Archive pour le Tag 'euro'

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Déficits zone euro : l’austérité n’a servi à rien

Déficits zone euro : l’austérité n’a servi à rien

 

Finalement l’austérité n’aura servi à rien puisque les déficits repartent en zone euro ; pire cette austérité à tué la croissance (et l’emploi). Une double erreur de diagnostic et de stratégie pour les technocrates de Bruxelles qui ont imposé le contraire de ce qu’ont fait d’autres zones économiques comme la Grande Bretagne, les Etats-Unis ou le Japon (lui pas encore sorti d’affaires mais qui relance par  une politique monétaire très accommandante).  A cela s’ajoute l’erreur de la BCE et de sa stratégie mollement accommodante.  La crise de la dette avait semblé disparaître des écrans radars avec deux trimestres consécutifs de baisse du niveau de la dette publique en Europe. Mauvaise nouvelle, officialisée ce 22 juillet par l’office européen des statistiques Eurostat, elle est repartie à la hausse, début 2014, pour atteindre 93,9% du PIB au premier trimestre, contre 92,7% fin 2013. En valeur absolue, la dette publique cumulée des Etats-membres de la zone euro a atteint 9.055,5 milliards d’euros au premier trimestre 2014, selon Eurostat. Alors qu’entre juillet et décembre 2013, elle avait baissé pour la première depuis fin 2007 et le début de la crise financière. La dette de la France s’est également alourdie. Elle correspond à 96,6% de son PIB contre 94,7% au trimestre précédent. Elle se rapproche en valeur absolue des 2.000 milliards d’euros. Début 2014, elle a atteint précisément 1.985 milliards contre 1.940 milliards fin 2013.   La Grèce conserve la dette la plus lourde de la zone (174,1% du PIB), suivie par l’Italie (135,6%) et le Portugal (132,9%). A l’autre bout du spectre, l’Estonie affiche une dette de 10% et le Luxembourg de 22,8%. Dix-neuf États membres ont enregistré une hausse de leur dette, six autres, une baisse, tandis que celle de l’Estonie est resté inchangée. Les plus fortes hausses sont intervenues en Slovénie (+7 points), en Hongrie (+5 points) ainsi qu’en Belgique et au Portugal (+3,9 chacun). Les baisses les plus marquées ont, quant à elles, été observées en Pologne (-7,6 points), en Allemagne (-1,1 points) et en Grèce (-1points).

Zone euro : risque de déflation maintenu

Zone euro : risque de déflation maintenu

 

La déflation au sein de la zone euro est d’ailleurs identifiée par les économistes comme l’un des trois principaux risques pesant sur la reprise économique mondiale. La poursuite de la consolidation budgétaire et le niveau élevé du chômage dans de nombreux pays de la zone euro se traduisent par des prévisions de production industrielle et de consommation faibles alimentant les anticipations d’une croissance sans élan et d’une inflation durablement basse. La vigueur de l’euro, qui devrait se maintenir sur ses niveaux actuels pour le restant de l’année selon les économistes interrogés, freine aussi l’inflation ainsi que la croissance économique en pesant sur les exportations. Après une contraction de 0,4% l’année dernière, l’économie de la zone euro devrait enregistrer une croissance de 1,0% cette année et de 1,5% en 2015 et 2016, selon les 70 économistes interrogés la semaine dernière. La croissance de la zone euro ne serait ainsi que du tiers de celle du Royaume-Uni et resterait inférieur à celle de 1,7% anticipée pour les Etats-Unis où l’activité s’est pourtant fortement contractée au premier trimestre en partie en raison d’un hiver anormalement rigoureux. « Il semble que le rythme de la croissance au sein de la zone euro plafonne voire même ralentisse », constate Jessica Hinds, économiste en charge de l’Europe chez Capital Economics. La zone euro devrait au mieux enregistrer une croissance de 0,3% à 0,4% par trimestre jusqu’à la fin de cette année.  

 

Dette zone euro : l’Allemagne crie au loup !

Dette zone euro : l’Allemagne crie au loup !

