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Economie-« La désindustrialisation a bien été une décision idéologique » (Anne-Sophie Alsif, économiste)

Economie-« La désindustrialisation a bien été une décision idéologique » (Anne-Sophie Alsif, économiste)

L’économiste, spécialiste des relations économiques internationales, estime que la désindustrialisation a bien été une décision idéologique.

Interview dans la tribune

Le chef de l’Etat a expliqué hier que la désindustrialisation était un choix « presque idéologique ». Les annonces d’hier marquent-elles le retour d’un protectionnisme industriel assumé ?

La désindustrialisation a bien été une décision idéologique. Lorsque les pays en développement sont apparus dans les chaînes de production, les pays développés ont admis que leur industrie ne pourrait pas rivaliser avec des coûts de main-d’œuvre beaucoup plus faibles et serait inévitablement délocalisée, particulièrement en Asie. Le projet économique était de tout miser sur les services, par définition pas délocalisables.

Le choc de compétitivité subi par l’industrie française et européenne ne peut se comprendre qu’à travers cette doctrine, encore très présente chez les économistes. Aujourd’hui, nous en sommes progressivement sortis. En tant qu’économiste, je parle ouvertement d’un retour du protectionnisme car c’est de cela dont il s’agit. Ce mouvement est visible depuis quinze ans. Avant même la crise de 2008, l’Inde, la Chine, la Russie, l’Amérique Latine avaient déjà de plus en plus recours à des barrières non-tarifaires pour défendre leur marché intérieur.

Pourquoi préfère-t-on parler de « souveraineté » que de « protectionnisme » ?

Le terme de « protectionnisme » est politiquement sensible. Certains pays du Nord de l’Europe y sont hostiles. Emmanuel Macron parle donc souveraineté pour ne pas froisser ses partenaires européens. Au fond, l’enjeu reste le même. Les chocs géopolitiques vont être de plus en plus nombreux. Ainsi, il faut être un minimum autosuffisant sur le plan industriel pour réduire ses dépendances à l’extérieur. Aujourd’hui, la géopolitique a pris le dessus sur l’économie, à l’image du conflit qui se profile entre la Chine et les Etats-Unis.

Emmanuel Macron en a pris acte. Néanmoins, ce n’est pas du tout le paradigme de l’Union européenne, construite sur un marché le plus ouvert possible et des prix bas pour les consommateurs. Redonner la priorité à la production industrielle aura pour conséquence une hausse des prix. Cette politique de souveraineté industrielle est inflationniste. Il faut clairement dire qu’acheter un jean à 20 euros produits dans 50 pays ne sera plus possible.

Un crédit d’impôt en faveur des industries vertes, sur le modèle de celui de l’IRA (Inflation Reduction Act, aux Etats-Unis) se prépare. De quels outils utilisés à l’étranger la France doit-elle s’inspirer pour se réindustrialiser ?

Il est d’abord nécessaire de débloquer des subventions industrielles et surtout de les conditionner à l’achat de produits faits localement, à la manière de ce qu’exigent les Etats-Unis. Les aides publiques doivent, en outre, être simples et rapides à toucher, sur le modèle du crédit d’impôt de l’IRA.

Enfin, le dernier levier, peut-être le plus important, est le prix de l’énergie. La France possède un avantage comparatif sur l’Allemagne et l’Italie avec le nucléaire pour fournir aux industriels de l’énergie bon marché. Sur ce point, les Etats-Unis, autosuffisants en hydrocarbures, sont très en avance.

Le plan pour les industries vertes de la France intervient près d’un an après le vote de l’IRA. Le crédit d’impôt annoncé par Emmanuel Macron suppose encore d’attendre que les Européens s’accordent sur les produits concernés. Dans le même temps, les investissements affluent aux Etats-Unis et la Chine a des années d’avance sur les véhicules électriques ou les panneaux solaires. Est-ce que l’industrie française et européenne pourra rattraper son retard ?

Non, on ne rattrapera pas notre retard sur les technologies existantes comme les panneaux solaires ou les batteries actuelles. En revanche, nous sommes au tout début de l’émergence de technologies d’avenir. Les batteries produites dans cinq ans n’auront rien à voir avec les modèles actuels. Elles seront plus puissantes, plus économes, plus rapides à charger. Il nous appartient de nous positionner maintenant comme leader sur ces innovations pour se réindustrialiser dans des secteurs d’avenir.

