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« Le Rassemblement National est une secte  » (N.Bay)

« Le Rassemblement National est une secte « 

 

Il aura fallu une trentaine d’années pour que Nicolas des s’aperçoivent des dérives sectaires du Front National. De quoi s’interroger sur la lucidité et la duplicité de certains responsables qui sont nombreux en ce moment à surfer sur la vague des trahisons opportunistes à gauche comme à droiteL’ancien cadre porte-parole de Marine le Pen    dénonce en effet  les « dérives un peu sectaires » du parti de Marine Le Pen et affirme avoir déposé plainte suite aux « mensonges diffamatoires » de la candidate. Elle l’accuse d’avoir transmis des informations stratégiques à son concurrent.

Une petite phrase lourde de sens pour Nicolas Bay qui, après avoir passé 30 ans sur les bancs du RN, vient de rejoindre Éric ZemmourExclu du parti de Marine Le Pen, le député européen s’est défendu ce jeudi matin sur BFMTV-RMC et a dénoncé un fonctionnement « sectaire » du Rassemblement national.

« Il y a évidemment un problème dans la gestion. Ça relève plus du fonctionnement d’une secte que du fonctionnement d’un parti politique mature. Et je le dis avec une certaine gravité. (…) C’est un fonctionnement avec des dérives un peu sectaires. Il faut qu’il y ait des sensibilités, des personnalités, un débat », a estimé l’élu ce jeudi sur BFMTV-RMC.

Macron est «un opportuniste» (Balladur)

Macron est «un opportuniste» (Balladur)

Édouard Balladur , ancien premier ministre de 1993 à 1995, n’est pas tendre avec Macron qu’il qualifie d’ opportuniste.

L’ancien premier ministre estime que Valérie Pécresse est la «plus qualifiée» pour l’emporter et critique Emmanuel Macron.

«Je ne vois pas qui serait plus qualifiée qu’elle.» C’est en ces termes qu’Édouard Balladur, ancien premier ministre de François Mitterrand lors de la deuxième cohabitation (1993-1995), parle de Valérie Pécresse, candidate des Républicains à l’élection présidentielle, dans un entretien au JDD ce dimanche 13 février.

  Édouard Balladur estime que ce dernier a «du brio» et que «son quinquennat a été fertile en épreuves». Sur le plan diplomatique, l’ancien premier ministre relève cependant que «sa jeunesse le porte à croire que son charme suffit à convaincre les partenaires». Selon lui, Emmanuel Macron est «un opportuniste, qui «commet les fautes de celui qui ne connaît pas l’Histoire», que ce soit en Algérie, au Rwanda ou en Russie.

Malgré son soutien à la candidate de son parti, l’ancien premier ministre observe avec prudence la campagne. «Je me garde bien de donner des conseils aux candidats, je suis sensible au ridicule, je n’oublie pas que je ne suis pas arrivé au second tour en 1995.»

 

Sondage: l’ hôpital est malade pour 65 % des Français

Sondage: l’ hôpital est malade pour 65 % des Français

 

Un sondage Ipsos-Sopra Steria pour France Télévisions*, publié jeudi 3 février par France Info souligne que pour 65% Français l’hôpital est malade.

En élargissant au « système de santé » dans une question qui mentionne les « qualité des soins, accès aux soins, niveaux de remboursements », l’avis des personnes interrogées est cette fois majoritairement positif : 56% des sondés jugent la situation du système de santé « bonne » et 12% considèrent même qu’elle est « très bonne ». « Ce résultat montre l’attachement des Français au système de santé, commente Pierre Latrille, auteur de l’étude pour l’institut Ipsos. Le système de santé est plutôt bien perçu, parce qu’il permet d’avoir des soins de qualité et à des prix accessibles. »Toutefois, tous les candidats n’ont pas encore publié leur programme, « donc les personnes interrogées ne savent pas forcément quoi penser », remarque Pierre Latrille, qui souligne la bonne performance d’Emmanuel Macron. « Après deux ans de gestion de la pandémie, c’est plutôt une bonne chose pour lui qu’il ait un tel taux de confiance. » Avant de nuancer : « Cela veut dire qu’il y a quand même deux tiers qui ne savent pas quoi en penser ou n’ont pas confiance en lui. »

* Méthodologie : étude réalisée selon la méthode des quotas à partir d’un questionnaire en ligne. 989 personnes constituant un échantillon représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, ont été interrogées, le 28 janvier 2022. Pour cette étude, Ipsos-Sopra Steria affiche un intervalle de confiance de 95%.

