Archive pour le Tag 'euro'

Page 19 sur 24

Pour un parlement de la zone euro (Hollande)

Pour un parlement de la zone euro (Hollande)

 

Peut être pour rééquilibrer l’idée d’un gouvernement européen souhaité par l’Allemagne, Hollande pense qu’il faudrait un parlement de la zone euro. En quelque sorte équilibrer efficacité et démocratie. « A terme, je souhaite qu’il y ait un parlement de la zone euro », a déclaré le président lors de sa traditionnelle interview télévisée du 14-Juillet. Il a longuement défendu l’accord conclu au terme de négociations tendues entre Européens et l’ampleur des concessions acceptées par Athènes pour réformer son économie en échange d’un troisième plan de sauvetage face aux protestations, notamment sur les réseaux sociaux.   »Regardez ce qu’il s’est passé en Grèce, c’est toujours les gouvernements et c’est bien légitime mais (…) il faut aussi qu’il y ait une présence plus forte des parlementaires et de ceux qui représentent les nations », a estime le président.  François Hollande a aussi évoqué son agacement sur les inquiétudes engendrées sur la scène internationale par les soubresauts politiques des négociations pour éviter la sortie d’Athènes de la zone euro.   »Franchement, j’ai beaucoup d’estime pour le président (américain Barack) Obama mais quand il me téléphone pour me dire comment va la zone euro, je préférerais lui dire comment va la zone dollar! », a-t-il dit, estimant qu’il était temps de prendre des mesures institutionnelles pour renforcer l’intégration de la zone monétaire. « Il faut avancer et donc je proposerai que nous puissions aller plus loin, bien sûr en cohérence avec l’Allemagne sur le gouvernement économique », a annoncé le président qui a repris les souhaits traditionnels de la France pour établir un budget de la zone euro et une convergence fiscale. Les présidents des grandes institutions européennes ont déjà rendu un rapport en juin dans lequel ils préconisent un renforcement conséquent de l’intégration des pays de la monnaie unique via un changement des traités de l’Union dans la prochaine décennie.

Croissance: croissance manufacturière terne en zone euro , comme en Chine et au Japon

Croissance:  croissance manufacturière terne en zone euro , comme en Chine et au Japon

L’indice des directeurs d’achats (PMI) Markit dans l’industrie manufacturière est ressorti à 52,5 en juin, un plus haut de 14 mois, contre 52,2 en mai. Il confirme l’estimation initiale, donnée avant que la Grèce ne se retrouve en défaut de paiement vis-à-vis du Fonds monétaire international (FMI) en n’ayant pas honoré mardi une échéance de 1,6 milliard d’euros. Le sous-indice de la production, qui est intégré dans l’indice composite attendu vendredi, s’établit à 53,6 contre une estimation flash de 53,5 et 53,3 en mai. « Le rythme de croissance reste globalement terne, rien d’impressionnant. Ce n’est sans doute pas étonnant au vu du haut degré d’incertitude entourant les discussions sur la dette grecque observé durant le mois », a dit Chris Williamson, chef économiste de Markit. A noter que ce n’est pas brillant non plus en Chine et au japon. Croissance Chine et Japon  où  l’industrie manufacturière bouge à peine, le signe que les usines  du monde sont toujours en panne et que la demande mondiale est atone. Le signe que les résultats  économiques mondiaux ne seront pas fameux pour le premier semestre, peut être un tout petit peu meilleurs pour le second sauf secousse sur les marchés financiers notamment obligataires . ce qui n’est pas impossible à partir de l’affaire grecque. L’activité manufacturière en Chine est effet restée stable au mois de juin, a annoncé mercredi le gouvernement chinois.  L’indice PMI des directeurs d’achats rendu public par le Bureau national des statistiques (BNS) pour juin s’est établi à 50,2, un chiffre identique à celui de mai, qui traduisait une performance inédite depuis novembre 2014 (50,3).  Un chiffre supérieur à 50 marque une expansion de l’activité manufacturière, tandis qu’un indice inférieur à ce seuil signale une contraction. Juin marque ainsi le quatrième mois d’expansion d’affilée, avec une production en croissance stable et de meilleures performances dans les secteurs technologiques destinés à la grande consommation, selon un communiqué de l’analyste de NBS Zhao Qinhe. L’activité manufacturière a à peine progressé en juin au Japon en dépit d’une nette reprise de la demande à l’export, selon une enquête publiée mercredi qui alimente les inquiétudes pour la croissance au deuxième trimestre. L’indice des directeurs d’achats (PMI) Nikkei/Markit est ressorti à 50,1 en version définitive contre 49,9 en première estimation et 50,9 en mai. Il continue ainsi d’hésiter autour du seuil de 50, qui marque la séparation entre contraction et croissance de l’activité. La composante des commandes à l’export a bondi à 54,0 contre 50,6 en mai, sa plus forte hausse depuis décembre 2013, mais celle des commandes en provenance du Japon a reculé à 49,6 contre 50,9. La composante de la production a reculé à 50,9 contre 51,9 en mai. Le gouvernement a annoncé lundi une baisse de 2,2% de la production industrielle en mai, un recul plus important que prévu qui a alimenté les craintes d’une possible contraction de la troisième économie mondiale lors de ce trimestre.

