Archive pour le Tag 'étudiants'

Pourquoi des étudiants ne savent plus écrire

Pourquoi des étudiants ne savent plus écrire

C’est la question que pose Aude Denisot professeur de droit à l’université du Maine dans son nouveau livre.  «Cette question ne peut plus rester accessoire. Dans aucune des disciplines qui demandent de la rédaction. Parce qu’au-delà d’un défaut d’orthographe, ce sont désormais des copies qu’on ne comprend plus».
«Mes élèves de Terminale deviennent incapables de construire une phrase avec logique. Ils ont du mal à structurer leur pensée, non pas qu’ils soient moins intelligents qu’avant, mais à cause d’une défaillance syntaxique» explique Emmanuelle*, professeure de philosophie .

Dans le classement international Pisa qui évalue le niveau de connaissance des  élèves de 15 ans  sur les 85 pays participants la France occupe la  26e place.

 

 

Chine : former les étudiants au mariage !

 Chine :  former les étudiants au mariage !

La situation démographique de la Chine est catastrophique, le taux de natalité par femme est en effet, 1, 15 alors qu’il doit dépasser les 2 % simplement pour remplacer la population. Les Chinois ne veulent plus d’enfants ou seulement un et en plus rechignent à se marier. D’où cette initiative curieuse de l’appareil communiste de créer une formation des étudiants à la promotion du mariage ! Or le problème n’est pas simplement social mais sociétal car les Chinois craignent surtout pour l’avenir et n’ont  pas les moyens d’assurer les dépenses d’une famille voire d’un ménage. Dès la rentrée de septembre, une licence spécialisée sera donc  lancée dans une université de Pékin, afin de « former des professionnels capables de développer les secteurs et la culture du mariage », indiquent des médias d’État. Selon le Global Times, le programme, nommé « Services et gestion des mariages », vise à « mettre en avant la culture positive du mariage et de la famille en Chine, tout en accélérant l’évolution des habitudes maritales chinoises auprès des étudiants et du public ». Les cours auxquels participera la première promotion de 70 étudiants incluront la thérapie familiale, la planification des mariages d’exception et le développement de produits destinés aux rencontres.

Derrière cette initiative, les autorités cherchent à endiguer une baisse de la natalité constante depuis sept ans, le mariage étant en Chine un passage obligé avant d’avoir des enfants. Un certificat de mariage doit ainsi être présenté pour déclarer une naissance et bénéficier des aides de l’État, tandis que les femmes seules et les couples de même sexe ne disposent pas des mêmes droits.

Ce nouveau cursus universitaire a suscité bien des réactions. Des utilisateurs du média social chinois Weibo se sont ainsi interrogés sur sa pertinence, tandis que d’autres n’ont pas manqué de le tourner en dérision. « L’état du secteur n’est pas crépusculaire, mais apocalyptique », a estimé un internaute.

 

La politisation des étudiants de Sciences Po

La politisation des étudiants de Sciences Po

 

Derrière l’image d’un Sciences Po radicalisé se cache le vrai visage de l’établissement, documenté par les études, explique la sociologue Anne Muxel, dans une tribune au « Monde ». Si les étudiants sont clairement engagés à gauche, ils restent plutôt légitimistes et respectueux des institutions.

 

Depuis plusieurs semaines, Sciences Po occupe les colonnes et les éditoriaux des médias en raison des mobilisations étudiantes en soutien légitime aux populations civiles de Gaza sous la gouverne du comité Palestine. Les mots d’ordre dénoncent la guerre jusqu’au-boutiste menée par le gouvernement de Benyamin Nétanyahou contre le Hamas, en représailles à des assassinats barbares perpétrés par les combattants de cette organisation, les 7 et 8 octobre 2023, ainsi que les implications indirectes des pays occidentaux soutenant directement ou indirectement Israël dans ce conflit.

Au-delà, ils réclament la levée des sanctions disciplinaires prises à l’encontre des étudiants les plus impliqués dans l’occupation et les blocages de l’établissement ainsi que l’examen des coopérations engagées avec les universités ou les entreprises israéliennes. Malgré la volonté constante de dialogue de la direction avec les étudiants mobilisés, une évacuation par les forces de l’ordre a été menée à deux reprises pour disperser les manifestants et rouvrir l’accès aux bâtiments.

