Archive pour le Tag 'Etats-Unis'

États-Unis : la Californie conteste juridiquement la politique douanière de Trump

États-Unis : la Californie conteste juridiquement la politique douanière de Trump

La Californie a contesté en justice les droits de douane imposés par Donald Trump, mercredi 16 avril, car l’Etat dirigé par les démocrates estime que le président américain ne pouvait pas les instituer sans l’accord du Congrès. « Trump n’a pas le pouvoir unilatéral de bouleverser radicalement le paysage économique du pays. Ce n’est pas ainsi que fonctionne notre démocratie », a expliqué le procureur général de Californie, Rob Bonta, lors d’une conférence de presse.

« Le Congrès n’a pas autorisé ces droits de douane, et encore moins l’imposition de droits de douane pour ensuite les augmenter, les suspendre, puis les rétablir immédiatement sur un coup de tête », a-t-il insisté. La Californie, qui représente à elle seule la cinquième économie mondiale et pèse 14% du PIB américain, est aux premières loges du bouleversement économique provoqué par les surtaxes douanières imposées par Donald Trump.

Berceau du secteur de la tech, l’Etat le plus peuplé du pays est aussi le premier producteur manufacturier et agricole du pays. Il dépend énormément de ses relations avec le Mexique, le Canada et la Chine. « Aucun autre État ne sera plus touché par les conséquences de cette incertitude », a dénoncé le gouverneur de Californie, Gavin Newsom. « C’est de l’inconscience. (…) Ce type détruit l’économie des Etats-Unis », a ajouté le démocrate de 57 ans, auquel la presse américaine prête régulièrement des ambitions présidentielles pour 2028.

Taxes douane: Hong Kong arrête l’envoi de colis vers les États-Unis

Taxes douane: Hong Kong arrête l’envoi de colis vers les États-Unis

La Poste de Hong Kong a annoncé mercredi 16 avril suspendre les envois de colis à destination des États-Unis, en réponse aux hausses de droits de douane «intimidantes» ( de 145%!) du président américain Donald Trump. Elle a indiqué dans un communiqué cesser d’«accepter d’envois postaux contenant des marchandises» destinées aux États-Unis. Cette mesure prend effet immédiat pour le courrier envoyé par voie maritime et entrera en vigueur le 27 avril pour le transport par voie aérienne.

Taxes-États-Unis–Chine des droits jusqu’à 104 %

Taxes-États-Unis–Chine des droits jusqu’à 104 %

Cette fois la guerre est déclarée entre les États-Unis et la Chine. Pékin qui a augmenté ses droits de douane en réplique à l’augmentation des taxes américaines de 54 % sur les importations. Du coup Trump fait passer les droits de douane à 104 % ! De tels taux sont tellement démentiels qu’ils vont conduire à l’immobilisme pendant un temps des échanges de biens. Certes compte tenu du doublement des prix la demande va se tasser ; en même temps l’inflation va s’envoler

Or les relations entre les États-Unis et la Chine constitue l’enjeu majeur de la recomposition des échanges mondiaux puisque la Chine est en quelque sorte l’usine du monde.

Donald Trump a menacé lundi d’alourdir encore fortement les droits de douane américains sur les produits chinois puisque Pékin maintient sa riposte à son offensive douanière. «Si la Chine ne retire pas son augmentation de 34% [de droits de douane sur les produits américains] .

États-Unis–Chine des droits de douane jusqu’à 104 %

États-Unis–Chine des droits de douane jusqu’à 104 %

Cette fois la guerre est déclarée entre les États-Unis et la Chine. Pékin qui a augmenté ses droits de douane en réplique à l’augmentation des taxes américaines de 54 % sur les importations. Du coup Trump menace de faire passer les droits de douane à 104 % !

Or les relations entre les États-Unis et la Chine constitue l’enjeu majeur de la recomposition des échanges mondiaux puisque la Chine est en quelque sorte l’usine du monde.

