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Nice : la polémique en gros sabots d’Estrosi

 

Nice : la polémique en gros sabots d’Estrosi

 

Même si l’on peut légitimement critiquer la politique gouvernementale en matière de sécurité, il n’empêche que l’outrance de Christian Estrosi à la suite de la tuerie de Nice témoigne à la fois d’une attitude irresponsable et même répugnante. En effet l’objectif de Christian Estrosi ancien maire de Nice, mais toujours adjoint à la sécurité vise à se déresponsabiliser totalement vis-à-vis de ce terrible attentat. Comme d’habitude,  Estrosi attaque avec de gros sabots en mettant en cause le gouvernement, le ministre de l’intérieur et la police nationale. Pire on utilise une policière municipale très politisée et soutien d’Estrosi pour inventer une manipulation de la part de Bernard Cazeneuve et de son cabinet. Estrosi ne fait donc pas dans la dentelle pour s’exonérer de toute responsabilité dans une ville où il a fait de la sécurité un axe majeur. Cela d’autant plus et sous la pression permanente des revendications sécuritaires du Front National. Estrosi doit donc en rajouter pour trois raisons. La première déjà évoquée, celle du Front National, la seconde est liée à sa recherche de positionnement vis-à-vis de Sarkozy avec lequel il a été en froid pendant un temps et dont il se rapproche maintenant en surjouant son rôle d’opposant au gouvernement. La troisième raison est liée au parcours de Christian Estrosi, « motocrate » qui doit toujours en rajouter pour dissimuler des capacités cognitives très en dessous de la moyenne. Le plus lamentable dans cette affaire est sans doute d’avoir instrumentalisé une policière très engagé politiquement. Du coup Bernard Cazeneuve a décidé de porter plainte en diffamation contre une policière municipale de Nice qui affirme avoir subi des pressions de la part de son cabinet pour modifier un rapport relatif aux forces de sécurité en présence le soir de l’attentat qui a fait 84 morts. Le ministre de la de la justice a également réagi : « Comme c’est une fonctionnaire, elle connaît le Code pénal, et dans le Code, il y a un article qui est l’article 40 qui dit que quand tout fonctionnaire est confronté à la manifestation d’un délit (…) ce n’est pas au JDD qu’elle doit en parler, mais au procureur de la République », a-t-il dit, sur RTL. « Je ne voudrais pas que la ville de Nice (…) devienne un îlot de divorce avec le droit », a-t-il poursuivi à propos du refus de Christian Estrosi de satisfaire à la réquisition judiciaire des images de vidéosurveillance de la ville de Nice, soulignant que ce refus était une « infraction ». L’Inspection générale de la police judiciaire (IGPN), saisie le 21 juillet par Bernard Cazeneuve pour une évaluation technique du dispositif de sécurité le soir de l’attentat à Nice, doit rendre ses conclusions cette semaine.

(Avec Reuters)