 

 

Zone euro : détérioration du climat économique

Zone euro : détérioration du climat économique

 

Le sentiment économique s’est détérioré en juin dans la zone euro, alors que les analystes avaient anticipé un niveau de confiance inchangé, selon des données publiées lundi par la Commission européenne qui peuvent attester des premières inquiétudes concernant l’éventualité d’un défaut grec. L’indice mesurant ce sentiment est ainsi revenu à 103,5 contre 103,8 en mai. L’indice du climat des affaires est de son côté tombé à 0,14, contre 0,28 en mai et un consensus de 0,27. La Commission européenne a calculé ces indices sur la base d’enquêtes menées avant que les discussions entre la Grèce et ses créanciers ne se retrouvent dans l’impasse, mettant ainsi Athènes d’être en danger de défaut de paiement vis à vis du Fonds monétaire international (FMI) dès mardi.

Exclusion Grèce zone euro : 53% des Français contre

 

Exclusion Grèce zone euro : 53% des Français contre

 

Les Français sont majoritairement (53%) opposés à l’exclusion de la Grèce de la zone euro, alors qu’ils y étaient très favorables il y a quelques années, selon un sondage IFOP pour le Journal du Dimanche.  A la question : « Vous personnellement, dans le cas où la Grèce ne parviendrait pas à réduire sa dette et son déficit, seriez-vous favorable ou opposé à l’exclusion de la Grèce de la zone euro ? », 46% des personnes interrogées se déclarent favorables, tandis que 53% y sont opposées. Il s’agit d’un inversement de tendance par rapport à des sondages IFOP comparables réalisés en novembre 2011 et juin 2012. En 2011, 73% des sondés étaient favorables à l’exclusion de la Grèce de la zone euro, 27% y étaient opposés. En 2012, ils étaient encore à 65% favorables à cette mesure, alors que 35% y étaient opposés. Les sympathisants du Parti socialiste sont très majoritairement opposés à l’exclusion de la Grèce (à 68%, contre 31% qui y sont favorables), tandis que les sympathisants des Républicains sont à une petite majorité favorables à l’exclusion (51%, contre 47% d’avis opposés). Les sympathisants du Front national souhaitent à 73% sanctionner Athènes, seuls 27% y sont opposés.

 

Grèce : la sortie de l’euro est suicidaire (Kelpanides)

Grèce : la sortie de l’euro est suicidaire (Kelpanides)

Joint par téléphone par le Huffington Post allemand, il qualifie l’union monétaire d’ »usine à gaz défectueuse » et les membres du gouvernement d’Athènes de « communistes surgis de l’époque des goulags » mais qualifie néanmoins de « suicidaire » une sortie de la zone euro.

Huffington Post : M. Kelpanides, dans quelques jours, Athènes risque d’être exclue de la zone euro. Votre attitude à l’égard du « Grexit » est-elle toujours aussi positive qu’en 2011?

Michael Kelpanides : Non. Ce serait un crime politique. Dans les circonstances actuelles, la Grèce ne peut pas survivre sans l’euro.

HuffPost : Quels sont, selon vous, les problèmes les plus fondamentaux?

M. K. : Le plus gros problème a été l’adhésion de la Grèce à l’union monétaire. Quand l’euro a été adopté, Athènes a soudain pu emprunter à bas prix sur les marchés mais s’est révélée incapable de rembourser ce qu’elle devait, comme c’est encore le cas aujourd’hui. L’euro a incité la Grèce au surendettement, qui représente actuellement la somme astronomique de 180 % du PIB. Notre adhésion a été le début de la fin.

HuffPost : L’euro est-il donc à la base de tous les maux ? Il présente tout de même l’avantage d’avoir énormément facilité le commerce entre les États de l’Union européenne…

M. K. : Ça ne change rien au fait que l’union monétaire est une usine à gaz défectueuse, une erreur désastreuse de l’Union européenne. La zone euro n’est pas un espace monétaire idéal, ce dont peuvent attester les économistes. Le niveau de développement socio-économique des États membres est très différent. Vous avez d’un côté des Etats comme l’Allemagne ou les pays scandinaves, leaders de l’économie mondiale, et de l’autre des pays européens en voie de développement comme l’Espagne, le Portugal ou la Grèce. Ces disparités Nord-Sud montrent que l’union monétaire ne peut pas fonctionner.

