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Élections présidentielles États-Unis : les Américains vont-ils choisir un abruti et un voleur ?

Élections présidentielles États-Unis : les Américains vont-ils choisir un abruti et un voleur ?

 

 On peut à juste titre s’interroger sur le risque que pourraient prendre les Américains en choisissant comme futur président un abruti et un voleur. On objectera qu’en France le niveau politique général bien qu’affaibli est cependant supérieur à celui des États-Unis ou le fric commande tout. En outre, le fait d’avoir choisi l’inconsistant Macron nous discrédite un peu quant à la pertinence de nos choix politiques. La France a en effet élu un adolescent condescendant et incompétent là où il y avait besoin de maturité et de vision stratégique.

Aux États-Unis où tout est permis on peut exprimer toutes les promesses, dire toutes les insultes y compris les plus personnelles. Trump fait du Trump. Ce qu’il a toujours fait en évitant d’ailleurs de faire des études et en trichant en permanence sur son patrimoine porté à bout de bras par des banques auxquels il a menti mais qui d’une façon ou d’une autre sont contraintes d’être solidaire des folies du milliardaire.

La vérité c’est que Trump n’a aucun projet, aucune visée stratégique voire aucune idéologie. Il peut changer de position à chaque instant en l’enveloppant dans son délire verbal inconsistant et d’une pauvreté intellectuelle qui désarme.

Il promet tout simplement de régler tous les problèmes mondiaux d’un claquement de doigt. En face évidemment les autres grandes puissances politiques se réjouissent de la médiocrité d’un tel responsable notamment Poutine et les Chinois..
L’Europe subira sans doute aussi les conséquences de ce choix irrationnel avec la volonté américaine de ce désengager d’un continent qui présente moins d’intérêt pour elle que par exemple la zone asiatique.

Notons cependant que l’ascension de Trump est également due à un excès de bureaucratisation chez les démocrates englués eux aussi comme en Europe et en France dans des systèmes procéduriers et le copinage.

 

Élections États-Unis : les Américains vont-ils choisir un abruti et un voleur ?

Élections  États-Unis : les Américains vont-ils choisir un abruti et un voleur ?

 

 On peut à juste titre s’interroger sur le risque que pourraient prendre les Américains en choisissant comme futur président un abruti et un voleur. On objectera qu’en France le niveau politique général bien qu’affaibli est cependant supérieur à celui des États-Unis ou le fric commande tout. En outre, le fait d’avoir choisi l’inconsistant Macron nous discrédite un peu quant à la pertinence de nos choix politiques. La France a en effet élu un adolescent condescendant et incompétent là où il y avait besoin de maturité et de vision stratégique.

Aux États-Unis où tout est permis on peut exprimer toutes les promesses, dire toutes les insultes y compris les plus personnelles. Trump fait du Trump. Ce qu’il a toujours fait en évitant d’ailleurs de faire des études et en trichant en permanence sur son patrimoine porté à bout de bras par des banques auxquels il a menti mais qui d’une façon ou d’une autre sont contraintes d’être solidaire des folies du milliardaire.

La vérité c’est que Trump n’a aucun projet, aucune visée stratégique voire aucune idéologie. Il peut changer de position à chaque instant en l’enveloppant dans son délire verbal inconsistant et d’une pauvreté intellectuelle qui désarme.

Il promet tout simplement de régler tous les problèmes mondiaux d’un claquement de doigt. En face évidemment les autres grandes puissances politiques se réjouissent de la médiocrité d’un tel responsable notamment Poutine et les Chinois..
L’Europe subira sans doute aussi les conséquences de ce choix irrationnel avec la volonté américaine de ce désengager d’un continent qui présente moins d’intérêt pour elle que par exemple la zone asiatique.

Notons cependant que l’ascension de Trump est également due à un excès de bureaucratisation chez les démocrates englués eux aussi comme en Europe et en France dans des systèmes procéduriers et le copinage.

 

Emplois États-Unis : en baisse

Emplois États-Unis : en baisse

 

Officiellement on attribue le tassement de l’emploi aux États-Unis aux conditions météorologiques et aux grèves. On attendait en effet plus de 100 000 emplois et seulement 12 000 ont été effectivement créés. En cause également le tassement économique mondial dans la Chine est à l’origine notamment et qui pèse aussi sur des États-Unis mais aussi par exemple en Europe sur l’Allemagne. De quoi évidemment encourager une accélération de la baisse des taux d’intérêt pour les banques centrales.

En octobre, 12.000 emplois seulement ont été créés, le plus faible nombre depuis décembre 2020, a annoncé vendredi par le département du Travail.

Inflation États-Unis : encore en baisse.. comme la croissance

Inflation États-Unis : encore en baisse.. comme la croissance

 

Aux États-Unis, comme ailleurs y compris en France, la nette baisse de l’inflation constitue une bonne nouvelle. Une évolution qu’on attribue en partie à la politique monétaire avec une réduction progressive des taux d’intérêt. Mais une diminution qui pourrait bien provenir aussi du tassement de la croissance mondiale en particulier des conséquences des difficultés économiques chinoises ( responsable par exemple notamment du tassement allemand en Europe).

