Archive pour le Tag 'euro'

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Zone euro : nouveau risque de déflation ?

Zone euro : nouveau risque de déflation ?

 

En variation annuelle l’inflation a encore baissé à 0.7% ; Du coup, les risques de déflation ne sont pas écartées du fait de la très grande faiblesse de la croissance et parallèlement du haut niveau de chômage (19 millions de chômeurs en zone euro soit un taux de 12%°. La hausse des prix de détail dans la zone euro a ralenti en janvier, contrairement aux attentes, en raison notamment d’un net recul des coûts de l’énergie, une évolution qui devrait compliquer les efforts de la Banque centrale européenne (BCE) pour soutenir la fragile reprise de l’économie des 18 pays membres. L’inflation est retombée à 0,7% en variation annuelle, contre 0,8% en décembre, selon des données publiées vendredi par Eurostat, l’agence de statistiques de l’Union européenne. La hausse des prix de détail retrouve ainsi le point bas touché en octobre, qui avait été un des facteurs ayant conduit la BCE à abaisser son taux directeur le mois suivant. Les économistes interrogés par Reuters attendaient un taux d’inflation en légère hausse ce mois-ci, à 0,9%, un niveau qui restait de toute façon nettement inférieur à l’objectif d’un taux d’inflation proche mais juste en-deçà de 2% fixé par la BCE. Le ralentissement s’explique pour l’essentiel par le poste énergétique, traditionnellement volatil, qui a vu ses prix baisser de 1,2% après avoir été stables en décembre. Les prix alimentaires (y compris tabac et alcool) ont augmenté de 1,7%. Bien que le président de la BCE, Mario Draghi, ait déclaré en janvier que la zone euro n’était pas menacée de déflation, plusieurs pays souffrent déjà d’une situation de déflation et la Fonds monétaire international (FMI) à alerté sur ce risque. En Allemagne, les prix de détail ont baissé de 0,7% en janvier en variation mensuelle, donnant une inflation annuelle de 1,2%, selon des chiffres publié jeudi.

 

Pas de croissance en Europe avec un Euro aussi fort (Larry Fink)

Pas de croissance en Europe avec un Euro aussi fort (Larry Fink)

 

L’euro trop fort (si cher à l’Allemagne)  coûte  très cher en fait au chômage européen et en amont à la croissance. « Je crois qu’un euro à 1,36 (dollar) est de mon point de vue, intenable », a commenté samedi lors du forum économique mondial M. Fink, dont la société est un titan financier qui gérait à fin décembre 4.324 milliards de dollars d’actifs.  Vendredi vers 19H00 GMT, l’euro valait 1,3679 dollar.   »L’Europe a besoin d’une monnaie plus faible pour pouvoir vraiment profiter de son potentiel de croissance », a-t-il commenté lors d’un débat sur les perspectives économiques mondiales.   »Quand nous aurons une politique de resserrement plus agressive de la Réserve fédérale américaine, et si la BCE doit réagir (à ce resserrement), je pense que vous verrez un euro beaucoup plus faible au cours de l’année prochaine », a-t-il ajouté.  Plusieurs responsables politiques, notamment français, estiment régulièrement que l’euro est trop élevé par rapport au dollar, ce qui pénalise notamment les exportations hors des pays de la monnaie unique.

L’euro trop haut

L’euro trop haut

 

Mauvaise nouvelle pour le commerce extérieur français avec la montée de l’euro, un commerce extérieur déjà en plein déclin. Une seule bonne nouvelle pour les consommateurs, le pétrole étant payé en dollars, le prix carburant sera contenu. L’euro a atteint vendredi son plus haut niveau depuis plus de deux ans face au dollar, porté par des achats des banques avant la fin de l’année. La monnaie unique européenne a touché un pic à 1,3894 dollar selon les données d’EBS, un niveau sans précédent depuis octobre 2011. La Banque centrale européenne (BCE) doit prochainement procéder à une évaluation des actifs des banques de la zone euro en prenant la fin 2013 comme référence, afin de déterminer quels établissements auront besoin de lever des capitaux. Cette perspective favorise la demande d’euros des banques, qui cherchent ainsi à augmenter la taille de leur bilan, expliquent des cambistes.

La montée de l’euro menace les taux d’intérêt

La montée de l’euro menace les taux d’intérêt

 

le regain de vigueur de la monnaie unique vient contrecarrer la  volonté d la BCE de conserver une politique monétaire accommodante. Lorsque son président Mario Draghi a dit la semaine passée que la BCE était prête à proposer à nouveau des prêts à long terme aux banques de la zone euro pour empêcher une montée des taux du marché monétaire, certains y ont vu une tentative déguisée – mais mal calculée – de faire reculer l’euro indirectement. L’euro tutoyant son meilleur niveau en deux ans sur une base pondérée, les cambistes pensent que Mario Draghi persistera dans ses propos, sans trop d’effet sur la monnaie unique toutefois. Une économie qui va mieux, l’engagement de la BCE pris l’an passé à l’égard de la monnaie unique et la décision le mois dernier de la Réserve fédérale de ne pas toucher à ses rachats d’actifs sont autant d’éléments de soutien de l’euro. « La BCE n’apprécie ni la vigueur de l’euro ni la poussée des taux du marché et je pense qu’elle va hausser le ton », dit Jane Foley, stratège changes de Rabobank. « Cette année est différente des précédentes, on peut vraiment parler d’une résistance de l’euro ». La BCE a décidé d’imiter la Fed en juillet dernier en fournissant des indications préliminaires sur l’évolution future des taux (« forward guidance ») pour freiner une hausse des taux du marché monétaire, déclarant que les taux d’intérêt resteraient bas pour un période prolongée. Cette inflexion est apparue lorsque la perspective de voir la Fed dénouer progressivement sa politique de rachats d’actifs a précisément fait monter les taux monétaires. Lorsque la Fed a observé le statu quo sur cette politique, les taux du marché monétaire de la zone euro sont tombés à des plus bas de six mois. Quelques jours après, Mario Draghi laissait entendre que la BCE était disposée à prêter encore abondamment et toujours à des conditions très favorables.

 

Zone euro : dette publique en hausse

Zone euro : dette publique en hausse

La dette en zone euro se creuse encore un peu plus. Au premier trimestre 2013, l’endettement de l’union monétaire a encore progressé pour atteindre 92,2% du PIB, alors qu’il était de 90,6% au dernier trimestre, selon les données publiées ce lundi 22 juillet par l’agence européennes des statistiques, Eurostat. Dans l’Union européenne, zone qui compte 10 pays de plus, ce niveau est plus bas (85,9%), et réprésente l’imposante somme de 11.111 milliards d’euros.  Dans le détail, rares sont les pays à avoir réussi à diminuer le fardeau de la dette. Dans la zone euro, un pays y est arrivé: l’Allemagne, réduisant son endettement de 0,7% par rapport au dernier trimestre de 2012, à 81,2%. Il est vrai que Berlin fait actuellement preuve d’une certaine vertu en matière de discipline budgétaire.  En 2012, l’Allemagne était déjà le seul pays d’Europe à présenter un excédent budgétaire plutôt qu’un déficit. Le 27 juin dernier, le gouvernement a présenté un projet de budget qui poursuit sur cette lancée: aucun déficit structurel n’est prévu pour 2014, et un excédent de 200 millions d’euros devrait survenir d’ici à 2015. L’Estonie est le second pays de la zone euro à avoir baissé son endettement, mais très légèrement (-0,1% par rapport au dernier trimestre de 2012, pour arriver à 10% du PIB tout rond). Dans l’Union européenne, outre l’Allemagne et l’Estonie, deux pays ont réussi à réduire leur dette: le Danemark (-0,8%) et la Lettonie (-0,7%). A l’inverse, Les plus fortes hausses ont été constatées en Irlande (+7,7 %) , en Belgique (+4,7%) et en Espagne (+4,0%). De leur côté, la Grèce, l’Italie et le Portugal sont les trois pays de la zone euro qui possèdent les niveaux d’endettement les plus élevés, à respectivement 160,5%, 130,3% et 127%. Pour la France, ce chiffre s’élevait à 91,9% au premier trimestre 2013, soit une hausse de 1,7% par rapport au quatrième trimestre 2012.

 

Guéant : 240 000 euros en liquide en plus du salaire

Guéant : 240 000 euros en liquide en plus du salaire

240.000 euros en liquide, c’est la somme que Claude Guéant pourrait avoir touché de 2002 à 2004 en plus de ses primes officielles et de son salaire. C’est l’enquête administrative lancée par Manuel Valls au début du mois de mai qui tire ces conclusions. Cet argent, « en provenance des frais d’enquête et de surveillance » explique les rapports d’inspection, était « remis au directeur du cabinet du ministre » de l’Intérieur, à l’époque Claude Guéant. Menée à la fois par l’Inspection générale de l’administration (IGA) et celle de la police nationale (IGPN), cette enquête avait notamment pour but d’expliquer des factures payées en liquide qui avaient été trouvées chez Claude Guéant lors d’une perquisition. Cette enquête montre que la pratique des primes qui avait été abolie le 1er janvier 2002, a « été rétablie de mai 2002 à l’été 2004″, écrivent les rapporteurs. Pendant, deux ans « 10.000 euros par mois ont été remis au directeur de cabinet du ministre » de l’Intérieur qui était à cette époque Claude Guéant.

Un euro dévalué pour Chypre

Un euro dévalué pour Chypre

 

Nicosie envisagerait d’encadrer strictement les retraits bancaires et les transferts vers l’étranger pour éviter une fuite massive des capitaux à la réouverture, jeudi, des banques de l’île fermées depuis le 16 mars. Il s’agirait, selon les autorités chypriotes, d’une mesure de prudence après l’annonce de la taxation des comptes de dépôts dont le solde est supérieur à 100.000 euros dans le cadre du plan de sauvetage européen. Le ministre chypriote des Finances a assuré que ce contrôle ne s’appliquerait que pendant « quelques semaines », mais l’exemple d’autres pays confrontés par le passé à cette situation, comme l’Islande, laisse penser qu’il pourrait rester en vigueur plus longtemps. L’impact de ces mesures sur l’économie chypriote dépendra de plusieurs facteurs, dont leur durée et leur nature exacte. Si Chypre impose un plafonnement des paiements, cela aura en revanche une conséquence immédiate sur le fonctionnement du marché unique, puisque les euros détenus dans les banques chypriotes ne pourront plus servir à acheter des biens ou des services dans les autres pays de la zone euro. Les euros chypriotes deviendraient de facto moins liquides que les euros allemands et français et auraient donc moins de valeur. « Si des restrictions devaient être imposées aux transferts de capitaux et aux paiements, alors économiquement parlant, l’euro chypriote deviendrait une monnaie différente d’un euro non chypriote », souligne Kai Schaffelhuber, associé du cabinet d’avocats Allen & Overy à Francfort.

Moscovici »: »l’Euro peut-être trop fort à certains égards » ; un euphémisme ?

Moscovici »: »l’Euro  peut-être trop fort à certains égards«  ; un euphémisme ?

Il ne faut surtout pas fâcher l’Europe (surtout l’Allemagne)  du coup même l’expression publique est adoucie voire surréaliste en pleine guerre des monnaies. « L’euro est stable, l’euro est fort, peut-être d’ailleurs trop fort à certains égards », a déclaré M. Moscovici sur France 2, en rappelant que l’on s’interrogeait sur l’avenir de la monnaie unique il y a un an.  Alors que la Chine, le Japon et les Etats Unis se sont lancé dans la guerre des monnaies, l’Europe elle refuse de peser sur les taux de change, résultat l’euro monte, la compétitivité se dégrade, la croissance s’écroule. L’euro a encore progressé face au dollar vendredi, évoluant au-dessus du seuil de 1,36 dollar après avoir atteint dans la journée 1,3711 dollar, son plus haut niveau depuis mi-novembre 2011, en raison d’un regain d’optimisme sur les perspectives de l’économie en zone euro.  La monnaie unique a également augmenté face à la devise nippone et touché 126,97 yens, son plus haut niveau depuis fin avril 2010. Pour le gouvernement français, cette hausse devient préoccupante car une monnaie trop forte pèse sur les exportations. Le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, a ainsi fait part de son inquiétude mercredi, en jugeant que « l’euro est trop haut par rapport à ce que l’économie européenne, pas seulement française, est en droit d’attendre ».  Nous sommes attentifs à cette question », qui « fait l’objet de toute l’attention du président de la République, du Premier ministre et du gouvernement français », a-t-il déclaré, en assurant qu’ »une hausse de 10 centimes d’euro, c’est 1 milliard de chiffre d’affaires en moins pour EADS », le géant européen de l’aéronautique.  Interrogée au Grand Jury RTL/Le Figaro/LCI, la patronne du Medef, Laurence Parisot, a elle aussi jugé que la monnaie unique était « dans une phase un peu élevée », tout en soulignant que c’était « aussi le signe de nouvelles positives (car) beaucoup considèrent que la crise de l’euro est quasi terminée ».   »Je préfèrerais pour certains secteurs en particulier qu’il (l’euro) soit un peu plus bas et on peut espérer que le gouverneur de la Banque centrale européenne (BCE), Mario Draghi, s’exprime sur le sujet. C’est à lui, par des propos qu’il pourrait trouver pertinents, de donner un signal qui permettrait de rééquilibrer les choses », a estimé Mme Parisot.  Interrogé enfin sur le niveau élevé du chômage en France, M. Moscovici a assuré qu’il tablait sur une inversion de sa courbe d’ici à la fin de l’année à la faveur d’une amélioration de la conjoncture en France et dans le monde.   »On ne peut pas se résigner à l’idée que le chômage augmente sans arrêt », a-t-il déclaré. « Je pense que 2013 va être une année (…) avec une reprise progressive vers la fin de l’année », et donc « je crois que nous pouvons, encore une fois nous ferons tout, pour que la courbe du chômage s’inverse d’ici à la fin de l’année 2013″, a-t-il insisté.  Le ministre de l’Economie a enfin réaffirmé les prévisions gouvernementales de croissance du Produit intérieur brut (PIB) français, attendue à 0,8% en 2013, tout en soulignant que «  »s’il faut s’adapter, on s’adaptera ».

 

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L’euro fort victime de la la guerre des monnaies