Politique-Réforme des retraites: La constitution a été bafouée

Politique-Réforme des retraites: La constitution a été bafouée

La manœuvre du gouvernement pour faire adopter son projet de loi contrevient aux textes constitutionnels et devrait être invalidée par les sages, estiment 65 enseignants-chercheurs en droit social, dans une tribune au « Monde ». Le 23 juillet 2008, une révision constitutionnelle majeure a voulu remédier, au moins en partie, à la critique lancinante du déséquilibre de nos institutions. Elle n’a pas empêché que la très impopulaire loi sur les retraites soit adoptée d’un coup de menton présidentiel, sans majorité parlementaire, ni soutien populaire. A observer ce résultat, on pourrait penser que la modification de la Constitution en 2008 fut vaine. Il n’en est rien. Nous avons assisté non pas à son échec, mais à sa violation, laquelle devrait être bientôt sanctionnée par le Conseil constitutionnel.

Depuis 2008, l’article 49 alinéa 3 ne peut plus être utilisé que pour les « projets de loi de finances ou de financement de la Sécurité sociale » et une fois par session parlementaire pour les autres textes. Depuis 2008, une procédure parlementaire accélérée est réservée aux « projets de loi de financement de la Sécurité sociale » (art. 47-1), afin que les objectifs de dépenses de l’année soient votés à temps. Si l’article 49.3 a pu être utilisé à propos de la loi sur les retraites et si le débat parlementaire a pu être à ce point tronqué, c’est seulement parce que la loi sur les retraites s’intitule « loi de financement rectificative de la Sécurité sociale pour 2023 ». Or, ce titre est un faux-semblant.

L’article 34 de la Constitution définit « les lois de financement de la Sécurité sociale » : elles « déterminent les conditions générales de son équilibre financier et, compte tenu de leurs prévisions de recettes, fixent ses objectifs de dépenses ». Le même article 34 fixe le domaine de la loi ordinaire : elle « détermine les principes fondamentaux (…) de la Sécurité sociale ». La distinction entre loi de financement et loi ordinaire est une distinction entre questions financières de l’année et principes fondamentaux. Celle-ci n’est pas toujours facile. Mais, en l’occurrence, elle existe.

Il apparaît clairement à tous, y compris au gouvernement, que l’actuel projet traite des principes fondamentaux du droit des retraites : il modifie l’âge de la retraite, supprime les régimes spéciaux, prévoit des dispositions qui ne seront applicables qu’à partir de 2030, vise à protéger les générations futures… Ce projet n’est pas une simple loi de financement pour 2023. Et ce, d’autant moins que la loi est une loi « rectificative » pour 2023. Prévue pour n’entrer en vigueur qu’à partir de septembre, elle n’a qu’un gros trimestre d’application sur l’année budgétaire qui, soi-disant, fait son objet.

Reforme des retraites: La constitution a été bafouée

Reforme des retraites: La constitution a été bafouée

La manœuvre du gouvernement pour faire adopter son projet de loi contrevient aux textes constitutionnels et devrait être invalidée par les sages, estiment 65 enseignants-chercheurs en droit social, dans une tribune au « Monde ». Le 23 juillet 2008, une révision constitutionnelle majeure a voulu remédier, au moins en partie, à la critique lancinante du déséquilibre de nos institutions. Elle n’a pas empêché que la très impopulaire loi sur les retraites soit adoptée d’un coup de menton présidentiel, sans majorité parlementaire, ni soutien populaire. A observer ce résultat, on pourrait penser que la modification de la Constitution en 2008 fut vaine. Il n’en est rien. Nous avons assisté non pas à son échec, mais à sa violation, laquelle devrait être bientôt sanctionnée par le Conseil constitutionnel.

Depuis 2008, l’article 49 alinéa 3 ne peut plus être utilisé que pour les « projets de loi de finances ou de financement de la Sécurité sociale » et une fois par session parlementaire pour les autres textes. Depuis 2008, une procédure parlementaire accélérée est réservée aux « projets de loi de financement de la Sécurité sociale » (art. 47-1), afin que les objectifs de dépenses de l’année soient votés à temps. Si l’article 49.3 a pu être utilisé à propos de la loi sur les retraites et si le débat parlementaire a pu être à ce point tronqué, c’est seulement parce que la loi sur les retraites s’intitule « loi de financement rectificative de la Sécurité sociale pour 2023 ». Or, ce titre est un faux-semblant.

L’article 34 de la Constitution définit « les lois de financement de la Sécurité sociale » : elles « déterminent les conditions générales de son équilibre financier et, compte tenu de leurs prévisions de recettes, fixent ses objectifs de dépenses ». Le même article 34 fixe le domaine de la loi ordinaire : elle « détermine les principes fondamentaux (…) de la Sécurité sociale ». La distinction entre loi de financement et loi ordinaire est une distinction entre questions financières de l’année et principes fondamentaux. Celle-ci n’est pas toujours facile. Mais, en l’occurrence, elle existe.

