Archive pour le Tag 'euro fort'

Pour l’Allemagne, la BCE ne doit pas tenir compte de l’euro fort

Pour l’Allemagne, la BCE ne doit pas tenir compte de l’euro fort

 

 

Draghi qui veut surtout plaire à l’Allemagne – le vrai dirigeant de l’Europe- avait déjà indiqué qu’il ne fallait pas s’inquiéter de la guerre des monnaies. Cette fois il en rajoute en indiquant que c’est une signe de confiance à l’égard de la zone euro (on se demande sil ne confond pas confiance financière et confiance économique puisque la zone euro a accentué l’ ampleur de sa récession). . Une confiance en fait alimentée par les taux d’intérêt qu’il ne veut pas changer et qui attire les capitaux. Pas étonnant que l’Allemagne lui apporte son soutien. L’appréciation de l’euro à elle seule ne va pas déclencher une baisse des taux directeurs de la Banque centrale européenne (BCE), a déclaré le gouverneur de la Banque centrale allemande (Bundesbank), Jens Weidmann, dans une interview à l’agence Bloomberg News diffusée vendredi.  L’euro fort est « un facteur parmi beaucoup d’autres pour déterminer les futurs taux d’inflation » et « nous n’allons certainement pas justifier une décision de politique monétaire par un seul facteur », a dit M. Weidmann.   »Je pense que le taux de change de l’euro correspond globalement aux fondamentaux. On ne peut pas vraiment dire que l’euro est nettement surévalué », a-t-il ajouté.  Ses déclarations interviennent alors que les banquiers centraux et les ministres des Finances des pays du G20 se réunissent vendredi à Moscou, sur fond de craintes d’une « guerre des monnaies » dans le monde, notamment à cause des politiques d’assouplissement monétaire des Etats-Unis et du Japon.  Mardi à Madrid, le président de la BCE Mario Draghi a toutefois estimé qu’il était « exagéré » de parler d’une guerre des devises pour l’instant. Selon lui, la récente hausse de l’euro est plutôt le signe d’un retour de la confiance dans la zone euro. Des propos qu’il avait déjà tenus la semaine dernière à l’issue de la réunion du conseil des gouverneurs de la BCE qui avait décidé de maintenir son taux directeur inchangé à 0,75%.

 

 

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Euro fort : la France se couche devant l’Eurogroup

Euro fort : la France se couche devant l’Eurogroup

Pour l’euro fort, il y a le discours à usage interne et celui qu’on tient devant les instances infranationales comme celle de l’Eurogroup. Faute de soutien, Moscovici qui avait pour tant adouci son discours s’est couché. Faute d’allié déclaré, la France met une sourdine à sa volonté de piloter la trajectoire de l’euro face au dollar et au yen. Pierre Moscovici a suggéré lundi à ses partenaires de l’Eurogroup de «se coordonner» pour plus de stabilité de la monnaie commune, une semaine après que François Hollande eut affiché un objectif autrement plus ambitieux: une véritable «politique de change» destinée à fixer à moyen terme un niveau réaliste à l’euro. Le rendez-vous de l’Eurogroup était la première occasion de discuter à dix-sept d’une aspiration de l’Élysée que plusieurs capitales ont accueillie avec agacement. La Chancellerie allemande a immédiatement fait savoir que le bon remède n’est pas de faire baisser la monnaie commune, mais de renforcer la compétitivité de la France. À Bruxelles, les alliés de Berlin ont embrayé lundi. «Un affaiblissement artificiel de l’euro serait inapproprié», dit Maria Fekter, ministre autrichienne. Le cours de change «ne peut pas être décidé unilatéralement», ajoute le Luxembourgeois Luc Frieden.Pierre Moscovici a donc choisi de reformuler le projet français de manière moins rugueuse: il souhaite un lissage de la parité de l’euro sur les marchés, plutôt que la quête d’un cours de change négocié, voire prédéterminé sur plusieurs années. «À l’échelle internationale, il s’agit de plaider pour une approche coordonnée, pour plus de stabilité et afin que les cours reflètent les fondamentaux de l’économie, dit-il. Les cours de change ne peuvent pas être soumis aux humeurs ou à la spéculation  Le nouveau président de l’Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem, a prudemment accepté lundi l’idée d’une discussion à dix-sept. Les textes le permettent: l’article 219.2 du traité de Lisbonne confie expressément aux États de l’euro le droit de «formuler des orientations générales de politique de change» vis-à-vis des autres monnaies. Aussi longtemps, bien sûr, que cela «n’affecte pas l’objectif principal»de la BCE: la maîtrise de l’inflation. Le président Hollande, comme son prédécesseur en 2010, tente d’ouvrir un débat contre l’«euro fort» . La monnaie commune a gagné plus de 10 % en six mois. Elle vient renchérir les exportations françaises et neutraliser les efforts pour regagner de la compétitivité ; bref, ralentir l’activité. À Bruxelles, Pierre Moscovici s’est à nouveau inquiété d’«une croissance très faible». Il souhaite une réflexion européenne sur le bon dosage «à moyen terme entre politique de réduction des déficits et politique de soutien à croissance». L’euro, laisse-t-il entendre, pourrait faire partie de la boîte à outils. Au passage, le patron de Bercy égratigne la Réserve fédérale américaine et la Banque du Japon pour leurs pratiques «plus agressives»sur le marché de changes. C’est de bonne guerre à l’approche du rendez-vous à Moscou des ministres des Finances et des banquiers centraux du G20.

 

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Moscovici veut discuter de l’euro fort mais pas l’Allemagne

Moscovici veut discuter de l’euro fort mais pas l’Allemagne

 

« Nous aurons un débat sur les changes », a déclaré Pierre Moscovici à son arrivée à Bruxelles, où il devait rencontrer les autres ministres des Finances de la zone euro. « Nous devons avoir entre nous (…) une approche coordonnée qui nous permette de plaider, notamment dans le cadre du G20, pour la stabilité des changes. » Traduction : Moscovici veut un euro moins forts et que la BCE entre dans la guerre des monnaies. Un sujet qui ne sera abordée qu’à la marge car l’Allemagne ne veut rien entendre. Comme pour la croissance, la France parle mais l’Allemagne décide.  Le président François Hollande a jugé la semaine dernière qu’un objectif à moyen terme devait être fixé pour le niveau de l’euro afin de prévenir des « mouvements irrationnels », mais l’Allemagne a rapidement rejeté cette idée en affirmant que la devise n’était pas surévaluée « à l’heure actuelle». La monnaie unique a atteint la semaine dernière son plus haut niveau depuis 14 mois face au dollar et son plus haut depuis 30 mois face au yen, la Réserve fédérale des Etats-Unis et la Banque du Japon menant des politiques de rachat d’obligations d’Etat qui favorisent la dépréciation des devises américaine et nippone. « On sait que l’euro s’est apprécié fortement ces derniers mois pour des raisons qui sont d’abord positives (…) mais aussi des facteurs qui tiennent à des pratiques plus agressives de certains de nos partenaires », a souligné Pierre Moscovici, estimant que les changes ne devaient « pas être soumis aux humeurs ou à la spéculation ». Au cours du week-end, le commissaire européen aux Affaires économiques et monétaires Olli Rehn s’est déclaré favorable à une coordination plus étroite en matière de taux de change afin d’éviter des perturbations dans le commerce mondial. Plusieurs ministres des Finances de la zone euro se sont cependant alignés sur l’Allemagne et ont minimisé lundi l’importance que devaient prendre les questions monétaires au cours de la prochaine réunion du G20.

 

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