Archive pour le Tag 'Etats-Uni'

Etats-Unis: un chef de la police de viré pour manque de résultat

 

Tout n’est pas bon à prendre aux États-Unis loin s’en faut mais il faut bien convenir que ce pays entretient un autre lien que la France avec la culture du résultat. D’où sans doute un des facteurs explicatifs de sa compétitivité et de son innovation. Mais ce qui vaut  dans le domaine économique pénètre aussi dans le champ sociétal. Une différence qui vient peut-être du faite qu’en France les principaux postes de direction publics ou privés sont tenus par les grands corps qui n’apprécient guère la culture de la sanction. Aux États-Unis la sociologie des dirigeants est beaucoup plus représentative de la société. Ce n’est pas le diplôme qui fait la compétence mais le résultat. Ainsi,  on apprend qu’un chef de la police de Baltimore vient d’être viré insuffisance de résultats. Baltimore une ville au très fort taux de criminalité Le chef de la police de Baltimore (nord-est), Kevin Davis, a été démis de ses fonctions pour voir échoué à faire baisser la criminalité et le nombre d’homicides, a annoncé vendredi la maire Catherine Pugh. M. Davis a été remplacé par son adjoint, Darryl DeSousa. Il a annoncé le déploiement rapide d’effectifs supplémentaires pour cibler les lieux de vente de la drogue et les « récidivistes violents » pour endiguer la criminalité. Le grand port de la côte est a connu un record de 343 homicides en 2017, selon un décompte du quotidien local Baltimore Sun, soit plus que New York (330). « Je suis impatiente, nous avons besoin de faire baisser la violence, nous avons besoin de faire baisser les chiffres plus vite qu’actuellement », a affirmé la mère de Baltimore, Mme Pugh lors d’une conférence de presse. « La criminalité se répand dans la ville et nous devons rester concentrés. Je charge donc (M. DeSousa) et son équipe de cette mission, de réduire les chiffres rapidement », a-t-elle ajouté. M. Davis a « travaillé dur, mais je cherche des façons nouvelles, créatives, innovantes pour changer une situation que nous voyons quotidiennement ici », a-t-elle expliqué.La plus grande ville du Maryland, 620.000 habitants dont près des deux tiers sont noirs, a une longue histoire de crimes violents, nourrie par la pauvreté et le trafic de drogue. Kevin Davis avait été nommé à son poste en juillet 2015, alors que la ville connaissait une vague de violences après la mort d’un jeune Noir de 25 ans. Freddie Gray était décédé des suites d’une blessure aux cervicales lors de son transport dans un fourgon policier et dans des circonstances qui n’ont jamais été clairement établies. La ville avait enregistré 342 homicides cette année-là, puis 318 en 2016.

 

 

Croissance Etats- Unis au 1er trimestre : nettement revue en hausse

Croissance  Etats- Unis au 1er trimestre : nettement revue en hausse

Une révision en forte hausse et assez inattendue qui pourrait par ailleurs entrainer une hausse des taux de la FED. Les Etats-Unis ont révisé en hausse leur croissance au premier trimestre 2016. Le PIB a crû de 0,8% au premier trimestre, en rythme annualisé, au lieu du taux de 0,5% annoncé le mois dernier, suivant la deuxième estimation de cet indicateur annoncé par le ministère du Commerce vendredi. Il s’agit du taux de croissance le plus faible depuis le premier trimestre 2015. Les économistes interrogés par Reuters anticipaient une croissance de 0,9% après +1,4% au dernier trimestre 2015. Cette révision à la hausse témoigne en outre d’un coup de frein du commerce extérieur moins prononcé que ne le laissait penser la première publication du PIB. Le gouvernement a également annoncé un rebond des bénéfices nets des entreprises, qui ont augmenté de 0,6% au premier trimestre après une chute de 8,4% au dernier trimestre 2015. Dollar fort et demande mondiale atone ont pesé sur l’export et donc sur l’économie américaine en général, qui a subi aussi l’effet de la baisse des cours pétroliers.   Les économistes pensent en outre que le modèle employé par le gouvernement pour déduire les effets saisonniers des données ne remplit pas complètement ses objectifs en dépit des ajustements opérés à cette fin l’an passé. Des effets saisonniers résiduels ont grevé la statistique du PIB du premier trimestre, avec une croissance inférieure à son potentiel durant cinq des six dernières années depuis le début de la reprise économique à la mi-2009. Il semble que l’économie ait repris de l’allant au début du deuxième trimestre, avec des ventes au détail, des exportations, une production industrielle, des mises en chantier et des ventes de logements qui ont accéléré en avril. Les investissements dans l’immobilier résidentiel ont bondi de 17,1% au premier trimestre, rythme le plus soutenu depuis le quatrième trimestre 2012. En première estimation, ils avaient augmenté de 14,8%. Les entreprises ont constitué pour 69,6 milliards de dollars de stocks, au lieu des 60,9 milliards estimés le mois dernier. Les stocks ont retranché deux dixièmes de point au PIB du premier trimestre au lieu de 0,33 point comme annoncé en avril. Les dépenses de consommation, qui représentent plus des deux tiers de l’activité économique des Etats-Unis, n’ont pas été révisées. Leur hausse est de 1,9% après +2,4% au quatrième trimestre 2015. Les ménages ont tranché dans les achats de biens durables tels que les automobiles au premier trimestre. Le revenu disponible des ménages, ajusté de l’impôt sur le revenu et de l’inflation, a augmenté de 4,0% au premier trimestre et non pas de 2,9% comme cela avait été estimé initialement. L’épargne a été revue à 782,6 milliards de dollars contre 712,3 milliards. Les exportations n’ayant pas été aussi faibles qu’on l’avait pensé, et les importations s’étant contractées, le déficit commercial a été revu en baisse et n’a plus retranché que 0,21 point au PIB du premier trimestre au lieu de 0,34 point donné le mois dernier.