Il apparaît clairement à tous, y compris au gouvernement, que l’actuel projet traite des principes fondamentaux du droit des retraites : il modifie l’âge de la retraite, supprime les régimes spéciaux, prévoit des dispositions qui ne seront applicables qu’à partir de 2030, vise à protéger les générations futures… Ce projet n’est pas une simple loi de financement pour 2023. Et ce, d’autant moins que la loi est une loi « rectificative » pour 2023. Prévue pour n’entrer en vigueur qu’à partir de septembre, elle n’a qu’un gros trimestre d’application sur l’année budgétaire qui, soi-disant, fait son objet.

Un responsable LR à la tête de l’Ademe

Un responsable LR à la tête de l’Ademe

Un responsable LR à la tête de l’Ademe a de quoi surprendre. En effet jusqu’alors on avait plutôt tendance à désigner une personnalité un profil plutôt écolo voir un peu gauchiste.

Pas étonnant l’ADEME progressivement est passée du statut d’une administration à celle-ci une organisation activiste qui propose le plus souvent des solutions radicales voire provocatrices en matière environnementale.

Pour retrouver une crédibilité politique mais aussi scientifique il y a un réel besoin de rééquilibrage des approches de l’Ademe. En même temps, le président de la république effectue un rééquilibrage politique en syphonnant un nouveau responsable du parti les Républicains.

La candidature du maire LR de Charleville-Mézières, dans les Ardennes, avait été proposée par le président de la République malgré l’opposition d’une majorité du parlement.

maire LR de Charleville-Mézières (Ardennes), Boris Ravignon, a été officiellement nommé à la tête de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), a annoncé jeudi l’organisme public. «Il mettra son expérience au service des chantiers engagés par l’Ademe pour la Transition Écologique, notamment le déploiement de France2030», le vaste plan d’investissement destiné notamment à assurer la décarbonation de l’économie, a indiqué l’Ademe sur son compte Twitter.

Sa nomination avait été validée le 14 décembre par les parlementaires, malgré une majorité de votes exprimés contre. Mais selon la Constitution, les parlementaires doivent toutefois réunir «au moins trois cinquièmes des suffrages exprimés» pour s’opposer à une nomination proposée par le président. En avril, le maire de Charleville-Mézières avait apporté son soutien à Emmanuel Macron face à la candidate LR Valérie Pécresse à la présidentielle. Les deux hommes, tous deux énarques de la même génération (Boris Ravignon a 47 ans et Emmanuel Macron 44), ont travaillé ensemble à l’Inspection générale des Finances à Bercy en 2004-2005, avant que Boris Ravignon ne rejoigne Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’Intérieur et en marche pour la présidentielle de 2007. En 2008, Ravignon rejoint le cabinet du président en charge du développement durable, des transports et de l’aménagement du territoire et participera, notamment, au Grenelle de l’Environnement. Il est maire de Charleville-Mézières depuis 2014.

Sécheresse : un été comme en 1976 ?

Sécheresse : un été comme en 1976 ?

D’après Météo France « Le scénario le plus probable cet été sur une grande partie du sud de l’Europe est celui de situations anticycloniques plus fréquentes que la normale et donc à la poursuite de conditions d’anomalies chaudes et sèches », . Chaque mois, Météo France propose un bulletin des « grandes tendances climatiques pour les trois mois à venir ».

Selon ces tendances saisonnières  – des probabilités qui se distinguent des prévisions météorologiques –, un scénario chaud est « très probable » (70%) sur la moitié sud du pays et « probable » (50%) sur la moitié nord. Un scénario sec est également « probable » sur la moitié sud, mais aucun scénario n’est privilégié sur la moitié nord. Ces prévisions interviennent alors que la France a connu son mois de mai le plus sec et le plus chaud jamais enregistré.

La sécheresse des sols de 1976 est la plus forte enregistrée depuis 1959 (début de l’historique de cet indicateur), avec plus de 35% du territoire touché. La France a connu d’autres périodes de sécheresse importantes dans les dernières décennies (1989, 2003, 2011…) mais l’assèchement des sols constaté depuis le début du siècle s’accentue avec le réchauffement de la planète.

Selon le dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), l’Europe connaît et va connaitre plus de vagues de chaleur et de sécheresses à mesure que le réchauffement climatique, provoqué par nos émissions de gaz à effet de serre, s’intensifie.

Marchés financiers: un krach cet été ?

Marchés financiers: un krach cet été ?

