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International: nouvelle bourde de Macron cette fois sur Taïwan

International: nouvelle bourde de Macron cette fois sur Taïwan

Sans doute pour se donner du crédit auprès de la Chine, Macron a cru bon de ce désolidariser de l’Occident vis-à-vis de Taïwan. Toujours cette politique du en même temps qui l’ amène à prendre parti un jour pour un camp et l’autre jour pour le camp d’en face. Un peu la même chose qu’en Ukraine avec les indécentes conversations avec Poutine, ensuite la rupture et le rapprochement avec Kiev et maintenant peut-être de nouvelles conversations avec la Russie.

La vérité , c’est que Macron en délicatesse concernant sa popularité au plan intérieur prend des initiatives assez malheureuses aussi à l’échelle internationale. La preuve encore d’un manque de cohérence et de maturité politique.

Bien qu’en termes diplomatiques sa déclaration sur Taïwan et sans ambiguïté et a amené des protestations dans tout le corps occidental. macron n’a pas souhaité que l’Europe se laisse «entraînée dans des crises qui ne sont pas les siennes» comme à Taïwan, et se mette «à suivre la politique américaine, par une sorte de réflexe de panique».

le président français, qui a toujours défendu pour le continent une «troisième voie» dans la région, jette un doute sur l’attitude de la France en cas de guerre chinoise à Taïwan.

«La question qui nous est posée à nous Européens est la suivante. Avons-nous intérêt à une accélération sur le sujet de Taïwan? Non. La pire des choses serait de penser que nous, Européens, devrions être suivistes sur ce sujet et nous adapter au rythme américain et à une surréaction chinoise.» Le président français a aussi affirmé que l’Europe devait réduire sa dépendance vis-à-vis des États-Unis

Antispécisme: Combattre cette idiotie de l’extinction de l’espèce humaine

 

Dans son premier livre, ce normalien passé par Sciences Po, aujourd’hui journaliste, s’érige Dans le Monde en défenseur de l’exception humaine contre l’antispécisme.

 

« L’Extinction de l’homme. Le projet fou des antispécistes », de Paul Sugy, Tallandier, 206 p., 17,90 €, numérique 13 €.

 

LES ANIMAUX MALADES DE LA PESTE HUMAINE

Cette fable à présent court les rues. Au temps jadis, des êtres vivants, sur terre, se crurent supérieurs aux autres et commencèrent à les manger. Puis les élevèrent, les domestiquèrent, les abattirent. Bientôt, ces maîtres fous fabriquèrent, avec leurs semblables décrétés inférieurs, conserves, vêtements, produits de beauté… au prix d’effroyables souffrances pour les espèces innocentes, perpétuant la domination de l’humaine arrogance.

Heureusement, un jour, les écailles tombèrent des yeux, la vérité éclata, les humains dessillés virent enfin, chez les animaux, des frères vivants. La vieille espèce imbue d’elle-même comprit que sa prétendue supériorité était illusion, construction, subterfuge. Elle battit sa coulpe, se mit à manger des fruits et des herbes, jeta ses chaussures en cuir et ses pulls en laine. Enfin libérée de sa superbe, délivrée de son ancien empire, elle offrit à ses frères animaux des droits, des places au Parlement, des espaces de liberté.


Chacun, désormais, connaît bien cette jolie petite histoire, entonnée sur divers registres. Elle prône la vie végane afin de mettre fin à l’exploitation des espèces vivantes, dénonce l’horreur des abattoirs et des élevages industriels. Plus encore, elle assimile toute affirmation de la supériorité humaine à une ignominie barbare, dont il faudrait nous défaire au plus vite, et radicalement. Au nom, bien entendu, de la morale, de la justice et de la paix.

Pourquoi tant de vertu affichée, de bons sentiments proclamés ? Sur quelles éventuelles confusions, erreurs de logique et détestations s’appuient-ils ? Surtout, quels sont leurs dangers pour la pensée, pour la dignité humaine ? Délibérément à rebours de l’air du temps, le premier livre de Paul Sugy formule ces questions et tente d’y répondre. A 26 ans, ce normalien passé par Sciences Po, aujourd’hui journaliste au Figaro, s’érige crânement en défenseur de l’exception humaine. Avec talent, souvent. Avec exagération, parfois.

Le plus intéressant, dans cet essai intitulé L’Extinction de l’homme, n’est pas l’esquisse d’une histoire du végétarisme, de Pythagore jusqu’à Voltaire, ni l’explication des différents registres de l’antispécisme, depuis la réflexion éthique de Peter Singer jusqu’à ses conséquences politiques, en passant par sa capacité à bousculer la théorie du droit. Tous ces éléments sont utiles, clairement présentés, mais se trouvent déjà ailleurs. La vraie singularité du livre est de mettre l’accent sur les arguments philosophiques qui soutiennent l’antispécisme, et de critiquer leurs biais cognitifs, voire leurs paralogismes. Dans ce combat de fond, Paul Sugy fait feu de tout bois, s’appuyant notamment sur les travaux d’Etienne Bimbenet ou de Rémi Brague, contre ceux de Donna Haraway ou de Jacques Derrida.




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