C’est donc le visage d’un Sciences Po radicalisé, en proie à la détermination d’une minorité d’étudiants et d’étudiantes, parmi les plus politisés, et infiltré par certaines forces politiques, profitant de ces événements pour solidifier leur assise électorale dans la jeunesse étudiante et dans la population musulmane, qui est donnée à voir en France et sur la scène internationale. Cette image rejoint celle qui agite depuis plusieurs semaines les campus américains et qui fait l’objet de prises de position et de conflits identiques, tant dans le cénacle universitaire que sur la scène politique américaine dans le contexte préélectoral de l’élection présidentielle de novembre.

Etudiants et Wokisme: la dérive gauchiste classique des futures élites avant leur embourgeoisement

Etudiants et Wokisme: la dérive gauchiste classique des futures élites avant leur embourgeoisement

Dans les plus grandes écoles internationales, on constate la montée du courant philosophique gauchiste qui se réclame du wokisme et qui fait de la colonisation et du racisme la mère de tous les malheurs. Aux États-Unis, en particulier qui donne la note, on se vautre même dans l’antisémitisme au nom de la confusion entre la défense du peuple palestinien et du soutien au Hamas .Acquis au Vokisme, Sciences-po, creuset des futurs responsables politiques vient cependant de se coincer dans les lois de la porte des contradictions avec l’implication de son directeur dans des comportements que l’école condamne.

La même confusion est constatée aussi dans certaines écoles françaises comme à Sciences-po Paris ou le wokisme est aussi bien installé. On objectera que c’est le lot habituel de l’évolution des jeunes élites convaincues des théories gauchistes lors de leurs études et qui progressivement s’embourgeoisent pour devenir complices de la domination et de l’exploitation qu’ils dénoncent aujourd’hui. En France, notre assemblée nationale- à gauche surtout- a été remplie de ces anciens révolutionnaires nourris désormais aux délices de la société qu’ils dénonçaient hier. Il Faut se rappeler que nombre de responsables ont été communistes , castristes, trotskistes ou maoïste.

D’une certaine manière, ces revirements du gauchisme à la bourgeoisie classique ont largement participé au désintérêt du peuple vis-à-vis des élites et des organisations politiques voire des intellectuels et des philosophes.

Entendu dans une affaire de violences conjugales avant d’être mis en retrait, le directeur de l’IEP, Mathias Vicherat, se voulait intransigeant sur ces sujets depuis son intronisation.
Le conseil de l’institut de Sciences Po, aussitôt réuni par Françoise Bertrand Dorléac, présidente de la fondation de droit privé de l’école (FNSP), a validé mardi – à 22 voix pour et 8 contre – cette mise en retrait jusqu’au 29 janvier. Une commission nouvellement créée, rassemblant les instances de l’institution, décidera des modalités d’un éventuel retour du directeur. Ou de la prolongation de sa mise en retrait…

Frais d’études étudiants : coût en hausse de de 7 à 10%

Frais d’études étudiants : coût en hausse de de 7 à 9%

Après l’UNEF, c’est la Fage (syndicat majoritaire) qui attire l’attention sur la dérive des coûts pour les études. La Fage (Fédération des associations générales étudiantes) a publié ce mercredi son 21e indicateur du coût de la rentrée pour 2023. Ce dernier s’élève à 3.024,49 euros pour un ou une étudiant(e) de 20 ans à l’université. C’est presque 9% de plus qu’en 2022.

D’après une autre enquête de l’Union nationale des étudiants de France (UNEF), publiée lundi 14 août, le coût de la vie pour les étudiants a fortement augmenté pour l’année 2023-2024, rapporte Le Monde. L’inflation est en cause : les frais intrinsèques aux études augmentent de 6,47 %, soit une hausse à l’année de 594,76 euros, ce qui représente 49,56 euros supplémentaires par mois. L’année dernière, une hausse similaire (+ 6,47 %, à 428 euros) avait déjà été dénoncée par le syndicat étudiant.

Dans le détail, ce sont les frais alimentaires (+14,3 %) et d’électricité (+10,1 %) qui ont le plus augmenté, suivis par les frais de transport (+5,91 % pour les non-boursiers, +3,95 % pour les boursiers).

Face à cette situation alarmante, en mars dernier, l’exécutif a décidé de revaloriser le montant des bourses étudiantes, pour un budget de plus de 500 millions d’euros. Cet élargissement du dispositif devrait permettre à 35 000 nouveaux étudiants de pouvoir toucher une bourse, dont le montant variera de 145,40 à 633,50 euros par mois. Un effort « largement insuffisant », estime l’UNEF. Selon le rapport, note France Inter, 23,79 % des étudiants touchent une bourse ; ils étaient 26,74 % il y a 6 ans.