Donald Trump a menacé lundi d’alourdir encore fortement les droits de douane américains sur les produits chinois si Pékin maintient sa riposte à son offensive douanière. «Si la Chine ne retire pas son augmentation de 34% [de droits de douane sur les produits américains] (…) d’ici demain [mardi] 8 avril, les États-Unis imposeront des droits de douane ADDITIONNELS de 50% sur la Chine, à partir du 9 avril», a affirmé le président américain sur sa plateforme Truth Social.

États-Unis : premières manifestations contre Trump et Musk

États-Unis : premières manifestations contre Trump et Musk

Des milliers d’Américains ont protesté, samedi, à travers les États-Unis, notamment à Washington, pour exprimer leur rejet de la politique de Donald Trump et des coupes dans les budgets publics menées par Elon Musk.

Donald Trump invoque la légitimité populaire pour justifier son interventionnisme tous azimuts, au nom d’une conception maximaliste des prérogatives de l’exécutif. «Donald Trump et Elon Musk pensent que ce pays leur appartient. Ils prennent tout ce sur quoi ils peuvent faire main basse et mettent le monde au défi de les arrêter», peut-on lire dans un communiqué publié sur le site d’un des mouvements organisateurs de la manifestation, Indivisible. «Samedi 5 avril, nous descendons dans la rue dans tout le pays pour résister avec un message clair: bas les pattes!», affirme-t-il.

Des manifestations similaires se déroulaient samedi à travers le monde, notamment à Berlin, Paris et Londres. Donald Trump avait promis pendant sa campagne de réduire le poids de l’État fédéral et de tailler dans les dépenses, et a chargé son allié multimilliardaire Elon Musk de mettre en œuvre ce programme. Le patron de Tesla, SpaceX et X a lancé une vaste offensive destinée à réduire drastiquement les dépenses publiques, avec des méthodes décriées notamment par l’opposition démocrate et les syndicats, qui les jugent brutales et arbitraires

États-Unis : premier échec électoral pour Trump

États-Unis : premier échec électoral pour Trump

Le président américain a subi mardi une première défaite dans les urnes avec l’élection d’une juge démocrate dans le Wisconsin.

Susan Crawford, soutenue par les démocrates, a remporté un siège à la cour suprême de cet Etat de la région des Grands lacs pour dix ans, selon des projections de plusieurs médias américains. Elle était face à Brad Schimel, soutenu par Donald Trump et le multimilliardaire Elon Musk, et dont la victoire aurait fait basculer la haute instance du Wisconsin du côté conservateur.

nt montré une course plus serrée qu’attendu dans l’une des circonscriptions, alors qu’elle avait été remportée avec plus de 30 points d’écart en novembre. Le trumpiste Randy Fine a bien gagné mardi le siège à la Chambre des représentants face au démocrate Josh Weil, mais avec une avance bien plus maigre qu’il y a quelques mois.

Pour l’Allemagne, l’Europe doit mettre fin à sa dépendance vis-à-vis des Etats-Unis 

Pour l’Allemagne, l’Europe doit mettre fin à sa dépendance vis-à-vis des Etats-Unis 

Après s’être affranchie d’un premier tabou, le financement par la dette, l’Allemagne doit désormais accepter de lever un second dogme, celui du financement monétaire des investissements par la Banque centrale européenne, plaide, dans une chronique au « Monde », la juriste allemande Katharina Pistor.

L’Allemagne amorce une nouvelle « Zeitenwende » (« changement d’époque »). Ce terme avait été employé par le chancelier allemand Olaf Scholz, le 27 février 2022, lorsqu’il avait promis de mobiliser des ressources pour soutenir les Ukrainiens face à la Russie. Une annonce qui n’avait cependant pas conduit à une remise à plat de l’orthodoxie économique, la politique budgétaire allemande étant entravée par la « règle d’or » qui, depuis 2009, limite le déficit structurel annuel à 0,35 % du produit intérieur brut. Le pays se félicitait alors de sa prudence budgétaire, alors que l’Ukraine était frappée, que ses propres infrastructures dépérissaient, et que ses engagements en matière de climat étaient relégués au second plan.

