Archive pour le Tag 'Etats-Unis'

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Etats-Unis : l’inflation s’envole à plus 8,6% sur un an

Etats-Unis : l’inflation s’envole à plus 8,6% sur un an

 

L’indice des prix à la consommation (IPC) aux Etats-Unis a augmenté de 8,6% en mai par rapport au même mois il y a un an, selon le Bureau des statistiques et du travail américain (BLS). En avril, elle s’était affichée à 8,3% en avril, et en mars à 8,5%. Elle reste au plus haut depuis 40 ans. Ce chiffre est supérieur au consensus des analystes interrogés par Bloomberg qui tablait sur 8,3%.

 

Notons que l’union européenne n’est mieux lotie en matière d’évolution des prixLe taux d’inflation annuel de la zone euro est estimé à 8,1% en mai 2022, contre 7,4% en avril selon une estimation rapide publiée par Eurostat, l’office statistique de l’Union européenne

Sur une base mensuelle, l’IPC a augmenté de 1 % en mai par rapport à avril qui avait enregistré une hausse de 0,3 % par rapport à mars.

Selon le BLS, cette hausse des prix touche tous les produits. Ainsi, l’inflation sous-jacente (sans les prix de l’alimentation et de l’énergie) progresse en mai de 6% sur un an (0,6% sur un mois). Les prix de l’alimentation augmentent de 10,1% sur un an (1,2% sur un mois) tandis que les prix de l’énergie ont bondi de 34,6% en un an (3,9% sur un mois).

Ces majorations qui entament le pouvoir d’achat des ménages américains et nourrissent le mécontentement pourraient bien faire perdre la majorité aux démocrates au Congrès lors des élections de mi-mandat en novembre prochain. Cette échéance électorale est cruciale, car une large partie des élus est renouvelée.

 

 

Croissance États-Unis : net tassement

Croissance États-Unis : net tassement

Le produit intérieur brut (PIB) des Etats-Unis s’est, au premier trimestre, contracté un peu plus que ce qui avait été initialement annoncé, reculant de 1,5% en rythme annualisé. Cette contraction s’explique en raison d’un déficit commercial record et d’un léger ralentissement de la constitution des stocks, selon la deuxième estimation officielle publiée jeudi. L’indice des prix de base dit « core PCE », très surveillé par la Réserve fédérale, est ressorti en hausse de 5,1% en rythme annuel après une progression de 5,2% sur le trimestre précédent et un consensus attendu à 5,2%.

Il ne s’agit pour autant pas d’une récession, puisqu’il faut au moins deux trimestres consécutifs de contraction du PIB pour que ce soit le cas. Cette révision à la baisse est liée à certains investissements qui ont été plus faibles que calculé lors de la première estimation, et n’ont été que partiellement compensés par des dépenses de consommation, lesquelles ont été plus importantes qu’initialement annoncé, détaille le département du Commerce.

Lutte contre l’Inflation aux États-Unis : trop tard !

Lutte contre l’Inflation aux  États-Unis : trop tard !

 

Le président de la Réserve fédérale américaine espère encore pouvoir lutter contre la hausse des prix à doses homéopathiques. Mais n’est-ce pas déjà trop peu, trop tard ? s’interroge Arnaud Leparmentier, correspondant du « Monde » à New York, dans sa chronique.

 

Les marchés financiers aiment les conférences de presse du président de la Réserve fédérale américaine (Fed), Jerome Powell, sa modestie sincère, ses réponses rassurantes et son optimisme tempéré, qui conduisent à un feu d’artifice à Wall Street, comme ce fut le cas, mercredi 4 mai, après que la Fed a augmenté d’un demi-point ses taux directeurs, une première depuis l’an 2000, mais exclu une hausse de 0,75 point.

