Archive pour le Tag 'Etats-Unis'

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États-Unis en Syrie : des troupes au sol

États-Unis  en Syrie : des troupes au sol

Sans doute pour répliquer à l’Iran et à la Russie , les États-Unis vont envoyer un petit contingent d’une cinquantaine de forces spéciales dans le nord de la Syrie pour participer, sur le terrain, à l’effort de guerre contre le groupe État islamique (EI), a indiqué vendredi 30 octobre un responsable américain. Ces soldats d’élites au sol en Syrie « aideront à coordonner les troupes locales sur le terrain et les efforts de la coalition pour contrecarrer l’EI », a expliqué ce responsable, sans être plus précis. Selon le discours officiel, les quelque 50 forces spéciales seront cantonnées à un rôle d’assistance et de conseil auprès des groupes armés rebelles syriens dits modérés. Elles ne seront donc pas directement impliquées dans des opérations de combat. Des avions d’attaque au sol A-10 et des chasseurs F-15 vont être déployés sur une base aérienne turque, toujours pour lutter contre Daech.

États-Unis : « semaine de travail à la française »

États-Unis : « semaine de travail à la française »

 

 

Il est clair que la fameuse RTT ou temps de travail à la française faiat l’objet du ridicule au plan mondial. Pas étonnant puisque d’un coup on a attribué l’équivalent d’un mois de congés supplémentaire au moins. Il ne faut pas s’étonner de la perte de compétitivité de l’économie et de la croissance du chômage. Depuis l’entrée en vigueur des 35 heures on a compté plus d’un million supplémentaire de chômeurs. Lors d’un débat républicain, le candidat à la présidence des États-Unis Jeb Bush a accusé un sénateur d’absentéisme en lui reprochant de faire des « semaines de travail à la française ». Lors d’un vif échange avec le sénateur de Floride Marco Rubio, le frère et fils des anciens présidents Bush a attaqué ce dernier sur son manque d’assiduité au Congrès. « Je suis un électeur du sénateur, je l’ai aidé, et j’espérais qu’il respecterait ses électeurs en étant présent au travail », a lancé Jeb Bush, ancien gouverneur de Floride. « Lorsque vous vous êtes engagé, c’était pour un mandat de six ans. Le Sénat, est-ce une semaine de travail à la française ? » a-t-il poursuivi à l’adresse de son rival. Marco Rubio, de son côté, a dénoncé les attaques déloyales de certains médias, soulignant que nombre de sénateurs n’étaient pas présents pour tous les votes dans la capitale fédérale. Il a en particulier cité le cas de deux anciens sénateurs démocrates devenus célèbres : le président Barack Obama et le secrétaire d’État John Kerry.

Croissance Etats-Unis: baisse de la production industrielle

Croissance Etats-Unis: baisse de la production industrielle

 

 La production industrielle des Etats-Unis a baissé pour le deuxième mois d’affilée en septembre, toujours en raison du marasme des forages pétroliers et gaziers, et son recul constitue la dernière indication en date d’une perte d’élan de l’économie américaine au troisième trimestre. La production industrielle a baissé de 0,2% en septembre, ce qui est conforme aux attentes, après une contraction de 0,1% en août (-0,4% en première estimation), a annoncé la Réserve fédérale vendredi. Elle affiche une croissance de 1,8% en rythme annualisé au troisième trimestre. La production manufacturière a baissé de 0,1% même si une solide demande d’automobiles a permis une hausse de 0,2% de la production de véhicules et de pièces détachées. Cette production avait baissé de 0,4% en août (de 0,5% en première estimation). Pour l’ensemble du troisième trimestre, la production manufacturière affiche une croissance de 2,5%. En cause : ralentissement économique mondial, dollar fort, chute des cours pétroliers, qui déprime l’investissement dans les secteurs énergétiques, et correction des stocks pèsent sur la demande de produits manufacturés américains. Après celles des ventes au détail, des échanges commerciaux et de l’emploi, les statistiques de la production industrielle témoignent d’un ralentissement significatif de la croissance après celle de 3,9% en rythme annualisé observée au deuxième trimestre.