Surconsommation : Souvent le double de ce qui est nécessaire

Surconsommation : Souvent le double de ce qui est nécessaire

France Info rend compte d’une expérimentation de l’Adem auprès de 21 familles qui démontre qu’en général les ménages ont le double de ce qui est nécessaire

L’Ademe, l’Agence de la transition écologique, en a fait une opération grandeur nature pour tenter d’alerter sur la surconsommation. Vingt-et-une familles ont donc été accompagnées pendant sept mois par un coach pour faire le tri dans leurs affaires, avec pour objectif de les sensibiliser à une consommation plus responsable.

 La surconsommation est surtout forte pour les jouets, les appareils électriques et les vêtements. Le mode de consommation n’est plus compatible avec les ressources, selon Pierre Galliot, chef du service consommation responsable à l’Agence de la transition écologique. « L’objet d’étude était de répondre à un des enjeux de la transition qui est de limiter les flux, de faire attention aux ressources et aux émissions de gaz à effet de serre, souligne-t-il. Ce poste équipement est très symbolique de nos modes de vie. »

« Cette surconsommation, ce renouvellement très fréquent et cette accumulation sont très impactant et se rendre compte de cela, c’est se réapproprier sa consommation et une partie de ses impacts environnementaux. »

 Rien qu’avec le tri des vêtements, on s’est séparée de presque la moitié de ce qui se trouvait dans ses placards. À la fin du tri, les adultes qui ont participé à ces travaux expliquent qu’ils avaient deux fois plus de chaussures qu’ils n’imaginaient.

Pourquoi la BCE est paralysée face à l’inflation ?

Pourquoi la BCE est paralysée face à l’inflation ?

La zone euro connaît 5 % d’inflation mais la BCE devrait choisir l’attentisme ce jeudi, contrairement à la Réserve fédérale américaine.

Par Eric Albert du Monde

 

Un article intéressant qui montre que la paralysie de la BCE est largement encouragée par la diversité économique et budgétaire des Etats. Une hausse  brutale des taux d’intérêt serait de nature à casser des croissances  déjà disparates et à accroître encore des déficits budgétaires déjà plus que limite dans plusieurs pays .

Analyse 

 Bild l’a affublée d’un surnom, en français dans le texte : « Madame Inflation. » Christine Lagarde, la présidente de la Banque centrale européenne (BCE), est dans la ligne de mire du tabloïd allemand. L’inflation en Allemagne a atteint 5,7 % en décembre (5 % dans la zone euro, 3,4 % en France), et l’institution est en proie aux critiques outre-Rhin, accusée de laisser les taux d’intérêt trop bas et de ne rien faire pour contrer la hausse des prix.

La BCE est la plus conciliante des grandes banques centrales. Partout ailleurs, les taux d’intérêt ont commencé à augmenter. En décembre, la Banque d’Angleterre a fait passer son taux directeur de 0,1 % à 0,25 %. Aux Etats-Unis, la Réserve fédérale (Fed) n’a laissé aucun doute lors de sa réunion du mercredi 26 janvier : sa première hausse de taux va avoir lieu en mars.

Apportant la seule note discordante, Mme Lagarde a prévenu en décembre qu’une hausse de son taux directeur serait « très improbable » en 2022. L’institution de Francfort se contente de graduellement réduire son intervention sur les marchés (de 80 milliards d’euros par mois à 20 milliards d’euros d’ici à la fin de l’année). Son taux directeur demeure, en revanche, à un niveau historiquement bas, à – 0,5 %. En tenant compte de l’inflation, cela signifie que le taux réel est proche de – 6 %, à son plus bas depuis les années 1950. La prochaine réunion du conseil des gouverneurs, jeudi 3 février, ne devrait rien y changer : la BCE attend de voir.

Elle a cependant de s arguments pour agir différemment du reste de ses congénères : l’inflation en zone euro demeure plus limitée que dans le reste du monde occidental ; il reste de bonnes raisons de penser que le phénomène va en partie se résorber ; la BCE, surtout, n’est pas une banque centrale comme les autres, devant maintenir l’unité d’une monnaie unique encore très disparate.

Bourse: comme prévu la correction est en cours

Bourse: comme prévu la correction est en cours

Après l’envolée évidemment très excessive des cours en fin d’année 2021, la situation se régularise avec une vague de prises de bénéfices qui provoquent la correction. Par exemple le Nasdaq plonge de 11% depuis le début de l’année, sa pire performance depuis 2008. Comme d’habitude la bourse va suivre en France. Elle a encore lâché 1,75 % lors de la dernière séance et presque toutes les valeurs étaient dans le rouge. Le phénomène va encore continuer et on risque de repasser rapidement sous la barre des 7000 points.