Et puis, la nuit portant conseil, une partie des opérateurs a réfléchi, se demandant s’ils ne s’étaient pas fait intoxiquer pas le président de la banque centrale. C’est ainsi qu’après la fête est venue la dégelée sur les marchés financiers, la pire depuis les soubresauts du Covid-19. Jerome Powell trompe-t-il son monde en laissant espérer un atterrissage en douceur de l’économie américaine, alors que l’inflation est à 8,5 %, son plus haut niveau depuis 1981 ? Moins que le président démocrate, Joe Biden, qui attribue l’inflation à Vladimir Poutine et au cartel des entreprises, sans dire un mot sur son plan de relance excessif voté à contretemps, en avril 2021, qui a inondé les Américains de liquidités.

Mais M. Powell veut croire à un miracle, qui permettrait à l’inflation de se résorber d’elle-même. Il y a déjà cru à l’automne 2021, ne réagissant pas tant qu’il était temps, alors que l’emploi était revenu et que persistaient des goulets d’étranglement dans l’économie. Les tergiversations politiques de Joe Biden pour le renommer pour un second mandat n’y sont sans doute pas étrangères et ont fait perdre de précieuses semaines.

Un retour à la normale est possible, mais loin d’être certain. D’abord, les taux d’intérêt réels sont beaucoup trop bas pour refroidir l’économie : 3,1 % à dix ans avec une inflation deux fois supérieure, c’est une dose homéopathique, un placebo. Ensuite, la crise n’est pas finie : le prix des matières premières connaît un répit, mais c’est parce que la Chine est fermée pour cause de Covid-19. D’ici six mois, elle va mettre les bouchées doubles pour repartir, et Patrick Artus, conseiller économique à la banque Natixis, prévoit une nouvelle bouffée inflationniste.

Dans ce contexte, la Fed s’adapte et laisse filtrer, réunion après réunion, une politique de plus en plus stricte, mais progressivement. Faut-il annoncer brutalement la couleur, quitte à provoquer une récession, comme le fit Paul Volcker à partir de 1979 pour terrasser la stagflation consécutive aux deux chocs pétroliers, ou couper la queue du chat par petits bouts pour préparer les esprits ?

Croissance : les États-Unis aussi vers la récession

Croissance : les États-Unis aussi vers la récession

Par Alex Domash, Harvard Kennedy School et Lawrence H. Summers, Harvard Kennedy School.( dans la Tribune, extrait)

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Le président de la Fed, Jerome Powell a estimé qu’il y avait de « bonnes chances » de parvenir à un « atterrissage en douceur » de l’économie américaine. Selon lui, ce relèvement des taux ne devrait pas conduire à une récession ou à une aggravation du chômage si « les conditions économiques et financières évoluent de manière cohérente » avec les attentes de la banque centrale.

 

Nos recherches récentes suggèrent toutefois que cet « atterrissage en douceur » reste hautement improbable et qu’il existe bel et bien une forte probabilité de récession dans un avenir proche.

En effet, une inflation élevée et un faible taux de chômage constituent deux puissants prédicteurs de futures récessions. Depuis les années 1950, chaque fois que l’inflation a dépassé 4 % et que le taux de chômage a été inférieur à 5 %, l’économie américaine a connu une récession dans les deux ans.

Or, l’inflation est aujourd’hui de 8,5 % sur un an et le taux de chômage de 3,6 %, ce qui laisse penser qu’une récession sera très difficile à éviter.

L’inflation reste fondamentalement causée par un excès d’argent par rapport aux biens disponibles à l’achat. Or, à court terme, l’offre de biens dans l’économie demeure plus ou moins fixe – la politique budgétaire ou monétaire ne peut rien y changer. Le travail de la Fed consiste donc à gérer la demande totale dans l’économie afin qu’elle s’équilibre avec l’offre disponible.

Lorsque la demande dépasse trop l’offre, l’économie commence à surchauffer et les prix augmentent fortement. Selon notre évaluation, les mesures de cette surchauffe, telles que la forte croissance de la demande, la diminution des stocks et la hausse des salaires - ont commencé à se manifester dans l’économie tout au long de l’année 2021. Mais le nouveau cadre opérationnel que la Fed a adopté en août 2020 l’a empêchée d’agir jusqu’à ce qu’une inflation soutenue soit déjà apparente.