Volkswagen: l’enquête se durcit aux États-Unis

Volkswagen: l’enquête se durcit aux États-Unis

L’administration américaine va durcir son enquête concernant la tricherie sur les émissions polluantes en avançant l’hypothèse que la concurrence a été faussée par les annonces erronées du constructeur en matière de pollution. Le constructeur avait en effet fondé son argumentation sur l’idée que le diesel de Volkswagen était moins polluant que les véhicules à essence. Un argument qui devait peser sur le consommateur puisque contrairement par exemple à la France le carburant diesel est plus cher que l’essence, il fallait donc trouver pour Volkswagen n’argument environnemental. Argument environnemental évidemment fallacieux. La Commission fédérale de la Concurrence américaine (FTC) s’est jointe mercredi aux autres administrations américaines enquêtant sur le constructeur automobile allemand Volkswagen dans l’affaire des moteurs diesel truqués.  »Je peux confirmer que la FTC travaille en coordination avec les autres agences qui enquêtent sur Volkswagen », a indiqué un porte-parole de la FTC, Justin Cole, dans un communiqué. Ces autres agences sont le ministère de la Justice et l’Agence de protection de l’environnement (EPA). Volkswagen a admis le mois dernier, suite aux révélations des autorités américaines, avoir équipé 11 millions de véhicules dans le monde d’un logiciel capable de fausser les résultats des tests antipollution. Le groupe, mastodonte aux 12 marques (VW, Audi, Skoda…) et 200 milliards d’euros de chiffre d’affaires annuel, se débat depuis avec ce scandale de dimension mondiale. Le groupe a déjà dû changer de patron et provisionner 6,5 milliards d’euros pour faire face notamment à un gigantesque rappel de voitures.   La FTC enquête entre autres sur les campagnes de publicité du constructeur aux Etats-Unis vantant ses modèles diesel comme « propres » et contribuant à la protection de l’environnement. Les motorisations diesel sont beaucoup moins répandues pour les voitures particulières aux Etats-Unis qu’en Europe et le carburant diesel y est plus cher que l’essence standard. VW y avait donc promu

Magouille dans la bière aux États-Unis

Magouille dans la bière aux États-Unis

 

« Vive la concurrence » pensent  la plupart des grandes entreprises américaines ….mais avec des limites. Des limites édifiantes quand  on essaye de tuer cette concurrence en rachetant les distributeurs et ainsi en étouffant les autres producteurs de bière notamment artisanaux. Le ministère américain de la Justice étudie des accusations portées contre Anheuser Busch InBev selon lesquelles le premier brasseur mondial empêche l’émergence de concurrents en rachetant des distributeurs, ce qui met des bâtons dans les roues des producteurs de bière artisanale, apprend-on de trois sources proches du dossier. Au cours des derniers mois, AB InBev a mis la main sur cinq distributeurs dans trois Etats américains. Nombre d’Etats exigent que les brasseurs passent par un distributeur pour écouler leurs produits. Une fois qu’un tel intermédiaire est passé dans le giron d’AB InBev, les brasseurs artisanaux disent qu’ils ne peuvent plus distribuer leurs produits aussi facilement qu’auparavant, ce qui se brise l’élan de croissance de leurs ventes. Les brasseurs artisanaux, qui fabriquent toute une variété de bières — de la blonde classique à des bières aromatisées au potiron ou à la framboise — ont le vent en poupe aux Etats-Unis, où le marché de la bière dans son ensemble est plutôt morose. Alors que les ventes totales de bières ont augmenté de 0,5%, celles des seules bières artisanales ont bondi de 17,6% pour arriver à une part de marché de 11% dans le pays. Les autorités de la concurrence passent également en revue les affirmations de certains brasseurs artisanaux disant qu’AB InBev contraint des distributeurs indépendants à ne proposer que les marques du brasseur belge, ont ajouté deux des sources. Même si l’enquête du ministère de la Justice n’en est qu’à un stade préliminaire, elle intervient à un moment où AB InBev tente de racheter SABMiller, le numéro deux mondial de la bière, dans le cadre d’une transaction de 67 milliards de livres (90,4 milliards d’euros).