La bourse de Paris avait enregistré un record de progression au cours de l’année dernière de l’ordre de 30 %. Une évolution complètement anachronique par rapport aux résultats économiques effectifs des entreprises. Surtout la conséquence des masses de liquidités déversées par la banque centrale et qui ne sont pas toutes affectées ensuite aux investissements ou même au soutien de l’exploitation des entreprises. Une grande partie de cet argent gratuit s’est trouvée impliquer dans ce qu’on peut appeler une vraie spéculation.

 

On enregistre donc un coup de déprime sur les marchés américains vendredi. L’année avait déjà mal commencé, avec la remontée des taux longs américains et une plus forte aversion au risque mais la place de New York a connu une sévère correction en fin de semaine. Le Dow Jones a perdu 1,3% dans la journée, le S&P 500 près de 1,9% et, le Nasdaq, lanterne rouge des marchés, 2,72% ! A noter que les marchés européens ne sont pas en meilleure forme, avec la plus forte consolidation vendredi depuis novembre dernier, lors de la reprise de la pandémie.

C’est bien sûr le Nasdaq qui concentre les inquiétudes. L’indice des valeurs technologiques a perdu 11% depuis le début de l’année, ce qui le rapproche de sa pire performance depuis la crise financière de 2008. Les signaux négatifs s’accumulent et l’indice a même cassé à la baisse sa moyenne mobile à 200 jours, une première depuis avril 2020, en pleine tempête sanitaire.

Le grand changement européen est mûr ! (Mélenchon)

Le grand changement européen est mûr !  (Mélenchon)

Le candidat de La France insoumise à l’élection présidentielle a amendé son projet européen. La confrontation avec les institutions communautaires qu’il prônait il y a cinq ans a cédé la place à la désobéissance.Et de fait Mélenchon ne remet plus en cause la monnaie unique principale levier de la politique européenne

Changement de pied pour Jean-Luc Mélenchon. A la veille du discours d’Emmanuel Macron sur la présidence française de l’Union européenne (PFUE), le candidat de La France insoumise (LFI) explique les évolutions de sa position européenne. L’ultimatum de la sortie des traités a vécu. La France, désormais, doit rester dans l’UE, quitte à désobéir. D’autant que, selon lui, les conditions sont propices à une refondation. Opposé à une défense européenne, il prône la sortie de l’OTAN et considère qu’il faut dialoguer avec la Russie.

Interview le Monde

En 2017, vous défendiez l’hypothèse d’une sortie des traités européens si la négociation pour les changer n’aboutissait pas. Aujourd’hui, dans votre programme, vous évoquez une désobéissance au cas par cas. Entre désobéir et sortir des traités, quelle est la différence ?

Je veux éviter les débats abstraits. L’Europe n’est pas un produit fini mais un ensemble qui bouge et qui va encore changer. Je suis méfiant. A deux reprises, une coalition d’Etats européens a fait obstacle à une décision française, avec l’appui de l’Allemagne, sur le glyphosate d’abord, puis sur le budget européen. Ce ne sont pas les seules fois où la faible volonté française a plié devant celle des autres : aujourd’hui, on paie toujours une partie du rabais exigé par les pays frugaux, ces Etats pingres, comme autrefois on payait celui des Britanniques.

Mon sujet, c’est d’abord de rétablir notre souveraineté, à partir de deux clauses essentielles : la non-régression sociale, écologique et démocratique, et l’alignement sur les normes les mieux-disantes. La ligne rouge absolue, c’est l’application dans tous les cas de notre programme. Nous utiliserons donc la clause « opt-out » quand les traités sont contraires aux engagements du programme. Il y a pléthore de précédents. Le Royaume-Uni avait eu ainsi recours à cette clause pour refuser l’encadrement de la durée maximale du temps de travail à quarante-huit heures. De plus, on bloquera aussi tous les accords de libre-échange et tous ceux relatifs à de nouvelles adhésions. L’Europe, ce ne peut pas être tout ou rien pour les seuls Français. A cette heure, je vois que les traités ne fonctionnent pas et qu’ils sont déjà remis en cause des centaines de fois. La sortie des traités actuels n’est plus si loin. Mais je ne vois pas pourquoi on donnerait les clés du camion à l’Allemagne.

La sortie de l’euro n’est-elle plus d’actualité ?

Nous n’avons aucun intérêt au chaos économique et politique qui résulterait d’une position agressive de la France. Je ne vois pas comment on ferait, vu notre déficit du commerce extérieur. Prenons plutôt la question par l’autre bout : le statut de la Banque centrale européenne, la règle des 3 %, la dette. Vous croyez franchement qu’on reviendra au pacte de stabilité ? Non. En tout cas pas avec nous.