 

Pas très intelligent de la part de l’Allemagne de crier au loup à propos de la dette en zone euro. Elle risque en effet d’attiser à nouveau l’intérêt des agences  de notation. Il faut comprendre que l’Allemagne, elle, ayant réduit nettement sa dette ne voudrait pas payer pour une nouvelle crise. En outre un relèvement des taux d’intérêt arrangerait l’Allemagne et se rentiers.  En effet La crise de la dette dans la zone euro pourrait resurgir rapidement si les gouvernements ne profitent pas des mesures adoptées par la Banque centrale européenne (BCE) pour réformer leurs économies et assainir leurs budgets, a déclaré le président de la Bundesbank Jens Weidmann. « La politique monétaire a permis aux gouvernements de gagner du temps pour mettre en œuvre des réformes structurelles et consolider leurs budgets, en partie en outrepassant son mandat », a-t-il déclaré lors d’une interview accordée au quotidien allemand Die Welt et publiée mercredi.   »Si ce délai n’est pas utilisé, la crise de la dette pourrait resurgir rapidement », a ajouté Jens Weidmann, qui est également membre du conseil des gouverneurs de la BCE.

Euro : la BCE attentiste face au taux de change

Euro : la BCE attentiste face au taux de change

 

 

Curieux pour une banque centrale, la BCE déclare que le taux de change n’est pas un objectif quand toues les autres banques centrales considère le taux comme un élément stratégique. La Banque centrale européenne (BCE) restera cependant « attentive » au taux de change de l’euro pour éviter qu’un niveau trop élevé ne vienne perturber le début de reprise économique dans la zone euro, a déclaré son président, Mario Draghi, lundi à Strasbourg. La croissance, qui a été de 0,2% au premier trimestre 2014 dans la zone euro, devrait se poursuivre pendant les deux années à venir, selon lui, sous réserve qu’aucun élément extérieur ne perturbe cette tendance. « Nous ferons un suivi des répercussions possibles des risques géopolitiques et des taux de change », a-t-il dit lors d’une audition devant la commission économique et financière du Parlement européen. « Le taux de change n’est pas un objectif politique de la BCE, néanmoins le taux de change reste un élément important de l’inflation de la zone euro », a-t-il ajouté. Le faible niveau de l’inflation, évaluée à 0,5% en juin, très en dessous de l’objectif de la BCE, inférieur mais proche de 2%, a conduit celle-ci à réduire son taux de refinancement à 0,15% et son taux de dépôt à -0,1%, des plus bas historiques pour conjurer les risques de déflation. Ces mesures, maintenues en juillet, ont permis une baisse de l’euro par rapport au dollar qui devrait favoriser les exportations des acteurs économiques européens. « Le redressement économique devrait se poursuivre », a estimé Mario Draghi pour qui l’inflation devrait connaître « une augmentation graduelle au cours de 2015 et 2016 (…) ». « On peut s’attendre à ce que la consommation des ménages contribue à soutenir la croissance, ainsi que les accommodations monétaires qui ont été lancées en juin », a-t-il dit aux eurodéputés. L’assainissement des finances publiques devrait également y contribuer, selon le président de la BCE, qui note en revanche, la croissance encore très faible des crédits au secteur privé.

 

Zone euro : embourbée dans la croissance molle

Zone euro : embourbée dans la croissance molle  

Contrairement aux espérances, il n’y aura pas de vraie reprise en Europe ; et les politiques trop brutales  d’austérité sont un véritable frein pour la croissance. En outre   les signes de faiblesse que montre l’économie allemande sont une source d’inquiétude pour l’ensemble de la zone euro, dont elle est le moteur.  Ce qui  assombrit les espoirs d’un retour à une croissance durable. Les 18 pays qui partagent la monnaie unique ont commencé l’an dernier à sortir de deux ans de récession mais au moment même où la sortie du tunnel se dessine, leur leader paraît s’essouffler. Aucun pays ne semble en mesure de prendre le relais, surtout pas la France, deuxième économie de la zone euro, dont la production industrielle a chuté en mai et où l’inflation est tombée à son plus bas niveau depuis 2009, en plein cœur de la crise financière.  Il ne faut pas compter non plus sur l’Italie, où la production industrielle a fléchi de 1,2% en mai. L’Espagne, pleine d’espoir, mise bien sur une croissance de 2% en 2015 mais un Espagnol sur quatre est au chômage. « L’Europe devient de plus en plus japonaise », autrement dit menacée par une déflation chronique et une croissance désespérément faible, constate Carsten Brzeski, économiste chez ING. « La zone euro stagne », ajoute-t-il. « Je ne vois pas de croissance substantielle avant encore un an ».