L’euro fort victime de  la guerre des monnaies

Pour 2013 il faut surtout s’attendre à une guerre des monnaies ; d’abord de la part des Etats-Unis qui en fait vont continuer de s’endetter malgré quelques restrictions budgétaires. L’objectif est de faire baisser le dollar pour redonner de la compétitivité à la croissance. La Chine souhaite aussi une politique monétaire plus accommandante. Autrement dit la guerre des monnaies pour redonner de la compétitivité est bien déclarée même si l’Europe refuse de s’y engager. Le premier ministre chinois Wen Jiabao a appelé la banque centrale à soutenir l’activité dans la deuxième économie mondiale, qui a commencé à rebondir depuis l’automne après avoir enregistré en 2012 sa plus faible croissance en 13 ans. « Le secteur financier reste confronté à un environnement difficile au plan intérieur comme extérieur », a déclaré M. Wen selon un communiqué diffusé hier soir par le gouvernement chinois. « Nous devons utiliser pleinement les outils monétaires pour arriver à un développement sain et durable », a ajouté le chef du gouvernement. la banque centrale a annoncé des opérations à court terme sur le marché monétaire, une mesure qui lui permet d’augmenter la quantité de monnaie en circulation. Le japon veut lui aussi sortir de la crise grâce à une politique monétaire très accommandante. »Le gouvernement et la Banque du Japon se sont entendus pour mener conjointement une politique renforcée afin d’en finir rapidement avec la déflation et permettre au pays d’atteindre une croissance économique durable, la BoJ a consenti mardi non seulement à fixer un objectif d’inflation de 2%, mais aussi à amplifier son dispositif spécial d’achat d’actifs financiers divers, au premier rang desquels figurent des obligations d’Etat.  La BoJ va modifier le procédé et « acheter chaque mois pour un certain montant » des actifs financiers, de façon illimitée dans le temps, au lieu d’une enveloppe pour une période plurimensuelle donnée comme c’était le cas jusqu’à présent.  Le nouveau montant est fixé à 13.000 milliards de yens (110 milliards d’euros) par mois à partir de janvier 2014, dont 10.000 milliards pour les bons du Trésor et 2.000 milliards pour les obligations d’Etat, le reste étant réservé à des titres divers d’entreprises ou fonciers.  Grâce à ces dispositions et à un plan de relance de 20.200 milliards de yens (dont la moitié à la charge de l’Etat) décidé. En Europe, on suit la position allemande «Le taux de change est important pour la stabilité des prix, mais ce n’est pas un objectif de notre politique», a indiqué le patron de la BCE., Mario Draghi. Autrement dit la BCE n’entend pas s’engager dans la bagarre. Cette mise au point est d’autant plus significative qu’au même moment les Européens sont en train de se mettre d’accord sur la succession de Jean-Claude Juncker à la tête de l’Eurogroup. Le passage de relais au Néerlandais Jeroen Dissselbloem signifie qu’il n’y aura aucun changement dans la répartition des rôles dans la gestion du taux de change de l’euro. Contrairement aux États-Unis, à la Chine  et au Japon, qui confient la responsabilité des changes au gouvernement, l’Euroland a dès le départ laissé ce rôle au président de la BCE. «Monsieur Euro c’est moi!», avait déclaré d’emblée Wim Duisemberg, le premier président néerlandais de la BCE. Depuis lors, l’Eurogroup n’a jamais voulu reprendre ce pouvoir, contrairement aux souhaits exprimés en France, où le pouvoir politique n’a cessé de se plaindre de la surévaluation manifeste de l’euro. En tout cas du point de vue des exportateurs français. La prise de position de Mario Draghi, plus allemand que jamais, ne saurait pourtant être considérée comme une surprise. «La politique de change du Japon sera-t-elle sans réponse? Du côté européen, oui. Mais sans doute pas du côté de la Fed, car les Américains comptent sur leurs exportations pour soutenir leur croissance», analyse Eric Chaney, le chef économiste d’AXA Group. Pour résumer les Etats-Unis, le Japon, le chine vont s’engager (ou poursuivre pour les Etats-Unis) dans des politiques monétaires très accommandantes avec le but plus ou moins avoué de faire baisser le taux de change. Un moyen de redonner de la compétitivité à une croissance qui s’essouffle. L Europe risque d’être la grande perdante dans ce nouveau type d’affrontement. La zone euro est entrée en récession en 2012 et y demeurera en 2013. Du coup pourrait ressurgir aussi la question de l’éclatement de la bulle obligataire. En effet, l’endettement public va encore s’accroitre du fait du tassement des rentrées fiscales lesquelles dépendent bien entendu de la croissance. Avec un endettement accru, une croissance dans le rouge, l’emploi qui se replie, la question de la notation des pays les plus endettés pourraient se reposer (donc la question des taux d’intérêt).Les mesures budgétaires drastiques pour l’instant n’ont permis qu’une période d’accalmie sur les marchéss financiers. L’inquiétude porte désormais sur la capacité pour l’Europe à conjuguer à la fois d’avantage de rigueur en matière de dépenses publiques et davantage de soutien à la croissance. A cet égard le FMI est de plus en plus critique sur le calendrier de rétablissement des équilibres financiers publics en Europe. Il faut souhaiter qu’il soit entendu. Mais sans doute pas avant les élections en Allemagne !

 

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Evénements marquants de l’année 2012 : en tête la crise de l’euro

Evénements marquants de l’année 2012 : en tête la crise de l’euro

 

D&près un sondage d’Europe1, c’est bien la crise financière qui constitue l’événement le plus marquant ( 30%) l’élection de Hollande ne recueille que 12% juste devant le clip Gangnam style !

