Archive pour le Tag 'Etats-Unis'

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BNP : lourdement sanctionnée par les Etats-Unis

BNP : lourdement sanctionnée par les Etats-Unis

 

BNP sera très lourdement sanctionnée, les clients et le personnel paieront la note. Une sanction logique car BNP connaissait l’interdiction notamment à l’égard des transactions avec le Soudan (interdites à cause du génocide par les Etats-Unis). Pour autant les Etats –Unis s’arroge un droit international de manière unilatérale qu’i faudra auusi leur faire payer par exemple quand leurs firmes s’exonèrent de l’impôt en Europe grâce à l’ingénierie fiscale (en clair l’évasion) ou encore ignorent les normes environnementales. BNP Paribas devrait verser 8 à 9 milliards de dollars (5,9 à 6,6 milliards d’euros) dans le cadre d’un projet de règlement avec les autorités américaines qui soupçonnent la banque française d’avoir traité avec des pays faisant l’objet de sanctions de la part des Etats-Unis, apprend-on de source proche du dossier. Les autorités américaines enquêtent pour savoir si BNP Paribas a pu se soustraire au régime des sanctions instaurées par les Etats-Unis contre divers pays et notamment le Soudan, entre 2002 et 2009. Les enquêteurs cherchent aussi à savoir si BNP a supprimé des éléments d’identification sur certains virements bancaires de façon à ce qu’ils passent par le système financier américain sans déclencher d’alerte. Une sanction d’environ 10 milliards de dollars, voire de 16 milliards de dollars, avait un moment été évoquée. Mais, la semaine dernière, le ministre français des Finances, Michel Sapin, indiquait que des progrès avaient été faits « vers des sanctions plus équitables ».  Les négociations, qui durent depuis des semaines entre BNP Paribas et les autorités américaines, sont quasi quotidiennes. D’après une source interrogée dimanche par Reuters, le montant des transactions illégales concernant le Soudan, l’Iran et Cuba représenterait plus de 100 milliards de dollars dans les livres de comptes de la BNP. L’accord en négociation pourrait comprendre un plaider coupable de nature pénale pour infraction à la loi dite de l’ »International Emergency Economic Powers Act », qui permet à l’exécutif américain de réglementer les transactions avec des pays tiers, rapporte une autre source. L’information a été en premier révélée par le Wall Street Journal. Les enquêtes sont menées notamment par le département américain de la Justice, le bureau du procureur général à Manhattan, le département du Trésor et le département des Services financiers de New York. Cette dernière autorité, qui supervise certaines banques à New York, a dit qu’elle ne révoquerait pas la licence de BNP Paribas lui permettant de travailler à New York si la banque accepte d’autres sanctions importantes, explique-t-on. L’arrangement conclu avec les autorités pourrait s’accompagner du départ d’une trentaine d’employés de la banque. Certains auraient déjà quitté la banque. Une porte-parole de BNP Paribas s’est refusée à tout commentaire. La BNP avait déclaré être en discussions avec les autorités américaines au sujet de « certains paiements en dollars US impliquant des Etats ou des personnes morales ou physiques qui pouvaient être soumises à des sanctions économiques édictées par les lois des Etats-Unis ». La banque a déclaré que la pénalité qu’elle pourrait devoir payer pourrait « excéder très significativement » la provision de 1,1 milliard  de dollars déjà constituée dans ses comptes fin 2013.  Elle a également précisé avoir fait évoluer son dispositif de contrôle afin de s’assurer qu’une telle situation ne se reproduise pas.

 

Croissance Etats-Unis : nette reprise

Croissance Etats-Unis : nette reprise  

Dans sa dernière étude consacrée aux Etats-Unis, l’OCDE dit s’attendre à une croissance du produit intérieur brut (PIB) américain de 2,5% cette année, un chiffre légèrement inférieur à ses prévisions publiées le mois dernier. L’Organisation a toutefois maintenu sa prévision d’une croissance de 3,5% en 2015, qui serait le rythme le plus soutenu depuis 2004.  L’OCDE est plus optimiste sur la croissance américaine que la plupart des prévisionnistes d’institutions privées ou d’autres organisations internationales comme la Banque mondiale, cette dernière anticipant une croissance de 3,0% l’an prochain.  La faiblesse des prix de l’énergie et des coûts de financement couplée aux trésoreries abondantes des entreprises devraient se traduire par une hausse de 10% de leurs investissements en 2015, selon l’OCDE.  La poursuite du recul du chômage soutiendra la demande des consommateurs et la reprise du marché du logement.   »Les Etats-Unis sont le point fort de la reprise mondiale aujourd’hui « , a estimé le secrétaire général de l’OCDE Angel Gurria, en présentant l’étude. L’OCDE a souligné le succès des mesures prises pour maîtriser les dépenses et la dette de l’Etat fédéral. L’impact des coupes budgétaires sur la croissance a été réduit tandis que la dette fédérale s’est stabilisée autour de 106% du PIB et pourrait commencer à décroître.