Fort heureusement, l’Union chrétienne-démocrate (CDU), qui est arrivée en tête aux élections du 23 février, a revu sa position. Le bouleversement de la politique étrangère américaine décidé par Donald Trump l’a convaincu de changer d’approche. Pour Friedrich Merz, chef de la CDU et probable futur chancelier allemand, l’Europe doit mettre fin à sa dépendance vis-à-vis des Etats-Unis.

États-Unis : des sénateurs tentent de s’opposer aux taxes douanières de Trump

États-Unis : des sénateurs tentent de s’opposer aux taxes douanières de Trump

Deux parlementaires de haut rang de la commission des Finances du Sénat américain ont introduit jeudi un projet de loi afin de limiter les capacités du président Donald Trump à imposer des droits de douane et pour exiger un vote du Congrès sur d’éventuelles nouvelles taxes durant un délai de 60 jours/strong

Le projet de loi réaffirme le rôle du Congrès en matière de politique commerciale afin d’assurer que les politiques commerciales (…) soient transparentes, cohérentes et profitent au public américain, a déclaré Maria Cantwell. ;En tant que représentant du peuple américain, le Congrès a le devoir d’arrêter les actions qui lui causent du tort.

Le projet de loi bipartisan est modelé sur la Loi sur les pouvoirs de guerre de 1973 qui stipule que le président doit obtenir une autorisation du Congrès pour engager des troupes à l’étranger pendant plus de 60 jours.

Pendant trop longtemps, le Congrès a délégué à l’exécutif son autorité en matière de réglementation du commerce interétatique et étranger, a justifié Chuck Grassley.

Chuck Grassley est sénateur de l’Iowa, un Etat très dépendant de ses exportations de produits agricoles, tandis que l’Etat de Washington représenté par Maria Cantwell abrite de nombreuses entreprises exportatrices comme Boeing.

Les États-Unis proposent d’annexer l’économie de l’Ukraine !

Les États-Unis proposent d’annexer l’économie de l’Ukraine !

Des propositions totalement invraisemblables de la part des États-Unis et qui visent en fait à annexer quasi totalement l’économie ukrainienne. En effet, il ne s’agit plus de se partager l’exploitation des ressources ukrainiennes mais de les attribuer totalement aux américains. Motif invoqué la nécessité pour les États-Unis de se rembourser des frais engagés pendant la guerre contre Poutine !

Un contrat évidemment totalement léonin que ne pourra accepter l’Ukraine et qui retarde d’autant plus l’éventuelle perspective d’un cessez-le-feu.

Donald Trump exige notamment de contrôler toutes les exploitations futures des ressources minières et d’hydrocarbures ukrainiens, ainsi que les infrastructures qui y sont liées.

Les Américains durcissent ainsi leur position dans les négociations au sujet d’un possible accord sur les minerais avec Kiev.

Il est vraisemblable que les ukrainiens vont opposer un refus à cette sorte de dictature économique que veut imposer Trump.

États-Unis : Industrie manufacturière en recul

États-Unis : Industrie manufacturière en recul

Il se confirme que Trump avec ses déclarations fracassantes nourrit les inquiétudes des acteurs économiques. Témoin l’indice manufacturier qui tombe dans le rouge en mars.

La croissance de l’activité manufacturière aux Etats-Unis a ralenti plus que prévu en mars et l’indice des prix payés par les fabricants est à son plus haut niveau depuis près de trois ans, montre l’enquête mensuelle de l’Institute for Supply Management (ISM) publiée mardi.

L’indice ISM manufacturier est ressorti en baisse à 49,0 en mars contre 50,3 le mois précédent. Les économistes interrogés par Reuters attendaient en moyenne un chiffre de 49,5.

Le seuil de 50 sépare croissance et contraction de l’activité.

L’emploi dans les usines a pour sa part reculé à 44,7 en mars contre 47,6 en février.

Rattacher les États-Unis à la Belgique ?

Rattacher les États-Unis à la Belgique ?

À première vue, cette question paraît assez saugrenue. Il n’y a en effet aucune raison, aucune légitimité pour que la Belgique réclame l’annexion des États-Unis à son pays. Mais le questionnement n’est pas plus tordu que celui de Trump qui ne cesse de clamer sa volonté d’ajouter le Groenland ou encore le Canada comme nouveaux Etats américains.

Un vent de folie semble souffler actuellement dans le monde notamment du fait des libertés que prennent des dictateurs de plus en plus nombreux avec le droit international . Précisément parce qu’il n’y a aucune raison objective, un pays comme la Belgique pourrait réclamer l’annexion des États-Unis. Historiquement on pourrait toujours justifier que les Américains doivent leur indépendance aux francophones notamment de France contre les Britanniques.

Trump, Poutine, le président chinois est encore une bonne vingtaine d’autocrates à moitié fous n’ont d’autres perspectives que de vouloir agrandir encore leur territoire et leur influence.

Évidemment les annexions impérialistes de Trump n’ont aucune chance d’aboutir surtout concernant le Canada mais elles vont créer une pagaille diplomatique et politique qui va fortement affecter l’activité économique et aussi mettre en danger la géopolitique mondiale.

En attendant une éventuelle perspective de rattachement des États-Unis à la Belgique ou à Andorre, on pourrait encore accentuer la vague actuelle de boycott des produits américains. À cet égard, il serait urgent aussi que l’Europe notamment vienne concurrencer le domaine de la tech américaine par exemple en mettant en place rapidement une plate-forme type Google mais à l’échelle au moins de l’Europe voire au-delà. Orange par exemple bien implantée dans l’Europe et ailleurs pourrait avoir une carte à jouer dans ce domaine stratégique et juteux.

Politique fiction :Faut-il rattacher les États-Unis à la Belgique ?

Politique fiction :Faut-il rattacher les États-Unis à la Belgique ?

À première vue, cette question paraît assez saugrenue. Il n’y a en effet aucune raison, aucune légitimité pour que la Belgique réclame l’annexion des États-Unis à son pays. Mais le questionnement n’est pas plus tordu que celui de Trump qui ne cesse de clamer sa volonté d’ajouter le Groenland ou encore le Canada comme nouveaux Etats américains.

Un vent de folie semble souffler actuellement dans le monde notamment du fait des libertés que prennent des dictateurs de plus en plus nombreux avec le droit international . Précisément parce qu’il n’y a aucune raison objective, un pays comme la Belgique pourrait réclamer l’annexion des États-Unis. Historiquement on pourrait toujours justifier que les Américains doivent leur indépendance aux francophones notamment de France contre les Britanniques.

Trump, Poutine, le président chinois est encore une bonne vingtaine d’autocrates à moitié fous n’ont d’autres perspectives que de vouloir agrandir encore leur territoire et leur influence.

Évidemment les annexions impérialistes de Trump n’ont aucune chance d’aboutir surtout concernant le Canada mais elles vont créer une pagaille diplomatique et politique qui va fortement affecter l’activité économique et aussi mettre en danger la géopolitique mondiale.

En attendant une éventuelle perspective de rattachement des États-Unis à la Belgique ou à Andorre, on pourrait encore accentuer la vague actuelle de boycott des produits américains. À cet égard, il serait urgent aussi que l’Europe notamment vienne concurrencer le domaine de la tech américaine par exemple en mettant en place rapidement une plate-forme type Google mais à l’échelle au moins de l’Europe voire au-delà. Orange par exemple bien implantée dans l’Europe et ailleurs pourrait avoir une carte à jouer dans ce domaine stratégique et juteux.

Faut-il rattacher les États-Unis à la Belgique ?

Politique fiction :Faut-il rattacher les États-Unis à la Belgique ?

À première vue, cette question paraît assez saugrenue. Il n’y a en effet aucune raison, aucune légitimité pour que la Belgique réclame l’annexion des États-Unis à son pays. Mais le questionnement n’est pas plus tordu que celui de Trump qui ne cesse de clamer sa volonté d’ajouter le Groenland ou encore le Canada comme nouveaux Etats américains.

