Archive pour le Tag 'Etats-Unis'

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Etats Unis : plafond de la dette relevé temporairement

Etats Unis : plafond de la dette relevé temporairement

Le feuilleton sur le plafond de la dette continue aux Etats Unis. En faat, ce plafond finira pas être durablement relevé mais la décision est retardée par les oppositions démocrates-conservateurs. Les républicains qui contrôlent la Chambre des représentants américaine voteront la semaine prochaine le relèvement du plafond de la dette fédérale de trois mois, une concession partielle qui repousse une échéance redoutée par les marchés. En échange, ils exigent des démocrates, qui contrôlent le Sénat, de fortes coupes budgétaires et menacent de bloquer le versement des salaires de tous les élus si aucun accord n’était trouvé. « La semaine prochaine, nous autoriserons un relèvement temporaire de trois mois de la dette, de façon à donner au Sénat et à la Chambre le temps de voter un budget », a annoncé Eric Cantor, chef de la majorité républicaine. Depuis le 31 décembre, la dette de l’Etat fédéral plafonne juste au-dessous de la limite légale fixée par le Congrès à 16.394 milliards de dollars. Sans accord au Congrès sur le relèvement de ce plafond, l’Etat risque de se retrouver rapidement en défaut de paiement.

Les risques ce sont les plus grandes banques

Les  risques ce sont  les plus grandes banques

Voilà un discours d’un représentant de la FED qui surprend sans doute en France où on a pas même été capable de séparer activités de dépôts et activités de spéculation. « Nous recommandons que les établissements financiers jugées trop gros pour pouvoir faire faillite soient restructurés en une multitude d’entités opérationnelles », a déclaré M. Fisher, président de l’antenne de la Fed de Dallas (sud des Etats-Unis), dans un discours dont le texte a été transmis à la presse.   »Seules les entités vouées aux activités de banque commerciale résultant de cette opération de diminution (…) bénéficieraient de la garantie fédérale d’assurance des dépôts et pourraient accéder au guichet d’escompte de la Fed », a ajouté M. Fisher.  M. Fisher, qui appelle depuis plus de deux ans à démanteler les plus grandes banques, a tenu ces propos avant la publication d’un rapport de la Fed de Dallas détaillant les mesures à prendre pour faire disparaître les risques posés par ces établissements.  Pour lui, la loi de réforme de Wall Street n’a pas fait disparaître la menace que font peser les plus grandes banques sur le système financier tout entier.  Bénéficiant de la garantie tacite de l’Etat et ne faisant l’objet d’aucun contrôle de la part d’un actionnariat éclaté, elles continuent de prendre des risques pour accroître leurs profits sans se soucier des conséquences, et contribuent à fausser la concurrence au détriment des banques de plus petite taille, estime-t-il.   »La prochaine crise financière pourrait coûter le produit économique national de plus de deux années, coût qui serait supporté par des millions de contribuables américains », a encore affirmé M. Fisher, rappelant que les plus grandes banques américaines avaient dû être renflouées par l’Etat en 2008.   »Il convient de mettre dans la balance ce coût affreux et les avantages supposés qu’il y a à maintenir le statu quo pour les groupes jugés trop gros pour pouvoir faire faillite », a-t-il ajouté.  M. Fisher a fait remarquer que 12 établissements détenaient aujourd’hui aux Etats-Unis à eux seuls 69% des actifs bancaires du pays.

 

Etats-Unis : reprise timorée d’après la FED

Etats-Unis : reprise timorée d’après la FED

 

L’activité économique aux Etats-Unis a crû à un rythme modeste à modéré au cours des dernières semaines, à la faveur d’une reprise de la consommation des ménages, déclare mercredi la Réserve fédérale, suggérant par là qu’il n’y a pas de réelle accélération de la croissance. Dans son « Livre beige », compte-rendu des dernières évolutions de la conjoncture, la Fed dresse ainsi un tableau prudemment optimiste de la reprise en cours, les entreprises et les ménages étant réticents à prendre trop de risques en raison notamment des incertitudes budgétaires aux Etats-Unis. « Les projets d’embauche sont très timorés pour les groupes faisant affaire avec l’Europe ou avec le secteur de la défense », précise la banque centrale américaine. « Des rapports des 12 districts de la Réserve fédérale montrent que l’activité économique a crû depuis le dernier Livre beige. »

 