 

Grâce en particulier à la  générosité monétaire des banques centrales, les marchés financiers se sont gavés de liquidités ce qui a permis de gonfler la rentabilité des actions tout autant que les profits des entreprises. Aujourd’hui la politique accommodante des banques centrales se réduit sérieusement. D’une part on se dirige vers un assèchement des rachats d’actifs d’autre part progressivement toutes les banques centrales doivent se résoudre à une remontée des taux d’intérêt. Conclusion on risque d’assister un basculement déplacement d’actions vers des obligations notamment. En outre, la dégradation de la situation en Ukraine fait craindre une aggravation économique et financière

. Il faut bien comprendre que nous assistons à un véritable basculement puisque  en France par exemple on a connu l’an dernier une croissance exceptionnelle de 7 % mais avec des taux zéro. À peu près l’inverse aujourd’hui avec une croissance insignifiante tandis que l’inflation atteint tour de 6 % en France et encore davantage en Europe.

 Les craintes d’une récession n’ont jamais été aussi élevées que depuis 2008, selon Bank of America.

Dès lors, les scénarios les plus noirs commencent à fleurir aux Etats-Unis. Scott Minerd, responsable des investissements chez Guggenheim, prévient sur la chaîne américaine CNBC que le Nasdaq pourrait plonger de 75 % par rapport à son sommet de l’automne 2021 et que le S&P 500 pourrait déraper de 45 %, toujours par rapport à son sommet. Eric Galiègue n’est guère plus optimiste : « la baisse des marchés commencée le 24 février pourrait nous amener vers les 5.700/5.800 points sur le CAC 40, avec certes des rebonds techniques, mais plus probablement vers les 4.400 points au début de l’année 2023 ».

 Contrairement aux propos rassurants des autorités monétaires et bancaires, l’avenir  bousculé par nombre de facteurs explicatifs économiques et géopolitiques ne s’annonce guère réjouissant non seulement en 2022 mais aussi en 2023. Ce n’est pas par hasard si les actionnaires en tirent déjà des conséquences. Ainsi la Bourse de New York a clôturé en très nette baisse mercredi  .

Cette dégringolade s’explique notamment par la chute du groupe de distribution Target, dont les résultats ont été plombés par la flambée inflationniste outre-Atlantique. Le groupe a vu son bénéfice trimestriel amputé de moitié. Son PDG a estimé que les ventes allaient baisser en 2023. Parallèlement, les frais d’acheminement des marchandises via le fret ont boudi d’un milliard de dollars pour le groupe.

L’autre grande chaîne de distribution américaine, Walmart, plus axée sur les ménages populaires, avait aussi fait part de résultats décevants. Des chiffres qui montrent que la consommation des ménages américains commence à être fortement impactée par la hausse des prix.

Par ailleurs, les distributeurs ne sont pas toujours en mesure de répercuter les hausses de prix entraînés par l’engorgement des chaînes d’approvisionnement et par la hausse des coûts de main-d’oeuvre.

Le Dow Jones et le S & P 500, plus représentatif du marché américain, sont au plus bas depuis mars 2021. Mais les grands noms de la tech, déjà bousculés depuis plusieurs semaines en Bourse, n’ont pas fait exception lors de cette séance. Amazon a plongé de -7,16 %, Apple de 5,64 % et Netflix de 7,02 %. Le Nasdaq est ainsi revenu à son niveau de 2020.

Ces tensions, déjà apparues ces derniers jours, avant d’atteindre le pic de la séance de ce mercredi, montrent à quel point les menaces sur le ralentissement de la croissance américaine inquiètent les investisseurs dont certains n’excluent plus un crash au cours  de l’été.

COP26: « UN ACCORD A ÉTÉ TROUVÉ »

COP26: « UN ACCORD A ÉTÉ TROUVÉ »

 

Les grands médias et les agences de presse ne se mouillent pas pour qualifier la nature de l’accord bâtardsb sortisb deLA COP 26. Pourtant cet accord consacre un échec sur l’objectif central de réchauffement climatique à 1,5°C et ne répond pas aux demandes d’aide des pays pauvres. Sans parler de la possibilité qu’il y aura encore d’utiliser pendant encore longtemps les énergies fossiles dans l’espace national.

De ce point de vue, un changement de dernière minute est intervenu concernant le charbon  et pas dans le bon sens cela à la demande de la Chine et de l’Inde. Ces deux pays préférant les mots réduire que supprimer ces énergies polluantes. Sur le point critique de la limitation des températures, alors que la planète se trouve selon l’ONU sur une trajectoire « catastrophique » de réchauffement de 2,7°C par rapport à l’ère pré-industrielle, le texte appelle les Etats membres à relever leurs engagements de réductions plus régulièrement que prévu dans l’accord de Paris, et ce dès 2022.

« C’est mou, c’est faible, et l’objectif de 1,5°C est à peine en vie, mais il y a un signal sur la fin de l’ère du charbon. Et c’est important », a commenté Jennifer Morgan, patronne de Greenpeace International.