 

Croissance zone euro : ralentissement en juin

Croissance zone euro : ralentissement  en juin

La zone euro va mal en juin  mais comme l’Allemagne va bien pas de changement à attendre de la politique européenne. En effet La croissance du secteur privé a, contre toute attente, ralenti en juin dans la zone euro, malgré la poursuite du mouvement de baisse des prix facturés par les entreprises, qui cherchent ainsi à relancer leurs ventes, selon une enquête publiée lundi. La France et l’Allemagne continuent à évoluer en sens inverse, avec d’un côté une croissance qui reste solide en Allemagne, quoiqu’un peu moins soutenue que le mois dernier, et, de l’autre, une activité dans le secteur privé en France qui s’est contractée à son rythme le plus marqué en quatre mois. « Globalement, cela donne un tableau d’une croissance relativement molle, plutôt que d’une accélération fabuleuse », note Chris Williamson, économiste en chef chez Markit.  L’indice Markit des directeurs d’achats (PMI) composite, qui suit les évolutions à la fois de l’industrie et des services, ressort à 52,8 ce mois-ci contre 53,5 en mai. Ce chiffre est inférieur au consensus Reuters qui était lui aussi à 53,5. Tout indice supérieur à 50 points reflète une croissance et Chris Williamson précise que, compte tenu d’une reprise évidente dans la périphérie de la zone euro, ces dernières enquêtes PMI suggèrent toujours une croissance de 0,4% au deuxième trimestre. L’Allemagne, la première économie européenne, a encore une fois joué son rôle de moteur, avec un indice composite à 54,2 en version flash en juin, plus faible que la version définitive de l’indice de mai à 55,6, mais encore nettement au-dessus des 50.  Mais en France l’indice a reculé à 48,0, contre 49,3 en mai, à son plus bas niveau depuis février.   »En France, la faiblesse semble bien s’être largement installée et il y a peu de perspectives d’amélioration avec l’entrée dans le second semestre », dit Chris Williamson. L’indice manufacturier en France est retombé à 47,8, contre 49,6 en mai et à son plus bas niveau en six mois, alors que celui du secteur des services a reculé à 48,2, contre 49,1 en mai et à son plus bas niveau depuis quatre mois.

 

Zone euro : et encore un membre de plus !

 

Zone euro : et encore un membre de plus !

La zone euro est déjà ingérable mais on ajoute encore un membre : la Lituanie ( après avoir ajouté la Croatie à l’union européenne).  Commission européenne et la Banque centrale européenne (BCE) ont donné leur feu vert mercredi à une entrée de la Lituanie dans la zone euro au 1er janvier 2015. Pour adopter l’euro, un pays doit, entre autres, avoir une dette publique qui ne dépasse pas 60% du PIB, un déficit budgétaire inférieur à 3% du PIB, une inflation basse et une monnaie stable face à l’euro. Sur les 28 pays membres de l’Union européenne, seuls le Danemark et la Grande-Bretagne n’ont pas adopté l’euro, en vertu de dispositions particulières. Tous les autres ont l’obligation de passer à l’euro à un moment ou à un autre pour autant que les critères d’adhésion soient respectés.  L’exécutif européen évalue ce dernier point tous les deux ans par le biais d’un rapport de convergence. La décision définitive pour la Lituanie sera prise par les ministres des Finances de l’UE dans la deuxième quinzaine de juillet. Ces derniers adopteront également un taux de conversion du litas en euro.  Avec l’intégration de la Lituanie, la zone euro comptera 336 millions d’habitants et un PIB de l’ordre de 7.000 milliards d’euros.  L’adhésion de la Lituanie aura une conséquence particulière pour la BCE en ce que le conseil des gouverneurs atteindra alors une taille réclamant un système de vote différent. Les gouverneurs – qui seront alors au nombre de 19 – seront répartis en deux groupes en fonction de la taille des économies pour assurer en principe une prise de décision fluide au sein de la BCE. Si la Lituanie respecte les critères de convergence, il y a toutefois quelques soucis à se faire pour l’évolution de son inflation, observe l’institut d’émission, qui réclame par ailleurs de Vilnius des réformes budgétaires et du marché du travail.