HuffPost : L’idée européenne serait donc une aberration ?

M. K. : Pas forcément. Mais je pense qu’il n’y a vraiment jamais eu de solidarité forte entre les États membres. Ce que prouve aussi le scepticisme croissant envers l’euro, au sein même de l’Union européenne.

HuffPost : Qu’adviendra-t-il de la Grèce si le pire des scénarios se concrétise ce mois-ci, c’est-à-dire la sortie de l’euro ?

M. K. : En dehors de l’union monétaire, la Grèce n’aura plus aucun repère. Dans le gouvernement actuel dominent des communistes surgis de l’époque des goulags, qui n’ont ni projet clair ni compétences. En même temps, il y a évidemment des « vedettes académiques », qui passent très bien dans les médias mais qui n’ont que peu de poids dans les prises de décisions politiques. Je suis stupéfait de la patience dont font preuve l’Union européenne et le FMI dans les négociations actuelles.

Grèce : sortie de l’euro, pas un drame (Sapin)

Grèce : sortie de l’euro, pas un drame (Sapin)

 

 

 

L’Union européenne et la Grèce n’arrivent toujours pas à trouver d’accord économique. « Il est indispensable, estime pourtant Michel Sapin (…) Nous sommes au moment de la prise de responsabilité ». Le ministre des Finances estime que se mettre d’accord avec le gouvernement d’Alexis Tsipras entre dans le cadre de la sauvegarde « du projet européen ». Selon lui, « >La partie de cache cache continue avec la Grèce . Sapin après avoir affirmé qu’il était nécessaire que la Grèce demeure dans la zone euro déclare ce matin sur RTL que finalement ce ne serait pas un drame ; Il s’agit évidemment de faire pression sur le gouvernement grec pour qu’il mette encorde l’eau dans son vin,  c’est à dire encore un peu plus d’austérité. En attendant cela favorise encore un peu plus les interrogations des marchés et des  investisseurs vis à vis de l’Europe. En bon énarque Sapin rééquilibre son propos : »  L’UE doit s’étendre, pas exclure des membres ». On se demande d’abord pourquoi l’UE aurait  vocation à s’entendre indéfiniment dès lors que l’Europe actuelle est déjà  ingérable ; ce que dit Macron qui propose la théorie des cercles ( en fait une  Europe réduite pour les grandes décisions communes). Sapin ne fait pas dans la dentelle en menaçant  la Grèce , en même temps sur Montebourg et le banquier Pigasse. C’est comme sa fameuse inversion du chômage,  plus c’est gros plus passe .  Mathieu Pigasse, le conseiller du gouvernement grec, a cosigné avec Arnaud Montebourg une tribune qui critique violemment la politique économique de la France. « Il fait son métier, dédramatise Michel Sapin. Il est conseiller de la Grèce, comme il l’était il y a cinq ans – on en voit les résultats. Il est payé pour ça. Ce n’est pas une histoire de pensée ou d’intelligence mais d’intérêt« . Le ministre des Finances « accorde plus d’importance à ce que pense Arnaud Montebourg », bien que, selon lui, l’ancien ministre du Redressement productif se trouve dans l’erreur. « Ce qu’il dit sur l’Europe et la France est faux. Il écrit : ‘La France fait beaucoup moins bien que les autres pays en termes de croissance’ alors que l’on fait mieux que tous les autres, sauf l’Espagne, réplique-t-il. Il a oublié qu’en quelques mois, les choses avaient changé. Il y a une réorientation de l’Europe. La politique souhaitée par l’Europe est une politique sérieuse mais pas une politique d’austérité« .

