Archive pour le Tag 'Etats-Unis'

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Etats-Unis: le déficit commercial accru

 

Etats-Unis: le déficit commercial accru

Attendue par les analystes, cette aggravation tient à une poussée des importations (+2,4%) deux fois plus forte que celle des exportations, notamment dans le secteur des biens de consommation (téléphones portables…) et de l’automobile.  Les chiffres ne remettent certes pas en cause la « tendance à la baisse du déficit enclenchée début 2012″, assure l’économiste Chris Low de FTN Financial, qui prévoit une décrue continue pendant le deuxième trimestre.  Mais l’analyse des données pays par pays fait apparaître une explosion du déficit sur les échanges de biens avec la Chine à quelques jours de la rencontre entre le président américain Barack Obama et son homologue chinois Xi Jinping, vendredi et samedi en Californie (ouest).  Après avoir reculé en février et mars, ce déficit a flambé de 34,6% en avril pour atteindre 24,1 milliards de dollars, sous l’effet cumulé d’une poussée de 21,2% des importations chinoises et d’un repli de 4,2% des exportations américaines vers Pékin, selon des données non-corrigées des variations saisonnières.  D’après l’économiste indépendant Joel Naroff, les récents signes de ralentissement de la croissance apparus en Chine ont « conduit à une réduction des ventes vers ce pays » et poussé Pékin à intensifier ses exportations vers les Etats-Unis pour combler son propre déficit commercial constaté en mars.   »Sans surprise, la Chine a expédié bien plus de biens vers les Etats-Unis (…). C’est une certitude: quand un pays a des problèmes économiques, il dope ses ventes vers les Etats-Unis », souligne M. Naroff.  Cette flambée du déficit chinois ne doit pas réjouir l’administration Obama qui cherche depuis plusieurs années à réduire les déséquilibres commerciaux avec la Chine, accusée de pratiques déloyales et de sous-évaluer sa monnaie pour doper ses exportations.  Pour le moment, les efforts américains n’ont pas porté leurs fruits. Sur l’ensemble de l’année 2012, le déficit avec la Chine s’est creusé de 6,7% par rapport à 2011, à 315,1 milliards de dollars, selon les données publiées mardi par le gouvernement.  L’alliance manufacturière américaine (AAM), le principal groupe de défense des intérêts industriels du pays, a aussitôt réagi en estimation qu’un tel déséquilibre rendait « difficile » l’établissement d’un « véritable partenariat » avec la Chine, deuxième puissance économique du globe.  Cette question doit « être sur la table » des discussions entre M. Obama et M. Xi, a affirmé Scott Paul, le président de l’AAM, cité dans un communiqué.  Lundi, l’AAM avait déjà envoyé une lettre à la Maison Blanche, assurant que « les Américains perdaient patience face au refus de la Chine de respecter les règles ».  Les Etats-Unis, qui ont déjà plusieurs fois saisi l’Organisation mondiale du commerce (OMC), ne sont pas les seuls à se plaindre des pratiques chinoises.  Mardi, la Commission européenne s’est lancée dans un bras de fer avec Pékin en instaurant une taxe les panneaux solaires chinois afin de dénoncer des pratiques de dumping et sauvegarder l’industrie photovoltaïque européenne.

Etats-Unis : moins d’emplois que prévu en mai

 

Etats-Unis :  moins d’emplois que prévu en mai

Le secteur privé américain a créé 135.000 emplois au mois de mai, un chiffre nettement inférieur aux attentes, montre mercredi l’enquête mensuelle du cabinet de conseil ADP. Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne 165.000 créations de postes dans le privé. Le chiffre d’avril a été revu en baisse à 113.000 contre 119.000 annoncé initialement, un chiffre qui était déjà nettement inférieur aux attentes, précise ADP. Le gouvernement américain publiera vendredi les chiffres des créations d’emplois pour le mois de mai, qui devraient, selon les économistes, s’élever à 170.000.

 

Bourse Etats-Unis : nouveaux records

Bourse Etats-Unis : nouveaux records

La Bourse de New York a battu in extremis de nouveaux records historiques vendredi, son indice vedette Dow Jones et l’indice élargi S&P 500, très suivi des investisseurs, profitant d’un soudain regain d’intérêt des courtiers à l’orée du week-end. Selon les résultats définitifs à la clôture, le Dow Jones Industrial Average a avancé de 0,24% (+35,87 points) à 15.118,49 points et le Standard and Poor’s 500 de 0,43% (7,03 points) à 1.633,70 points, des niveaux jamais atteints auparavant par les deux indices.  Le Nasdaq, à dominante technologique, a quant à lui terminé à un nouveau plus haut en clôture depuis novembre 2000, en hausse de 0,80% (+27,41 points) à 3.436,58 points.  En l’absence de données économiques, les courtiers ont poursuivi tout au long de la journée l’évolution quasi contemplative observée depuis jeudi, avant qu’un mouvement technique fasse bondir les indices vers de nouveaux records peu avant la clôture.   »Les courtiers ont vu que (la place financière) se maintenait correctement en dépit de la mauvaise performance du marché des matières premières et du marché obligataire », renforçant la confiance des investisseurs dans un marché « gorgé de liquidités », selon Peter Cardillo, de Rockwell Global Capital.  Pour Gregori Volokhine, de Meeschaert New York, « on a vu un effort mondial des banques centrales, avec les institutions australiennes et sud-coréenne cette semaine, pour mettre des liquidités dans le système et ces liquidités vont dans les marchés financiers ».

Etats-Unis: non à l’austérité brutale qui tue la croissance

Etats-Unis: non à l’austérité brutale qui tue la croissance

 

Il ya une grande différence d’approche entre les Etats Unis et la France ou l’Europe. Chez nous la plupart des gouvernants   sont des fonctionnaires doctrinaux qui ne connaissent rien aux réalités économiques, aux Etats Unis on est beaucoup plus pragmatique et compétente. « Aussi importante soit-elle, la question des déficits ne peut pas être notre seule boussole. La réduction des déficits ne constitue pas à elle seule une politique économique », a déclaré Jacob Lew lors d’une visite à Cleveland dans l’Ohio (nord), selon le texte d’un discours transmis à la presse.  Selon M. Lew, le « degré d’urgence » appliqué au redressement des comptes publics doit être le même que celui déployé pour « faire croître » l’économie américaine et « remettre les gens au travail ».   »N’oublions pas que nous vivons encore avec les cicatrices de la crise financière », a ajouté le secrétaire au Trésor, à l’heure où le débat sur l’austérité continue d’agiter l’Union européenne.  A l’approche de la réunion des ministres des Finances des pays les plus industrialisés (G7), vendredi et samedi à Londres, M. Lew a estimé que les Etats-Unis et l’Union européenne avaient opté pour « des chemins différents ».  En dépit d’un consensus sur la nécessité de redresser les comptes publics, « nous ne sommes pas totalement d’accord sur le calendrier et sur le fait de savoir s’il est urgent d’y parvenir tout de suite », a-t-il détaillé lors d’une séance de questions-réponses.   »Nous avons pris un chemin différent de celui de l’Europe. Nous avons fixé des objectifs de réduction du déficit sur une plus longue période de temps et notre économie croît actuellement en augmentant le déficit sur le court terme », a-t-il précisé.  Selon M. Lew, il n’est pas possible de retrouver la prospérité si la politique budgétaire « plombe » l’économie.  Afin de lutter contre le taux de chômage aux Etats-Unis (7,5% en avril), M. Lew a par ailleurs insisté sur la nécessité d’engager une politique ambitieuse de travaux publics associant le secteur privé afin de ne pas alourdir la dette du pays, qui devrait atteindre cette année 108,1% de son produit intérieur brut, selon le FMI.  Le secrétaire au Trésor a également de nouveau fustigé les coupes budgétaires automatiques entrées en vigueur en mars faute d’accord au Congrès et qui menacent d’amputer les dépenses fédérales de 85 milliards de dollars d’ici à fin septembre.   »Il est grand temps de remplacer ces coupes automatiques avant qu’elles ne causent encore plus de dégâts », a-t-il indiqué.

