Archive pour le Tag 'établissement'

Ehpad: Établissement à missions ?

 Ehpad: Établissement à missions ?

 

Conséquence de « l’affaire » Orpea, le gouvernement évoque le passage des Ehpad privés en sociétés à mission. Car, tout en renforçant les contrôles réglementaires, cette forme de société protégerait mieux les résidents et favoriserait une dynamique inventive du secteur, explique, dans sa chronique, le professeur en sciences de gestion Armand Hatchuel.

 

 L’affaire Orpea a relancé avec fracas la question du statut à but lucratif des établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) privés. Il semble, en effet, que la course à la rentabilité actionnariale et la réduction myope des coûts auraient eu des effets délétères et inacceptables pour certains résidents.

Faut-il alors que les Ehpad soient des établissements publics ou à but non lucratif ? Ce n’est pas la seule alternative possible, et le gouvernement évoque, à juste titre, le passage des Ehpad privés en sociétés à mission. Car, tout en renforçant les contrôles réglementaires, cette forme de société protégerait mieux les résidents et favoriserait une dynamique inventive du secteur.

Le recours à l’investissement privé existe en médecine et dans tous les secteurs du soin. Il apporte une capacité financière et des possibilités de développement auxquelles le budget public ne peut pas toujours se substituer. Aussi l’Etat a-t-il cherché jusqu’ici à éviter les dérives des Ehpad privés avec les moyens classiques : l’élaboration d’un cahier des charges encadrant le fonctionnement de ces établissements et la mise en place de contrôles réguliers.

Or, ces deux dispositifs n’ont pas suffi, alors qu’Orpea est un leader du secteur, visible sur tout le territoire. Comment croire alors que, sans réduire la pression financière, un renforcement des contrôles suffira à garantir un service plus humain et plus respectueux des résidents ? Comment oublier que leur vulnérabilité si particulière exige que leur protection et leur dignité soient au cœur de la stratégie et de tous les actes de gestion de l’institution ?

Les Ehpad privés devraient donc s’engager auprès de leurs résidents, des familles, des personnels et des collectivités publiques, sur la base d’une mission explicite et opposable par chacune de ces parties. Car la qualité de vie au travail des soignants est indissociable du bien-être physique et psychique des résidents. Et l’établissement doit s’insérer dans des réseaux de soins et de services territoriaux qui adhèrent aussi à cette mission.

La qualité de « société à mission », créée par la loi Pacte (Plan d’action pour la croissance et la transformation des entreprises) en 2019, impose que de tels engagements deviennent impératifs tant pour les actionnaires que pour les dirigeants. En outre, la loi exige un double contrôle : la création d’un comité de mission interne et le recours régulier à un audit externe indépendant, tous deux chargés de veiller à la bonne exécution de la mission.

 

Masques: obligatoires: manque de courage et confusion pour les ERP ( établissement recevant du public )

Masques: obligatoires: manque de courage et confusion pour les  ERP ( établissement recevant du public )

 

Une nouvelle fois, ce qui va caractériser l’analyse du discours de Macron, c’est son manque de courage autant que sa confusion. Un manque de courage vis-à-vis du  masque. Et forcément une confusion. Faut-il rappeler qu’au départ ce port du masque a été tellement critiqué par les experts comme par le gouvernement. Aujourd’hui, on envisagerait de le rendre obligatoire mais uniquement dans les espaces publics clos (ERP) . Une espèce de définition particulièrement vague d’abord pour définir ce qui est public ou même parfois qui peut être considéré comme clos ou non, ou en partie. il aurait été tellement plus simple de déclarer que compte tenu d’une pandémie qui ne cesse de se développer partout dans le monde, une deuxième vague est incontournable et que le port du masque doit être obligatoire en dehors du domicile. Macron n’a pas pris cette décision par peur de ses propres contradictions et surtout par peur de mécontenter encore une opinion publique qui lui est de plus en plus hostile.- Emmanuel Macron a donc seulement annoncé mardi que le port du masque allait devenir obligatoire dans tous les lieux publics clos en France face à recrudescence de l’épidémie liée au coronavirus.

Lors d’une interview télévisée à l’occasion de la fête nationale, Emmanuel Macron a dit vouloir permettre à tout Français de se faire tester, même sans prescription médicale.

La France sera prête en cas de nouvelle vague épidémique, a aussi assuré le président de la République.

“Nous sommes en train de tout faire pour éviter une nouvelle vague et de faire une approche différenciée si elle apparaissait”, a-t-il précisé. “Si on ne veut pas de deuxième vague, ça dépend de nous.”

Les autorités ont fait le nécessaire pour que la rentrée des classes se déroule “dans des conditions quasi normales”, a aussi souligné Emmanuel Macron.

Si un vaccin contre le coronavirus était trouvé, “la France sera servie parmi les premiers pays”, a aussi déclaré le chef de l’Etat, alors que le groupe français Sanofi travaille à l’élaboration d’un vaccin contre le virus qui a fait plus de 30.000 morts en France et reste très actif dans le monde.

Spanghero: les salariés bloquent un établissement Labeyrie

Spanghero: les salariés bloquent un établissement Labeyrie

Les salariés de Spanghero dont l’entreprise a été tuée par l’irresponsable ministre de la consommation Benoist Hamon manifestent leur colère (irresponsable car les produits ne menaient nullement la santé). Une double colère à cause de l’injuste fermeture d’usine, d’autre part sur leur indemnisation Les salariés de Spanghero, l’entreprise de Castelnaudary (Aude) menacée de disparaître à cause du scandale de la viande de cheval, ont entrepris lundi matin de bloquer un établissement Labeyrie à Castelsarrasin (Tarn-et-Garonne), continuant ainsi à faire pression sur la maison mère Lur Berri, a indiqué un représentant du personnel.  Ils étaient une cinquantaine à se poster vers 6H00 devant les accès de l’usine, a dit à l’AFP par téléphone Jean Aparicio, élu Force Ouvrière.  C’est la troisième opération menée en moins d’une semaine par les employés de Spanghero contre la coopérative basque Lur Berri, qui a racheté leur entreprise en 2009 et détient aussi 49,8% du capital de la maison mère de Labeyrie depuis 2010.  Les 230 salariés de Spanghero, très éprouvés, veulent obtenir de Lur Berri plus d’argent pour accompagner leur plan social.  Ils risquent d’être pour une grande partie, voire tous, licenciés dans quelques semaines. Leur entreprise a brutalement sombré après avoir été mise en cause par le gouvernement mi-février comme un acteur majeur du scandale européen de la viande de cheval. Les clients se sont massivement détournés d’une société accusée d’avoir sciemment revendu du cheval à la place de boeuf à des entreprises produisant elles-mêmes des plats cuisinés comme des lasagnes pour de grandes marques ou de grands distributeurs.  La société est en liquidation judiciaire depuis avril avec maintien de l’activité pendant trois mois jusqu’au 19 juillet, le temps de peut-être trouver un repreneur. Un plan social est en route. Lur Berri a mis sur la table des mesures pour accompagner le départ de ceux qui seront licenciés. Les salariés les trouvent indignes.  Ils ont déjà bloqué jeudi l’entrée d’une usine de produits Labeyrie à Saint-Geours-de Maremnes (Landes), et ont manifesté vendredi devant le siège de Luc Berri à Aïcirits-Camou-Suhast (Pyrénées-Atlantiques). Ils ne « lâcheront rien », disent-ils.

 




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