Archive pour le Tag 'euro'

Page 21 sur 24

Zone euro : excédent commercial en septembre mais pas en France

Zone euro : excédent commercial en septembre mais pas en France

 

L’excédent  de la zone euro en hausse  en septembre grâce à un bond des exportations, selon les chiffres publiés lundi 17 novembre par Eurostat. Le solde des échanges des 18 a ainsi atteint 18,8 milliards d’euros contre 10,8 milliards un an plus tôt et 8,6 milliards le mois précédent, ce dernier montant étant révisé par rapport au chiffre préliminaire de 9,2 milliards annoncé il y a un mois. Les exportations ont augmenté de 9% sur un an en données brutes, à 171,9 milliards d’euros, dépassant nettement la croissance de 4% des importations à 153,4 milliards. En données corrigées des variations saisonnières, la hausse des exportations ressort à 4,2% et celle des importations à 3,0%.Le solde s’améliore mais en France le déficit set de 4.72 milliards en septembre. L’Espagne a réduit son déficit commercial en septembre de 8,2% sur un an à 2,4 milliards d’euros, grâce à un niveau record d’exportations, a annoncé lundi le ministère de l’Economie. En Allemagne, c’est un excédent record de 18.8 milliards. En  Italie : un excédent commercial de 2 milliards d’euros. . L’excédent commercial de l’Italie a enregistré une nouvelle forte hausse en septembre sur un an, passant à 2 milliards d’euros, contre 700 millions en septembre 2013, a indiqué lundi l’Institut national des statistiques. En août déjà, l’excédent commercial avait doublé, passant à 2,1 milliards d’euros contre un milliard un an plus tôt. Sur un mois, les exportations ont augmenté de 1,5% et les importations de 1,6%.

Croissance : la zone euro va flirter avec la récession

Croissance : la zone euro va flirter avec la récession

Pour les troisièmes et quatrièmes trimestres la zone euro pourrait flirter avec la récession (par définition deux trimestres de récession) car contrairement aux prévisions le rebond est absent après deux premiers trimestres quelconques. Du coup va se reposer rapidement la question de la relance, question repoussée par l’Allemagne. L’Allemagne qui pour répondre aux critiques va lancer un faux plan de relance, c’est à dire 10 milliards d’investissements mais pas avant 2016 et étalés sur plusieurs année. Autant dire pas grand-chose à en attendre pour l’Europe. . Les 32 économistes interrogés par Reuters prévoient en moyenne une petite hausse de 0,1% du PIB allemand en juillet-septembre mais leurs estimations s’échelonnent de +0,3% à -0,2%.Le consensus des économistes est de +0,1% également pour l’ensemble de la zone euro. La France, deuxième puissance de la zone, devrait avoir enregistré un léger rebond de 0,2% après sa stagnation du deuxième trimestre mais les économistes anticipent une nouvelle contraction, légère (-0,1%), de l’économie italienne dont le PIB avait reculé de 0,2% trois mois plus tôt. « Il semble que la zone euro et l’Allemagne aient échappé à une récession technique. Mais, soyons clairs, le fait que les choses n’aient pas empiré ne doit pas être un motif de réjouissance », écrivent les économistes d’ING dans une note. Paris et Rome veulent voir la Commission européenne mettre davantage l’accent sur l’investissement et la relance plutôt que l’assainissement budgétaire afin d’empêcher un retour en récession et de gagner du temps pour la mise en œuvre de réformes structurelles. Les dépenses publiques ont sans aucun doute un impact plus direct et en tout cas psychologique que les mesures de politique monétaire mais le pays qui a le plus à dépenser -l’Allemagne- ne souscrit pas à cet argument. Le sujet reviendra certainement sur la table au sommet du G20 en fin de semaine à Brisbane, en Australie, où les grandes puissances, Etats-Unis en tête, demanderont de nouveau à Berlin de faire davantage pour relancer la croissance sur le Vieux Continent.