Afghanistan : les étudiantes et les étudiants désormais séparés

Afghanistan : les étudiantes et les étudiants désormais séparés

Les talibans édictent leurs premières règles à l’égard des femmes. Les étudiantes afghanes devront porter une abaya noire, assortie d’un niqab couvrant le visage, et suivront les enseignements dans des classes non mixtes, selon un décret publié par le nouveau régime à la veille de la réouverture des universités privées du pays.

Les femmes inscrites dans ces établissements devront également quitter la classe cinq minutes avant les étudiants et patienter dans des salles d’attente le temps que ces derniers aient quitté les lieux, précise ce décret daté du samedi 4 septembre et publié par le ministère de l’Enseignement supérieur.

Santé – zone tendue : stage obligatoire pour les étudiants en médecine

Santé – zone tendue : stage obligatoire  pour les étudiants en médecine

On se souvient que le Premier ministre s’était opposé à ce que les jeunes messins s’installent pendant quelques années de façon contrainte dans les zones sous-tendues. Du coup sans doute pour compenser ce refus, le gouvernement prévoit dans son projet loi santé d’imposer un stage aux étudiants en médecine avant l’internat. Une mesure intermédiaire qui ne sera pas très efficiente pour répondre à la question centrale des déserts médicaux des zones rurales ou du péri urbain. Le problème est pourtant de plus en plus grave car non seulement les médecins délaissent les zones rurales et périphériques mais aussi les petites villes voire les villes moyennes pour privilégier la médecine de spécialités dans les grandes métropoles. La seule et unique solution vers laquelle on s’oriente donc est le recrutement de médecins étrangers auxquels il conviendra d’accorder des conditions matérielles favorables pour les attirer et les maintenir. L’affaiblissement économique n’est pas seulement en cause, il s’agit aussi d’un problème culturel. Les jeunes médecins refusent les conditions de travail qui étaient celles des vieux généralistes qui n’hésitaient pas à travailler 12 heures par jour et certains disponibles 24 heures sur 24. Désormais nombre de médecins préfèrent  les spécialités ou encore être salariés. Bref la même problématique de rapport que l’ensemble de la population française qui en moyenne adhère à une dévalorisation de la valeur travail. S’ajoute à tout cela la folle tendance à la mettre polarisation de toutes les activités économiques et humaines qui vont bientôt concentrer 90 % de la population française dans seulement 10 à 12 grandes agglomérations. L’amendement proposé au projet de loi santé serait justifié par le fait que les stages sont actuellement « très largement concentrés dans les milieux urbains », or « c’est la réalisation de ces stages dans d’autres milieux, et en particulier dans les territoires ruraux ou périurbain » qui « permettrait aux étudiants de découvrir une autre pratique de la médecine et ainsi les former et les inciter à la pratique dans ces zones », a justifié l’auteure de l’amendement dans son exposé des motifs.

 

Air France, EdF, cheminots, métros, éboueurs, étudiants : premier examen social pour Macron

Air France, EdF, cheminots, métros,  éboueurs, étudiants : premier examen social pour Macron

 

.Mardi sera certainement une journée noire dans les transports notamment avec la grève des cheminots mais aussi d’Air France, du métro,  des éboueurs, d’EDF ou des étudiants. Le problème c’est que mercredi la situation sera encore perturbée et sans doute aussi jeudi car on ne rétablit pas la normalité de système aussi complexe en une heure. (Problème notamment des roulements des machines et des conducteurs et pilotes). Bref toute l’actualité de la semaine sera centrée sur la situation sociale en France. D’autant  que la SNCF et Air France seront à nouveau en grève dans la période du 7 au 11 avril. Au delà des réformes qui sont nécessaire dans tels ou tels ecsteurs et qui sont contestés, se pose la question centrale du positionnement social de Macron. Ce dernier de toute évidence a choisi d’encourager d’abord les couches les plus aisées et sa conception de la justice sociale est très déséquilibrée. Si Macron apparait come le président des riches, ce n’est pas sans raison car sa politique manque sérieusement d’équilibre et d’équité. Macron a raison de vouloir réformer nombre de secteurs économiques mais sa méthode est sans doute un peu maladroite, elle manque de pédagogie et de négociation. On perçoit difficilement le projet global d’avenir dans lequel s’insèrent toutes ces réformes dont certaines par ailleurs sont un peu menées à la va vite. Il faut certes transformer le pays, le rendre plus attractif, plus compétitif mais rien ne se fait sans la contribution consciente active des acteurs. La modernisation un pays par décrets ou ordonnance n’a jamais donné de résultats très positifs. Elle a ajouté de la bureaucratie à la bureaucratie, de l’étatisme à l’étatisme.  

