Archive pour le Tag 'Etats-Unis'

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Etats Unis : chômage en nette baisse

Etats Unis : chômage en nette baisse

Conséquence de la poursuite de la politique monétaire accommodante, l’économie américaine a créé plus d’emplois qu’attendu en novembre et le taux de chômage est tombé à 7,0%, son plus bas niveau depuis cinq ans, une embellie qui pourrait alimenter les spéculations sur la réduction du soutien apporté par la Réserve fédérale à l’activité et au crédit. Le département du Travail a recensé 203.000 créations d’emploi non-agricoles le mois dernier après 200.000 en octobre. Le taux de chômage a quant à lui baissé de 0,3 point en un mois, revenant à son niveau le plus faible depuis novembre 2008. Ce recul marqué s’explique entre autres par le fait que des fonctionnaires fédéraux comptabilisés comme sans emploi en octobre ont repris le travail après le « shutdown », la fermeture pendant 16 jours de la plupart des administrations. Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne 180.000 créations de postes après les 204.000 annoncées initialement pour octobre, et sur un taux de chômage de 7,2%. Les chiffres révisés pour septembre et octobre font ressortir 8.000 créations de postes de plus qu’estimé auparavant. Autres éléments positifs: l’amélioration a touché tous les secteurs et le salaire horaire moyen a augmenté, tout comme la durée hebdomadaire de travail. En outre, la baisse du taux de chômage s’est opérée alors même que le taux de participation (la proportion de personnes en âge de travailler qui ont un emploi ou en cherchent activement un) a rebondi après être tombé en octobre à son plus bas niveau depuis 35 ans et demi. Wall Street a ouvert en nette hausse et l’indice Dow Jones gagnait 0,77% après une vingtaine de minutes d’échanges. Parallèlement, les rendements des emprunts d’Etat américains ont atteint des plus hauts de trois mois et le dollar progressait face au yen et à l’euro.

France-Afrique : la politique pour la France, le business pour la Chine et les Etats-Unis

France-Afrique : la politique pour la France, le business  pour la Chine et les Etats-Unis

 

Encore un sommet sur l’Afrique où la France se distingue sur le plan politique et militaire. Dans le même temps, les Etats Unis et la Chine eux se préoccupent surtout de business en investissant et en exploitant les ressources du continent. Discrètement mais sûrement la Chine colonise économiquement l’Afrique grâce à l’appui de certains  dirigeants africains corrompus ; Un Chine qui ignore la politique, la démocratie, la corruption ou tout simplement la paix ; la France joue au gendarme tandis que d’autres pays, la Chine surtout mais aussi les Etats-Unis, d’autres, ne s’intéressent qu’aux ressources africaines par ailleurs très peu vélarisées sur place. (Même si la France est encore présente ici ou là au Niger par exemple).  La coopération française pour le développement est devenue fantomatique, pour exister la France se cantonne (et souvent seule) au rôle de pompier des conflits. C’est donc devenu une coutume sous la Ve République : chaque président français se doit de vivre son instant africain. François Hollande se plie à la tradition en organisant le week-end prochain son sommet pour la paix et la sécurité en Afrique. Quarante chefs d’État ainsi que des représentants d’institutions internationales (José Manuel Barroso et Herman Van Rompuy pour l’Union européenne, Ban Ki-moon pour l’ONU) sont donc conviés à Paris. À l’Élysée, on explique que la démarche est avant tout pragmatique. Le sommet comportera ainsi un volet économique afin d’indiquer comment l’Afrique et la France peuvent profiter du développement actuel du continent noir. La question de l’environnement sera aussi au programme en vue de la prochaine conférence sur le réchauffement climatique, qui se tiendra en France en 2015. Mais c’est surtout le thème de la sécurité qui occupera l’essentiel des débats. Avec une réflexion centrale : comment le continent africain doit assurer lui-même sa sécurité, que ce soit lors d’un conflit ou dans les domaines de la piraterie ou du terrorisme. L’une des idées phares du sommet est la mise en place de forces africaines d’action rapide capables d’intervenir en cas de crise, la France ne jouant plus qu’un rôle de support (logistique, formation). Sur le papier, l’idée est séduisante. Reste à la traduire dans les faits, en assurant notamment un financement pérenne de ces forces. Ces dernières années l’ont démontré : les pays africains traînent des pieds pour des interventions extérieures et c’est la France qui a souvent été en première ligne, que ce soit en Côte d’Ivoire ou au Mali. Dernier exemple en date : la Centrafrique. Pour empêcher ce pays de sombrer totalement dans le chaos, Paris a annoncé l’envoi d’un millier d’hommes pour une durée minimum de six mois. Une réunion exceptionnelle réunissant pays frontaliers et représentants de l’UE et de l’Union africaine se tiendra d’ailleurs samedi prochain juste après la clôture du sommet.

