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Prédicat : étude de la grammaire repoussée en Fac ?

Prédicat : étude de la grammaire repoussée en Fac ?

 

La mise en œuvre nouvelle du concept prédicat  repoussée en Fac ? Un concept en fait ancien distinguant sujet et compléments sur lequel on s’appuie pour repousser en classe de 5ème l’enseignement des compléments d’objets direct, indirect, des compléments circonstanciels, de l’accord du participe passé antéposé qui perturbe les élèves. Une manière de faire l’impasse sur le fait que 30% des élèves qui entrent  en secondaire ne maîtrisent  par le français. Bref, on ne change pas les règles mais on verra plus tard. Tellement tard que certaines universités ont été contraintes d’imposer l’exercice de dictée à des étudiants un peu fâchés avec l’orthographe et la grammaire. Après la réforme dite du prédicat,  peut-être va-ton accepter l’orthographe phonétique comme le proposent  certains ;  bref l’institutionnalisation du langage SMS. Comme si la langue n’avait pas de rapport avec le développement des  capacités cognitives. D’où de nombreuses polémiques sur cette énième réforme des programmes. Après cette polémique, le Conseil Supérieur des Programmes tient à préciser les raisons qui l’ont conduit à proposer cette évolution dans l’étude de la langue française. Il se défend d’avoir simplifié la grammaire «dont les règles et principes restent inchangés», affirme-t-il. Il a en revanche souhaité modifier les «modalités d’enseignement» aux élèves de cette grammaire pour améliorer les apprentissages. Le CSP a donc «accordé la priorité à l’apprentissage de ce qui est régulier, fréquent et essentiel au cycle 3 (CM1, CM2, 6ème) de telle sorte que l’élève dispose de termes généraux permettant de décrire et d’analyser la phrase simple, avant d’entrer dans le détail des sous-constituants». S’agissant de l’analyse de la phrase simple, le CSP a, de la même façon, préconisé que l’élève de CM1, CM2, 6ème sache d’abord découper la phrase à partir des concepts de «sujet» de la phrase (c’est-à-dire «ce dont on parle», qui peut être exprimé par un nom, un groupe nominal, un pronom, un verbe à l’infinitif etc.) et de «prédicat» (ce que l’on dit du sujet). L’introduction de ce terme nouveau par rapport aux programmes précédents «remplit ainsi un vide» selon le CSP, en «donnant les moyens d’analyser des énoncés de formes très différentes et en incitant à s’intéresser à leur sens». Le «prédicat» ne se substitue pas aux compléments du verbe, assure le CSP. Il comprend le verbe et ses compléments si celui-ci en a ; les compléments continuent donc d’être étudiés systématiquement. Le «prédicat» contribue, pour l’analyse de la phrase simple, à relativiser l’importance d’un grand nombre de termes trop techniques, «tout en permettant à l’élève de disposer d’un principe clair d’analyse.» «Le prédicat est donc un outil qui peut être utile pour entrer dans l’analyse grammaticale, il ne s’agit pas d’une notion exclusive sur laquelle reposerait une prétendue nouvelle grammaire», insiste le CSP. Le détail des compléments du verbe, qui n’est véritablement utile que pour le cas de l’accord du participe passé employé avec l’auxiliaire «avoir» lorsque le complément est antéposé, n’est pas nécessaire dès le CM1, CM2, sixième, qui traite les cas simples de l’accord du participe passé employé avec les auxiliaires «avoir» et «être». «Ce cas particulier est traité à partir de la cinquième, après que les élèves ont assimilé les grandes régularités de la langue et les cas les plus fréquents ; il n’y a là aucune nouveauté dans la progression proposée et aucun abandon d’exigence, puisque les programmes de 2008 avaient eux aussi prévu que cette étude ne commence qu’à partir de la 5ème», affirme encore le CSP.

Etude- sondage : 1500 euros, minimum pour vivre

Etude- sondage : 1500 euros, minimum pour vivre

 

Environ 1500 euros, ce qu’il faut pour survivre d’après les français. Pour une seule personne selon une enquête de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees) publiée mercredi 5 février.  A la question « selon vous, pour vivre, quel est le montant dont doit disposer au minimum un individu par mois? », les personnes interrogées par l’institut BVA répondent en moyenne 1.490 euros. Ce montant augmente davantage que les prix: il est supérieur de 75 euros par rapport à 2008, inflation déduite (notons cependant que les impôts ne sont pas compris dans cette inflation ! NDLR). Il varie en fonction des revenus, les cadres et professions libérales citant 1.560 euros en moyenne, les ménages les moins riches évoquant 1.410 euros.  Les habitants de l’agglomération parisienne citent un revenu supérieur (1.620 euros), tandis que ceux des communes de moins de 20.000 habitants évoquent un montant inférieur (1.430 euros). A titre de comparaison, selon l’Insee, le niveau de vie médian après impôts s’élevait en 2011 à 1.630 euros par mois, c’est-à-dire que la moitié des Français gagne moins, l’autre moitié gagne plus. La même année, 8,7 millions de personnes vivaient avec moins de 977 euros par mois (seuil de pauvreté). Ce baromètre, publié chaque année, montre également que « les Français perçoivent de plus en plus la montée des inégalités sociales »: ainsi, neuf sur dix estiment que les inégalités ont augmenté ces cinq dernières années (sept sur dix partageaient ce constat en 2000). Si 42% des personnes consultées considèrent les inégalités de revenus comme les plus répandues, ce sont les inégalités d’accès aux soins qui arrivent en tête des plus inacceptables (22%), devant les revenus (19%) et le logement (16%). Les Français sont plus critiques sur l’accès aux soins que sur leur qualité : huit sur dix sont satisfaits de la qualité des soins dispensés par les médecins et les dentistes, sept sur dix de celle des hôpitaux, six sur dix de celle des cliniques. Mais six Français sur dix estiment que cette qualité dépend des revenus, ainsi que du lieu d’habitation. La satisfaction quant à l’accès aux soins des médecins et des dentistes a chuté de dix points entre 2007 et 2013 (82% à 68% pour les médecins, 81% à 70% pour les dentistes). Concernant le niveau de vie des retraités, 58% des Français estiment qu’il est moins bon que celui du reste de la population. Par ailleurs, plus de six sur dix (62%) ne considèrent pas envisageable de vivre dans une maison de retraite (hausse de six points depuis 2004). Enfin, huit personnes interrogées sur dix s’estiment en bonne santé, mais elles sont plus nombreuses à penser que l’état de santé de leurs compatriotes se dégrade (42% contre 38% qui pensent le contraire). Face à ces constats, une large majorité (64%) juge normal que la France consacre un tiers du revenu national au financement de la protection sociale mais 60% pensent que les entreprises ne doivent cotiser « ni plus ni moins qu’actuellement », une évolution « notable » selon la Drees. Cette enquête a été réalisée auprès d’un échantillon de 4.000 personnes représentatif de la population de France métropolitaine âgée de 18 ans et plus, interrogées en face-à-face par l’institut BVA du 14 octobre au 26 novembre 2013.

 

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