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Rétropédalages au RN sur les retraites et la nationalité

Rétropédalages  au RN sur les retraites et la nationalité

 

Un premier rétropédalage de Bardella  a concerné les retraites. Le candidat RN au poste de premier ministre a en effet considéré dans un premier temps que la priorité n’était pas celle de la réforme des retraites. C’est-à-dire l’annulation de la réforme récente de Macron. Puis il a dû se raviser sous les critiques. Plus récemment, c’est le député RN Sébastien Chenu qui est revenu lui sur ses affirmations concernant la suppression de la double nationalité ( hormis pour les binationaux européens)

Le vice-président de l’Assemblée nationale a affirmé jeudi soir sur C8 que le gouvernement frontiste, qu’il appelle de ses vœux, supprimera la double nationalité des Français concernés, à l’exception des binationaux européens. «Une nationalité dit beaucoup de ce que vous êtes et de ce à quoi vous êtes attaché», a-t-il défendu. «On ne peut pas être Français pour certaines choses et Uruguayens pour d’autres», a poursuivi Sebastien Chenu, qui ne «demande à personne de renier (ses origines)» mais «d’adhérer à des valeurs.» Suite à cette bévue, le RN a dû revenir sur les propos de Sébastien Chenu.

 

 

Les syndicats invités à Matignon : Aux syndicats d’imposer le calendrier et la méthode

Les syndicats invités à Matignon : Aux syndicats d’imposer le calendrier et la méthode

À juste titre, la CFTC, qui se rendra aussi à Matignon à l’invitation de la première ministre comme la CFDT et la CGT rappelle que c’est au syndicat a imposer la méthode. Dans ce cadre la question du pouvoir d’achat doit devenir prioritaire. Ce qu’avait déjà indiqué Laurent Berger de la CFDT. Il s’agit d’un aspect essentiel. En effet jusque-là, le gouvernement n’a jamais accepté le concept de négociation lui préférant la simple concertation. Pour résumer, le gouvernement réunit les syndicats, présente ses orientations ,écoute plus ou moins les remarques et surtout n’en tient pratiquement pas compte. Il s’agit aujourd’hui de co construire la négociation sociale d’où l’importance fondamentale de la méthode. « Je ne vois pas comment on ne peut pas y aller, mais en imposant nos thématiques et notre méthode », prévient la CFTC

« Je ne vois pas comment on ne peut pas y aller, mais en imposant nos thématiques » et « notre méthode », a affirmé samedi 6 mai sur franceinfo Cyril Chabanier, président de la Confédération française des travailleurs chrétiens (CFTC) alors que la Première ministre Elisabeth Borne a invité les syndicats à des entretiens individuels à Matignon les 16 et 17 mai. La CFDT et la CFTC ont accepté l’invitation. La CGT a également dit oui samedi matin.

La CFTC se rendra à Matignon avec circonspection : « Si on voit que c’est juste une opération de communication pour faire de l’apaisement mais qu’il n’y a rien derrière », alors « les concertations ne dureront pas très longtemps », a-t-il prévenu.

Cyril Chabanier souhaite évoquer « le pouvoir d’achat » et « le partage de la valeur » avec la Première ministre. Il demandera également que « les aides aux entreprises soient conditionnées à l’entame de négociations salariales dans les entreprises ». Et il prévient, les syndicats seront « extrêmement exigeants ».

« Ces trois mois et demi de conflit social [sur les retraites] nous ont extrêmement marqués, avec une attitude et une méthode qui nous a choqués. Ce n’est pas évident de retourner discuter. »

« Uber » : Un scandale qui montre la collusion entre un lobby et la politique

« Uber » : Un scandale qui montre la collusion entre un lobby et la politique

 

L’enquête sur les méthodes utilisées par Uber met en lumière une évidence : la nécessité de mieux protéger par une transparence accrue les élus et les gouvernements contre les pressions d’acteurs puissants. La santé de notre démocratie est en jeu.( Le Monde)

 

La publication dans Le Monde des « Uber Files », des documents internes révélant les méthodes de la plate-forme américaine Uber pour se développer à l’étranger, a mis en évidence des moyens plus que détestables. De ces documents confiés par l’ancien lobbyiste Mark MacGann au quotidien britannique The Guardian et aux membres du Consortium international des journalistes d’investigation, dont Le Monde est partie prenante, se dégage un lourd parfum de scandale.

« Uber Files » est une enquête reposant sur des milliers de documents internes à Uber adressés par une source anonyme au quotidien britannique The Guardian, et transmis au Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) et à 42 médias partenaires, dont Le Monde.

Courriels, présentations, comptes rendus de réunion… Ces 124 000 documents, datés de 2013 à 2017, offrent une plongée rare dans les arcanes d’une start-up qui cherchait alors à s’implanter dans les métropoles du monde entier malgré un contexte réglementaire défavorable. Ils détaillent la manière dont Uber a utilisé, en France comme ailleurs, toutes les ficelles du lobbying pour tenter de faire évoluer la loi à son avantage.