 

Ce qu’a dit vraiment Vauquiez aux étudiants à Lyon

Ce qu’a dit vraiment Vauquiez aux étudiants à Lyon

 

Les propos intégralement retranscrit par Franceinfo méritent la lecture. De vrais propos de bistrot, sur le fond comme sur la forme,  fruit du délire, ou finalement significatif d’une personnalité  nacissique haineuse. Bref tous pourris, sauf moi ! et d’affirmer même que  Macron aurait copié sur Vauquiez en se mettant en bras de chemise. ! Un vrai  mégalo comme quand il affirme avoir travaillé avec sœur Emmanuelle alors qu’il a effectué son stage à l’ambassade du Caire !

Extraits :

« Maintenant, quand on voit Gérald Darmanin, on n’écoute plus du tout ce qu’il dit. C’est plus le budget, c’est plus quoi que ce soit. C’est juste : ‘Tiens, c’est le type qui était avec une call-girl, qui s’est fait ceci cela, c’est vrai, ce n’est pas vrai, etc.’ Donc, le truc est totalement altéré. Et puis, il y a quelque chose qui me trouble beaucoup : c’est quand même l’idée que si on pioche dans la caisse, c’est un problème. Et par contre, la relation aux femmes, ce n’est pas un problème. 

Mais hier, s’est passée la deuxième étape. Quand moi, j’ai sorti ça, j’ai été en minorité à l’intérieur de mon parti. Moment très dur pour moi à gérer parce que je viens de prendre la tête de mon parti. Boum, normalement, je dois être le patron, je leur dis : ‘OK les amis, maintenant, c’est ça la ligne à suivre.’ Je me retourne : il n’y a personne !

Et donc, j’ai eu toute une série de voix dissonantes qui ont dit : ‘Non, mais nous, on trouve que c’est bien, il faut qu’il reste. Présomption d’innocence.’ En ayant eu une séance de débat autour de la table avec un certain nombre de responsables de ma famille politique, en les regardant dans les yeux, je me demandais : ‘Il y en a combien qui se disent ‘pourvu que ça ne m’arrive pas !’

A l’arrivée, deux semaines après, hier, on a la deuxième révélation, qui est une deuxième affaire. Parce que maintenant, il y a une règle, c’est que tout sort. Et donc, le type, là où il est complètement dingue, c’est qu’il se raconte à lui une belle histoire, il croit qu’il va passer à travers les gouttes. Il pense qu’il est inatteignable. Tout le monde a expliqué que c’était le meilleur, le plus beau, que les députés En marche ! l’idolâtraient, et que c’était le nouveau génie, incarnation du macronisme. Donc, il pense qu’il est intouchable, et qu’il peut faire ce qu’il veut. Sauf qu’il ne peut pas faire ce qu’il veut. Et il y a une deuxième affaire qui vient de sortir dans laquelle, à nouveau, il a abusé de faiblesse. Et ça n’est que le début. Et donc, il va tomber. Mais en tombant, le problème, c’est qu’il va éclabousser tout le monde. »

Il évoque également le cas de Gérald Darmanin dans un autre extrait  »Vous regardez Darmanin, vous avez une interview sur franceinfo avec Aphatie, qui est absolument extraordinaire. Mais c’est un monument à regarder, ce truc. C’est du Cahuzac puissance 10. »