 

Etats-Unis – croissance : ça patine, Wall Street s’inquiète

Etats-Unis – croissance :  ça patine, Wall Street s’inquiète

 

 

L’indice élargi S&P 500, qui avait signé mardi un record historique pour la deuxième séance d’affilée, a lâché 0,93% ou 14,87 points, à 1.582,70 points. Alors que le marché connaît une embellie depuis le début de l’année, il « cherchait un catalyseur » pour faire une pause « et a pu le trouver dans les chiffres diffusés aujourd’hui », a remarqué le gestionnaire de portefeuille indépendant Hugh Johnson.  Principale raison de s’inquiéter à ses yeux: selon la société ADP, les embauches ont nettement diminué en avril dans le secteur privé aux Etats-Unis, un chiffre de mauvais augure avant la diffusion vendredi du rapport mensuel officiel sur le marché du travail américain.  Autres nouvelles peu encourageantes: les dépenses de construction aux Etats-Unis ont reculé en mars, et surtout, l’activité des industries manufacturières a continué de ralentir aux Etats-Unis en avril.  L’annonce par la Fed d’un statu quo sur sa politique de soutien exceptionnel à l’économie américaine a par ailleurs laissé les investisseurs sur leur faim.  L’institution a en effet réitéré son engagement à maintenir son taux directeur dans la fourchette de 0 à 0,25%, et a confirmé la poursuite de ses injections de liquidités dans le circuit financier au rythme de 85 milliards de dollars nets par mois.  Fait nouveau, elle a ajouté qu’elle se tenait prête à « accélérer ou ralentir » le rythme de ces achats d’actifs en fonction des évolutions sur le front de l’emploi et de l’inflation.   »Ces commentaires nous laissent perplexes », a remarqué Mace Blicksilver, de Marblehead Asset Management. « Ils vont peut-être acheter, ou peut-être vendre, merci pour l’information! »  Les indices ont aussi été affectés par les mauvais résultats de certains grands groupes, comme le pharmacien Merck dont l’action a chuté de près de 3%. Ils étaient aussi victimes, selon plusieurs observateurs, du calendrier.   »Il y a vieux proverbe à Wall Street qui dit +vendez en mai et partez loin+ », a souligné M. Johnson. « Certains se disent que cet adage va encore se vérifier cette année ».  Le marché obligataire a terminé en hausse. Le rendement du bon du Trésor à 10 ans a reculé à 1,639% contre 1,675% mardi soir, et celui à 30 ans à 2,840% contre 2,884% la veille.

 

FED- Etats-Unis: priorité à la croissance

FED- Etats-Unis: priorité à la croissance

A l’issue d’une réunion entamée mardi après-midi à Washington, les 12 membres de son comité de politique monétaire (FOMC) dévoileront leur décision à 18H00 GMT et devraient opter pour le statu quo, à la veille d’une réunion très attendue de la Banque centrale européenne (BCE).   »Nous n’attendons aucun changement de la politique de la Fed à l’issue de la réunion du FOMC », souligne Michael Feroli, économiste de la banque JP Morgan Chase, résumant l’état d’esprit de nombreux analystes. Le FOMC devrait donc confirmer la poursuite des injections de liquidités dans le circuit financier au rythme de 85 milliards de dollars nets par mois, via notamment le rachat de bons du Trésor américain à hauteur de 45 milliards de dollars.  Il devrait également réitérer son engagement à maintenir le taux directeur de la Réserve fédérale dans la fourchette de 0 à 0,25% qui lui est assignée depuis décembre 2008, tant que le taux de chômage continuera de dépasser 6,5% et si cela ne compromet pas son objectif d’inflation à moyen terme, fixé à 2% sur un an.  Ces mesures ont pour but d’exercer une pression à la baisse sur l’ensemble des taux d’intérêt, du plus court au plus long terme, afin de favoriser la consommation et le marché du logement et, au final, soutenir la reprise du marché de l’emploi, alors que le taux de chômage est encore de 7,6%.  Nouveaux signes de faiblesse   »Les améliorations +importantes+ sur le marché de l’emploi (attendues par la Fed, ndlr) ne se sont pas concrétisées », estime le cabinet Prestige Economics dans une note, alors que les nouveaux chiffres sur l’emploi doivent être publiés vendredi.  L’économie américaine a même donné de nouveaux signes de faiblesses depuis la dernière réunion de la Fed fin mars.  Baromètre de l’activité sur l’ensemble du pays, l’activité économique de la région de Chicago s’est contractée en avril pour atteindre son point le plus bas depuis trois ans et demi, selon un indicateur publié mardi.  Dévoilés la semaine dernière, les chiffres de la croissance au premier trimestre ont révélé une accélération de l’activité mais également un ralentissement de la demande intérieure pour les produits américains.  Dans ce contexte incertain, « l’attention va se porter sur les mots choisis par le Comité (de la Fed) pour décrire l’état de l’économie » américaine, assure Michael Feroli.  De cette évaluation pourrait dépendre la durée de vie du plan anti-crise de la Fed, dont les potentiels effets indésirables (formation de bulle financière, déstabilisation des pays émergents…) suscitent des inquiétudes croissantes, notamment de la part du Fonds monétaire international (FMI).  A en croire les minutes de la dernière réunion de la Fed, une majorité de dirigeants de la banque centrale seraient favorables à une baisse progressive du rythme des rachats d’actifs afin de mettre un terme à ce programme d’ici à fin décembre.  Mais si la situation économique ne s’améliorait pas, la Réserve fédérale pourrait, au contraire, être tentée d’accroître encore son soutien à l’économie américaine à l’heure où l’inflation semble sous contrôle.   »Je surveillerai quelle place (le comité, ndlr) va accorder (à la question de l’inflation, ndlr) pour évaluer la probabilité d’un nouvel assouplissement monétaire lors des prochaines réunions », écrit Tim Duy, professeur d’économie à l’université de l’Oregon et auteur d’un blog sur la Fed.

 

Wall Street Etats Unis : inquiétudes sur la croissance

Wall Street Etats Unis : inquiétudes sur la croissance

« Les investisseurs les plus optimistes ont traîné des pieds en cette fin de semaine en raison de résultats d’entreprises mitigés et d’un chiffre plus faible que prévu sur le PIB du premier trimestre aux Etats-Unis », ont remarqué les analystes de Charles Schwab.   »Les statistiques diffusées avant la séance ne font qu’offrir la confirmation de ce qu’on savait déjà: l’économie américaine peine à décoller mais reste à un rythme de croisière assuré », a expliqué Gregori Volokhine, de Meeschaert New York.  Le PIB des Etats-Unis a en effet progressé de 2,5% en rythme annualisé cet hiver. Cela représente une nette accélération par rapport au trimestre précédent, quand le PIB américain avait crû de 0,4%, mais cela reste en dessous des attentes des analystes.  Les investisseurs ont toutefois été un peu rassurés par le chiffre sur la consommation des ménages, qui a connu pendant les trois premiers mois de l’année sa progression la plus forte en plus de deux ans (3,2% en rythme annualisé), et a fourni à elle seule plus de 2,2 points de croissance au pays.  De plus, a remarqué Patrick O’Hare de Briefing.com, « une croissance faible devrait pousser la Fed (banque centrale américaine) à prolonger sa politique actuelle, qui est toujours une source de soutien au marché ».  Le marché a par ailleurs digéré une baisse du moral des ménages aux Etats-Unis en avril, qui s’est établi à son niveau le plus faible depuis janvier, mais est apparu nettement meilleur que les attentes des analystes.

Etats-Unis : hausse de 24% du salaire minimum?

Etats-Unis : hausse de 24% du salaire minimum?

« Je vais continuer à faire pression pour que le salaire minimum soit augmenté et permette aux familles américaines d’en vivre », a réaffirmé Barack Obama début mars après s’être engagé à le porter de 7,25 à 9 dollars de l’heure (entre 5,5 et 6,9 euros), lors de son discours sur l’état de l’Union mi-février.  Contrairement à la France où le Smic est revalorisé tous les 1er janvier, le salaire minimum aux Etats-Unis n’est pas indexé sur l’inflation et peut stagner pendant de longues années. Sa dernière augmentation au niveau fédéral, de 10,6%, remonte à juillet 2009.   »Une action sur le salaire minimum est retardée depuis trop longtemps », assure dans un courriel à l’AFP le ministre adjoint du Travail, Seth Harris. Le débat commence à se frayer une place dans la première économie mondiale où le salaire minimum fait pâle figure: son niveau actuel ne représente que 38% de la rémunération médiane aux Etats-Unis, contre 60% en France ou 46,1% au Royaume-Uni, selon l’Organisation internationale du travail.  Après le dépôt d’une proposition démocrate pour un Smic à 10,10 dollars, la leader du parti, Nancy Pelosi, a affirmé jeudi vouloir « honorer (ses) engagements vis-à-vis des classes moyennes », même si le vote d’une loi nécessitera l’assentiment de républicains très hostiles à cette mesure.  Les Américains, eux, y semblent bien plus favorables. A en croire un sondage Gallup publié mercredi, 71% d’entre eux soutiennent le projet du président Obama.   »Le fossé entre le salaire moyens des travailleurs américains et le salaire minimum est très profond », assure à l’AFP William Spriggs, fervent défenseur de cette mesure et chef économiste du syndicat AFL-CIO qui revendique 12 millions de salariés.  Les économistes et les milieux d’affaires sont plus divisés.  La très conservatrice Chambre de Commerce américaine juge que cette mesure « pèserait de manière disproportionnée » sur les petites entreprises, moins en mesure « d’absorber » une hausse du coût du travail, au risque de freiner les embauches.   »Cela contribuera-t-il à réduire la pauvreté comme l’a dit le président Obama? Sur cette question, le salaire minimum déçoit en général les attentes », détaille à l’AFP Michael Saltsman, de l’Institut des politiques d’emploi (EPI) de Washington. Les populations pauvres ont « besoin d’un emploi, pas d’une augmentation ».  L’effet d’une hausse serait en tout cas atténué par la complexité du système américain. La plupart des Etats américains ont leur propre salaire minimum, parfois déjà supérieur à 7,25 dollars, et certains salariés, notamment ceux payés au pourboire, n’y ont pas droit légalement.  Economiste à l’Université de Chicago, Ioana Marinescu défend toutefois une hausse qui aurait le « potentiel de booster la consommation » sans affecter les entreprises.   »Les salariés +sous-payés+ ont tendance à chercher un meilleur travail ailleurs, ce qui occasionne des coûts de recrutement et de formation de nouveaux employés. En payant plus, les entreprises économiseraient une partie de ces coûts », explique-t-elle à l’AFP.  Selon M. Spriggs, cette mesure aurait une autre vertu: « combler » l’écart de rémunération entre les sexes au bénéfice des femmes, qui représentent 62% des quelque 3,8 millions de salariés payés au smic horaire ou en dessous.  Controversée, la proposition du président Obama a en tout cas trouvé un soutien inattendu: le géant américain de la distribution Costco. « Au lieu de réduire les salaires, nous savons qu’il est plus rentable sur le long terme de (…) d’encourager la productivité des salariés, leur motivation et leur loyauté », a déclaré son patron Craig Jelinek, plaidant pour un smic horaire à 10,10 dollars.

 

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Etats-Unis : création d’emplois en février

Etats-Unis : création d’emplois en février

 

L’économie américaine a créé plus d’emplois qu’attendu en février et le taux de chômage a atteint son plus bas niveau depuis plus de quatre ans, ce qui semblerait indiquer qu’elle résiste plutôt bien à l’alourdissement de la facture fiscale et aux coupes claires dans les dépenses publiques. Le département du Travail a recensé 236.000 créations de postes non agricoles le mois dernier, alors que les économistes interrogés par Reuters en prévoyaient en moyenne 160.000. Le taux de chômage a baissé à 7,7%, son plus bas niveau depuis décembre 2008, contre 7,9% en janvier, alors que les économistes l’anticipaient inchangé. Wall Street a ouvert en nette hausse en réaction à ces chiffres, tandis que les Bourses européennes ont accru leurs gains. L’euro a touché un plus bas depuis décembre face au dollar, tandis que les futures sur Bund ont reculé et que le 30 ans américain a perdu plus d’un point. En dépit de la nette révision à la baisse des créations d’emplois de janvier -119.000 au lieu de 157.000- l’accélération globale du rythme des créations d’emplois rassure sur la solidité de l’économie américaine. Celle-ci est confrontée au gel de 85 milliards de dollars de fonds publics, ordonné la semaine dernière par le président Barack Obama à la suite de l’échec d’un compromis entre démocrates et républicains. La mesure pourrait coûter jusqu’à 0,6 point de croissance. La Maison Blanche a estimé que la baisse du taux de chômage montrait que l’économie regagnait de la vigueur.

Etats-Unis: la FED soutient les banques

Etats-Unis: la FED soutient les banques

« La capacité des plus grandes holdings bancaires du pays à résister à un scénario, hypothétique, d’une conjoncture extrêmement défavorable, s’est encore améliorée, et leur situation financière est dans l’ensemble nettement plus forte qu’avant la crise », a indiqué la banque centrale dans un communiqué.  La Fed a fait cette annonce après avoir soumis les 18 plus grandes banques américaines, qui représentent collectivement plus de 70% des actifs bancaires du pays, à de nouveaux tests de résistance, les troisièmes depuis le début de la crise financière en 2007.  Soumises à l’hypothèse d’une récession économique de deux ans d’une gravité sans précédent depuis la crise des années 1930, toutes sauf une, Ally Financial, en cours de restructuration sous la tutelle de l’Etat, sont parvenues à faire la preuve de leur capacité à maintenir leur ratio de fonds propres durs au-dessus des 5,0% réglementaires.  La Fed précise que selon ce scénario, le ratio de fonds propres durs (« Tier 1 Common Ratio », les fonds les plus solides, ndlr) de l’ensemble de ces 18 établissements passerait de 11,1% au troisième trimestre de 2012 à 7,7% au quatrième trimestre de 2014, et qu’il serait alors encore bien supérieur à son niveau de la fin 2008 (« environ 5,6% ») au moment de la panique bancaire.  L’examen de la Fed montre qu’en dehors d’Ally, toutes les banques testées (parmi lesquelles les géants que sont JPMorgan Chase, Bank of America, Citigroup, Wells Fargo ou encore US Bancorp) parviendraient à maintenir un ratio de fonds propres durs qui serait conforme aux exigences des nouvelles normes internationales de renforcement du système bancaire dites de Bâle III, dont l’entrée en vigueur a été reportée sine die.  En dépit de ce satisfecit, des voix au sein même de la Fed s’inquiètent des risques croissants que font peser sur l’ensemble du système financier la concentration bancaire et le gigantisme, phénomènes qui n’ont cessé de s’amplifier avec la crise.  Membre du directoire de la Fed, Jerome Powell a déclaré lundi que le projet de réforme de la finance, bien que « prometteur » sur ce point, prendrait « des années à réaliser » et que son « succès n’(était) pas assuré » au bout du compte.  Richard Fisher, président de l’antenne de la Fed de Dallas, est persuadé, lui, que sur ce point, la réforme échouera.  Il a répété le 27 février sa conviction selon laquelle seule une séparation hermétique entres les banques commerciales et les banques d’affaires permettrait de mettre fin au système actuel, à l’origine de la crise. Un système qui permet aux plus grandes banques de réaliser des paris insensés sur les marchés financiers, d’en empocher les gains, mais de laisser aux contribuables le soin d’éponger les pertes.  Egalement partisan de casser les géants de la banque, son ancien confrère Thomas Hoenig, aujourd’hui vice-président de la FDIC, organisme américain de contrôle du système bancaire, s’inquiétait en 2012 de ce que les normes de Bâle III « ne soient pas de nature à améliorer véritablement la stabilité financière ».  Il reprochait notamment à l’exigence de ratio de levier (« leverage ratio ») d’être trop faible pour empêcher les banques de s’exposer à des risques inconsidérés. D’après les résultats de la Fed, Goldman Sachs, banque emblématique des excès de Wall Street, serait la seule des banques testées à ne pas pouvoir maintenir ce ratio au niveau qu’imposera Bâle III (4,0%).

 

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Etats-Unis : croissance « faible à lente » (Fed)

Etats-Unis : croissance « faible à lente » (Fed)

La croissance économique des Etats-Unis est restée « faible à lente » en fonction des régions en janvier et février, selon le Livre beige de la banque centrale américaine (Fed). Ce rapport de conjoncture, publié toutes les six semaines environ, utilise le même vocabulaire que dans sa dernière édition pour qualifier l’état de la reprise économique entamée il y a plus de trois ans et demi.

 

Etats-Unis : gel des crédits publics

Etats-Unis : gel des crédits publics

 

Les Etats-Unis se dirigent tout droit vers le gel automatique de 85 milliards de dollars de crédits publics après une réunion de la dernière chance vendredi entre Barack Obama et les chefs de file du Congrès qui s’est terminée sans aucune avancée. Le président américain et le vice-président Joe Biden ont reçu le chef de la majorité démocrate au Sénat, Harry Reid, le chef du groupe républicain au Sénat Mitch McConnell ainsi que John Boehner, président (républicain) de la Chambre des représentants, et Nancy Pelosi, chef de la minorité démocrate à la chambre des représentants. Barack Obama, qui a organisé une conférence de presse après la réunion, a dit espérer que les républicains reviennent à la table des négociations. Selon lui, il faudra deux semaines à deux mois pour qu’ils acceptent de reprendre les discussions. Prié de dire s’il pourrait les contraindre à rester à la Maison blanche tant qu’un accord n’aurait pas été trouvé, Barack Obama a balayé cette éventualité. « Je ne suis pas un dictateur, je suis le président », a-t-il répondu. Cette mesure, appelée « séquestre », a été adoptée en 2011 pour pousser le Congrès à trouver un compromis sur la réduction du déficit budgétaire, et entrera en vigueur ce vendredi. Après avoir passé une heure avec les deux principaux responsables politiques du parti républicain et leurs homologues du parti démocrate, le président américain a dit qu’il continuerait de tout mettre en oeuvre pour qu’un compromis « fondé sur le bon sens » soit trouvé après l’entrée en vigueur du gel automatique des dépenses, ce vendredi. Républicains et démocrates divergent sur les conséquences de cette mesure, mais le FMI redoute qu’il n’affecte la fragile reprise de la croissance. Si la mesure est pleinement appliquée, la prévision de croissance, actuellement de 2%, devrait être amputée d’un demi-point, selon le Fonds monétaire international. La majeure partie des crédits concernés seront gelés dans les sept premiers mois. Le Congrès pourra les débloquer à tout moment en cas d’accord. La moitié doit être prélevée sur le budget de la Défense

 

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Etats-Unis ; déficit budgétaire pas encore d’accord et menace sur la croissance

Etats-Unis ; déficit budgétaire pas encore d’accord et menace sur la croissance

 

Risque de bocage aux Etats Unis avec gel des dépenses publiques ; une situation qui pourrait affecter une croissance déjà faible comme le montre le PIB du quatrième trimestre, seulement +0.1%. A la veille du gel automatique de 85 milliards de dollars de crédits publics, la Maison blanche et le Parti républicain se sont renvoyés la responsabilité de cette mesure qui, selon le Fonds monétaire international (FMI), pourrait affecter la croissance économique aux Etats-Unis et au-delà. Faute d’accord, cette mesure adoptée en 2011 pour pousser le Congrès à trouver un compromis sur la réduction du déficit budgétaire, entrera en vigueur ce vendredi. Barack Obama recevra ce jour-là les chefs de file des groupes parlementaires pour une réunion de la dernière chance. « Demain, je réunirai les dirigeants des deux partis pour parler des moyens à mettre en œuvre pour aller de l’avant. En tant que Nation, nous ne pouvons pas nous traîner d’une crise annoncée à une autre », dit le président dans un communiqué. Républicains et démocrates divergent sur les conséquences de cette mesure appelée « séquestre », mais le FMI redoute qu’il n’affecte la fragile reprise de la croissance. « Nous verrons ce qui se produira vendredi, mais tout le monde pense que le séquestre va entrer en vigueur. Cela signifie que nous allons devoir réévaluer entre autres notre prévision de croissance pour les Etats-Unis », a averti William Murray, porte-parole du Fonds. Si la mesure est pleinement appliquée, la prévision de croissance, actuellement de 2%, devrait être amputée de 0,5%, selon le FMI. La majeure partie des crédits concernés seront gelés dans les sept premiers mois et le Congrès peut les débloquer à tout moment en cas d’accord. La moitié doit être prélevée sur le budget de la Défense. L’impact immédiat devrait être très limité, mais la Maison blanche a expliqué ces derniers jours que l’ensemble des administrations seraient touchées, du contrôle aérien aux garde-côtes en passant par l’éducation, la santé et l’immigration. ¨

 

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Croissance- Etats-Unis : quasi stagnation au 4 ème trimestre

Etats-Unis : quasi stagnation au 4 ème trimestre

 

0.1% ou quasi stagnation aux Etas Unis au quatrième trimestre ; une surprise alors que tous les économistes pensaient que le PIB repartait nettement à la hausse. L’économie américaine a enregistré une très légère croissance au quatrième trimestre, une performance meilleure que prévu à l’exportation et une baisse des importations ayant amené le gouvernement à revoir à la hausse son estimation initiale, publiée fin janvier, qui annonçait une légère contraction. Selon la deuxième estimation publiée jeudi par le département du Commerce, le produit intérieur brut (PIB) des Etats-Unis a progressé de 0,1% en rythme annuel entre octobre et décembre 2012, alors que le gouvernement américain avait annoncé une contraction de 0,1% en première estimation. Ce rythme de croissance se situe néanmoins à son plus bas niveau depuis le premier trimestre 2011 et est considéré comme étant nettement insuffisant pour accélérer la baisse du taux de chômage. Les économistes interrogés par Reuters s’attendaient à ce que le PIB du quatrième trimestre soit révisé à +0,5%. Toutefois, cette faiblesse de la croissance s’explique en grande partie par un ralentissement de la reconstitution de stocks et par une chute des dépenses militaires. Ces facteurs devraient jouer en sens inverse pour le premier trimestre 2013. Sans compter la composante volatile des stocks des entreprises, le PIB a crû de 1,7%, conformément aux attentes. Les stocks ont coûté 1,55 point de pourcentage à la croissance du PIB, un peu plus qu’annoncé en première estimation, et les dépenses militaires ont plongé de 22%, ce qui a coûté, comme annoncé initialement, 1,28 point à la croissance.

 

Etats-Unis: hausse du chômage

Etats-Unis: hausse du chômage

Le ministère indique que 362.000 demandes d’allocations de chômage ont été déposées dans le pays du 10 au 16 février, soit 5,8% de plus que la semaine précédente, en données corrigées des variations saisonnières.  Le rebond annoncé par le gouvernement est plus fort que ne le pensaient les analystes dont la prévision médiane donnait 358.000 nouveaux chômeurs, mais il n’efface pas totalement la baisse des deux semaines précédentes.  Depuis le début du mois de décembre, l’indicateur du ministère fluctue, parfois fortement d’une semaine sur l’autre, entre 330.000 et 375.000 nouveaux chômeurs tous les huit jours.  En moyenne sur quatre semaines, l’indicateur est remonté pour la deuxième semaine de suite, augmentant de 2,3% pour s’établir à 360.750 nouvelles demandes d’allocations, son niveau le plus haut en un mois et demi.  Selon les derniers chiffres officiels, le taux de chômage officiel des Etats-Unis était de 7,9% en janvier.  La banque centrale américaine (Fed) a indiqué mercredi qu’elle pourrait être contrainte de diminuer le soutien exceptionnel qu’elle apporte à la reprise plus tôt que prévu, c’est-à-dire avant que la perspective du marché de l’emploi ne se soit « nettement » améliorée.

 

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