Les « Uber Files » révèlent aussi comment le groupe californien, déterminé à s’imposer par le fait accompli et, au besoin, en opérant dans l’illégalité, a mis en œuvre des pratiques jouant volontairement avec les limites de la loi, ou pouvant s’apparenter à de l’obstruction judiciaire face aux enquêtes dont il faisait l’objet.

Le lecteur abasourdi prend connaissance des méthodes de voyous utilisées par les responsables de l’entreprise pour parvenir à leurs fins : contournement des règles de droit, appel à la désobéissance civile, fomentation de coups de force avec, en parallèle, une puissante action de lobbying auprès des économistes et des hommes politiques ouverts à leur cause.

Enivrée par les milliards de dollars levés au début des années 2010, auto-investie de la mission messianique de changer le monde du travail par la numérisation, la start-up s’est crue au-dessus des lois, des Etats et des réglementations. Un accès d’hubris que Travis Kalanick, l’entrepreneur toxique qui était à sa tête, avait fini par payer. Il avait dû quitter la direction de l’entreprise, en 2017.

Ces révélations ont alimenté en France la polémique. La Nupes a vivement mis en cause Emmanuel Macron, qui était alors ministre de l’économie de François Hollande et avait, à ce titre, favorisé l’implantation de l’entreprise en France. La France insoumise a invoqué un « scandale d’Etat » et réclamé la convocation, peu probable, d’une commission d’enquête parlementaireEn retour, le chef de l’Etat s’est dit « extrêmement fier » d’avoir « bousculé l’ordre établi » pour créer des emplois, et il a accusé la gauche d’avoir « perdu la boussole ».

Le fait qu’Emmanuel Macron a aidé l’entreprise à s’implanter lorsqu’il était ministre de l’économie ne peut surprendre personne. Le monopole des taxis était depuis longtemps dans sa ligne de mire. Il en avait étudié les effets pervers dans le cadre de la commission pour la libération de la croissance française, confiée à Jacques Attali en 2008, et dont il avait été le rapporteur général adjoint. Le service au client laissait de plus en plus à désirer et la pénurie organisée de taxis empêchait les créations d’emplois, alors même que des besoins manifestes existaient. Il n’était d’ailleurs pas le premier ministre de l’économie à vouloir en finir avec cette situation, encore fallait-il oser. Il avait trouvé avec Uber un allié, mais un allié sans foi ni loi.

Aujourd’hui, ce dernier est encore à la recherche d’un modèle économique satisfaisant. Ses chauffeurs restent trop souvent sous-payés, mal protégés, mais des emplois ont été créés, notamment dans les banlieues, et les compagnies de taxis ont sensiblement amélioré leur service à la clientèle. Le bilan de cette installation à la hussarde est donc suffisamment nuancé pour disqualifier les procès à l’emporte-pièce.

En revanche, les « Uber Files » mettent en lumière de manière indiscutable une évidence : la nécessité d’un meilleur encadrement des activités de lobbying. Il est essentiel de protéger par une transparence accrue les élus et les gouvernements contre les pressions d’acteurs puissants. La santé de notre démocratie est en jeu. Le dernier rapport de la Commission européenne sur l’Etat de droit, qui invite vivement la France à faire beaucoup mieux en la matière, ne dit pas autre chose.

 

Metavers de facebook de : « immersif  » ou qui plonge l’internaute dans l’inutile ,l’idiotie et la haine

Metavers de facebook de : « immersif «   ou qui plonge l’internaute dans l’inutile ,l’idiotie et la haine

 

Facebook ou l’enflure des mots  dissimule le vide sidéral du projet avec Métavers  selon  Laurent Solly, le vice-président de Facebook/Meta pour l’Europe du Sud, détaille le projet.

Un projet qui vise à créer univers numérique virtuel  grâce à des lunettes ou un casque…….où il est surtout question de milliards et peu de contenu.

Le métavers nous permettra d’avoir un sentiment de présence physique dans un environnement virtuel, grâce à des technologies qui vont nous permettre de ressentir cette présence.

 

À quoi va ressembler cet univers?
Grâce au métavers, nous pourrons être en connexion avec nos proches avec une grande différence par rapport à ce qui se passe aujourd’hui. Il nous permettra d’avoir un sentiment de présence physique dans un environnement virtuel, grâce à des technologies qui vont nous permettre de ressentir cette présence. C’est un Internet incarné où vous êtes dans l’expérience, pas seulement en train de la regarder. Ça s’appliquera à l’univers familial, professionnel, avec des collègues qui peuvent être à des milliers de kilomètres, dans le gaming, le divertissement… Les interactions sociales seront plus » immersives », plus engageantes, avec des émotions différentes que celles avec son smartphone aujourd’hui.

 

En gros Facebook s’apprête à commercialiser la nullité produite par les internautes eux-mêmes. Et plus c’est nul et plus ça plaît aux algorithmes qui recherchent le plus grand dénominateur commun de la bêtise la plus partagée.

Le vide intellectuel du projet se ressent à travers l’interview du vice-président de Facebook qui ne parle pas de contenu mais surtout de milliards de dollars.