  • 3%

L’ouragan Sandy

  • 1%

La mort de Whitney Houston

  • 30%

La crise de la zone euro

  • 18%

L’élection de François Hollande

  • 12%

L’affaire Merah

  • 7%

Le saut de Félix Baumgartner

  • 3%

Gangnam style, le clip le plus vu de l’histoire

  • 11%

La réélection de Barack Obama

  • 8%

Les Jeux de Londres

  • 7%

La tuerie de Newtown

  •  

Foot-coupe d’Europe : les bleus comme l’économie, faibles et démotivés

Foot-coupe d’Europe : les bleus comme l’économie,  faibles et démotivés

 

Finalement il y a une certaine cohérence entre la situation économique de la France et les résultats de l’équipe de foot :   la faiblesse et la démotivation. Face à l’Espagne, la prestation tricolore a été un peu meilleure mais évidemment très en dessous  des ibériques; dans l’ensemble de l’Euro, les bleus n’ont guère été convaincants ; comme l’économie désabusés et fragiles. Problème structurel pour l’économie qui joue avec des chaussures de plomb (la fiscalité notamment qui plombe la compétitivité). Problème aussi structurel avec les bleus individuellement doués mais collectivement nuls. Un peu comme les français, des enfants trop gâtés allergiques aux sursauts qu’exigeraient les situations. En plus un mauvais management ; il ne faut pas dire la vérité, on les brosse dans le sens du poil. Faute d’analyse pertinente pas d’espoir de redressement. Il faudrait des leaders, des catalyseurs quand il n’y a que des individualités. La question de l’entraineur est taboue. Pourtant le concept d’entraineuer de l’équipe nationale est désuet ; Il n’y a pas d’entraineur mais seulement un sélectionneur. Les bleus n’ont rien à apprendre sur le plan technique, physique voire tactique. L’entraineur n’est là que pour sélectionner et motiver surtout quand il s’agit de joueurs aussi immatures intellectuellement. Grande différence avec 1998 ; les bleus aujourd’hui à quelques exceptions près sont incultes et psychologiquement fragiles ; c’est d’un psy et d’un meneur d’hommes dont ils ont besoin ; pas même capables de chanter l’hymne national ; il faudra leur donner des cours de chant ! Trop payés, c’est évident mais ils ne sont pas les seuls dans le foot. Blanc est gentil, il manque lui aussi de conviction, de détermination, de capacité d’emprise sur son groupe. Ce n’est pas forcément le passé de joueur qui fait l’entraineur (voir Guy Roux par exemple), c’est sa capacité à dominer psychologiquement, à motiver à véritablement « entrainer » et à se dépasser. Encore un fois les compétences individuelles ne sont pas en cause puisque la plupart des joueurs évoluent dans les meilleurs clubs d’Europe et  réussissent. Mais chez les bleus, il manque une poigne, un dynamiteur, un catalyseur : Comme pour l’économie,  on ménage les intérêts individuels et corporatistes, on va faire de la rigueur mais sans le dire, on saupoudre mais pas de véritable remise en cause, de vraie direction, de réelle mobilisation. Ce n’est pas d’un   »président  » dont a besoin le foot ou la France mais d’un manager qui donne la direction et sait mobiliser les énergies. La prochaine compétition de l’Euro, » c’est maintenant ! « Ça  commence avec le sommet de cette semaine ; faute de décision significative, c’est cette fois toute l’Europe qui va dans le mur et qui sera éliminée.