 

La baisse de l’euro : favorable pour l’économie

La baisse de l’euro : favorable pour l’économie

La bise actuelle de l’euro (moins 10% en 6mois sur le dollar) pourrait entrainent une hausse de croissance d’environ 0.6% ‘ en 2015). C’est la conséquence de l’atonie de l’activité européenne, des déficits budgétaires, auusi de la politique un peu plus accommodante de la BCE. C’est en effet davantage de compétitivité avec cependant le risque d’une inflation sur les produits importés. . « Le taux de change réel effectif, c’est-à-dire la valeur de l’euro par rapport à un panier de monnaies étrangères, n’est lui en repli que de 5 % depuis le début de l’année », nuance Ludovic Subran, chef économiste d’Euler Hermes. La monnaie unique ne s’est ainsi pas dépréciée par rapport au yen cette année. L’impact sur le PIB serait de 0,2 % la première année et de 0,6 % la deuxième année, selon ses calculs. Jean-Christophe Caffet, économiste chez Natixis, relativise aussi l’impact du change. « L’effet d’une baisse de l’euro est favorable, mais il est surestimé. Une économie frappée par la désindustrialisation exporte moins qu’avant et profite donc moins d’une baisse de sa monnaie. »  « A l’été 2015, l’euro aura un effet stimulant sur l’économie. Cela ne va pas nous sauver, mais nous éviter la noyade, affirme Jean-Luc Biacabe, de la Chambre de commerce et d’industrie de Paris Ile-de-France. La baisse de la monnaie fournira assez d’oxygène aux entreprises françaises pour éviter une troisième récession depuis 2008. » Car la baisse de l’euro ne se traduit pas tout de suite sur l’activité. « Il faut environ six mois pour que les bienfaits d’un recul du taux de change se fassent ressentir, estime Mathieu Plane, économiste à l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE). Dans un premier temps, le prix des importations augmente puis, dans un second temps, les clients étrangers prennent conscience que les exportateurs en euros sont plus compétitifs. » Une réserve toutefois, « l’affaiblissement d’une monnaie est aussi un appauvrissement relatif d’un pays par rapport au reste du monde », rappelle Denis Ferrand, directeur général de COE-Rexecode. Mais, pour la majorité des économistes, les avantages d’une dépréciation de l’euro dépassent largement les inconvénients.

 

La France peut faire éclater l’Euro (Fillon)

La France peut faire éclater l’Euro (Fillon)

(Interview Les Echos)

 

En 2007, vous évoquiez un «Etat en faillite». Et aujourd’hui?

Je crains que la France ne soit à la veille d’un accident financier grave qui pourrait faire éclater la zone euro. Pour l’heure, notre pays ne tient que parce que les taux d’emprunt sont bas. Mais cette bulle n’est pas durable : pas de croissance, un chômage qui progresse, une dette qui explose et dépasse les 2.000 milliards, des déficits qui ne se résorbent pas et l’impossibilité de ramener le déficit sous les 3 %, même en 2017… la crise ne fait que s’aggraver. Face à cela, il faut une véritable refondation économique et sociale. Pas une « trépanation », mais une guérison.

 

Le débat sur vos mesures existe dans votre camp, et notamment avec Alain Juppé ou Nicolas Sarkozy…

Oui il y a un débat sur l’urgence et l’intensité des changements à conduire. Depuis trente ans, y compris moi, nous prônons la réforme progressive… Mais c’est l’honneur d’un responsable politique de reconnaître qu’il s’est trompé et que les remèdes d’hier ne sont plus à la hauteur de la situation. L’idée qu’un grand pays doive ramener ses dépenses publiques au niveau de ses ressources me paraît incontournable. Si la crise économique se double d’une crise politique, c’est parce que les Français jugent que les solutions mises en œuvre par les responsables politiques depuis vingt ans ont toujours été insuffisamment courageuses.

 

«Il n’y a pas de plan d’économies qui soit indolore», a dit François Hollande hier. Le vôtre va plus loin. Comment le faire accepter par l’opinion?