La BCE est surtout au service de la haute finance

La BCE est surtout au  service de la haute finance

Michel Santi est l’auteur de « Splendeurs et misères du libéralisme », ouvrage dans lequel il s’interroge sur les raisons de la crise qui secoue l’Europe. Dans cette chronique, il considère que l’indépendance de la Banque centrale européenne a eu pour conséquence de retirer aux États la pleine maîtrise de leurs finances publiques en les obligeant à se financer auprès des banques. Selon lui, la « sacro-sainte » stabilité des prix est assurée au détriment de la stabilité macro-économique.( chronique dans la Tribune)

 

Quand comprendra-t-on enfin que les déboires européens actuels ne sont en rien dus aux endettements publics ? Pourquoi l’orthodoxie, la pensée dominante, l’écrasante majorité des économistes, comme les dirigeants politiques (qui n’y comprennent pas grand-chose), s’obstinent-ils à considérer cette crise comme celle des « dettes souveraines » européennes ? Un petit rappel historique serait à cet égard éclairant. D’Histoire de France en l’occurrence, car c’est une loi française du début des années 70 qui devait consacrer cette orthodoxie financière – et figer dans le marbre la sacro-saint indépendance des banques centrales -, responsable des ravages actuels de l’Union européenne !

La finance a mis la main sur les politique monétaires

Le 3 janvier 1973 étaient en effet adoptés les nouveaux statuts de la Banque de France qui devaient révolutionner le job de banquier central, le transformant ainsi en une sorte de personnage « téflon » – totalement antiadhésif – n’ayant nul compte à rendre à l’exécutif de son pays ni à ses concitoyens. C’est effectivement à 1973 et à cette loi française qu’il est possible de dater le début de l’irresponsabilité des banques centrales, et particulièrement dans son article 25 qui indique que « le Trésor public ne peut être présentateur de ses propres effets à l’escompte de la Banque de France ». Tournant crucial donc dans la gestion des finances publiques des nations occidentales qui emboitèrent le pas à la France. Les Etats étant dès lors – et de facto – définitivement à la merci du système bancaire, puisque leurs Trésoreries n’étaient plus en droit d’emprunter auprès de leurs banque centrale.

Etape historique sur le chemin de la libéralisation financière internationale, franchie et initiée par la France qui s’interdisait dorénavant de recourir à la planche à billets de sa banque centrale en cas de besoin. Problématique d’une actualité brûlante dans le contexte européen d’aujourd’hui ! L’adoption de cette loi ne devant du reste rien au hasard à une époque où la France était présidée par un ancien banquier, à savoir Georges Pompidou. Dans un contexte où, suite à la décision du Président américain Nixon en 1971 de suspendre tous les achats et ventes d’or, le billet vert n’était plus convertible en métal jaune. Et dans une atmosphère de tension financière internationale où les américains espéraient tirer leur épingle du jeu, illustrée par la fameuse répartie du Secrétaire au Trésor de l’époque John Connally : « le dollar est notre monnaie mais c’est votre problème » !

Bref, l’effondrement du système instauré à Bretton Woods en 1944 (sous l’impulsion de Keynes) inaugurait une nouvelle période où les risques étaient appelés à être assumés par les investisseurs, désormais confrontés aux aléas des fluctuations monétaires. L’abandon de cette convertibilité ayant par ailleurs des conséquences fondamentales sur les acteurs financiers qui ne manqueraient évidemment pas de saisir toutes les opportunités offertes par la spéculation sur la volatilité naissante du marché des changes. La dérégulation et la libéralisation du secteur financier constituaient donc le préalable incontournable qui autoriserait ses intervenants à profiter des fluctuations de ce nouveau marché. C’est donc dans cet environnement que s’est imposé le concept d’indépendance des banques centrales dont l’objectif était de stériliser la politique monétaire.

Le banquier central dans une tour d’ivoire

Et de la soustraire à toute ingérence de la part de politiques trop souvent enclins à l’utiliser à des fins de relance économique, au risque d’attiser l’inflation. Dès lors, le banquier central devait se complaire dans son splendide isolement. Il se transformait en une sorte de cardinal – ou d’éminence grise – emmuré dans un conclave permanent et prompt à distiller la fumée noire afin d’empêcher toute velléité de monétisation de sa dette par l’exécutif de son pays. Voilà le banquier central – responsable devant personne – qui disposait donc du pouvoir de sanction vis-à-vis des élus. Du coup, la politique monétaire – c’est-à-dire la cruciale définition des taux d’intérêt – en devenait passive. Elle se contentait en effet de répercuter et de se faire l’écho des volontés et du dictat de la haute finance.