Etats-Unis retraites menacées

Etats-Unis retraites menacées

Le gouvernement américain a annoncé mardi qu’il cessait d’alimenter autant qu’il le devrait les caisses de retraite des fonctionnaires afin de permettre à l’Etat fédéral de continuer de fonctionner sous le plafond légal de la dette publique des Etats-Unis.  Cette mesure, révélée dans une lettre adressée par le secrétaire au Trésor Timothy Geithner aux dirigeants du Congrès, fait partie des différentes dispositions exceptionnelles que celui-ci avait annoncés le 31 décembre pour maintenir la dette juste sous la limite légale de 16.394 milliards de dollars.  Techniquement, le Trésor ne va pas renouveler les obligations émises pour assurer le financement complet de certaines caisses de retraites de fonctionnaires, au fur et à mesure que ces titres arriveront à échéance.  Cela lui permettra d’émettre de nouvelles obligations pour un même montant sans augmenter l’endettement net de l’Etat, afin d’assurer le financement des dépenses de l’Etat ne pouvant pas être reportées.  M. Geithner a indiqué lundi que, grâce aux mesures annoncées au tournant de l’année, l’Etat fédéral pourrait continuer de fonctionner jusqu’à une date comprise « entre la mi-février et le début du mois de mars de cette année », après quoi il risquait fort de se retrouver en défaut de paiement si le plafond de la dette n’est pas relevé.  Le Trésor a demandé formellement au Congrès de le faire, mais les républicains, majoritaires à la Chambre des représentants, exigent en contrepartie un accord sur des coupes dans les dépenses de l’Etat.

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Etats-Unis : stocks en hausse, croissance en baisse

Etats-Unis : stocks en hausse, croissance en baisse

 Les stocks des grossistes ont augmenté de 0,6% pour atteindre le niveau record de 498,95 milliards de dollars. Les analystes avaient tablé sur une hausse de 0,3%. La progression du mois d’octobre a été révisée à 0,3% (contre +0,6% en estimation initiale). Les stocks sont un élément clé du calcul des chiffres du produit intérieur brut. Au troisième trimestre, ils ont représenté près d’un quart de la progression du PIB. Sur l’ensemble du quatrième trimestre, les économistes prévoient un recul des stocks des grossistes, une évolution qui pèserait sur la croissance des trois derniers mois de l’année 2012. A ce stade, les estimations du PIB du quatrième trimestre vont de +0,5% à +2,9%. Les ventes des grossistes ont rebondi de 2,3% en novembre, leur progression la plus marquée depuis mars 2011, qui intervient après un recul de 0,9% en octobre. Les économistes avaient anticipé une hausse de 0,6%. Au rythme des ventes de novembre, il faudrait 1,19 mois pour écouler les stocks, contre 1,21 mois en octobre.

Gaz de schiste aux Etats-Unis peu de rentabilité pour Total

Gaz de schiste aux Etats-Unis peu de rentabilité pour Total

Le bilan des investissements du groupe pétrolier dans le gaz de schiste aux Etats-Unis « n’est pas terrible, car nous avons investi sur la base de prix du gaz beaucoup plus élevés que ceux d’aujourd’hui », a admis M. de Margerie, dans un entretien au quotidien.  Le groupe a enregistré une « perte sérieuse » au Texas, car « nous avions fait nos études de rentabilité sur un prix (du gaz naturel) qui était à plus de 6 dollars le million de BTU (0,026 mètre cube, ndr), aujourd’hui, on est à 3,2 dollars, et ça ne passe pas », a-t-il rappelé.  Total avait acquis en 2010 une part dans le gisement texan de Barnett Shale auprès du groupe Chesapeake, pour 2,3 milliards de dollars. Mais l’extraction du gaz de schiste à grande échelle aux Etats-Unis y a fait dégringoler les cours du gaz naturel, remettant en cause la rentabilité de nombreux projets.  En revanche, dans l’Ohio, où le groupe a également investi, il obtient « une bien meilleure rentabilité », car les champs de schiste y sont riches en condensats, c’est-à-dire des hydrocarbures liquides similaires à du pétrole et qui sont commercialisés à des prix élevés.  Du fait de ces résultats mi-figue mi-raisin, « il est clair qu’on met la pédale douce » en matière de gaz de schiste, car « je ne vois pas l’intérêt d’aller investir – je précise bien dans les gaz secs (ndlr : pauvres en condensats) – là où la rentabilité n’est pas au rendez-vous », poursuit M. de Margerie.  Mais le groupe continuera à investir dans l’exploration du gaz de schiste dans « d’autres pays où les marchés sont porteurs », assure-t-il, évoquant des pays comme « la Chine, la Pologne et le Danemark », où Total devrait « commencer un forage d’exploration cette année ».

 

 

Etats-Unis: chômage en hausse

Etats-Unis: chômage en hausse

Le ministère a recensé le dépôt de 371.000 demandes d’allocations de chômage dans le pays du 30 décembre au 5 janvier, en données corrigées des variations saisonnières, soit 1,0% de plus que la semaine précédente.  La prévision médiane des analystes donnait au contraire son indicateur en baisse, à 364.000 nouveaux chômeurs.  Le ministère a revu en baisse de 1,3%, à 367.000, son estimation des nouvelles inscriptions au chômage pour la semaine du 23 au 29 décembre.  Le taux de chômage officiel des Etats-Unis est resté en décembre à 7,8%, son niveau le plus faible en quatre ans et les derniers chiffres du gouvernement montrent que l’emploi dans le pays a connu en 2012 sa progression la plus forte en six ans (+1,4%).  Les données officielles indiquent néanmoins que depuis six mois, après le coup de mou de la croissance économique du printemps, le rythme des embauches se stabilise mais ne s’améliore pas.  Pour Michael Gapen, économiste de la banque britannique Barclays, « la tendance des inscriptions au chômage témoigne avec constance depuis deux ans d’un rétablissement graduel du marché du travail » après la récession de 2007-2009.  Néanmoins, note sa collègue Lindsey Piegza, de la société de services financier FTN Financial, « le fait que les nouvelles inscriptions n’aient pas baissé au quatrième trimestre traduit un changement important par rapport à ce qui s’était passé en 2010 et 2011″.  La banque centrale américaine (Fed), qui a affiné ses prévision économiques en décembre, ne table pour 2013 que sur une baisse très lente du chômage, dont le taux officiel devrait selon elle s’établir entre 7,4 et 7,7% en moyenne au quatrième trimestre.

 

Dégâts des eaux de la dette aux Etats-Unis : après le mur, le plafond

Dégâts des eaux de la dette aux Etats-Unis : après le mur, le plafond

La majorité républicaine s’est finalement scindée en deux, permettant le vote du projet de loi qui relève notamment le taux d’imposition des foyers les plus aisés. Cette victoire politique pour Barack Obama ne présage pourtant en rien de la suite des évènements. Les parlementaires de Washington n’ont réglé qu’une partie du problème, puisque, incapables de s’entendre, l’accord laisse en suspens de nombreuses autres questions, comme celle des des coupes budgétaires dans les dépenses publiques. Toute décision à ce sujet a été repoussée à dans deux mois. De plus, les Etats-Unis restent menacés par le niveau de sa dette. Un nouvel accord doit être trouvé pour remonter son plafond, d’ici à fin février. « Le deuxième débat est plus fondamental car il a trait à des dépenses structurelles de l’Etat », analysait mercredi pour leJDD.fr Yannick Mireur, spécialiste de la vie politique américaine. « L’accord sur le mur fiscal est un aménagement de très court terme : à chaque fois, on recule pour mieux sauter », explique le politologue. Enfin, les élus participeront fin mars à un autre vote sur le financement des opérations gouvernementales. Lundi, la dette américaine a officiellement atteint son plafond légal, fixé à 16.394 milliards de dollars (12.900 milliards d’euros). Le pouvoir de le relever revient au Congrès depuis 1917. Celui-ci l’a déjà fait 76 fois depuis 1962 et 11 fois depuis 2001. Comme prévu, le Trésor américain a pris des mesures exceptionnelles pour permettre aux parlementaires de décider donc d’un nouveau seuil, non sans débattre d’abord de la façon dont il faut parallèlement réduire les dépenses budgétaires, ce qui augurent d’âpres discussions. Le dernier relèvement remonte à août 2011, alors que le plafond était dépassé depuis le mois de mai : un accord avait été obtenu à l’arraché, à quelques heures de la date butoir. Et là encore, le problème n’avait été que remis à plus tard, c’est-à-dire après les élections de novembre 2012. Si le nouveau Congrès, issu des dernières élections et qui prend ses fonctions jeudi, échoue à fixer un nouveau plafond, l’Etat fédéral est en défaut de paiement. Une vague d’austérité, bien plus grande que celle du « mur fiscal », frapperait alors le pays, les autorités ne pouvant plus emprunter sur les marchés. Un dispositif automatique se mettrait en place, suspendant notamment les pensions de retraites, les prestations du Medicare (l’assurance santé des personnes âgées) ou encore les soldes des militaires, et réduisant les budgets des agences fédérales et des différents ministères. De même, aucune dépense nouvelle ne serait engagée. Une telle situation aurait un impact immédiat sur l’économie américaine, qui tomberait en récession. Les agences financières réviseront immédiatement la note souveraine des Etats-Unis. Standard & Poor’s  avait ainsi fait perdre au pays son triple A en août 2011, quelques jours à peine après l’accord au Capitole. Mais la contagion de cette grave crise ne se limiterait pas à l’Amérique mais à l’ensemble des autres économies de la planète, dont les plus dépendantes sont celles de l’Union européenne et de la Chine. Si une partie des républicains ont fait une concession de taille cette semaine, en autorisant une augmentation des impôts, le scénario n’est pas forcé de se reproduire d’ici à deux mois. Les adversaires de Barack Obama ont notamment une autre ligne rouge sur laquelle ils ne veulent rien lâcher : la réduction des dépenses dans le domaine de la Défense.   »Le deuxième volet de cette négociation s’annonce encore plus dur que le premier », avançait Yannick Mireur. Reste à savoir quelle ligne au sein du parti républicain, qui a conservé la majorité à la Chambre des représentants, se dégagera au cours de ce nouveau bras-de-fer. « Il y aura des négociations internes au sein du groupe républicain, il est difficile de prévoir ce qui va advenir », explique le spécialiste. La désignation du nouveau président de la Chambre, jeudi, sera une première réponse.  »Il y a beaucoup d’antagonismes idéologiques au sein même des deux camps. Mais c’est plutôt du côté républicain, toujours en pleine crise identitaire, qu’il y a un aggiornamento à accomplir », précise-t-il, évoquant la radicalisation de la formation avec le courant ultra-conservateur du Tea party, « minoritaire mais très puissant », qui tranche avec les plus modérés. Avant de repartir pour Hawaï, Barack Obama a déjà prévenu qu’il ne négocierait pas sur le plafond de la dette. Même intransigeance du côté du républicain John Boehner, l’actuel président de la Chambre des représentants qui a pourtant cédé mardi en votant l’accord évitant le mur budgétaire. « Maintenant, nous nous concentrons sur les dépenses », a-t-il affirmé.

Etats-Unis : le mur budgétaire n’a pas réglé la question des dépenses

Etats-Unis : le mur budgétaire n’a pas réglé la question des dépenses

Un accord politique mais qui ne résout pas la question des dépenses repoussée à plus tard. ; Pour résumer, la dette de 16000  milliards de dollars pourrait augmenter de 4000 milliards sans décision significativesi sur ce sujet. Après des semaines de psychodrame, la Chambre des représentants aux mains des républicains a fini par céder à la dernière heure: elle a adopté le relèvement du taux d’imposition des Américains les plus riches et prolongé l’assurance-chômage pour deux millions d’Américains sans emploi, autant d’incertitudes gommées qui ont rassuré les marchés. Mais les élus ont été incapables de s’entendre sur les nécessaires coupes budgétaires à venir et préféré repousser de deux mois toute décision à leur sujet.  Outre cette nouvelle échéance, les républicains, dont nombre sont furieux d’avoir dû capituler sur les impôts, auront au moins deux occasions de tenter d’obtenir des concessions de M. Obama: un vote sur le financement des opérations gouvernementales fin mars et le relèvement du plafond légal de la dette, d’ici à la fin du premier trimestre.  Dans le pire des scénarios, toutes ces mesures pourraient s’agglomérer et provoquer un « mur » encore plus lourd de menaces, « encore un autre Armageddon budgétaire », notait mercredi le journal Politico.  Avant de repartir pour Hawaii, son archipel natal où il avait interrompu ses vacances après Noël, M. Obama a prévenu qu’il ne négocierait pas sur le plafond de la dette. « Je ne débattrai pas encore avec le Congrès sur la nécessité d’acquitter les factures induites par les lois déjà adoptées », a-t-il martelé.  Mais les républicains ont eux aussi pris leurs marques. « Maintenant, nous nous concentrons sur les dépenses », a affirmé le président de la Chambre des représentants, John Boehner, qui a cédé mardi pour éviter d’être tenu responsable d’une crise susceptible de faire replonger les Etats-Unis dans la récession.  Le vote budgétaire du Nouvel An était l’un des derniers du 112e Congrès des Etats-Unis, au bout de deux ans de mandat. Le 113e va prendre ses fonctions dès jeudi, mais les équilibres politiques resteront les mêmes: la Chambre aux mains des adversaires républicains de M. Obama, le Sénat acquis à ses alliés démocrates.  En outre, l’accord budgétaire ne résout pas la question des déficits de l’Etat fédéral, accusent les républicains, il ajoute 4.000 milliards de dollars de dette cumulée sur dix ans. La dette dépasse actuellement 16.000 milliards.  Erskine Bowles et Alan Simpson, respectivement un ancien secrétaire général de la Maison Blanche de Bill Clinton et un ex-sénateur républicain qui avaient été chargés par M. Obama de trouver une solution au problème de dette à long terme des Etats-Unis, ont regretté mercredi que le Congrès ait « raté une occasion ».  M. Obama a quitté Washington dans la nuit pour retourner vers son archipel natal d’Hawaii (Pacifique) où il va conclure ses vacances d’hiver. Il a reconnu avant de partir que l’accord ne constituait qu’un « petit pas ».  Un avis partagé par le FMI qui a salué mercredi l’accord mais estimé qu’il fallait « en faire encore davantage pour remettre les finances publiques américaines sur la voie de la viabilité sans nuire à la reprise économique, fragile ». L’organisation a aussi appelé le Congrès à relever « rapidement » le plafond de la dette.

 

FMI : accord budgétaire Etats-Unis insuffisant

FMI : accord budgétaire Etats-Unis insuffisant

L’accord budgétaire validé par le Congrès des Etats-Unis est bienvenu mais insuffisant, a jugé mercredi le Fonds monétaire international (FMI) en demandant aux élus américains de se mettre d’accord sur un « plan complet » d’assainissement des finances publiques.   »Nous nous réjouissons des mesures prises par le Congrès américain pour empêcher des hausses d’impôts et des réductions des dépenses publiques brusques », indique un porte-parole du Fonds, Gerry Rice, dans un communiqué.   »L’inaction du Congrès aurait fait échouer la reprise économique » du pays, ajoute M. Rice.   »Néanmoins, il faut en faire davantage pour remettre les finances publiques américaines sur la voie de la viabilité sans nuire à la reprise économique, fragile », poursuit-il.   »Il faudrait en particulier, note le porte-parole du Fonds, que soit adopté aussi vite que possible un plan complet permettant d’assurer à la fois une hausse des ressources de l’Etat et une maîtrise des dépenses de protection sociale à moyen terme ».  Pour M. Rice, enfin, il est également « essentiel » que les Etats-Unis relèvent « rapidement » la limite légale de leur dette publique, qui a été atteinte lundi, et que les élus fassent disparaître « les incertitudes restantes » relatives à l’évolution du budget de l’Etat fédéral à court terme.

 

Etats-Unis : accord mur budgétaire ratifié par Obama

Etats-Unis : accord mur budgétaire ratifié par Obama

Le Président américain Barack Obama a ratifié mercredi l’accord adopté la veille par le Congrès, et qui évite aux Etats-Unis les 600 milliards de dollars de hausses d’impôts et de baisses des dépenses publiques du ‘mur budgétaire’, a annoncé la Maison blanche. La Chambre, dominée par les républicains, a adopté dans la nuit de mardi à mercredi le texte entériné lundi par le Sénat, et qui prévoit notamment de réserver la hausse de l’impôt sur le revenu aux familles qui gagnent plus de 450.000 dollars par an. Le texte élargit l’assurance chômage de longue durée à deux millions de personnes pendant une année, tandis que la réduction de 109 milliards de dollars du budget de la défense et de projets de politique intérieure, qui devait prendre effet mardi, est repoussée de deux mois.

Etats-Unis : mur budgétaire évité mais 330 milliards de déficit en plus

Etats Unis : mur budgétaire évité mais 330 milliards de déficit en plus

 

Les membres de la Chambre américaine des représentants ont approuvé mardi soir (mercredi matin à Paris) un accord déjà entériné la veille entre le Sénat et la Maison blanche, qui permet aux Etats-Unis d’éviter les 600 milliards de dollars de hausses d’impôts et de baisses des dépenses publiques du ‘mur budgétaire’.Le président Barack Obama, qui devrait rapidement ratifier le texte, a salué le compromis mais a demandé que les futures négociations budgétaires entre la Maison blanche et le Congrès, notamment sur un éventuel relèvement du plafond de la dette publique, soient « un peu moins dramatiques ». La Chambre des représentants, dominée par les républicains, a adopté, par 257 voix pour et 167 contre, l’accord, qui prévoit notamment de réserver la hausse de l’impôt sur le revenu aux ménages dont les revenus annuels dépassent 450.000 dollars. L’accord élargit l’assurance chômage de longue durée à deux millions de personnes pendant une année, tandis que la réduction de 109 milliards de dollars du budget de la défense et de projets de politique intérieure, prévue mardi, est repoussée de deux mois. Le Sénat, majoritairement démocrate, avait voté l’accord par 89 voix pour et huit contre, deux heures après minuit dans la nuit de lundi à mardi, moment à partir duquel devaient automatiquement entrer en vigueur les effets du mur budgétaire, néanmoins retardés par le fait que le 1er janvier soit un jour férié. Certains élus républicains ont tenté mardi d’amender l’accord, en proposant 330 milliards de dollars de réduction des dépenses publiques en plus, mais ont dû y renoncer, faute de soutiens suffisants dans leur propre camp. Le Congressional Budget Office (CBO), organisme équivalent à la Cour des comptes et qui émane du Congrès, a de son côté déclaré que le compromis entériné mardi soir accroîtrait de près de 4.000 milliards de dollars (3.000 milliards d’euros) le déficit fédéral sur une décennie, principalement parce qu’il étend les faibles taux d’imposition à presque tous les Américains. Selon le CBO, le déficit budgétaire 2013 sera environ 330 milliards de dollars (250 milliards d’euros) plus élevé que si le Congrès n’avait pas agi et avait laissé les 600 milliards de dollars de hausses d’impôts et de baisses des dépenses entrer en vigueur.

 

Etats-Unis -Mur budgétaire : le Sénat approuve l’accord

Etats-Unis -Mur budgétaire : le Sénat  approuve l’accord

Le Sénat américain a entériné dans la nuit de lundi à mardi un accord sur la fiscalité, première étape pour éviter la cure d’austérité forcée du « mur budgétaire » à la première économie mondiale. Par une majorité écrasante de 89 voix contre huit, la chambre haute du Congrès a approuvé un texte négocié quelques heures auparavant par la Maison Blanche et les républicains de cette assemblée. Il doit encore recevoir le feu vert de la Chambre des représentants et être promulgué par le président Barack Obama pour avoir force de loi.

 

Etats-Unis : le mur budgétaire reporté en janvier

Etats-Unis : le mur budgétaire reporté en janvier

Un accord entre démocrates et républicains paraît peu vraisemblable d’ici fin 2012 ; en faiat c’est plutôt en janvier qu’un accord sera possible. Sur les cinq dernières séances, le Dow Jones Industrial Average, indice des 30 valeurs vedettes de Wall Street, a reculé de 1,9%, terminant vendredi à 12.938,11 points.  Le Nasdaq, à dominante technologique, a de son côté perdu 2,0% à 2.960,31 points.  L’indice élargi Standard & Poor’s 500 a lâché 1,9%, pour finir à 1.402,43 points. La Bourse de New York a terminé en baisse au cours des cinq dernières séances, « le marché réalisant petit à petit qu’un accord ne sera probablement pas conclu avant le 31 décembre », a remarqué Steven Rosen, de la Société Générale. Mais « c’est une descente progressive, pas une chute brutale ».  Même si l’indice de volatilité, révélateur de la fébrilité des courtiers, a récemment augmenté, « le marché ne panique pas du tout », a renchéri Gregori Volokhine, de Meeschaert New York.  La perspective d’un décrochage soudain des indices la semaine prochaine si les responsables politiques ne parvenaient pas à s’entendre est, selon lui, peu probable.  Pourtant, en l’absence de compromis, les Etats-Unis pourraient subir à partir du 1er janvier l’expiration des cadeaux fiscaux destinés à la plupart des contribuables et l’entrée en vigueur de coupes drastiques dans les dépenses.  Mais les marchés perçoivent cette menace comme une « date-butoir relative » et « accorderont sans doute du temps aux responsables politiques pour les laisser trouver un accord », ont remarqué les analystes de IHS.   »Tant que les deux camps continuent de se parler et qu’une forme d’accord, peu importe sa nature, est sur la table, les marchés garderont leur calme », prédisent-ils. « La situation commencerait à dégénérer si on ne percevait aucun progrès dans les négociations ou une absence de communication » entre les différents chefs de file démocrates et républicains.  Aux yeux de plusieurs analystes, les républicains pourraient être plus enclins à agir en début d’année prochaine, une fois que le président de la chambre des Représentants aura été réélu et que les hausses d’impôts seront entrées en vigueur.   »Ils auront moins de peine à voter en faveur de ce qui sera alors une baisse » de la taxation, a remarqué M. Volokhine.  S’ils ne cèdent pas à la pression, les courtiers surveilleront quand même la semaine prochaine plusieurs indicateurs économiques pour s’assurer que « la reprise économique reste solide », a souligné M. Rosen.  Le rapport mensuel sur les chiffres de l’emploi vendredi sera le plus attendu.  Mais les investisseurs garderont aussi un oeil sur la publication de l’indice ISM sur les industries manufacturières ou les chiffres sur les dépenses de construction mercredi, sur les résultats des ventes de voitures jeudi et sur l’indice ISM sur les services vendredi.

 

Le mur budgétaire des Etats Unis fait peur pas celui de la France ?

Le mur budgétaire des Etats Unis fait peur pas celui de la France ?

Curieux que personne n’ait fait le rapprochement entre le mur budgétaire des Etats Unis et le mur budgétaire français. Résumons,  faute d’accord pour gérer ce mur (limite d’endettement), ce seront automatiquement des réductions de dépenses budgétaires et des impôts en plus. Résultats, une croissance en berne et une augmentation du chômage.  Le mur  budgétaire aux Etats Unis entrainerait une baise de croissance de 0.5 ;  en France c’est plus 1 ou 2 points croissance qui seront perdus du fait de l’austérité ( imposée par le mur budgétaire du traité budgétaire européen). Aux Etats Unis le chômage passerait d’environ 8% à 9, en France, le taux passera de 10 à 12,5%. Conclusion, le mur budgétaire est insoutenable aux Etats Unis mais pas en France ; les mêmes symptômes, les mêmes remèdes entraineraient donc des conséquences différentes ? Non, si l’on se réfère à ce que dissent les américains eux mêmes. Laisser l’économie américaine se heurter au « mur budgétaire » provoquerait aux Etats-Unis, et probablement au-delà, une nouvelle catastrophe, que les élus américains semblent désormais déterminés à éviter. L’image du « mur budgétaire » désigne les hausses d’impôts et baisses de dépenses publiques qui entreront en vigueur automatiquement début janvier à moins d’un accord exprès entre le président Barack Obama et les élus démocrates et républicains du Congrès pour l’éviter.  En cas contraire, les dépenses de l’Etat fédéral pour l’exercice budgétaire 2013, commencé le 1er octobre, seraient réduites de 109 milliards de dollars. Les hausses d’impôts frapperaient toute la population. Selon le Tax Policy Center, organisme de recherche indépendant sur les questions de politique fiscale, les prélèvements augmenteraient de 20% pour tous, engendrant un coût supplémentaire de 2.000 dollars par an pour les ménages de la classe moyenne.  Les économistes redoutent que la hausse brutale des impôts pénalise la consommation des Américains et que, conjugué à une réduction drastique des dépenses publiques, cela n’entraîne une chute de la demande intérieure. La banque centrale américaine (Fed) prévient depuis plusieurs mois qu’elle n’aura pas les moyens d’empêcher dans ce cas l’économie de retomber dans la récession, alors que le pays ne s’est toujours pas remis de la précédente, qui l’a frappé de décembre 2007 à juin 2009.  Selon les dernières estimations du Bureau du budget du Congrès (CBO), publiées au début du mois, le « mur budgétaire » ferait reculer le PIB américain de 0,5% en 2013, et entraînerait une remontée du chômage à 9,1% l’an prochain (contre 7,9% aujourd’hui). Professeur d’économie à l’Université du Maryland, Peter Morici juge ce scénario bien optimiste. Selon lui, les conséquences du « mur budgétaire » pourraient s’avérer « désastreuses« : « envolée du chômage au-dessus de 15%, effondrement financier des Etats fédérés, défaillances en série d’emprunteurs immobiliers, et faillites de centaines de banques ».

 

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