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Crise budgétaire Etats-Unis : relèvement provisoire de la dette

Crise budgétaire Etats-Unis : relèvement provisoire  de la dette

Les républicains ont proposé jeudi à Barack Obama un relèvement temporaire de la limite de la dette jusqu’au 22 novembre pour écarter le risque d’un défaut de paiement, mais sans inclure de mesure rouvrant entièrement l’Etat fédéral, paralysé depuis le 1er octobre.  Ils ont présenté ce plan jeudi au président mais « aucune décision définitive n’a été prise », selon le porte-parole du président de la Chambre John Boehner. Ce porte-parole, Brendan Buck, a salué une « conversation utile et productive ».  La Maison Blanche a rendu compte de la réunion dans des termes très neutres, en observant qu’ »après une discussion sur les possibles façons d’aller de l’avant, aucun choix spécifique n’a été effectué ». De même source, « le président espère continuer à faire des progrès avec les membres des deux partis », démocrate et républicain.  Les républicains sont sous pression, l’opinion publique se rangeant majoritairement du côté de Barack Obama depuis le début de la crise. Selon un sondage NBC/Wall Street Journal publié jeudi, 53% des Américains estiment que les républicains sont responsables de la paralysie fédérale, contre 31% qui accusent Barack Obama.  Les marchés reprennent des couleurs En échange du relèvement de la limite de la dette, les républicains veulent l’ouverture de négociations sur le budget et une réforme des programmes sociaux, comme le système de retraite. Avant la réunion entre les républicains et le président, le porte-parole de celui-ci, Jay Carney, a expliqué qu’il réservait son jugement sur cette proposition, même s’il « promulguerait sans doute » un relèvement de la dette à court terme. Il a en revanche répété que le dirigeant refusait de céder aux demandes de « rançon » de ses adversaires sur le budget. L’annonce républicaine a été très favorablement accueillie par les marchés: les principaux indices de Wall Street ont bondi de plus de 2% et dans leurs roues, les bourses asiatiques ont grimpé nettement vendredi avec +1,16% pour Tokyo, +1,60% pour Hong Kong, +1,59% pour Sydney, +0,47% et +1,13% respectivement pour Shanghai et Séoul. Elle a en revanche suscité une réaction mesurée des démocrates du Sénat, qui ont eux aussi rencontré M. Obama jeudi après-midi. Leur chef de file, Harry Reid, a assuré à sa sortie du siège de l’exécutif que ses troupes étaient prêtes à « discuter de tout, absolument tout » avec les républicains après le vote d’un budget. Mais il a écarté l’idée de conditionner la fin de la paralysie de l’Etat à des négociations. « Cela n’aura pas lieu », a-t-il lancé. Jeudi matin, le secrétaire au Trésor Jacob Lew avait prévenu le Congrès que prolonger la crise sur le plafond de la dette « pourrait être très dangereux ». Actuellement d’environ 16.700 milliards de dollars, la limite de la dette a été atteinte en mai et le Trésor n’a pu continuer à emprunter que grâce à des mesures « extraordinaires ». Mais au-delà du 17 octobre, le Trésor a prévenu qu’il serait totalement incapable d’emprunter, et que ses ressources seraient limitées à une trésorerie d’environ 30 milliards de dollars et aux rentrées fiscales subséquentes.

 

Etats-Unis : 1er producteur mondial de pétrole et gaz en 2013

Etats-Unis : 1er producteur mondial de pétrole et gaz en 2013

 