L’euro baisse encore face au dollar

L’euro baisse encore face  dollar

D’uen certaine manière les prévisions de Goldman Sachs de début d’année qui avaient surpris à l’époque semblent  se réaliser. On s’oriente progressivement vers la parité euro- dollar et en 2015 l’euro pourrait passer en dessous  du dollar.   Le dollar a en effet atteint lundi son meilleur niveau depuis un mois  euro ; face à un panier de devises, aidé par les chiffres américains de l l’euro pourrait passer en dessous du dollar. L’indice dollar, qui mesure le niveau du billet vert face à d’autres grandes devises, progressait de 0,3% en fin de journée, à 96,475, mais dans des échanges calmes du fait de la fermeture des marchés à Londres et aux Etats-Unis.  L’euro a reculé à un plus bas d’un mois de 1,0959, plombé par les inquiétudes sur la dette grecque et aussi par la percée des partis anti-austérité aux élections municipales et régionales de dimanche en Espagne. La devise européenne se traitait à 1,0974 en fin de journée, en repli de 0,4% sur la séance. Face au yen, le dollar rebondissait à 121,78, près d’un plus haut de deux mois, dans le sillage du rendement de l’emprunt du Trésor américain à 10 ans. La monnaie américaine se rapproche ainsi du seuil de 122,04 qui représenterait un pic de huit ans contre le yen. L’indice d’inflation hors énergie et alimentation, le « CPI core », a augmenté de 0,3% aux Etats-Unis en avril, sa plus forte hausse depuis 2013, selon les chiffres publiés vendredi par le département du Travail. Le même jour, Janet Yellen a évoqué un probable relèvement des taux cette année, jugeant l’économie américaine mûre pour un rebond après son accès de faiblesse du début d’année. « Le franchissement du seuil des 122,04 yens dépendra des indicateurs américains à venir », estime Junichi Ishikawa, analyste chez IG Securities à Tokyo. « Une hausse de taux en juin ne semble plus envisageable mais des indicateurs vigoureux, à la suite du CPI, renforceraient l’espoir de voir la Fed préciser son calendrier de remontée des taux lors de sa réunion de juin ». Une hausse des taux serait la première décidée par la banque centrale américaine depuis près de 10 ans, la dernière remontant à juin 2006.  Le dollar a atteint lundi son meilleur niveau depuis un mois face à un panier de devises, aidé par les chiffres américains de l’inflation qui confortent les anticipations d’une première hausse des taux de la Réserve fédérale dans le courant de 2015, comme s’y attend sa présidente Janet Yellen. L’indice dollar, qui mesure le niveau du billet vert face à d’autres grandes devises, progressait de 0,3% en fin de journée, à 96,475, mais dans des échanges calmes du fait de la fermeture des marchés à Londres et aux Etats-Unis.  L’euro a reculé à un plus bas d’un mois de 1,0959, plombé par les inquiétudes sur la dette grecque et aussi par la percée des partis anti-austérité aux élections municipales et régionales de dimanche en Espagne. La devise européenne se traitait à 1,0974 en fin de journée, en repli de 0,4% sur la séance. Face au yen, le dollar rebondissait à 121,78, près d’un plus haut de deux mois, dans le sillage du rendement de l’emprunt du Trésor américain à 10 ans. La monnaie américaine se rapproche ainsi du seuil de 122,04 qui représenterait un pic de huit ans contre le yen.

Croissance : Bruxelles plus optimiste pour la zone euro

Croissance : Bruxelles plus optimiste pour la zone euro

Ce n’est pas l’euphorie pour les indicateurs mais surtout celle des discours. Alors que le FMI considère que l’Europe n’est pas encore sortie d’affaire, Bruxelles estime que l’économie ne s’est jamais aussi bien portée depuis des années ! Sans doute justement pour répondre aux critiques du FMI qui pense que les mesures de relance sosnt insuffisantes en Europe. En fait la zone euro pourrait voir son PIB progresser de 1.5% en 2015, c’est un peu mieux mais quand même pas le Pérou La croissance du produit intérieur brut (PIB) de la zone euro devrait atteindre 1,5% en 2015, soit 0,2 point de plus que prévu il y a trois mois. Celle de l’ensemble de l’Union européenne est prévue à 1,8%, contre 1,7% attendu en février.  Pour 2016, la Commission confirme prévoir une croissance de 1,9% dans la zone euro et de 2,1% dans l’ensemble de l’UE. « Les économies européennes bénéficient d’une conjonction de facteurs favorables : maintien des prix du pétrole à des niveaux relativement bas, croissance mondiale soutenue, poursuite de la dépréciation de l’euro, et politiques économiques opportunes dans l’UE », explique la Commission, autant de facteurs ponctuels venant stimuler une reprise qui, sans eux, resterait « timide ». La CE note aussi l’impact de la politique d’assouplissement quantitatif de la Banque centrale européenne (BCE), qui fait baisser les taux d’intérêt et améliore les conditions du crédit, et salue le caractère neutre (« ni resserrement, ni relâchement ») des politiques budgétaires. Les prix à la consommation devraient ainsi augmenter de 0,1% cette année, alors que la CE prévoyait une baisse d’autant en février, et de 1,5% en 2016 (contre 1,3%).  Le taux de chômage dans la zone euro, lui, devrait reculer à 11,0% cette année et 10,5% l’an prochain, contre 11,2% et 10,6% respectivement prévus il y a trois mois. « L’économie européenne ne s’était pas portée aussi bien depuis plusieurs années, son redressement étant favorisé à la fois par des facteurs externes et par des mesures qui commencent à porter leurs fruits », a déclaré Pierre Moscovici, le commissaire européen aux Affaires économiques et monétaires. La Commission a entre autres revu en hausse sa prévision de croissance 2015 pour l’Allemagne, la première économie européenne, à 1,9% contre 1,5%, et pour la France, à 1,1% contre 1,0%. Bruxelles a en revanche nettement réduit son estimation de la croissance grecque, qui ne devrait pas dépasser 0,5% cette année selon elle, soit cinq fois moins qu’attendu en début d’année, en raison de l’incertitude politique et des difficultés de financement d’Athènes. Pour Pierre Moscovici, le débat sur les moyens de réduire la dette publique de la Grèce ne pourra avoir lieu qu’après la conclusion d’un accord entre Athènes et ses créanciers sur un programme de réformes « cohérent, détaillé, complet et qui permettra à l’économie grecque de se redresser ».