Internet : non au stockage des données personnelles par les États-Unis (cour de justice européenne)

Internet : non au stockage des données personnelles par les États-Unis (cour de justice européenne)

 

Finalement la cour de justice de l’Europe s’est montrée moins laxiste que la commission pour autoriser les États-Unis à stocker les données personnelles des Européens. Sans doute a-t-on tenu compte des réticences des grands opérateurs américains pour respecter réellement des règles de déontologie en la matière. La Cour européenne de justice (CEJ), suivant l’avis de son avocat général, a invalidé mardi une directive de la Commission adoptée en juillet 2000 autorisant le transfert de données personnelles d’internautes européens vers les Etats-Unis. La Commission européenne avait fixé un cadre juridique accordant aux Etats-Unis un régime de « Safe Harbour », autrement dit la possibilité de stocker sur des serveurs américains des données personnelles de ressortissants européens. La Cour de justice, dans un communiqué, déclare la décision prise par « la Commission le 26 juillet 2000 invalide ». Elle argue du fait que le cadre juridique prévoit qu’une entreprise ou une société qui entend faire sortir des données de l’UE doit disposer de la part du pays destinataire, en l’occurrence les Etats-Unis, d’un « niveau de protection adéquat à ces données » en prenant en compte « toutes les circonstances » légales ou de fait. Or, dans son avis, l’avocat général auprès de la CEJ estimait que les circonstances n’étaient plus de nature à assurer ce niveau de protection depuis les révélations faites par l’ancien analyste Edward Snowden sur le programme de surveillance Prism de l’Agence de sécurité nationale américaine (NSA). Lors d’une conférence de presse tenue dans l’après-midi, le vice-président de la Commission européenne Frans Timmermans a déclaré que l’UE travaillait à une réforme du système actuel afin de tenir compte de la décision de la CEJ. « Dans l’intervalle, les transferts de données peuvent se poursuivre sur la base d’autres mécanismes » juridiques, a-t-il dit. « Nous travaillons avec les autorités américaines pour rendre les transferts de données plus sûrs pour les citoyens européens. A la lumière de ce jugement (de la CEJ), nous allons poursuivre ce travail pour mettre en place un nouveau cadre, sûr, de transfert des données personnelles à travers l’Atlantique. »

Emploi – Etats-Unis : croissance moins forte

Emplois – Etats-Unis : croissance moins forte

Une raison supplémentaire pour que la Fed ne procède pas à une remontée des taux : la croissance de l’emploi tend à se ralentir nettement sous l’effet du tassement mondial.  Les entreprises ont nettement ralenti les créations de postes ces deux derniers mois aux Etats-Unis et les salaires ont baissé en septembre, une évolution qui alimente les doutes sur la capacité de l’économie à supporter l’impact d’une éventuelle hausse des taux de la Réserve fédérale d’ici la fin de l’année.  Les créations d’emploi hors agriculture n’ont atteint que 142.000 en septembre, alors que les économistes interrogés par Reuters en attendaient en moyenne 203.000. Les chiffres de juillet et d’août ont été révisés en baisse et font ressortir 59.000 créations de moins qu’estimé auparavant.  Le chiffre cumulé des deux derniers mois est le plus faible enregistré depuis plus d’un an et il pourrait conforter le scénario d’une décélération de la croissance américaine, en raison notamment des doutes sur la santé de l’économie chinoise.  Le secteur manufacturier américain a ainsi supprimé 9.000 postes en septembre après 18.000 en août. Celui des mines et de l’énergie, qui souffre de la chute des cours de nombreuses matières premières, en a perdu 10.000, septembre marquant son neuvième mois consécutif de baisse des effectifs.   »L’économie n’est pas aussi protégée que certains voulaient bien le croire », résume Brian Jacobsen, responsable de la stratégie d’investissement de Wells Fargo Funds Management.  Le taux de chômage, calculé sur la base d’une enquête distincte de celle servant à mesurer les créations de postes, est resté inchangé en septembre à 5,1%, comme attendu. La même enquête montre que 350.000 personnes sont sorties de la population active le mois dernier.