La montée du populisme en Europe : le résultat de la paralysie européenne

La montée du populisme  en Europe : le résultat de la paralysie européenne

 

 

Le populisme de droite ou de gauche n’est pas spécifiquement français, i agit nombre de pays en Europe y compris en Allemagne où le courant anti européen du sud ne cesse de monter. Il y a rejet de l’Europe incapable non seulement de régler son endettement mais aussi d’envisager le moindre soutien à la croissance. En France, en Finlande, au Danemark, en Hongrie et donc y compris en Allemagne, on assiste à un repli nationaliste qui peut aller jusqu’à la remise en cause de la zone euro. Raison principale, l’échec de la gouvernance, un échec prévisible puisqu’on a choisi des seconds couteaux pour ne pas faire de l’ombre aux grands chefs d’Etats. Par ailleurs, les institutions ne sont pas adaptées pour la gestion due monnaie unique ou pour conduire des stratégies de redressement industriel. A la différence d’autres banques centrales, la BCE est une institution hybride, paralysée et inefficace. Depuis deux ans, en Europe, chaque année apporte son lot de « surprises » nationalistes. En juin 2010, le parti de la liberté néerlandais (PVV) de Geert Wilders imposait ses thèmes anti-islamiste et, désormais aussi, anti-européens, au gouvernement du libéral Mark Rutte. Au nom de la défense des retraites des Néerlandais, il vient de le saborder en refusant les efforts budgétaires demandés au nom de l’Union européenne. En 2010 toujours, Bart de Wever provoquait la plus grave crise gouvernementale que la Belgique ait connu en faisant de la NVA, le parti nationaliste flamand, le premier du pays. Depuis avril 2011, à Helsinki, les Vrais Finlandais tiennent en otage la grande coalition emmenée par le Premier ministre Jyrki Katainen qui s’est livré à d’incroyables contorsions à chaque sommet européen. Cette année, c’est au tour de Marine Le Pen de hisser le front national au niveau de ses partis « frères » européens en recueillant 18% des voix au premier tour de l’élection présidentielle. S’ils aiment insister sur ce qui les distinguent les uns de autres, ces nouveaux leaders ont en commun, outre leur jeunesse (ils ont tous entre 42 et 50 ans), une ligne politique mêlant l’euroscepticisme à des prétentions sociale-démocrates. Voilà qui compliquera le travail du prochain gouvernement français, car le gagnant du second tour va devoir dessiner une trajectoire de redressement des finances publiques à trois ou quatre ans. La montagne de dettes sous laquelle croule les pays de la zone euro (plus de 80% du PIB) et le risque, intégré par les marchés, d’un éclatement de l’eurozone exercent une contrainte objective. A cet égard, l’engagement de ramener le budget à l’équilibre en 2016 pris par Nicolas Sarkozy ne fait pas grande différence avec le 2017 de François Hollande, même si le second assure pouvoir y parvenir sans sacrifier le « modèle social » français. Certes, contrairement aux Vrais Finlandais ou au Parti de la liberté néerlandais, le Front national n’a aucune intention de monter dans un train gouvernemental. Dans le système bipartisan français, Marine Le Pen convoite pour le FN la place de l’UMP, pas un strapontin ministériel. Mais peu importe que les stratégies politiques varient. Le front populiste qui se forme au fil des ans en Europe est la toile de fond sur laquelle les partis de gouvernement vont devoir jouer leur partition. La France, où l’on parle déjà d’une réorganisation de la droite suite à la faveur des élections présidentielles et des législatives à venir, ne fait pas exception. L’Allemagne, en dépit de ses excédents impressionnants, non plus. Certes, les Allemands peuvent faire le choix, en 2013, lorsqu’il s’agira de réélire le Bundestag, d’une grande coalition réunissant sociaux-démocrates et démocrates-chrétiens. Son système la met relativement à l’abri des partis extrémistes mais pas de tensions au sein même de ces deux grands partis centristes, comme l’ont montré les difficultés rencontrées par la chancelière Angela Merkel avec ses alliés du parti libéral, près un temps à saborder le fonds de sauvetage européen. Cette contestation n’est pas morte même si elle a été bâillonnée par la discipline partisane. Le front des eurosceptiques réunissant les adversaires de l’austérité, d’un côté, et ceux qui « ne veulent pas payer pour les autres », de l’autre, s’élargit sans cesse. De toute manière tout le monde va payer cher, en effet la récession va condamner les européens à se serrer la ceinture.

1...1718192021



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