Cette loi française de 1973 fut par la suite abrogée…mais seulement pour être remplacée en 1992 par le Traité de Maastricht et en 2009 par celui de Lisbonne qui défendaient jalousement la même orthodoxie. A savoir de prévenir toute facilité de découvert ou de crédit consentis par la Banque centrale européenne en faveur de gouvernements, de régions ou de collectivités locales membres de l’Union. Comme nos Etats ne pouvaient plus faire appel à leur banque centrale afin de financer leurs comptes et dépenses publics en cas de besoin, nous sommes donc tous devenus dépendants du système bancaire commercial qui, lui, était bel et bien en mesure de créer des liquidités en privé à partir du néant pour les prêter à nos Etats moyennant intérêts.

Intouchable stabilité des prix au mépris de la stabilité macro-économique

Pratique inaugurée dès 1973 par la France mais qui s’avère aujourd’hui quasi globale puisqu’une étude du F.M.I. révèle effectivement que deux-tiers des 152 banques centrales autour du globe restreignent considérablement – quand elles n’empêchent pas tout court – tout prêt ou toute mise à disposition des banques centrales en faveur de leur gouvernement. Au nom de la très vénérable et de l’intouchable « stabilité des prix ». Au mépris de la stabilité macroéconomique. Et tant pis si les frais de financements de leurs dettes par nos Etats atteignent des sommets intenables, et pour les finances publiques, et pour la croissance, et pour le pouvoir d’achat du citoyen… Utilisant les données fournies par Eurostat, un économiste britannique d’Oxford, Simon Thorpe, parvient ainsi à la conclusion que les seuls intérêts payés en 2011 par l’Union européenne sur sa dette publique se montent à 371 milliards d’euros, soit près de 3% du P.I.B. de l’ensemble de ses membres !

Tel est donc le prix à payer pour l’indépendance de la BCE. Dans une conjoncture de déprime européenne absolue, burinée d’effondrement des recettes fiscales, de rétrécissement des aides sociales et d’envolée du chômage. Avec des Etats qui, afin de financer leur train de vie – donc le nôtre ! – se retrouvent contraints de descendre dans l’arène des marchés financiers, lesquels ne se privent évidemment pas de faire monter les enchères en même temps qu’ils imposent l’austérité avec, à la clé, davantage de récession. Simplement parce qu’il nous est impossible de nous financer auprès de nos banquiers centraux qui se drapent dans leur toge d’indépendance. Indépendance qui n’est en réalité qu’un rideau de fumée destiné à masquer leur allégeance au système bancaire.

*Michel Santi est un économiste franco-suisse qui conseille des banques centrales de pays émergents. Il est membre du World Economic Forum, de l’IFRI et est membre fondateur de l’O.N.G. « Finance Watch ». Il est aussi l’auteur de l’ouvrage « Splendeurs et misères du libéralisme« 

Michel Santi, économiste*

« La France est à gauche mais vote à droite »

« La France est à gauche mais  vote à droite »

 

La campagne présidentielle se joue principalement à droite ; pourtant, les Français sont plus démocrates et « plus à gauche qu’on ne le dit », explique, dans une tribune au « Monde », le sociologue Roger Sue.

 

Une tribune intéressante mais qui hésite sur l’analyse entre la posture protestataire et la demande de participation ; en clair, entre le gauchisme et la social-démocratie NDLR

 

 

Qui sortira vainqueur de la présidentielle ? Nul ne peut le dire. En revanche, on sait que la décision se fera entre la droite et la droite sur fond de radicalité. Le diagnostic des sondeurs et de la plupart des commentateurs politiques est sans appel : une France de droite, tentée par ses extrêmes, qui doute de la démocratie. 

Il faut y regarder de plus près. Et ne pas confondre la réalité sociologique des Français avec ses représentations tant sondagières, médiatiques que politiques. Les indices visibles du progrès des valeurs de la démocratie ne manquent pas : tolérance LGBT, mariages homosexuels, record des mariages interethniques et de l’assimilation des étrangers, mouvements féministes, sensibilité accrue aux inégalités et injustices, attachement à la devise républicaine, etc.

Ces indices traduisent de profonds mouvements de démocratisation souvent mal perçus et compris, autour de l’individualité, de l’égalité et de l’expressivité.

Sentiment croissant d’égalité

L’individualisation n’a pas bonne presse en politique. Qu’on la présente comme opposée à la socialisation et au civisme ou qu’on la réduise à la seule figure de l’homo economicus. En oubliant que la démocratie naît de la reconnaissance de l’individu dégagé du carcan communautaire. La démocratisation est intimement liée au processus d’émancipation de l’individu et à sa capacité d’autodétermination qui le qualifient comme citoyen libre. Loin de s’opposer à la socialisation, l’individualisation la suppose. L’individualisation contemporaine est relationnelle. Elle multiplie les réseaux, les associations formelles et informelles, les regroupements en tout genre. Avec Internet, elle instaure une sorte de communication permanente mêlant l’individuel et le collectif.

Cette individualisation entraîne une autre vertu démocratique : l’entrée dans un nouvel âge de l’égalité. Valeur cardinale de la démocratie s’il en est, surtout à gauche. Non plus l’égalité des individus par la similarité et l’avoir, mais une égalité autrement exigeante par la singularité de l’être particulier. Au-delà de toute condition, appartenance ou identité, chacun se ressent de plus en plus l’égal de l’autre par son « originalité » propre. Ce sentiment croissant d’égalité de chacun recèle un potentiel démocratique révolutionnaire qui exerce une influence directe sur nos sociétés statutaires et inégalitaires.

Valeurs démocratiques partagées

Ces nouveaux habits de l’individualité et de l’égalité appellent également un fort désir de reconnaissance, de manifestation et d’expression, pour ne pas dire de participation. Nous sommes dans une société de la communication qui déborde largement les médias où chacun pense avoir son mot à dire. Pas seulement dans les réseaux sociaux. Mais aussi de plus en plus par voie associative, ou lors de manifestations sur la voie publique et les ronds-points, par le soutien au personnel médical, dans les mouvements citoyens, etc.

Covid Omicron : Pourquoi la dynamique est particulièrement inquiétante (Antoine Flahault)

Covid Omicron : Pourquoi la dynamique est particulièrement  inquiétante (Antoine Flahault)

Antoine Flahault, épidémiologiste et directeur de l’Institut de santé globale de l’Université de Genève, S’inquiète dans l’Opinion  de la dynamique du  variant Omicron

Le variant Omicron vient supplanter à une vitesse fulgurante le variant Delta. Plus de 54 000 cas sont recensés chaque jour en moyenne, en hausse de 10 % sur une semaine. 72 832 cas positifs ont été recensés en 24h, nouveau record depuis le début de la pandémie de Covid-19.

Selon le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, le variant Omicron du coronavirus serait responsable de 20% des nouvelles contaminations enregistrées dans le pays. « On rentre dans une période de fortes turbulences avec le variant Omicron qui se traduit, encore une fois, on le voit au Royaume-Uni, par un déluge de contaminations », a-t-il déclaré ce mardi sur France 2.

Le nombre de cas recensés chaque jour en moyenne au Royaume-Uni est passé, en une semaine, de 52 000 à près de 85 000. Soit une hausse de 61% entre le 12 et le 19 décembre.

« Ce qui se passe au Royaume-Uni et qui semble avoir une à deux semaines d’avance, tellement ça va vite, sur ce qui se passe en Europe continentale, risque d’être pour nous une clé très importante, notamment en termes de transmission, de dynamique épidémique », estime l’épidémiologiste Antoine Flahault.

Il est d’ores et déjà avéré que le variant Omicron est beaucoup plus transmissible. « Le variant Omicron qui a été identifié pour la première fois en Afrique australe, s’est avéré très vite beaucoup plus transmissible que Delta en Afrique australe où il a supplanté les autres variants. L’Afrique du Sud qui est un pays qui séquence beaucoup, a pu rapidement montrer que rapidement le variant Omicron est devenu le variant dominant là-bas », retrace Antoine Flahault.

« Et puis quand il est arrivé en Europe, d’abord au Royaume-Uni puis aussi au Danemark, on a vu la même tendance. C’est-à-dire que rapidement, ce variant devient dominant tellement il est plus transmissible. Alors maintenant on arrive à chiffrer cette augmentation de transmissibilité qui semble être trois à quatre fois supérieure à celle du variant Delta. »

L’incertitude demeure en revanche quant à sa dangerosité qui reste pour l’instant difficile à évaluer. « Lors de l’émergence d’un nouveau variant, c’est souvent des personnes jeunes – et en particulier en France, c’est très intéressant de voir que ce sont les 20-39 ans qui, aujourd’hui, sont attaqués par Omicron, analyse l’épidémiologiste. Et ces personnes-là ne risquent pas vraiment d’être hospitalisées. »