Même aux États-Unis des inquiétudes sérieuses naissent à propos de l’évolution du nombre de chômeurs. Autant d’éléments pour encourager encore les banques centrales à diminuer leur taux d’intérêt.

Le département du Commerce américain , l’indice d’inflation PCE a reculé à 2,1% sur un an, contre 2,3% en août, atteignant presque l’objectif de 2% fixé par la Banque centrale américaine (Fed).

Dans le détail, en excluant les prix volatils de l’alimentation et de l’énergie, l’inflation dite sous-jacente est stable sur un an, à 2,7%, mais enregistre également une légère accélération sur un mois, à 0,3% contre 0,2%. Une autre mesure de l’inflation, l’indice CPI, publié plus tôt dans le mois et sur lequel sont indexées les retraites, est également tombé en septembre à son plus bas niveau depuis février 2021, 2,4% sur un an.
De l’autre côté de l’atlantique, en France donc, l’inflation semble se stabiliser. C’est ce que disent les dernières estimations provisoires de l’Insee sur le sujet, puisque après 1,1% en septembre, les prix à la consommation ont augmenté de 1,2% au mois d’octobre, sur un an. En outre, l’indice des prix à la consommation tricolore harmonisé (IPCH), qui permet les comparaisons entre pays européens, augmente de 1,5% en octobre, après 1,4% en septembre. Mais là aussi on constate une évolution négative du chômage

 

Politique- Élections présidentielles États-Unis : les Américains vont-ils choisir un abruti et un voleur ?

Politique- Élections présidentielles États-Unis : les Américains vont-ils choisir un abruti et un voleur ? On peut à juste titre s’interroger sur le risque que pourraient prendre les Américains en choisissant comme futur président un abruti et un voleur. On objectera qu’en France le niveau politique général bien qu’affaibli est cependant supérieur à celui des États-Unis ou le fric commande tout. En outre, le fait d’avoir choisi l’inconsistant Macron nous discrédite un peu quant à la pertinence de nos choix politiques. La France a en effet élu un adolescent condescendant et incompétent là où il y avait besoin de maturité et de vision stratégique.

Aux États-Unis où tout est permis on peut exprimer toutes les promesses, dire toutes les insultes y compris les plus personnelles. Trump fait du Trump. Ce qu’il a toujours fait en évitant d’ailleurs de faire des études et en trichant en permanence sur son patrimoine porté à bout de bras par des banques auxquels il a menti mais qui d’une façon ou d’une autre sont contraintes d’être solidaire des folies du milliardaire.

La vérité c’est que Trump n’a aucun projet, aucune visée stratégique voire aucune idéologie. Il peut changer de position à chaque instant en l’enveloppant dans son délire verbal inconsistant et d’une pauvreté intellectuelle qui désarme.

Il promet tout simplement de régler tous les problèmes mondiaux d’un claquement de doigt. En face évidemment les autres grandes puissances politiques se réjouissent de la médiocrité d’un tel responsable notamment Poutine et les Chinois..
L’Europe subira sans doute aussi les conséquences de ce choix irrationnel avec la volonté américaine de ce désengager d’un continent qui présente moins d’intérêt pour elle que par exemple la zone asiatique.

Notons cependant que l’ascension de Trump est également due à un excès de bureaucratisation chez les démocrates englués eux aussi comme en Europe et en France dans des systèmes procéduriers et le copinage.

 

Démocratie aux États-Unis : un état critique

Démocratie aux États-Unis : un état critique

 

La démocratie américaine connaît une crise au long cours, liée à la dérive de son fonctionnement fédéral vers l’hyper-présidentialisation, au grave détriment de l’intention constitutionnelle des Pères fondateurs, à savoir une séparation sereine et équilibrée des pouvoirs (checks and balances), où la présidence est encadrée et une partie de ses fonctions partagée. À la place de la séparation entre des pouvoirs à la fois autonomes et interdépendants (bulks and encroachments), s’est constituée progressivement une culture de la prise de guerre partisane visant à monopoliser les trois pouvoirs (exécutif, législatif et judiciaire). Chaque clan favorise l’emprise décisionnelle, administrative, sécuritaire mais aussi législative et judiciaire du président quand celui-ci est le champion de sa faction. A contrario, quand le président est du mauvais bord, l’esprit de clan pousse au retrait ou au blocage systématique de toute initiative législative ou de toute politique internationale, fiscale ou budgétaire émanant de lui ou des élus de son parti. La pente glissante du dysfonctionnement présidentiel a été accentuée pendant la première mandature de Donald Trump, qui a capté l’esprit clanique des élus républicains au service de sa propre « marque », malgré les dénégations initiales des leaders républicains comme Paul Ryan ou Mitch McConnell. Il a également manifesté la plus parfaite désinvolture à l’égard des équilibres institutionnels, outrepassant régulièrement sa fonction et affaiblissant les courroies de protection démocratique, avec la complicité d’un Congrès dominé par les Républicains, majoritaires au Sénat tout au long de son mandat, et à la Chambre durant les deux premières années.