Le texte contient cependant une mention, inédite à ce niveau, des énergies fossiles, principales responsables du réchauffement de la planète et qui ne sont même pas citées dans l’accord de Paris.

La formulation a été atténuée au fil des versions et jusqu’à l’ultime minute avant l’adoption en plénière, à l’insistance notamment de la Chine et de l’Inde. La version finale appelle à « intensifier les efforts vers la réduction du charbon sans systèmes de capture (de CO2) et à la sortie des subventions inefficaces aux énergies fossiles ». Avec ici encore une mention des « circonstances nationales particulières ».

.L’égérie du mouvement mondial des jeunes pour le climat, Greta Thunberg, a été plus lapidaire, qualifiant une nouvelle fois la COP26 de simple « bla bla bla ».

 

Fiscalité : le G20 approuve ce qui a déjà été décidé

Fiscalité  : le G20 approuve ce qui a déjà été décidé

 

 

Sans doute en mal d’œcuménisme et d’unité, les grands pays du G20 ont décidé d’entériner le nouvel accord de fiscalité internationale qui prévoit notamment les conditions de fiscalité des grands de la tech  mais aussi les modalités de gestion de cet impôt.

 

Cet accord a été conclu début octobre par 136 pays représentant 90 ans du mondial sou l’égide de l’OCDE. L’accord était donc approuvé dès ce moments car l’OCDE constitue une institution reconnue avec un mandat international clair. À l’inverse du G20 qui lui n’est pas une institution officielle et d’ailleurs n’a pas forcément apprendre des orientations communes. Bref on a inversé les processus démocratiques. Normalement c’était au G20 d’abord de faire cette proposition, ensuite à l’OCDE de la décidée et de la mettre en application.

 

Pourquoi cette inversion des processus démocratiques ? Sans doute parce que le G20 aura bien des difficultés à se mettre d’accord sur d’autres sujets en particulier concernant la question cruciale du climat. Or c’est sur cette question qu’on attend le G20 et non sur l’approbation d’une fiscalité déjà décidée. De ce point de vue celui qui va recevoir la COP 26 savoir Boris Johnson aura beaucoup de difficultés à trouver un terrain d’entente concernant le climat.

 

«C’est l’occasion maintenant d’essayer de prendre certains des engagements vagues de (l’accord de) Paris et de les solidifier dans des engagements solides, rapides pour réduire les émissions» de gaz à effet de serre, a souligné le Premier ministre britannique Boris Johnson dans une interview diffusée samedi par la chaîne ITV. «Nous devons être plus ambitieux» sur le climat, estimait aussi le président du Conseil européen Charles Michel, tout en reconnaissant que la question était difficile notamment «pour certains pays dépendant du charbon».(L’Allemagne ou la Chine en particulier)

Fiscalité internationale internationale : le G20 approuve ce qui a déjà été décidé

Fiscalité internationale internationale : le G20 approuve ce qui a déjà été décidé

 

 

Sans doute en mal d’œcuménisme et d’unité, les grands pays du G20 ont décidé d’entériner le nouvel accord de fiscalité internationale qui prévoit notamment les conditions de fiscalité des grands de la tech  mais aussi les modalités de gestion de cet impôt.

 

Cet accord a été conclu début octobre par 136 pays représentant 90 ans du mondial sou l’égide de l’OCDE. L’accord était donc approuvé dès ce moments car l’OCDE constitue une institution reconnue avec un mandat international clair. À l’inverse du G20 qui lui n’est pas une institution officielle et d’ailleurs n’a pas forcément apprendre des orientations communes. Bref on a inversé les processus démocratiques. Normalement c’était au G20 d’abord de faire cette proposition, ensuite à l’OCDE de la décidée et de la mettre en application.

 

Pourquoi cette inversion des processus démocratiques ? Sans doute parce que le G20 aura bien des difficultés à se mettre d’accord sur d’autres sujets en particulier concernant la question cruciale du climat. Or c’est sur cette question qu’on attend le G20 et non sur l’approbation d’une fiscalité déjà décidée. De ce point de vue celui qui va recevoir la COP 26 savoir Boris Johnson aura beaucoup de difficultés à trouver un terrain d’entente concernant le climat.