« Ça biaise considérablement l’évaluation qu’on peut avoir de la virulence de ce germe, poursuit Antoine Flahault. Parce que lorsqu’il va basculer des classes d’âge jeunes, interconnectées, qui vont beaucoup dans les boites de nuit, les bars, les restaurants, qui sortent, quand ces gens-là vont, dans leur famille, se retrouver à transférer le virus vers des classes d’âge plus âgées, alors on pourra véritablement évaluer la sévérité de ce germe. »

Et l’inquiétude monte quant à une éventuelle embolie des hôpitaux. « Dans les semaines qui vont venir, on va pouvoir voir ce qui se passe dans les hôpitaux britanniques et puis se demander comment faire pour prévenir un tel engorgement s’il a lieu dans nos propres hôpitaux, anticipe Antoine Flahault. En réalité, on est face à un phénomène qui, fêtes de Noël ou pas, il y a de toute façon des échanges entre les classes d’âge dans une société qui fonctionne normalement. La vaccination est probablement l’une des digues, l’un des remparts les plus efficaces. »

Le gouvernement souhaite d’ailleurs mettre en place un pass vaccinal pour inciter à la piqûre. « Désormais, seule la vaccination sera valable dans le pass », déclarait le Premier ministre Jean Castex lors d’une conférence de presse vendredi 17 décembre.

« La bonne nouvelle aujourd’hui c’est que si, certes, deux doses ne protègent pas ou pas bien contre la transmission du virus, les trois doses protègent à nouveau et assez bien on va dire, avance l’épidémiologiste. En tout cas au moins à 70 % et probablement beaucoup plus, peut-être 80 % contre les formes graves, estime l’épidémiologiste. Deux doses protègent sans doute aussi assez bien contre les formes graves. »

Pourquoi redoute-t-on finalement un afflux dans les hôpitaux ? « C’est parce que d’une part il y a des gens non-vaccinés, et d’autre part, c’est très bien à titre individuel de savoir que je suis protégé à 80-90 % mais ce n’est pas 100 %. C’est-à-dire que je peux, bien sûr, transmettre le virus, même triplement vacciné. Mais même triplement vacciné, je peux quand même me retrouver à l’hôpital et même en mourir. »

Dès lors, de nouvelles mesures de restriction sont-elles nécessaires ? « Aujourd’hui, on a une dynamique inquiétante de cet Omicron. C’est-à-dire qu’il y a une augmentation, un doublement du nombre de cas tous les deux ou trois jours. Et c’est cela que l’on peut craindre aujourd’hui avec Omicron. C’est qu’on n’ait pas tellement le temps de prendre des mesures adaptées, appropriées, si on les prend tardivement comme on avait l’habitude de les prendre. Donc en ce sens, c’est vrai que nous sommes plutôt favorables à prendre des mesures assez précoces, ce que font les Pays-Bas. »

« Vous savez, les Néerlandais ne sont pas au bord de la saturation de leur système hospitalier, ils sont même plutôt dans la décrue du variant Delta. Et donc, aujourd’hui, ne pas prendre des mesures un peu fortes risque de placer le pays dans une position un peu difficile vis-à-vis de son système de santé si jamais on voit une vague exploser d’Omicron et surtout d’hospitalisations par Omicron. »

« L’union des gauches est impossible » ( Manuel Valls)

« L’union des gauches est impossible » ( Manuel Walls)

L’ancien premier ministre Manuel Valls considère que les différents courants de la gauche sont complètement irréconciliables et qu’ils sont en pleine impasse politique. Une impasse historique tellement les points de vue sont différents mais aussi souvent complètement opposés.

Manuel Valls condamne aussi la candidature de Christiane Taubira qui ne fait qu’ajouter de la confusion à la confusion. Une démarche qualifiée de ridicule par l’ancien premier ministre.

Pour Manuel Valls, les propositions des candidats de gauche sont «tellement éloignées les unes des autres», que «l’union est factice et impossible». Pour lui, toutes les tentatives de rapprochement sont illusoires, hypocrites et contre-productives. Les contradictions les plus fortes concernent le champ sociétal car

la gauche «s’est fourvoyée sur la question identitaire», car «elle a pensé que cette question était taboue, qu’il ne fallait pas la traiter», et n’aurait donc pas compris que «la question de l’islam, de l’islamisme dans nos quartiers, était une question tout à fait fondamentale». La gauche aurait également échoué selon lui à se saisir de la question de «l’inégale répartition des richesses». Pour Manuel Valls, «elle a perdu toute crédibilité [...] à la fois sur les questions sociales et sur les questions identitaires».