Aux Etats-Unis : reprise de l’emploi

Aux Etats-Unis : reprise de l’emploi

 

La première économie mondiale a créé 217.000 emplois le mois dernier, a annoncé vendredi le département du Travail, alors que les économistes de Wall Street interrogés par Reuters attendaient en moyenne 218.000 créations d’emplois, contre 282.000 (révisé) en avril, son niveau le plus élevé en plus de deux ans. Les chiffres de mars et avril ont été revus en baisse de 6.000 au total par rapport aux annonces précédentes. « Cela tend à prouver que le premier trimestre a été une anomalie pour l’économie et que l’on retrouve un rythme correct de créations d’emplois. Globalement, ce rapport est plutôt bon », note John Canally, économiste chez LPL Financial à Boston. Wall Street a ouvert en hausse après ces chiffres et l’indice Dow Jones a inscrit un nouveau record historique dans les premiers échanges. Malgré un ralentissement par rapport au chiffre exceptionnel du mois d’avril qui avait bénéficié d’un effet de rattrapage après une phase de ralentissement liée à la vague de froid, les créations d’emploi ont dépassé en mai les 200.000 pour le quatrième mois d’affilée, un élément déterminant de confirmation de la reprise. L’économie américaine a désormais récupéré les 8,7 millions d’emplois perdus pendant la récession, souligne le département du Travail. Au total, les Etats-Unis ont créé 8,8 millions de postes par rapport au point le plus bas touché par le marché du travail en février 2010.

Croissance : baisse du PIB aux Etats-Unis

Croissance : baisse du PIB aux Etats-Unis

Preuve que la sortie de crise mondiale est encore incertaine, le produit intérieur brut américain s’est contracté de 1% au premier trimestre, selon la deuxième estimation livrée jeudi 29 mai par le département du Commerce. Fin avril, la première estimation de la croissance du PIB était ressortie quasi-nulle. C’est la première fois depuis le premier trimestre 2011 que l‘économie américaine détruit de la richesse. Au quatrième trimestre 2013, l’expansion avait atteint le rythme de 2,6%. Cette baisse est plus élevée que ce qu’attendait le consensus des économistes : ils anticipaient une contraction de 0,5%.  Un hiver extrêmement froid et une moindre accumulation de stocks par les entreprises expliquent en grande partie ce chiffre.  Certains économistes estiment, en effet, que le froid, qui a approché en janvier les -40°C dans certaines régions, a coûté 1,5 point de pourcentage à la croissance. Les chiffres du gouvernement ne donnent, eux, aucune estimation de l’impact hivernal. Autre explication: la moindre accumulation des stocks, qui a coûté 1,62 point de pourcentage à la croissance. Elle est toutefois de nature à nourrir l’optimisme pour le trimestre en cours : la reconstitution des stocks a, en effet, de grande chance de contribuer  au rebond du PIB au deuxième trimestre.

 

BNP : 10 milliards d’amendes aux Etats-Unis

BNP : 10 milliards d’amendes aux Etats-Unis

Cette fois on ne pourra pas accuser un lampiste comme Kerviel, c’est la politique de la BNP qui est en cause pour  infraction aux sanctions contre l’Iran et plusieurs autres pays ; 10 milliards,  Un tel montant représenterait l’une des plus importantes amendes jamais infligées à une banque, ajoute le quotidien américain qui précise que les discussions pourraient encore prendre plusieurs semaines. BNP Paribas cherche à limiter cette amende à moins de huit milliards de dollars, ont déclaré les sources du WSJ. Il y a deux semaines, des sources proches du dossier avaient dit à Reuters que la banque discutait du paiement d’une amende de plus de trois milliards de dollars. L’article du Wall Street Journal explique que les pourparlers entre les deux parties achoppent aussi sur la question d’une éventuelle suspension temporaire de l’autorisation donnée à la banque de transférer des fonds depuis ou vers les Etats-Unis.  Aucun représentant de BNP Paribas n’était disponible dans l’immédiat pour commenter ces informations.  Les autorités américaines enquêtent depuis plusieurs années déjà sur des paiements en dollars impliquant des pays sanctionnés par Washington comme Cuba, l’Iran ou le Soudan. BNP Paribas a inscrit dans ses comptes une provision de 1,1 milliard de dollars au quatrième trimestre 2013 pour ce litige mais elle a prévenu fin avril qu’une éventuelle amende pourrait largement dépasser ce montant.