Un vent de folie semble souffler actuellement dans le monde notamment du fait des libertés que prennent des dictateurs de plus en plus nombreux avec le droit international . Précisément parce qu’il n’y a aucune raison objective, un pays comme la Belgique pourrait réclamer l’annexion des États-Unis. Historiquement on pourrait toujours justifier que les Américains doivent leur indépendance aux francophones notamment de France contre les Britanniques.

Trump, Poutine, le président chinois est encore une bonne vingtaine d’autocrates à moitié fous n’ont d’autres perspectives que de vouloir agrandir encore leur territoire et leur influence.

Évidemment les annexions impérialistes de Trump n’ont aucune chance d’aboutir surtout concernant le Canada mais elles vont créer une pagaille diplomatique et politique qui va fortement affecter l’activité économique et aussi mettre en danger la géopolitique mondiale.

En attendant une éventuelle perspective de rattachement des États-Unis à la Belgique ou à Andorre, on pourrait encore accentuer la vague actuelle de boycott des produits américains. À cet égard, il serait urgent aussi que l’Europe notamment vienne concurrencer le domaine de la tech américaine par exemple en mettant en place rapidement une plate-forme type Google mais à l’échelle au moins de l’Europe voire au-delà. Orange par exemple bien implantée dans l’Europe et ailleurs pourrait avoir une carte à jouer dans ce domaine stratégique et juteux.

Faut-il rattacher les États-Unis à la Belgique ?

Faut-il rattacher les États-Unis à la Belgique ?

À première vue, cette question paraît assez saugrenue. Il n’y a en effet aucune raison, aucune légitimité pour que la Belgique réclame l’annexion des États-Unis à son pays. Mais le questionnement n’est pas plus tordu que celui de Trump qui ne cesse de clamer sa volonté d’ajouter le Groenland ou encore le Canada comme nouveaux Etats américains.

Un vent de folie semble souffler actuellement dans le monde notamment du fait des libertés que prennent des dictateurs de plus en plus nombreux avec le droit international . Précisément parce qu’il n’y a aucune raison objective, un pays comme la Belgique pourrait réclamer l’annexion des États-Unis. Historiquement on pourrait toujours justifier que les Américains doivent leur indépendance aux francophones notamment de France contre les Britanniques.

Trump, Poutine, le président chinois est encore une bonne vingtaine d’autocrates à moitié fous n’ont d’autres perspectives que de vouloir agrandir encore leur territoire et leur influence.

Évidemment les annexions impérialistes de Trump n’ont aucune chance d’aboutir surtout concernant le Canada mais elles vont créer une pagaille diplomatique et politique qui va fortement affecter l’activité économique et aussi mettre en danger la géopolitique mondiale.

En attendant une éventuelle perspective de rattachement des États-Unis à la Belgique ou à Andorre, on pourrait encore accentuer la vague actuelle de boycott des produits américains. À cet égard, il serait urgent aussi que l’Europe notamment vienne concurrencer le domaine de la tech américaine par exemple en mettant en place rapidement une plate-forme type Google mais à l’échelle au moins de l’Europe voire au-delà. Orange par exemple bien implantée dans l’Europe et ailleurs pourrait avoir une carte à jouer dans ce domaine stratégique et juteux.

Iran : L’erreur de Khamenei de ne pas négocier avec les États-Unis

Iran : L’erreur de Khamenei de ne pas négocier avec les États-Unis

Ali Khamenei, Guide suprême du régime iranien, a fermement rejeté l’idée de négociations avec les États-Unis. Cette position a suscité une réaction de l’ex-président Hassan Rouhani, qui a souligné la gravité de la situation et mis en lumière l’importance de distinguer les opinions personnelles de Khamenei des nécessités politiques. Par Hamid Enayat, politologue, spécialiste de l’Iran, collabore avec l’opposition démocratique iranienne (CNRI) dans La Tribune

En réponse à une lettre du président des États-Unis, le Guide suprême du régime iranien Ali Khamenei a déclaré le 12 mars :