La meilleure façon, c’est d’abord d’assumer ces mesures plutôt que de continuer à proposer des programmes électoraux alléchants avec un concours de dépenses. Les Français sont prêts à des réformes puissantes. Ils sont capables de comprendre qu’un pays qui croule sous les déficits est en sursis. Ils doivent être pris à témoin lors de la présidentielle et des législatives sur le principe de la baisse du poids de la dépense publique. On me dit que c’est électoralement dangereux. Moi je fais le pari de la vérité. Ce qui est dangereux, c’est la faillite économique. Après l’échec de la gauche, la droite devra redresser le pays avec un courage sans précédent, sinon c’est la porte ouverte aux extrêmes.

 

L’Etat doit-il se recentrer sur certaines missions?

Je suis convaincu que l’on peut réduire le poids du secteur public sans remettre en cause ses missions essentielles. Les exemples étrangers montrent que même dans les pays où le poids de la dépense a été fortement réduit, il y a peu de secteurs où l’Etat s’est retiré complètement. C’est pourquoi je propose de réduire, en cinq ans, les effectifs des fonctions publiques de 600.000 postes, de porter le temps de travail à 39 heures hebdomadaires, d’offrir de meilleures perspectives salariales aux agents de la fonction publique. Ces propositions permettent de réduire la dépense publique et de maintenir les missions de l’Etat.

 

Pour les collectivités, vous voulez passer de 4 à 2 échelons. Quels échelons supprimer?

J’ai toujours défendu la fusion des départements et des régions et celle des communes et intercommunalités. C’est l’un des sujets les plus difficiles à faire accepter, non pas parce que l’opinion publique y est défavorable, mais à cause du poids des élus locaux… C’est pour cela que j’ai proposé de longue date un référendum sur la fusion des collectivités et la réduction du nombre de parlementaires.

 

Nicolas Sarkozy vient de reprendre cette proposition…

Je m’en réjouis !

 

Vous voulez encadrer le pouvoir de fiscalité des collectivités et leurs effectifs. Cela va à l’encontre de leur libre-administration…

Mais ce référendum proposera aussi sur ce point la modification de la Constitution. On ne peut pas continuer à avoir un système dans lequel on veut réduire le poids de la dépense publique et s’interdire de contrôler la dépense locale. Je propose en échange que l’on fixe une règle intangible : quand l’Etat transfère une compétence, qu’il laisse les collectivités la gérer comme elles l’entendent. Quant aux dotations, elles devront encore être réduites.

 

La moitié de vos économies sont programmées sur les régimes sociaux. Soutenez-vous celles annoncées par le gouvernement sur la famille?

Non ! Car il s’y prend toujours avec la même méthode, en refusant de faire des réformes structurelles et en procédant par des coupes injustes. Et avec ce gouvernement, cela tombe toujours sur le même public. Plutôt que d’allonger la durée du travail, on grève le pouvoir d’achat des retraités. Plutôt que de toucher à l’aide médicale d’Etat, on touche au congé parental. Réduire le congé parental à ce niveau, c’est violent. Et faire croire que c’est une mesure d’égalité homme-femme est hypocrite !

 

Pour les ménages, vous ne prévoyez pas de baisse d’impôts à court terme. Est-ce tenable?

L’urgence nationale, c’est la croissance et l’emploi. Je propose un effort prioritaire sur les entreprises avec une baisse des charges financée par une hausse de 3,5 points de la TVA. Je propose aussi une refonte de la fiscalité du capital. La baisse de la fiscalité des ménages viendra quand se feront sentir les premiers résultats sur la croissance. C’est réaliste et c’est un discours que les Français peuvent entendre.