Pour mieux comprendre le relatif désintérêt des Etat- Unis pour le moyen-orient (notammenet le lâchage de Hollande par Obama sur la Syrie), il faut notammenet prendre en compte sa nouvelle indépendance énerétique. Les Etats-Unis devraient en effet devenir le plus important producteur de pétrole et de gaz naturel en 2013″, affirme l’agence américaine d’information sur l’énergie (EIA) dans un communiqué.  L’Agence internationale de l’Energie, qui représente les intérêts énergétiques des pays riches, s’attendait jusqu’ici à ce que les Etats-Unis accèdent au premier rang mondial d’ici à quatre ans en termes de production pétrolière.  Les chiffres publiés vendredi par l’EIA incluent toutefois non seulement le pétrole brut mais aussi les gaz liquides et autres condensés dérivés de la production d’hydrocarbures, ainsi que les biocarburants. Portée par le boom de l’exploitation du pétrole de schiste, la production de pétrole aux Etats-Unis devrait avoisiner les 12 millions de barils par jour (mbj) soit davantage que l’Arabie Saoudite et que la Russie, selon l’agence américaine qui publie un graphique mais pas de chiffres précis. D’après l’agence, la production d’hydrocarbures au sens large des Etats-Unis était déjà l’an dernier au coude à coude avec celle de la Russie mais, l’écart entre les estimations de production russe et américaine s’est « agrandi » en 2013, dissipant toute ambigüité sur le premier rang mondial des Etats-Unis, estime l’agence gouvernementale.  L’Arabie saoudite en revanche produit peu de gaz naturel et se retrouve donc derrière les Etats-Unis et la Russie dans les chiffres de l’EIA. Avec autour de 10 mbj, elle reste toutefois largement devant les Etats-Unis si l’on ne prend en compte que la production de brut seule.  Les Etats-Unis devraient extraire 7,5 millions de barils par jour (mbj) de brut en moyenne cette année, contre 6,5 mbj environ l’an dernier, dont 2 mbj provenaient du pétrole de schiste.  Avec une augmentation de 15% sur un an, la croissance de la production de brut américaine, tirée par le schiste, ralentit donc nettement cette année comparée à l’an passé, quand elle avait connu une envolée de 32% par rapport à 2011.

 

Etats Unis : des administrations fermées ?

Etats Unis : des administrations fermées ?

La perspective de la première fermeture des services fédéraux en 17 ans se dessine de plus en plus. Le débat budgétaire se double en outre d’inquiétudes liées au plafond de la dette autorisée -16.700 milliards de dollars- qui, selon le secrétaire au Trésor Jack Lew, serait atteint au plus tard le 17 octobre. Bien qu’une solution provisoire, prévoyant une prorogation de dix jours du financement des administrations ait été évoquée vendredi, aucun signe ne permet de penser qu’un accord pourrait être trouvé d’ici la date-butoir du 1er octobre, début de l’année fiscale, entre les démocrates, majoritaires au Sénat, et les républicains, majoritaires à la Chambre. La dernière fermeture des services administratifs, du 16 décembre 1995 au 6 janvier 1996, était due à la guérilla budgétaire entre l’administration démocrate de Bill Clinton et les républicains, conduits par le président de la Chambre des représentants d’alors, Newt Gingrich. Sans surprise, le Sénat a adopté vendredi et transmis immédiatement à la Chambre des représentants un projet de loi destiné à assurer jusqu’au 15 novembre le financement des administrations fédérales, afin d’éviter leur fermeture, ou « shutdown ». Les républicains de la Chambre entendent l’amender en y incluant plusieurs dispositions controversées, notamment dans le but d’empêcher le financement pendant un an de la nouvelle loi sur l’assurance santé, l’un des textes emblématiques de l’administration Obama. Le représentant républicain Tom Graves a annoncé vendredi que lui et 61 de ses collègues parlementaires allaient insister pour que le financement de l’ »Obamacare », qui doit être lancé au 1er octobre, soit retardé d’un an. Si les républicains mettent à exécution leur menace d’amender le projet en privant l’Obamacare de financement, il y a tout lieu de penser que le Sénat rejettera la nouvelle mouture du texte. Et si le Congrès n’adopte pas un texte de loi d’ici lundi en fin de journée, l’administration Obama ne sera plus en mesure de débloquer des fonds pour faire marcher au quotidien certains de ses services.

Etats-Unis : nouvelle paralysie budgétaire ?

Etats-Unis : nouvelle paralysie budgétaire ?