(Avec Reuters)

Etats-Unis: tassement de la croissance

Etats-Unis: tassement de  la croissance

Le Produit intérieur brut des Etats-Unis a augmenté de 1,8% au premier trimestre en rythme annualisé, selon la troisième et dernière estimation du gouvernement qui –fait rare, selon les analystes–, a été fortement révisée en baisse, amputant de 0,6 point son estimation précédente (2,4%).   »C’était certainement inattendu et, je crois, rare », admettait Jennifer Lee, de BMO. « Ces révisions sont d’habitude sans conséquence, pas celle-là », a commenté Chris Low, de FTN Financial.  Les chiffres du département du Commerce montrent en effet que la consommation des Américains n’a pas été aussi dynamique qu’anticipé.  Elle n’est plus en hausse que de 2,6% au lieu de 3,4% pour la précédente estimation. La consommation représente deux tiers de l’activité économique aux Etats-Unis.  Les dépenses des consommateurs ont été moins fortes que prévu surtout dans les services, et notamment les services de santé.  D’autres révisions en baisse ont touché l’investissement non-résidentiel, de même que les exportations et les importations.  Paradoxalement, cette annonce que l’économie américaine a commencé l’année à un rythme plus lent que prévu a été accueillie comme une bonne nouvelle par les marchés, la bourse de Wall Street ouvrant en hausse à la suite de la publication de l’indicateur.   »Certains sur les marchés pensent que ce chiffre décevant va retarder la réduction par la Réserve fédérale des achats d’actifs », notait Harm Bandholz, d’UniCredit.  Ben Bernanke, président de la Fed, a indiqué mercredi dernier que la banque centrale américaine pourrait dès cette année réduire ses injections de liquidités dans le circuit financier si l’économie se reprenait bien. Les marchés craignant que ces mesures de soutien se réduisent, les indices boursiers ont été ébranlés toute la semaine dernière.  La Fed dépense en effet 85 milliards de dollars par mois depuis le début de l’année en bons du Trésor notamment pour peser à la baisse sur les taux d’intérêts et favoriser la croissance.  Pour Paul Edelstein, économiste chez IHS, il est vrai que « la question est maintenant de savoir comment la Fed va interpréter ces chiffres ». Selon lui, ce dégonflement de la consommation, qui demeure toutefois au rythme soutenu de 2,6%, doit « être vu comme une conséquence des hausses d’impôts ».   »Si c’est cela, la Fed va peut-être décider d’attendre l’année prochaine avant de réduire ses achats de bons du Trésor », ajoute cet économiste.  Le revenu disponible des Américains, ponctionné par la hausse des cotisations sociales mise en place en début d’année, a chuté encore plus fortement que prévu ce premier trimestre (-8,6% contre -8,4% précédemment estimé).  Pour ces seuls trois premiers mois, le PIB est en outre privé de près d’un point de croissance par la contraction des dépenses fédérales (-8,7% soit -0,68 point de croissance) et de celles des Etats et collectivités locales (-2,1%, -0,25 point de croissance).  Mais ces chiffres du premier trimestre sont déjà du passé, notaient certains analystes, alors que le deuxième trimestre s’achève et que de bons indices ces derniers mois ont montré un rebond du moral des ménages et une vivacité du marché immobilier.  Toutefois, la plupart des économistes prévoient encore une croissance du PIB pour l’ensemble de 2013 sous la barre ou autour de 2%. Bien en deçà de l’optimisme de la Réserve fédérale qui table sur une hausse du PIB entre 2,3% et 2,6%.