 

Zone euro : inflation révisée en hausse en août

Zone euro : inflation révisée en hausse en août

 

 Une très  légère augmentation en août mais pas suffisante pour que la BCE s’affranchisse du soutien massif à la croissance comme le fait la FED. A cet égard les atermoiements de la BCE nuisent la confiance et en particulier à la reprise des investissements.  L’inflation dans la zone euro a finalement été plus marquée qu’initialement estimé en août grâce à une augmentation supérieure aux attentes des prix dans les services, selon des données publiées mercredi par Eurostat. Les prix à la consommation dans les 18 pays partageant la monnaie unique ont augmenté de 0,1% d’un mois sur l’autre en août et de 0,4% sur un an. En première estimation, Eurostat avait fait état d’une inflation annuelle de 0,3%. Hors prix à l’énergie, l’inflation est de 0,7% sur un an, contre +0,6% en première estimation. Malgré cette révision à la hausse, le taux d’inflation reste très loin de l’objectif de la Banque centrale européenne (BCE), qui veut une hausse des prix à la consommation juste en deçà de la barre de 2% sur le moyen terme. L’inflation n’a plus atteint ce niveau depuis le premier trimestre 2013. La BCE considère qu’une inflation inférieure à 1% pendant une période prolongée correspond à une « zone de danger ». Pour éloigner le spectre de la déflation, la BCE a abaissé au début du mois ses taux directeurs à de nouveaux plus bas, tout en annonçant un programme limité d’achats d’actifs.

 

Production industrielle zone euro : petit rebond 0.2% sur un an

Production industrielle zone euro : petit rebond 0.2% sur un an

La production industrielle a rebondi de 1% en juillet, une hausse plus marquée que prévu, montrent les chiffres publiés vendredi par Eurostat. Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne une hausse de 0,5%, après un recul de 0,3% en juin. Par rapport à juillet 2013, l’activité industrielle des 18 a progressé de 2,2%, un chiffre là encore largement supérieur aux attentes (1,3%). Le recul de juin a été confirmé à -0,3%, mais le chiffre en rythme annuel a été révisé en légère hausse à 0,2% contre 0,0% annoncé initialement.

 

Zone euro : la panne des investissements bloque la croissance

Zone euro : la panne des investissements bloque la croissance

 

La croissance est bien sur handicapée aujourd’hui  par la faiblesse de la consommation et elle n’est pas compensée par les exportations puisque la demande mondiale se tasse. Le plus inquiétant pour l’avenir c’est la panne des investissements provoquée par le manque de visibilité sur l’avenir voire la défiance, même les stocks sont aussi en panne  car les carnets de commandes ne sont pas dynamiques.  Cette  baisse de l’investissement et une réduction des stocks ont abouti à une stagnation du Produit intérieur brut (PIB) de la zone euro au deuxième trimestre, par rapport au trimestre précédent, en dépit d’une croissance de la consommation des ménages et d’une contribution positive du commerce extérieur. Eurostat a ainsi confirmé vendredi son estimation d’un PIB inchangé sur la période avril-juin, par rapport à janvier-mars. Par rapport à la période comparable de 2013, le PIB a crû de 0,7%. Les stocks ont retranché 0,2 point au PIB, alors que la consommation des ménages en a ajouté autant. L’investissement a retranché 0,1 point, compensant une contribution positive identique des échanges commerciaux. L’investissement faiblit depuis le dernier trimestre 2013 et beaucoup de responsables européens pensent que c’est en lui que réside le secret d’une remontée de la croissance car les taux d’intérêt sont déjà à des plus bas record et beaucoup de pays doivent encore consolider leurs finances publiques. Le ministre des Finances polonais a réclamé jeudi la création d’un Fonds européen pour l’investissement capable de financer 700 milliards d’euros de projets pour redonner des couleurs à l’économie européenne. L’Allemagne, première économie de la zone euro, soulignait toutefois lundi que trop de pays de l’Union européenne pensaient que l’investissement public pourrait résoudre le problème de la croissance, faisant valoir qu’il fallait également mobiliser l’investissement privé.