 

 Comment imaginez-vous la régulation de ce nouvel environnement?

On peut comparer ce que nous vivons aujourd’hui avec la croissance exponentielle d’Internet, qui a fait émerger les questions de régulation, de protection des données, de sécurité des plateformes ou encore de sûreté des utilisateurs. La grande différence dans le cas du métavers, c’est que nous avons un héritage et des connaissances. Une question clé de ce projet sera comment construire ce métavers de façon responsable dès le premier jour. Il y a trois semaines, nous avons annoncé un fonds, doté de 50 millions de dollars, pour financer des programmes et des recherches externes et pour réfléchir avec les meilleurs experts indépendants à ces questions. Quelle sera la régulation dans ce monde virtuel qui peut rassembler des centaines de millions de personnes? Comment protégerons-nous les données? Quel sera l’impact sur notre santé, notre équilibre entre vie privée, vie professionnelle, vie physique et vie virtuelle? Toutes ces questions sont ouvertes et nous nous les posons dès aujourd’hui.

Justement, la question de la responsabilité de Facebook est engagée sur ces sujets. Pourquoi faire confiance à Meta, là où il existe une défiance vis-à-vis de Facebook?
Regardez les progrès que nous avons faits, regardez les moyens que nous avons mis sur la table. Je donne quelques éléments chiffrés : depuis cinq ans, nous avons investi 13 milliards de dollars dans la sécurité de nos utilisateurs. Nous avons recruté 40.000 personnes pour s’en occuper. Cette année, nous investissons à nouveau 5 milliards de dollars. Ça nous a permis de développer les technologies les plus pointues.

Un élément qui ressort pourtant des « Facebook Files » révélés par une ex-employée devenue lanceuse d’alerte, c’est que Facebook ne maîtrise plus son propre algorithme et que ça nuit à la modération. Avez-vous perdu le fil?

savons les régler et nous le montrons. Sur la modération, par exemple, au deuxième trimestre de l’année, nous avons empêché 1,7 milliard de tentatives de création de faux comptes sur Facebook. Alors lorsqu’on nous dit que nous ne contrôlons pas notre outil, je le dis clairement, ce n’est pas exact.

Ce qui apparaît dans ces documents est donc faux?
Ce sont des lectures sélectives et des conclusions partiales. Il s’agit de sujets complexes qui méritent de la nuance et de la perspective sur ce qui s’est passé ces dernières années.

Climat : Macron-Thunberg, le camelot et la prophétesse

Climat : Macron-Thunberg, le camelot et la prophétesse

 

 

Brutalement Macron et le gouvernement ont changé leur position par rapport à la  jeune militante Greta Thunberg qui porte la révolte de la jeunesse pour défendre l’environnement. Pourtant la France via le  gouvernement avait invité officiellement Greta Thunberg justement pour participer à une plus grande sensibilisation sur le sujet. Le changement de position est intervenu quand Greta d’une Berg a lancé une procédure contre 5 Etats mis en cause de l’avenir de la jeunesse. Dès lors,  pour Macron et le gouvernement, (d’ailleurs comme pour tous les climatoseptiques), Greta Thunberg est devenue la prophétesse noire voire la sorcière de l’avenir. Macron s’est même désolidarisé des protestations de la jeunesse en France en lui conseillant d’aller manifester en Pologne ! Comme quoi Macron au-delà de la question de l’environnement a bien du mal à se défaire de ses appréciations méprisantes. Certes la totalité un peu théâtrale de Greta Thunberg peut être discutée mais il s’agit d’une question de forme qui ne remet pas en cause le fond. Greta Thunberg  se contente de reprendre et de s’appuyer sur les constatations des scientifiques et notamment du GIEC. Elle critique surtout l’énorme écart entre le discours et la pratique. Or cela concerne y compris la France qui se voudrait bien le champion du monde de l’environnement mais qui ne respecte pas ses propres objectifs, témoins encore l’indigence du budget et de la politique du ministère de l’écologie prévue par exemple dans le budget de 2020. Si Greta Thunberg  apparaît aux yeux  de certains comme une sorte de prophétesse alors Macron, lui, occupe la posture du camelot qui vend du vent. Certes les allusions à l’environnement et au climat sont permanentes mais l’action est cruellement vide en tout cas très insuffisante. Preuve les émissions polluantes par exemple dépassent les normes définies et la France est mise en accusation par l’Europe de ce point de vue.