 

La Grèce doit rester dans l’Euro (Moscovici)

La Grèce doit rester dans l’Euro (Moscovici)

 

 

Moscovici confirme en fait que l’Europe est coincée. Avec la dette de plus de 300 milliards de la Grèce ( Dont plus de 50 milliards d’engagements pour l’Allemagne et plus de 40 milliards pour la France). Il n’y a donc pas d’autre solution que de garder la Grèce dans l’Euro sauf à renoncer à tout remboursement en cas de défaut.  « Il ne peut pas ne pas y avoir d’accord. Nous allons tous faire ce qu’il faut pour qu’il y ait un accord », a déclaré M. Moscovici lors de l’émission Le Grand Jury RTL-LeFigaro-LCI. Estimant que le gouvernement grec a « entendu » le message « dur, en tous cas ferme » de l’Eurogroupe qui s’est réuni vendredi à Riga (Lettonie), le responsable européen s’est dit confiant dans la capacité des Européens de s’entendre avec la Grèce avant l’expiration fin juin du programme de sauvetage financier prévu pour Athènes. « Nous allons accélérer le processus. Nous allons entrer maintenant dans cette négociation, j’en suis convaincu », a ajouté M. Moscovici qui a indiqué avoir parlé dimanche à deux reprises avec le ministre grec des Finances, Yanis Varoufakis, « un homme intelligent, pas toujours facile mais intelligent » et avec qui on « peut trouver un langage commun ». La Grèce est à court d’argent en raison de la stagnation des négociations avec ses créanciers, UE et FMI, et du retard pris dans le paiement de la dernière tranche de 7,2 milliards d’euros des prêts. Aucun accord n’a été trouvé vendredi à Riga lors de la réunion des ministres des Finances de la zone euro (Eurogroupe) après deux longs mois de négociations. Une sortie de la Grèce de l’euro n’est pas envisagée, a-t-il réaffirmé, citant deux récents sondages qui montrent que les Grecs souhaitent conserver la monnaie unique. « Moi je souhaite absolument que la Grèce reste dans la zone euro. La place de la Grèce est dans la zone euro », a-t-il dit. Interrogé sur la possibilité d’un défaut de la Grèce qui ne pourrait pas rembourser une échéance, il a répondu: « Nous surveillons ça ». « La Commission européenne et les institutions qui travaillent avec elle – la BCE, le FMI et les Etats-membres – tout le monde souhaite éviter cette hypothèse », a-t-il ajouté.

L’euro à 0.95 dollar en 2015 ( Goldman Sachs)

L’euro à 0.95 dollar en 2015 ( Goldman Sachs)

 

L’Euro à 0.95 dollars c’est le pronostic de Goldman Sachs qui pourraiat bien être justifié car le différentiel de croissance (2,7% aux Etats-Unis en 2015, pour 1.5% en Europe) aussi par le relèvements des taux américains qui va drainer les flux financiers °. De toute manière en l’état des résultats  de la croissance  l’euro était surévalué. En outre l’euro souffre des disparités économiques de la zone. Ainsi l’euro devrait valoir autour de 1.5 dollars en Allemagne ou en Autriche, autour de 0.95 dollar pour la France et environ 0.60 dollar pour la Grèce. La prévision de Goldman Sachs encore hypothétique pourrait cependant se réaliser si la zone euro s’enlise dans la croissance molle pendant encore plusieurs années. Cette prévision de Goldman Sachs est la plus sévère de tous les établissements financiers. La banque américaine estime qu’un euro vaudra 95 cents dans les 12 mois.  Goldman Sachs a revu ses estimations à la baisse. Il considère désormais que l’euro va rapidement enfoncer très rapidement le seuil de la parité face au dollar américain. Et ce, dans l’espace d’un an, pour inscrire un nouveau plus bas record d’ici la fin 2017. Goldman Sachs voit ainsi l’euro à 95 cents dans les 12 mois, au lieu de 1,08 dollar anticipé dans les prévisions de fin janvier. La monnaie unique européenne passera à 85 cents d’ici la fin 2016 et à 80 cents à la fin de l’année 2017, selon l’établissement financier. La prévision de la banque d’investissement américaine est dorénavant la plus sévère pour la monnaie unique, parmi les établissements financiers, et tombe à la fin d’une semaine au cours de laquelle la Banque centrale européenne (BCE) a lancé son programme d’assouplissement quantitatif (QE) et plusieurs banques ont sabré leurs projections pour la monnaie unique.