 

Croissance : en panne en zone euro en août

Croissance : en panne en zone euro en août

Confirmation que la  zone euro se porte mal avec un indice de production au plus bas depuis le début de l’année, ne n’est pas encore la déflation mais on s’en rapproche. La croissance de l’activité des entreprises a été en août la plus basse de l’année en zone euro, le conflit ukrainien ayant nettement freiné les dépenses et l’investissement, montrent les indices d’activité PMI publiés mercredi. Les signes de ralentissement de la croissance, à quoi s’ajoute le fait que les entreprises continuent de baisser leurs prix à un rythme encore plus soutenu, sont autant de pressions supplémentaires sur la Banque centrale européenne (BCE) à la veille de sa réunion de politique monétaire. L’indice composite de Markit, qui suit les évolutions de la croissance à la fois dans les secteurs secondaire et tertiaire, est tombé à un plus bas de huit mois de 52,5 contre 53,8 en juillet et 52,8 en estimation flash. Il est toutefois au-dessus de la barre des 50, qui délimite la croissance de la contraction, pour le 14e mois consécutif. La croissance de l’Allemagne, moteur économique de l’Europe, a régressé à son plus bas niveau en 10 mois, tandis que la France, deuxième économie de la zone euro, a vu son activité se contracter pour le quatrième mois d’affilée.  La croissance continue de s’imposer en Grande-Bretagne mais certains signes tendent à montrer que le conflit ukrainien risque de peser sous peu.  La situation est plus contrastée avec d’autres pays de la zone euro: l’Italie, retombée en récession récemment, subit une contraction à la fois dans l’industrie et les services, tandis que l’Espagne et l’Irlande ont au contraire le pied au plancher. « A l’inverse de la tendance attendue par les analystes, la croissance de la zone euro décélère en août, ce qui devrait renforcer les voix s’élevant en faveur du lancement d’un programme d’assouplissement quantitatif de grande ampleur par la BCE (Banque centrale européenne) », commente Chris Williamson, économiste en chef de Markit. Le sentiment que la BCE était prête à se lancer dans un programme de rachat d’actifs, dit d’assouplissement quantitatif (QE), a enflé après que son président Mario Draghi eut dit en août que l’institut d’émission était prêt à réagir avec tous les moyens à sa dispositions si l’inflation, qui n’a été que de 0,3% en août, continuait de baisser.

 

Croissance : net ralentissement de l’industrie en zone euro

Croissance : Net ralentissement de l’industrie en zone euro

Confirmation que la zone euro flirte avec la déflation avec ce net recul de la croissance industrielle En cause, l’environnement géopolitique et les incertitudes croissante sur l’activité  internationale.  La croissance de l’activité manufacturière a ralenti plus fortement que prévu en août, montrent les résultats définitifs des enquêtes réalisées auprès des directeurs d’achats qui témoignent des difficultés que rencontre le secteur pour engranger les commandes. Les chiffres communiqués lundi par Markit montrent en outre que le secteur industriel commence à ressentir les effets des tensions dans l’est de l’Ukraine et des sanctions réciproques décidées en Europe et en Russie. L’indice PMI manufacturier compilé par le cabinet Markit est tombé à 50,7 le mois dernier pour la zone euro, un plus bas niveau depuis plus d’un an, après 51,8 en juillet et alors qu’une première estimation le situait à 50,8. Il reste toutefois supérieur au seuil de 50 qui sépare la contraction de la croissance de l’activité. La composante de la production, entrant dans le calcul de l’indice PMI composite qui sera publié mercredi, a plongé à 51,0 contre 52,7 le mois précédent, après avoir été initialement estimée à 50,9. « S’il est vrai qu’une modeste expansion est préférable à une croissance nulle, l’impact de la montée des incertitudes économiques et géopolitiques pèse néanmoins de façon croissante sur l’activité des fabricants », souligne Rob Dobson, économiste en chef de Markit. L’Europe et la zone euro commencent à ressentir de plus en plus douloureusement les répercussions des tensions de plus en plus vives entre la Russie et les pays occidentaux au sujet de l’Ukraine et l’effet des sanctions économiques décidées de part et d’autre. En Allemagne, principal partenaire commercial de la Russie dans la zone euro, l’indice PMI manufacturier est tombé à 51,4 tandis qu’il a encore reculé en France où, à 46,9, il fait apparaître une nette contraction de l’activité.

