Archive pour le Tag 'Etats-Unis'

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Croissance Etats-Unis : tassement du PMI manufacturier en décembre

Croissance  Etats-Unis : tassement du  PMI manufacturier en décembre

Le PMI manufacturier est ressorti à 53,7 en décembre en version flash. Les économistes attendaient 55,2 après 54,8 en novembre.
Directeurs d’achat (indice des) : cette statistique reflète la confiance des directeurs d’achat. Elle est disponible pour le secteur manufacturier et pour celui des services. Un indice supérieur à 50 signale une expansion de l’activité dans un secteur et un indice inférieur, une contraction. Plus cet indicateur s’éloigne des 50 et plus le rythme d’expansion ou de contraction de l’activité est important. L’indice composite qui regroupe l’indicateur pour le secteur manufacturier et celui des services est très utile pour prévoir les évolutions du PIB à court terme. Il est considéré comme l’un des indicateurs économiques les plus pertinents. L’indice manufacturier comprend principalement les composantes production, commande et emploi. La statistique pour les services comprend notamment l’activité en cours, les anticipations d’activité, les prix des intrants et l’emploi.

Croissance : les Etats unis … et les autres

Croissance  : les Etats unis … et les autres

Dans une étude publiée par Bouse direct, le Crédit Agricole fait un point sur la situation économique mondiale et dévoile ses prévisions pour l’année prochaine. Le groupe estime que « le contraste est saisissant entre une économie américaine qui semble aujourd’hui en mesure de générer une croissance auto-entretenue, et des économies européenne et japonaise, qui malgré des fortes impulsions, monétaire dans le premier cas, monétaire et budgétaire dans le second, n’affichent que des performances encore décevantes ». L’étude montre qu’aux Etats-Unis, malgré la fin du QE, la politique monétaire reste très accommodante. « Cependant, c’est bien la reprise de la consommation privée, permise par l’amélioration continue du marché du travail et l’allègement de la dette des ménages, qui nourrit l’essentiel du rebond de l’activité », indique le Crédit Agricole. « L’investissement, résidentiel et productif, est également bien orienté. La faiblesse actuelle du prix de l’énergie apporte un coup de pouce supplémentaire ». La bonne santé de l’économie américaine illustre une nouvelle fois, selon l’étude, le statut de « demandeur final » des Etats-Unis, car son rebond ne bénéficie d’aucun soutien extérieur. Le Crédit Agricole estime en revanche que la reprise dans la zone euro a déçu en 2014, et la modeste accélération attendue pour 2015, d’ailleurs revue à la baisse, devra sans doute beaucoup à des facteurs « techniques » : reconstitution de stocks et achats de biens de consommation durables, pour cause d’obsolescence. Mais la confiance nécessaire à une véritable reprise restera absente. Au Japon, après deux trimestres de contraction elle aussi technique (stocks), une reprise est probable à court terme, mais elle sera le fruit d’une perfusion massive, monétaire et budgétaire, et pas encore du tout autonome. Enfin, les pays émergents devraient, selon l’étude, enregistrer une croissance à peu près stable, mais très en retrait par rapport aux années fastes, et avec de fortes divergences entre pays… « La Fed va initier en 2015 un cycle d’augmentation de ses taux, qui s’accompagnera d’une remontée des taux longs américains et, dans une moindre mesure (le spread va encore s’élargir), des taux européens », explique l’étude. « Cette remontée est d’ailleurs le principal risque baissier de notre scénario : trop rapide, elle casserait la reprise américaine. Mais nous croyons fermement à la vigilance de la Fed ».

Russie : choquée par les méthodes de la CIA !

Russie : choquée par les méthodes de  la CIA !

 

Gonflée la Russie qui s’indigne des méthodes des Etats-Unis pratiquées par la CIA . La Russie qui proteste contre la violation des droits aux Etats-Unis alors qu’elle détient en Europe le records de prisonniers ( 5 fois plus que la moyenne) notamment des prisonniers politiques condamnés pratiquement sans jugement. La  Russie est choquée par les révélations sur la torture pratiquée par des membres de la CIA après le 11-Septembre et souhaite que ces responsables d’abus contre les détenus soient traduits en justice, a déclaré jeudi le commissaire aux droits de l’homme du ministère des Affaires étrangères. Constantin Dolgov estime que le rapport d’enquête publié mardi par une commission du Sénat américain met au jour des « abus graves et généralisés » qui contredisent la volonté des Etats-Unis d’être perçus comme un modèle de démocratie.   »Le fait que des agents de la CIA aient pratiqué cette torture inquisitoriale en dehors du territoire américain n’enlève rien à leur responsabilité », a ajouté le responsable russe.   »Nous invitons la communauté des droits de l’homme, les organisations et institutions internationales concernées à faire pression sur Washington pour divulguer toutes les informations sur ces violations de droits. » Selon le rapport de la commission sénatoriale du Renseignement, les « interrogatoires poussés » menés par la CIA après les attentats du 11 septembre 2001 ont été bien plus brutaux que l’agence centrale du renseignement ne l’a admis et, contrairement à ses affirmations, n’ont pas permis d’obtenir d’informations de nature à déjouer des menaces. Seules 525 pages environ sur 6.700 ont été rendues publiques.  Les pays régulièrement critiqués par Washington pour des violations des droits de l’homme comme l’Iran, la Corée du Nord ou la Chine, ne se sont pas privés à leur tour de dénoncer les abus signalés dans le rapport.

 

Etats-Unis : l’emploi rassure les marchés

Etats-Unis : l’emploi rassure les marchés

 

L’évolution de l’emploi aux Etats Unis n’et  pas linéaire mais globalement, il progresse surtout le mois dernier ; une bonne nouvelle pour les marchés par ailleurs très déçu du statu quo décidé par la BCE qui hésite encore à racheter de la dette souveraine  et à relancer ainsi l’ économie européenne. A force de trop espérer, les marchés sont parfois déçus: ce fut le cas jeudi lors de la réunion de Mario Draghi, pas ce vendredi. Outre-Atlantique, les chiffres de l’emploi américain se sont révélés bien supérieurs aux attentes, une bonne nouvelle qui a soutenu la tendance. Le marché parisien est repassé au dessus des 4.400 points, à la faveur d’un rebond de 2,21 %.  L’économie américaine a créé 321.000 nouveaux postes là où les analystes en attendaient 230.000. Il s’agit du plus haut niveau depuis presque 3 ans. Le taux de chômage, lui, reste inchangé, à son plus bas niveau depuis juillet 2008. 5,8 % de la population active est sans emploi aux Etats-Unis.  Du côté de l’Europe, les nouvelles sont moins réjouissantes : la progression du PIB de la zone euro a été confirmée à 0,2% au troisième trimestre et à 0,8% sur un an. La veille, le président de la BCE s’était montré très réaliste face à la reprise en décidant d’abaisser ses prévisions de croissance. Elle n’excédera à 0,8% en 2014 puis celle de 2015 à 1,0% contre 1,6%. Même chose pour l’inflation qui est attendu à 0,5% cette année.  Malgré ce panorama, Mario Draghi n’a pas annoncé de nouvelles mesures, en tout cas, pas dans l’immédiat. Rendez-vous l’année prochaine pour réévaluer la politique monétaire. Sur le timing, le président de la BCE entretient un certain flou :  » Au débutde 2015 veut dire ‘au début’, cela ne veut pas dire la prochaine réunion, cela dépend beaucoup de la manière dont notre évaluation se passera».

Etats –Unis : croissance maintenue

Etats –Unis : croissance maintenue

 

Pas de grand changement, pour L’instant la croissance se maintient aux Etats Unis si l’on se fie aux indices manufacturiers et aux exportations.  Sur ensemble de l’année la croissance devrait être de l’ordre de 2.3%, l’inflation à 1.7% et le chômage autour de 6%. L’indice ISM manufacturier publié lundi par l’Institute for Supply Management est ressorti en baisse à 58.7 pour le mois de novembre contre 59.0 le mois précédent. Cette baisse de l’activité manufacturière est moins importante que celle anticipée par les économistes qui attendaient en moyenne un indice à seulement 57.9. Le sous-indice des exportations a pris 3.5 points à 55.0 tandis que le sous-indice des prix manufacturiers a chuté de 9.0 points à 44.5. Juste avant l’ISM, Markit a dévoilé les données finales de l’indice PMI Manufacturier du mois de novembre, qui mesure la santé économique du secteur manufacturier aux Etats-Unis. L’indice est ressorti en hausse de 0.1 point à 54.8 contre 55.0 attendu en moyenne. Une valeur supérieure à 50 indique une expansion du secteur tandis qu’une valeur inférieure à 50 indique une contraction.

 

Etats –Unis : baisse de la confiance qui menace l’économie mondiale

Etats –Unis : baisse de la confiance qui menace l économie mondiale

 

Des chiffres qui viennent confirmer les inquiétudes sur la croissance de la seule région du monde  qui était dynamique. Inévitablement les Etats Unis commencent à ressentir la baisse de la demande mondiale. Évidemment un très mauvais signe pour l’environnement international. L’Organisation de coopération et de développement économiques se montre désormais très prudente sur l’évolution de la croissance mondiale « Nous sommes loin d’être sur la route du rétablissement, souligne Angel Gurria, secrétaire général de l’OCDE. Il existe un risque croissant de stagnation dans la zone euro qui pourrait avoir des répercussions dans le monde entier, tandis que le Japon est tombé dans une récession technique. »  La confiance du consommateur américain est donc tombée en novembre à son plus bas niveau depuis le mois de juin, reflétant une perte d’optimisme sur les perspectives à court terme pour les entreprises et le marché de l’emploi. L’indice de l’organisation patronale Conference Board est ressorti mardi à 88,7 après 94,1 en octobre, chiffre révisé à la baisse après avoir été annoncé à 94,5. Les économistes attendaient pour le mois de novembre un indice à 96,0, selon une enquête Reuters.   »Les consommateurs sont un peu moins optimistes en ce qui concerne les conditions actuelles pour les entreprises et sur le marché de l’emploi », explique dans un communiqué Lynn Franco, directrice des indicateurs économiques du Conference Board. La composante des anticipations a baissé à 87,0 contre un chiffre d’octobre révisé à 93,8. Le sous-indice de la situation actuelle a également fléchi, à 91,3 contre 94,4 en octobre. L’indice mesurant la difficulté perçue à trouver un emploi a légèrement progressé, à 29,2 après 29,0 le mois précédent. Wall Street s’est retournée à la baisse et le dollar a accentué ses pertes face à l’euro et au yen après la publication de cet indicateur moins bon que prévu.

 

Les Etats-Unis lancent une alerte sur l’état de l’économie en Europe.

Les Etats-Unis lancent une alerte sur l’état de l’économie en Europe.

 

 Ils suggèrent que l’Europe articule politique monétaire, politique budgétaire et réformes structurelles. « Le monde ne peut pas se permettre une décennie perdue en Europe (…). Des actions déterminées des autorités nationales et des autres institutions européennes sont nécessaires pour réduire le risque que la région ne s’enfonce dans un déclin plus profond », a déclaré . secrétaire américain au Trésor Jacob Lew. A quelques jours d’un sommet des grandes puissances du G20 en Australie, M. Lew estime que le « statu quo en Europe » n’a pas permis d’atteindre les objectifs de croissance « forte » et « durable » définis par la communauté internationale début 2014. En février, les pays industrialisés et émergents du G20 s’étaient fixé l’objectif de doper la richesse mondiale de 2% dans les cinq prochaines années. Alors que l’Europe montre de nouveaux signes de ralentissement, le secrétaire au Trésor américain estime que la Banque centrale européenne (BCE) ne peut « à elle seule » garantir le retour à une croissance robuste. « Ainsi que le suggèrent les récentes données économiques, (l’action de la BCE, ndlr) à elle seule a montré qu’elle ne suffisait pas à assurer le retour à une croissance saine », a déclaré M. Lew dans un discours prononcé à Seattle (nord-ouest des Etats-Unis). Il souligne qu’en zone euro, la demande intérieure demeure inférieure de 4 points de pourcentage à son niveau d’avant la crise financière de 2008-2009. Le responsable américain prône en Europe « une approche globale » conjuguant le soutien de politiques monétaire mais aussi budgétaire et structurelle. « Dans des pays comme l’Italie, qui est structurellement moins compétitive, et la France, dont les rigidités du marché de l’emploi entre autres restreignent la croissance, les politiques doivent accélérer les réformes structurelles », a affirmé M. Lew. Plus généralement, il regrette le poids de « l’austérité » budgétaire en Europe. Parallèlement, les Etats-Unis ne peuvent pas « compenser » la faible croissance dans les principales puissances économiques, en Europe mais également au Japon, a-t-il mis en garde. « L’économie mondiale (…) ne peut attendre des Etats-Unis qu’ils progressent suffisamment pour compenser la faible croissance dans les principales économies mondiales », a encore dit M. Lew signalant que les Etats-Unis ont créé davantage d’emplois depuis la crise financière « que l’Europe et le Japon réunis ». Evoquant les politiques de change et sans nommer précisément de pays, M. Lew a appelé à ne pas utiliser les monnaies pour doper la demande extérieure et la croissance. « Les pays doivent tenir leurs engagements réalisés dans le cadre de groupes multilatéraux comme le FMI ou le G20 » quant à l’évolution de leur taux de change, a-t-il insisté. La Chine est souvent accusée par Washington de sous-évaluer artificiellement sa monnaie pour améliorer la compétitivité de ses exportations. Enfin, M. Lew a appelé le Congrès américain, qui bloque la réforme des quote-parts et de la gouvernance du Fonds monétaire international (FMI) depuis deux ans, à voter ce texte au plus tôt. « Il est urgent que le Congrès agisse dans les semaines qui viennent », a-t-il déclaré. (source AFP)

Climat : des engagements trop tardifs de la Chine et des Etats-Unis

Climat : des engagements trop tardifs de la Chine et des Etats-Unis

Trop peu et trop tard, ce qui pourrait qualifier accord entre le Chine et les Etats Unis port réduire la pollution (les deux pays les plus pollueurs du monde). Barack Obama s’est en effet engagé à réduire de 26-28% les émissions de gaz à effet de serre américaines d’ici 2025. Et la Chine a promis un pic de ses émissions « autour de 2030″.   Pour Barack Obama, il s’agit d’un « accord historique ».  C’est en effet c’est la première fois que la Chine s’engage sur l’année à partir de laquelle ses émissions de gaz à effet de serre, responsables du changement climatique en cours, cesseront d’augmenter et où la courbe s’inversera. Ce sera donc en 2030.  Et c’est important car les Etats-Unis et la Chine représentent à eux deux plus de 40% du total des émissions de CO2 de la planète. Reste qu’il ne s’agit que de promesses. Que 2030 c’est loin. Et cela n’empêchera pas la planète de connaitre  +3.6 degré d’ici 2040, un  scénario catastrophe de l’agence internationale de l’énergie avec pour conséquence notamment la montée des mers. En cause surtout le gaspillage d’énergie polluante notamment en Chine où la réduction de la pollution ne sera pas effective avant 2030. En 2040 le cocktail énergétique mondial sera composé à parts égales de pétrole, de gaz, de charbon et d’énergies vertes ou peu carbonées, selon l’AIE. Et pour chacune de ces énergies, « les ressources ne constituent pas une contrainte » durant ces 25 ans, écrivent les experts de l’Agence, qui dépend de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Pas de choc pétrolier ni gazier à prévoir, donc, notamment grâce à l’essor du pétrole et du gaz de schistes. La mauvaise nouvelle, maintenant. Du fait en partie de cette ressource relativement abondante, mais aussi des 2 milliards d’humains supplémentaires attendus sur terre, la consommation mondiale d’énergie va encore s’accroître de 37 % d’ici à 2040. Une hausse cohérente avec les dernières prévisions d’ExxonMobil (+35 %). En conséquence, les émissions de gaz à effet de serre vont continuer à grimper, et la température sur terre va augmenter en moyenne de 3,6 degrés. Un scénario catastrophique. La hausse des températures envisagée est en effet bien supérieure à l’objectif international de limiter le réchauffement mondial à 2 degrés. Ce seuil franchi, les événements climatiques extrêmes risquent de se multiplier, et le niveau de la mer menace de s’élever dangereusement. « Cet objectif de 2 degrés requiert des actions urgentes afin de ramener le système énergétique sur une voie plus sûre », écrivent les experts de l’AIE.

 

Etats-Unis : baisse du chômage

Etats-Unis : baisse du chômage

Un niveau jamis atteint en matière de creation d’emplois depuis 20 ans aux Etats-Unis. L’économie américaine a continué à créer des emplois à un rythme relativement soutenu en’ octobre et permis au taux de chômage de revenir à son plus bas niveau en six ans, illustrant ainsi sa capacité de résistance au ralentissement de la croissance mondiale.  Le département du Travail a fait état de 214.000 créations de postes non-agricoles le mois dernier, un chiffre légèrement inférieur aux attentes des économistes interrogés par Reuters qui prévoyaient en moyenne 231.000 créations, montrent les statistiques officielles publiées vendredi.  Le taux de chômage est revenu à 5,8%, son plus bas niveau depuis juillet 2008, après 5,9% en septembre, malgré l’arrivée de nouvelles personnes sur le marché du travail, signe de vigueur du marché. Les économistes tablaient sur un taux inchangé. Parallèlement, les créations d’emplois ont été revues en hausse pour les deux mois précédents, de 31.000 au total, à 256.000 pour septembre (contre 248.000 en première estimation) et 203.000 pour août (contre 180.000). « Tout cela montre que les Etats-Unis peuvent maintenir une croissance assez forte, même en cas de ralentissement dans des régions comme la Chine et la zone euro », souligne Jeff Greenberg, économiste chez JPMorgan Private Bank à New York. Le nombre des créations d’emploi a été supérieur à 200.000 au cours de chacun des neuf derniers mois, du jamais vu depuis 1994. Ce niveau semble suffisant pour assurer le maintien d’une croissance soutenue, après celle de 3,5% en rythme annualisé enregistrée au troisième trimestre.

Elections Etats-Unis : Obama battu

Elections Etats-Unis : Obama battu

 

 

La charme Obama n’opère plus depuis longtemps déjà, il est le loin le temps où il avait reçu le prix Nobel de la Paix avant d’ailleurs d’avoir fait quoi que ce soit (en fait pas vraimenet un cadeau pour l’intéressé). Obama se trouve sans majorité au sénat (heureusement il n’y a que 100 sénateurs pour 343 en France !). Mais aussi sans majorité à la chambre des représentant s (l’équivalent de l’assemblée). Comme la plupart  des politiques dans le monde Obama est une surtout une « grande gueule », un acteur qui parle bien mais agit peu. Il a peu fait sur le plan international et pas grand chose au niveau intérieur notamment là où on l’attendait :  la réduction des inégalités. Il a su cependant privilégier la relance de la croissance avec une  politique accommodante de la banque centrale américaine mais la croissance demeure fragile (2% en 2014) comme dans le monde entier.  La fin de mandat d’Obama pourrait donc être compliquée. Les Républicains se sont emparés, mardi 4 novembre, de la majorité au Sénat américain lors des élections de mi-mandat, annoncent les médias américains. Infligeant un sérieux revers aux Démocrates, le camp républicain détient désormais au moins 51 des 100 sièges du Sénat et conserve par ailleurs le contrôle de la Chambre des représentants, scellant sa mainmise sur le Congrès des Etats-Unis. Les républicains ont bâti leur victoire en arrachant les six sièges nets qui leur étaient nécessaires pour prendre le contrôle du Sénat, dominé par les démocrates depuis 2006. Leur victoire s’est notamment dessinée dans le Colorado, l’Arkansas ou dans le Dakota du Sud où les candidats républicains ont fait tomber des sénateurs démocrates sortants. A 72 ans, Mitch McConnell, qui a facilement conservé mardi son siège de sénateur dans le Kentucky, va incarner l’opposition au président Obama. Selon certaines projections, les Républicains pourraient par ailleurs renforcer leur mainmise sur la Chambre des représentants qu’ils contrôlent depuis 2010 et où ils détenaient jusqu’à présent 233 des 435 sièges.

 

Etats-Unis : forte hausse de la croissance

Etats-Unis : forte hausse de la croissance

 

Résultat notamment de la politique accommandante de la banque centrale américaine, la croissance se renforce (contrairement à ce qui se passe en Europe). Le produit intérieur brut (PIB) de la première économie mondiale a progressé de 4,6% en rythme annualisé sur la période avril-juin, un chiffre conforme au consensus des estimations d’économistes établi par Reuters. La précédente estimation, fin août, avait donné une croissance annualisée de 4,2%. Cette performance, la meilleure depuis le quatrième trimestre 2011, traduit entre autres une augmentation de l’investissement des entreprises et des exportations plus forte qu’estimé auparavant.  Cette révision à la hausse conforte logiquement les perspectives solides pour le troisième trimestre. Les indicateurs conjoncturels publiés jusqu’à présent sur l’activité manufacturière, le commerce extérieur et l’immobilier suggèrent que l’élan d’avril-juin s’est maintenu et les prévisions de croissance pour juillet-septembre vont jusqu’à 3,6%. Au premier trimestre, le PIB américain s’était contracté de 2,1%, toujours en rythme annualisé, en raison notamment de la rigueur exceptionnelle de l’hiver. Toutes les composantes du PIB ont été révisées à la hausse, à l’exception de la consommation des ménages, simplement confirmée en hausse de 2,5%. L’investissement des entreprises, lui, affiche un bond de 11,2% en rythme annualisé contre +10,7% dans la précédente estimation.  La demande intérieure a augmenté de 3,4% au lieu de +3,1% annoncé le mois dernier.  Les stocks des entreprises ont augmenté en valeur de 84,8 milliards de dollars au deuxième trimestre, légèrement plus qu’estimé en août (83,9 milliards). La reconstitution des stocks a contribué à la croissance du PIB à hauteur de 1,42 point.

G20 – les États-Unis : « l’Europe doit mener ensemble réformes structurelles et soutien à la demande »

G20 – les États-Unis : « l’Europe doit mener ensemble réformes structurelles et soutien à la demande »

 

Les Etats-Unis ont profité du G20 pour indiquer à l’Europe le chemin de la croissance. Une Europe tétanisée parce qu’elle ne trouve pas l’ équilibre entre le soutien à la demande et les réformes structurelles, autrement dit entre  consommation et  rigueur  »Il est largement ressorti des discussions que l’Europe va devoir faire plus pour mener son économie là où elle devrait être », a déclaré le secrétaire d’Etat américain au trésor en référence à la croissance des pays de la zone euro, à l’issue de la réunion des grands argentiers du G20 à Cairns.   »Ce qui est clair du point de vue de l’expérience des Etats-Unis, c’est que les initiatives pour augmenter la demande à court terme et les réformes structurelles sur le long terme sont une combinaison importante qui ne devrait pas faire l’objet d’un choix entre les deux », a estimé Jack Lew.  »Il faut vraiment faire les deux choses en même temps », a souligné Jack Lew. « Le défi en Europe consiste à se mettre d’accord sur la manière de réaliser ces deux aspects ensemble. Ma préoccupation, c’est que si les efforts pour augmenter la demande sont différés sur une période trop longue, il y a des risques que les vents contraires soient plus forts », a-t-il expliqué. L’Organisation pour la coopération et le développement économiques (OCDE) avait indiqué lundi 15 septembre que les grandes économies ralentissaient, en particulier la zone euro qui souffre d’une croissance anémique qu’il faut relancer à tout prix, faute de quoi elle risque de décrocher par rapport à ses concurrents.

 

L’Iran et les Etats-Unis ensemble contre l’Etat islamique

L’Iran et  les Etats-Unis ensemble contre l’Etat islamique

Une conséquence que n’avaient sans doute pas prévu les barbares de l’Etat islamique, l’union de L’Iran des Etats-Unis (et autres ays occidentaux) justement pour combattre les djihadistes. Ce qui va  aussi permettre à l ’Iran de sortir de son isolement et de faciliter l’accord sur le nucléaire. Un tournant géopolitique sans doute très important pour les équilibres géopolitiques et aussi économiques. De quoi aussi faire réfléchir certains émirats qui soutiennent les rebelles avec des positions très ambigües comme le Qatar par exemple.  Selon la BBC, l’Iran a approuvé une coopération militaire avec les Etats-Unis pour combattre l’Etat islamique dans le nord de l’Irak. Une première en 35 ans de relations diplomatiques compliquées.  Si l’information se confirme, c’est un signe très fort du dégel qui se dessine entre les Etats-Unis et l’Iran. Selon la BBC, l’ayatollah Khamenei a autorisé le commandant en chef de l’armée iranienne à « coordonner des opérations militaires avec les Etats-Unis, l’Irak et les forces kurdes » contre l’Etat islamique. Jusqu’à présent, l’Iran s’était toujours opposé à une intervention militaire américaine en Irak, considéré comme un pays allié. Mais le régime chiite iranien voit également d’un très mauvais oeil l’Etat islamique, considéré comme un mouvement extrémiste sunnite dangereux pour ses propres intérêts. Barack Obama avait lui appelé fin août à une coalition internationale pour lutter contre l’organisation djihadiste. Il avait demandé, à cette occasion, à son secrétaire d’Etat, John Kerry, de se rendre au Proche-Orient. Une semaine plus tôt, la France avait appelé, elle, à « une coordination internationale » contre l’EI. Cette coopération militaire, si elle se confirme, serait une première depuis la chute du shah d’Iran en 1979. Elle est annoncée alors que se tiennent, à Genève, des négociations entre l’Iran et six pays occidentaux, dont les Etats-Unis, au sujet du nucléaire iranien.  A l’issue d’une des réunions, le vice-ministre iranien des Affaires étrangères a d’ailleurs fait part d’un possible accord d’ici novembre : « Tant que le groupe 5+1 est sincère et adopte une approche constructive, il est possible d’obtenir un bon résultat avant le 24 novembre« , a déclaré Majid Takht-Ravanchi.

Moral des ménages en forte hausse….aux Etats –Unis

 Moral des ménages en forte hausse….aux Etats –Unis

 

Très forte hausse du moral des ménages aux Etats-Unis en août par rapport au mois précédent pour atteindre son plus haut niveau depuis près de sept ans, montre l’enquête mensuelle publiée mardi par le Conférence Board. L’indice de la confiance du consommateur s’est établi à 92,4, au plus haut depuis octobre 2007, après un chiffre révisé à 90,3 (90,9 en première estimation) pour le mois de juin, précise la fédération patronale. Les économistes interrogés par Reuters anticipaient en moyenne pour juillet une légère baisse, à 89,0, par rapport à juillet. Cet indice augmente pour le quatrième mois consécutif, traduisant une amélioration de la situation des entreprises et du marché de l’emploi, souligne le Conference Board. Wall Street a peu évolué après la publication de cette statistique, restant orientée légèrement à la hausse. Les cours du brut américain ont amplifié leur hausse à 94,22 dollars le baril. La composante des anticipations a baissé légèrement à 90,9 après contre un chiffre de juillet révisé à 91.9. L’indice mesurant la difficulté perçue à trouver un travail a fléchi, à 30,6 contre 30,9 le mois précédent, au plus bas depuis juillet 2008. oral des ménages en forte hausse….aux Etats –Unis Très forte hausse du moral des ménages aux Etats-Unis en août par rapport au mois précédent pour atteindre son plus haut niveau depuis près de sept ans, montre l’enquête mensuelle publiée mardi par le Conférence Board. L’indice de la confiance du consommateur s’est établi à 92,4, au plus haut depuis octobre 2007, après un chiffre révisé à 90,3 (90,9 en première estimation) pour le mois de juin, précise la fédération patronale. Les économistes interrogés par Reuters anticipaient en moyenne pour juillet une légère baisse, à 89,0, par rapport à juillet. Cet indice augmente pour le quatrième mois consécutif, traduisant une amélioration de la situation des entreprises et du marché de l’emploi, souligne le Conference Board. Wall Street a peu évolué après la publication de cette statistique, restant orientée légèrement à la hausse. Les cours du brut américain ont amplifié leur hausse à 94,22 dollars le baril. La composante des anticipations a baissé légèrement à 90,9 après contre un chiffre de juillet révisé à 91.9. L’indice mesurant la difficulté perçue à trouver un travail a fléchi, à 30,6 contre 30,9 le mois précédent, au plus bas depuis juillet 2008.