 

Zone euro : tassement de la croissance en mai

Zone euro : tassement de la croissance en mai

Tassement de la croissance de l’activité manufacturière de la zone euro qui a ralenti en mai davantage que ce qui avait été initialement pressenti, montre l’enquête réalisée auprès des directeurs d’achat, alimentant les anticipations d’un nouvel assouplissement de la politique monétaire de la Banque centrale européenne. Le résultat définitif de l’enquête réalisée par Markit donne un indice à 52,2 pour le mois de mai après 53,4 en avril et alors que les analystes anticipaient 52,5. Il reste toutefois au dessus de la barre de 50 qui sépare la croissance de la contraction, pour le 11e mois consécutif. « Le recul de l’indice PMI manufacturier enregistré en mai viendra inéluctablement conforter les voix s’élevant en faveur d’une nouvelle intervention de la BCE et de l’adoption de mesures destinées à dynamiser la croissance de la région et à enrayer le risque déflationniste », écrit l’économiste en chef de Markit dans un communiqué. L’enquête montre toutefois une très légère augmentation de la composante des prix payés, qui ressort à 50,3 après 49,2 en avril et qui pourrait atténuer les craintes déflationnistes.

Euro trop fort : la BCE ne sait pas quoi faire

Euro trop fort : la BCE ne sait pas quoi faire

Confrontée à l’essoufflement de la croissance et à une inflation faible, la Banque centrale européenne (BCE) cherche à asseoir la récente baisse de l’euro mais cette ambition à double tranchant se heurte à la faiblesse de ses marges de manœuvre et à l’excédent extérieur de la zone euro. Depuis la dernière réunion de politique monétaire de la BCE, le 8 mai, et la préoccupation exprimée par son président Mario Draghi à propos de la vigueur de l’euro, celui-ci a perdu jusqu’à 2,5% de sa valeur pour revenir sous 1,3650 dollar à ses plus bas. Mais il peine depuis à se maintenir sous 1,37 dollar. « Si c’était simple de faire baisser le taux de change, on l’aurait déjà fait », relève un responsable monétaire de la zone euro.  La vigueur de la devise européenne contribue à la faiblesse jugée préoccupante de l’inflation en zone euro en déprimant les prix à l’importation. L’inflation ayant reculé plus vite que les taux d’intérêt nominaux, les taux réels augmentent, ce qui correspond à un durcissement de fait des conditions monétaires qui fragilise la reprise de la zone euro.  Signe de l’inquiétude ambiante, même la très orthodoxe Bundesbank, peu encline à commenter les mouvements de l’euro, a fait savoir cette semaine par la voix de son président Jens Weidmann que la BCE surveillait de près son niveau. « En plaidant pour une baisse de l’euro, Mario Draghi cherche à sauver la reprise européenne qui donne des signes inquiétants d’essoufflement et ce faisant l’euro, qui ne résisterait pas à une rechute de l’activité », prévient François Chevallier, économiste de la banque Leonardo.  Pour la BCE, il ne s’agit pas de soutenir la compétitivité de la zone euro ou de certains de ses pays par une dépréciation du change comme l’a réclamé le nouveau Premier ministre français Manuel Valls lors de son discours de politique générale puis lors de la présentation de son plan d’économies.

 