Afrique : l’ Allemagne vend des armes l’Egypte et la France joue au gendarme

Afrique : l’ Allemagne vend des armes  l’Egypte et la France joue au gendarme

 

Pendant que la France joue au gendarme de l’Afrique, l’Allemagne vend des armes. L’Allemagne qui a envoyé Hollande dans les roses quand il s’est agi du soutien militaire en Afrique (Centrafrique ‘notamment). Berlin s’apprêterait à signer très prochainement avec l’Egypte un nouveau contrat portant sur la vente de deux sous-marins supplémentaires U-209 fabriqués par le groupe naval ThyssenKrupp Marine Systems (TKMS), selon nos informations. Et ce en dépit des polémiques qui accompagnent certaines ventes à l’exportation en direction de pays pouvant mettre en danger la sécurité d’Israël. Il s’agirait d’une option sur deux nouveaux bâtiments, qui serait exercé par Le Caire dans le cadre du contrat de gré à gré signé à l’été 2011 pour un montant de 920 millions d’euros. Puis un acompte avait été versé quelques mois plus tard en décembre. Le premier sous-marin armé de missiles mer-mer Harpoon Block II de Boeing, serait livré en 2016. Mais cette vente si elle se concrétise pourrait même être remise en question par les dernières déclarations du ministre allemand de l’Economie, Sigmar Gabriel, dans le magazine allemand Stern où il a notamment déclaré la semaine dernière que l’Allemagne allait renforcer le contrôle des exportations d’armes. « Je suis d’accord avec Helmut Schmidt : c’est une honte que l’Allemagne soit parmi les plus importants exportateurs d’armes du monde, a expliqué le patron du SPD. En particulier, les armes légères deviennent simplement les armes de la guerre civile. Alors les choses doivent changer. C’est pourquoi, je suis en faveur d’une politique restrictive en ce qui concerne les exportations d’armes ». Accompagné d’une délégation d’hommes d’affaires, le ministre égyptien du Commerce et de l’Industrie, Mounir Fakhri Abdel-Nour, entame ce lundi une visite de trois jours en France pour une campagne de charme en direction des groupes français. Il sera reçu à Bercy et au MEDEF notamment. Outre la France, la délégation égyptienne doit se rendre à Berlin, Londres, Washington et Moscou. Si DCNS était hors jeu d’une possible vente de sous-marins en Egypte (pas d’autorisation accordée), le groupe naval est toutefois actuellement en compétition pour placer quatre corvettes armées (missiles VL Mica, Sinbad et Exocet de MBDA) au Caire. Une compétition qui est très compliquée face à l’allemand TKMS, appuyé par l’homme d’affaires Iskandar Safa, via la holding Privinvest, et le néerlandais Damen.

 

Cazeneuve : des économies sur les retraites, les maladies et la famille

Cazeneuve :  des économies sur les retraites, les maladies et la famille

Faute de vouloir tailler dans les effectifs de fonctionnaires, le gouvernement devrait réduire des dépenses de retraites, de maladies et de prestations sociales. Alors que la première réunion du Conseil stratégique de la dépense publique a eu lieu ce jeudi 23 janvier, Bernard Cazeneuve livre les premiers indices sur les 50 milliards d’euros d’économies que l’exécutif devra mettre en œuvre sur la période 2015-2017. S’exprimant devant les sénateurs, il affirmé que la moitié se fera par des réformes structurelles et l’autre moitié sera trouvée pour 20 milliards sur l’Etat et la branche maladie de la Sécurité sociale, et 4 milliards sur les retraites et la branche famille.  Plus précisément, il a indiqué que « les économies faites sur la branche retraite et sur la branche famille vont monter en puissance à hauteur de 4 milliards d’euros sur la période qui s’ouvre devant nous ». « Deuxièmement, l’effort que nous faisons de maîtrise des dépenses de l’Etat et de l’assurance maladie par les normes, et notamment la norme ‘zéro valeur’, devrait permettre de dégager 20 milliards », a-t-il ajouté. « Nous allons faire le solde par des réformes structurelles qui sont destinées, par un travail sur les organisations, par des véritables réformes de structures à faire en sorte que nos services publics dégagent des économies, montent en gamme, sans que ni les services publics ni notre système de protection sociale soient remis en cause », a-t-il poursuivi. Le gouvernement prévoit de ramener le déficit public de 4,1% du PIB fin 2013 à 3,6% en 2014 et 2,8% en 2015 et d’atteindre l’équilibre structurel des comptes, une notion qui efface l’impact de la conjoncture, fin 2017.

 

Centrafrique : le bourbier se confirme pour Hollande et la France

Centrafrique : le bourbier se confirme pour Hollande et la France

 