 

par Blandine Chelini-Pont
Professeur des Universités en histoire contemporaine, Aix-Marseille Université (AMU) dans « The Conversation » 
Même si le phénomène s’est apaisé lors du mandat de Joe Biden, le risque est aujourd’hui réel, selon de nombreux analystes, que la pente en question conduise finalement à une « démocrature » à la russe. Si l’ex-président était élu une deuxième fois et si un Congrès majoritairement à sa botte se reconstituait, la démocratie américaine pourrait-elle s’en trouver encore plus altérée ?

Il y a huit ans, lors de la convention nationale du Parti républicain à Cleveland (Ohio), le candidat Donald Trump avait esquissé une vision largement dystopique de l’Amérique, la dépeignant comme un pays accablé par la criminalité, croulant sous la dette publique et humilié dans le monde entier par la faiblesse de la politique étrangère de Barack Obama.

Il exprimait alors clairement l’idée que seul un homme fort qui voit les processus gouvernementaux, lents et délibératifs, comme une faiblesse et une perte de temps avait sa place à la Maison Blanche. De fait, sa première mandature a sapé l’ordre constitutionnel à un degré remarquable.

Donald Trump a subverti l’état de droit en s’immisçant de manière inédite dans les délibérations et les enquêtes du ministère de la Justice. Il a nettement politisé la juridiction fédérale, en nommant 200 juges, dont 3 à la Cour suprême, soit plus que tous ses prédécesseurs en 20 ans. Il a aussi publiquement démenti les analyses de ses propres agences de renseignement quand celles-ci ont apporté la preuve d’une ingérence étrangère massive en sa faveur pendant la campagne présidentielle de 2016 – parvenant, comble du comble, à sidérer et faire rire son homologue russe en affirmant, bravache, qu’il lui faisait davantage confiance à lui qu’à ses agences.

Par ailleurs, le président Trump a exercé des représailles contre plusieurs responsables du renseignement – comme John Brennan, directeur de la CIA de 2013 à début 2017, et James Comey, directeur du FBI durant la même période, auxquels il reprochait de l’avoir mis en cause pour sa proximité avec Moscou. Il a également renvoyé les inspecteurs généraux de tout le gouvernement, dont la mission était justement de mettre au jour des actes répréhensibles.

En outre, la présidence Trump a été traversée par la double tentative de politiser l’institution militaire et de militariser la politique étrangère en nommant des militaires à des postes clés. Et pourtant, ce président a dénigré le courage et le sacrifice des hommes et des femmes de ses forces armées ; son empressement à utiliser les troupes à l’intérieur du pays (pour faire face aux « tarés d’extrême gauche ») a incité les chefs militaires à rappeler, comme jamais auparavant, que les hommes et les femmes en uniforme devaient leur ultime allégeance à la Constitution et non au président.

L’indifférence, voire le mépris de Trump envers le système de lois et de coutumes qui établissent les conditions nécessaires au débat, à la prise de décision et à la responsabilité publique ont été inégalés. Pendant son mandat, il a bafoué les normes constitutionnelles en matière d’interdépendance des pouvoirs, notamment l’obligation de confirmation par le Sénat des membres de son cabinet et d’autres responsables de l’exécutif, et en accordant des pouvoirs à des chefs de département « intérimaires » pendant des mois, affirmant que cela lui offrait « une plus grande flexibilité ». De même, il n’a pas nommé en temps et heure les ambassadeurs et diplomates.

Enfin, sa présidence s’est conclue par une série d’évènements tragiques : après sa défaite face à Joe Biden, il n’a cessé, sans aucune preuve convaincante, de mettre en doute l’intégrité du processus électoral et a refusé de reconnaître sa défaite. S’en sont suivis la prise du Capitole – palais des Chambres fédérales –, censée arrêter la certification des résultats, puis son départ précipité de la Maison Blanche et son absence remarquée lors de la prestation de serment de son successeur.
Ce comportement présidentiel est unique dans l’histoire américaine. L’homme qui a bâti sa carrière sur la promesse de « rendre à l’Amérique sa grandeur » n’accorde en réalité guère de valeur à ce qui a fait la grandeur de l’Amérique : l’état de droit, la séparation des pouvoirs, le caractère sacré des élections, un pouvoir judiciaire indépendant, une presse libre et d’autres libertés constitutionnelles.

Qui plus est, dans toutes ces dérives, Trump n’a été ni rappelé à l’ordre ni sanctionné par les autres pouvoirs qui devraient servir de contrepoids aux risques d’abus présidentiels. Ni le Congrès pendant sa mandature (par la destitution pour abus de pouvoir et pour entrave aux travaux du Congrès), ni après elle (par la destitution pour incitation à l’insurrection), ni la Cour suprême (par la reconnaissance de sa responsabilité pénale) n’ont mis un frein clair à ce comportement.

Il est donc logique de considérer qu’une nouvelle mandature trumpienne ne pourrait qu’aggraver l’enflure d’un pouvoir qui s’est dangereusement personnalisé sans être rappelé à l’ordre. Outre le renforcement indu du contrôle de la justice, l’enjeu majeur d’un deuxième mandat de Trump serait l’extension programmée du pouvoir de nomination et de supervision administrative dont dispose le président.