 

Etats-Unis : nouveau massacre due à la folie des armes

Etats-Unis : nouveau massacre due à la folie des armes

 

 

La folie des armes a encore frappé aux Etats Unis et pourtant la réglementation du port d’armes ne pourra pas évoluer car c’est dans la culture américaine. .Encore Au moins 10 personnes ont été tuées et 7 blessées jeudi dans une fusillade sur un campus américain dans l’Etat de l’Oregon (Nord-Ouest). Le tireur a été abattu par les forces de l’ordre. Barack Obama a appelé le Congrès à légiférer contre le port d’armes.  Selon la procureure de l’Etat de l’Oregon, au moins 10 personnes ont perdu la vie et le tireur, un jeune homme de 26 ans, a été abattu par les forces de l’ordre. Le shérif du comté local a pour sa part précisé qu’aucun policier n’avait été atteint lors de cette fusillade, mais il n’a pas souhaité communiquer de bilan précis.   Perpétrées à 70 % dans les écoles et les commerces, les fusillades aux Etats-Unis ont connu une nette progression au cours des dernières années. Cette hausse « troublante » s’explique par une « fascination » pour les tueries les plus meurtrières, estime le Bureau fédéral d’investigation (FBI).Dans une étude, la police fédérale s’appuie sur les statistiques et les données des quatorze dernières années. Sur les 160 fusillades dénombrées entre 2000 et 2013, soit en moyenne 11,4 par an, la tendance est à l’augmentation. Après un rythme de 6,4 fusillades par an de 2000 à 2006, la moyenne est passée à 16,4 par an au cours des sept dernières années, selon ce rapport de 47 pages. La grande majorité est perpétrée par un seul tireur, la plupart du temps pour « des motivations profondément personnelles », souvent fondées sur un « réel phénomène d’imitation des tragiques événements du passé », souligne le FBI. Au total, les fusillades étudiées se sont soldées par 1 043 victimes, dont 486 morts — les statistiques excluent le tireur. Dans 40 % des cas, les coups de feu ont fait « trois morts ou plus ». L’étude, menée en collaboration avec l’université du Texas et le département de la justice des Etats-Unis, dont dépend le FBI, montre également combien « les dommages peuvent se produire en quelques minutes ». Obama impuissant devant cette situation n’a pu que déclarer : «Comme je l’ai dit il y a quelques mois, et comme je l’avais déjà dit quelques mois auparavant, et comme je le dis à chaque  fois que nous assistons à un de ces massacres, nos pensées et nos prières ne suffisent pas. Cela ne suffit pas » a insisté le président américain sans cacher son impuissance face à un Congrès qui refuse de légiférer sur le contrôle des armes. « Nous ne sommes pas le seul pays sur Terre où il y a des gens qui sont malades et qui veulent faire du mal aux autres. Mais nous sommes le seul pays développé sur Terre où l’on voit aussi souvent de tels massacres ».

Croissance Etats -Unis : ralentissement de la croissance

Croissance Etats -Unis : ralentissement de la croissance

 

L’indice ISM a baissé à 50,2 après 51,1 le mois précédent. Les économistes interrogés par Reuters attendaient pour septembre un indice à 50,6. La croissance de l’activité du secteur manufacturier aux Etats-Unis a ralenti en septembre et reste à son plus bas niveau depuis mai 2013, montre jeudi l’enquête réalisée auprès des directeurs d’achat par l’Institute for Supply Management (ISM). Un indice supérieur à 50 témoigne d’une croissance de l’activité. Le sous-indice des nouvelles commandes a baissé de 51,7 à 50,1, son plus bas niveau depuis novembre 2012. La composante des prix payés a baissé de 39,0 à 38,0, au plus bas depuis février. L’indice de l’emploi a fléchi de 51,2 à 50,5, son plus bas niveau depuis avril, et celui des importations est ramené de 51,5 à 50,05. Cette dernière composante reste à son plus bas niveau depuis janvier 2013.

