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Crise sociétale : 81% des Français estiment que les parents ont moins d’autorité qu’avant

Crise sociétale : 81% des Français estiment que les parents ont moins d’autorité qu’avant


D’après Brice Teinturier, directeur général de l’institut Ipsos, 81 % des Français pensent que les parents ont moins d’autorité qu’avant sur leurs enfants. « Ce chiffre balaie tout, il écrase tout, c’est massif pour tout le monde, c’est majoritaire même pour les sympathisants de La France insoumise, observe encore notre sondeur. C’est un credo fondamental de la société, un fait qui ne se discute pas pour les Français. » Dans le détail, c’est encore plus vrai pour les plus âgés et ceux qui n’ont pas d’enfants. « Ce sont surtout les plus de 60 ans et les sympathisants LR qui défendent la discipline et le respect de l’autorité », poursuit-il.

Pour les sondés, les causes de cette baisse d’autorité sont avant tout externesEt c’est toute la société qui est en cause.

« Cela témoigne d’un rapport au monde où l’on se sent démuni et dépassé », pointe Brice Teinturier.

La a nouvelle ministre des Solidarités et des Familles, Aurore Bergé, livre les premières pistes du gouvernement à La Tribune Dimanche : des travaux d’intérêt général pour les parents défaillants, le paiement d’une contribution financière auprès d’une association de victimes pour les parents d’enfants coupables de dégradations, et enfin une amende pour ceux ne se présentant pas aux audiences qui concernent leurs enfants.

Bref des mesures en forme de sanctions qui ne sont pas forcément inutiles mais qui font l’impasse sur la dimension sociétale du problème. En effet c’est toute la société qui a relâché ses liens avec l’autorité à commencer par l’État devenu impuissant dans trop de domaines: l’école, la police, la justice, la défense du pays et l’incapacité à faire respecter et même aimer les valeurs qui ont fait de la France une nation. De ce point de vue les propos contradictoires d’un monde politique arriviste et corporatiste ont largement nourri le doute vis-à-vis de ces valeurs et de l’autorité.

Des annonces à la tonalité très coercitive qui correspondent au climat du moment. Car selon notre sondage, une bonne majorité de Français (61 %) est favorable à une approche répressive pour ces parents considérés comme défaillants.

Reconfinement : 73 % des Français estiment qu’il est probable

Reconfinement : 73 % des Français estiment qu’il est probable

Selon un sondage Harris Interactive pour LCI, quelques heures après les mesures annoncées par le Premier ministre Jean Castex, 59% des Français se disent favorables à l’instauration d’un couvre-feu dans certains départements en France, alors que dix nouveaux départements pourraient y basculer d’ici dimanche. 54% des interrogés déclarent être favorables au report de l’ouverture des stations de ski, et 54% se montrent favorables au report de la réouverture des salles de cinéma, des théâtres, des musées et des stades (contre 59% le 10 décembre).

 

Si cette hypothèse reste écartée à ce stade par le gouvernement, 73% des Français estiment qu’il est probable que l’exécutif prenne la décision d’un confinement au niveau national (dont 47% plutôt probable), .Enquête réalisée en ligne le 7 janvier 2021, après la conférence de presse de Jean Castex, sur un échantillon de 1439 personnes, représentatif de la population française, âgées de 18 ans et plus. La méthode des quotas a été appliquée.

45% des Français estiment vivre moins bien que leurs parents : une illusion

45% des Français estiment vivre moins bien que leurs parents : une illusion

 

 