Christian Estrosi épinglé par la Cour des Comptes

Christian Estrosi épinglé  par la Cour des Comptes

On espère que Christian Estrosi ne gérera pas la région dont il est maintenant le président comme il a géré sa ville en effet la gestion de la ville de Nice dont il est le maire fait l’objet de nombreuses critiques de la part de la Cour des Comptes. Le budget de la ville de Nice a été passé au peigne fin par la Chambre régionale et territoriale des comptes. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que la situation financière de la commune pilotée par Christian Estrosi n’est pas bonne. En effet, la dette de la commune a explosé. Entre 2007 et 2014, elle est passée de 367 millions d’euros à plus de 500 millions d’euros. Et la situation n’est pas prête de s’améliorer. « La projection réalisée jusqu’en 2020 aboutit, malgré les hypothèses optimistes retenues par la commune, à des soldes en forte diminution et à une insuffisance d’épargne nette de près de 100 M€ sur la période », explique le document. La baisse des dotations de l’État ou les coûts de fonctionnement du stade de l’Allianz Riviera ne sont pas les seuls critères à faire pencher la balance du mauvais côté. L’organe décentralisée de la Cour des comptes pointe du doigt les dépenses injustifiées et surtout illégales de la commune à l’attention de sa masse salariale. En effet, on pourrait croire qu’elles auraient tendance à diminuer avec la mutualisation des ressources humaines entre la Ville et la Métropole. Au contraire, la courbe n’a pas été inversée.  À en croire le document, le paiement des heures supplémentaires aux agents ne se fait pas dans les règles à Nice. « La commune, qui procède au paiement d’heures supplémentaires aux agents, n’a pas mis en place de système automatisé de contrôle du temps de travail, ainsi qu’elle en avait l’obligation puisqu’un tel contrôle conditionne le paiement de ces heures. Elle n’est ainsi nullement en mesure de vérifier le temps de travail réellement effectué par les agents. » « Prime de vacances », « prime de théâtre », « prime de départ en retraite »… La mairie, emmenée par le nouveau président de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, verserait des primes à gogo à ses agents en toute irrégularité. La chambre a recommandé à la Ville de mettre immédiatement un terme à ces dépenses. En effet, les agents niçois sont parfois surprotégés. La mairie offre aux futurs retraités un « congé libérable » d’une durée de deux mois. L’objectif : utiliser ce congé pour « permettre (aux agents) de prendre conscience de leur nouveau statut ». Pendant ce temps, les salariés, qui n’occupent pas leur poste, perçoivent l’intégralité de leur revenu. Là encore, la mesure est illégale. « Elle représente l’équivalent de 20 emplois à temps plein », a calculé la chambre.

Sarkozy ridiculise Bertrand et Estrosi

Sarkozy ridiculise Bertrand et Estrosi

 

Sarkozy aurait changé, c’est lui qui l’affirme ;  peut-être mais sans doute en pire, comme en témoigne les critiques qu’il adresse à Xavier Bertrand et Christian est aussi. Ces anciens proches ont pris leurs distances vis-à-vis du sarkozysme et se sont opposés à sa politique du ni-ni lors  des élections régionales (ce qui leur a permis d’être élus avec les voix de la gauche). Il faut dire que cette alliance gauche-droite pour battre le front national a fortement contrarié la stratégie de Sarkozy lequel dans un premier temps et en perspective des primaires de la droite doit afficher des positions très droitières pour l’emporter. Il sera toujours temps lors des élections présidentielles de courtiser la gauche si Sarkozy se qualifie pour le second tour. Finalement c’est la même démarche que ceux qu’il critique mais le calendrier diffère. Du coup,  Sarkozy retombe dans ses vieux travers et utilise l’invective pour argument. Il traite Xavier Bertrand et Christian Estrosi de chefs de train qui se prennent  pour des présidents. Une référence au champ de compétence des nouveaux présidents de région qui effectivement ont en responsabilité la gestion des transports ferroviaires régionaux. Une manière aussi de minimiser l’importance de la réforme régionale qui pourrait éventuellement faire émerger des barons locaux  susceptibles de nuire à l’autorité centrale du chef de parti des républicains. Sarkozy qui s’est récemment excusé dans un livre de ses excès verbaux retombe évidemment dans ses travers. L’insulte fait décidément partie de sa dialectique ordinaire. Pas étonnant que sa personnalité soit si peu appréciée des Français comme en témoigne les sondages exemple le sondage  de YouGov pour Le HuffPost et iTélé, qui montre que Nicolas Sarkozy est l’homme politique le plus détesté des Français justes avant Jean-Marie Le Pen. . Seulement 15% des Français disent avoir une bonne image de lui, soit une chute de 6 points en un mois. C’est aussi son plus faible score depuis son retour sur la scène politique à la fin de l’été 2014; il était alors à 26%.Si l’on s’intéresse aux opinions négatives, le président du parti Les Républicains est le seul (avec Jean-Marie Le Pen et Marine Le Pen) à dépasser les 50%, marquant ainsi un niveau conséquent de rejet. Conséquence, son score net (-38) est le plus faible enregistré pour lui; il est deux fois moins bon qu’au moment de son retour (-17).  Ce qui est sans doute plus préoccupant encore pour Nicolas Sarkozy, c’est l’érosion de sa popularité auprès des sympathisants Les Républicains, dans la droite ligne de la remise en cause de sa ligne par plusieurs ex-dirigeants. Pour la première fois, ils sont plus nombreux à avoir une bonne image d’Alain Juppé (58%) que de Nicolas Sarkozy (55%). Jamais l’ancien président de la République n’avait eu une cote aussi peu élevée auprès des siens.