 

Traité de libre-échange UE-Etats-Unis : Juncker pour l’opacité

Traité de libre-échange UE-Etats-Unis : Juncker pour l’opacité

Curieuse conception de la démocratie pour Juncker qui pense finalemenet que les peules n’ont pas à connaître le contenu des discussions sur le traité de libre échange avec les Etats-Unis. C’est pourtant  l’un des principaux enjeux des élections européennes qui auront lieu le 25 mai prochain. La prochaine majorité du Parlement européen aura la lourde tâche de rejeter ou d’approuver le partenariat de libre-échange transatlantique, en discussion depuis l’été 2013 entre les États-Unis et l’Union européenne.  L’accord a logiquement été au centre du débat mettant aux prises Jean-Claude Juncker et Martin Schulz, candidats du Parti populaire européen (PPE) et du Parti socialiste européen (PSE) à la présidence de la Commission européenne ce mardi 13 mai. Négocié en secret par la Commission européenne et Washington, cet accord est régulièrement critiqué par ses détracteurs pour son opacité et l’absence de possibilité pour les citoyens, les médias et les parlementaires de suivre les discussions. Pour autant, Jean-Claude Juncker s’ »inscrit en faux contre l’idée que l’UE devrait dévoiler publiquement sa stratégie ». « Le jour où vous expliquez votre stratégie, vous êtes en train de la perdre », a indiqué le candidat du PPE. L’ancien président de l’Eurogroup souhaite d’ailleurs que « ce traité soit conclu » car il en va de « l’intérêt de l’Europe et des États-Unis ».  Les détracteurs du traité, qui vise à mettre en place une large zone de libre-échange entre les États-Unis et l’UE, regroupant plus de 800 millions de consommateurs, redoutent que l’accord entraîne un rééquilibrage des normes défavorable aux pays européens. Jean-Claude Juncker assure qu’il ne va « pas tirer vers le bas » les standards européens et que si « on s’éloigne de nos exigences, le Parlement européen le rejettera ». Le son de cloche est différent chez Martin Schulz. Le candidat socialiste à la présidence de la Commission européenne appelle à la « suspension des négociations pendant les élections ». « On ne peut pas négocier un tel projet pendant les élections », indique le social-démocrate allemand.  « Il en va du futur de nos relations avec les États-Unis, de la protection des consommateurs, de nos données. » Martin Schulz s’est dit également opposé à un accord « si les États-Unis ne respectent pas nos standards ».

Traité libre échange Europe–Etats –unis : un pas vers l’anarchie économique

Traité libre échange Europe –Etats –unis : un pas vers l’anarchie économique

Alors que l’Europe est incapable d’harmoniser en son sein ses propres règles de concurrence, on négocie déjà un traité de libre échange avec les Etats-Unis.qui fera sauter toutes les frontières. Un seul exemple, celui des roses produits au Kenya, transportées par avion en Hollande et qui deviennent ‘ (dans le cadre des règles de l’union européenne) miraculeusement françaises grâce au taux de valeur ajoutée (on augmente de 50% la valeur en prétextant une pseudo transformation du produit. Ce traité de libre-échange transatlantique – aussi appelé Ttip ou Tafta – concentre un grand nombre de critiques. En effet, l’Union européenne s’est lancée dans une négociation hors du commun avec les États-Unis, avec pour objectif de créer la plus vaste zone de libre-échange au monde. « Il ne sera pas adopté dans le dos des populations », a tenu à affirmer jeudi dernier à Bruxelles la secrétaire d’Etat française au Commerce extérieur, Fleur Pellerin. Cette dernière a d’ailleurs appelé à « dédramatiser » les enjeux du futur traité transatlantique et à « rectifier un peu la perception de certains sujets, qui sont présentés de manière inutilement anxiogènes » dans la campagne des européennes. « On aborde la négociation d’égal à égal », a-t-elle précisé, assurant – suite à une réunion avec ses homologues européens – que « des lignes rouges ont été tracées », notamment dans le domaine agro-alimentaire. Et de poursuivre : « Pas d’OGM, pas de poulet chloré, pas de bœuf aux hormones. » Fleur Pellerin a également rappelé que cet accord « ne pourra être ratifié qu’après avoir été adopté par le Conseil des ministres et l’ensemble des Parlements européens. » (Donc sans referendum Ndlr). Malgré tout, cet accord de libre-échange – négocié par le Commissaire au commerce, le belge Karel de Gucht – a de nombreux détracteurs, qui craignent notamment que les normes imposées bénéficient davantage aux entreprises qu’aux Etats et citoyens. Le Front de gauche a ainsi décidé de lancer une campagne « d’éducation populaire » sur le sujet. « Le vote du 25 mai sera une sorte de référendum pour ou contre le Ttip », confiait Jean-Luc Mélenchon fin mars à l’AFP. « La perspective d’un accord de libre-échange est gravissime, en faisant sauter une série de barrières notamment sociales et environnementales », a renchéri ces derniers jours le chef de file des députés du FDG à l’Assemblée, André Chassaigne.

Etats-Unis : croissance molle en avril

Etats-Unis : croissance molle en avril

 

Croissance très molle en avril aux Etats-Unis.  Les ventes au détail ont à peine augmenté en, tandis qu’un sous-indice mesurant les dépenses de consommation a fléchi, autant d’éléments qui risquent d’atténuer les espoirs d’une accélération de la croissance économique au deuxième trimestre. Le département du Commerce a annoncé mardi que les ventes au détail avaient enregistré une hausse de 0,1% le mois dernier, une progression minime qui s’explique par une baisse des facturations des magasins d’ameublement, d’électroménager et d’électronique, des bars, des restaurants et des distributeurs en ligne. En mars, ces ventes, qui représentent le tiers des dépenses de consommation, avaient augmenté de 1,5% (1,2% en première estimation). C’était leur plus forte hausse depuis mars 2010. Les économistes interrogés par Reuters attendaient une hausse de 0,4% en avril.  Les ventes brutes, soit hors automobile, essence, matériaux de construction et services alimentaires, ont baissé de 0,1% en avril. Ces ventes correspondent au plus près au composant des dépenses de consommation intégré au PIB. En mars, elles avaient augmenté de 1,3% (0,8% en première estimation). Par ailleurs, le département du Travail a annoncé ce même mardi que les prix à l’importation avaient baissé de 0,4% en avril, après une hausse équivalente en mars, et contre une hausse de 0,3% attendue.  Cette contraction s’explique par une diminution des coûts des carburants et des produits alimentaires.  Sur 12 mois, ces prix ont baissé de 0,3%.

 

Etats-Unis: chômage au plus bas

Etats-Unis: chômage au plus bas

vendredi 2 mai, le département du Travail a publié les statistiques pour avril. Après des précédents chiffres moroses, dus à l’hiver rigoureux, le quatrième mois de l’année a été beaucoup plus clément. En avril, l’économie américaine a créé 288.000 emplois, chiffre qui a largement battu les attentes des analystes, qui tablaient sur 210.000 unités. Pour Paul Ashworth, économiste chez Capital Economics, ces fortes créations d’emplois montrent que l’économie américaine est « sur la pente ascendante ». Sur un an, l’économie américaine a créé 190.000 emplois par mois en moyenne.  Le taux de chômage recule fortement, passant de 6,7% en mars à 6,3% en avril. Au total le nombre de personnes sans emploi a diminué de 733.000, à 9,8 millions. Cette baisse du chômage s’explique en partie par les créations d’emplois du mois d’avril, mais aussi par la baisse de la population active. Le département américain du Travail rapporte ainsi que la main d’œuvre américaine a diminué de 806.000 personnes au mois d’avril et le taux d’activité a chuté de 0,4 points à 62,8%.

 

Moral des ménages : en baisse aux Etats-Unis

 

Moral des ménages : en baisse aux Etats-Unis

Le moral des ménages américains a légèrement baissé début mars en raison de la dégradation de leurs perspectives d’avenir, montrent vendredi les premiers résultats de l’enquête mensuelle Thomson Reuters-Université du Michigan.  La première estimation de l’indice du moral des ménages a reculé à 79,9, son plus bas niveau depuis novembre, après 81,6 en février. Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne un chiffre de 82,0.  La composante des anticipations des consommateurs est revenue à 69,4 après 72,7 le mois dernier, elle aussi au plus bas depuis novembre. En revanche, le jugement des consommateurs sur leur situation actuelle s’est amélioré à 96,1 après 95,4 en février, grâce à une amélioration de leur situation financière personnelle. « Globalement, les consommateurs continuent de montrer leur capacité de résistance face à un hiver long et rigoureux, et ils n’ont pas intégré d’impact de l’incursion russe en Ukraine sur l’économie nationale », commente Richard Curtin, responsable de l’enquête.

Etats-Unis: croissance de l’emploi

Etats-Unis: croissance de l’emploi

175.000 nouveaux emplois ont été créés aux Etats-Unis en février, a annoncé ce vendredi 7 mars le département américain du Travail. C’est plus que ce que prévoyaient les observateurs, et d’autant plus étonnant vu le mauvais temps qui a sévi outre-Atlantique à cette époque. L’hiver glacial, ponctué de tempête de neige a clairement eu un impact sur l’emploi: l’enquête auprès des ménages, à partir de laquelle est extrait le taux de chômage, a montré que 601.000 personnes ayant un emploi sont restées chez elles en raison des intempéries. C’est un nombre sans précédent pour un mois de février depuis 2010.  Les créations d’emplois plus nombreuses que prévu pourrait conforter la Réserve fédérale dans le bien-fondé de sa politique de réduction des rachats d’actifs. Quoique le taux de chômage, lui, est légèrement remonté en février. Il a augmenté de 0,1 point à 6,7%. Mauvaise surprise en revanche sur le front des exportations: le déficit commercial américain a poursuivi sa hausse en janvier, à la surprise des analystes, selon les chiffres du département du Commerce publiés vendredi. En données corrigées des variations saisonnières, il s’est élevé à 39,1 milliards de dollars, en progression de 0,3% par rapport au mois de décembre, dont le chiffre a en outre été révisé en hausse. C’est presque deux milliards de plus que la prévision médiane des analystes, qui tablaient sur un net recul à 37,3 milliards de dollars.

Etats-Unis : coup de froid sur l’économie

Etats-Unis : coup de froid sur l’économie

Le secteur privé aux Etats-Unis a créé moins d’emplois qu’attendu en février et le chiffre de janvier a été révisé en nette baisse, selon la dernière enquête du cabinet spécialisé ADP qui entretient les incertitudes sur l’impact de l’hiver rigoureux sur l’activité économique en début d’année. ADP a fait état mercredi de 139.000 créations de postes dans le privé le mois dernier alors que les économistes et analystes interrogés par Reuters en attendaient en moyenne 160.000. Le chiffre de janvier a été parallèlement révisé à 127.000 contre 175.000 annoncé initialement. Les vagues de froid successives qu’ont connues les Etats-Unis cet hiver brouillent les indicateurs et les économistes comme les investisseurs peinent à se faire une idée précise de l’état de l’économie. « Il faut croire que l’effet météo va encore se prolonger un mois », constate Scott Brown, économiste chez Raymond James à St. Petersburg en Floride. « L’impression générale reste celle d’une amélioration mais il est difficile d’évaluer la vigueur réelle du marché du travail. On espère qu’il y aura moins de distorsions en mars-avril, et au printemps on pourra dire que ça passe ou ça casse. » La publication des chiffres de l’ADP a fait refluer le dollar et les futures sur indices actions à Wall Street. Comme à l’habitude, l’enquête ADP, réalisée avec Moody’s Analytics, est publiée deux jours avant les statistiques mensuelles de l’emploi américain, qui englobent le secteur public en plus du privé. Le consensus Reuters pour les créations de postes non-agricoles ressort à 150.000 pour février, et à 154.000 pour le seul secteur privé. Les économistes ajustent en général leurs estimations au vu de l’enquête ADP, bien que les résultats de celle-ci ne soient pas toujours corroborés par les statistiques du département du Travail.