Une nouvelle preuve du climat particulièrement pessimiste qui règne en France avec ce sondage diffusé à l’occasion d’une émission sur France 2. Il est clair que ce sondage est fortement influencé par la dégradation de la situation de l’emploi mais aussi par l’environnement très morose en France notamment depuis que  François Mitterrand, Nicolas Sarkozy et François Hollande ont été élus présidents de la république. Ceci étant  ont on ne peut attribuer à ces  responsables la détérioration du pays dans tous les domaines. Le 16 mars 1986, quand, les Français ont choisi de faire revenir au pouvoir les partis qui étaient dans l’opposition depuis 1981, nul doute qu’ils entendaient ainsi exprimer, entre autres, leur déception devant l’impuissance des socialistes à maîtriser le problème le plus préoccupant de leur vie quotidienne, le chômage. Beaucoup de ceux qui avaient mis tant d’espoir dans les promesses de la gauche se sont sentis floués à l’heure du bilan. De 1981 à 1986, la France a perdu 647 000 emplois et le nombre des chômeurs a augmenté de 50 p. 100, passant de 1 600 000 à 2 400 000. Sous l’ère Sarkozy on a encore perdu environ 600 000 emplois et autant sous l’ère Hollande. Une situation imputable aussi à l’environnement international mais avec des causes bien spécifiques en France liées notamment au poids de la fiscalité et de la bureaucratie. En augmentant de manière considérable le nombre de fonctionnaires, en repoussant l’âge de la retraite ou encore en diminuant le temps de travail le pays s’est enfoncé dans la croissance molle. Du coup la France s’est engagée dans le chômage de masse à partir des années 86 en raison de la faiblesse de la croissance et du dynamisme de la démographie. Ceci étant le pouvoir d’achat depuis 30 ans n’a cessé d’augmenter en moyenne, les dépenses sociales n’ont jamais été aussi importantes, l’accès à l’éducation autant facilitée. Avec les 35 heures les Français n’ont jamais aussi peu travaillé. De nombreux critères permettraient de démontrer que le niveau de vie en 2016 s’est  amélioré  depuis une trentaine d’années. La perte de confiance en l’avenir de la part de la jeunesse s’alimente évidemment fort justement de la problématique du chômage mais plus généralement  du manque de confiance en l’avenir du pays, de l’incompréhension voire du refus des réformes structurelles nécessaires au pays. La faute sans doute aux responsables politiques mais aussi à la société dont la majorité ne comprend pas les mutations actuelles dans les domaines économiques, technologiques, sociaux, environnementaux et plus largement sociétaux surtout dans un environnement de plus en plus internationalisé. Même si l’on doit tenir compte du facteur explicatif relatif à l’emploi, justifié celui-là, il n’empêche que ce sondage confirme que les Français constituent le peuple le plus pessimiste du monde qui ne croit ni en lui-même, ni dans les politiques. L’enjeu du redressement est sociétal il ne peut être géré uniquement par les politiques. Un certain nombre de valeurs essentielles à la dynamique du pays doivent être réappropriées par les citoyens à commencer par la valeur travail. De tout temps ou presque on a toujours considéré que la vie était meilleure une trentaine d’années avant, une nostalgie contredite par les chiffres mêmes si aujourd’hui la question du chômage se pose avec une grande acuité du fait notamment du dynamisme démographique. Ce mardi 31 mai, France 2 diffusait pour la première fois L’Angle Éco en prime. Dès 20h55, François Lenglet, que l’on retrouve tous les jours dans RTL Matin, s’intéressera à la guerre des âges. À cette occasion, l’institut Elabe a réalisé un sondage sur « Les Français et la situation des jeunes », pour RTL et France 2. On apprend ainsi que 45% des personnes interrogées estiment vivre moins bien que leurs parents quand ils avaient leur âge, soit davantage que ceux qui estiment mieux vivre que leurs parents (34%). Ce regard négatif est partagé par la plupart des classes d’âges, hormis les personnes âgées de plus de 65 ans qui sont une majorité à estimer vivre mieux que leurs parents (52%). Les 18-24 ans sont quant à eux plus partagés quant à leurs conditions de vie : 42% d’entre eux pensent qu’ils vivent mieux que leurs parents alors que 45% répondent vivre moins bien. Le pessimisme des Français s’avère encore plus prononcé concernant l’avenir de leurs enfants. 61% estiment que leurs enfants vivront moins bien qu’eux lorsqu’ils auront leur âge. Seuls 8% pensent qu’ils vivront mieux, alors que 30% déclarent qu’ils ne vivront « ni mieux, ni moins bien ». Un pessimisme qui n’épargne aucune catégorie de population, même si les plus jeunes apparaissent légèrement plus optimismes : 20% pensent que leurs enfants vivront mieux (contre 8% en moyenne), un score qui s’avère toutefois largement en deçà de la proportion estiment qu’ils vivront moins bien (56%). Invités à choisir jusqu’à trois personnalités parmi une liste de douze candidats possibles à la future élection présidentielle pour faire de la jeunesse sa priorité, 38% des Français n’en ont choisi aucun. Signe d’une défiance élevée, parmi les 12 personnalités proposées, aucune d’entre elles n’atteint les 20% de citation.  Le podium est composé d’Emmanuel Macron (16%), Marine Le Pen (13%) et Alain Juppé (12%). En 4e et 5e positions, Nicolas Sarkozy et Jean-Luc Mélenchon arrivent à égalité et recueillent 10% des voix chacun. François Hollande et Manuel Valls ne sont quant à eux que 6e et 7e avec 6% chacun.

 

(Avec RTL)




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