On comprend qu’Obama n’ait pas voulu fâcher les parlementaires sur la Syrie car il doit maintenant engager une nouvelle  bataille sur le plafond de la dette, enjeu autrement important pour les Etats-Unis !. L’administration Obama a peu ou prou épuisé ses capacités d’endettement avec un plafond de 16.700 milliards de dollars. Mais elle a pour le moment évité tout défaut en mettant en œuvre des mesures exceptionnelles. Les républicains accepteraient donc de relever le plafond de la dette pour permettre aux pouvoirs publics de financer leurs actions jusqu’au 30 septembre, ce qui leur éviterait une cessation de paiement le 1er octobre, date du début du nouvel exercice budgétaire. Mais en échange, ils ne veulent plus entendre parler de réforme de la santé. Faute d’accord au Congrès, le gouvernement sera confronté à une paralysie budgétaire qui l’empêcherait d’emprunter pour financer le remboursement de ses dettes dès la mi-octobre, selon le Trésor. John Boehner, président de la majorité républicaine, est persuadé d’ »obtenir une grande victoire à la Chambre ». Pour autant, dans un communiqué, la Maison Blanche a fait savoir qu’elle opposerait son veto à ce texte qui « sert des intentions idéologiques étroites ». Promulguée en mars 2010, la réforme du système de santé baptisée Patient Protection and Affordable Care Act est considérée comme la principale réalisation du premier mandat de Barack Obama. Elle impose notamment à chaque Américain de disposer d’une couverture maladie minimum. Les républicains ont fait de son abrogation l’une de leurs premières priorités parlementaires lorsqu’ils ont retrouvé la majorité à la chambre à l’issue des élections de 2010. La décision de mettre la réforme de l’assurance santé au centre des discussions sur le relèvement du plafond de la dette est une victoire pour l’aile conservatrice du parti républicain à la Chambre des représentants, qui a bataillé contre ses propres dirigeants. Ceux-ci craignent en effet qu’une telle lutte se révèle impopulaire.

Etats-Unis : moins d’emplois que prévu

Etats-Unis : moins d’emplois que prévu

 

L’économie américaine a créé moins d’emploi qu’attendu en août, montrent les statistiques officielles publiées vendredi, ce qui pourrait inciter la Réserve fédérale à différer la diminution annoncée de ses achats de dette sur les marchés. Le département du Travail a recensé 169.000 créations de postes non agricoles le mois dernier alors que les économistes interrogés par Reuters en anticipaient en moyenne 180.000. Le taux de chômage, attendu stable, a lui baissé à son plus bas niveau depuis décembre 2008, à 7,3% contre 7,4% en juillet, mais ce recul s’explique principalement par l’augmentation du nombre d’Américains renonçant à chercher du travail. Les embauches ont non seulement été moins importantes que prévues le mois dernier, mais les chiffres des créations d’emplois en juin et juillet ont été révisés à la baisse, avec 74.000 nouveaux postes en moins au total qu’annoncé précédemment. De plus, le taux de participation, qui reflète la proportion d’Américains en âge de travailler et qui occupent un emploi ou en cherchent un, est tombé à son plus bas niveau depuis 35 ans. Mis à part le nombre décevant d’embauches et la baisse en trompe-l’oeil du taux de chômage, les chiffres sur l’emploi du mois d’août sont mitigés, avec une hausse du salaire horaire moyen et de la durée de travail hebdomadaire, qui avaient légèrement baissé le mois précédent.L’ensemble de ces chiffres éloigne la perspective d’une diminution imminente des 85 milliards de dollars de rachats d’actifs mensuels de la Fed, dont la banque centrale doit débattre au cours de sa réunion de politique monétaire des 17 et 18 septembre.

 

Etats-Unis : déficit commercial aggravé en juillet

Etats-Unis : déficit commercial aggravé en juillet

 

Le déficit commercial de la première économie mondiale s’est aggravé davantage que prévu en juillet sur un mois, notamment vis-à-vis de l’Union européenne et de la Chine, selon des chiffres publiés mercredi. Le billet vert reprenait ainsi son souffle mercredi après avoir été soutenu la veille par l’annonce d’une nouvelle accélération en août de l’activité des industries manufacturières aux États-Unis, l’indice ISM manufacturier progressant alors que les analystes tablaient sur une baisse. Par ailleurs, les dépenses de construction dans le pays ont progressé légèrement plus que prévu en juillet (+0,6%), tirées par le secteur de la construction privée, pour atteindre leur plus haut niveau depuis juin 2009, selon des chiffres publiés mardi par le département du Commerce. Ces indicateurs avaient renforcé la probabilité de voir la Réserve fédérale américaine (Fed) commencer sous peu à diminuer son programme de soutien à l’économie américaine, notaient des analystes. L’institution injecte actuellement 85 milliards de dollars dans le système financier américain sous la forme notamment de rachats d’actifs afin de soutenir la reprise de la première économie mondiale. Ces opérations ont également pour effet de diluer la valeur du billet vert, alors que la perspective d’une réduction de ses mesures rend le dollar plus attractif pour les cambistes. Mais les marchés financiers restaient tout de même focalisés cette semaine sur le rapport mensuel officiel sur l’emploi et le chômage américains. Celui-ci est très attendu car il sera le dernier indicateur d’importance pour la Fed avant la réunion de son prochain comité de politique monétaire les 17 et 18 septembre. La Banque centrale américaine fait de la baisse du taux de chômage un élément clef pour un resserrement éventuel de sa politique monétaire. Par ailleurs, les craintes persistantes d’une intervention militaire américaine en Syrie continuaient de pousser les investisseurs à privilégier les actifs qu’ils jugent les plus sûrs, comme le billet vert et l’or. Le président républicain de la Chambre des représentants, John Boehner, a annoncé mardi qu’il soutiendrait le projet de résolution de Barack Obama visant à lancer des frappes militaires contre la Syrie.