Ukraine : premières sanctions des Etats-Unis

Ukraine : premières sanctions des Etats-Unis

Les Etats-Unis ont « suspendu tous les liens militaires » entre Washington et Moscou à la suite de l’intervention russe en Crimée, a annoncé lundi 3 mars le Pentagone, avant l’arrivée mardi à Kiev du secrétaire d’Etat John Kerry, qui vient apporter le soutien de son pays au nouveau pouvoir ukrainien, confronté à un « ultimatum » russe en Crimée. « Cela comprend les exercices et réunions bilatérales, les escales de navires et les conférences de planification militaire », affirme le porte-parole de la défense américaine, le contre-amiral John Kirby, dans un communiqué. « Bien que le département de la Défense trouve un intérêt dans la relation militaire avec la Fédération de Russie développée ces dernières années pour renforcer la transparence, améliorer la compréhension mutuelle et réduire les risques d’erreurs d’appréciation, nous avons, à la lumière des récents événements en Ukraine, suspendu tous les liens militaires », explique-t-il. Washington a notamment bénéficié ces dernières années de l’appui de Moscou pour l’imposante logistique de l’armée américaine en Afghanistan. « Nous appelons la Russie à la désescalade de la crise en Ukraine et les forces russes en Crimée à retourner dans leurs bases », ajoute le porte-parole du Pentagone, selon qui les militaires américains « surveillent de près » l’évolution de la situation et sont en « contact étroit » avec les alliés des Etats-Unis, notamment les pays de l’Otan. Washington n’a pas changé sa posture militaire en Europe ou en Méditerranée à la suite de l’intervention militaire russe dans la province ukrainienne de Crimée. Le seul navire de l’US Navy actuellement présent en mer Noire est la frégate USS Taylor, selon un responsable américain de la Défense s’exprimant sous couvert de l’anonymat. Mais celle-ci se trouve actuellement dans le port turc de Samsun, après s’être échouée mi-février, et son commandant a été relevé de ses fonctions.

Industrie : forte hausse aux Etats-Unis

Industrie : forte hausse aux Etats-Unis

 

L’activité manufacturière s’est accélérée en février aux Etats-Unis, à son rythme le plus soutenu depuis près de quatre ans, en raison notamment de la croissance des commandes nouvelles, montrent jeudi les premiers résultats de l’enquête mensuelle Markit auprès des directeurs d’achats. L’indice PMI ressort à 56,7 en février en première estimation (flash), au plus haut depuis mai 2010, contre 53,7 en janvier. Tout indice au-dessus de 50 atteste d’une croissance du secteur concerné. La composante des commandes nouvelles est ressortie à 58,8, au plus haut depuis mai 2010 également, tandis que celle de la production a progressé de 53,5 en janvier à 57,2 en février. « L’indice PMI manufacturier flash fournit les premières indications d’un rebond de la production après le ralentissement pour des causes climatiques observé en janvier », commente Chris Williamson, chef économiste de Markit. « La poursuite de la croissance semble probable dans les mois à venir, laissant penser que l’économie jouit fondamentalement d’une santé robuste ».

 

Etats-Unis : dette relevée et croissance

Etats-Unis : dette relevée et croissance

Nouveau plafond relevé pour les Etats –Unis qui certes s’endettent encore (de l’ordre de 100% du PIB) mais finalemenet guère plus que la France en 2014 ;  avec une différence de taille, la croissance est revenue aux Etats-Unis (environ 2% en 2013) et les recettes fiscales progressent. Ce qui n’est pas le cas en France qui cumulent dette, croissance atone et chômage.  Obama a donc signé samedi la loi remontant le plafond de la dette américaine jusqu’en mars 2015, écartant le risque d’une nouvelle crise avec le Congrès d’ici aux élections de mi-mandat en fin d’année. Le Sénat avait définitivement adopté la loi mercredi après un nouveau bras-de-fer entre républicains modérés et proches du mouvement conservateur Tea Party. Le ralliement à la majorité démocrate du chef de file républicain au Sénat, Mitch McConnell, et de son numéro deux, John Cornyn, qui brigueront tous deux un nouveau mandat en novembre, avait finalement permis le vote du texte. La Chambre des représentants, où les républicains sont majoritaires, avait adopté la loi de justesse mardi. Barack Obama l’a ratifiée discrètement pendant un long week-end dans sa résidence de Rancho Mirage, dans le désert du sud de la Californie. Le département du Trésor avait prévenu que si le plafond de la dette n’était pas rapidement relevé, il ne serait plus en mesure d’emprunter après le 27 février, faisant planer la menace d’un défaut de paiement des Etats-Unis.

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