 

Etats-Unis: fort recul des mises en chantier

Etats-Unis: fort  recul des mises en chantier

Les mises en chantier de logements ont fortement reculé aux Etats-Unis en janvier, selon des chiffres publiés à Washington par le département du Commerce. Le ministère a recensé 890.000 départs de chantiers en rythme annualisé dans le pays, soit 8,5% de moins qu’en décembre, alors que la prévision médiane des analystes donnait cet indicateur à 914.000.

 

Etats-Unis : accord sur le mur budgétaire

Etats-Unis : accord sur le mur budgétaire

 

La Maison Blanche et ses adversaires républicains sont parvenus à un accord budgétaire lundi soir, permettant d’envisager aux Etats-Unis d’éviter de justesse la cure d’austérité du « mur budgétaire », a indiqué un responsable démocrate à l’AFP. De même source, le vice-président Joe Biden et le chef de la minorité républicaine au Sénat Mitch McConnell ont conclu un compromis qui augmentera les impôts des Américains les plus aisés et repoussera de deux mois toute coupe dans les dépenses, accord qui devra encore être entériné par le Sénat à majorité démocrate et la Chambre aux mains des républicains.

 

Etats-Unis: tassement de l’économie

Etats-Unis: tassement de l’économie

 La progression de la consommation des ménages, moteur principal de la croissance, a été revue en forte baisse, à 1,4%, son niveau le plus faible depuis le deuxième trimestre 2011. Elle a apporté 1,0 point de croissance au PIB, à peine plus que les restockages (0,8 point).  Il en va de même pour les dépenses d’investissement privées, qui ont connu leur hausse la plus faible depuis le premier trimestre 2011, n’assurant que 0,1 point de croissance au pays.  La contribution du commerce extérieur (0,1 point) a, elle aussi, baissé.  La dépense publique a certes progressé pour la première fois après deux ans et demi de baisse ininterrompue, mais sa hausse, qui a assuré 0,7 point de croissance, résulte essentiellement d’un bond des dépenses de défense, sans équivalent depuis 1953, et qui ne risque pas de se reproduire de sitôt vu les restrictions budgétaires qui attendent le Pentagone.  Pour Chris Low, économiste de la société de services financiers FTN Financial, les chiffres du PIB sont l’illustration de « l’un de ces rares cas où la croissance est beaucoup plus forte que lors de la première estimation mais où l’économie du pays apparaît beaucoup plus faible ».  Son confrère Nigel Gault, du cabinet IHS Global Insight, estime pour sa part que le « cocktail de révision (du PIB, ndlr) n’a rien de sain ».  Mercredi, la banque centrale américaine (Fed), a indiqué que la croissance économique du pays était restée bloquée à faible régime en octobre-novembre, entravée par le passage de l’ouragan Sandy et les inquiétudes liées à l’approche du « mur budgétaire », la cure de rigueur qui menace le pays à partir de début janvier sans accord du Congrès et du gouvernement pour l’éviter.  Dans l’ensemble, les analystes jugent que la croissance américaine est actuellement en train de ralentir nettement. Spécialisé dans les études prospectives, le cabinet Macroeconomic Advisers estime que la hausse du PIB ne devrait atteindre que 1,4% au dernier trimestre.  M. Gault est nettement moins optimiste: selon lui, la croissance devrait s’établir « autour de 1% seulement ».  La Fed, qui tient les 11 et 12 décembre sa dernière réunion de politique monétaire de l’année, a d’ores et déjà annoncé qu’elle envisageait d’augmenter encore le soutien exceptionnel qu’elle fournit à la reprise, mais qu’elle serait incapable d’empêcher une nouvelle récession si les élus ne se mettent pas d’accord d’ici au 31 décembre pour éviter à l’économie de percuter de plein fouet le « mur budgétaire ».




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