«Certaines personnes à l’intérieur du pays soulèvent sans cesse la question des négociations et demandent : ‘Pourquoi ne négociez-vous pas avec les États-Unis ?’ Je veux être clair : si l’objectif des négociations est la levée des sanctions, cela n’arrivera pas. Au contraire, cela ne fera qu’aggraver la pression. »
Deux jours plus tard, l’ancien président du régime Hassan Rouhani, qui a exercé deux mandats entre 2013 et 2021, a réagi aux propos de Khamenei en avertissant :

« La situation est extrêmement critique et, à mesure que nous avançons, elle devient de plus en plus difficile et préoccupante. »
Il a ensuite souligné que la question des négociations ne devait pas être uniquement liée à l’opinion personnelle de Khamenei, affirmant :

« Nous débattons de savoir si nous devons négocier ou non. Mais quel genre de débat est-ce ? Ensuite, nous associons cela à l’idée que le Guide suprême est opposé aux négociations. La vérité est que le Guide suprême n’est pas fondamentalement contre les négociations. Compte tenu des circonstances actuelles, il peut être opposé aujourd’hui, mais dans quelques mois, dans un contexte différent, il pourrait les approuver. »
Bien que Rouhani tente en vain de persuader ou de contraindre Khamenei à accepter des négociations, sa plus grande crainte demeure la colère accumulée du peuple après quatre décennies de régime clérical. Une colère qui, telle une bombe à retardement, menace d’exploser sous les pieds du régime.

Khamenei est plus conscient que quiconque des menaces qui pèsent sur son régime. Il sait que l’effondrement économique et la faim, qui touchent désormais plus des deux tiers de la population iranienne, ont mis le pays au bord d’un soulèvement majeur. Il est pleinement conscient que cette fois, des milliers d’unités de résistance disséminées à travers l’Iran attendent la moindre étincelle pour déclencher une révolte à l’échelle nationale et précipiter la chute du régime.

Depuis dix ans, ces unités, créées par les Moudjahidines du peuple d’Iran (OMPI), l’ennemi juré du régime clérical, se sont implantées dans chaque quartier, ville et village. S’appuyant sur leur base sociale, elles ont réussi, malgré les innombrables caméras de surveillance et les forces de sécurité, à mener 60 opérations contre la répression à travers l’Iran au cours du seul mois de mars.

Khamenei sait également que cette fois, la communauté internationale — en particulier l’Europe et les États-Unis — est unie dans sa volonté de priver l’Iran de son programme nucléaire et de son influence régionale. Dans leur dernière déclaration, les membres du G7 ont affirmé :

« L’Iran est la principale source d’instabilité dans la région et ne doit jamais être autorisé à développer des armes nucléaires. L’Iran doit changer de cap, désamorcer les tensions et choisir la voie de la diplomatie. »
L’attaque contre les Houthis était un autre avertissement fort adressé directement à Khamenei pour le pousser à la table des négociations.

Cependant, Khamenei comprend parfaitement que toute négociation l’obligera à reculer étape par étape. Il devra d’abord renoncer à son programme nucléaire, et à partir de là, son autorité commencera inévitablement à s’effondrer, tel un bâtiment délabré. Cela exacerbera les conflits internes entre les factions du régime, les poussant à s’affronter plus violemment que jamais. Dans ces conditions, Et en raison de la présence d’une résistance organisée à l’intérieur de l’Iran, Ali Khamenei préfère éviter les négociations, même au prix de potentielles attaques contre ses centres nucléaires. La chute de Khamenei n’est plus une simple possibilité — c’est une fatalité.

Dans une société comparable à un baril de poudre, gouvernée par la répression et la violence depuis 45 ans, l’autorité de Khamenei — déjà contestée par de nombreux membres du régime après la chute du dictateur syrien — finit par s’effondrer. À ce moment-là, les « loups » du régime se retourneront les uns contre les autres, et dans cet état de faiblesse, l’émergence d’un soulèvement final et d’une révolution ne fera plus aucun doute.

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