De l’avis même des experts militaires, la France est maintenant engagée dans un bourbier en Centrafrique. Il ne s’agit pas en effet de deux camps clairement distincts qui s’affrontent mais des bandes rebelles insaisissables composites auxquelles s’ajoutent des bandes  mafieuses. La France ne dispose que de 1600 soldats soit à peu près de 10 soldat pour l’équivalent d’un département français Ce ne sont pas 1600 qui seraient nécessaires mais 16 000 (voire plu soldats de l’ONU. En effet la France est  maintenant accusée alternativement de protéger telle ou telle  partie de la population, Hollande s’est précipitée seul et sans les moyens nécessaires en shuntant l’Europe. Une Europe qui lui fait payer ce manque de concertation puisque Merkel notamment mais bien d’autres ne veulent envoyer aucun soldat et même pas soutenir financièrement  l’opération de Hollande. La tension restait vive jeudi à Bangui au lendemain d’une journée de violences marquée par la mort de soldats tchadiens de la Misca et par des affrontements meurtriers dans plusieurs quartiers de la capitale centrafricaine. Quarante-quatre corps ont été ramassés par la Croix-Rouge dans les rues de Bangui et le bilan pourrait encore s’alourdir, les organisations humanitaires n’ayant pu se rendre dans certaines parties de la ville, a averti Georgios Georgantas, chef de la délégation du Comité International de la Croix-Rouge (CICR). « La violence a atteint un niveau extrêmement élevé », a-t-il dit à Reuters au téléphone. « Nous avons été informés de la présence d’autres corps dans certaines parties de la ville auxquelles nous n’avons pas eu accès en raison de l’intensité des combats ». Les quartiers de Miskine et de Boy-Rabe restent selon lui inaccessibles. Le procureur de Bangui, Ghislain Grésenguet, a par la suite annoncé qu’une trentaine de cadavres avaient été découverts mercredi près du camp militaire de Roux, aux abords de la capitale. « Certains corps étaient ligotés, certains avaient (…) de grosses plaies qui laissent entrevoir des tortures avant la mort », a-t-il déclaré sur l’antenne de Radio France Internationale. Plus de 50 personnes présentant des blessures par balles ou par machette ont été reçues depuis mercredi soir au principal hôpital de Bangui, a indiqué de son côté un représentant de Médecins sans Frontières (MSF). Les quelque 4.000 soldats de la force africaine Misca et les 1.600 soldats français de la mission Sangaris déployés depuis début décembre en Centrafrique peinent à rétablir la sécurité dans ce pays plongé dans le chaos et les violences intercommunautaires depuis le mois de mars. Mercredi, des soldats tchadiens ont été attaqués par des milices chrétiennes « anti-balaka » dans le quartier de Gobongo, près de l’aéroport, a dit à Reuters un porte-parole de la Misca, Eloi Yao. Cinq soldats sont morts sur le coup et un sixième a succombé à ses blessures jeudi matin, a-t-il ajouté. Un journaliste de Reuters a vu les cadavres de trois civils gisant dans un quartier du nord de la ville où des combats ont été signalés mercredi. Les Tchadiens sont accusés par une partie des Centrafricains de soutenir les ex-rebelles de la Séléka, à majorité musulmane, auteurs d’une série d’exactions depuis leur prise de pouvoir en mars dernier. Des milices chrétiennes, les anti-balaka, se sont constituées pour se défendre face aux combattants de la Séléka et se sont elles-aussi livrées à « des atrocités », selon Human Rights Watch (HRW). Jeudi matin, plusieurs centaines de soldats français de la force Sangaris étaient déployés sur les principaux axes menant à l’aéroport et dans plusieurs quartiers de la capitale. « Le dispositif global n’a pas changé, nous continuons de protéger un certain nombre de points fixes comme les quartiers où se trouvent nos ressortissants et l’aéroport, mais on s’adapte à la situation », a dit à Reuters le colonel Gilles Jaron, porte-parole de l’état-major des armées françaises. « En raison des évènements survenus ces dernières 48 heures, nous avons réorienté l’effort sur les quartiers dans lesquels la tension a connu un pic, dans le quartier de Gobongo et le quartier de Bacongo », près de l’aéroport, a-t-il ajouté. Après plusieurs jours d’accalmie mi-décembre, les tensions intercommunautaires ont à nouveau dégénéré dans certains quartiers de la ville. Dans une tribune publiée dans Le Monde daté de vendredi, l’archevêque de Bangui Mgr Dieudonné Nzapalainga et le président de la communauté islamique de la république centrafricaine, l’imam Omar Kobone Layama, mettent en garde contre une « dynamique irrépressible et dangereuse » si « rien n’est fait ». « Si les forces françaises et africaines ont donné à notre pays la possibilité d’amorcer un nouveau départ, les progrès réalisés sont fragiles, et les troupes ne sauraient porter ce fardeau à elles seules », estiment les deux responsables religieux. « Seule une force onusienne de maintien de la paix disposera des ressources nécessaires pour protéger nos civils de manière satisfaisante », disent-ils. « L’Onu devrait de toute urgence convenir d’envoyer sur place une telle force ». » La résolution votée début décembre au Conseil de sécurité de l’Onu envisage la transformation éventuelle de la Misca en force de maintien de la paix de l’Onu quand les conditions le permettront et sous réserve d’un feu vert des Nations unies. Le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon a trois mois pour préparer un rapport sur ce sujet. A Paris, le colonel Jaron a indiqué que si aucune attaque coordonnée n’avait été lancée contre la force Sangaris, les soldats français essuyaient toutefois « des tirs sporadiques auxquels ils ripostaient à chaque reprise. »

 