 

Croissance 2015 : 1.5% pour la zone euro et 1.2% pour la France

Croissance 2015 : 1.5% pour la zone euro et 1.2%  pour la France

 

La zone euro -et encore davantage la France- est engluée dans la croissance molle puisque le FMI  ne prévoit que 1.5% en 2015.A peine de quoi faire baisser le chômage.  Le FMI tablait précédemment sur un PIB français en hausse de 0,9% cette année puis de 1,3% l’an prochain. Le gouvernement a calé son budget 2015 sur une prévision de croissance de 1,0% mais reconnaît maintenant qu’il devrait pouvoir faire mieux et escompte lui aussi 1,5% en 2016. La dynamique de la croissance française resterait toutefois en deçà de la moyenne de la zone euro, que le FMI prévoit à 1,5% cette année puis 1,6% en 2016. Dans ses dernières perspectives économiques globales, le FMI presse une fois de plus les gouvernements de prendre des mesures pour favoriser la croissance, s’inquiétant des risques d’affaiblissement de la croissance potentielle des économies. Pour ses projections sur la zone euro, qui n’en a pas fini avec les séquelles de sa crise, il anticipe un rythme annuel de croissance qui monterait à 1,7% fin 2015 mais stagnerait à 1,6% fin 2016. S’agissant de la France, le rythme annuel de croissance de l’activité monterait à 1,6% au quatrième trimestre 2015 mais retomberait à 1,3% au quatrième trimestre 2016. Dans ce contexte, la baisse du chômage serait laborieuse, le taux au sens du BIT passant de 10,2% de la population active en 2014 à 10,1% fin 2015 puis 9,9% fin 2016.

Croisance Industrie : reprise en zone euro sauf en Chine, au Japon….et en France

Croisance Industrie : reprise en zone euro sauf en Chine, au Japon….et en France

 

Hollande clame depuis des semaines, «  la reprise est là » oui,  mais pas en France, en zone euro. L’industrie est toujours dans le rouge comme en Chine et au japon ( ce qui prouve par parenthèse que la crise mondiale est encore loin d’être soldée). L’activité dans l’industrie manufacturière était à la peine en mars en Chine et au Japon, ce qui plaide pour un nouvel assouplissement des politiques monétaires dans la région au moment où les entreprises de la zone euro commencent à bénéficier des dernières initiatives de la Banque centrale européenne (BCE). Cette dernière a commencé le 9 mars à acheter sur les marchés des obligations d’Etat dans le cadre de son nouveau programme d’assouplissement quantitatif (« quantitative easing », QE) afin de soutenir le crédit et de faire remonter l’inflation. L’indice des directeurs d’achat (PMI) du secteur manufacturier de la zone euro a atteint le mois dernier son plus haut niveau depuis 10 mois à 52,2 selon les résultats définitifs de l’enquête mensuelle Markit, après 51,0 en février.  Ce baromètre très suivi de l’activité manufacturière est ainsi pour le 21e mois consécutif au-dessus de la barre de 50 qui sépare expansion et contraction. La demande à l’export a soutenu la composante de l’activité manufacturière, au plus haut depuis 10 mois, qui entre dans le calcul de l’indice PMI composite attendu mardi prochain. Le secteur industriel de la zone euro profite entre autres de la dépréciation de l’euro, favorisée par le QE de la BCE et qui atteint environ 12% depuis le 1er janvier face au dollar. En Grande-Bretagne, le PMI manufacturier, soutenu lui aussi par la hausse des commandes étrangères et la vigueur de la demande intérieure, a atteint son plus haut niveau en huit mois.  Le retard français est net pour le secteur manufacturier, toujours en contraction en France avec un PMI « flash » à 48,2 alors qu’en Allemagne, il est en croissance avec un chiffre de 52,4. ( 50 indique la limite  entre croissance et régression). Même pour l’ensemble de l’économie, l’écart est encore significatif le PMI composite allemand ressort à 55,3 contre 51,7 seulement pour le français.  Pour l’ensemble de la zone euro, L’indice des services, lui aussi au plus haut depuis mai 2011, ressort à 54,3 contre 53,7 alors que le consensus le donnait à 53,9 et celui du secteur manufacturier a progressé à 51,9, un plus haut de 10 mois, contre 51,0 le mois dernier et 51,5 attendu. Ces chiffres suggèrent une croissance de 0,3% du produit intérieur brut (PIB) de la zone euro au premier trimestre, précise Markit, soit un chiffre similaire à celui enregistré sur les trois derniers mois de l’an dernier mais inférieur à celui de 0,4% attendu en moyenne par les économistes interrogés par Reuters au début du mois. Comme la France, la Chine et le Japon sont dans le rouge.  L’indice PMI chinois officiel est certes remonté à 50,1 contre 49,9 en février mais celui calculé par Markit-HSBC, qui prend davantage en compte les petites et moyennes entreprises, traduit une contraction pour le deuxième mois d’affilée. Les deux enquêtes suggèrent que le climat économique en Chien reste morose, ce qui pourrait peser sur les chiffres du produit intérieur brut (PIB) du premier trimestre attendus le 15 avril.   »Une nouvelle confirmation du fait que l’économie réelle évolue désormais sur un rythme inférieur à l’objectif officiel aboutira probablement à de nouvelles mesures d’assouplissement de la part de PBoC », estime Qu Hongbin, chef économiste de HSBC pour la Chine.  Un débat similaire est en cours au Japon, y compris dans les rangs du Parti libéral démocrate (PLD) du Premier ministre Shinzo Abe, où certains réclament de nouvelles mesures de soutien à la Banque du Japon (BoJ).   »L’économie est au point mort et les prix devraient continuer de baisser. L’inaction n’est pas envisageable pour la BoJ », a ainsi déclaré à Reuters Kozo Yamamoto, spécialiste de la politique monétaire au PLD.  Le PMI manufacturier japonais a reculé en mars à 50,3, les commandes du marché intérieur diminuant pour la première fois depuis près d’un an.