Croissance États-Unis : création record d’emplois

Croissance États-Unis : création record d’emplois

La très forte croissance des créations d’emplois en septembre confirme la très forte reprise au États-Unis sur une tendance annuelle de presque 4 %. Une croissance insolente par rapport à la plupart des autres pays surtout soutenus par la consommation intérieure qui représente les deux tiers du pénible ; une consommation largement soutenue par la politique accommodante de la Fed qui se trouve ainsi légitimée. Reste à savoir si la Fed va prendre le risque de casser cette dynamique en relevant ses taux alors que la croissance mondiale, elle, se tasse. Le secteur privé aux Etats-Unis a créé 200.000 emplois en septembre, soit le chiffre le plus élevé depuis juin, selon l’enquête mensuelle du cabinet spécialisé ADP publiée mercredi. Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne 194.000 créations d’emplois. Le nombre d’emplois créés en août a été révisé en légère baisse, à 186.000 contre 190.000 en première estimation. Ces statistiques, publiées conjointement par ADP et Moody’s Analytics, paraissent deux jours avant la publication des chiffres mensuels de l’emploi aux Etats-Unis par le département du Travail, lequel compile à la fois les chiffres du secteur privé et du secteur public. Les économistes interrogés par Reuters anticipent en moyenne 203.000 créations d’emplois en septembre aux Etats-Unis, après les 173.000 d’août qui étaient le total le plus faible en cinq mois. Le taux de chômage, lui, est prévu stable à 5,1%. Cela grâce Une croissance presqu’insolente au regard des autres zones du monde. Une croissance de l’ordre de 4% sur l’année largement soutenue par la consommation intérieure et qui doit beaucoup à la politique accommodante de la FED. Donc à la création de monnaie alors que la plupart des autres banques centrales ont mis plusieurs années à emboiter le pas à la FED. Les économistes interrogés par Reuters anticipaient en moyenne une croissance confirmée à 3,7%. Les dépenses des ménages, qui représentent plus des deux tiers de l’activité économique aux Etats-Unis, ont notamment contribué à cette révision à la hausse. Favorisées par la baisse des prix à la pompe et l’augmentation des prix de l’immobilier, qui fait croître le patrimoine des ménages propriétaires, elles ont affiché au deuxième trimestre une progression de 3,6% alors que leur augmentation avait été estimée à 3,1% le mois dernier. Pour le deuxième trimestre, outre ceux de la consommation, le département du Commerce a revu en hausse les chiffres de l’investissement dans la construction non-résidentielle, qui affiche désormais une croissance annualisée de 4,1%. Les derniers chiffres du PIB incluent aussi une accumulation des stocks moins importante qu’estimé jusqu’à présent: les stocks ont contribué à la croissance globale à hauteur de 0,02 point de pourcentage seulement, contre 0,22 point annoncé auparavant. Les profits après impôt des entreprises (après ajustement de la valeur des stocks et de la consommation de capital) affichent quant à eux un rebond de 2,6%, deux fois plus marqué que dans l’estimation précédente.

 

Etats- Unis : croissance annuelle à +3.9%

Etats- Unis : croissance annuelle à +3.9%

 

 

 

Une croissance presqu’insolente au regard des autres zones du monde. Une croissance de l’ordre de 4% sur l’année largement soutenue par la consommation intérieure et qui doit beaucoup à la politique accommodante de la FED. Donc à la création de monnaie alors que la plupart des autres banques centrales ont mis plusieurs années à emboiter le pas à la FED.  D’uen certaine manière c’est la FED qui mène la danse des politiques monétaires, les autres pays suivent mais avec plus ou moins de retard et parfois à contre temps. Du coup quand la FED va relever ses taux, la zone euro ne sera pas sortie de la croissance très molle et risque de replonger par contagion des taux. La croissance de l’économie américaine a en effet été plus soutenue qu’estimé initialement au deuxième trimestre grâce au dynamisme de la consommation des ménages et de la construction, des signes de bonne santé qui plaident pour un relèvement des taux d’intérêt d’ici la fin de l’année.  Le produit intérieur brut (PIB) des Etats-Unis a progressé de 3,9% en rythme annualisé au cours de la période avril-juin, selon les chiffres définitifs publiés vendredi par le département du Commerce, qui avait évoqué le mois dernier une hausse de 3,7% dans sa précédente estimation. Les économistes interrogés par Reuters anticipaient en moyenne une croissance confirmée à 3,7%. Les dépenses des ménages, qui représentent plus des deux tiers de l’activité économique aux Etats-Unis, ont notamment contribué à cette révision à la hausse. Favorisées par la baisse des prix à la pompe et l’augmentation des prix de l’immobilier, qui fait croître le patrimoine des ménages propriétaires, elles ont affiché au deuxième trimestre une progression de 3,6% alors que leur augmentation avait été estimée à 3,1% le mois dernier.  Leur bonne santé a profité principalement aux services, comme la santé et les transports.  Les futures de Wall Street amplifiaient leur progression après la publication de ces chiffres tandis que la baisse des emprunts d’Etat américains s’accentuait et que le dollar inscrivait un nouveau plus haut de cinq semaines face à un panier de devises de référence. Les statistiques publiées vendredi accréditent en effet la thèse selon laquelle l’économie américaine est suffisamment dynamique pour supporter un relèvement des taux de la Réserve fédérale, actuellement quasi-nuls. La hausse de la consommation et la faible augmentation des stocks sont en outre de bon augure pour la croissance du troisième trimestre, même si certains économistes s’attendent à un chiffre inférieur à celui d’avril-juin.  « Il y a beaucoup d’éléments favorables en ce qui concerne le versant intérieur de l’économie pour le second semestre de l’année, en dépit du malaise mondial », estime Jacob Oudina, économiste senior de RBC Capital Markets. « Si l’économie intérieure tient le rythme actuel, (la Fed) relèvera les taux en décembre. »La Fed n’a pas relevé ses taux la semaine dernière mais sa présidente, Janet Yellen, dans un discours prononcé jeudi soir, a laissé la porte ouverte à une hausse d’ici la fin de l’année à condition que l’inflation reste stable et que la croissance soit suffisante pour favoriser l’emploi.Pour le deuxième trimestre, outre ceux de la consommation, le département du Commerce a revu en hausse les chiffres de l’investissement dans la construction non-résidentielle, qui affiche désormais une croissance annualisée de 4,1%. Les derniers chiffres du PIB incluent aussi une accumulation des stocks moins importante qu’estimé jusqu’à présent: les stocks ont contribué à la croissance globale à hauteur de 0,02 point de pourcentage seulement, contre 0,22 point annoncé auparavant. Les profits après impôt des entreprises (après ajustement de la valeur des stocks et de la consommation de capital) affichent quant à eux un rebond de 2,6%, deux fois plus marqué que dans l’estimation précédente.

 

10 000 réfugiés syriens pour les États-Unis : c’est bien peu

10 000 réfugiés syriens pour les États-Unis : c’est bien peu

Le moins que l’on puisse dire c’est que les États-Unis n’ont pas manifesté un enthousiasme excessif pour accueillir les migrants : ce n’est que très récemment que Obama s’est décidé à accepter 10 000 réfugiés d’ici la fin 2016. Des réticences qui sont liées à des questions de sécurité qu’on peut comprendre mais aussi à des considérations géopolitiques assez hésitantes de la part d’Obama concernant le proche et Moyen-Orient. Or même si Obama n’est pas le seul responsable il n’empêche que ce sont les États-Unis qui ont commencé à déstabiliser le proche et le Moyen-Orient  en  commençant par l’Irak. Le chiffre de 10 000 réfugiés qui seront accueillis aux États-Unis paraient par ailleurs assez ridicule au regard des chiffres attendus en Europe (160 000 réfugiés officiellement attendus en deux ans mais en réalité près d’un million de migrants !). À l’évidence Obama s’intéresse peu aux questions internationales et la décision de lui octroyer de manière prématurée le prix Nobel de la paix a plutôt constitué un handicap pour lui. D’une certaine manière il se trouve coincé entre cette étiquette  de paix et la nécessité pour un pays leader comme les États-Unis d’assumer sa responsabilité dans le maintien de la stabilité mondiale. De toute manière ces réfugiés ne sont pas prêts de fouler le sol des États-Unis puisqu’il faut environ deux ans de procédure. L’annonce de l’Europe vis-à-vis des réfugiés était déjà insignifiante au regard de la réalité des flux mais l’annonce des États-Unis elle est carrément ridicule. En effet une fois que le dossier d’un demandeur syrien atterrit sur le bureau du département d’État, il est transmis à des ONG dans les pays du Proche-Orient pour une présélection. Des premiers examens de santé sont pratiqués. Dans la région, les États-Unis disposent de bureaux et centres relais pour les demandeurs d’asile au Caire, à Bagdad, à Istanbul et à Beyrouth.  En matière de sécurité, pour éviter que des « menteurs, criminels ou terroristes » ne passent entre les mailles du filet, des fonctionnaires du département de la Sécurité intérieure vont régulièrement interviewer les candidats à l’exil, rappelle un diplomate américain.  Chaque cas est ensuite examiné à la loupe par des ministères et agences gouvernementales, comme le FBI, le département de la Sécurité intérieure ou le Pentagone. « Les réfugiés sont soumis aux niveaux de sécurité les plus élevés de toutes les catégories de candidats à l’entrée aux États-Unis », reconnaît le haut fonctionnaire du département d’État. De fait, depuis les attentats du 11-Septembre, l’Amérique a érigé sa « sécurité nationale » en « priorité numéro 1″. Mais depuis la crise des migrants en Europe, des voix diplomatiques et humanitaires reprochent aux Américains de ne pas en faire assez pour les Syriens et d’imposer un processus administratif d’admission bien trop lent: de neuf mois à un an par le passé, les autorités ont dorénavant besoin de 18 mois à deux ans entre le premier dépôt d’une demande d’asile et l’exil vers les États-Unis. Dès l’annonce de l’accueil d’au moins 10.000 Syriens, des critiques ont souligné qu’aucun d’entre eux ne foulerait le territoire des Etats-Unis avant le départ de la Maison Blanche du président Obama en janvier 2017. Mais le département d’Etat assure que des milliers de dossiers sont déjà bien avancés et qu’ils font tous partie des 18.000 cas recommandés par le HCR. S’il est vrai, a reconnu le haut fonctionnaire américain, qu’ »un petit nombre de réfugiés syriens a été réinstallé depuis 2011, le HCR a commencé en juin 2014 à référer beaucoup plus de dossiers, au rythme de 500 à 1.000 par mois ». « Le département d’Etat a déjà préparé les cas de plus de 10.000 personnes », a assuré ce cadre du ministère.