Assurance-chômage: le montant et la durée des cotisations en cause

Assurance-chômage: le montant et la durée des cotisations en cause

18 milliards  de déficits  cumulés en 2013, 23 en 2014 pour le régime chômage vont justifier une nouvelle confrontation patronat-syndicats. Avec comme conséquences la remise en cause du montant des  indemnités. Il faudra trancher ou laisser filer ce déséquilibre. De toute évidence ce filet social est indispensable pour autant certaines dérives transforment l’ assurance en congés supplémentaires. Des dérives certes très minoritaires mais qui coûtent très cher. Et il ne faudra pas compter sur hypothétique reprise pour équilibrer les comptes annuels encore moins pour apurer la dette.  Les discussions sur l’assurance chômage ont déjà été repoussées en octobre en raison d’un embouteillage sur les dossiers sociaux. Ce sera donc pour janvier. L’enjeu est considérable. Il s’agit de mettre un terme au déficit du régime de l’assurance chômage (Unedic) qui se creuse tous les ans de 5 milliards d’euros. L’équation s’annonce difficile.  Côté patronat, on annonce d’ores et déjà qu’il va falloir discuter sans tabou avec en filigrane la question de la dégressivité des indemnités chômage, et évoquer le niveau des cotisations. Deux préalables qui ne vont pas du tout dans le sens des syndicats pour lesquels l’allocation chômage reste un filet de sécurité. Le gouvernement a déjà clairement affiché sa position: lui non plus ne veut pas rogner les indemnités, surtout pas en période de chômage de masse. Après les accords signés sur le marché du travail et sur la formation, ce sera la prochaine négociation-test de la méthode Hollande.

FO : refuse de rencontrer la CGT et la CFDT

FO : refuse de rencontrer  la CGT et la CFDT

Jean-Claude Mailly, le secrétaire général de Force Ouvrière, a refusé l’invitation de Laurent Berger (CFDT) et Thierry Lepaon (CGT) à former un front syndical uni, qui aurait constitué une première depuis l’élection de François Hollande Je ne crois pas aux choses artificielles Jean-Claude Mailly (FO) « Je n’y serai pas pour deux raisons, a expliqué Mailly sur RTL vendredi. La première est que je n’aime pas répondre aux convocations, a commencé le syndicaliste, précisant que ce n’est « que de la méthode ». Il a ensuite évoqué une raison « de fond » : « Je ne crois pas aux choses artificielles », affirmant qu’il ne veut pas « faire semblant d’être d’accord » avec la CGT et la CFDT.) Jean-Claude Mailly ne croit pas « au syndicalisme rassemblé », soulignant qu’il existe « des désaccords entre organisations », notamment sur le front de l’emploi, ou encore des retraites. Et de conclure : « Si c’est pour faire une photo où l’on est [juste] là tous ensemble, et bien je suis désolé, je n’ai pas le temps d’aller chez le coiffeur pour être beau sur la photo d’ici lundi ».

Panneaux solaires : accord entre l’ Europe et la Chine

Panneaux solaires : accord entre l Europe et la Chine

« Nous avons trouvé une solution amiable dans l’affaire des panneaux solaires UE-Chine qui va conduire à une nouvel équilibre sur le marché à un niveau durable de prix », a indiqué le commissaire européen chargé du Commerce Karel De Gucht dans un communiqué.  Cette percée intervient à un moment où Bruxelles et Pékin restent empêtrés dans une série de conflits sur d’autres produits allant des tubes en acier et des équipements de télécommunications au vin et à certains produits chimiques.  Les deux parties sont de grandes puissances commerciales, en même temps rivales et partenaires. Le total de leurs échanges l’an dernier a approché les 550 milliards de dollars (415 milliards d’euros), la balance penchant largement en faveur de la Chine.  Le gouvernement chinois a salué samedi l’accord sur les panneaux solaires. « La conclusion positive et constructive de nos négociations démontre pleinement, de part et d’autre, une attitude pragmatique et flexible, et une sagesse dans le règlement de ces différends », a déclaré Shen Danyang, porte-parole du ministère chinois du Commerce.  La Chine est également prête à « promouvoir davantage les échanges et la coopération avec la partie européenne dans le domaine de l’industrie photovoltaïque (solaire) », a ajouté M. Shen.  Le ministre allemand de l’Economie, Philipp Rösler, dont le pays s’était le plus opposé à des droits de douane antidumping, a également salué l’accord : « C’est une bonne chose qu’il y ait maintenant une proposition en vue d’un compromis. Nous avons toujours souligné, qu’une solution négociée était meilleure qu’un conflit, qui aurait été préjudiciable aux relations économiques. J’espère que cette dispute pourra maintenant vite se terminer à l’amiable ».  Sans donner plus de détails, M. De Gucht a expliqué que « les deux parties avaient convenu d’un prix minimum pour les panneaux solaires chinois importés ».   »Nous sommes convaincus que cet engagement de prix permettra de stabiliser le marché européen des panneaux solaires et d’éliminer le préjudice que les pratiques de dumping ont causé à l’industrie européenne ».  Selon M. De Gucht, l’accord vise à « établir un équilibre entre deux éléments clés : éliminer le dumping préjudiciable constaté et assurer en même temps un approvisionnement stable en panneaux solaires sur le marché de l’UE ».  Dans la pratique, cela signifie que les exportateurs chinois s’engagent à respecter un prix plancher et à ainsi supprimer « les effets préjudiciables du dumping ».  Les détails de l’accord seront publiés ultérieurement, car il doit encore être officiellement approuvé par les Etats membres de l’UE, ajoute le communiqué.  Des sources diplomatiques ont toutefois déclaré que le prix minimum d’un panneau serait égal à 56 cents par watt qu’il est en mesure de produire.  Cette tarification s’appliquerait aux sept premiers gigawatts (Un gigawatt = 10 milliards de watts) de panneaux solaires importés et tout dépassement de ce quota serait frappé d’une taxe antidumping de 47,6%.  Le groupement d’entreprises européennes du secteur EU ProSun, qui avait saisi la justice en juin, a déclaré que ces chiffres étaient absurdes puisque les panneaux solaires chinois sont actuellement vendus à 59 cents par watt, tandis que la limitation à sept gigawatts donnerait à Pékin une part garantie du marché.  Les responsables de ProSun n’étaient pas disponibles dans l’immédiat samedi pour un commentaire.  Selon les chiffres chinois, la Chine a exporté en 2011 pour 35,8 milliards de dollars d’équipements solaires, dont plus de 60% vers l’UE, et a importé d’Europe pour 7,5 milliards de dollars d’équipements solaires et de matières premières.  En juin, après des mois de récriminations mutuelles, Bruxelles a imposé un droit de douane antidumping d’urgence de 11,8% sur les importations de panneaux solaires chinois, qui devait passer à 47% le 6 août faute d’accord entre les deux parties.  M. De Gucht avait expliqué cette mesure à l’époque par le fait que les panneaux solaires chinois sont vendus en Europe à un prix de près de 90% inférieur à leur coût, ce qui oblige les fabricants de l’UE à jeter l’éponge et à supprimer des milliers d’emplois.  La Chine avait proposé en juillet de plafonner ses exportations annuelles de composants solaires vers l’UE à dix gigawatts, à condition qu’ils soient dispensés de droits de douane ou taxés à un faible taux.