« Le type sait très bien ce qu’il a fait, il sait très bien ce qui va arriver. Juste, celui-là, je le commenterai deux secondes, parce que quand même, il est tellement drôle. Ah, non mais c’est génial. Il sait très bien ce qu’il a fait. Vous penserez à moi dans les semaines qui viennent. Mais lui, je ne lui promets pas un grand destin. Parce que ça va faire très mal et ça va devenir l’incarnation de ce qu’a été Cahuzac. » D’après Laurent Wauquiez, le chef de l’Etat s’est inspiré de sa stratégie de communication )« Le président de la République actuel, Macron, lui pour faire cool, il fait comme moi. Il se met en chemise, bras de chemise. Jamais un président ne s’était mis en bras de chemise. »Le président des Républicains a sévèrement critiqué les députés de la majorité. « L’équilibre des pouvoirs. Ça, ça fait vraiment partie d’une illusion. Vous croyez qu’un parlementaire a le moindre pouvoir aujourd’hui ? Vous avez vu les guignols d’En marche !, là ? Ils sont tous avec le petit doigt sur la couture et ils doivent tous voter la même chose. Quand ils osent apporter la moindre dissonance, ils se font taper dessus avec une matraque. Il n’y a aucun équilibre des pouvoirs en France. Donc, il y a une dictature totale en France. L’alignement entre l’exécutif et le législatif, c’est une vaste foutaise ! » Laurent Wauquiez a été ministre chargé des Affaires européennes de François Fillon lorsque Nicolas Sarkozy était président de la République. « Nicolas Sarkozy en était arrivé au point où il contrôlait les téléphones portables de ceux qui rentraient en Conseil des ministres. Il les mettait sur écoute pour pomper tous les mails, tous les textos et vérifiait ce que chacun de ses ministres disait au moment où on entrait en Conseil des ministres. » Le président des Républicains estime que le candidat de son parti à l’élection présidentielle de 2017 a été victime d’un cabinet noir mis en place par Emmanuel Macron. « Objectivement, il [Macron] a quand même eu un alignement de planètes assez inespéré. Que Fillon gagne la primaire et que derrière, il le démolisse, ça, je suis sûr et certain qu’il l’a organisé. Je pense qu’ils ont largement contribué à mettre en place la cellule de démolition, oui bien sûr. Je n’ai aucun doute que le machin a été totalement téléguidé. »

« Par exemple, est-ce que vous considérez qu’Angela Merkel incarne le pouvoir ? Un peu moins ces temps-ci, mais oui. Vous avez déjà regardé son compte Instagram ? Croyez-moi, pour y trouver du charisme, il faut vraiment se lever de bonne heure ! »

« Par exemple, les associations syndicales recevaient à-peu-près 5 millions d’euros chaque année de la région. La CGT se fait un joli chèque de 3 millions d’euros sur le budget de la région, chaque année. Moi, je les ai reçues et je leur ai dit : ‘Je suis extrêmement attaché à l’indépendance des syndicats. Et donc, comme je ne veux surtout pas que vous dépendiez de moi, et bah, c’est zéro.’ Et le pire, si on est très honnêtes entre nous, c’est que les plus catastrophiques, c’est le Medef et c’est la CGPME [organisations patronales]. Eux, c’est pire que tout. C’est-à-dire, eux, ils n’en ont rien à foutre de savoir si on augmente les cotisations sur les entreprises, si on augmente le truc. La seule chose qu’ils veulent, c’est encaisser l’argent. »

Laurent Wauquiez n’a pas épargné le Premier ministre canadien. « Deuxième système : c’est Justin Trudeau. Regardez comme c’est sympa. Il n’a pas l’air gentil, le Justin ? (Rires) Hop là ! Qu’est-ce qu’on a derrière ? Regardez-moi ça. Donc lui, en gros, c’est simple : tout ce qui est ‘mainstream’ [littéralement courant dominant en anglais], tout ce qui est bonne pensée, je prends tout. Et donc l’objectif, c’est : ‘Je suis à fond dans tout, tout est nickel, tout ripoliné, il n’y a pas un cheveu qui dépasse, je suis le mec cool, gentil, complètement dans le mainstream du média.’ »

Le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes a été étonné en apprenant qu’une étudiante avait passé les concours des écoles de commerce après des prépas littéraires.  »C’est vrai ? C’est Valérie [Pécresse] qui avait mis ça en place ? Ah, le nombre de conneries qu’elle peut faire ! »Le maire de Bordeaux n’a pas été épargné non plus. Sa gestion de la ville a été épinglée. « Alain Juppé, qui est une personnalité éminemment respectable, il a totalement cramé la caisse. A Bordeaux, il a fait des miracles. Bordeaux est géniale, c’est très bien gérée, mais il a fait exploser les impôts et il a fait exploser la dépense publique et il a fait exploser l’endettement.

Moi, ma conviction, c’est que quand vous faites ça, vous n’avez, à l’arrivée, plus aucune forme de crédit. Parce que si vous êtes de droite, et que vous voulez dire aux gens : ‘Si vous me faites confiance, moi, je n’augmente pas les impôts, je lutte contre le gaspillage de l’argent public et je remets de l’ordre dans mes finances’, bah commencez par le faire dans vos responsabilités. Et qu’on puisse commencer à vous faire confiance. »Laurent Wauquiez prédit un avenir sombre et violent dans les années à venir. « On parlera beaucoup d’enjeux de sécurité. Je ne suis pas un adepte de la thèse du complot, mais je pense qu’il est assez vraisemblable que dans les trois à quatre ans, ça va péter très très mal et très très dur. »