 

Etats-Unis : hausse des créations d’emplois aux Etats –Unis

Etats-Unis : hausse des créations d’emplois aux Etats –Unis

Une hausse des emplis qui pourrait influencer la FED à resserrer sa politique accommodante. Une bonne nouvelle d’un coté sur le plan du chômage mais des inquiétudes chez les investisseurs qui pourraient être inquiets d’un tout de vis monétaire. Le secteur privé a créé bien plus de postes que prévu en novembre aux Etats-Unis, montre la dernière enquête ADP, qui laisse espérer une bonne statistique de l’emploi vendredi mais pourrait aussi inciter la Réserve fédérale à commencer à retirer ses mesures de soutien à l’économie. L’annonce, également mercredi, d’exportations record en octobre et d’un bond des ventes de logements neufs a aussi confirmé la meilleure santé de l’économie américaine. Ces bonnes nouvelles ont cependant été tempérées par l’enquête ISM auprès des directeurs d’achat qui dénote un ralentissement des embauches dans les services. L’enquête ADP a fait ressortir 215.000 créations d’emploi dans le secteur privé en novembre alors que les économistes en anticipaient en moyenne 173.000. Les chiffres d’octobre ont en outre révisés en forte hausse, avec 184.000 postes créés au lieu des 130.000 annoncés en première estimation. Les chiffres d’ADP, compilés avec Moody’s Analytics, précèdent de deux jours la publication du rapport mensuel de l’emploi du département du Travail, plus complet puisqu’il intègre le secteur public. La comparaison historique des données d’ADP avec les chiffres officiels des créations d’emplois montre que les premiers ne constituent pas toujours un indicateur fiable, mais la livraison de mercredi peut néanmoins laisser entrevoir une statistique meilleure que prévu vendredi. Les économistes prévoient en moyenne 180.000 créations d’emplois hors agriculture en novembre, après les 204.000 annoncées pour octobre. « Si, finalement, l’ADP s’avère être un bon indicateur avancé, on pourrait avoir 200.000 créations d’emplois ou plus et cela suffirait à convaincre la Fed d’enclencher dès ce mois-ci la réduction de ses rachats d’actifs », commente Paul Ashworth, chef économiste chez Capital Economics à Toronto.