« Le ni-ni c’est l’âge de pierre » et de Nicolas ? ( Estrosi)

« Le ni-ni c’est l’âge de pierre » et de Nicolas ?  ( Estrosi)

Encore un proche de Sarkozy qui confirme sa prise de distance avec l’ancien président de la république. Il apparaît clairement que le pouvoir de séduction de Sarkozy ne joue plus,  même auprès de ceux qui défendent une certaine ligne identitaire. Il y a aussi sans doute la prise de conscience que le clivage récurrent gauche  droite devient de plus en plus obsolète face aux enjeux majeurs que constituent  d’une part le chômage d’autre part le terrorisme. Dit autrement les positions très clivantes  de Sarkozy  passent  de moins en moins auprès des anciens dirigeants de l’UMP y comprit ses anciens ministres d’ailleurs la plupart absents de la nouvelle direction des républicains. Au-delà des convictions peut-être y a-t-il aussi quelques préoccupations opportunistes chez ce qu’il a ce Sarkozy et qui s’en que Juppé pourrait triompher de la primaire à droite (Interview JDD)

 

(Etes-vous favorable à la déchéance de nationalité pour les binationaux?
Je n’ai pas de raison de voter aujourd’hui contre une disposition que j’approuvais avec mes collègues, debout, au Congrès. En politique, il faut de la constance. Mais parce que je ne vois pas au nom de quoi un Français ne disposant que de la nationalité française qui trahit son pays ne serait pas lui aussi déchu de sa nationalité, je suis pour la déchéance pour tous, pour tous les traîtres. Quand on est un traître à sa patrie, on est un traître à sa patrie, qu’on ait la binationalité ou pas. Cela créera des apatrides? J’en prends le risque. Un homme qui aurait tiré au Bataclan pourrait, après avoir purgé sa peine dans trente ans, se voir redonner ses droits? Il pourrait devenir maire ou député? Eh bien non. Quand on a trahi son pays, on n’est plus français.

Contre le terrorisme, les mesures prises par le gouvernement sont-elles suffisantes?

 
Les mesures proposées ­aujourd’hui sont celles que je défendais il y a un an. Il n’y avait alors pas de mots assez sévères pour me les reprocher… Mais je souhaite que nous allions plus loin. Je veux être sûr qu’on prononce l’expulsion des imams étrangers qui prêchent contre la République, que soient fermés sans délai les centres islamistes où on prêche la haine, qu’on interdise le financement étranger des lieux de culte, qu’on mette sous contrôle par tous moyens – bracelet électronique, assignation à résidence ou rétention administrative – les personnes fichées, qu’on réprime la consultation de sites faisant l’apologie du terrorisme, qu’on exclue des réductions de peine les auteurs d’actes terroristes. «Je compte ne pas rester absent de cette primaire. Je n’y serai pas candidat mais j’y participerai en faisant valoir mes idées»

Vous avez pris vos distances avec Nicolas Sarkozy. Pourriez-vous malgré tout voter pour lui à la primaire de novembre?

. Le discours sur le « ni-ni », ça remonte à l’âge de pierre. Le second tour de la présidentielle se jouera entre notre candidat – ou celui de la gauche -, et un Le Pen. Il se jouera donc exactement dans la même configuration que celle que j’ai vécue en Paca. Aujourd’hui, je suis simplement un homme libre qui, le moment venu, fera son choix. Je compte ne pas rester absent de cette primaire. Je n’y serai pas candidat mais j’y participerai en faisant valoir mes idées et mes valeurs gaullistes. Pendant six mois, je vais expérimenter un certain nombre de choses à l’échelle d’un territoire de 5 millions d’habitants, sur l’économie, la formation, l’emploi ou la sécurité. Le moment venu, je veillerai, si les résultats sont, comme je l’espère, au rendez-vous, à ce que ces actions soient reprises et portées dans le débat de la primaire.

Diriez-vous, comme Nicolas Sarkozy entre les deux tours des régionales, que le vote FN n’est « pas immoral »?

 
Je dis que le FN est immoral. C’est la politique économique et sociale du gouvernement qui a exaspéré les Français avec, par exemple, la fiscalité, le chômage ou la montée de l’insécurité, et qui a participé à la montée du FN. Nous avons le devoir de réhabiliter la politique à leurs yeux. Il faut leur montrer qu’on peut vraiment changer les choses. J’y mettrai toute mon énergie à la tête de cette région, pour convaincre que la parole donnée peut se transformer en parole tenue. Et très vite, dans les six mois. Si, comme je l’ai promis, je baisse de 25% les frais de fonctionnement du conseil régional, je redonnerai du crédit à la parole publique. Si, comme je le promets – et je le tiendrai -, on monte dans six mois dans le TER en passant un portique de sécurité et qu’il n’y a plus d’agressions aux heures tardives grâce à la vidéosurveillance, j’aurai fait la démonstration que le vote FN était une impasse. Le FN, je vais le combattre comme je l’ai combattu aux régionales, et je veux que chacun comprenne, chez Les Républicains, que l’adversaire à battre, parce que c’est à lui qu’on sera confronté en 2017, c’est le FN. Ce combat commence aujourd’hui dans chacune de nos régions.

Jusqu’à quel point êtes-vous prêts à travailler avec Manuel Valls et François Hollande pour qu’un pacte anti-chômage voit le jour et échappe au clivage gauche-droite ?

 
Les régions ont entre leurs mains une enveloppe de 26 milliards d’euros pour la formation. Alors, lorsque j’entends le président de la République dire qu’il va mettre un milliard pour former 500.000 chômeurs, ça ne fait pas très sérieux. Ne trichez pas avec l’emploi, M. le président! Ne faites pas croire que vous allez former 500.000 chômeurs si c’est en réalité pour qu’ils sortent des statistiques en étant orientés vers des impasses. Nous, nous sommes dans la réalité quotidienne du chômage : des drames familiaux, des gens qui souffrent. Entre le discours statisticien national que j’entends, qui ne me donne pas le sentiment de changer d’une année sur l’autre, et la réalité de ce que j’attends du gouvernement – donner aux régions les moyens prévus par la loi Notre pour agir sur l’emploi – il y a une différence. Que l’Etat respecte ses engagements.

« Sarkozy fait monter le FN » (Estrosi)

« Sarkozy fait monter le FN »  (Estrosi)

 

Nombre de responsables chez les républicains estiment  que la position du ni-ni imposée par Sarkozy constitue une ligne politique qui mène à l’impasse.  Première observation,  c’est grâce au front républicain et au  report massif des voix de la gauche sur le candidat de droite que Sarkozy peut se prévaloir d’avoir emporté au moins trois régions qui sinon serait tombées  dans les mains du FN. Un argument sur lequel s’assoit Sarkozy ;  second élément,  avancé celui-là par Estrosi qui a largement bénéficié des voix de gauche : en adoptant des propos très marqués à droite Sarkozy ne fait que donner une légitimité supplémentaire aux thèses du front national. En clair Sarkozy court après le front national.  Dernier élément et non le moindre cette stratégie du ni ni ne pourra pas tenir dans le cadre des élections présidentielles de 2017. Sarkozy sera contraint de composer non seulement avec les libéraux et le centre mais aussi lors  du deuxième tour avec la gauche. L’attitude de Sarkozy est donc particulièrement hypocrite et contradictoire. De ce point de vue le clivage entre certains de la droite classique et Sarkozy ne fait que s’agrandir et Sarkozy ne dispose plus de la crédibilité politique nécessaire pour imposer réellement sa ligne. Où alors il le fait de façon brutale « Au soir du premier tour, j’ai décidé de faire campagne sur le thème de la +résistance+ face au Front national. Je n’ai pas adopté, comme le voulait Nicolas Sarkozy, la ligne du +ni-ni+ », indique  Estrosi précisant   »faire une différence entre le Parti socialiste et le Front national, qui est un mouvement sectaire et nauséabond », alors que des élus PS « m’ont, ici, apporté un soutien sans faille et sans contrepartie ». Mais contrairement à lui, je ne pense pas que nous, élus Républicains, devions tenir un discours toujours plus à droite. Plus on va à droite, plus on fait monter le FN », poursuit Christian Estrosi qui, « plutôt que chasser sur le terrain du Front national préfère chasser le Front national du terrain ». Le député-maire de Nice, qui regrette que Les Républicains « n’aient pas su collectivement donner une bonne image », s’est abstenu de participer au bureau politique de LR lundi et à la réunion du groupe LR à l’Assemblée nationale mardi « pour ne pas participer à un débat à chaud, rentrer dans les jeux des petites phrases ». Christian Estrosi est également critique sur l’éviction de Nathalie Kosciusko-Morizet de la direction du parti. « J’attendais de Nicolas Sarkozy un message d’unité et de rassemblement et des mots qui apaisent. Ces décisions sur l’organisation interne du parti sont prématurées. Ne pouvions-nous attendre le conseil national de février? », se demande-t-il en proposant d’avancer la primaire à droite au printemps.

Exclure aussi Marion Maréchal-Le Pen du FN (Estrosi)

Exclure aussi Marion Maréchal-Le Pen du FN (Estrosi)

 

Pas de dentelle dans la lutte électorale en PACA,  pas Chez Estrosi qui multiplie les dérapages pour faire plais aux racistes et aux beaufs mais pas non plus chez la  très réactionnaire Marion Maréchal-Le Pen qui va s’allier avec l’extrême droite facho.   »Un peu de courage Mme Le Pen. Il est temps d’exclure votre nièce du Front national », écrit Christian Estrosi dans une lettre ouverte à la présidente du FN que le JDD s’est procurée. Le maire (LR) de Nice y accuse Marion Maréchal-Le Pen, son adversaire (FN) aux régionales en PACA, d’avoir « prêté allégeance » et « noué une alliance en bonne et due forme » avec le Bloc identitaire, « dont la réputation sulfureuse n’est plus à faire ». « Votre candidate franchit une ligne rouge que même votre père (Jean-Marie Le Pen), adversaire politique pourtant bien plus féroce, n’avait jamais osé franchir », écrit-il. Selon Mediapart, Marion Maréchal-Le Pen devrait officialiser prochainement la candidature de l’ancien porte-parole des Jeunesses identitaires et actuel leader des identitaires niçois Philippe Vardon, qui figurerait en cinquième position sur la liste du FN dans les Alpes-Maritimes. « Il a beaucoup évolué », expliquait récemment Marion Marechal Le Pen sur BFMTV, interrogée sur une éventuelle présence de M. Vardon sur ses listes. « Ce n’est pas exclu. Il représente un poids électoral certain » et « il est apprécié par les Niçois », ajoutait-elle.  Avec ce rapprochement, « elle s’inscrit dans la tradition d’une extrême droite non pas « bleu blanc rouge » comme elle le prétend mais bel et bien « bleu brun noir », affirme Christian Estrosi. « Elle embrasse par convictions politiques les idées de ceux qui sont les représentants de l’extrême droite des années 1930″. Dès lors, « allez-vous vous comportez comme la femme d’Etat que vous prétendez être et exclure votre nièce du Front national? », lance Christian Estrosi à Marine Le Pen. A noter que le maire de Nice avait déjà publié, en février dernier, une lettre ouverte adressée à la présidente du FN sur le Bloc identitaire.

 

 

 

 

Estrosi : la course au racisme

Estrosi : la course au racisme

Estrosi  comme Ménard et d’autres sont lancés dans la course au racisme dans la perspective des élections régionales de PACA. C’est maintenant à celui qui sera le plus extrémiste. Il faut séduire l’électeur, dire au besoin n’importe quoi. Certes, on ne peut nier qu’il y ait des problèmes d’intégration et de délinquance  notamment dans le midi pour autant cela n’autorise pas à mettre le débat au niveau du caniveau en appuyant au besoin sur des arguments fallacieux et tordus. Des déclarations en tout cas indignes. Pour justifier ses propos raciste Estrosi s’est planté dans les faits.  Se réjouissant de la relaxe des deux policiers poursuivis pour non-assistance à personne en danger après la mort des deux jeunes Zyed et Bouna en 2005 à Clichy-sous-Bois, le député UMP a estimé ce mardi 19 mai sur i-TÉLÉ que « les familles n’ont qu’à éduquer leurs enfants et faire en sorte qu’ils ne soient pas des délinquants. »   »Malheureusement, ça s’est terminé par un évènement extrêmement triste, la disparition d’un enfant et je comprends qu’une famille puisse être triste. Mais en même temps si l’État, de droite comme de gauche, fait son devoir pour que nous fassions disparaître ces cités de non-droit et qu’il y ait dans notre pays une éducation qui ne conduise pas à de tels comportements, on évitera ces drames » a continué le maire de Nice. Mais de quoi parle-t-il ?   C’est certainement la question que devait se poser le journaliste qui lui a objecté qu’il n’y avait « aucune preuve » que Bouna Traoré, 15 ans, et Zyed Benna, 17 ans, étaient des délinquants. « Mais de quoi parlez-vous? Ils étaient bien en excès de vitesse » a alors répondu Christian Estrosi. « La justice a tranché, elle a donné raison aux policiers », a-t-il martelé. Étant donné que les deux jeunes victimes se sont enfuis à pied à la vue des policiers le 27 octobre 2005, avant de se réfugier dans un transformateur EDF, où ils se sont mortellement électrocutés, il y a fort à parier que l’élu UMP confond cette affaire avec celle de Villiers-le-Bel, survenu en 2007.

UMP : un parti déjà mort (Christian Estrosi)

UMP : un parti déjà mort (Christian Estrosi)

 

Christian Estrosi :  « nous avons un parti qui est déjà mort, un parti qui ne distribue plus que des investitures et ne produit plus d’idées nouvelles. Interrogé sur la dette de l’UMP, qui pourrait atteindre 80 millions d’euros, Estrosi rétorque : « Si ce chiffre est exact, cela veut dire que la situation est extrêmement grave et que l’UMP est terriblement fragilisée.» « Nous ne pouvons pas faire autrement que de changer de nom. Ce n’est pas une restructuration avec un congrès a minima qu’il faut, mais une véritable révolution ! », ajoute le député-maire de Nice, qui juge par ailleurs que le bureau actuel de l’UMP est « une instance où les places ont été partagées, il y a deux ans, entre Copé et Fillon » et qui « ne correspond plus à la carte politique d’aujourd’hui ». « Les élus locaux, ceux-là mêmes qui ont offert d’extraordinaires victoires lors des dernières municipales, sont peu représentés », note-t-il. « Or, aujourd’hui, c’est grâce à eux que nous avons encore autant de militants ». Estrosi assure que « l’UMP est devenue un parti bourgeois et élitiste », et souhaite qu’elle redevienne « un parti populaire ».  Il se dit par ailleurs prêt à quitter le parti. « Après le congrès, si l’UMP est à nouveau le théâtre des ego, des petits marquis animés par des serviteurs zélés qui n’hésitent pas à trahir les uns et les autres en fonction de leurs intérêts, je ne m’y sentirai plus à ma place. Je dis même que je n’en serai plus. Je suis prêt à apporter ma contribution à une autre aventure collective, en espérant ne pas en arriver là ». Estrosi explique également qu’en cas de candidature de Nicolas Sarkozy, il « pourrait avoir…toutes les raisons de le soutenir. Mais seulement si c’est pour bâtir un projet, des idées et une gouvernance nouvelle », tempère celui qui se défend d’être un « sarkobéat ».

 

Pétition contre la réforme pénale (Estrosi)

Pétition contre la réforme pénale  (Estrosi)

Le député-maire UMP de Nice, Christian Estrosi, lance une pétition nationale pour mettre en échec la ministre de la Justice, Christiane Taubira, qu’il accuse de vouloir vider les prisons, notamment avec les « peines de prison de probation hors système carcéral ».La rédaction vous recommande « Quand on commet un acte criminel, quel qu’il soit, et lorsqu’on tue au volant, soit car on a consommé de l’alcool ou roulé à une vitesse excessive, c’est un acte criminel« , explique-t-il au micro de RTL. Et le député d’ajouter : « On parle de peines de prison et quand on prend une peine de prison devant des magistrats, c’est que l’on a commis des actes extrêmement graves et les Français le savent. » Dites-lui qu’il ne risque plus rien et plus rien ne le retiendra Christian Estrosi Avec la réforme pénale à venir, ses crainte se cristallisent. « Comment celui qui a l’intention d’agir et qui se dit ‘bon, quand même, je risque une peine de prison’ va-t-il se comporter ? Dites-lui qu’il ne risque plus rien et plus rien ne le retiendra, ce n’est pas possible », s’insurge-t-il.

 

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