Au printemps 2023 le Project 2025, sorte de guide de gouvernement préparé par le think tank super-conservateur Heritage Foundation, a dévoilé ses intentions : « en finir » avec le « Deep State » fédéral et le « gauchisme rampant » de l’administration et des agences fédérales. Si Trump est élu et suit la méthode proposée par le plan paradoxal du Project 2025 – qui entend limiter l’autorité et les champs d’intervention de l’État fédéral en interprétant de manière maximaliste les pouvoirs du président sur l’administration de l’exécutif ! –, tout l’édifice constitutionnel va se trouver ébranlé.
Entre les mains de Trump et de ses conseillers qui ont prévu, au nom de l’unité de l’exécutif, un usage « jupitérien » du pouvoir présidentiel, qui se traduira par la réduction ou la fermeture des départements et/ou par le contrôle des agences et commissions indépendantes de régulation, un autre visage de la présidence américaine se prépare.

Certes, les juristes s’accordent à dire que la Constitution américaine crée un « exécutif unitaire ». Il n’y a qu’un seul président, et non un conseil exécutif, et le président a largement la charge de la branche exécutive. Mais jusqu’à quel point ? Au minimum, le président a l’autorité constitutionnelle de révoquer tous les responsables politiques qui exercent le pouvoir exécutif et également de contrôler leurs décisions. Selon ce point de vue, le pouvoir exécutif appartient uniquement au président, et tout effort du Congrès pour compromettre ce principe en limitant la capacité de celui-ci à révoquer les responsables de l’exécutif est interdit.

Aussi, tous ceux qui mettent en œuvre la loi, y compris tous ceux qui exercent l’autorité administrative, doivent être contrôlés par le président, au moins dans le sens où ils sont des employés à discrétion. L’avis de la Cour suprême dans l’affaire Seila Law v. Consumer Financial Protection Bureau (2020), semble adhérer à ce point de vue, certainement en ce qui concerne le texte et l’histoire de la Constitution.

Cependant, en vertu de la clause Necessary and Proper (clause 18, article 1, section 8 de la Constitution), le Congrès dispose d’un pouvoir important pour limiter l’autorité du président en matière de révocation (et de supervision), notamment de l’État administratif, en particulier lorsque la tradition suggère que l’indépendance de l’agence est essentielle, comme c’est le cas pour les agences qui s’engagent dans la réglementation financière.

L’opinion dissidente de la juge Kagan dans l’affaire Seila Law adopte cette position. Le Congrès est en mesure d’immuniser les responsables de l’administration contre le contrôle présidentiel ; et certaines fonctions administratives peuvent être exercées par des personnes qui ne sont pas soumises aux préférences politiques du président. De multiples pouvoirs, y compris l’élaboration de règles et même les poursuites, peuvent être soustraits au contrôle présidentiel plénier.

Un des points cruciaux du futur abus de pouvoir administratif dont Donald Trump se rendrait coupable serait la fin de l’autonomie des agences fédérales. La Cour suprême devrait s’opposer à la politisation des agences, mais il n’y a guère de garantie qu’elle soit un rempart contre un usage autoritaire de leur supervision. La majorité de la Cour est notoirement hostile au pouvoir propre des agences fédérales, qui leur a été donné pour réglementer. Qui plus est, la Cour a scié la branche d’une sanction pénale judiciaire à l’encontre d’un président. Pendant l’été 2024, elle a confirmé l’immunité présumée de Donald Trump dans le cadre du procès en destitution pour les émeutes du 6 janvier 2021.

Quel recours resterait-il pour bloquer l’extension de l’emprise présidentielle et la déclarer inconstitutionnelle ? Le 29 juillet, le président Biden a appelé à une série de réformes de la Cour et demandé un amendement constitutionnel pour annuler sa récente décision. Le 1er août, le chef de la majorité démocrate au Sénat, Chuck Schumer, a présenté un projet de loi en ce sens, qui retirerait à la Cour suprême la compétence d’entendre les appels en la matière.

Il n’y a aucune chance réelle que l’une ou l’autre de ces propositions aboutisse. Mike Johnson, le président républicain de la Chambre des représentants, a immédiatement déclaré que toute législation de ce type serait immédiatement bloquée. Ces propositions se heurteraient aussi à l’obstruction des Républicains au Sénat ; et un amendement constitutionnel, pour être adopté, devrait franchir la barre encore plus haute de l’approbation par les deux tiers des deux chambres législatives, suivie de la ratification par les trois quarts des États.

Ce blocage est regrettable, car les États-Unis n’ont que trop tardé à mener un débat sérieux non seulement sur les changements possibles à la Cour suprême, mais aussi sur le dysfonctionnement de leur système de séparation et d’équilibre des pouvoirs entre les trois branches du gouvernement. Cette situation constitue un désastre au ralenti pour la démocratie américaine.

Élections présidentielles États-Unis : les Américains vont-ils choisir un abruti et un voleur

Élections présidentielles États-Unis : les Américains vont-ils choisir un abruti et un voleur
On peut à juste titre s’interroger sur le risque que pourraient prendre les Américains en choisissant comme futur président un abruti et un voleur. On objectera qu’en France le niveau politique général bien qu’affaibli est cependant supérieur à celui des États-Unis ou le fric commande tout. En outre, le fait d’avoir choisi l’inconsistant Macron nous discrédite un peu quant à la pertinence de nos choix politiques. La France a en effet élu un adolescent condescendant et incompétent là où il y avait besoin de maturité et de vision stratégique.

Aux États-Unis où tout est permis on peut exprimer toutes les promesses, dire toutes les insultes y compris les plus personnelles. Trump fait du Trump. Ce qu’il a toujours fait en évitant d’ailleurs de faire des études et en trichant en permanence sur son patrimoine porté à bout de bras par des banques auxquels il a menti mais qui d’une façon ou d’une autre sont contraintes d’être solidaire des folies du milliardaire.

La vérité c’est que Trump n’a aucun projet, aucune visée stratégique voire aucune idéologie. Il peut changer de position à chaque instant en l’enveloppant dans son délire verbal inconsistant et d’une pauvreté intellectuelle qui désarme.

Il promet tout simplement de régler tous les problèmes mondiaux d’un claquement de doigt. En face évidemment les autres grandes puissances électriques politiques se réjouissent de la médiocrité d’un tel responsable notamment Poutine et les Chinois..
L’Europe subira sans doute aussi les conséquences de ce choix irrationnel avec la volonté américaine de ce désengager d’un continent qui présente moins d’intérêt pour elle que par exemple la zone asiatique.

Notons cependant que l’ascension de Trump est également due à un excès de bureaucratisation chez les démocrates englués eux aussi comme en Europe et en France dans des systèmes procéduriers et le copinage.

 

États-Unis : une politique économique au service de la croissance interne

États-Unis : une politique économique au service de la croissance interne

 

Après des décennies de fortes relations commerciales à l’international, notamment avec la Chine, l’ouverture du marché américain a diminué. Cela aurait dû s’accompagner d’un ralentissement de son économie, mais au contraire, son marché intérieur a boosté la croissance aux États-Unis. Au début des années 2000, l’historien britannique Niall Ferguson célèbre l’émergence de la « Chinamérique », une nouvelle entité économique cohérente issue de la relation économique symbiotique entre les États-Unis et la Chine. Chacune des parties trouve son compte dans cette fusion caractérisée par une interdépendance économique profonde : la Chine exporte des produits manufacturés à bas prix vers les États-Unis, tandis que les États-Unis importent ces produits et financent leur consommation intérieure et leurs dépenses publiques en empruntant à l’étranger – et notamment en Chine. Cette relation constitue peut-être la meilleure illustration de l’un des enseignements de la théorie classique du commerce international. Les échanges extérieurs sont bénéfiques pour la croissance en permettant aux acteurs économiques de tirer profit des avantages comparatifs de toutes les régions du monde. Dans le cadre de la Chinamérique, Pékin profite effectivement de son avantage en main-d’œuvre bon marché et en coûts de production compétitifs pour devenir « l’usine du monde », exportant des produits manufacturés à grande échelle, tout particulièrement aux États-Unis.

 

par 

Professor of Economics and International Affairs, HEC Paris Business School dans « The conversation « 

La relation symbiotique entre les États-Unis et la Chine a néanmoins mis en évidence les limites et les risques d’une interdépendance profonde et le risque de fragmentation de l’économie internationale. Hier, mondialisation rimait avec interdépendance et intégration des marchés, alors qu’aujourd’hui, la logique qui s’impose est celle d’autonomie et de souveraineté. À cet égard, la dépendance des États-Unis à l’égard des importations chinoises et la dépendance de la Chine à l’égard du marché américain ont nourri les tensions économiques et géopolitiques actuelles.

La Chinamérique n’est donc plus. L’a remplacée une nouvelle forme de rivalité institutionnalisée tant à Pékin qu’à Washington. D’ailleurs, en l’espace d’une décennie, le taux d’ouverture de l’économie américaine, qui mesure la part des échanges internationaux (exportations et importations) par rapport au PIB, a baissé de six points de pourcentage.

On aurait pu s’attendre alors à ce que cette baisse du taux d’ouverture de l’économie américaine s’accompagne d’un ralentissement économique, conformément aux attentes de la théorie classique du commerce international. Le fait est que l’économie américaine n’a non seulement pas connu de ralentissement, mais s’est également bien mieux portée, notamment, que l’économie européenne. Le paradoxe est entier compte tenu de la forte dépendance d’hier de l’économie américaine au reste du monde et à la Chine.

Mais ce paradoxe n’est en réalité qu’apparent. Il faut d’abord noter que la vigueur de la consommation interne aux États-Unis a joué un rôle considérable dans la croissance américaine sur la période dans un contexte de taux d’intérêt accommodant et d’un taux d’épargne très faible (à l’exception de la période de la pandémie). Le taux d’épargne américain se situe en dessous de la barre des 5 %, soit trois fois moins que la moyenne européenne. De même, la résilience de la croissance américaine s’explique pour partie par le fait que les dépenses des ménages restent significatives depuis plus d’une décennie.

La politique budgétaire expansionniste américaine, marquée notamment par le désormais fameux Inflation Reduction Act (IRA) et les plans d’investissement dans les infrastructures et les semi-conducteurs, a également contribué à stimuler la croissance économique. L’IRA prévoit des investissements publics massifs d’un montant de 891 milliards de dollars, dont 783 milliards de dollars pour l’énergie et le changement climatique.

Le CHIPS Act (Creating Helpful Incentives to Produce Semiconductors and Science), loi fédérale américaine de 2022, vise quant à lui à renforcer la position des États-Unis dans la recherche, le développement et la fabrication de semi-conducteurs. Elle prévoit notamment de nouveaux financements à hauteur de 280 milliards de dollars pour appuyer la recherche et la fabrication de semi-conducteurs aux États-Unis, dont 52,7 milliards de dollars sont spécifiquement alloués pour leur fabrication.

Il s’agit non seulement de soutenir l’économie américaine à court terme, mais également de la soutenir dans sa transformation structurelle et sa réduction de la dépendance vis-à-vis du reste du monde. À cela s’ajoute le fait que les entreprises peuvent s’appuyer sur une électricité deux fois moins coûteuse en juin 2023 que celle en Allemagne – permettant ainsi à l’économie américaine de contester à l’industrie allemande le titre de puissance manufacturière.

De plus, la réduction du taux d’ouverture s’est accompagnée d’une diversification du commerce américain, alors que le Mexique est devenu le premier partenaire commercial et que le Vietnam a connu le plus grand bon de sa part de marché aux États-Unis, au détriment de la Chine et de l’Allemagne. Ce mouvement est aussi le résultat d’entreprises qui essayent de contourner les sanctions américaines qui ciblent la Chine et, dans le cas du Mexique, de se rapprocher du marché américain. Mais il témoigne de manière plus profonde d’une carte du commerce international américain dont les frontières ont profondément évolué.

On a donc assisté à une transformation structurelle de l’économie américaine. Ce changement très important permet au gouvernement, qu’il soit républicain ou démocrate, de redéfinir le récit que le pays a de lui-même – et a ainsi permis une transformation politique structurelle.

En effet, depuis 2006 et les deux dernières années du mandat de George W. Bush, les politiques étrangères américaines semblent partager un fil conducteur commun : ce qui est bon pour le reste du monde n’est plus forcément bon pour l’Amérique. Le pays a tiré tous les dividendes qu’il pouvait de la mondialisation qu’il a contribué à construire depuis 1945. La mondialisation est désormais devenue un jeu à somme nulle dans lequel ce que les États-Unis gagnent, le reste du monde le perd et vice-versa – rendant ainsi tout compromis difficile. Aussi différents que George W. Bush, Barack Obama, Donald Trump et Joe Biden puissent être, tous ont exprimé ce même scepticisme vis-à-vis d’une mondialisation qui ne servirait plus les intérêts américains.

Si le repli du commerce international américain s’était accompagné d’un ralentissement économique, une telle vision du monde aurait eu du mal à s’imposer à Washington. Au lieu de cela, Joe Biden a été en mesure de faire une synthèse de ce consensus en proposant une politique étrangère au service des classes moyennes que l’on tente d’immuniser contre les turbulences de la mondialisation et donc de la concurrence étrangère. Indépendamment de l’issue du scrutin du 5 novembre, il est fort à parier que cette synthèse, résultat d’une transformation économique et politique structurelle, sera durable.

Sondage présidentielles États-Unis : Harris en tête

Sondage présidentielles  États-Unis : Harris en tête

 

À quatre semaines de la présidentielle américaine, Kamala Harris a pris une légère avance de 3 points sur Donald Trump, selon un sondage du New York Times publié ce mardi. La vice-présidente démocrate recueille 49% des intentions de vote à l’échelle nationale, contre 46% pour son rival républicain. La candidate de 59 ans effectue notamment une percée auprès des républicains qui sont 9% à la soutenir, selon ce sondage réalisé avec l’université Siena College.

 

La dernière enquête d’opinion du New York Times , publiée mi-septembre, plaçait les deux candidats à la Maison Blanche à égalité parfaite à l’échelle nationale, chacun à 47%.