 

Etats-Unis : la croissance de la consommation plonge

Etats-Unis : la croissance de la consommation plonge

 

Contrairement à l’idée répandue, les Etats Unis ne sont pas sortis de la crise car faute d’augmentation du pouvoir d’achat, la consommation, principal moteur de la croissance, commence à stagner. Une mauvaise nouvelle pour l’économie mondiale. Les dépenses de consommation des ménages ont grignoté seulement 0,1% en juillet, en rythme annualisé et en données corrigées des variations saisonnières, marquant une brutale décélération par rapport à l’avancée de 0,6% en juin, selon des données publiées vendredi par le département du Commerce.  Les analystes ont dans l’ensemble été surpris par cette baisse d’intensité et s’attendaient à une meilleure résistance des dépenses, à +0,3%.  En tenant compte de l’inflation, le tableau est encore plus maussade et affiche une stagnation de la consommation par rapport à juin.   »Il y a eu une perte d’élan évidente », résume Peter Newland, de Barclays Ressearch.  Les chiffres de la croissance américaine publiés jeudi témoignaient déjà d’un tassement des dépenses des ménages. Au deuxième trimestre, elles n’avaient augmenté que de 1,8% contre 2,3% pendant les trois premiers mois de l’année.  En juillet, le repli est particulièrement marqué pour la consommation des biens durables qui se replient de 0,2%, mettant fin à quatre mois de progression successifs.   »Cela reflète très probablement l’impact sur les ventes de voitures de l’augmentation des taux de financement » qui sont récemment repartis à la hausse aux Etats-Unis, avance Chris Low de FTN Financial.  Les ménages auraient pu être encouragés par une faible inflation en juillet (+0,1% sur un mois) mais leurs ardeurs consommatrices ont été refroidies par l’évolution de leurs revenus: ils ont décéléré en juillet pour ne progresser que de 0,1% contre 0,3% le mois précédent, selon les données du département du Commerce.  Les salaires et rémunérations ont été les plus affectés et ont même reculé en juillet (-0,3%) pour la première fois depuis janvier.   »Les revenus n’ont augmenté en juillet que grâce aux dividendes (versées aux actionnaires, ndlr). Si vous gagnez votre argent non pas en investissant mais en travaillant, c’est une tout autre histoire. La rémunération des travailleurs a brutalement chuté », souligne Joel Naroff.   »Avec des salaires qui stagnent, comment peut-on s’étonner que les dépenses de consommation soient là où elles sont? », a-t-il poursuivi.  Il n’est visiblement pas le seul à se poser la question. Jeudi, des milliers d’employés de chaîne de restauration rapide se sont mis en grève aux Etats-Unis pour réclamer le doublement de leur rémunération actuelle, souvent calquée sur le salaire minimum (7,25 dollars de l’heure).  Le projet du président Barack Obama de faire porter ce chiffre à 9 dollars se heurte à l’opposition du Congrès.  D’autres ménages disposent certes de revenus mais préfèrent, semble-t-il, l’épargner face aux incertitudes qui guettent l’activité aux Etats-Unis. Le taux d’épargne s’est ainsi maintenu à un taux élevé en juillet (4,4%).  Au delà-de ses implications sociales, le coup de froid sur la consommation pourrait bien, dans les mois à venir, peser sur la croissance américaine dont elle est le principal moteur.   »Les faibles dépenses de consommation en juillet marquent un mauvais départ pour le (troisième, ndr) trimestre tandis que la faible progression des revenus suggère qu’il ne faut pas s’attendre à une amélioration prochaine », souligne Chris Low.  Comment la Banque centrale américaine va-t-elle interpréter ces données? La Fed scrute la conjoncture pour décider du moment opportun d’alléger son soutien à l’économie américaine en réduisant ses injections de liquidités, qui s’élèvent actuellement à 85 milliards de dollars par mois.  Son comité de politique monétaire se réunit les 17 et 18 septembre mais il devrait, selon les experts, opter pour le statu quo face aux mauvaises nouvelles sur le front de la consommation.   »La Fed devrait prendre en compte la consommation des ménages au moment de prendre sa décision sur une réduction. Après tout, elle a lancé une nouvelle phase d’assouplissement monétaire (en septembre 2012, ndlr) notamment pour contrebalancer l’impact de la cure d’austérité budgétaire » sur les ménages, indique Chris Low.

 

Etats-Unis : compétitivité au sommet

Etats-Unis : compétitivité au sommet

Les Etats-Unis pourraient bientôt être sacrés pays le plus compétitif des économies développées. C’est que ce révèle une étude du Boston Consulting Group. Le cabinet estime, en effet, que les coûts moyens de l’industrie américaine seront bientôt de 10% à 20% moins importants que ceux des principales économies européennes.  Dans la course à la compétitivité, les Etats-Unis ont pris un sérieux coup d’avance. Premier avantage: la chute des coûts d’approvisionnement en énergie grâce au gaz et pétrole de schiste. Mais surtout, le pays a totalement modifié la structure de son outil industriel, grâce au développement des nouvelles technologies. Elles se sont substituées à une main d’œuvre peu qualifiée. Ainsi, depuis le point bas de la crise, au deuxième trimestre 2009, la production manufacturière a augmenté de 20% tandis que l’emploi dans le secteur n’a gagné que 1%. Au total, des gains de compétitivité exceptionnels sont obtenus. D’ici à trois ans, les écarts de coût de production avec les autres pays développés devraient se creuser: 8 à 16% supplémentaires pour des pays comme le Japon, la Grande-Bretagne ou l’Italie, et de 16 à 18% pour l’Allemagne ou encore la France. Mieux encore, les Etats-Unis devraient réduire l’écart avec le champion chinois, à seulement 5%. De quoi motiver les grands groupes à installer de nouvelles capacités de production sur le sol américain.

 

Etats-Unis :baisse du moral des ménages américains en août

Etats-Unis :baisse du moral des ménages américains en août

Le moral des ménages américains a subi une baisse inattendue en août après avoir atteint un plus haut de six ans le mois dernier, montrent vendredi les premiers résultats de l’enquête mensuelle Thomson Reuters-Université du Michigan. L’indice du sentiment du consommateur s’est établi à 80,0 en août en première estimation, un chiffre bien inférieur au consensus des économistes qui était de 85,5. Ce baromètre très suivi avait atteint 85,1 en juillet, son plus haut niveau depuis sept ans. La composante de la situation actuelle a reculé à 91,0 contre 98,6 en juillet et celle des anticipations est revenue de 76,5 à 72,9. Toutefois ces changements ne sont pas assez importants pour renverser « l’opinion dominante d’une poursuite de la croissance économique », a déclaré Richard Curtin, responsable de l’enquête cité dans le communiqué. « Les principaux changements récents sont peut-être la hausse du prix des maisons et le fait qu’un nombre croissant de personnes anticipe une hausse des taux d’intérêts au cours de l’année à venir », a-t-il ajouté.

 

Etats-Unis : moins de créations d’emplois que prévus

Etats-Unis : moins de créations d’emplois que prévus

 Le secteur non-agricole a créé moins d’emplois que prévu au mois de juillet sans empêcher le taux de chômage de reculer davantage que ce que prédisaient les économistes, ce qui pourrait inciter la Réserve fédérale à la prudence dans la mise au point du calendrier de la baisse de ses rachats d’actifs. Au total, 162.000 emplois ont été créés en dehors du secteur agricole, un chiffre bien inférieur aux 184.000 prévus. Qui plus est, les chiffres des créations de mai et juin, auparavant estimés à 195.000 chacun, ont été revus en baisse, respectivement à 176.000 et 188.000. Parallèlement, le taux de chômage a diminué davantage que ce qui était prévu, à 7,4%, contre 7,6% en juin, alors que les économistes anticipaient 7,5%. Cette amélioration doit toutefois être accueillie avec précaution. Si elle s’explique en partie par les embauches, elle est également imputable à une diminution de la population active. Ces chiffres accréditent l’hypothèse d’un marché de l’emploi sur le chemin de la reprise au côté d’une économie qui avance doucement, justifiant une poursuite du soutien de la Réserve fédérale. « Cette nouvelle ne préoccupe pas vraiment les marchés. A ce niveau, de manière quelque peu perverse, les mauvaises nouvelles sont un moteur pour les marchés parce que cela ne donne pas d’autre choix à la Fed que de continuer à faire tourner la planche à billets », commente Adam Sarhan, directeur général de Sarhan Capital à New York. « Si le chiffre avait été beaucoup plus fort, cela aurait tout de même alimenté la hausse des marchés parce que cela aurait reflété une amélioration de l’économie. Les partisans de la hausse sont dans une situation ‘gagnant-gagnant’. »