L’inflation au plus bas en zone euro mais la BCE attend toujours !

L’inflation au plus bas en zone euro mais  la BCE attend toujours !

 

La zone euro se rapproche de plus en plus de la déflation puisque les prix en août sont sur une tendance de 0.3% par an. En clair, inflation zéro très prochaine, comme la croissance. Pourtant la BCE ne bougera pas beaucoup parce que tout simplement les allemands ne veulent pas. La ligne sera donc maintenu : » on est prêt à agir » autant dire on attend ! L’inflation en zone euro a reculé comme attendu à un plus bas de cinq ans en août, mais ce nouveau ralentissement ne devrait pas inciter la Banque centrale européenne (BCE) à prendre de nouvelles mesures de relance dès la semaine prochaine. Les prix à la consommation dans les 18 pays utilisant la monnaie unique ont augmenté de 0,3% en août en rythme annuel, au plus bas depuis octobre 2009, selon la première estimation publiée vendredi par Eurostat. L’inflation, qui avait ralenti de manière inattendue à +0,4% en juillet, se maintient ainsi en territoire qualifié par le président de la BCE Mario Draghi de « zone de danger », sous les 1%. L’affaissement de l’inflation complique la tâche de la BCE, alors que la reprise est au point mort dans la zone euro et que les économies du bloc sont confrontées aux répercussions des sanctions économiques adoptées contre la Russie pour son rôle dans la crise en Ukraine. Des sources internes à la BCE ont indiqué jeudi à Reuters qu’une nouvelle initiative de politique monétaire était peu probable lors de la réunion du 4 septembre.  Le recul enregistré au mois d’août a été porté par la baisse de 2,0% des prix très volatils de l’énergie, tandis que les prix de l’alimentation, de l’alcool et du tabac ont reculé de 0,3%pour le deuxième mois consécutif. L’inflation de base, qui exclut l’énergie, l’alimentation, le tabac et l’alcool, a progressé à +0,9%, après +0,8% en juillet. La BCE a réduit en juin ses taux d’intérêts à de nouveaux plus bas historiques, allant jusqu’à tester le passage en territoire négatif de son taux de dépôt, et annoncé un nouveau programme de refinancement à long terme ciblé, qui sera lancé en septembre et dont l’objectif est de stimuler le crédit. Depuis lors, la BCE a adopté une position attentiste, souhaitant voir les effets de cette nouvelle injection de liquidité avant d’envisager de prendre de nouvelles mesures de relance. Mario Draghi a cependant répété à plusieurs reprises que la BCE se tenait prête à agir si nécessaire.  

 

Zone euro : croissance en panne au 2e trimestre

Zone euro : croissance en panne  au 2e trimestre

Nombre de commentateurs observe un coup d’arrêt dans la croissance de la zone euro puisque le PIB stagne au second trimestre. En fait la croissance était très atone et la crise n’a jamais quitté l’Europe. Contrairement à pratiquement toutes les prévisions l l’Europe est encalminée pour longtemps dans cette crise car elle découle notamment d’une stratégie budgétaire et monétaire suicidaire. L’économie de la zone euro a donc « calé » au deuxième trimestre, un résultat inférieur aux attentes lié avant tout à la baisse de l’activité en Allemagne et à sa stagnation en France, montre la première estimation publiée jeudi par Eurostat, qui augure mal d’un second semestre au cours duquel les échanges risquent de souffrir des sanctions visant la Russie. Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne une croissance de 0,1% du produit intérieur brut (PIB) des Dix-huit sur avril-juin. Mais ils avaient été interrogés avant l’annonce jeudi d’une contraction de 0,2% de l’économie allemande et d’une croissance zéro en France, deux performances plus mauvaises qu’anticipé. Eurostat a confirmé la croissance de 0,2% du premier trimestre. Le gouvernement français a dans la foulée revu à la baisse ses prévisions et ne table plus que sur environ 0,5% de croissance cette année, deux fois moins qu’auparavant. Le coup d’arrêt subi par la zone euro, dont le PIB annuel global avoisine 9.600 milliards d’euros, risque de se voir prolongé par l’impact des sanctions contre Moscou décidées le mois dernier par l’Union européenne en arguant du rôle joué par la Russie dans la crise ukrainienne. « Les chiffres d’aujourd’hui montrent que la reprise reste trop faible pour compenser les chocs extérieurs, ce qui signifie que la croissance du PIB va probablement rester coincée en mode ‘stop and go’ », estime Peter Vanden Houte, chef économiste zone euro de la banque ING.

