pour une période plurimensuelle donnée comme c’était le cas jusqu’à présent.  Le nouveau montant est fixé à 13.000 milliards de yens (110 milliards d’euros) par mois à partir de janvier 2014, dont 10.000 milliards pour les bons du Trésor et 2.000 milliards pour les obligations d’Etat, le reste étant réservé à des titres divers d’entreprises ou fonciers.  Grâce à ces dispositions et à un plan de relance de 20.200 milliards de yens (dont la moitié à la charge de l’Etat) décidé. En Europe, on suit la position allemande «Le taux de change est important pour la stabilité des prix, mais ce n’est pas un objectif de notre politique», a indiqué le patron de la BCE., Mario Draghi. Autrement dit la BCE n’entend pas s’engager dans la bagarre. Cette mise au point est d’autant plus significative qu’au même moment les Européens sont en train de se mettre d’accord sur la succession de Jean-Claude Juncker à la tête de l’Eurogroup. Le passage de relais au Néerlandais Jeroen Dissselbloem signifie qu’il n’y aura aucun changement dans la répartition des rôles dans la gestion du taux de change de l’euro. Contrairement aux États-Unis, à la Chine  et au Japon, qui confient la responsabilité des changes au gouvernement, l’Euroland a dès le départ laissé ce rôle au président de la BCE. «Monsieur Euro c’est moi!», avait déclaré d’emblée Wim Duisemberg, le premier président néerlandais de la BCE. Depuis lors, l’Eurogroup n’a jamais voulu reprendre ce pouvoir, contrairement aux souhaits exprimés en France, où le pouvoir politique n’a cessé de se plaindre de la surévaluation manifeste de l’euro. En tout cas du point de vue des exportateurs français. La prise de position de Mario Draghi, plus allemand que jamais, ne saurait pourtant être considérée comme une surprise. «La politique de change du Japon sera-t-elle sans réponse? Du côté européen, oui. Mais sans doute pas du côté de la Fed, car les Américains comptent sur leurs exportations pour soutenir leur croissance», analyse Eric Chaney, le chef économiste d’AXA Group. Pour résumer les Etats-Unis, le Japon, le chine vont s’engager (ou poursuivre pour les Etats-Unis) dans des politiques monétaires très accommandantes avec le but plus ou moins avoué de faire baisser le taux de change. Un moyen de redonner de la compétitivité à une croissance qui s’essouffle. L Europe risque d’être la grande perdante dans ce nouveau type d’affrontement. La zone euro est entrée en récession en 2012 et y demeurera en 2013. Du coup pourrait ressurgir aussi la question de l’éclatement de la bulle obligataire. En effet, l’endettement public va encore s’accroitre du fait du tassement des rentrées fiscales lesquelles dépendent bien entendu de la croissance. Avec un endettement accru, une croissance dans le rouge, l’emploi qui se replie, la question de la notation des pays les plus endettés pourraient se reposer (donc la question des taux d’intérêt).Les mesures budgétaires drastiques pour l’instant n’ont permis qu’une période d’accalmie sur les marchéss financiers. L’inquiétude porte désormais sur la capacité pour l’Europe à conjuguer à la fois d’avantage de rigueur en matière de dépenses publiques et davantage de soutien à la croissance. A cet égard le FMI est de plus en plus critique sur le calendrier de rétablissement des équilibres financiers publics en Europe. Il faut souhaiter qu’il soit entendu. Mais sans doute pas avant les élections en Allemagne !

 

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