Automobiles États-Unis : Nouveau tassement des ventes

Automobile États-Unis : Nouveau tassement des ventes

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Ford est le seul des trois grands constructeurs historiques américains à afficher une hausse sur le trimestre, mais marginale (+0,7%, à 504.039 véhicules). Les ventes ont chuté de 20% sur un an chez Stellantis (305.294 véhicules) et de 2,2% chez General Motors (659.601 véhicules) qui a cependant fait mieux que les anticipations des analystes. «Nous continuons de prendre les mesures nécessaires pour attirer des ventes et pour préparer notre réseau de concessionnaires et nos clients à l’arrivée des modèles 2025», a commenté Matt Thompson, responsable aux États-Unis des ventes de Stellantis (Jeep, Ram, Chrysler, Dodge, Fiat, Alfa Romeo).
Les trois grands de Detroit (Michigan) ont pu néanmoins se féliciter des ventes de véhicules électriques et hybrides. «Les clients continuent d’avoir une préférence pour les motorisations hybrides pendant les mois d’été», a noté Ford, qui a écoulé 23.509 véhicules électriques (+12,2% sur un an) et 48.101 véhicules hybrides (+38%). D’après sa publication mardi, General Motors a vendu 32.000 véhicules électriques sur le trimestre (+46%). Devenant ainsi le second vendeur de véhicules électriques aux Etats-Unis sur le trimestre et depuis le début de l’année (70.750, contre 67.689 pour Ford), derrière le spécialiste Tesla.

baisse en France

La baisse du marché automobile français continue pour le cinquième mois de rang. Avec 11% de baisse, septembre fait passer l’année 2024 dans le rouge

Les chiffres AAA Data publiés par la Plateforme Automobile (PFA) indique qu’il y a eu au moins de septembre 2024 exactement 139 004 immatriculations. En données brutes, cela représente donc une baisse de 11,07% par rapport à ce même mois de septembre, en 2023. Pour dire, c’est même en dessous de septembre 2022 (141 142 immatriculations) alors que les usines subissaient des pénuries de composants et des trous de production. Par rapport à 2019, dernière année pré-covid, le marché est près de 20% plus faible !

 

Position Modèle Volume sept 2024
1 RENAULT CLIO V 8549
2 PEUGEOT 208 II 7254
3 DACIA SANDERO 3 4719
4 TESLA MODEL Y 4591
5 RENAULT CAPTUR II 3803
6 CITROEN Ë-C3 3626
7 PEUGEOT 2008 II 3478
8 PEUGEOT 3008 III 3477
9 VOLKSWAGEN POLO VI 3299
10 DACIA DUSTER 3 3104
11 TOYOTA YARIS CRO 2903
12 PEUGEOT 308 III 2796
13 TOYOTA YARIS 2589
14 RENAULT ARKANA 2168
15 RENAULT AUSTRAL 2038
16 OPEL CORSA 1548
17 FORD PUMA 1493
18 DACIA JOGGER 1444
19 CITROEN C3 III 1408
20 VOLKSWAGEN T-ROC 1323
21 B.M.W. X1 1317
22 HYUNDAI TUCSONIII 1219
23 TOYOTA C-HR II 1148
24 TOYOTA AYGO X 1117
25 RENAULT ESPACE VI 1042
26 CITROEN C4 III 1029
27 FORD KUGA 1023
28 SUZUKI SWIFT 994
29 KIA SPORTAGE5 981
30 CITROEN C5 AIRCR. 961
31 VOLKSWAGEN T-CROSS 956
32 SKODA FABIA IV 952
33 NISSAN QASHQAI 3 941
34 FIAT 500 940
35 RENAULT MEGANE-E 929
36 MERCEDES GLA II 924
37 VOLKSWAGEN GOLF VIII 896
38 HYUNDAI KONA II 847
39 TOYOTA COROLLA 837
40 RENAULT TWINGOIII 775
41 B.M.W. IX1 774
42 TESLA MODEL 3 758
43 CITROEN C3 AIRCR. 753
44 SEAT IBIZA V 714
45 OPEL MOKKA 698
46 B.M.W. SERIE 1 672
47 NISSAN JUKE II 608
48 CUPRA FORMENTOR 580
49 PEUGEOT 5008 II 557
50 M.G. MG4 444
51 DACIA DUSTER 2 224

Liban : La France et les États-Unis pour un cessez-le-feu temporaire

Liban : La France et les États-Unis pour un cessez-le-feu temporaire

 La France et les Etats-Unis s’efforcent de parvenir à un cessez-le-feu temporaire de 21 jours entre le Hezbollah libanais et Israël afin de permettre la tenue de négociations, a annoncé mercredi le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot. Notons que l’association de la France aux États-Unis rend la démarche plus efficace dans la mesure où la France est relativement marginalisée actuellement dans les conflits du Moyen-Orient

« Une solution diplomatique est possible. Ces derniers jours, nous avons travaillé avec nos partenaires américains à une plateforme de cessez-le-feu temporaire de 21 jours pour permettre des négociations », a-t-il dit devant le Conseil de sécurité de l’Onu.

Jean-Noël Barrot a indiqué que le plan serait rendu public prochainement.

« Nous comptons sur les deux parties pour l’accepter sans délai afin de protéger les populations civiles et de permettre le début des négociations diplomatique », a-t-il déclaré.

 

États-Unis : interdiction des technologies de connexion chinoises et russes sur les voitures ?