 

Baisse du chômage en zone euro….pas en France

Baisse du chômage en zone euro….pas en France

 

Le chômage baisse en zone euro mais pas en France. En cause évidemment une croissance atone en France. Alors par exemple que le secteur manufacturier enregistre une progression en moyenne en zone euro, il est toujours dans le rouge en France. Le taux de chômage des pays de la zone euro s’est établi à 11,3% en février soit 18,2 millions de chômeurs. Dans le même temps, la baisse des prix s’estompe.  Le taux de chômage dans la zone euro s’est établi à 11,3% en février, contre un taux (révisé) de 11,4% en janvier, revenant ainsi à son plus bas niveau depuis mai 2012. Selon Eurostat, il y avait 18,204 millions de demandeurs d’emploi dans la zone euro en février, soit 49.000 de moins que le mois précédent. Auparavant, l’Office fédéral de la statistique a dit que le taux de chômage en Allemagne, première économie européenne, était tombé à 6,4% en mars, un nouveau creux depuis la réunification du pays en 1990. En revanche, en Italie, le taux de chômage a légèrement augmenté en février pour s’établir à 12,7% en données corrigées des variations saisonnières, contre 12,6% le mois précédent, montrent des données publiées par Istat. Idem pour la France. Le taux de chômage a augmenté de 0,4% en février après deux mois de baisse consécutive, selon les chiffres publiés il y a quelques jours par Pôle Emploi. Le nombre total de chômeurs inscrits à Pôle Emploi est désormais de 5.561.000 personnes.  Autre indicateur macroéconomique plutôt encourageant pour la zone euro, la baisse des prix à la consommation semble s’estomper, avec un recul limité à 0,1% sur un an en mars, contre -0,3% en février et -0,6% en janvier. L’évolution des prix devrait être bien accueillie par la Banque centrale européenne (BCE), qui s’est fixé pour objectif une inflation sur le moyen terme légèrement inférieure à 2% et qui a lancé au début du mois un programme d’assouplissement quantitatif censé relancer l’économie et éloigner le spectre de la déflation.

 

Zone euro : petite croissance de l’activité mais baisse des prix

Zone euro :  petite croissance de l’activité mais baisse des prix

Pour le premier trimestre on pourraiat atteindre 0.3% de croissance, ce n’est pas encore le paradis mais c’est mieux que la stagnation. A noter toutefois le différentiel entre ‘(Allemagne et la France. Pour le secteur manufacturier l’indice Markit est à 48 en France ( donc une régression et à 52 en Allemagne ( donc une hausse). .Pour l’ensemble de la zone euro , L’indice PMI « flash » composite, qui regroupe le secteur manufacturier et les services, a atteint 54,1 contre 53,3 en février, soit son plus haut niveau depuis mai 2011. La croissance de l’activité du secteur privé dans la zone euro s’est accélérée plus qu’attendu en mars, montrent mardi les premiers résultats des enquêtes mensuelles de Markit auprès des directeurs d’achats, suggérant que la politique d’achats massifs d’emprunts d’Etat lancée par la Banque centrale européenne porte déjà ses fruits. Si leurs résultats ont de quoi satisfaire en partie les dirigeants de la BCE, ils montrent toutefois aussi que les entreprises continuent de baisser leurs prix pour soutenir leur activité. La BCE a annoncé lundi avoir déjà consacré 26,3 milliards d’euros à des achats de dette publique sur les marchés depuis la mise en œuvre, le 9 mars, de son nouveau plan d’assouplissement quantitatif, qui vise à soutenir la croissance et à faire remonter l’inflation.   »On observe une dynamique liée à l’assouplissement quantitatif même si celui-ci intervient alors que la croissance était déjà présente et que les consommateurs ont déjà bénéficié de la baisse des prix », commente Chris Williamson, chef économiste de Markit. Les prix à la consommation dans la zone euro ont baissé de 0,3% sur un an en février.  Il dépasse ainsi la plus optimiste des estimations d’économistes recueillies par Reuters, dont la médiane le donnait à 53,6 et se maintient pour le 21e mois consécutif au-dessus du seuil de 50 qui sépare contraction et expansion.