Etats-Unis : léger tassement de la croissance de l’emploi

Etats-Unis : léger tassement de la  croissance de l’emploi

L’économie américaine se porte encore très bien et le taux de chômage n’a jamais été aussi bas. Une économie dynamique grâce à la consommation. Selon les chiffres du département du Commerce, ces dépenses, qui représentent près des deux tiers de l’activité économique des Etats-Unis, ont augmenté de 0,3% le mois dernier. La  croissance est sur  un rythme annuel de 3,7 % aux Etats-Unis. De quoi donner encore raison à la politique accommodante de la banque de la FED qui pour autant ne va peut-être pas relever ses taux en septembre du faiat de la crise chinoise. Cependant Mais on a créé moins d’emplois que prévus en août. Du coup la FED s’interroge sur l’opportunité d’un relèvement des taux qui été conditionnée par une amélioration de l’emploi (par parenthèse une conditionnalité qui n’est pas intégrée par la banque centrale européenne !) ; un  relèvement qui ne pourrait intervenir qu’en 2016 en raison d’une part du ralentissement de l’économie mondiales aussi des mouvements erratiques et dangereux  sur les marchés boursiers mondiaux.  Le secteur non agricole américain a en effet créé 173.000 emplois le mois dernier, contre 245.000 en juillet, alors que les économistes anticipaient un chiffre de 220.000. Le département du Travail a cependant prévenu que les chiffres du mois d’août faisaient régulièrement l’objet d’une révision à la hausse. Par ailleurs, le taux de chômage est tombé le mois dernier à 5,1%, un plus bas depuis avril 2008, le salaire horaire moyen a enregistré sa plus forte hausse depuis janvier et la durée de travail hebdomadaire a également augmenté. La Réserve fédérale prendra notamment en compte ces données pour décider de l’évolution de sa politique monétaire lors de sa prochaine réunion dans moins de deux semaines, mais les investisseurs restent indécis sur le calendrier qu’elle adoptera pour relever ses taux.  « Les données de l’emploi sont sans conteste suffisamment bonnes pour autoriser une hausse des taux de la Fed en septembre, mais la grande question reste de savoir si la volatilité des marchés viendra faire capoter les plans », observe Alan Ruskin, de Deutsche Bank, à New York.