Euro : au plus haut…comme le chômage

Euro : au plus haut…comme le chômage

Curieuse cette politique de l’Europe qui soutient l’Euro mais pas l’économie ; Au contraire plus le chômage augmente, plus l’Euro monte (les bourses également !). Pas étonnant que l’euro scepticisme progresse car l’ absence de compétitivité de l’Europe (du fait notamment de ce taux de change) va se dégrader encore la situation économique et sociale. La décision de la BCE de ne rien faire  a été immédiatement suivie par les marchés. Alors que le président de la Banque centrale européenne (BCE) Mario Draghi a décidé de maintenir ses principaux taux, l’euro est monté ce jeudi 8 mai à son plus haut niveau depuis fin octobre 2011, à 1,3993 dollars. Lors de sa réunion mensuelle de politique monétaire délocalisée à Bruxelles, la BCE a laissé son principal taux directeur inchangé au niveau historiquement bas de 0,25%. Cette décision était largement attendue par les analystes après le léger rebond de l’inflation en avril et alors que les derniers indicateurs publiés confirment la poursuite de la reprise économique en zone euro. L’adoption de nouvelles mesures d’assouplissement monétaire aurait eu pour effet de peser sur la valeur de l’euro. En l’absence de telles mesures, l’euro est monté, vers 14H40 françaises, à 1,3993 dollars, son niveau le plus élevé depuis le 31 octobre 2011, date à laquelle la monnaie unique évoluait au-dessus des 1,40 dollars. Le président de la BCE a indiqué pendant la conférence de presse suivant la décision de politique monétaire que le niveau de l’euro représentait une « inquiétude sérieuse » pour l’objectif de stabilité des prix de la banque centrale. L’appréciation de l’euro alimente notamment les pressions déflationnistes en zone euro en rendant les produits importés, comme l’énergie, moins coûteux. De plus, l’euro fort pèse sur « les profits des entreprises basées en Europe » et rend « la zone euro moins compétitive face aux autres grandes économies, ce qui pourrait mettre en danger la reprise économique de la zone euro si l’euro se renforçait encore pour une période prolongée », a expliqué Markus Huber, analyste chez Peregrine & Black.

 

Trop tard pour quitter l’euro (Joseph Stiglitz)

Trop  tard pour quitter l’euro (Joseph Stiglitz)

Devant des étudiants italiens de l’université Guido Carli à Rome,, l’économiste Joseph Stiglitz ( prix Nobel d’économie) a condamné l’adoption de la monnaie unique européenne, tout en estimant qu’il était trop tard pour revenir en arrière, rapport le Huffington Post italien le 7 mai. L’Américain, connu pour ses critiques acerbes du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale, a estimé que l’euro ne fonctionnait pas. « Pourquoi n’a-t-il pas marché? Comment corriger le tir »: voilà les questions qui se posent aujourd’hui, selon lui.  Les Etats-membres doivent désormais mettre en place des réformes pour « harmoniser le tissu européen ». La zone euro devrait notamment instaurer « une politique fiscale commune, une mise en commun de la dette, une union bancaire et une politique de croissance ». Il met aussi en garde. Si l’Europe n’adoptait pas ces réformes communautaires, elle risquerait des « scénarios douloureux pour les pays membres ». L’Allemagne pourrait d’ailleurs être la première à quitter l’Union monétaire, a-t-il envisagé. Comme il en a coutume, il a répété que l’austérité « n’est pas la bonne recette pour enrayer la crise » et a fustigé les experts de la troïka, qu’il a accusé de présenter des prévisions erronées et de « blâmer les victimes plutôt que de reconnaître leurs erreurs ».

BCE : malgré la hausse de l’euro, on ne bouge pas !

BCE : malgré la hausse de l’euro, on ne bouge pas !

 Malgré la hausse de l’euro, la croissance atone et le chômage, la BCE décide encore d’attendre (sans doute les élections européennes ?). En effet la Banque centrale européenne (BCE) est prête à agir dès le mois prochain pour soutenir l’économie de la zone euro, a déclaré jeudi Mario Draghi, le président de la BCE, tout en jugeant que les appels extérieurs exhortant l’institut d’émission à prendre des mesures risquaient de saper sa crédibilité. La perspective d’un nouvel assouplissement de la politique monétaire de la zone euro s’est traduite par une nette hausse des Bourses européennes et un repli marqué de l’euro. La monnaie unique, qui s’était rapprochée du seuil symbolique de 1,40 dollar juste avant la conférence de presse du président de la BCE, évoluait vers 16h30 GMT autour de 1,3860 . De leur côté, les places européennes ont terminé en nette hausse, la place de Paris affichant un plus haut de clôture de près de six ans. « A l’issue des débats (d’aujourd’hui), je dirais que le conseil des gouverneurs ne voit pas de difficulté à agir la prochaine fois mais avant cela, nous devons disposer des projections de nos équipes, qui sortiront début juin », a dit Mario Draghi lors d’une conférence de presse. La BCE avait annoncé peu avant le maintien de ses taux d’intérêt, dont le principal, le taux de refinancement, reste fixé à 0,25%. Mario Draghi n’est pas entré dans le détail des mesures que la BCE pourrait prendre, se contentant de réaffirmer que la BCE était résolue à utiliser « tous les instruments non-conventionnels rentrant dans le champ de son mandat pour faire face efficacement aux risques d’une période trop prolongée de basse inflation. » Un assouplissement de la politique de la BCE pourrait passer par une baisse des taux directeurs, la fourniture de liquidités bon marché voir un recours à l’ »assouplissement quantitatif », en clair la planche à billets. Contrairement à la BCE, la Réserve fédérale américain, la Banque d’Angleterre et la Banque du Japon ont toutes les trois eu largement recours à ce procédé depuis la crise financière de 2007-2009.