Laurent Wauquiez a fait une remarque qui laisse entendre qu’il savait que ses propos allaient, éventuellement, être rendus public. « Si j’ai la moindre interface qui sort par le moindre élève, là, pour le coup, ça se passera très mal. Si on veut que ce lieu soit un lieu de liberté, il faut que tout ce que je dise reste entre nous. Donc pas de tweets, pas de posts sur les réseaux sociaux, pas de transcription de ce que je dis. Parce que sinon, ça ne peut tout simplement pas être un espace de liberté. Et ce que je vais vous sortir, ce sera juste le ‘bullshit’ que je peux sortir sur un plateau médiatique », prévient-il. Et de poursuivre : « La caractéristique quand on est un élu, surtout dans le monde actuel, c’est que tout ce que vous dites, à tout moment, peut être utilisé, repris, et déformé contre vous. En gros, dans ma vie politique, dès que j’ai plus de deux personnes autour de moi, il faut toujours que je me dise que tout ce je dis va sortir. »

Syndicalisme : encore une progression d’un syndicat réformiste chez les étudiants

Syndicalisme : encore une progression d’un syndicat réformiste chez les étudiants

 

Chez les salariés comme chez les étudiants il semble bien que le syndicalisme révolutionnaire ou corpo tende à reculer au profit d’un syndicalisme plus moderniste. La sage qui avait pris des positions plus modérées que l’UNEF à l’occasion de la loi par exemple semble engager engranger les fruits de sa démarche réformiste  La Fédération des associations générales étudiantes remporte 76 élus à l’élection des représentants dans les Centres régionaux des œuvres universitaires et scolaires, contre 66 pour sa rivale l’UNEF. La Fage confirme donc sa position de première organisation étudiante de France. Ce mardi, les résultats des élections des représentants étudiants aux conseils d’administration des CROUS (Centres régionaux des œuvres universitaires et scolaires) placent la fédération d’associations loin devant le syndicat étudiant historique, l’UNEF. Déjà en passe de devenir majoritaire dans les universités, la Fage confirme sa domination récente dans les élections étudiantes, en remportant 76 sièges contre 66 pour l’UNEF selon les décomptes officiels. «C’est notre première grande victoire au niveau national, se réjouit Jimmy Losfeld, président de la Fage. Notre démarche et notre engagement sont légitimés par les étudiants». Le président de la Fage revendique même une victoire encore plus large, arguant que certaines listes soutenues par la Fage ont été comptabilisées comme listes indépendantes. Aux dernières élections, en 2012, l’UNEF était encore en tête avec 7 élus supplémentaires, malgré la forte progression de la Fage.

 

Pour la première fois, la Fage devance largement l’UNEF.

Loi Travail : lycéens et étudiants pour une nouvelle manif

Loi Travail : lycéens et étudiants pour une nouvelle manif

Finalement la rencontre entre les organisations d’étudiants et le premier ministre Valls aura été de pure forme. Le premier ministre n’a strictement rien lâché lors de cette rencontre qui en fait lui a été imposée par l’Élysée ; du coup, il faut s’attendre à une nouvelle mobilisation dont la prochaine étape sera la manifestation du 17 mars. A la sortie de la rencontre, le Premier ministre, Manuel Valls, a promis de « corriger, rectifier, changer ce qui doit l’être, lever les ambiguïtés et répondre aux interrogations qui se sont fait jour, non seulement de la part des organisations patronales, syndicales et de la jeunesse, mais d’une manière générale dans la société ». C’est la première fois, depuis le mouvement lycéen de 1990, qu’un gouvernement de gauche lance une concertation avec les organisations de jeunesse. « Le désaccord de fond reste entier » A la sortie de Matignon, Les organisations étudiantes estiment qu’elles n’ont pas été entendues. « Le désaccord de fond reste entier. Ce que nous explique le Premier ministre, c’est qu’on peut discuter de tout, mais pas de la loi Travail », critique William Martinet, président du syndicat étudiant l’UNEF. Il a confirmé maintenir la « journée d’action » du jeudi 17 mars et l’appel à la manifestation avec FO et la CGT, le 31 mars. Les trois organisations lycéennes (Fidl, UNL et SGL) ont, elles aussi, annoncées qu’elles seraient « dans la rue la semaine prochaine ». Seule la Fage attend les annonces du gouvernement lundi avant de lancer une nouvelle mobilisation.  Lundi, après cette première phase d’écoute, Manuel Valls rencontrera à nouveau et ensemble syndicats et patronats. Le gouvernement pourrait dans la nouvelle mouture de la loi Travail proposer une nouvelle surtaxe sur les CDD. Le texte doit être présenté le 24 mars en Conseil des ministres.