États-Unis : interdiction des technologies de connexion chinoises et russes sur les voitures

 

Pour des motifs de sécurité intérieure, les États-Unis envisagent l’interdiction des technologies de connexion chinoise et russe  ( Exemple GPS ou aide  à la conduite sur les voitures). Comme la plupart des voitures neuves sont connectées, la mesure vraisemblablement toucherait la totalité du parc intégrant des technologies chinoises et russes. Une disposition qui peut-être tient compte aussi du piégeage de bipeurs  au Liban. 

Après avoir instauré des droits de douane dissuasifs à l’importation de véhicules électriques produits en Chine, le gouvernement américain s’attaque maintenant à la technologie chinoise présente dans les composants et les systèmes logiciels des véhicules. Le ministère américain du Commerce vient de proposer d’interdire « pour des raisons de sécurité nationale » les pièces et logiciels fabriquées en Chine et en Russie utilisées notamment dans l’aide à la conduite et à la conduite autonome.

Sondage États-Unis : Kamala Harris Légèrement en tête dans des Etats-clés

Sondage États-Unis : Kamala Harris Légèrement en tête dans des Etats-clés

La confrontation entre les deux candidats à la présidentielle qui a vu Kamala Harris à son avantage par rapport à Donald Trump semble contribuer à la montée dans les sondages de la candidate démocrate. Ainsi Kamala Harris a pris une légère avance d’au moins 5 points sur Donald Trump en Pennsylvanie et dans le Michigan, selon un sondage de Quinnipiac University publié mercredi. Une semaine après le débat qui a opposé les deux candidats, la vice-présidente démocrate recueille 51% des intentions de vote en Pennsylvanie, contre 45% pour son rival républicain.

Cet État-pivot est considéré comme crucial dans la course à la Maison Blanche, car il apporte à son vainqueur davantage de grands électeurs que chacun des six autres Etats les plus disputés. C’est logiquement en Pennsylvanie que se sont affrontés oralement les deux adversaires, lors d’un débat le 10 septembre

Toujours selon ce sondage Quinnipiac, Kamala Harris mène contre Donald Trump dans le Michigan (50 contre 45%) et de façon beaucoup moins tranchée dans le Wisconsin (48 contre 47%). Le candidat qui serait défait dans ces trois États perd pratiquement toute chance d’être élu au plan national. Donald Trump les avait remportés en 2016 et Joe Biden en 2020.

 

 

Croissance Etats-Unis: tassement

Croissance Etats-Unis: tassement

La tendance au tassement de l’emploi semble se confirmer un affaiblissement de la croissance économique; un  passage obligé dans la lutte contre l’inflation pour la banque fédérale américaine ainsi elle veut baisser des taux d’intérêt encore très hauts.

 

En effet Le taux de chômage a grimpé à 4,3% en juillet. Celui d’août sera publié vendredi, et est attendu à 4,2%. La lutte contre la forte inflation passe par un ralentissement de l’activité économique, et, donc, une dégradation du marché de l’emploi, alors que les États-Unis ont connu trois années de pénurie de main-d’œuvre. «Les cas de licenciements restent rares», relève encore la Fed.

Elle s’apprête à commencer à abaisser des taux, et devrait lancer le mouvement lors de sa prochaine réunion, les 17 et 18 septembre. Pour contrer la flambée de l’inflation, qui a été en 2022 au plus haut depuis plus de 40 ans, elle a relevé ses taux. Ceux-ci se trouvent actuellement dans la fourchette de 5,25 à 5,50%.

Au deuxième trimestre 2024, la hausse du Produit intérieur brut (PIB) des Etats-Unis a atteint les 2,8 % par rapport à la même période de l’année précédente, au-delà des attentes et des prévisions. Une hausse attribuée par le département américain du commerce à « une reprise des investissements privé dans les stocks et à une accélération de la consommation ». Lors du premier trimestre 2024, la croissance n’avait été que de 1,4 %.

Ces bons chiffres confirment l’hypothèse d’un atterrissage en douceur de l’économie des Etats-Unis, un petit miracle tant l’opération semblait délicate à mener, à savoir ralentir la hausse des prix sans plonger l’économie dans la récession.

 

Venezuela : Après les États-Unis et 10 pays d’Amérique latine l’UE ne reconnaît pas Maduro

Venezuela : Après les États-Unis et 10 pays d’Amérique latine l’UE ne reconnaît pas Maduro

 

L’Union  Européenne ne reconnaît pas le caractère démocratique de l’élection présidentielle de Maduro au Venezuela.

L’Union européenne ne reconnaît pas de «légitimité démocratique» au président vénézuélien Nicolas Maduro après sa réélection en juillet, a annoncé jeudi le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell.

Maduro «continuera à être président, oui, de facto. Mais nous ne reconnaissons pas de légitimité démocratique basée sur des résultats (électoraux) qui ne peuvent pas être vérifiés», a déclaré M. Borrell, à l’issue d’une réunion informelle des ministres des Affaires étrangères de l’UE à Bruxelles.

Maduro continue d’ignorer les manifestations nombreuses et massives de l’opposition qui considère avoir emporté l’élection avec plus de 60 % des voix.

Notons qu’en France, Mélenchon soutient inconditionnel de Maduro n’a pas osé s’exprimer sur cette élection truquée du bolivarisme.

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