 

Croissance Etats-Unis : hausse de la consommation

Croissance Etats-Unis : hausse de la consommation

Selon les chiffres publiés vendredi par le département du Commerce, ces dépenses, qui représentent près des deux tiers de l’activité économique des Etats-Unis, ont augmenté de 0,3% le mois dernier. La  croissance est sur  un rythme annuel de 3,7 % aux Etats-Unis. De quoi donner encore raison à la politique accommodante de la banque de la FED qui pour autant ne va peut-être pas relever ses taux en septembre du faiat de la crise chinoise.  La progression de juin a été révisée en hausse, à 0,3% contre 0,2% précédemment.  Les économistes interrogés par Reuters tablaient en moyenne sur une hausse de 0,4% en juillet. Cet indicateur donne à penser que l’économie américaine a conservé un certain élan après la croissance soutenue enregistrée au deuxième trimestre. Il donne un argument supplémentaire aux experts estimant que la vigueur sous-jacente de l’économie américaine lui permettra de faire face aux retombées des turbulences actuelles des marchés financiers et aux inquiétudes sur la croissance chinoise. D’autant que le rebond des investissements des entreprises et la solidité du marché du travail et du secteur immobilier confirment que l’économie reste dynamique.  En juillet, les dépenses en biens durables ont augmenté de 1,1%, compensant le recul de 1,1% observé le mois précédent. Les achats d’automobiles ont alimenté près de la moitié de cette hausse.  Les dépenses de services ont progressé de 0,2%. Ajustées de l’inflation, les dépenses des ménages ont augmenté de 0,2% le mois dernier après avoir stagné en juin.  Le revenu des ménages a augmenté de 0,4% en juillet, sa quatrième hausse mensuelle d’affilée, les traitements et salaires avançant de 0,5%, leur plus forte hausse depuis novembre 2014. La hausse des revenus dépassant celle des dépenses, le taux d’épargne a augmenté pour s’établir à 4,9%, contre 4,7% en juin. Les pressions inflationnistes restent ténues. Un indice des prix attaché aux dépenses de consommation a affiché une hausse de 0,1% en juillet, ralentissant légèrement après avoir gagné 0,2% en juin. Sur 12 mois à fin juillet, cet indice PCE enregistre une hausse de 0,3% pour le deuxième mois d’affilée.

 

Croissance Etats-Unis : forte hausse grâce à la consommation intérieure

Croissance Etats-Unis : forte hausse grâce à la consommation intérieure

 

Une croissance sur un rythme annuel de 3,7 % aux États-Unis, croissance essentiellement soutenue par une forte demande intérieure qui représente les deux tiers du PIB. De quoi rendre jalouse une Europe qui hésite toujours entre une politique de relance et la contrainte budgétaire. La croissance de l’économie américaine au deuxième trimestre a été revue à la hausse en raison d’une reprise des dépenses de consommation reflétant une dynamique qui pourrait inciter la Réserve fédérale américaine à relever ses taux cette année. Le produit intérieur brut (PIB) des Etats-Unis a progressé de 3,7% en rythme annualisé, selon la deuxième estimation publiée jeudi par le département du Commerce. Une première estimation, publiée le mois dernier, faisait état d’une croissance de 2,3%.  Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient pour la deuxième estimation une croissance de 3,2%. Wall Street a ouvert en nette hausse après la publication de cet indicateur, dans le sillage duquel le dollar a progressé face à un panier de devises de référence et le rendement des Treasuries s’est tendu. Les chiffres du PIB devraient rassurer les investisseurs et les représentants de la Fed sur la capacité de résistance de l’économie américaine. L’économie américaine a enregistré une croissance de 0,6% au premier trimestre et la hausse du PIB ressort à 2,2% sur le premier semestre contre 1,9% pour la période correspondante de 2014. Les dépenses de consommation, qui représentent plus des deux tiers de l’activité économique américaine, ont augmenté de 3,1% contre une hausse de 2,9% précédemment. Elles restent soutenues en début de troisième trimestre comme l’a montré la forte hausse des ventes de détail au mois de juillet.  L’amélioration du marché du travail, la baisse des prix de l’essence et la hausse des prix de l’immobilier soutiennent la richesse et le pouvoir d’achat des ménages, alimentant la bonne tenue de la consommation. Les inscriptions hebdomadaires au chômage ont baissé plus que prévu la semaine dernière, confirmant le raffermissement du marché du travail. Les inscriptions au chômage ont baissé à 271.000 lors de la semaine au 22 août contre 277.000 (inchangé) la semaine précédente, a annoncé jeudi le département du Travail.

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