 

«C’est l’occasion maintenant d’essayer de prendre certains des engagements vagues de (l’accord de) Paris et de les solidifier dans des engagements solides, rapides pour réduire les émissions» de gaz à effet de serre, a souligné le Premier ministre britannique Boris Johnson dans une interview diffusée samedi par la chaîne ITV. «Nous devons être plus ambitieux» sur le climat, estimait aussi le président du Conseil européen Charles Michel, tout en reconnaissant que la question était difficile notamment «pour certains pays dépendant du charbon».(L’Allemagne ou la Chine en particulier)

Tous les Chinois ont été mentalement aliénés le Parti communiste

  Tous les Chinois ont été mentalement aliénés le Parti communiste 

 

L’écrivain chinois, Ma Jian,  en exil dénonce, dans une tribune au « Monde », la décrépitude des valeurs morales de son pays natal. Celles-ci, dit-il, sont mises à mal par la volonté de puissance et de contrôle total de la population par le PCC et son leader, Xi Jinping. ( Tribune dans Le Monde, extrait)

 

 

 

Tribune. 

Il y a quelques années, alors que je me trouvais à Taïwan pour participer à un festival littéraire, j’allai à un marché de nuit en quête de tangyuan – ces boulettes de riz gluant qui se mangent traditionnellement au dernier jour des festivités du Nouvel An chinois. J’avais récemment dû m’exiler de Chine continentale, et j’espérais que ces tangyuan étancheraient ma soif de revoir mon pays.

Au terme de longues recherches, je trouvai un petit stand de raviolis chinois et demandai à la vieille tenancière si elle avait des tangyuan. Elle me répondit qu’elle les avait tous vendus, mais que si j’achetais un sac de tangyuan surgelés au supermarché qui se trouvait de l’autre côté de la rue, elle pouvait me les faire cuire sur son réchaud. C’est ce que je fis. Elle me les servit dans un grand bol, me tendit une cuillère et m’invita à m’asseoir à l’une des tables bancales. Puis elle refusa catégoriquement que je la paye. En savourant ces boulettes de riz translucides et bouillantes, farcies de pâte de sésame noir sucré, je me suis senti près de chez moi, bien plus que depuis des années.

 

Ce n’étaient pas les boulettes de riz en soi, ni les souvenirs qu’elles évoquaient, qui me donnaient cette impression. C’était la gentillesse de cette vieille femme qui ne me connaissait pas. Cette bonté m’a frappé comme étant toute chinoise. Elle était empreinte de ce que nous appelons le renqing : cette émotion, ce sentiment qui pousse une personne à faire une faveur à une autre, simplement parce qu’elle le peut, sans en attendre aucune récompense.

De tels sentiments unifiaient la société chinoise traditionnelle. Ils s’enracinent dans les valeurs confucéennes de bienveillance, de droiture et de bienséance. Et en leur cœur se trouve l’idée que, pour mener une bonne vie, il faut traiter les autres avec compassion ; que tout être humain est potentiellement bon, mérite le respect et la dignité. Près de cinq siècles avant la naissance du Christ, Confucius définit sa règle d’or : « Quand tu sors de chez toi, traite chaque inconnu comme si tu recevais un invité d’honneur. Ne fais pas aux autres ce que tu n’aimerais pas qu’on te fasse. »

Avenir climat ROYAUME-UNI : des températures de plus de 40° en été

Avenir climat ROYAUME-UNI : des températures de plus de 40° en été

Déjà confronté à un climat plus chaud et plus humide, le Royaume-Uni risque de connaître des températures estivales dépassant les 40°C même si le réchauffement global reste limité à 1,5°C, ont averti jeudi des météorologistes.

Ce seuil correspond à l’objectif le plus ambitieux fixé par l’accord de Paris pour limiter le réchauffement climatique par rapport à l’ère pré-industrielle, que la présidence britannique de la COP26, prévue en novembre à Glasgow, espère maintenir « en vie ». Il est selon nombre de scientifiques hors de portée.

À l’occasion de la publication du rapport annuel sur le climat britannique pour l’année 2020, la directrice générale de la Royal Meteorological Society, Liz Bentley, a souligné que la planète subissait déjà des chaleurs extrêmes résultant d’un réchauffement de 1,1 à 1,2°C.

 

Gifle à Macron – C’est le premier corps du roi qui a été giflé

Gifle à Macron - C’est le premier corps du roi qui a été giflé

 

« La gifle à Macron signe, à mon humble avis, l’obsolescence de la fiction théologico-politique » selon laquelle le monarque possède deux corps, l’un « mortel et naturel », l’autre « surnaturel et immortel », écrit Jean-Louis Robert dans le Monde , qui estime que le soufflet reçu par le président de la République le 8 juin démontre « la déliquescence progressive du second ».

 

L’historien allemand Ernst Kantorowicz, dans son étude de la monarchie médiévale, conceptualise « Les deux corps du roi » dans son ouvrage majeur. Selon cette théorie, le roi possède deux corps. Le premier est mortel et naturel et incarne la fonction terrestre : à ce titre, comme tout titulaire d’une autorité, il est amené à prendre des décisions, parfois bonnes parfois mauvaises, dans le contexte de la vie quotidienne politique.