 

Les impôts ont tué la consommation et la croissance

Les impôts ont tué la consommation et la croissance.

 

La consommation des ménages - a reculé de 0,4 % en 2012 (recul historique), après la petite hausse de 2011 (+0,5 %), indique une note récapitulative de la situation publiée lundi par l’Insee. Ce sont ainsi des secteurs entiers qui ont pâti de la frilosité des ménages, de la culture en passant par les loisirs (cinéma, restaurant…), les achats en automobiles neuves étant les plus touchés. La consommation en biens et services de téléphonie et celle liée au logement restent «dynamiques». Mais, au total, c’est bien la restriction qui a dominé…Les ménages ont pourtant, en 2012, moins alimenté leurs bas de laine que l’année précédente, leur taux d’épargne ayant baissé de 0,4 point pour s’établir à 15,6 %. Mais cela n’a pas suffi à compenser la perte de niveau de vie. Sur l’ensemble de l’année, le pouvoir d’achat total des Français a en effet baissé de 0,9 % - le premier recul depuis 1984. Encore plus inquiétant, le pouvoir d’achat mesuré «par unité de consommation» - qui colle davantage à la réalité, car il tient compte de la croissance de la population et de la composition d’un ménage, donc de la mutualisation de certaines dépenses (habitation, électroménager, électricité, etc.) - s’est replié de 1,5 % en 2012. «La forte hausse des impôts (+ 10 % en 2012 après + 6,6 % en 2011) est le principal facteur de cette baisse», expliquait récemment une autre étude de l’Insee. De fait, les ménages n’ont pas été épargnés par la pression fiscale. Les mesures de loi de finances initiale du gouvernement de François Fillon (gel du barème de l’impôt sur le revenu, plafonnement des niches, etc.) ont ­commencé à peser ; mais ce sont surtout celles de la loi de finances rectificative pour 2012, votée l’été dernier par le gouvernement de Jean-Marc Ayrault (fin de la défiscalisation sur les heures supplémentaires, contribution exceptionnelle sur la fortune, etc.), qui étaient pointées du doigt par l’institut de statistiques. 2013 ayant été une nouvelle fois fortement marquée par une progression des prélèvements obligatoires, la frénésie acheteuse qui a été la marque de l’Hexagone pendant des décennies ne devrait donc pas revenir cette année. «Le pouvoir d’achat en moyenne annuelle s’inscrirait encore en léger repli en 2013», peut-on lire dans le programme de stabilité que le ministre de l’Économie, Pierre Moscovici, vient d’envoyer à Bruxelles. Plus de 30 milliards d’efforts sont en effet demandés en 2013 aux Français, dont 20 milliards de hausse d’impôts (une moitié pour les entreprises, l’autre pour les ménages). Le seul moyen d’inverser la tendance sur le front de la consommation? Améliorer le niveau de vie des ménages. Et donc arrêter de chercher à améliorer la situation de finances publiques à coup de hausses de prélèvements. Le gouvernement le sait, qui répète depuis plusieurs semaines déjà que, l’an prochain, les efforts porteront aux trois quarts sur la maîtrise des dépenses. Ce qui jouera non seulement sur la confiance - élément nécessaire pour faire repartir l’activité économique - mais redonnera concrètement des marges de manœuvre financière aux Français. À cette condition, ils se remettront à consommer. Mais ce ne sera pas avant 2014

 

Le chômage et la bourse au plus haut !

Le chômage et la bourse  au plus haut !

 

Le Dow Jones aux Etats-Unis, comme le CAC, comme les autres bourses sont au plus haut, comme le chômage ! Plus le chômage augmente et plus la bourse grimpe, de quoi s’interroger sur la corrélation entre la valeur des entreprises et la situation socio-économique. En réalité, il y a longtemps que la bourse est déconnectée des réalités économiques. La financiarisation de l’économie portée à l’extrême conduit en fait à valoriser à partir d’anticipations de cours et non de résultats, jusqu’au jour où la bulle éclate ! Ce n’est pas pour l’immédiat grâce aux masses de liquidités consenties par la BCE aux banques (qui continuent de spéculer) mais qui ne sait pas comment prêter aux entreprises  (un des enjeux centraux de la relance pourtant). . Le CAC 40 a grimpé de 1,40 % à 3 912,95 points, au plus haut depuis près de deux ans, dopé par les chiffres de l’emploi américain. Wall Street et Francfort s’envolent vers de nouveaux records historiques. La Bourse de Paris qui avait été pratiquement insensible à la baisse des taux de la BCE jeudi a salué avec enthousiasme le recul du chômage aux États-Unis. Le CAC 40 a en effet avancé de 1,40 % à 3912,95 points, terminant ainsi au plus haut depuis juillet 2011. La veille il avait grignoté 0,05 % tandis que la banque centrale européenne avait ramené son principal taux directeur de 0,75 % à 0,5 %. Face au marasme économique persistant en zone euro, les marchés avaient largement anticipé cette décision, déjà largement intégrée dans les cours. Le Dax francfortois a grimpé de 2,02 % pour finir au jamais atteint en fin de séance de 8122,29 points. A Londres, le Footsie s’est adjugé 0,94 % pendant qu’à Wall Street le Dow Jones grimpait de 1,17 % parvenant à se hisser à plus de 15000 points, un sommet qu’il n’avait jamais atteint auparavant. Le Standard & Poor’s 500, indice de référence des gérants de fonds avançait quant à lui de 1,15 %, dépassant lui aussi un pic historique à plus de 1600 points. Outre-Atlantique, le taux de chômage officiel a reculé de 0,1 point en avril pour s’établir à 7,5 %, tombant ainsi au plus bas depuis décembre 2008. Sur l’ensemble de la semaine, le CAC 40 a encore grimpé de 2,7 % ce qui porte ses gains depuis le début de l’année à 7,47 %.

 

 

Bettencourt-Sarkozy : la justice et la démocratie discréditées

Bettencourt-Sarkozy : la justice et la démocratie discréditées

 

Incontestablement la justice se ridiculise une fois de plus en montrant ses contradictions. L’affaire Bettencourt – Sarkosy a été étouffée pendant des années (par l’intermédiaire du juge Courroye) uniquement parce que  l’ancien président de la république était encore au pouvoir. Après la défaite de Sarkozy la machine judicaire, pilotée par la gauche cette fois, a relancé l’affaire avec un objectif clair: discréditer l’ancien locataire de l’Elysée. Juridiquement, les faits reprochés justifient cette mise en examen mais c’est la raison politique qui l’a emporté. Même chose pour l’affaire Cahuzac, sans les révélations de Médiapart, le dossier aurait sans doute été enterré. Sil suffit d’un changement de juge d’instruction pour modifier le courant d’une enquête, c’es t sans doute que la justice est très malade ; malade comme toutes les institutions de sa collusion avec la sphère politique. Sarkozy n’est pas plus coupable aujourd’hui qu’hier mais le vent judicaire a tourné, un vent de gauche. La ficelle est un peu grosse. Cette mise en examen de Sarkozy va jeter un voile sur celle de Cahuzac et faire la Une pendant des semaines et des mois. Il est en effet vraisemblable que la procédure va durer des mois et des années, juste le temps nécessaire pour tuer définitivement les velléités de retour de l’ancien président en 2017. La dimension politique ne saurait évidemment exonérer Sarkozy de sa responsabilité qui a de toute évidence bénéficié des largesses de madame Bettencourt, sans doute davantage que d’autres. Un financement bien entendu inadmissible  Au-delà de la justice c’est aussi la démocratie qui est en cause car il est évident que ces dons de milliardaires ne sont pas complètement gratuits ; ils constituent en quelque sorte un investissement afin par exemple d’éviter le zèle des contrôle fiscaux. D’où la difficulté pour tous les pouvoirs en place d’imposer ces règles fiscales à ces milliardaires qui peuvent délocaliser leurs revenus grâce à l’armée de fiscalistes qui les assistent et à la bienveillance du pouvoir. Pour donner le change, on veut imposer un impôt supplémentaire, la fameuse taxe 75% alors qu’il suffirait d’appliquer réellement les principes fiscaux. Cahuzac, maintenant Sarkosy, le discrédit sur la démocratie et nos institutions risque d’être général.




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