Zone euro : reprise de croissance sans la France

Zone euro : reprise de croissance sans la France

C’est la confirmation que la France est bien le malade de l’Europe puisque l’activité repart un peu tandis que la France fait du surplace. L’activité du secteur privé de la zone euro a connu en juillet son deuxième rythme de croissance le plus élevé en trois ans, la bonne tenue des services compensant des performances atones de l’industrie. Ceci étant, la poursuite de la reprise observée dans la plupart des pays -la France étant une exception- ne doit pas masquer les pressions déflationnistes pesant sur la région, à nouveau sur le devant de la scène deux jours avant la réunion de politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE). L’indice PMI composite est remonté à 53,8 contre 54,0 en estimation « flash » et 52,8 en juin. Il reste au-dessus de la barre des 50 séparant contraction et expansion de l’activité pour le treizième mois d’affilée. Le PMI du seul secteur des services est passé de 52,8 en juin à 54,2 en juillet. Selon Markit, les données du mois de juillet suggèrent que la zone euro croît à un rythme trimestriel de 0,4%. « Le problème est que cela se fait avec de très modestes créations d’emplois. Il y a également des incertitudes sur la direction que va prendre le rythme de croissance au cours des prochains mois », a déclaré Chris Williamson, économiste en chef chez Markit. La composante prix à la production, sous la barre des 50 depuis la fin 2011, s’est établie à 48,5 contre 49,2 en juin.

 

Inflation réduite : seulement 0.4% en zone euro et c’est nécessaire

Inflation réduite  : seulement 0.4% en zone euro et c’est nécessaire  

 

Face à la faible déflation, certains crient au loup en craignant la déflation. En fait autant évidemment la déflation est ca strophique autant une pression sur les prix des biens et services en Europe est souhaitable. D’une manière générale en zone euro -surtout en France- tout est trop cher. Ce manque de compétitivité empêche la dépense des ménages et freine les exportations. Il n’ya donc pas nécessairement contradiction entre croissance et baisse des prix dans des proportions raisonnables. La preuve, on assiste à un frémissement de la croissance en zone euro mais sauf en France, d’où l’intérêt de ne pas tout mélanger. La baisse des prix (davantage de compétitivité) est indispensable notamment pour résister aux produits et services des pas en développent. En zone euro l’inflation a ralenti à 0,4% en juillet, après avoir atteint 0,5% le mois précédent, selon une première estimation jeudi de l’office européen de statistiques, Eurostat. Elle évolue ainsi à son plus bas niveau depuis octobre 2009, date où l’inflation en zone euro était passée en territoire négatif à -0,1%, a indiqué un porte-parole d’Eurostat.  Quels sont les risques d’une déflation ? Lorsqu’une économie rentre en déflation, cela signifie que les prix des biens se mettent à baisser. Une situation qui, loin d’être favorable, grippe l’économie et peut même provoquer son arrêt.  Que peut faire la BCE ? Face à ce scénario, la Banque centrale européenne (BCE) a pris des mesures en juin. Elle a baissé de dix points de base son principal taux directeur, à 0,15%, et annoncé un paquet de mesures exceptionnelles destinées à encourager les banques à prêter davantage aux entreprises et ménages. L’objectif de la BCE est de veiller à la stabilité des prix et de maintenir l’inflation juste en-dessous 2%. Or, l’inflation se situe depuis des mois à un niveau très faible, sous le seuil de 1% considéré comme la zone de danger par l’institut monétaire.  En juillet, c’est la baisse des prix de l’énergie qui a le plus joué sur le niveau de l’inflation: ils ont reculé de 1% après une hausse minimale de 0,1% le mois précédent. Les prix dans le secteur de l’alimentation, des boissons alcoolisées et du tabac ont eux aussi reculé de 0,3% après un repli de 0,2% en juin. Les prix des biens industriels hors énergie sont à l’arrêt (0,0%, après un repli de 0,1% en juin). Seuls les services voient leurs prix nettement augmenter (+1,3%, stable par rapport au juin), a indiqué Eurostat dans un communiqué.