Banque centrale : les Etats-Unis donne l’ exemple pour l’emploi

Banque centrale : les Etats-Unis donne l’ exemple pour l’emploi

 

Réunion aujourd’hui des grandes banques centrales et curieusement la FED va intervenir pour dire tout le bien qu’elle pense de sa politique monétaire au service de l’emploi. Un paradoxe, ce sont les Etats-Unis, pays libéral s’il en est,  qui fait la leçon  au pays plus à gauche. De fait la politique très accommodante des Etats unis a essentiellement été guidé par le souci d’améliorer l’emploi ; Un souci complètement ignoré en Europe où l’austérité et la fiscalité brutales ont en même temps croissance et emploi. Le gotha mondial des banquiers centraux se retrouvent lors de cette réunion qui est, depuis plusieurs années, suivie avec attention par les investisseurs. Cette édition 2014 revêt un caractère particulier car elle marquera la première participation des deux plus grands banquiers centraux: Janet Yellen, qui a succédé au début de l’année à Ben Bernanke à la tête de la Fed, et Mario Draghi, le patron de la Banque centrale européenne (BCE).  Les deux dirigeants sont à un carrefour de leur politique monétaire: alors que Janet Yellen doit gérer la diminution des mesures de soutien massives à l’économie et la normalisation de la politique monétaire, Mario Draghi, au contraire, fait lui face aux pressions pour prendre des mesures non conventionnelles.  Le ministre français des Finances, Michel Sapin, a ainsi, dans une tribune publiée le 14 août dernier dans Le Monde, exhorté la BCE à aller « jusqu’au bout de ses possibilités, conformément à son mandat ».  Il reste cependant peu probable que de grandes annonces soient prononcées. Les économistes de Capital Economics s’attendent ainsi à ce que l’intervention de Janet Yellen, programmée pour 16h, heure de Paris, « donne peu de signes directs concernant les perspectives sur la politique monétaire ».  Véronique Riche Flores, économiste indépendante chez RF Research, jugeait également, le 19 août dernier sur Intégrale Bourse, que le discours de Janet Yellen devrait « pour une large partie laisser de côté la problématique de la hausse des taux ».  Le thème de l’intervention de la présidente de la Fed a pour titre « la réévaluation des dynamiques du marché du travail ». Le plein emploi étant un des objectifs assignés à l’institution, Janet Yellen pourrait néanmoins donner des signes indirects, en pointant, par exemple, le nombre important de chômeurs de longue durée, où la chute de la population active aux Etats-Unis.  Mario Draghi, lui, s’exprimera à 20h30, heure de Paris. La faiblesse de la croissance dans la zone euro couplée à une inflation toujours aussi faible (0,4% en juillet) sont autant d’éléments qui pressent le patron de BCE à dégainer la dernière arme qu’il n’a pas encore utilisé: l’achat de titres de dettes. Mais il est peu probable que Mario Draghi franchisse le pas dès ce vendredi.

 

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