 

Etats-Unis: la croissance ralentit

Etats-Unis: la croissance ralentit

Après la Chine, c’est maintenant les Etats –Unis qui enregistrent une croissance moins forte que prévue. « Les récents indicateurs laissent prévoir un ralentissement de l’activité économique plus fort que prévu au deuxième trimestre », indique ce rapport des économistes du Fonds monétaire international sur la situation économique des Etats-Unis.  La première estimation officielle du PIB américain pour le deuxième trimestre doit être publiée mercredi par le département du Commerce.  Pour expliquer cette perception d’un ralentissement marqué, les experts du FMI notent dans leur évaluation annuelle de l’économie américaine (Article IV) « une faiblesse dans l’accumulation des stocks et dans les exportations, ainsi qu’une croissance de la demande privée plus faible, comme le suggèrent les ventes au détail de juin ».  Au premier trimestre, le Produit intérieur brut (PIB) des Etats-Unis a progressé de 1,8%, selon les chiffres du département américain du Commerce.  Pour l’ensemble de l’année, le FMI, qui qualifie la reprise américaine de « tiède », a confirmé sa récente estimation d’une croissance de 1,7%, une évaluation plus faible que celle de la Réserve fédérale américaine (entre 2,3% et 2,6%). La croissance américaine devrait s’accélérer en 2014 à 2,7%, selon le FMI.  Dans ces conditions, le Fonds estime que la stratégie de la Fed de lier la réduction de ses injections de liquidités au rythme de la reprise « est la bonne », a indiqué le chef de la mission du FMI pour les Etats-Unis Gian Maria Milesi Ferretti lors d’une conférence téléphonique.   »Notre prévision de croissance étant relativement faible pour le reste de l’année –plus faible que la projection médiane du Comité de politique monétaire de la Fed (FOMC)– nous prévoyons une réduction des achats d’actifs au début de l’année prochaine, pour se poursuivre ensuite », a indiqué M. Ferretti.  Depuis le début de l’année, la Fed achète pour 85 milliards de dollars de bons du Trésor et titres hypothécaires afin de soutenir la reprise en influant sur les taux à la baisse.  L’institution relève « que communiquer de façon efficace sur la stratégie de sortie » de la Fed « sera primordial pour réduire les risques de relèvement soudain des taux à long terme (…) et une plus grande volatilité des marchés ».  Concernant le budget et le bras de fer de l’administration américaine avec le Congrès sur le relèvement du plafond de la dette, le FMI a redit que les coupes budgétaires, imposées par le Congrès, étaient « trop rapides ». La réduction du déficit « non seulement réduit la croissance à court terme mais pourrait amenuiser la croissance à moyen terme », affirme le rapport.  La réduction à marche forcée du déficit a coûté un demi point de pourcentage à la croissance cette année, estime le FMI qui se dit « confiant » qu’un accord sera trouvé à l’automne pour le relèvement du plafond de la dette.   »Nous pensons qu’il y a toutes les raisons d’éviter de créer une tension autour de la solvabilité du gouvernement en prolongeant une impasse sur le plafond de la dette », a conclu M. Ferretti. A l’été 2011, l’agence de notation financière Standard and Poor’s avait privé les Etats-Unis de leur Triple A, la meilleure note, en raison des incertitudes sur le paiement de leur dette.