Le second est surnaturel et immortel et revêt une fonction symbolique, celle d’incarner la nation, le peuple, la monarchie de droit divin. Ce corps immortel, présent dans celui mortel, se transmet, inaltérable, de monarque en monarque. Ainsi se trouve assurée la continuité de l’institution politique, qui supporte le consentement à l’État.

La France, qui vit maintenant en République, est restée fortement attachée aux deux catégories de Kantorowicz. Il suffit, pour s’en convaincre, de se souvenir des figures de De Gaulle et Mitterrand ; ceux-ci sont regardés comme des monarques, dans la mesure où ils se sont évertués à personnifier le deuxième corps symbolique, grâce notamment au déploiement d’un décorum adéquat et au maintien d’une certaine distance avec les sujets, qui incite ceu-ci au respect.

Dans le contexte de la monarchie absolue, toucher au premier corps, c’est toucher au second et relève du sacrilège. La presse se souvient de cela et convoque les catégories de Kantorowicz quand elle déclare que gifler le président Macron, c’est gifler la République. Les réactions de la classe politique vont unanimement dans le même sens.

Il me semble, cependant, que l’indissociabilité des deux corps a été bien entamée depuis un certain temps, plus précisément depuis la présidence de Sarkozy ; cette tendance s’est consolidée au cours du quinquennat de Hollande. Ces deux présidents n’ont pas rempli pleinement leur rôle, dans la mesure où ils ont négligé d’incarner le second corps du roi. Emmanuel Macron, leur successeur, en réinstaurant une certaine verticalité du pouvoir, a tenté de le retrouver. En vain. La posture jupitérienne s’est dégradée en gesticulation jupinienne (Jupin, c’est le nom trivial de Jupiter dans les fables de La Fontaine).

Je me démarquerai donc du discours médiatico-politique en posant que c’est le premier corps du roi qui a été giflé – c’est l’individu Macron qui a été agressé – et non le second, pour la raison que j’avançais plus haut, celle de la disjonction des deux corps et la déliquescence progressive du second.

Ainsi, la gifle à Macron signe, à mon humble avis, l’obsolescence de la fiction théologico-politique imaginée par l’historien allemand. Et la fin du pouvoir ?

Eté encore plus chaud selon Météo France ?

 Eté encore plus chaud selon Météo France ?

 

Selon météo, l’été risque d’être encore plus chaud., C’est ce qu’indique à franceinfo Francois Jobard, météorologue.

Quelle météo prévoyez-vous pour les trois prochains mois en France ?

 

François Jobard :  Pour les mois de mai, juin et juillet 2021, on s’attend à un temps plus chaud que la normale sur une grande partie du sud de l’Europe, France comprise, sauf pour la Bretagne et les régions proches de la Manche.

 

Au niveau des précipitations, ce trimestre devrait être plus sec en moyenne. Ça n’est pas forcément une bonne nouvelle, puisque l’on sort de trois mois déjà très secs. Février, mars et avril de cette année correspondent à l’un des trimestres les plus secs depuis 1957 et nous sommes dans un contexte où la pluie s’est faite beaucoup plus rare que d’habitude.

Peut-on être certain qu’il fera chaud en mai, juin et juillet ?

En moyenne, sur les trois mois, quand on fera le bilan, on s’attend à ce qu’on ait des températures supérieures à la normale de façon significative. Attention, la prévision saisonnière n’est pas une prévision météorologique mais climatique, puisqu’on parle sur des échelles de temps assez longues. On ne peut donc pas dire précisément si l’on va avoir une fin juin caniculaire, ou un début juillet frais et humide. Cela peut être difficile à appréhender sur des échelles de temps assez longues.

« Cet indicateur n’est d’aucune aide pour savoir si vous pourrez organiser un événement en extérieur fin juin, mais il est important pour certaines institutions, comme la prévision du risque de feux de forêt. »

Cela fait plusieurs années de suite que les températures estivales et printanières sont au-dessus des normales saisonnières. Observe-t-on l’impact direct du réchauffement climatique ?

Ce qui est certain, c’est que le réchauffement climatique accroît nettement la probabilité d’avoir des saisons plus chaudes que la normale. A l’inverse, la probabilité d’avoir des trimestres frais devient faible, voire très faible. Il faut aussi noter que jusqu’à cette année, nous prenons en compte les normales de températures qui vont de 1980 à 2010. A partir de 2022, nous actualiserons nos moyennes en passant sur la période de 1990 à 2020, nos normales seront donc plus chaudes.

Comment sont réalisées ces prévisions à long terme ?