Par conséquent, la banque centrale américaine apparaît aujourd’hui très en retard dans sa réponse à la surchauffe de l’économie.

 

Néanmoins, l’histoire des « atterrissages en douceur » n’incite pas à l’optimisme. En effet, nous avons constaté que, chaque fois que la Fed avait freiné suffisamment fort pour enrayer l’inflation de manière significative, l’économie était entrée en récession. Bien que certains aient affirmé qu’il y a déjà eu plusieurs exemples d’atterrissage en douceur au cours des 60 dernières années, notamment en 1965, 1984 et 1994, nous montrons dans notre analyse que ces périodes ne ressemblent guère au moment actuel.

Dans ces trois épisodes, la Fed opérait en effet dans une économie où le chômage était nettement plus élevé, la hausse des prix moindre et la croissance des salaires plus faible. Dans ces exemples historiques, la banque centrale avait également augmenté les taux d’intérêt bien au-delà du taux d’inflation – contrairement à aujourd’hui, où l’inflation est de 8,5 % alors que les taux d’intérêt devraient rester inférieurs à 3 % jusqu’en 2023.

En conséquence, il y a peu de raisons d’être optimiste quant à la possibilité de ralentir l’inflation pour atteindre la fourchette de 2 % visée par la Fed. Selon notre analyse, la croissance actuelle des salaires implique une inflation supérieure à 5 %. L’histoire montre également que la croissance des salaires ne ralentit pas sans une augmentation significative du chômage et une récession.

L’économie américaine reste en outre confrontée à des pressions inflationnistes supplémentaires dues à la hausse des prix des céréales et de l’énergie en raison de la guerre en Ukraine et à de nouvelles perturbations de la chaîne d’approvisionnement, le Covid-19 imposant de nouveaux blocages en Chine. Ces facteurs menacent d’exacerber encore plus l’inflation au cours de l’année à venir.

Selon notre évaluation, ce problème d’inflation apparaît donc peu susceptible d’être résolu sans un ralentissement économique significatif. Dans l’ensemble, la combinaison d’une économie en surchauffe, de la hausse des salaires, du retard de la politique de la Fed et des récents chocs d’offre signifie qu’une récession dans les deux prochaines années est certainement plus probable qu’improbable.

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Par Alex Domash, Research Fellow, Harvard Kennedy School et Lawrence H. Summers, Charles W. Eliot University Professor, Harvard Kennedy School

La version originale de cet article a été publiée en anglais.

Alex Domash et Lawrence H. Summers,

Climat de guerre : 40 pays réunis en Allemagne par les États-Unis

Climat de guerre : 40 pays réunis en Allemagne par les États-Unis

Une sorte de climat de guerre s’installe dans le monde suite à l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Un climat d’autant plus inquiétant que la Russie n’exclut pas forcément le recours à l’arme nucléaire et reconnaît que le conflit en Ukraine pourrait prendre une dimension mondiale.

Les incertitudes concernant l’évolution du conflit en Ukraine sont grandes d’autant que Poutine qui durcit de plus en plus son régime à l’intérieur pourrait être pressé d’obtenir des victoires significatives du fait d’une santé personnelle qui pourrait être détériorée au vu de ses dernières apparitions publiques.Poutine pourrait être amené affaire un coup de force pour laisser son nom dans l’histoire russe.Difficile d’expliquer autrement la précipitation russe vis-à-vis d’une opération en Ukraine visiblement mal préparée.Difficile aussi de prévoir les réactions d’un dictateur affaibli en interne par ses déconvenues en Ukraine. En attendant une quarantaine de pays se réunissent ce mardi en Allemagne, à l’invitation des Etats-Unis, pour renforcer la défense de l’Ukraine qui, selon le ministre américain de la Défense Lloyd Austin « peut gagner » face à la Russie, si on lui en donne les moyens.