 

Emploi : retour à la normale dans deux ans…… aux Etats-Unis

Emploi : retour à la normale dans deux ans aux Etats-Unis

Le marché de l’emploi aux Etats-Unis devrait connaître un retour à la normale dans deux ans, indique une étude publiée vendredi par la Réserve fédérale de Kansas city. Le rapport s’appuie sur un éventail de 23 indicateurs, tels que l’emploi à long terme et la rémunération à l’heure pour mesurer l’amélioration du taux d’emploi. Les « conditions normales » correspondent à peu près aux moyennes de ces mesures sur vingt ans. Selon les deux auteurs de l’enquête, le niveau d’activité aux Etats-Unis connaît une amélioration constante depuis fin 2009, même s’il reste bien au-dessous de la moyenne. Le marché du travail se développe quant à lui beaucoup moins vite que la moyenne, et s’est redressé en septembre 2012 quand la Réserve fédérale américaine a annoncé une troisième phase de rachat d’actifs à un rythme de 85 milliards de dollars par mois. La reprise de l’emploi a des conséquences directes sur la politique monétaire de la Réserve fédérale américaine, qui s’appuie sur le niveau de chômage pour décider ou non de relever ses taux d’intérêt. Son président Ben Bernanke a promis de ne pas procéder à une augmentation avant que le taux de chômage n’atteigne au moins 6,5%. Il était de 7,6% le mois dernier.

Etats-Unis-Bernanke : une politique monétaire accommodante pour l’emploi

Etats-Unis-Bernanke : une politique monétaire accommodante pour l’emploi

 

Tandis que l’Europe tergiverse les Etats-Unis privilégient l’emploi. « Parce que nos rachats d’actifs dépendent de l’évolution de l’économie, ils ne sont pas sur un parcours prédéterminé », a déclaré le président de la Réserve Fédérale (Fed) lors de son témoignage biannuel sur la politique monétaire du pays devant une commission du Congrès.  Il a expliqué que si les conditions économiques s’amélioraient plus rapidement que prévu, « le rythme des achats pourrait être réduit plus rapidement ». « Mais si les perspectives de l’emploi devaient se montrer moins favorables (…), le rythme actuel des achats pourrait être maintenu plus longtemps », voire « être accéléré pour un moment », a-t-il indiqué devant la Commission des services financiers de la Chambre des représentants.  La Réserve fédérale (Fed) injecte massivement des liquidités dans le système financier pour influer sur les taux à la baisse en achetant chaque mois pour 85 milliards de dollars de bons du Trésor et titres hypothécaires.  M. Bernanke a souligné qu’ »avec un chômage encore élevé et diminuant lentement (…), une politique monétaire très accommodante » restait « appropriée dans un futur proche ».  A un sénateur qui lui demandait, soucieux de la rémunération des économies des petits épargnants, quand les taux allaient remonter, M. Bernanke a répondu: « parce que l’économie est faible et l’inflation aussi, si nous remontions les taux, l’économie sombrerait ».  Mercredi était également publié le Livre Beige de la Fed, ce rapport de conjoncture couvrant les six semaines passées, qui estime que la croissance est restée « modeste à modérée ».  L’activité manufacturière a quelque peu augmenté dans la plupart des régions, notamment portée par les secteurs de l’immobilier et de l’automobile.  M. Bernanke a noté que sur les marchés, « la volatilité avait diminué » alors que Wall Street, inquiète de voir les injections de liquidités se tarir, a connu des séances agitées ces dernières semaines tandis que les taux sur les bons du Trésor ont remonté. « Il est important que nous communiquions nos projets du mieux possible. Je pense que les marchés commencent à comprendre notre message », a-t-il déclaré.  M. Bernanke a ainsi réitéré la feuille de route qu’il avait dressée à l’issue de la dernière réunion du Comité de politique monétaire, prévoyant « une modération des achats d’actifs plus tard cette année » si les données économiques le permettent.  Ensuite, si le chômage continue de descendre autour de 7% et que l’inflation remonte autour de 2%, les achats diminueront progressivement pour « se clore en milieu d’année » 2014.  Quant au taux directeur, que la Fed maintient proche de zéro depuis 2008, son « niveau demeurera approprié tant que le chômage restera au-dessus de 6,5% ».   »Voila le message clair qu’un resserrement de la politique monétaire soit par allègement du bilan (de la Banque centrale), soit par une hausse des taux, n’est pas imminent », résumait Jim O’Sullivan, économiste chez HFE.  M. Bernanke s’est par ailleurs de nouveau inquiété de la politique budgétaire restrictive qui, selon lui, « risque d’affecter davantage que prévu la croissance économique ». Jusqu’ici, le Bureau du budget du Congrès a estimé que les coupes budgétaires imposées par les parlementaires pourraient coûter 1 à 1,5 point de croissance au PIB américain.   »C’est équivalent à 750.000 emplois à plein temps », a souligné M. Bernanke notant que sans ces restrictions, « le taux de chômage serait inférieur de 0,7 à 0,8 point », se situant donc autour de 6,9% au lieu de 7,6%.  M. Bernanke n’a pas été interrogé par les Représentants sur sa succession alors que son mandat arrive à expiration en janvier. Ce sera peut-être le cas jeudi devant une commission du Sénat où il renouvelle sa présentation de la politique monétaire du pays.

 

Négociations UE-Etats-Unis : Hollande se couche

Négociations UE-Etats-Unis : Hollande se couche

 

Comme d’habitude Hollande a un discours pour la France et un discours pour Bruxelles. Sa menace sur les négociations Europe Etats-Unis n’aura pas tenu longtemps. Il s’est couché devant l’Allemane et la commission. En fait la même attitude que celle adoptée pour le pacte budgétaire. En France on le conteste, à Bruxelles on le signe. Un double langage qui discrédite la parole de la gouvernance française aux yeux de nos partenaires. La France, qui voulait retarder l’ouverture des négociations sur un accord de libre échange entre l’Union européenne et les Etats-Unis en raison des accusations d’espionnage formulées contre Washington, s’est ralliée mercredi à un compromis qui permettra aux pourparlers de débuter la semaine prochaine. Devant le refus de l’Allemagne et de l’immense majorité des partenaires européens de Paris d’envoyer ce signal négatif aux Etats-Unis, un groupe de travail euro-américain sur les activités des services de renseignement sera créé simultanément. « Il ne peut pas y avoir d’ouverture de négociations commerciales sans qu’il y ait dans le même temps, à la même date, l’ouverture de discussions et de vérifications avec les Etats-Unis sur l’activité des services de renseignement américains dans nos pays et la protection des données privées », a déclaré le président français à Berlin à l’issue d’une réunion européenne consacrée à l’emploi des jeunes. La France avait pourtant toute la journée de mercredi défendu une position ferme à la suite d’articles du Guardian et du Spiegel qui ont fait état d’un programme d’espionnage mené par l’Agence nationale de sécurité (NSA), notamment sur des pays européens. La porte-parole du gouvernement français, Najat Vallaud-Belkacem, avait déclaré lors de son compte rendu du conseil des ministres présidé par François Hollande qu’il serait « sage » de reporter de 15 jours l’ouverture des discussions commerciales. « Il ne s’agit pas d’arrêter les négociations sur l’accord de libre échange avec les Etats-Unis », avait-elle dit. « En revanche, il nous paraît sage de les suspendre temporairement, de les suspendre pour une durée de 15 jours sans doute, pour éviter toute polémique et le temps d’obtenir les informations que nous avons demandées. » Le ministre français des Affaires étrangères avait ensuite abondé dans le même sens lors des questions au gouvernement à l’Assemblée, même si la France ne pouvait pas s’opposer à l’ouverture des négociations lundi prochain, la Commission négociant sur ce dossier au nom des Vingt-Huit.

 

Négociations UE-Etats-Unis : report selon Fabius

Négociations UE-Etats-Unis : report selon Fabius

Le chef de la diplomatie française Laurent Fabius a jugé mercredi inopportun de commencer les négociations commerciales entre Washington et l’Union européenne dans le climat de « méfiance » provoqué par les allégations d’espionnage d’institutions de l’UE par les Américains.  L’accord transatlantique est un accord très important, pour les Etats-Unis, très important pour l’Europe. Commencer à en discuter dans un climat de méfiance ne serait évidemment pas opportun », a déclaré Laurent Fabius, devant les députés français.  Dans la matinée, la porte-parole du gouvernement français Najat Vallaud-Belkacem avait jugé « sage » de les suspendre pour une durée de quinze jours « pour éviter toute polémique », le temps d’obtenir les informations demandées à Washington sur l’espionnage des institutions européennes.   »Pour qu’on puisse commencer à négocier, il faut le faire dans un climat de confiance, c’est l’évidence », a insisté à son tour Laurent Fabius. « Or comment peut-on avoir un véritable climat de confiance, alors qu’on ne sait même pas si les délégations seraient ou non espionnées ? ».

 

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