Face à la crise, à l’euro, à la déflation, la BCE bien décidée à ne rien décider

Face à la crise e, à l’euro, à la déflation, la BCE bien décidée à ne rien décider

 

 

Pas d’illusion à avoir la BCE ne va rien décider en mai ce qui constitue un risque important pour l’euro. En effet Drahi s’est surtout satisfait de mots pour engager une politique plus accommandante (à ‘limage de des Etats-Unis, de la Grande Bretagne, du Japon ou de la Chine). Du coup s’il ne fait rien en mai mécaniquement l’euro va remonter et donc risque de fragiliser la petite reprise constatée en Europe (sauf en France ou la croissance est déjà plombée par le manque de confiance) ; La Banque centrale européenne (BCE) ne devrait pas prendre de mesures monétaires lors de sa prochaine réunion jeudi 8 mai, selon les analystes, malgré des appels à agir contre le risque de déflation en zone euro.  Selon Michael Schubert, économiste chez Commerzbank, l’institution monétaire de Francfort, qui tiendra sa réunion mensuelle délocalisée à Bruxelles, devrait s’en tenir à des propos rassurants et économiser ses forces avant l’actualisation en juin de ses prévisions de croissance et d’inflation. Le mois dernier, son président Mario Draghi avait fermement insisté sur sa détermination à agir si la stabilité des prix venait à vaciller et à menacer la reprise en zone euro, sans pour autant dégainer de nouvelles mesures en ce sens.   »Nous attendons un ton très accommodant de M. Draghi (jeudi) laissant présager de nouvelles décisions en juin », souligne Jennifer McKeown, du cabinet Capital Economics. Ces décisions pourraient prendre la forme d’une baisse de taux, voire de mesures non-conventionnelles comme des rachats d’actifs. Mais « nous doutons que les derniers événements et indicateurs publiés aient été suffisamment significatifs pour garantir plus d’action de la part de la BCE lors de sa réunion de mai », ajoute cette analyste. Selon un chiffre provisoire, l’inflation en zone euro a légèrement rebondi en avril, atteignant 0,7%, renouant ainsi avec son niveau de février après avoir reculé à 0,5% en mars, son plus bas niveau en plus de quatre ans. Ce résultat a toutefois été jugé décevant par les analystes, qui tablaient sur un rebond plus marqué, et reste nettement inférieur à l’objectif de la BCE d’une hausse des prix légèrement en dessous de 2%. « L’inflation d’avril relâche un peu la pression immédiate sur la BCE, mais elle n’altère pas le tableau général d’un risque croissant de déflation en zone euro », synonyme de baisse générale des prix et des salaires, estime-t-on chez Capital Economics. « Le fait de rester inactive dans ce contexte pourrait affecter sa crédibilité », relève Marco Valli, analyste chez UniCredit.  Pour l’heure, son principal taux d’intérêt directeur, baromètre du crédit en zone euro, est à son niveau le plus bas historiquement, 0,25%, et l’institution alimente les banques en liquidités illimités et très bon marché avec l’espoir qu’elles prêtent davantage aux entreprises et ménages et ainsi soutiennent la croissance. La Banque centrale a justifié ces dernières semaines l’absence de nouvelles mesures en répétant ne pas voir se concrétiser le risque de déflation et espère toujours que la croissance en zone euro va continuer de s’affermir dans les mois à venir, ce que plusieurs indicateurs récemment publiés tendent à confirmer, comme la croissance de l’activité privée.  La demande de prêts, dont la faiblesse est considérée comme un obstacles à l’efficacité de la politique monétaire, s’est quant à elle redressée au premier trimestre et devrait progresser très nettement au deuxième, selon l’étude trimestriel du crédit publiée par la BCE.  Si la BCE venait à renforcer son action, « il est très probable que cela inclurait des mesures sur la liquidité », souligne Howard Archer, chef économiste Europe chez IHS, évoquant notamment l’arrêt possible de la stérilisation de ses achats de dette publique. Pour Philippe Waechter, chef économiste chez Natixis Asset Management, la question sera également de connaître les pensées de Mario Draghi concernant le cours de la monnaie unique européenne, après que l’Italien a laissé entendre ce mois-ci que la BCE était également prête à agir pour lutter contre un euro trop fort. « Ça va commencer à être compliqué pour M. Draghi car il a été très accommodant le mois dernier et si sa communication parait plus fermée que prévu ce mois-ci, il y a un risque attendu sur le taux de change », ajoute Gilles Moec, économiste chez Deutsche Bank.