Les prévisions saisonnières divergent des prévisions météo puisqu’il s’agit de tendances calculées sur trois mois. Elles sont réalisées à l’aide de modèles climatiques. On prend notamment en compte les interactions entre les océans et l’atmosphère. Une autre chose que l’on regarde en particulier sont les anomalies de température des océans. Il y a le phénomène El Niño qui est bien connu, mais il y a également des zones d’eau froide dans l’Atlantique, qui vont favoriser tel type de récurrence météorologique.

D’ailleurs, ce qui est vrai, tant pour les modèles de climats que ceux de prévisions météorologiques, c’est que l’on regarde ce qu’il se passe sur la planète entière. Pour avoir une tendance du temps sur l’Europe, on a besoin de connaître la tendance partout sur le globe.

 

COVID-19: quatrième vague cet été ?

COVID-19: quatrième vague cet été ?

La réouverture progressive des activités sociales annoncée par le gouvernement « doit être conduite de manière prudente et maitrisée » si on veut éviter une « possible quatrième vague » de l’épidémie de Covid-19, met en garde le Conseil scientifique dans un avis rendu au gouvernement jeudi, et dévoilé publiquement ce vendredi.

L’instance qui conseille l’exécutif dans la gestion de la crise sanitaire recommande en particulier d’attendre « un niveau de vaccination de 35 millions de personnes primo-vaccinées », qui devrait être atteint fin juin, et une réelle baisse de la tension pesant sur le système hospitalier avant de lever largement les mesures de contrôle de l’épidémie.

Un été encore plus chaud Selon Météo France ?

Un été encore plus chaud Selon Météo France ?

 

Selon météo, l’été risque d’être encore plus chaud., C’est ce qu’indique à franceinfo Francois Jobard, météorologue.

Quelle météo prévoyez-vous pour les trois prochains mois en France ?

 

François Jobard :  Pour les mois de mai, juin et juillet 2021, on s’attend à un temps plus chaud que la normale sur une grande partie du sud de l’Europe, France comprise, sauf pour la Bretagne et les régions proches de la Manche.

 

Au niveau des précipitations, ce trimestre devrait être plus sec en moyenne. Ça n’est pas forcément une bonne nouvelle, puisque l’on sort de trois mois déjà très secs. Février, mars et avril de cette année correspondent à l’un des trimestres les plus secs depuis 1957 et nous sommes dans un contexte où la pluie s’est faite beaucoup plus rare que d’habitude.

Peut-on être certain qu’il fera chaud en mai, juin et juillet ?

En moyenne, sur les trois mois, quand on fera le bilan, on s’attend à ce qu’on ait des températures supérieures à la normale de façon significative. Attention, la prévision saisonnière n’est pas une prévision météorologique mais climatique, puisqu’on parle sur des échelles de temps assez longues. On ne peut donc pas dire précisément si l’on va avoir une fin juin caniculaire, ou un début juillet frais et humide. Cela peut être difficile à appréhender sur des échelles de temps assez longues.

« Cet indicateur n’est d’aucune aide pour savoir si vous pourrez organiser un événement en extérieur fin juin, mais il est important pour certaines institutions, comme la prévision du risque de feux de forêt. »

Cela fait plusieurs années de suite que les températures estivales et printanières sont au-dessus des normales saisonnières. Observe-t-on l’impact direct du réchauffement climatique ?

Ce qui est certain, c’est que le réchauffement climatique accroît nettement la probabilité d’avoir des saisons plus chaudes que la normale. A l’inverse, la probabilité d’avoir des trimestres frais devient faible, voire très faible. Il faut aussi noter que jusqu’à cette année, nous prenons en compte les normales de températures qui vont de 1980 à 2010. A partir de 2022, nous actualiserons nos moyennes en passant sur la période de 1990 à 2020, nos normales seront donc plus chaudes.

Comment sont réalisées ces prévisions à long terme ?

Les prévisions saisonnières divergent des prévisions météo puisqu’il s’agit de tendances calculées sur trois mois. Elles sont réalisées à l’aide de modèles climatiques. On prend notamment en compte les interactions entre les océans et l’atmosphère. Une autre chose que l’on regarde en particulier sont les anomalies de température des océans. Il y a le phénomène El Niño qui est bien connu, mais il y a également des zones d’eau froide dans l’Atlantique, qui vont favoriser tel type de récurrence météorologique.

D’ailleurs, ce qui est vrai, tant pour les modèles de climats que ceux de prévisions météorologiques, c’est que l’on regarde ce qu’il se passe sur la planète entière. Pour avoir une tendance du temps sur l’Europe, on a besoin de connaître la tendance partout sur le globe.

 

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