Etats-Unis Fed: l’emploi pour objectif

Etats-Unis Fed: l’emploi pour objectif

M. Bernanke, patron de la FED, : « Le FOMC demeure engagé à maintenir une politique hautement accommodante aussi longtemps qu’il le faudra », a-t-il répété.  Depuis plus d’un an, en plus de maintenir ses taux proches de zéro, la Fed achète pour 85 milliards de dollars en bons du Trésor et titres liés à des prêts immobiliers. Ces injections de liquidité dans le circuit financier ont pour but d’exercer une pression à la baisse sur les taux.  Dans son intervention, M. Bernanke n’a pas donné d’indication supplémentaire sur le calendrier d’une réduction de cette aide. « Nous allons continuer à examiner les données », a-t-il déclaré, expliquant que le Comité de politique monétaire (FOMC) prévoyait que « les conditions du marché de l’emploi allaient s’améliorer et l’inflation s’approcher de son objectif de 2% à moyen terme ».   »Si ces prévisions sont avérées par les chiffres, le FOMC commencera probablement à modérer son rythme de rachat d’actifs », a-t-il poursuivi.  Une politique qui a un coût  En septembre, l’inflation sous-jacente (hors pétrole et alimentation), associée aux dépenses de consommation des ménages (PCE), une mesure regardée de près par la Fed, n’était que de 1,2% sur un an.  Le patron de la Fed a toutefois noté que cette politique ultra-accommodante commençait à avoir un coût pour la Fed.   »On peut commencer à penser que l’équilibre entre l’efficacité et le coût (de ces achats) devient moins favorable au fur et à mesure que le bilan de la Fed s’alourdit », a ajouté M. Bernanke.  Avec ces achats d’actifs, la Fed a en effet accumulé quelque 3.400 milliards de dollars en bons du Trésor notamment à son bilan. Celui-ci s’élevait à 800 milliards avant la crise financière survenue en 2008.  Interrogé après sa présentation sur le fait de savoir si la politique de l’argent facile de la Fed n’avait pas davantage profité à Wall Street, qui a atteint de nouveaux records, plutôt qu’aux ménages américains, M. Bernanke s’est élevé contre cette idée. « Au risque de vous choquer, je suis en désaccord avec cela ! Les effets de notre politique monétaire ont aidé les foyers américains à améliorer leur situation financière », a-t-il affirmé. « La Fed a fait une importante contribution au bien-être de la classe moyenne et des plus pauvres », a-t-il ajouté.  M. Bernanke, 59 ans , qui achève son mandat le 31 janvier, n’a pas précisé ce qu’il ferait à l’issue de sa présidence, indiquant seulement qu’il espérait « avoir plus de temps pour écrire et intervenir » sur d’ »intéressantes » questions économiques.

 

Etats-Unis: forte croissance au 3ème trimestre

Etats-Unis forte:  croissance au 3ème trimestre

 

Le PIB des États-Unis au troisième trimestre a progressé de 2,8 % en rythme annuel. Bien davantage que les 2 % retenus en moyenne par les économistes. L’effet du « shutdown » ne se fera sentir qu’au quatrième trimestre. Une journée riche en surprises pour les économistes, et les marchés. Tandis qu’à Francfort, Mario Draghi étonnait son monde en baissant le taux directeur de la Banque centrale européenne (BCE), à Washington, le Département du commerce publiait un chiffre de la croissance bien meilleur que celui estimé par les experts. Le consensus de 87 économistes consultés par l’agence Bloomberg pariait sur une progression du PIB au troisième trimestre de 2 % en rythme annuel. Le chiffre officiel est finalement de 2,8 %. Il ne traduit pas pour autant une embellie profonde et durable de l’économie américaine. Le bon chiffre du «T3» comme disent les économistes, est largement dû à une reconstitution des stocks des entreprises. La consommation des ménages (qui pèse à hauteur de 70 % de l’activité américaine) et l’investissement des entreprises ont au contraire ralenti, à 1,5 % et 1,6 % respectivement. Les ménages, inquiets par le ralentissement du rythme de création d’emplois, ont freiné leurs achats et reconstitué leur épargne, note l’agence Reuters. Les marchés guettaient la statistique officielle pour anticiper quel sera le prochain geste de la Réserve fédérale. La Fed scrute, mois après mois, les chiffres du chômage et de la croissance avant de resserrer sa politique monétaire accommodante (quantitative easing, alias «QE», en anglais). La perspective d’une réduction de l’injection des liquidités dans l’économie, que Ben Bernanke, le patron de la banque centrale américaine avait annoncée le 22 mai, avait déclenché une fuite des capitaux des pays émergents vers les États-Unis, ainsi qu’une chute de devises comme la roupie indienne ou le real brésilien. La persistance de la faiblesse de la consommation et de l’investissement valide la décision de la Fed, réaffirmée fin octobre, de maintenir, pour l’heure, ses achats d’obligations à hauteur de 85 milliards de dollars par mois, que l’on assimile à «faire tourner la planche à billets». Quant à l’impact des seize jours de fermeture partielle des administrations américaines, lors de l’épisode, fin septembre-début octobre, de l’impasse budgétaire, il ne sera mesurable sur l’économie qu’au dernier trimestre

 

Etats-Unis: recul des inscriptions hebdomadaires au chômage

Etats-Unis: recul des inscriptions hebdomadaires au chômage

 

Les inscriptions hebdomadaires au chômage ont reculé aux Etats-Unis à un rythme légèrement inférieur aux prévisions des analystes, a indiqué jeudi le département du Travail.Le ministère a recensé 336.000 nouvelles demandes d’allocations chômage pour la semaine close le 2 novembre, soit un recul de 9.000, en données corrigées des variations saisonnières. La prévision médiane des analystes tablait sur 335.000 nouvelles demandes.

 

Etats-Unis : déficit budgétaire au plus bas

Etats-Unis : déficit budgétaire au plus bas

Finalement la politique de soutien à l’économie donne des résultats tant pour la croissance que pour la réduction du déficit budgétaire. Le contraire de ce qui se pratique en Europe !    La hausse de la fiscalité, la baisse des dépenses et la reprise de l’économie ont en effet réduit de près de moitié le déficit budgétaire des Etats-Unis au cours de l’exercice 2013, clos fin septembre, le ramenant à son plus bas niveau depuis 2008, montrent les statistiques publiées mercredi par le département du Trésor. Les dépenses ont excédé les recettes de 75,1 milliards de dollars le mois dernier, portant le déficit annuel à 680 milliards (495 milliards d’euros), contre 1.089 milliards sur l’exercice 2012. En pourcentage du produit intérieur brut (PIB), le déficit a ainsi été ramené à 4,1% contre 6,8% sur l’exercice 2012, précise le Trésor. La réduction du déficit budgétaire a atteint ces quatre dernières années son rythme le plus élevé depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, a souligné le secrétaire au Trésor, Jack Lew. « Le Congrès doit s’appuyer sur ces progrès pour aboutir à un accord budgétaire favorable à l’emploi et favorable à la croissance, qui renforce l’économie tout en maintenant la discipline budgétaire », a-t-il ajouté dans un communiqué. Ces statistiques ont été publiées le jour même de l’ouverture au Congrès d’une nouvelle série de négociations sur le budget, dans le cadre d’une commission de 29 membres réunissant démocrates et républicains. Créée après le « shutdown », la fermeture pendant 16 jours au début du mois de la plupart des administrations fédérales, cette commission a jusqu’au 13 décembre pour tenter de s’accorder sur des mesures permettant de réduire, sinon d’éviter totalement les 109 milliards de dollars de coupes budgétaires qui risquent d’entrer en vigueur en 2014.Les déclarations faites au début de la réunion par les démocrates et les républicains ont confirmé qu’un accord de grande ampleur sur la réduction à long terme du déficit restait hors de portée dans le contexte politique actuel. Les membres du Congrès ont souligné au contraire l’importance d’aboutir à un accord plus modeste permettant d’alléger l’impact des coupes censées s’appliquer l’an prochain dans le cadre du « séquestre ».  

 

Etats-Unis: la Fed soutient l’économie

Etats-Unis: la Fed soutient l’économie

 

Alors  que la BCE va sans doute choisir l’attentisme face à la montée de l’euro  qui handicape la compétitivité, la FED, elle, va choisir de soutenir l’économie en continuant d’injecter des liquidités.  Pour influer sur les taux à la baisse et favoriser la reprise, la Fed achète chaque mois pour 85 milliards de dollars de bons du Trésor et de titres liés à des emprunts hypothécaires. Ces injections de liquidités dans le circuit financier se montent désormais à 850 milliards de dollars depuis le début de l’année et pourraient dépasser 1.300 milliards de dollars, si elles se poursuivent jusqu’en mars, calcule Paul Ashworth, de la société d’analyses économiques Capital Economics.  La Fed maintient par ailleurs son taux directeur proche de zéro depuis fin 2008 et s’est engagée à le faire tant que le chômage ne descendrait pas sous 6,5%. Il se situait en septembre à 7,2%. Lors de la précédente réunion du Comité de politique monétaire (FOMC) en septembre, tous les acteurs sur les marchés s’attendaient à une amorce tant annoncée des injections de liquidités. Mais à leur grande surprise, anticipant un gel partiel de l’administration du fait du bras de fer sur le budget avec le Congrès, la Fed avait préféré maintenir le statu quo, choisissant d’ »attendre davantage de preuves de la reprise ». Six semaines plus tard, ces preuves ne sont pas encore là, estiment les analystes et le manque de visibilité de l’évolution de l’activité a été renforcé par la fermeture des services administratifs pendant 16 jours du 1er au 17 octobre.  Les créations d’emplois pour septembre ont été décevantes, à 148.000. La confiance des consommateurs, mesurée par l’indice de l’Université du Michigan comme par le Conference Board, a plongé, ébranlée par la paralysie du gouvernement. « Un mauvais signe » avant la saison des ventes de fin d’année, souligne Chris Christopher, d’IHS Global Insight.  Les ventes au détail ont fait pâle figure (-0,1%) tandis que la production manufacturière demeure anémique (+0,1%). Quant aux promesses de ventes de logements, signe anticipé de l’activité du marché immobilier qui tire actuellement la croissance, elles ont nettement marqué le pas (-5,6% en septembre), ralenties par un raffermissement des taux d’intérêt immobiliers.

 

Budget : Accord provisoire probable Etats-Unis

Budget : Accord provisoire probable  Etats-Unis

 

L’accord est quasiment bouclé. Il s’agirait de rouvrir les services de l’Etat au moins jusqu’au 15 janvier, soit un délai de trois mois. Sur la dette, le plafond serait relevé au moins jusqu’au 15 février, ce qui offrirait un répit de quatre mois. C’est un grand classique des négociations budgétaires américaines: on se met juste d’accord pour repousser les échéances. Mais cette fois, ce pourrait être un peu différent, du moins sur le papier : une commission mixte va être créée, et sera justement chargée de trouver des solutions à long terme. Cette commission doit avoir abouti dans les deux mois qui viennent. L’accord devrait être voté ce mardi 15 octobre par le Sénat. Ensuite, il devrait être présenté à la Chambre des Représentants. Les ultra conservateurs, qui ont tout déclenché, vont avoir du mal à voter un accord qui ne remet pas en cause la réforme de la santé, ce qui était leur principale revendication. John Boehner, le leader de la Chambre des Représentants, pourrait donc se retrouver dans les heures qui viennent devant un dilemme: accepter le compromis et les voix des Démocrates, ou tenir ferme sur les principes et risquer de précipiter le pays vers le défaut de paiement.

 

Pétrole : les Etats-Unis premier producteur

Pétrole : les Etats-Unis premier producteur

 

Les Etats-Unis raviront l’an prochain à la Russie la place de premier producteur mondial de pétrole grâce à l’exploitation des schistes bitumineux, qui ont chamboulé la donne énergétique, prédit vendredi l’Agence internationale de l’énergie (AIE).Selon des estimations américaines publiées il y a quelques jours, la croissance spectaculaire de ce secteur a déjà permis aux USA de céder la place de premier importateur mondial à la Chine. En retrouvant le rang de premier producteur mondial qu’ils occupaient avant les années 1970, les Etats-Unis rebattront les cartes de la géopolitique du pétrole. Cette nouvelle donne pourrait jouer sur leurs relations avec l’Arabie saoudite, allié de longue date et premier pays producteur de l’OPEP. De grands pays producteurs comme la Russie sont aujourd’hui contraints d’investir des milliards de dollars dans de nouveaux oléoducs vers l’Asie faute de pouvoir compter suffisamment sur la demande des pays occidentaux, et doivent composer avec une Chine de plus en plus sûre d’elle. »Avec une production, sans précédent depuis des décennies, de plus de 10 millions de barils par jour au cours des deux derniers trimestres, les Etats-Unis sont en passe de devenir le premier producteur de (carburants) liquides hors OPEP au deuxième trimestre 2014, détrônant la Russie, sans même tenir compte des biocarburants et des progrès du raffinage », dit l’AIE dans son rapport mensuel. L’agence basée à Paris, qui dépend de l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques), estime que la production américaine de carburants liquides atteindra en moyenne 11 millions de bpj en 2014, contre 10,86 millions pour la Russie. Cette hausse de la production américaine va faire progresser en moyenne celle des Etats non-membres de l’OPEP de 1,7 million de bpj en 2014, avec un pic de 1,9 million attendu au deuxième trimestre, soit le plus fort taux de croissance annuel de la production pétrolière hors OPEP depuis les années 1970.

 

Crise budgétaire Etats-Unis : relèvement provisoire de la dette

Crise budgétaire Etats-Unis : relèvement provisoire  de la dette

Les républicains ont proposé jeudi à Barack Obama un relèvement temporaire de la limite de la dette jusqu’au 22 novembre pour écarter le risque d’un défaut de paiement, mais sans inclure de mesure rouvrant entièrement l’Etat fédéral, paralysé depuis le 1er octobre.  Ils ont présenté ce plan jeudi au président mais « aucune décision définitive n’a été prise », selon le porte-parole du président de la Chambre John Boehner. Ce porte-parole, Brendan Buck, a salué une « conversation utile et productive ».  La Maison Blanche a rendu compte de la réunion dans des termes très neutres, en observant qu’ »après une discussion sur les possibles façons d’aller de l’avant, aucun choix spécifique n’a été effectué ». De même source, « le président espère continuer à faire des progrès avec les membres des deux partis », démocrate et républicain.  Les républicains sont sous pression, l’opinion publique se rangeant majoritairement du côté de Barack Obama depuis le début de la crise. Selon un sondage NBC/Wall Street Journal publié jeudi, 53% des Américains estiment que les républicains sont responsables de la paralysie fédérale, contre 31% qui accusent Barack Obama.  Les marchés reprennent des couleurs En échange du relèvement de la limite de la dette, les républicains veulent l’ouverture de négociations sur le budget et une réforme des programmes sociaux, comme le système de retraite. Avant la réunion entre les républicains et le président, le porte-parole de celui-ci, Jay Carney, a expliqué qu’il réservait son jugement sur cette proposition, même s’il « promulguerait sans doute » un relèvement de la dette à court terme. Il a en revanche répété que le dirigeant refusait de céder aux demandes de « rançon » de ses adversaires sur le budget. L’annonce républicaine a été très favorablement accueillie par les marchés: les principaux indices de Wall Street ont bondi de plus de 2% et dans leurs roues, les bourses asiatiques ont grimpé nettement vendredi avec +1,16% pour Tokyo, +1,60% pour Hong Kong, +1,59% pour Sydney, +0,47% et +1,13% respectivement pour Shanghai et Séoul. Elle a en revanche suscité une réaction mesurée des démocrates du Sénat, qui ont eux aussi rencontré M. Obama jeudi après-midi. Leur chef de file, Harry Reid, a assuré à sa sortie du siège de l’exécutif que ses troupes étaient prêtes à « discuter de tout, absolument tout » avec les républicains après le vote d’un budget. Mais il a écarté l’idée de conditionner la fin de la paralysie de l’Etat à des négociations. « Cela n’aura pas lieu », a-t-il lancé. Jeudi matin, le secrétaire au Trésor Jacob Lew avait prévenu le Congrès que prolonger la crise sur le plafond de la dette « pourrait être très dangereux ». Actuellement d’environ 16.700 milliards de dollars, la limite de la dette a été atteinte en mai et le Trésor n’a pu continuer à emprunter que grâce à des mesures « extraordinaires ». Mais au-delà du 17 octobre, le Trésor a prévenu qu’il serait totalement incapable d’emprunter, et que ses ressources seraient limitées à une trésorerie d’environ 30 milliards de dollars et aux rentrées fiscales subséquentes.

 

Etats-Unis : 1er producteur mondial de pétrole et gaz en 2013

Etats-Unis : 1er producteur mondial de pétrole et gaz en 2013

 

Pour mieux comprendre le relatif désintérêt des Etat- Unis pour le moyen-orient (notammenet le lâchage de Hollande par Obama sur la Syrie), il faut notammenet prendre en compte sa nouvelle indépendance énerétique. Les Etats-Unis devraient en effet devenir le plus important producteur de pétrole et de gaz naturel en 2013″, affirme l’agence américaine d’information sur l’énergie (EIA) dans un communiqué.  L’Agence internationale de l’Energie, qui représente les intérêts énergétiques des pays riches, s’attendait jusqu’ici à ce que les Etats-Unis accèdent au premier rang mondial d’ici à quatre ans en termes de production pétrolière.  Les chiffres publiés vendredi par l’EIA incluent toutefois non seulement le pétrole brut mais aussi les gaz liquides et autres condensés dérivés de la production d’hydrocarbures, ainsi que les biocarburants. Portée par le boom de l’exploitation du pétrole de schiste, la production de pétrole aux Etats-Unis devrait avoisiner les 12 millions de barils par jour (mbj) soit davantage que l’Arabie Saoudite et que la Russie, selon l’agence américaine qui publie un graphique mais pas de chiffres précis. D’après l’agence, la production d’hydrocarbures au sens large des Etats-Unis était déjà l’an dernier au coude à coude avec celle de la Russie mais, l’écart entre les estimations de production russe et américaine s’est « agrandi » en 2013, dissipant toute ambigüité sur le premier rang mondial des Etats-Unis, estime l’agence gouvernementale.  L’Arabie saoudite en revanche produit peu de gaz naturel et se retrouve donc derrière les Etats-Unis et la Russie dans les chiffres de l’EIA. Avec autour de 10 mbj, elle reste toutefois largement devant les Etats-Unis si l’on ne prend en compte que la production de brut seule.  Les Etats-Unis devraient extraire 7,5 millions de barils par jour (mbj) de brut en moyenne cette année, contre 6,5 mbj environ l’an dernier, dont 2 mbj provenaient du pétrole de schiste.  Avec une augmentation de 15% sur un an, la croissance de la production de brut américaine, tirée par le schiste, ralentit donc nettement cette année comparée à l’an passé, quand elle avait connu une envolée de 32% par rapport à 2011.

 

Etats Unis : des administrations fermées ?

Etats Unis : des administrations fermées ?

La perspective de la première fermeture des services fédéraux en 17 ans se dessine de plus en plus. Le débat budgétaire se double en outre d’inquiétudes liées au plafond de la dette autorisée -16.700 milliards de dollars- qui, selon le secrétaire au Trésor Jack Lew, serait atteint au plus tard le 17 octobre. Bien qu’une solution provisoire, prévoyant une prorogation de dix jours du financement des administrations ait été évoquée vendredi, aucun signe ne permet de penser qu’un accord pourrait être trouvé d’ici la date-butoir du 1er octobre, début de l’année fiscale, entre les démocrates, majoritaires au Sénat, et les républicains, majoritaires à la Chambre. La dernière fermeture des services administratifs, du 16 décembre 1995 au 6 janvier 1996, était due à la guérilla budgétaire entre l’administration démocrate de Bill Clinton et les républicains, conduits par le président de la Chambre des représentants d’alors, Newt Gingrich. Sans surprise, le Sénat a adopté vendredi et transmis immédiatement à la Chambre des représentants un projet de loi destiné à assurer jusqu’au 15 novembre le financement des administrations fédérales, afin d’éviter leur fermeture, ou « shutdown ». Les républicains de la Chambre entendent l’amender en y incluant plusieurs dispositions controversées, notamment dans le but d’empêcher le financement pendant un an de la nouvelle loi sur l’assurance santé, l’un des textes emblématiques de l’administration Obama. Le représentant républicain Tom Graves a annoncé vendredi que lui et 61 de ses collègues parlementaires allaient insister pour que le financement de l’ »Obamacare », qui doit être lancé au 1er octobre, soit retardé d’un an. Si les républicains mettent à exécution leur menace d’amender le projet en privant l’Obamacare de financement, il y a tout lieu de penser que le Sénat rejettera la nouvelle mouture du texte. Et si le Congrès n’adopte pas un texte de loi d’ici lundi en fin de journée, l’administration Obama ne sera plus en mesure de débloquer des fonds pour faire marcher au quotidien certains de ses services.

Etats-Unis : nouvelle paralysie budgétaire ?

Etats-Unis : nouvelle paralysie budgétaire ?

On comprend qu’Obama n’ait pas voulu fâcher les parlementaires sur la Syrie car il doit maintenant engager une nouvelle  bataille sur le plafond de la dette, enjeu autrement important pour les Etats-Unis !. L’administration Obama a peu ou prou épuisé ses capacités d’endettement avec un plafond de 16.700 milliards de dollars. Mais elle a pour le moment évité tout défaut en mettant en œuvre des mesures exceptionnelles. Les républicains accepteraient donc de relever le plafond de la dette pour permettre aux pouvoirs publics de financer leurs actions jusqu’au 30 septembre, ce qui leur éviterait une cessation de paiement le 1er octobre, date du début du nouvel exercice budgétaire. Mais en échange, ils ne veulent plus entendre parler de réforme de la santé. Faute d’accord au Congrès, le gouvernement sera confronté à une paralysie budgétaire qui l’empêcherait d’emprunter pour financer le remboursement de ses dettes dès la mi-octobre, selon le Trésor. John Boehner, président de la majorité républicaine, est persuadé d’ »obtenir une grande victoire à la Chambre ». Pour autant, dans un communiqué, la Maison Blanche a fait savoir qu’elle opposerait son veto à ce texte qui « sert des intentions idéologiques étroites ». Promulguée en mars 2010, la réforme du système de santé baptisée Patient Protection and Affordable Care Act est considérée comme la principale réalisation du premier mandat de Barack Obama. Elle impose notamment à chaque Américain de disposer d’une couverture maladie minimum. Les républicains ont fait de son abrogation l’une de leurs premières priorités parlementaires lorsqu’ils ont retrouvé la majorité à la chambre à l’issue des élections de 2010. La décision de mettre la réforme de l’assurance santé au centre des discussions sur le relèvement du plafond de la dette est une victoire pour l’aile conservatrice du parti républicain à la Chambre des représentants, qui a bataillé contre ses propres dirigeants. Ceux-ci craignent en effet qu’une telle lutte se révèle impopulaire.

Etats-Unis : moins d’emplois que prévu

Etats-Unis : moins d’emplois que prévu

 

L’économie américaine a créé moins d’emploi qu’attendu en août, montrent les statistiques officielles publiées vendredi, ce qui pourrait inciter la Réserve fédérale à différer la diminution annoncée de ses achats de dette sur les marchés. Le département du Travail a recensé 169.000 créations de postes non agricoles le mois dernier alors que les économistes interrogés par Reuters en anticipaient en moyenne 180.000. Le taux de chômage, attendu stable, a lui baissé à son plus bas niveau depuis décembre 2008, à 7,3% contre 7,4% en juillet, mais ce recul s’explique principalement par l’augmentation du nombre d’Américains renonçant à chercher du travail. Les embauches ont non seulement été moins importantes que prévues le mois dernier, mais les chiffres des créations d’emplois en juin et juillet ont été révisés à la baisse, avec 74.000 nouveaux postes en moins au total qu’annoncé précédemment. De plus, le taux de participation, qui reflète la proportion d’Américains en âge de travailler et qui occupent un emploi ou en cherchent un, est tombé à son plus bas niveau depuis 35 ans. Mis à part le nombre décevant d’embauches et la baisse en trompe-l’oeil du taux de chômage, les chiffres sur l’emploi du mois d’août sont mitigés, avec une hausse du salaire horaire moyen et de la durée de travail hebdomadaire, qui avaient légèrement baissé le mois précédent.L’ensemble de ces chiffres éloigne la perspective d’une diminution imminente des 85 milliards de dollars de rachats d’actifs mensuels de la Fed, dont la banque centrale doit débattre au cours de sa réunion de politique monétaire des 17 et 18 septembre.

 

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