 

 

Eclatement de la zone euro ? ( ministre grec)

Eclatement de la zone euro ?  ( ministre grec)

Il na pas complètement tort le ministre grec, Panos Kammenos. La Grèce n’est pas un enjeu économique pour l’Europe mais c’est un symbole de la solidité et de la solidarité du système monétaire. C’est également vrai qu’après le départ de la Grèce des interrogations pèseraient sur l’Italique, l’Espagne et même la France. Trois pays majeurs dont croissance et déficits sont loin d’être rétablis. Notamment en France qui vient d’obtenir uen nouvelle dérogation pour la dérive de ses déficits ( sans doute grâce à la Grèce) car on ne pouvait taper en même temps sur la Grèce et sur la France. Si la Grèce sort de la zone euro, l’Espagne et l’Italie finiront par en faire de même, met en garde le ministre grec de la Défense dans une interview accordée au journal allemand Bild. « Si la Grèce explose, l’Espagne et l’Italie seront les prochaines puis au bout d’un moment l’Allemagne. Il nous faut donc trouver une issue au sein de la zone euro mais cette issue ne peut pas être que la Grèce continue de devoir payer », dit Panos Kammenos. Ce dernier est le chef de file des Grecs indépendants. Cette formation de droite souverainiste est alliée au sein du gouvernement grec au parti de gauche radicale Syriza, qui a remporté en janvier les élections législatives sur la promesse de mettre fin à la politique d’austérité exigée par les autres pays de la zone euro en échange de la poursuite du versement d’une aide financière internationale. Panos Kammenos assure que la Grèce n’a pas besoin d’un troisième plan d’aide mais plutôt d’une « décote comme celle dont a bénéficié l’Allemagne en 1953 à la conférence de Londres sur la dette ». Première puissance économique de la zone euro, l’Allemagne, en premier lieu son ministre des Finances Wolfgang Schäuble, est en pointe pour exiger que le nouveau gouvernement à Athènes respecte les engagements pris par ses prédécesseurs et poursuive dans la voie de la libéralisation de l’économie grecque et de l’austérité budgétaire pour réduire sa dette. Athènes et Berlin sont ainsi engagés dans une joute verbale et la Grèce a officiellement protesté auprès du ministère allemand des Affaires étrangères pour des propos jugés insultants de la part de Wolfgang Schäuble à l’égard de son homologue grec Yanis Varoufakis. Wolfgang Schäuble dément avoir tenu les propos que lui attribuent des médias grecs au sujet de Yanis Varoufakis, qu’il aurait jugé « stupidement naïf ». Au sujet du ministre allemand des Finances, Panos Kammenos déclare, selon Bild: « Je ne comprends pas pourquoi il s’en prend à la Grèce tous les jours avec de nouvelles déclarations. C’est comme une guerre psychologique et Schäuble empoisonne la relation entre les deux pays de cette manière. » Selon lui, Wolfgang Schäuble doit composer avec le nouveau gouvernement grec car ce dernier est l’émanation du peuple grec. Panos Kammenos accuse l’Allemagne d’ingérence dans les affaires intérieures de la Grèce et ajoute: « J’ai le sentiment que le gouvernement allemand essaie de nous coincer et que certains veulent vraiment nous pousser en dehors de la zone euro. » Le gouvernement grec a relancé cette semaine sa campagne pour obtenir des réparations de guerre de l’Allemagne pour l’occupation de la Grèce par les nazis entre 1941 et 1944. L’Allemagne exclut de rouvrir ce dossier, qui, selon elle, a été définitivement réglé il y a des décennies. Dans son interview à Bild, Panos Kammenos insiste sur cette demande de réparations: « L’or que les nazis ont pris à Athènes et emporté à Berlin valait beaucoup d’argent. Nous attendons une indemnisation pour cela et aussi pour le prêt forcé et la destruction de statues antiques. »

1...1718192021...24



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol