Archive pour le Tag 'Etats-Unis'

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Le mur budgétaire des Etats Unis fait peur pas celui de la France ?

Le mur budgétaire des Etats Unis fait peur pas celui de la France ?

Curieux que personne n’ait fait le rapprochement entre le mur budgétaire des Etats Unis et le mur budgétaire français. Résumons,  faute d’accord pour gérer ce mur (limite d’endettement), ce seront automatiquement des réductions de dépenses budgétaires et des impôts en plus. Résultats, une croissance en berne et une augmentation du chômage.  Le mur  budgétaire aux Etats Unis entrainerait une baise de croissance de 0.5 ;  en France c’est plus 1 ou 2 points croissance qui seront perdus du fait de l’austérité ( imposée par le mur budgétaire du traité budgétaire européen). Aux Etats Unis le chômage passerait d’environ 8% à 9, en France, le taux passera de 10 à 12,5%. Conclusion, le mur budgétaire est insoutenable aux Etats Unis mais pas en France ; les mêmes symptômes, les mêmes remèdes entraineraient donc des conséquences différentes ? Non, si l’on se réfère à ce que dissent les américains eux mêmes. Laisser l’économie américaine se heurter au « mur budgétaire » provoquerait aux Etats-Unis, et probablement au-delà, une nouvelle catastrophe, que les élus américains semblent désormais déterminés à éviter. L’image du « mur budgétaire » désigne les hausses d’impôts et baisses de dépenses publiques qui entreront en vigueur automatiquement début janvier à moins d’un accord exprès entre le président Barack Obama et les élus démocrates et républicains du Congrès pour l’éviter.  En cas contraire, les dépenses de l’Etat fédéral pour l’exercice budgétaire 2013, commencé le 1er octobre, seraient réduites de 109 milliards de dollars. Les hausses d’impôts frapperaient toute la population. Selon le Tax Policy Center, organisme de recherche indépendant sur les questions de politique fiscale, les prélèvements augmenteraient de 20% pour tous, engendrant un coût supplémentaire de 2.000 dollars par an pour les ménages de la classe moyenne.  Les économistes redoutent que la hausse brutale des impôts pénalise la consommation des Américains et que, conjugué à une réduction drastique des dépenses publiques, cela n’entraîne une chute de la demande intérieure. La banque centrale américaine (Fed) prévient depuis plusieurs mois qu’elle n’aura pas les moyens d’empêcher dans ce cas l’économie de retomber dans la récession, alors que le pays ne s’est toujours pas remis de la précédente, qui l’a frappé de décembre 2007 à juin 2009.  Selon les dernières estimations du Bureau du budget du Congrès (CBO), publiées au début du mois, le « mur budgétaire » ferait reculer le PIB américain de 0,5% en 2013, et entraînerait une remontée du chômage à 9,1% l’an prochain (contre 7,9% aujourd’hui). Professeur d’économie à l’Université du Maryland, Peter Morici juge ce scénario bien optimiste. Selon lui, les conséquences du « mur budgétaire » pourraient s’avérer « désastreuses« : « envolée du chômage au-dessus de 15%, effondrement financier des Etats fédérés, défaillances en série d’emprunteurs immobiliers, et faillites de centaines de banques ».

 

Investissements Europe, Etats-Unis, japon : effondrement

Investissements Europe, Etats-Unis, japon  : effondrement

 

Au sein de ces trois régions, aucun autre indicateur économique n’a connu une telle baisse. Or l’investissement est le nerf de la guerre de la croissance, selon une étude publiée par McKinsey Global Institute (MGI). L’investissement privé en Europe a ainsi chuté de 15% comparé à 2007. En Irlande, c’est un effondrement, avec un recul de 64%, rapporte MGI, qui fait également état d’une baisse de 27% en Espagne. « La chute de l’investissement en Europe ne pèse pas uniquement sur la croissance actuelle du PIB, elle menace également les capacités économiques du continent dans le futur », souligne MGI dans son rapport sur la pénurie des investissements en Europe. Selon les calculs de MGI, les investissements dans l’Union européenne – hors dépenses publiques – ont chuté de 350 milliards d’euros entre 2007 et 2011, ce qui représente vingt fois la baisse de la consommation domestique et quatre fois le déclin du PIB. La frilosité des investisseurs peut s’expliquer par la menace que fait peser le « mur budgétaire » sur la croissance future des Etats-Unis, l’incertitude quant à l’avenir de la zone euro ou encore la baisse inexorable de la population japonaise. Dans le même temps, cette prudence peut paraître étonnante quand on garde à l’esprit que les entreprises disposent de quantité très importantes de liquidités et que leurs profits sont en forte croissance aussi bien aux Etats-Unis, en Europe qu’au Japon.

 

Etats-Unis : le mur budgétaire de la peur

Etats-Unis : le mur budgétaire de la peur

 

Le mur budgétaire n’est toujours pas résolu, il le sera impérativement avant le 31 décembre avec des réductions de dépenses mais mois importantes que ce que veulent les républicains et des augmentations d’impôts mais moins importantes que ce que veulent les démocrates. En, attendant le mur fait peur.  Ces derniers jours, les appels à la responsabilité politique se sont multipliés outre-Atlantique, mais aussi en Europe et en Asie. Même Christine Lagarde, la patronne du FMI, a mis en garde contre le risque que les États-Unis perdent leur suprématie mondiale. les États-Unis sont au bord d’un gouffre: si aucune loi ne change d’ici au 31 décembre 2012, le 2 janvier 2013, le déficit budgétaire des États-Unis sera plombé de 607 milliards de dollars, pour la seule année 2013 (il sera de 1100 milliards en 2012). Et ce, de manière automatique. Ainsi, seront enclenchés presque 400 milliards de dollars de réduction de dépenses publiques: les budgets de tous les ministères seront rabotés de 10%. D’un autre côté, il y aura plus de 200 milliards de dollars de hausse d’impôts: il s’agit pour l’essentiel de la fin d’avantages fiscaux dont les Américains bénéficiaient depuis une loi reconduite en 2010 pour une durée de deux ans. «Tous les Américains» seront touchés par des hausses d’impôts: les moins fortunés verront leur taux d’imposition passer de 10% à 15% et les plus aisés de 35% à 39,6%. De plus, les cotisations de la Sécurité sociale seront relevées, la durée des indemnisations du chômage ne sera plus prolongée et les dividendes seront fiscalisés. L’enjeu est si important que Barack Obama a dû, un peu plus précipitamment que d’habitude, quitter Hawaï où il célèbre Noël en famille, pour revenir à Washington ce jeudi matin aux aurores. Sans aucun doute, un texte sera adopté avant le passage au Nouvel an. Mais ce sera un accord a minima qui ne fera que repousser les grandes problématiques économiques et fiscales des États-Unis, asphyxiés par un endettement public colossal. Ce qui pourrait déplaire aux agences de notations.

 

Etats-Unis: à Noël on offre des armes !

Etats-Unis: à Noël on offre des armes

Les ventes d’armes ont considérablement augmenté aux Etats-Unis depuis la récente fusillade meurtrière  d’une école ; c’est la réponse des américains à ce drame ; à Noel on offre des armes.  Drôle de pays ! Le pire comme le meilleur. Vingt enfants de 6 et 7 sept ans et six femmes membres de l’encadrement ont été tués le 14 décembre par un assaillant armé notamment d’un fusil d’assaut dans l’école primaire Sandy Hook de Newtown (Connecticut, nord-est). Le tueur, un jeune homme de 20 ans, s’est suicidé.   »Tout de suite après, les militants anti-armes ont commencé à s’exprimer. Le président a demandé des mesures rapides, et cela a provoqué un engouement pour les achats » d’armes, explique à l’AFP Larry Hyatt, propriétaire d’un magasin d’armes à Charlotte (Caroline du Nord, sud-est).  L’augmentation des ventes d’armes est « plus intense parce que le président s’est exprimé dans les médias et a dit en substance +si vous voulez une arme, ce serait mieux de l’acheter maintenant+ », estime M. Hyatt.  Le président américain Barack Obama a appelé le Congrès à voter une loi interdisant les fusils d’assaut et les chargeurs à grande capacité, et comblant les vides juridiques permettant d’acheter des armes sans vérification des antécédents de l’acheteur.  Or depuis la tuerie de Newtown, la demande de chargeurs a atteint un niveau « sans précédent », avoue Peter Brownell, dont la société éponyme est le plus grand fournisseur mondial de munitions et d’accessoires, et a vendu en trois jours autant de chargeurs qu’en trois ans et demi.  Dans les zones rurales, les ventes d’armes ont aussi augmenté dans les foires aux armes, ont rapporté les journaux locaux un peu partout.  Environ 310 millions d’armes à feu sont en circulation aux Etats-Unis, soit environ une arme par habitant, et les Américains risquent 20 fois plus d’être tués par balle que dans d’autres pays développés.  Quelques 300 sociétés de fabricants d’armes et de munitions aux Etats-Unis se partagent le marché, qui génère 7 milliards de dollars de chiffre d’affaires chaque année.  Phénomène plus marginal, la vente d’équipements de sécurité pour les enfants a aussi enregistré une hausse notable, dont un produit vedette: le cartable pare-balle. « Après la tragédie de Newtown, nos ventes sont dix fois plus importantes », a reconnu Richard Craig, directeur de la société Amendment II, du nom du deuxième amendement de la Constitution qui autorise le port d’armes.  En Floride (sud-est), l’Etat qui compte le plus de personnes armées aux Etats-Unis, les magasins d’armes ont enregistré des ventes record après le drame et le cap du million de permis actifs de port d’armes a été atteint (sur 19 millions d’habitants).   »Il y a beaucoup de questions, pour savoir si nous avons des munitions, si nous avons encore des fusils d’assaut, et aussi sur les prix parce qu’ils ont grimpé depuis ce qui est arrivé », déclare à l’AFP Ramiro, propriétaire d’un magasin d’armes à Miami.   »Tout le monde achète des armes par crainte de nouvelles restrictions », renchérit Dave F. Johnson, propriétaire d’une enseigne d’armes à feu à Miami.  La sénatrice démocrate de Californie Dianne Feinstein, soutenue par plusieurs élus démocrates et des stars d’Hollywood, va présenter début janvier un texte qui bannit les armes d’assaut et les chargeurs de plus de 10 balles. Ceux d’Adam Lanza, le tueur de Newtown, pouvaient en contenir beaucoup plus.  Mais le puissant lobby des armes, la National Rifle Association (NRA), a exclu dimanche tout soutien à une réglementation, proposant en revanche de placer des policiers armés devant chaque école.

 

Etats-Unis : baisse de l’activité manufacturière

Etats-Unis : baisse de l’activité manufacturière

 

 

La  baisse plus importante que prévu de l’activité des industries manufacturières en novembre aux Etats-Unis, après deux mois de hausse et la   crainte d’une impasse dans les discussions sur le budget font souffler un vent de pessimisme.  Les Etats-Unis sont confrontés à la menace d’un « mur budgétaire », une cure d’austérité forcée qui s’imposera au pays début janvier si républicains et démocrates ne parviennent pas à s’entendre.  Mais le secrétaire au Trésor américain Timothy Geithner a déclaré dimanche qu’il n’y aurait pas d’accord au Congrès sans augmentation des impôts pour les plus riches.  Et le président républicain de la Chambre des Représentants a de son côté estimé lundi que les propositions des démocrates « contenaient peu de choses sur lesquelles on puisse s’entendre ».  Les investisseurs s’étaient pourtant réjouis à l’ouverture de « nouvelles en provenance de Chine et d’Europe » qui « indiquent que la situation économique mondiale pourrait s’améliorer », a remarqué Peter Cardillo, de Rockwell Global Capital.  L’activité manufacturière en Chine a en effet enregistré une expansion en novembre et si elle s’est contractée sur le Vieux continent pour le 16e mois de suite, elle y a reculé moins fortement qu’en octobre.  Le fait que la Grèce ait pu lancer sa délicate opération de rachat de dette, clef de voûte d’un accord avec les créanciers du pays, « est aussi un élément positif » pour les courtiers, a ajouté M. Cardillo.

Etats Unis : ventes de détail en baisse

Etats Unis : ventes de  détail en baisse

 

Elles ont reculé de 0,3% en données corrigées des variations saisonnières et des jours ouvrés par rapport à septembre, a indiqué le ministère, alors que la prévision médiane des analystes les donnait en baisse de 0,2%.  Le gouvernement a revu en hausse de 0,2 point, à 1,3% son estimation de l’augmentation des ventes de septembre: son indice a connu ce mois-là sa progression la plus forte depuis mars 2010.  Le ministère indique que le passage de l’ouragan Sandy, qui a fait des ravages dans le Nord-Est du pays dans les derniers jours du mois d’octobre, a eu « des effets à la fois négatifs et positifs » sur les ventes au détail mais qu’il n’est pas en mesure d’en évaluer les conséquences sur son indice.  Certaines entreprises « ont fait part d’une baisse des ventes provoquée par des fermetures » de magasins, mais d’autres ont noté au contraire « des améliorations du chiffre d’affaires liées à des ventes importantes de fournitures » dans les zones frappées par la catastrophe ou à des dépenses de personnes déplacées, ajoute le gouvernement dans un communiqué.  Exclusion faite des ventes d’automobiles (soumises à des variations fortes d’un mois sur l’autre, celles-ci ont chuté de 1,5% en octobre), l’indice du ministère, qui mesure l’évolution des ventes des détaillants et des restaurants, est resté stable par rapport à septembre alors que les analystes l’attendaient en hausse de 0,1%.  En glissement annuel, précise le gouvernement, les ventes au détail ont augmenté de 3,8% en octobre.  L’indice des ventes au détail donne une idée de l’évolution de la consommation des ménages, qui assure habituellement plus des deux tiers du PIB du pays.  Il ne donne cependant qu’un aperçu partiel de la situation dans la mesure où les dépenses de consommation des Américains sont absorbées majoritairement par des achats de services.  D’une manière générale, les analystes reconnaissent avoir du mal à analyser les chiffres du ministère compte tenu de l’ampleur inconnue des effets de l’ouragan Sandy.  Pour Scott Hoyt, économiste de Moody’s Analytics, « la consommation n’est pas aussi faible que le laisse penser la baisse des ventes au détail d’octobre, ni aussi solide que leur forte progression des deux mois précédents pourrait le faire croire ».  Une chose est sûre néanmoins pour son confrère Chris Christopher, du cabinet IHS Global Insight: la consommation « a perdu beaucoup de son élan » alors que la saison des achats de la fin de l’année est déjà entamée.

Etats-Unis : Bâle III, on verra plus tard !

 Etats-Unis : Bâle III, on verra plus tard !

Les Etats Unis qui n’avaient déjà pas appliqué les normes de Bâle II ne sont pas prêts d’appliquer Bâle III. En faiat la fragilité du système bancaire américain demeure. Publiées il y a deux ans, suite à la faillite de Lehman Brothers, ces normes devaient commencer à s’appliquer au 1 er janvier, pour une mise en oeuvre totale en 2019. Elles imposent aux banques du monde entier de renforcer leur capital pour mieux se prémunir contre la survenance d’une nouvelle crise. Les règles sont nombreuses et complexes : elles imposent notamment que les fonds propres (actions et réserves essentiellement) représentent au moins 7 % des actifs pondérés des risques. Avec ce report, les banques américaines gagnent un sérieux avantage compétitif par rapport à leurs concurrentes européennes, contraintes de renoncer plus rapidement aux activités trop gourmandes en capital.  La Fed ne donne aucune précision quant au nouveau calendrier qui pourrait s’imposer aux banques américaines. « De nombreux établissements ont dit leur inquiétude de se voir soumis à une réglementation définitive sans avoir le temps de la comprendre ou de changer le système comme il conviendrait », a-t-elle simplement justifié dans un communiqué.  Sa décision ne surprend d’ailleurs qu’à moitié : Washington a toujours renâclé à se conformer aux règles fixées en la matière. Les Etats-Unis n’avaient déjà pas appliqué Bâle II. Les lobbies sont puissants : « Il y a de nombreux intérêts particuliers qui s’opposent au changement et la résistance s’intensifie », regrettait Christine Lagarde le mois dernier, à Toronto. Outre les grands établissements internationaux (JP Morgan, Citi, etc.), les banques locales ont visiblement beaucoup joué dans ce report. « Il faut que le législateur envisage des règles séparées pour les petites banques », a estimé l’un des gouverneurs de la Fed, Elizabeth Duke.  Alors que le pays donne de premiers signes de reprise, les autorités semblent par ailleurs très réticentes à appliquer toute mesure susceptible de contrarier la croissance. L’OCDE estime que ces normes pourraient coûter jusqu’à 0,15 % de PIB par an dans chaque pays signataire.

 

Etats-Unis : Obama va dans le mur….budgétaire

Etats-Unis : Obama va dans le mur….budgétaire

Barack Obama, reconduit pour quatre ans à la présidence des Etats-Unis, reste confronté à la tâche difficile de relancer la croissance et l’emploi et son travail sera compliqué par la cohabitation que lui impose un parti républicain resté majoritaire à la Chambre des représentants. Dans un courriel, la Maison blanche a dit mercredi soir que « le président avait réitéré son engagement de trouver des solutions bipartisanes pour réduire notre déficit de manière équilibrée, baisser les impôts pour les familles des classes moyennes et pour les petites entreprises ainsi que de créer des emplois ». « Sur le parquet, les traders sont en pleine réflexion. Le président Barack Obama n’a pas été en mesure de résoudre la question budgétaire avant sa réélection, pourquoi le serait-il après ? C’est la grande question », a souligné Todd Schoenberger de BlackBay Group à New York. Le sentiment baissier s’est encore accentué avec la publication en Europe des prévisions économiques de la Commission européenne qui laissent craindre une croissance quasi-nulle en 2013 avant une timide reprise en 2014. La chute de mercredi efface l’intégralité des gains enregistrés la veille à Wall Street, lorsque les indices avaient progressé sous l’effet de la hausse des valeurs liées à la santé et à la défense qu’une victoire de Mitt Romney aurait pu favoriser. « Ce que le marché nous dit, c’est qu’il avait intégré une possible victoire de (Mitt) Romney », a déclaré Phil Orlando de Federated Investors à Philadelphie.

 

 

Etats-Unis: taux de chômage, comme en France truqué, en fait le double

Etats-Unis: taux de chômage, comme en France truqué, en fait le double  

Depuis deux mois, campagne électorale oblige, on affirme que le taux de chômage baisse aux Etats –unis. Du coup la bourse à deux reprises a repris des couleurs. En fait une double manœuvre, celle du gouvernement à la veille des élections ‘ (‘ce qui ne remet pas en cause les qualités d’Obama par ailleurs ;) et celle des analystes financiers pour faire bouger la cote et ramasser la mise avant le rechute des cours. Des petites manouvres conjoncturelles qui s ’’ajoutent à des manipulations plus structurelles. A savoir, décourager les chômeurs de s’inscrire et les rayer abusivement s’il le faut. En France c’est la même pratique ; n  découragement qui reporte les non inscrits vers le RSA qui gonfle. Le nombre officiel de chômeurs en France est de 3 millions, en fait il est de l’ordre de 6 millions (et 25 millions aux Etats-Unis). . Les statisticiens diront que si l’erreur-volontaire ou pas- est constante,  la tendance elle est alors pertinente ‘ (c’est vrai) ; problème, on ne sait pas car on se perd aussi en méthodologie.  Selon la prévision médiane des analystes, le rapport sur l’emploi que le gouvernement s’apprête à publier devrait faire apparaître une remontée du taux de chômage de 0,1 point, à 7,9% en octobre, et une hausse des embauches de 10% par rapport à septembre avec 125.000 créations d’emploi nettes dans le pays.  Les chiffres officiels doivent être annoncés à 08H30 à Washington (12H30 GMT).  Selon l’enquête mensuelle sur l’emploi publiée jeudi par la société de services informatiques ADP, les embauches du secteur privé ont augmenté de 39% en octobre pour atteindre leur plus haut niveau depuis le mois de février.  L’étude indique que les entreprises privées ont créé ce mois-là aux Etats-Unis 158.000 emplois de plus qu’elles n’en détruisaient.  ADP estime dans un communiqué que « les entreprises embauchent de façon régulière » et que les « créations d’emploi d’octobre sont conformes à leur moyenne sur les deux dernières années ». Mais , l’enquête ADP peut difficilement être utilisée pour tenter d’approcher le chiffre des embauches que révélera le rapport officiel.  L’accélération des créations d’emploi dont témoigne ADP est néanmoins corroborée par les résultats de l’enquête sur la confiance des consommateurs publiée jeudi par le Conference Board.  Selon cet institut privé, l’appréciation que les ménages américains ont du marché du travail s’est améliorée en octobre et le différentiel entre les ménages jugeant qu’il est difficile de trouver du travail et ceux pensant que, au contraire, les offres d’emplois sont abondantes, est tombé à son plus bas niveau en quatre ans.  La baisse des nouvelles inscriptions au chômage dans la dernière semaine pleine d’octobre annoncée jeudi par le département du Travail est également encourageante, mais le niveau du taux du chômage indemnisé révélé par le ministère fait craindre à Sal Guatieri, économiste de BMO Marchés des capitaux, une « légère remontée » du taux de chômage officiel.  Un telle correction paraît d’autant plus plausible que le taux de chômage officiel avait reculé de 0,3 point en septembre pour tomber à son niveau le plus bas depuis l’arrivée au pouvoir du président Barack Obama en janvier 2009, en dépit d’embauches poussives et en baisse ce mois-là, et en théorie insuffisantes pour permettre une telle amélioration.  Pour Ellen Zentner, de la maison de courtage Nomura, l’embellie du marché de l’emploi reste toute relative dans la mesure où, finalement, les licenciements restent « faibles » mais où, également, les plans d’embauches des entreprises sont « anémiques ».  De plus, la baisse du taux de chômage officiel observée depuis son pic de 10,0% touché en octobre 2009 est toute relative puisqu’elle résulte essentiellement de la non-comptabilisation de millions de chômeurs découragés ou ayant cessé de chercher du travail pour diverses raisons autres.

 

 

Etats-Unis : statistiques du chômage ou l’art d’accommoder les chiffres en période électorale

Etats-Unis : statistiques du chômage ou l’art d’accommoder les chiffres en période électorale

 

Le nombre d’inscriptions au chômage est reparti à la hausse aux Etats-Unis la semaine dernière, mais les chiffres lissés sur un mois pointent toujours vers un redressement du marché du travail, selon des données publiées jeudi par le département du Travail. La Réserve fédérale de Philadelphie a parallèlement publié un indicateur mensuel témoignant d’un rebond modéré de l’activité industrielle dans la région. Les nouvelles inscriptions au chômage ont augmenté de 46.000 pendant la semaine au 13 octobre, à 388.000, soit une nette remontée par rapport aux 342.000 de la semaine précédente. Malgré cette hausse, la moyenne mobile sur quatre semaines – qui permet de lisser les variations hebdomadaires – a reculé par rapport au mois précédent, donnant à penser que le redressement progressif du marché du travail n’est pas remis en cause. « L’amélioration du marché du travail restera laborieuse et lente », indique Joseph Trevisani, analyste chez Worldwide Markets à Woodcliff Lake, dans le New Jersey.

 

 

Etats-Unis: déficit budgétaire ramené à 7% du PIB en 2012

Etats-Unis: déficit budgétaire ramené à 7% du PIB en 2012; comme l’Espagne ! 

 

Comme l’Espagne ! Mais avec un endettement un peu supérieur 16000 milliards de dollars En baisse de 16% par rapport à l’année précédente, le trou des finances de l’Etat fédéral américain pour l’exercice qui s’est achevé le 30 septembre est néanmoins resté supérieur à la barre symbolique des 1.000 milliards de dollars pour la quatrième année de suite, en s’établissant à 1.089 milliards.  Mais le ratio du déficit au PIB a reculé de 1,7 point par rapport aux 8,7% de 2011, selon les chiffres publiés par le département du Trésor et le Bureau du budget de la Maison Blanche (OMB).  Il faut remonter à 1987, alors que le républicain Ronald Reagan était à la tête des Etats-Unis, pour trouver trace d’un assainissement des finances publiques plus intense. Le déficit budgétaire avait alors été ramené de 5,0% du PIB en 1986 à 3,2%.  Le rééquilibrage des comptes publics a été rendu possible par une hausse des recettes de l’Etat (2.449 milliards de dollars), de 6% par rapport à 2011, accompagnée d’une baisse des dépenses publiques (3.538 milliards), de 2%, indiquent les données officielles. La hausse de la collecte de l’impôt sur les entreprises a été l’un des principaux facteurs de l’augmentation des recettes de l’Etat.  Selon l’OMB et le Trésor, « la baisse des dépenses peut être imputée à l’expiration ou à la réduction progressive de mesures de relance, à la meilleure santé de l’économie, ainsi qu’à la fin des opérations militaires en Irak et à la diminution en cours des renforts en Afghanistan ».  En dépit de la hausse de l’endettement publique, les intérêts nets payés par le Trésor sur la dette américaine (plus de 16.000 milliards de dollars) ont baissé de 0,1% en 2011, à 222 milliards, l’Etat ayant pu se refinancer à des taux d’intérêts plus avantageux.

 

 

Etats-Unis: moins de chômeurs mais moins d’emplois ; un miracle préélectoral !

Etats-Unis: moins de chômeurs mais moins d’emplois ; un miracle préélectoral !

Moins de chômeurs inscrits mais pas d’emplois en plus ; encore un miracle en cette période électorale. Il faut aussi préciser que nombre de chômeurs ne pouvant prétendre à une quelconque indemnité ont renoncé à s’inscrire. Les nouvelles inscriptions au chômage aux Etats-Unis sont tombées au tournant du mois d’octobre à leur niveau le plus bas depuis la fin de la récession, selon des chiffres publiés jeudi à Washington par le département du Travail. Le ministère a recensé le dépôt de 339.000 demandes d’allocations de chômage dans le pays du 30 septembre au 6 octobre, en données corrigées des variations saisonnières, soit 9% de moins que la semaine précédente. La prévision médiane des analystes donnait au contraire son indicateur en hausse, à 370.000 nouveaux chômeurs.  Le nombre de nouveaux chômeurs apparaît ainsi à son niveau le plus bas depuis la fin de la dernière récession (décembre 2007-juin 2009). Les nouvelles inscriptions sont même tombées à leur plus bas depuis la mi-février 2008, selon le gouvernement.  L’indicateur des nouveaux chômeurs est sujet à des fluctuations assez fortes d’une semaine sur l’autre.  Sa baisse devra donc être confirmée dans les semaines qui viennent avant qu’on puisse conclure à une amélioration notable du marché de l’emploi, d’autant plus que, comme l’a rappelé à la presse un responsable du service des statistiques du ministère, la première semaine de chaque trimestre est toujours marquée par des facteurs spéciaux.  Le ministère avait annoncé vendredi que, en dépit d’embauches poussives et en baisse, le taux de chômage des Etats-Unis était tombé en septembre à 7,8%, son niveau le plus faible depuis l’entrée en fonction du président Barack Obama en janvier 2009

 

Automobiles-Etats-Unis : un sauvetage réussi à 25 milliards

Automobiles-Etats-Unis : un sauvetage réussi à 25 milliards

 

Les géants américains de l’automobile ont réalisé d’importantes restructurations industrielles. Mais ils ont aussi été largement aidés par une avalanche de dollars publics. Le département du Trésor américain vient d’envoyer au Congrès son estimation de la facture totale de ce sauvetage de l’industrie automobile déclenché en 2009. Et elle est salée. Les contribuables américains payeront, au final, 25,1 milliards de dollars pour cette opération. Au total, près de 80 milliards de dollars ont été versés, sous diverses formes, par l’État aux industriels américains de l’automobile. Près de la moitié de cette somme a déjà été récupérée. Et l’État possède encore des actions, ce qui lui permettra de diminuer sa facture. Elle va cependant rester considérable. D’autant que l’estimation du coût final donnée par le Trésor a augmenté de 3,4 milliards de dollars par rapport au trimestre précédent.

 

Etats-Unis: moral des ménages au plus bas ; en cause le chômage

Etats-Unis: moral des ménages au plus bas ; en cause le chômage

Le moral des ménages américains s’est fortement replié en juin, tombant au plus bas depuis le début de l’année, notamment à cause de craintes sur l’emploi, selon l’indice de confiance des consommateurs publié vendredi par l’Université du Michigan.  Après avoir atteint en mai son niveau le plus élevé depuis 2007, cet indice a reculé de 6,1 points à 73,2, son niveau le plus bas depuis le début de l’année, selon le résultat définitif de cette enquête pour le mois de juin. Une première estimation publiée à la mi-juin le donnait à 74,1 et les analystes tablaient sur une confirmation de ce chiffre.  La baisse de cet indice de confiance intervient après neuf mois consécutifs d’amélioration du moral des ménages aux Etats-Unis.  Ce recul est notamment dû à la baisse de l’évaluation par les ménages américains de la situation économique, ont noté les économistes du cabinet RDQ Economics. Cette composante de l’indice a en effet été révisée à 73,2 pour juin après une première estimation de 74,1, alors qu’en mai elle s’élevait à 79,3.   »L’affaiblissement de la reprise du marché du travail a clairement affecté le moral des ménages et ce déclin est similaire à celui montré par l’indice de confiance des consommateurs du Conference Board », a noté Cooper Howes, de la banque Barclays.  Cet indice publié mardi a en effet montré que le moral des ménages avait baissé en juin pour le quatrième mois d’affilée aux Etats-Unis, pour s’établir à 62,0, son niveau le plus faible depuis janvier.   »Les consommateurs sentent que le marché du travail s’affaiblit », a noté Jeffrey Greenberg, de la banque Nomura.

Etats Unis : baisse du moral des ménages en avril

Etats Unis : baisse du moral des ménages en avril

 

Le moral des consommateurs américains a légèrement baissé début avril, la hausse du prix de l’essence pesant sur le budget des ménages, mais les personnes interrogées font preuve d’optimisme pour l’avenir, montre l’enquête Thomson Reuters/Université du Michigan. L’indice pour le mois d’avril en données provisoires est revenu à 75,7 contre 76,2 en mars. Les économistes attendaient un indice stable. « Il va sans dire que le retour de la confiance dépend fortement des deux événements économiques espérés par les consommateurs : une hausse de l’emploi et la fin de la flambée des prix à la pompe », a commenté le directeur de l’enquête Richard Curtin. Le baromètre des conditions économiques courantes est tombé à son plus bas niveau depuis décembre, à 80,6 contre 86. Mais l’indice des attentes des consommateurs est monté à 72,5, contre 69,8, touchant son plus haut niveau depuis septembre 2009. Les anticipations d’inflation à un an sont revenues à 3,4% contre 3,9%, tandis que les perspectives d’inflation de cinq à dix ans sont inchangées à 3%.

 

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