Réforme de l’APL sauf pour les étudiants.

Réforme de l’APL sauf pour les étudiants.

. Le projet de loi de Finances pour 2016 qui prévoit des économies pour financer notamment la baisse d’impôt promise par François Hollande ne touchera pas, selon Reuters, aux APL des étudiants.  La réforme des aides personnalisées au logement verra certes le jour, mais dans une version édulcorée. L’idée était d’interdire aux étudiants bénéficiaires des APL de continuer à être rattaché au foyer fiscal de leurs parents.  Sauf que cette mesure équivaudrait à une hausse d’impôt pure et simple pour les parents. Or le gouvernement a promis de ne plus alourdir la fiscalité des ménages. Impossible à mettre en place politiquement. Le gouvernement va quand même aménager les APL en se basant sur le rapport du député François Pupponi remis au printemps dernier. Sauf en ce qui concerne les étudiants, qui seront donc épargnés par cette réforme.  Deux éléments principaux devraient être conservés. Tout d’abord la prise en compte du patrimoine des bénéficiaires, c’est-à-dire notamment le patrimoine financier et immobilier. Le rapport Pupponi explique que 10% des allocataires ont un patrimoine supérieur à 30.000 euros. L’autre élément clé est la mise en place d’un plafond. Concrètement, si le loyer par mètre carré dépasse un certain montant, le locataire ne pourra plus bénéficier des APL. L’idée derrière cette mesure est de lutter contre l’effet pervers de ces aides qui peuvent conduire à une inflation des prix des loyers. . L’idée générale de la réforme  est plutôt de poser les bases d’une évolution  beaucoup plus fondamentale. Les APL ne seraient plus une simple aide au logement mais une aide sociale. Avec à la clef une fusion des APL du RSA et de la prime pour l’emploi. Deux dispositifs qui doivent d’ailleurs eux-mêmes ne plus faire qu’un dès l’an prochain.

La prime d’activité étendue aux apprentis et étudiants

La prime d’activité étendue aux apprentis et étudiants

La prime sera étendue à ceux qui touchent environ 900 euros . L’extension de la prime d’activité aux jeunes de moins de 25 ans concernera les apprentis et les étudiants salariés payés au moins 0,8 smic, a précisé mercredi le gouvernement lors de la présentation du projet de loi sur la modernisation du dialogue social.  Le conseil des ministres a examiné ce texte destiné à simplifier la vie des entreprises, qui prévoit aussi la sanctuarisation du régime d’assurance chômage des intermittents du spectacle et la création d’un compte personnel d’activité.  Il instaure une prime d’activité qui remplacera à compter du 1er janvier 2016 le revenu de solidarité active (RSA) et la prime pour l’emploi (PPE) dans une nouvelle tentative de soutenir le pouvoir d’achat des travailleurs modestes et d’encourager le retour à l’emploi.  Plus de 5,6 millions d’actifs, dont plus d’un million de jeunes, seront éligibles à cette prime qui représentera un montant global de quatre milliards d’euros, soit un coût équivalent à ceux combinés du RSA et de la PPE. Lors d’un point de presse, Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales, a précisé que l’extension aux jeunes de la prime d’activité annoncée dimanche par le président François Hollande concernerait les apprentis et les étudiants salariés qui touchent au moins 0,8 smic, soit environ 900 euros par mois.  L’extension de la mesure devrait selon elle concerner au final de l’ordre de 200.000 personnes — 100.000 étudiants et 80.000 apprentis. »C’est à partir de ces hypothèses que nous allons déterminer le cadre financier dans lequel nous nous situerons », a-t-elle dit en soulignant que cette extension devrait se faire à enveloppe constante. « Le montant des primes tel que présenté, s’il doit varier, ne variera que marginalement », a ajouté la ministre.