Au moment où la Russie vise le contrôle total du sud de l’Ukraine et de la région du Donbass, cette réunion organisée sur la base aérienne américaine de Ramstein, dans l’ouest de l’Allemagne, est destinée à « générer des capacités supplémentaires pour les forces ukrainiennes », a déclaré ce lundi Lloyd Austin, au retour d’une visite à Kiev.

« Ils peuvent gagner s’ils ont les bons équipements, le bon soutien », a-t-il souligné après ce déplacement au cours duquel il a rencontré le président ukrainien Volodymyr Zelensky, en compagnie du secrétaire d’Etat Antony Blinken.

La Russie met en garde contre un danger « réel » d’une Troisième guerre mondiale

Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a assuré ce lundi que Russie va poursuivre les négociations de paix avec l’Ukraine. Pour autant, il a mis en garde contre un danger « réel » d’une Troisième guerre mondiale.

>> Notre article complet

4:15

Zelensky estime que le destin de la sécurité mondiale se joue désormais en Ukraine

« Tout le monde dans le monde s’accorde désormais à dire que c’est en Ukraine que se joue le destin de l’Europe, le destin de la sécurité mondiale », déclare Volodymyr Zelensky un discours publié sur les réseaux sociaux ce lundi. Il ajoute que l’Ukraine « accélère autant que possible son mouvement vers l’Union européenne ».

L’inquiétante montée de l’inflation aux États-Unis

  • L’inquiétante montée de l’inflation aux États-Unis 

 

Une inflation inquiétante et qui pourrait être contagieuse notamment via là hausse des taux d’intérêt dans le monde. L’inflation vient d’atteindre 8,5% sur un an en mars, son plus haut niveau depuis 1981, contre 7,9% en février (déjà un record depuis 1982) selon l’indice des prix à la consommation (CPI) publié mardi par le département du Travail.

En mars 6e mois  d’affilée à enregistrer une hausse des prix supérieure à 6% d’après la banque fédérale (FED)

Pour autant, l’inflation va encore augmenter souligne la Fed qui anticipe un pic en mai, autour de 9%, puis un lent recul, pour « terminer l’année toujours au-dessus de 5% », mais en évitant le spectre d’une inflation à deux chiffres.

L’institution a commencé mi-mars à relever ses taux directeurs, pour accroître le coût du crédit et ainsi ralentir la consommation et l’investissement. Elle a aussi averti qu’elle allait continuer à resserrer sa politique monétaire dans les mois à venir.

Les taux, qui se trouvaient dans une fourchette de 0 à 0,25%, sont désormais compris entre 0,25 et 0,50%.

Mais parce que c’est le sixième mois consécutif d’inflation supérieure à 6% aux Etats-Unis, la Réserve fédérale pourrait accélérer le relèvement de ses taux d’intérêt le mois prochain: les marchés anticipent déjà une hausse d’un demi-point du taux des fonds fédéraux (« fed funds ») le 4 mai, après celle d’un quart de point décidée en mars, la première depuis plus de trois ans.

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Données personnelles: sous la tutelle des Etats-Unis ?

Données personnelles: sous la tutelle des Etats-Unis ?  

Fondateur d’une start-up informatique, Alain Garnier s’inquiète, dans une tribune au « Monde », d’un accord passé en catimini entre Bruxelles et Washington sur le transfert de données entre les deux continents, craignant un troc « données contre gaz ».(le Monde)

 

Tribune.

 

Vendredi 25 mars, dans une relative indifférence, Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, et Joe Biden, président des Etats-Unis, annonçaient qu’ils étaient parvenus à un accord portant sur un nouveau cadre pour le transfert des données personnelles entre les deux continents.

Une annonce dont les contours doivent encore être précisés, mais qui pourrait ruiner des années d’efforts pour instaurer notre souveraineté numérique. Reste un espoir, celui que cet accord ne soit en réalité qu’un leurre pour profiter du gaz américain le temps que la crise ukrainienne s’apaise et avant que la Commission européenne, une fois encore, ne le retoque.

Car le transfert de données personnelles entre l’Europe et les Etats-Unis n’a jamais vraiment été une évidence. Le Safe Harbor mis en place par l’Union européenne en l’an 2000, autorisait ce transfert vers les Etats-Unis, considérant que la législation américaine offrait des garanties suffisantes quant à la protection de la vie privée.

Annulé par un arrêt de la Cour de justice européenne en 2015, cet accord renaissait tel le phénix un an plus tard sous le nom de Privacy Shield. Mais, nouveau coup de tonnerre en 2020, ce dernier était à son tour déclaré caduque, car incompatible avec l’article 5 du réglement général sur la protection des données (RGPD).

Ces revirements successifs font écho à la politique américaine qui n’a cessé d’assouplir ses lois sur la surveillance des données personnelles depuis vingt ans. Chaque évolution – Patriot Act en 2001, Foreign Intelligence Surveillance Act (FISA) en 2008 et Cloud Act en 2018 – a donné toujours plus de nouveaux pouvoirs aux instances juridiques et gouvernementales sur les données personnelles hébergées par les entreprises américaines, que leurs serveurs soient situés dans le pays ou ailleurs dans le monde. Une vision incompatible avec les règles européennes strictes en matière de protection des données.

La fin du Privacy Shield avait durement secoué les géants américains du numérique. Et les premiers effets commençaient tout juste à se faire sentir. La Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) avait ainsi appelé en 2021 le gouvernement à écarter le choix de Microsoft Azure pour l’hébergement des données de santé de son fameux Health Data Hub.

Plus récemment, elle mettait en garde les établissements d’enseignement supérieur quant à l’utilisation des suites collaboratives proposées par les éditeurs américains. Enfin, début février, elle mettait en demeure un éditeur de site Web utilisant Google Analytics, considérant le transfert de ces données vers les Etats-Unis comme illégal.

Dette : amortissement par l’inflation et la baisse de l’euro

Dette : amortissement par l’inflation et la baisse de l’euro

Comme c’était prévisible, la dette va progressivement s’amortir en Europe par l’inflation et la baisse de l’euro. En effet, l’euro s’est de nouveau replié vendredi 1er avril face au dollar américain.

Les deux phénomènes conjoints constitue de fait une sorte de fiscalité qui vient pomper le pouvoir d’achat des ménages, des entreprises et des épargnants.

Précédemment avant l’euro les crises financières ce régulaient surtout par des processus de désolation. Avec l’euro, les dettes des membres de l’union européenne sont mutualisées et se régulent par les taux de change et l’inflation

Vers 21H00 en France, la monnaie unique abandonnait 0,17% face au «greenback», à 1,1048 dollar pour un euro. Le dollar gagnait aussi du terrain sur le franc suisse, le yen ou la livre sterling. 

L’euro n’a, lui, pas profité de la publication d’un indicateur d’inflation en zone euro, qui s’est inscrit à 7,5% en mars, sur un an, un record. «L’inflation élevée va encore augmenter la pression sur la BCE (Banque centrale européenne) pour qu’elle intervienne et monte ses taux», a réagi, dans une note, Joe Manimbo, de Western Union, «mais les prévisions de croissance en zone euro sont en train de mal tourner avec la guerre en Ukraine.»

Un syndicat chez Amazon aux États-Unis: Biden approuve

Un syndicat chez Amazon aux États-Unis: Biden approuve

 

Ce n’est pas en France où les syndicats sont plutôt marginalisés pour ne pas dire discrédités non seulement par certaines directions entreprises mais tout autant par pouvoir politique, les médias, les technocrates voir les intellos. ( À leur décharge certains syndicats par leur radicalité et leur simplisme ont aussi contribué à la baisse de leur audience ). Non, c’est curieusement aux États-Unis que le président américain se félicite de la première création d’un syndicat chez Amazon. Le président américain Joe Biden est «heureux» de la création du tout premier syndicat chez Amazon aux Etats-Unis, a dit vendredi 1er avril sa porte-parole Jen Psaki. Le démocrate, qui ne manque jamais une occasion de louer l’action des organisations syndicales dans le pays, est «heureux que des salariés s’assurent d’être entendus pour les décisions importantes» qui les concernent, a-t-elle déclaré.

En France on reparle parfois du concept de participation gaulliste mais souvent réduite à l’accord d’une petite prime financière loin de la participation réelle à l’allemande par exemple. On voit mal Macron compte tenu de ses orientations politiques se féliciter de la création d’un syndicat,  lui qui a plutôt tendance à shunter toutes les organisations intermédiaires. Notons que précédemment des socialistes avec Mitterrand et la suite n’ont guère manifesté d’intérêt pour la fonction syndicale.

Après l’Ukraine, une plus grande dépendance européenne aux États-Unis

Après l’Ukraine, une plus grande dépendance européenne aux États-Unis

Tribune.

 

Le gendarme américain est de retour en Europe. Sous la double pression du Congrès américain et des alliés du flanc est de l’OTAN, l’administration Biden opère un recalibrage, sans précédent depuis la fin de la guerre froide, de la posture de défense des Etats-Unis en Europe. Le nombre de soldats des forces américaines déployées sur le continent est passé de 80 000 à 100 000 en deux mois, se rapprochant du niveau de 1997, quand les Etats-Unis et leurs alliés entamaient le processus d’élargissement de l’Alliance à l’est.

A titre de comparaison, en 1991, il y avait 305 000 militaires américains en Europe, dont 224 000 en Allemagne, selon les archives du Pentagone. Le nombre de troupes américaines a ensuite diminué de manière constante pour atteindre 64 000 en 2020. Washington n’a aucune intention ni volonté politique de revenir aux niveaux de 1991, et son objectif stratégique à moyen et long termes reste l’endiguement de la puissance chinoise. Mais la guerre en Ukraine l’oblige à « repivoter » partiellement vers l’Europe.

 

Pour les Européens, la guerre aura comme conséquence d’accroître leur dépendance militaire et énergétique à l’égard des Etats-Unis. Certes, l’Union européenne (UE) a pris des décisions importantes dans ces deux secteurs, avec l’augmentation des budgets de défense, la livraison d’armes létales à l’Ukraine via la « facilité européenne pour la paix » [un instrument financier doté de 5 milliards d’euros] et l’octroi par les pays membres de l’UE d’un mandat à la Commission européenne pour effectuer des achats de gaz groupés.

Mais l’ambition d’autonomie stratégique, qui a pourtant progressé chez un certain nombre de partenaires de la France, comme les Pays-Bas et la Finlande, est aujourd’hui supplantée par un appel des pays européens à la garantie de sécurité des Etats-Unis, à leur gaz naturel liquéfié et à leur industrie de défense. Ce réengagement des Etats-Unis en Europe s’accompagnera d’une forte pression américaine sur leurs alliés pour qu’ils contribuent davantage à la défense collective de leur territoire, tiennent leurs engagements – ce sera particulièrement vrai pour l’Allemagne – et s’alignent sur leur politique de fermeté à l’égard de la Chine.

La guerre en Ukraine redessine la géopolitique des alliances et montre aussi que la Russie n’est pas isolée à l’international. La démarche occidentale consistant à vouloir « briser » les alliances nouées par Moscou avec un certain nombre de pays sera plus beaucoup complexe, voire impossible, à réaliser.

Fiscalité États-Unis : une nouvelle taxe sur les super riches

Fiscalité États-Unis : une nouvelle taxe sur les super riches

 

Le président Biden propose une sorte de taxe sur le patrimoine des plus riches ( Un impôt sur la fortune revisité !). dans le cadre de son projet de budget pour l’année fiscale 2023;  une forme innovante de taxation des plus-values non réalisées par les Américains les plus riches. Moins de 20.000 foyers de multimillionnaires auraient à prépayer des impôts sur leur patrimoine, notamment en valeurs boursières. Le Trésor souhaite obliger les foyers au patrimoine de plus de 100 millions de dollars à payer au minimum 20% de leurs revenus en impôts. Le fisc américain dégagerait ainsi 360 milliards de dollars de recettes supplémentaires sur 10 ans, selon l’estimation de la Maison-Blanche.

La Russie coupable de crimes de guerre (Etats-Unis)

La Russie coupable de crimes de guerre (Etats-Unis)

Washington accuse la Russie de « crimes de guerre. » Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a estimé ce jeudi que les attaques russes contre des civils en Ukraine constituaient des « crimes de guerre ».

 

Cibler intentionnellement des civils est un crime de guerre. Après tant de destruction ces trois dernières semaines, je trouve difficile de conclure que les Russes font autre chose que cela », a-t-il dit lors d’une conférence de presse, tout en précisant que le processus juridique pour parvenir à une telle accusation formelle était toujours en cours.

Bombardé mercredi par l’armée russe, le théâtre de Marioupol abritait de nombreux civils dans le sous-sol du bâtiment. Plusieurs sources officielles ont toutefois indiqué ce jeudi que l’abri anti-bombes du théâtre avait résisté aux frappes russes. Plus tard dans la journée, l’ancien gouverneur de la région du Donetsk a annoncé sur Facebook que des survivants avaient commencé à être évacués des ruines du bâtiment.

Entre 1000 et 1200 personnes se trouvaient dans le théâtre au moment du bombardement selon les autorités locales, qui n’ont pas encore établi de premier bilan.

Les autorités de la ville ont par ailleurs annoncé jeudi l’évacuation de 30.000 personnes en une semaine, ajoutant ne pas connaître encore le bilan du bombardementdu théâtre.

Selon un message de la mairie sur Telegram, la situation est « critique » avec des bombardements russes « ininterrompus » et des destructions « colossales ». « Selon les premières estimations, environ 80% du parc de logement de la ville a été détruit », a-t-elle ajouté.

 

Par ailleurs, La Russie a renoncé à tenir vendredi un vote au Conseil de sécurité de l’ONU sur une résolution liée à la guerre en Ukraine, faute de soutien de ses plus proches alliés.

Etats- unis : énorme soutien de 14 milliards à l’Ukraine

Etats- unis : énorme soutien de 14 milliards à l’Ukraine

 

Un énorme soutien de 14 milliards ( À comparer aux 450 millions décidés par l’union européenne) vient d’être décidé par le congrès américain (dont la plus grande partie sera consacrée au renforcement de la défense militaire). Une satisfaction évidemment pour l’Ukraine mais le risque que la guerre se prolonge encore longtemps et devienne de plus en plus cruelle.

Ces fonds sont entre autres censés permettre à l’Ukraine de protéger son réseau électrique, combattre les cyberattaques et s’équiper en armes défensives. Le paquet comprend également plus de 2,6 milliards de dollars d’aide humanitaire et plus d’un milliard de dollars pour soutenir les réfugiés fuyant le pays en guerre.

Pétrole russe : embargo des États-Unis! et un baril vers les 300 $

Pétrole russe : embargo des États-Unis!  et un baril vers les 300 $

Les cours du pétrole se sont envolés de plus de 7% immédiatement après l’annonce du président américain, tutoyant les plus hauts historiques. Dans la foulée, Kwasi Kwarteng, la ministre britannique des Entreprises et de l’énergie a annoncé que le Royaume-Uni arrêterait d’ici à fin 2022 les importations de brut et produits pétroliers russes.

Initialement réticent à l’idée d’un embargo, qui risque d’accélérer encore l’inflation aux Etats-Unis, Joe Biden a été mis sous pression par le Congrès, où un consensus avait été trouvé lundi en vue de soumettre au vote une proposition de loi en ce sens.

Dans la foulée, Kwasi Kwarteng, la ministre britannique des Entreprises et de l’énergie a annoncé que le Royaume-Uni arrêterait d’ici à fin 2022 les importations de brut et produits pétroliers russes.

Vers les 300 dollars ?

Les conséquences économiques ne sont pas encore connues, les prix vont encore grimper ce jour, mais le vice-Premier ministre russe, chargé de l’Énergie, Alexandre Novak, mettait en garde dimanche contre cette éventuelle mesure, qui pourrait, selon lui, pousser le baril « à plus de 300 dollars ».

 

Reste à savoir quelle va être la position de l’Union européenne. Pour le moment, la communauté européenne n’a pas emboîté le pas à l’Oncle Sam. Et pour cause : elle est bien plus dépendante du pétrole russe que les Etats-Unis. Environ 30% des besoins de l’Europe en pétrole sont assurés par la Russie, contre 8% seulement pour les Etats-Unis.

Sur les 10,5 millions de baril/jour (mbj) produit par la Russie, les exportations s’élèvent à 4,27 mbj, dont 60% sont livrées à l’Europe et 35% à l’Asie (1,44 mbj, dont 56% (805.000 b/j) par la Chine).

« La Russie est aussi un centre important de raffinerie et un exportateur de produits raffinés comme le diesel, l’essence, et le fuel domestique. En 2021, les exportations de produits raffinés ont atteint 2,69 mbj. Comme le pétrole brut, elles ont aussi une dimension mondiale avec l’Union européenne constituant un important marché pour le diesel russe (580.000 barils par jour), le naphta (matière première pour la pétrochimie) et l’essence (234.000 barils par jour), le mazout (223.000 barils par jour) et le fioul domestique (214.000 barils par jour) », indiquent les experts du Oxford Institute for Energy Studies.

Poutine profite de la mollesse de l’Europe et des États-Unis

Poutine profite de la mollesse de l’Europe et des États-Unis

 

Pour Bohdan Bilot, président de l’Union des Ukrainiens de France , « Vladimir Poutine s’arrêtera là où le monde occidental l’arrêtera« . Et pour le moment, il estime que la réponse des États-Unis et de l’Union européenne « n’a été que de la mollesse« , alors que l’invasion prend place à 2 000 kilomètres de Paris.

« Vers 1995, l’ambassadeur d’Ukraine en France m’avait dit que la Russie allait nous déclarer la guerre un jour ou l’autre, et qu’on ne pourrait pas l’éviter. À l’époque, je me suis dit qu’il exagérait, et petit à petit j’ai réalisé qu’il avait raison. » Bohdan Bilot est le président de l’Union des Ukrainiens de France (Uduf), une association « plus à but politique que caritatif« , visant à « faire connaître l’Ukraine et notre point de vue« . Ce jeudi 24 février 2022, il a appris « au saut du lit » l’attaque russe. Une guerre qui est, pour lui, « une profonde déception, mais pas vraiment une surprise« .

Mais aujourd’hui, « la situation a changé avec la concrétisation de l’attaque« . Submergé de nouvelles de l’Ukraine et de demandes d’interviews, Bohdan Bilot assure que « les gens fuient les villes, et pas seulement celles près de la Russie, mais de tous les centres urbains, vers les campagnes« .

Ainsi,  »beaucoup de gens partent déjà vers la Pologne« , dont le vice-ministre de l’Intérieur, Maciej Wasik, a affirmé préparer le pays à accueillir un millions de réfugiés ukrainiens. « Mais ça, c’est pour les gens prêts de la frontière à l’Ouest, ceux d’Ukraine orientale et centrale, où voulez-vous qu’ils aillent ? s’interroge Bohdan Bilot. Eh bien ils vont à la campagne. »

Car, si une bonne partie des observateurs s’attendaient à la guerre, peu ont anticipé une percée vers la capitale Kiev, ce qu’on accompli les forces russes depuis la Biélorussie proche au nord. « Je ne l’ai pas vu venir, et je n’ai pas à en rougir, peu de monde l’a vu venir, concède Bohdan Bilot. Je pensais que Poutine se contenterait [des régions séparatistes] et d’une bande le long de la mer d’Azov par Marioupol et vers la Crimée. »

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