 

Sondage : Les Français pour l’euro à 55%

Sondage : Les Français pour l’euro à 55%

Plus de la moitié des Français (56%) sont opposés à la disparition de l’euro et au retour au franc et 44% pensent que l’appartenance de la France à l’Union européenne « est une bonne chose » selon un sondage opinionway pour Le Figaro et LCI. A la question « seriez-vous favorable ou opposé à la disparition de l’euro et au retour au franc ? », 56% des personnes interrogées se disent « opposées » pour 26% « favorables ». 18% des sondés se disent « indifférents ». Les personnes de 65 ans et plus sont les plus opposées à 70%. 44% des sondés jugent que l’appartenance de la France à l’Union européenne « est une bonne chose » alors qu’ils sont 23% à penser que c’est une « mauvaise chose ». 33% estiment que c’est une « choses ni bonne ni mauvaise ». Dans le même sondage, 64% des personnes interrogées avouent un désintérêt pour la campagne des élections européennes – 42% sont peu intéressées et 22% pas du tout. Ils sont 72% des 35-49 ans à ne pas être intéressés du tout. 36% des sondés trouve un intérêt à la campagne, 9% se disant même « très intéressés » et 27% « assez intéressés ».

L’euro fort sabote la croissance en Europe

L’euro fort sabote la croissance en Europe

Après avoir soutenu l’Euro, les experts et les chefs de gouvernement changent d’opinion et considèrent maintenant que l’Euro fort menace la croissance. Changement de mode et de discours de la part des pays du sud, puis de la France mais aussi de Draghi ( président de la BCE) et même de l’Allemagne. Il aura fallu du temps pour comprendre que la politique monétaire des USA en faisant baisser le dollar faisait monter l’euro. Un paradoxe puisque la croissance américaine est beaucoup plus soutenue que celle de l’Europe. Jusqu’ici, le dogme en Europe était de considérer que plus une monnaie est forte, mieux c’est. Cette théorie est particulièrement dangereuse.  Le taux de change est fait pour changer mais on a tendance à oublier qu’il est un régulateur de température qui permet de stimuler l’économie d’un pays. Lorsqu’une monnaie baisse, cela joue le rôle d’un stimulant car cela diminue le prix des exportations sur le marché extérieur. On profite alors de la demande étrangère. À l’inverse, quand l’activité est intense, un taux de change fort permet d’éviter la surchauffe parce que cela renchérit nos exportations, donc ça les ralentit. Alors que la zone euro est en croissance zéro, notre devise reste forte. Il fait froid et le taux de change n’aide pas au réchauffement. Cette bizarrerie est causée par de la Banque centrale américaine qui a fait baisser le cours du dollar et mécaniquement augmenter celui de la devise européenne. L’euro fort menace d’annuler les efforts produits par les pays du sud de l’Europe et aussi de la France. Ces pays travaillent à rétablir leur compétitivité avec de douloureuses baisses de salaire en Espagne et en Grèce. De même en France avec le pacte de responsabilité. D’un côté, on baisse le coût du travail et de l’autre, le prix des produits fabriqués en France est tiré à la hausse. Ceci n’est pas supportable.

 

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