Etudiants : trop de fautes d’orthographe

Etudiants : trop de fautes d’orthographe

A l’université, dans les écoles d’ingénieurs on s’inquiète de lacunes en matière d’orthographe de la part des étudiants. Certaines universités ont même rétabli des exercices de dictée ! A l’école d’ingénieurs Ecam à Lyon (Rhône) on a décidé de conditionner désormais la validation des examens à l’obtention d’un score minimal au certificat Voltaire, un quiz d’orthographe basé sur le même principe que le TOEFL ou le TOEIC en anglais. « On est parti du constat qu’on demandait une certaine qualification en anglais, l’acquisition d’un minimum de 750 points au TOEIC, mais rien en langue française. Or on forme des ingénieurs avec des compétences scientifiques qui sont aussi des manageurs devant savoir communiquer, faire preuve d’aisance à l’oral comme à l’écrit », argumente Sophie Mathé, responsable du pôle formation humaine à l’Ecam. Jusqu’à présent, la grande école faisait passer les 195 questions semées de pièges à ses futurs ingénieurs généralistes bac + 5, sans imposer d’objectif de résultat. Lors de la session d’examens en mai prochain, les élèves en première année, qui se seront entraînés au préalable sur logiciel, devront décrocher au moins 400 points sur 1 000 possibles. S’ils n’y parviennent pas, ils auront encore deux ans pour repasser l’épreuve. Sauf catastrophe ou lacunes vraiment trop profondes, personne ne devrait donc rester sur le carreau. Le niveau exigé n’a rien d’exceptionnel, il est jugé moyen par l’école qui, dès 2016, pourrait l’élever d’un cran, à 500 points. Martin fait partie des 150 pionniers qui plancheront solennellement au printemps. « Cela met une petite pression car l’orthographe n’est pas mon fort. Mais je sais que je peux y arriver en bossant. J’y vois surtout une chance de progresser », confie ce jeune âgé de 20 ans.  En 2013, c’est l’école d’ingénieurs Eseo , présente notamment à Angers (Maine-et-Loire), qui imposait déjà cette maîtrise des subtilités du français. Le choix de l’Ecam s’inscrit dans une tendance plus générale dans l’enseignement supérieur, qui prend conscience d’une chute de compétences en grammaire ou conjugaison depuis deux décennies. « Pendant longtemps, on n’a pas fait d’orthographe après le bac parce qu’on considérait que tout était acquis. Mais comme le nombre d’heures de français enseignées a nettement baissé, il faut bien combler les insuffisances qui font souffrir aujourd’hui les entreprises », estime Pascal Hostachy, patron de la société ayant mis au point le certificat Voltaire.  « On est face à une génération très vive, centrée sur les nouvelles technologies, avec un profil d’étudiants polyvalents mais dont le niveau de vigilance par rapport à l’orthographe est moins élevé qu’autrefois. Il y a des mots de liaison, des accents, de la ponctuation qui se perdent », observe Sophie Mathé. Des erreurs qui peuvent coûter cher, une embauche par exemple. « Une candidature truffée de fautes passe directement à la benne », prévient Guillaume Faux, du site d’offres d’emploi en ligne CareerBuilder. « Les recruteurs se retrouvent tous plus ou moins avec des parcours similaires. L’orthographe peut vraiment faire la différence », assure l’expert.

 

Immobilier : loyers étudiants en baisse

Immobilier : loyers étudiants en baisse

 

Selon Century 21, les loyers des logements étudiants sont en baisse dans la plupart des villes étudiantes, à l’exception de Salon-de-Provence, Le Kremlin Bicêtre, Mont-de-Marsan et Choisy-le-Roy.   Le réseau immobilier donne des estimations de loyers charges comprises pour des studios et T1 loués dans des villes situées à proximités des principales académies de l’Hexagone.  Malgré la baisse des loyers étudiants, les prix restent élevés à Paris. Il faut compter en moyenne 723 euros par mois pour se loger pour un appartement dont la surface est comprise entre 16 et 26 m² alors que pour un appartement à Granville ou à Brest, seuls 280 et 320 euros suffiront.  Le 5e arrondissement est le plus cher de la capitale avec un loyer moyen de 1.000 euros par mois. Bizarrement dans le 1er et le 2e arrondissement les loyers tournent autour de 600 euros par mois en moyenne alors que dans le 18e et le 20e, les tarifs sont respectivement de 825 euros et 750 euros. Le 16e arrondissement n’est pas plus cher des arrondissements, à 675 euros, le 19e affiche le même tarif moyen. En banlieue parisienne, avec un loyer compris entre 530 et 630 euros, la ville de Versailles est la deuxième ville la plus chère pour se loger quand on est étudiant. Elle est suivie de près par Nice (entre 490 à 525 euros par mois), Aix-en-Provence et Marseille (entre 450 et 575 euros par mois). Entre Paris et la Province, les surfaces minimales varient elles aussi. A Paris, la  plupart des surfaces minimales tournent autour de 15m² alors qu’en Province elles se situent le plus souvent autour de 20 m².

 

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