 

Zone euro: le chômage au plus bas depuis 2012, sauf en France

Zone euro: le chômage au plus bas depuis 2012, sauf en France

Ça va un peu mieux sur le front du chômage en zone euro (sauf en France où ça continue de progresser). La zone euro relève la tête sur le front de l’emploi. La baisse du chômage s’est poursuivie. Elle a atteint 11,5% en juin, selon plus bas niveau depuis septembre 2012, selon les chiffres d’Eurostat publiés ce jeudi 31 juillet. Il y a tout juste un an, le taux de chômage s’élevait encore à 12% dans la zone euro. En mai dernier, il était à 11,6%, tout comme en avril. En juin, la zone euro comptait 18,41 millions de personnes sans emploi, soit 152.000 de moins que le mois précédent et 783.000 qu’il y a exactement un an. Mais ces chiffres masquent d’importantes disparités. Les taux de chômage les plus faibles ont ainsi été enregistrés en Autriche (5,0%), en Allemagne (5,1%) ainsi qu’à Malte (5,6%). A l’inverse, les taux les plus élevés ont été enregistrés en Grèce (27,3% en avril, date des dernières données disponibles) et en Espagne (24,5%). En France, il atteint 10,2%. Dans l’ensemble de l’Union européenne, le chômage touchait 25 millions d’hommes et de femmes en juin, soit un taux de 10,2% contre 10,3% le mois précédent. En un mois, le nombre de chômeurs a diminué de 198.000. Il a baissé de 1,537 million en un an.

 

Sondage confiance des ménages : en nette baisse dans la zone euro

Sondage confiance des ménages : en nette baisse dans la zone euro

La zone euro s’enfonce dans la déprime en effet la confiance est tombée à une valeur de -8,4 ce mois-ci contre -7,5 (-7,4 en première estimation) en juin, au plus bas depuis le mois d’avril où elle était ressortie à -8,6. Le consensus Reuters donnait -7,5 en juillet. « Un deuxième fléchissement successif, et plus marqué, de la confiance du consommateur de la zone euro va entretenir la crainte toujours plus vive qu’une croissance faible est en train de vaciller », commente Howard Archer (IHS Global Insight). « Même si la confiance du consommateur de la zone euro reste nettement au-dessus de sa moyenne à long terme, le récent retournement du sentiment constitue une évolution malvenue et préoccupante ». Autre témoignage de la fragilité de la reprise en zone euro: la production industrielle a nettement baissé en mai, à l’exception notable du secteur de l’énergie. Le conflit dans l’est de l’Ukraine, aggravé par l’affaire du Boeing de la Malaysia Airlines abattu, explique en partie cet état de fait car l’Union européenne envisage des sanctions contre la Russie, lesquelles pourraient avoir des répercussions dommageables en retour pour l’économie des Dix-huit. L’Allemagne, moteur économique d’une économie de 9.600 milliards d’euros, a sans doute connu la stagnation économique au deuxième trimestre, estime la Bundesbank. Dans l’ensemble de l’Union européenne, le sentiment du consommateur a fléchi à -5,5 contre -4,3 en juin, a ajouté l’exécutif européen.

 

1...192021222324



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol