Archive pour le Tag 'Etats-Unis'

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États-Unis : baisse du chômage

États-Unis : baisse du chômage

 

La baisse est légère mais c’est tout de même encore une bonne nouvelle pour les États-Unis concernant l’évolution du chômage. Une statistique qui vient confirmer la bonne tenue de l’activité économique qui tourne autour de 2,5 % sur un an tandis que la croissance en Europe patine en dessous de 1 %.

Les inscriptions au chômage ont légèrement diminué aux Etats-Unis lors de la semaine au 21 décembre, à 219.000, contre 220.000 (non révisé) la semaine précédente, a annoncé jeudi le département du Travail.

Les économistes attendaient en moyenne 224.000 inscriptions au chômage.

 

Economie- Croissance : hausse aux États-Unis baisse en Europe

Economie- Croissance : hausse aux États-Unis baisse en Europe

 

Alors que l’Europe se débat avec une croissance très molle voire craint maintenant la stagnation voire la récession, l’activité économique aux États-Unis continue de surprendre. Alors qu’il tablait jusqu’ici sur une croissance de 2,8% au troisième trimestre, le département du Commerce américain a annoncé, ce jeudi, que le PIB a augmenté de 3,1% entre juillet et septembre, en rythme actualisé. Dans l’union européenne se contentera d’un inférieure à 1 %

A titre de comparaison, pour la zone euro, la Banque centrale européenne prévoit une croissance de 0,7 % en 2024, puis de 1,1 % en 2025, 1,4 % en 2026 et 1,3 % en 2027.

Dans le détail, le ministère justifie cette ultime révision par « une révision à la hausse des exportations et des dépenses de consommation », alors que les investissements privés sont partiellement révisés à la baisse. La progression des dépenses de consommation des ménages est en effet ressortie à 3,7%, contre +3,5% annoncé initialement.
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Cette bonne dynamique pourra-t-elle se poursuivre ? La première estimation de la croissance américaine pour le quatrième trimestre et l’ensemble de l’année 2024 sera publiée le 30 janvier. Alors qu’elle a baissé une nouvelle fois ses taux directeurs de 0,25 point de pourcentage, jeudi, la Réserve fédérale américaine en a profité pour annoncer qu’elle s’attend donc à une croissance américaine à 2,1% en 2025, soit une estimation légèrement plus élevée qu’en septembre.

États-Unis : Elon Musk président virtuel ?

États-Unis : Elon Musk président virtuel ?

 

Le président élu des États-Unis pourrait s’agacer de l’omniprésence de son soutien, le milliardaire Elon Musk qui intervient déjà sur à peu près tous les sujets aux États-Unis bien sûr, sur les questions financières mais aussi en soutien de tous les mouvements d’extrême droite notamment en Europe. De quoi quand même agacer Donald Trump qui a tenu à dire que le milliardaire génial mais un peu fou ne pouvait pas être président des États-Unis en raison de sa nationalité puisque né en Afrique du Sud. Un premier pan  sur le bec qui sera sans doute suivi d’autres tellement l’omniprésence du milliardaire est envahissante; un milliardaire qui soutient une idéologie très réactionnaire; au  besoin activée par la cocaïne; D’après ses propres déclarations !

«Il ne va pas devenir président, ça je peux vous le dire», a déclaré Donald Trump, en meeting à Phoenix dans l’Arizona. «Je suis tranquille, vous savez pourquoi?», a-t-il demandé à la foule. «Il ne peut pas l’être, il n’est pas né dans ce pays», a poursuivi le républicain à propos du patron de Tesla et SpaceX, né en Afrique du Sud et naturalisé américain en 2002. L’article II de la Constitution des États-Unis prévoit en effet que seules les personnes nées avec la nationalité américaine peuvent se présenter à l’élection présidentielle.
À lire aussi États-Unis : un sénateur républicain suggère de nommer Elon Musk président de la chambre des représentants

«J’aime être accompagné de gens intelligents», a développé Donald Trump, assurant qu’Elon Musk n’était pas en train de «récupérer la présidence». Donald Trump répond là aux critiques, venus notamment du camp démocrate, qui ont dépeint l’homme le plus riche du monde en «président Musk» ces derniers jours, tant il occupe l’espace politique auprès du président élu.

 

Croissance : hausse aux États-Unis baisse en Europe

Croissance : hausse aux États-Unis baisse en Europe

 

Alors que l’Europe se débat avec une croissance très molle voire craint maintenant la stagnation voire la récession, l’activité économique aux États-Unis continue de surprendre. Alors qu’il tablait jusqu’ici sur une croissance de 2,8% au troisième trimestre, le département du Commerce américain a annoncé, ce jeudi, que le PIB a augmenté de 3,1% entre juillet et septembre, en rythme actualisé. Dans l’union européenne se contentera d’un inférieure à 1 %

A titre de comparaison, pour la zone euro, la Banque centrale européenne prévoit une croissance de 0,7 % en 2024, puis de 1,1 % en 2025, 1,4 % en 2026 et 1,3 % en 2027.

Dans le détail, le ministère justifie cette ultime révision par « une révision à la hausse des exportations et des dépenses de consommation », alors que les investissements privés sont partiellement révisés à la baisse. La progression des dépenses de consommation des ménages est en effet ressortie à 3,7%, contre +3,5% annoncé initialement.
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Cette bonne dynamique pourra-t-elle se poursuivre ? La première estimation de la croissance américaine pour le quatrième trimestre et l’ensemble de l’année 2024 sera publiée le 30 janvier. Alors qu’elle a baissé une nouvelle fois ses taux directeurs de 0,25 point de pourcentage, jeudi, la Réserve fédérale américaine en a profité pour annoncer qu’elle s’attend donc à une croissance américaine à 2,1% en 2025, soit une estimation légèrement plus élevée qu’en septembre.

Economie -Croissance États-Unis : nouvelle hausse

Economie -Croissance États-Unis : nouvelle hausse

Alors que l’Europe se débat avec une croissance très molle voire craint maintenant la stagnation voire la récession, l’activité économique aux États-Unis continus de surprendre.
Alors qu’il tablait jusqu’ici sur une croissance de 2,8% au troisième trimestre, le département du Commerce américain a annoncé, ce jeudi, que le PIB a augmenté de 3,1% entre juillet et septembre, en rythme actualisé. Dans l’union européenne se contentera d’un inférieure à 1 %

A titre de comparaison, pour la zone euro, la Banque centrale européenne prévoit une croissance de 0,7 % en 2024, puis de 1,1 % en 2025, 1,4 % en 2026 et 1,3 % en 2027.

Dans le détail, le ministère justifie cette ultime révision par « une révision à la hausse des exportations et des dépenses de consommation », alors que les investissements privés sont partiellement révisés à la baisse. La progression des dépenses de consommation des ménages est en effet ressortie à 3,7%, contre +3,5% annoncé initialement.
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Cette bonne dynamique pourra-t-elle se poursuivre ? La première estimation de la croissance américaine pour le quatrième trimestre et l’ensemble de l’année 2024 sera publiée le 30 janvier. Alors qu’elle a baissé une nouvelle fois ses taux directeurs de 0,25 point de pourcentage, jeudi, la Réserve fédérale américaine en a profité pour annoncer qu’elle s’attend donc à une croissance américaine à 2,1% en 2025, soit une estimation légèrement plus élevée qu’en septembre.

Croissance États-Unis : nouvelle hausse

Croissance États-Unis : nouvelle hausse

Alors que l’Europe se débat avec une croissance très molle voire craint maintenant la stagnation voir la récession, l’activité économique aux États-Unis continus de surprendre.
Alors qu’il tablait jusqu’ici sur une croissance de 2,8% au troisième trimestre, le département du Commerce américain a annoncé, ce jeudi, que le PIB a augmenté de 3,1% entre juillet et septembre, en rythme actualisé.Dans l’union européenne se contentera d’un inférieure à 1 %

A titre de comparaison, pour la zone euro, la Banque centrale européenne prévoit une croissance de 0,7 % en 2024, puis de 1,1 % en 2025, 1,4 % en 2026 et 1,3 % en 2027.

Dans le détail, le ministère justifie cette ultime révision par « une révision à la hausse des exportations et des dépenses de consommation », alors que les investissements privés sont partiellement révisés à la baisse. La progression des dépenses de consommation des ménages est en effet ressortie à 3,7%, contre +3,5% annoncé initialement.
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Cette bonne dynamique pourra-t-elle se poursuivre ? La première estimation de la croissance américaine pour le quatrième trimestre et l’ensemble de l’année 2024 sera publiée le 30 janvier. Alors qu’elle a baissé une nouvelle fois ses taux directeurs de 0,25 point de pourcentage, jeudi, la Réserve fédérale américaine en a profité pour annoncer qu’elle s’attend donc à une croissance américaine à 2,1% en 2025, soit une estimation légèrement plus élevée qu’en septembre.

 

Encore une menace de «shutdown» aux États-Unis

Encore une menace de «shutdown» aux États-Unis

Encore une fois les États-Unis se font peur avec la menace de blocage budgétaire. En outreElon Musk  est à la manœuvre pour semer un peu plus de pagaille et réclamer de façon prématurée des économies fédérales.

 
Les élus républicains, pourtant majoritaires à la chambre basse, avaient soumis au vote une nouvelle proposition au lendemain du torpillage par Donald Trump et Elon Musk d’un précédent accord négocié avec les démocrates qui aurait évité aux États-Unis un «shutdown», juste avant Noël.

Le texte n’a même pas atteint la majorité simple, avec 38 républicains se joignant au «non» des démocrates. La marche à suivre est désormais incertaine pour le président républicain de la Chambre des représentants, Mike Johnson, pressé d’un côté par les démocrates de revenir à l’accord préalablement négocié, et de l’autre par certains élus conservateurs qui refusent en bloc tout texte qui ne comprendrait pas de coupe budgétaire pour compenser les nouvelles aides.

Comme d’habitude on pourrait attendre le dernier dernier moment pour sortir de cette impasse habituelle aux États-Unis. Cela démontre aussi à l’évidence l’impatience d’Hélène Musk de peser sur à peu près tous les sujets quittes à marcher sans doute sur les pieds un jour du président.

Baisse des taux d’intérêt : Nouveau pas des États-Unis

Baisse des taux d’intérêt : Nouveau  pas des États-Unis

 La Réserve fédérale américaine (Fed) a abaissé mercredi ses taux directeurs pour la troisième fois en autant de réunions mais a laissé entendre que le rythme de son assouplissement monétaire allait désormais ralentir en raison d’un taux de chômage relativement stable et d’un recul moins important de l’inflation.

« L’activité économique a continué de se développer à un rythme soutenu, avec un taux de chômage qui reste faible et une inflation qui reste élevée », a écrit le FOMC, le comité de politique monétaire de la banque centrale, dans son communiqué publié à l’issue d’une réunion de deux jours.

Les responsables de la banque centrale américaine, dans leurs nouvelles projections, ne prévoient désormais plus que deux réductions supplémentaires de taux d’un quart de point de pourcentage d’ici fin 2025.

 

 

Grippe aviaire, premier cas de contamination humaine aux États-Unis

Grippe aviaire, premier cas de contamination humaine aux États-Unis

 

Un premier cas grave de contamination humaine au virus H5N1 a été détecté aux États-Unis, ont annoncé les autorités américaines mercredi 18 décembre, au moment où les craintes d’une éventuelle pandémie de grippe aviaire augmentent. Le malade, hospitalisé en Louisiane (sud), est le 61e cas humain de grippe aviaire détecté depuis avril dans le pays, ont précisé les Centres américains de prévention et de lutte contre les maladies (CDC) dans un communiqué. Agé de plus de 65 ans et souffrant d’autres pathologies, il est dans «un état critique» et «souffre d’une sévère affection respiratoire», ont détaillé à l’AFP les autorités de santé de Louisiane. Les autres personnes infectées présentaient des symptômes légers.

Au moins trois personnes ont été infectées ces derniers mois par le virus H5N1 aux États-Unis sans qu’on ne connaisse l’origine de leur contamination.

Alors que des traces du virus ont été détectées dans le lait cru ou non pasteurisé, le ministère américain de l’Agriculture a annoncé mercredi un nouveau plan visant à renforcer la surveillance en la matière. L’incertitude plane quant à la manière dont l’administration du président élu Donald Trump abordera l’épidémie. Le ministre de la Santé choisi par Donald Trump, Robert Kennedy Jr, est notamment un partisan notoire du lait cru et un antivaccin.

Selon des chiffres cités mardi à Genève par un responsable de l’Organisation mondiale de la santé animale, Gregorio Torres, l’épidémie de grippe aviaire a entraîné la mort de plus de 300 millions d’oiseaux à travers le monde depuis octobre 2021. En trois ans, le virus H5N1 a été détecté dans 108 pays ou territoires sur les cinq continents et chez plus de 70 espèces de mammifères, domestiques ou sauvages.

 

Etats-Unis-FED : probable baisse des taux en vue

Etats-Unis-FED : probable  baisse des taux en vue 

Une nouvelle baisse des taux en vue par la banque fédérale américaine (BCE) mais une baisse contenue eu égard au retour de l’inflation. L’inflation est  repartie à la hausse ces deux derniers mois, après avoir suivi une trajectoire encourageante vers l’objectif de 2% fixé par la Fed.

L’indice CPI des prix à la consommation – sur lequel sont indexés les retraites – a en effet rebondi en novembre à 2,7%. L’indice PCE, que la Fed veut ramener à 2%, sera publié le 20 décembre. Côté producteurs, les prix ont même grimpé en novembre au plus haut depuis près de deux ans, à cause notamment des conséquences de la grippe aviaire, selon l’indice PPI.

Jerome Powell a récemment estimé que la Fed « pouvait se permettre d’être un peu plus prudente » du fait de la vigueur de l’économie ( Sans doute supérieur à 2,5 % sur un an, à comparer à moins de 1 % pour  l’union économique européenne). En effet  les droits de douane annoncée par Trump pourraient venir nourrir l’inflation et  la Fed devrait prévoir des baisses de taux moins nombreuses pour 2025. Elle actualisera également mercredi ses prévisions pour l’économie américaine, et devrait être plus pessimiste qu’en septembre pour l’inflation, mais plus optimiste pour la croissance du PIB.

 

États-Unis : la justice malmenée par les présidents

États-Unis : la justice malmenée par les présidents

Il est clair que Baye donne n’a pas rendu service à la justice en passant l’éponge sur les frasques de son fils . Trump aussitôt de son côté à réclamé l’annulation de la procédure pénale contre lui en Géorgie après déjà avoir bénéficié d’une annulation de procédure dans l’affaire de sa relation sexuelle tarifée avec une star du porno.

Le président élu américain demande donc  l’abandon des charges pesant contre lui pour tentative illégale d’inverser le résultat de l’élection présidentielle de 2020, au motif de son prochain retour à la Maison-Blanche.

 

Donald Trump a demandé mercredi 4 décembre à la justice de l’État de Géorgie d’annuler la procédure à son encontre pour tentatives illégales d’inverser les résultats de l’élection présidentielle de 2020, au motif de son prochain retour à la Maison-Blanche.

Des quatre procédures pénales visant Donald Trump, deux, au niveau fédéral, ont déjà été abandonnées la semaine dernière à l’initiative du procureur spécial Jack Smith, sur la base de la politique du ministère américain de la Justice consistant à ne pas poursuivre un président en exercice. Après consultations, le ministère a conclu que cette politique «s’applique à cette situation» inédite d’un candidat inculpé au pénal puis élu président, a indiqué Jack Smith, réaffirmant néanmoins que «la position de l’accusation sur le fond des poursuites contre le prévenu n’a pas changé» !

Dans le quatrième dossier pénal, Donald Trump a été reconnu coupable le 30 mai par la justice de l’État de New York de «falsification comptable aggravée pour dissimuler un complot visant à pervertir l’élection de 2016». Cette affaire porte sur le paiement de 130.000 dollars, maquillé en frais juridiques, à l’actrice de films pornographiques Stormy Daniels, pour taire une relation sexuelle en 2006, que Donald Trump dément. Mais le juge Juan Merchan, qui a déjà reporté à plusieurs reprises le prononcé de la peine, a autorisé les avocats du président élu à présenter un recours en annulation de la procédure, ce qu’ils ont fait lundi. Le juge a donné jusqu’au 9 décembre à l’accusation pour répondre avant de statuer lui-même sur cette demande.

Santé : plus de 200 millions de personnes en surpoids aux États-Unis

Santé : plus de 200 millions de personnes en surpoids aux États-Unis

 

Aux États-Unis, l’épidémie de surpoids et d’obésité est en forte progression. Les enfants et les adolescents sont particulièrement touchés. Si rien n’est fait, d’ici à 2050, plus de 80 % des adultes et près de 60 % des adolescents américains seront concernés. En 2021, aux États-Unis, près de la moitié des adolescents et les trois quarts des adultes étaient considérés, d’un point de vue clinique, comme étant en surpoids ou obèses, ce qui représente 208 millions de personnes. En 1990, ces proportions étaient deux fois moindres. Si aucune mesure n’est prise, la tendance va s’aggraver : d’ici à 2025 plus de 80 % des adultes et près de 60 % des adolescents américains seront surpoids ou obèses.

 

par 

Affiliate Associate Professor of Global Health, University of Washington dans the Conversation 

 

Publiée dans la revue médicale The Lancet, ces chiffres sont issus d’une étude que nous avons menée avec le Global Burden of Disease Study 2021 U.S. Obesity Forecasting Collaborator Group, qui regroupe plus de 300 experts et chercheurs spécialisés dans l’obésité.

L’objectif de nos travaux était de rendre compte de l’évolution de l’obésité et du surpoids aux États-Unis entre 1990 et 2021, et d’élaborer des projections pour en estimer la progression jusqu’en 2050.

Pour les mener à bien, nous avons synthétisé et analysé les données d’indice de masse corporelle provenant de 132 sources différentes, telles que des études scientifiques, des enquêtes nationales et ainsi que d’autres menées au sein des États.

Nous avons considéré que les personnes de 18 ans et plus étaient en « surpoids » sitôt que leur indice de masse corporelle, ou IMC, se situait entre 25 kilogrammes par mètre carré (kg/m2) et 30 kg/m2. Au-delà, on parle plutôt d’obésité. En ce qui concerne les personnes de moins de 18 ans, nous nous sommes basés sur les critères de l’International Obesity Task Force.

Nos résultats sont d’importance, car les États-Unis ont déjà l’un des taux les plus élevés d’obésité et de surpoids au monde. Or, on sait que l’espérance de vie des personnes concernées s’en trouve réduite. Par ailleurs, cette situation limite la portée des avancées médicales comparativement aux bénéfices que peuvent en retirer les populations d’autres pays à revenu équivalent.

Des recherches antérieures avaient notamment démontré que l’obésité était responsable de 335 000 décès rien que pour l’année 2021. Elle augmente en particulier les risques de diabète, de crise cardiaque, d’accident vasculaire cérébral, de cancer et de troubles psychiques. Il s’agit d’un facteur de risque majeur de mauvaise santé et de décès précoce. En outre, c’est aussi l’un de ceux qui progressent le plus rapidement.

Les implications économiques de l’obésité sont également conséquentes. Un rapport publié en 2024 par les membres républicains du Joint Economic Committee du Congrès des États-Unis a estimé que les coûts de santé liés à l’obésité atteindront 9,1 billions de dollars (soit 9,1 milliers de milliards de dollars) au cours de la prochaine décennie.

La progression de l’obésité chez les enfants et les adolescents est particulièrement préoccupante, le taux d’obésité ayant plus que doublé chez les adolescents âgés de 15 à 24 ans depuis 1990. Les données de l’Enquête nationale sur la santé et la nutrition révèlent qu’aux États-Unis, près de 20 % des enfants et adolescents âgés de 2 à 19 ans sont obèses.

D’ici 2050, nos résultats de prévisions suggèrent qu’un enfant sur cinq et un adolescent sur trois seront obèses. Or, on sait que dans ces deux catégories, l’obésité s’accompagne non seulement d’un développement précoce de maladies chroniques, mais aussi de troubles de santé mentale, ainsi que d’une dégradation des interactions sociales, et d’une dégradation des capacités physiques.

Nos recherches ont également mis en évidence d’importantes disparités géographiques dans la prévalence du surpoids et de l’obésité d’un État à l’autre, les États du sud affichant certains des taux les plus élevés.

D’autres travaux menés sur l’obésité aux États-Unis avaient également souligné de grandes différences d’ordres socio-économiques et ethniques, suggérant par exemple que les populations noires et hispaniques présentaient des taux d’obésité plus élevés que les populations blanches.

Ces disparités sont par ailleurs exacerbées par certaines barrières dites « systémiques » : discrimination, inégalité d’accès à l’éducation, aux soins de santé ou aux opportunités économiques, notamment.

Parmi les interventions qui ont fait preuve de leur efficacité contre l’obésité, on peut notamment citer la taxation des boissons sucrées. Des recherches récentes menées à Seattle ont ainsi démontré que cette dernière réduit l’indice de masse corporelle moyen chez les enfants. Diverses études ont également examiné les résultats d’initiatives visant à améliorer l’accès à l’activité physique et à des aliments sains, en particulier dans les zones les moins bien dotées.

Par ailleurs, un nombre croissant d’études est mené pour évaluer le potentiel des interventions comportementales pilotées par la technologie, autrement dit l’emploi d’applications mobiles pour aider les personnes à mieux gérer leur poids. Pour l’instant, la question de l’efficacité de ces approches, ainsi que de leur évolutivité, reste ouverte, ce qui en limite l’adoption et le potentiel impact à grande échelle.

Enfin, des recherches cliniques sont entreprises afin de mettre au point de nouveaux médicaments contre l’obésité (et de surveiller l’efficacité et la sécurité des médicaments actuels).

L’avènement de nouveaux médicaments pourrait changer significativement la gestion de l’obésité. Mais il ne suffit pas de les mettre au point pour s’assurer que leurs effets seront d’une ampleur suffisante pour modifier significativement les tendances des décennies à venir. En effet, pour cela, de nombreux facteurs entreront en ligne de compte : coût de ces nouvelles molécules, accessibilité, efficacité à long terme, variabilité de la réponse d’un patient à l’autre, etc. Autant de paramètres que les scientifiques devront s’assurer d’étudier en profondeur à l’avenir.

Etats-Unis -augmentation des droits de douane

Etats-Unis -augmentation des droits de douane 

Trump annonce la couleur en matière de droits de douane : 25 % supplémentaires pour les importations de la Chine, du Canada et du Mexique. Pour  l’union européenne l’augmentation pourrait être de 10 à 20 %.

Dans un post séparé, il annonce une augmentation des taxes douanières de 10%, qui vient s’ajouter à celles existant déjà et à celles supplémentaires qu’il pourrait décider, sur «tous les nombreux produits arrivant de Chine aux États-Unis»,  il a promis des droits de douane pouvant aller jusqu’à 60% pour certains produits, voire 200% sur les importations de véhicules assemblés au Mexique.

Donald Trump souhaite aussi réintroduire des droits de douane de 10 à 20% sur l’ensemble des produits entrant aux États-Unis et l’Union européenne s’est d’ores et déjà dite «prête à réagir» en cas de nouvelles tensions commerciales.

Les économistes alertent sur le potentiel inflationniste d’une telle hausse des droits de douane. Le American Action Forum estime que l’inflation s’éloignerait des 2% dans un premier temps, avant que les prix ne se stabilisent à nouveau, à un niveau plus élevé cependant. Ces mesures pourraient aussi avoir un impact négatif sur l’emploi, selon les experts.

États-Unis : Les démocrates ont perdu le soutien des syndicats

États-Unis : Les démocrates ont perdu le soutien des syndicats

 

En laissant interdire, en 2022, une grève emblématique des cheminots américains, l’administration Biden a perdu le soutien des travailleurs, rappelle l’économiste Philippe Askenazy dans une  chronique au Monde.En France, les menaces de grèves dans le transport ferroviaire planent sur la fin d’année, avec un premier mouvement dès le 21 novembre. Elles se nourrissent des inquiétudes pour l’emploi et les conditions de travail devant le démantèlement du fret de la SNCF, touche supplémentaire d’une privatisation rampante du rail.

 

Il est vrai que les expériences étrangères, particulièrement aux Etats-Unis, ne sont guère rassurantes. Le fret ferroviaire est un des exemples de bouleversement de secteurs nés des premières révolutions industrielles, montrant que, depuis une vingtaine d’années, les gains de productivité ne sont pas cantonnés aux seuls secteurs de la haute technologie.

Derrière le vocable « exploitation ferroviaire programmée de précision », les compagnies privées américaines sont passées en quelques années d’une organisation en étoile autour de « hubs » (centres de tri) à un système d’itinéraires flexibles avec chargement de quai à quai.
En éliminant ainsi les manœuvres de réorientation du fret au sein d’une même plateforme sur différents trains se rendant à une destination finale, les sociétés pouvaient rallonger les trains, réduire le personnel de déchargement, supprimer les temps morts des machinistes et diminuer le personnel d’entretien. Depuis 2012, les profits ont grimpé, les heures travaillées ont diminué d’un tiers, mais les conditions de travail se sont dégradées (intensification, flexibilité subie), et la crainte que cette course financière ne se traduise à terme, comme pour Boeing, par des failles de sécurité majeures est devenue de plus en plus vive (« Tracking Productivity in Line-Haul Railroads », Brian Chansky et Michael Schultz, Beyond the Numbers, n° 13/2, 2024).

 

Ukraine : une aide insuffisante et trop tardive des États-Unis

Ukraine : une aide insuffisante et trop tardive des États-Unis

 

 

Les alliés occidentaux de Kiev ont perdu un temps précieux à peser le pour et le contre avant de lever l’interdit concernant les missiles à longue portée. Il faut espérer que l’autorisation donnée par les Etats-Unis à l’Ukraine de frapper en profondeur le territoire russe à l’aide des ATACMS soit suivie rapidement de décisions similaires d’autres pays alliés. ( papier du Monde)

 

Mille jours après le début d’une guerre dont la Russie est la seule responsable, la pression des événements a été une nouvelle fois nécessaire pour tirer les Etats-Unis de leur indécision. Comme par le passé, l’autorisation finalement accordée par Washington à Kiev, le 17 novembre, pour frapper en profondeur le territoire russe à l’aide des missiles américains ATACMS, d’une portée de 300 kilomètres, a été le produit d’un constat alarmant. Il s’agit de la perspective d’une contre-attaque russe visant à repousser les forces ukrainiennes qui ont pris pied dans la région russe de Koursk au cours de l’été, pour en faire une monnaie d’échange en cas d’éventuelles négociations.

Le Kremlin a réagi en accusant Washington de « jeter de l’huile sur le feu ». L’escalade est pourtant de sa seule responsabilité, notamment sa décision d’appeler à la rescousse un pays tiers, la Corée du Nord. Cette cobelligérance réelle s’est traduite par le déploiement de soldats de Pyongyang. L’incertitude que provoque le retour programmé de Donald Trump à la Maison Blanche joue aussi certainement dans la décision de Joe Biden. En promettant imprudemment de mettre un terme en un temps record au conflit provoqué par Moscou, le président élu pousse paradoxalement les deux camps à jeter le maximum de forces dans la bataille d’ici à sa prestation de serment.

Comme lors des précédents débats concernant la fourniture d’armements tels que les canons, les chars légers puis lourds et les avions de chasse, les alliés occidentaux de Kiev ont perdu un temps précieux à peser le pour et le contre avant de lever l’interdit concernant les missiles à longue portée. Ils ont été de nouveau tiraillés entre la prise de conscience de la nécessité de rompre avec l’asymétrie, en hommes et en matériels, qui fragilise Kiev face à Moscou, et la crainte des conséquences d’un engagement accru aux côtés de l’Ukraine.

On ne peut donc que regretter, comme la vice-première ministre ukrainienne, Olga Stefanishyna, que cette annonce intervienne bien tard. « Si cette décision avait été prise plus tôt, elle aurait permis de sauver de nombreuses vies », a-t-elle regretté le 18 novembre. L’armée russe l’a par ailleurs anticipée en repositionnant notamment une majorité de ses bombardiers sur des aérodromes situés hors de portée des ATACMS. Cette autorisation américaine reste en outre assortie de conditions. Elle ne sera levée qu’au cas par cas, en fonction des objectifs ukrainiens, dans une logique qui n’est pas vraiment celle d’une guerre de haute intensité.

Il faut espérer désormais que cette annonce américaine soit suivie rapidement de décisions similaires des pays fournissant des missiles à longue portée à Kiev. Il s’agit de la France et du Royaume-Uni. Il faut également souhaiter qu’elle contribue à lever les réticences allemandes à propos de leurs missiles Taurus, dont le rayon d’action est de 500 kilomètres.

Le chancelier Olaf Scholz ne peut inviter la Russie à se tenir « prête à des négociations sérieuses avec l’Ukraine dans le but de parvenir à une paix juste et durable », comme il l’a fait au cours d’un appel téléphonique malencontreux avec le maître du Kremlin, Vladimir Poutine, le 15 novembre, sans renforcer au préalable la main de Kiev. Au lendemain de cet échange, la Russie lançait de nouveaux bombardements destructeurs contre les infrastructures énergétiques civiles ukrainiennes. Un cruel rappel à la réalité.

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