Politique– Le PS est mort, Il faut un nouveau parti socialiste (Stéphane Le Foll)

Politique– Le PS est mort, Il faut  un nouveau parti socialiste (Stéphane Le Foll)

Stéphane le Foll candidat malheureux lors des primaires du parti socialiste considère que le parti est mort et qu’un nouveau parti socialiste doit être recréé au lendemain des présidentielles.

Le maire modéré du mans ne fait que constater la mort quasi clinique d’un parti qui en plus a choisi sans doute la pire caricature du responsable socialiste:  révolutionnaire et gauchiste dans les mots  en campagne mais complice des dérives des intérêts particuliers en situation de gestion. Sans parler de l’incompétence générale de nombre de socialistes nourris au lait de fonction publique.

 Invité au micro de Jean-Pierre Elkabbach  sur Europe 1, le maire socialiste du Mans a ainsi affirmé qu’il fallait « refonder une sociale démocratie française ». Cela supposerait effectivement de changer complètement la sociologie d’un parti socialiste qui n’a jamais représenté les couches populaires qui théoriquement justifient son existence. Le parti socialiste a toujours été globalement un club d’élus, de fonctionnaires et d’arrivistes; sans parler des bobos gauchistes qui parlent si bien des inégalités dont ils ignorent tout. Bref la caricature d’un parti social démocrate.

 Stéphane Le Foll a déploré la décision du Parti socialiste de « sortir des statuts l’idée d’une primaire » avant de faire marche arrière avec la proposition d’Anne Hidalgo. A la peine dans les sondages, la candidate socialiste à l’élection présidentielle a finalement appelé à une primaire de la gauche. « Ce parti socialiste n’existe pas », a-t-il asséné au micro de Jean-Pierre Elkabbach sur Europe 1.Stéphane le Foll estime qu’il faut refonder une social-démocratie française.

 

Covid: Une cinquième vague début janvier est une sixième vague en février mars

Covid: Une cinquième vague début janvier est une sixième vague en février mars

La cinquième vague de la pandémie risque d’atteindre son sommet vers janvier mais le responsable est encore de façon ultra majoritaire le variant delta. Ensuite viendra l’efet du variant omicron encore davantage contaminant même s’il n’est pas plus dangereux. Au Royaume-Uni on prévoit déjà des contaminations quotidiennes de leur de 200 000 par jour. On voit mal comment la France pourrait être épargnée par le phénomène. D’ailleurs pour le variant delta, on constate aujourd’hui que les chiffres de contamination sont devenues à peu près identique en France, Royaume-Uni et en Allemagne : autour de 50 à 60 000 quotidiennement. Après la cinquième vague due au delta, il faudra compter sur une sixième vague imputable au variant et micron à partir de février mars. Bref l’année 2002 est très mal partis sur le plan sanitaire et sans doute aussi sur le plan économique car des mesures restrictives beaucoup plus dures qu’aujourd’hui devront s’imposer.

Omicron est « clairement hautement transmissible », avait ainsi déclaré mardi dernier à l’AFP, Anthony Fauci, conseiller de la Maison Blanche sur la crise sanitaire. Il pourrait devenir majoritaire en Europe « dans les tout prochains mois », avançaient également des projections publiées le 2 décembre par l’agence de l’Union européenne chargée des maladies. Sur la base de ces modèles mathématiques, « Omicron pourrait causer plus de la moitié des infections provoquées par le virus SARS-CoV-2 dans l’Union européenne d’ici les tout prochains mois ».

« Ce que l’on a vu en Afrique du Sud et ce que l’on voit actuellement au Royaume-Uni est assez inquiétant. On est sur un variant qui se propage beaucoup plus facilement que le variant Delta et qui touche des populations que l’on croyait immunisées jusqu’à présent », a expliqué ce lundi sur BFMTV l’épidémiologiste Pascal Crépey.

« On a un temps de doublement de l’épidémie de 2,5 jours, cela veut dire que tous les 2,5 jours on double le nombre d’infectés. Aujourd’hui le Royaume-Uni est autour de 3000 cas, à ce rythme là, dans une semaine ils sont à 20.000 et dans deux semaines à 160.000 cas », continue-t-il.

« Cela va extrêmement vite, c’est cela qui est très inquiétant », et avec le variant déjà présent sur le territoire français, « il n’y a pas de raisons d’imaginer qu’il ne se passe pas ce que l’on voit sur le territoire du Royaume-Uni« , sur notre sol.

Le PS est mort, Il faut un nouveau parti socialiste (Stéphane Le Foll)

Le PS est mort, Il faut  un nouveau parti socialiste (Stéphane Le Foll)

Stéphane le Foll candidat malheureux lors des primaires du parti socialiste considère que le parti est mort et qu’un nouveau parti socialiste doit être recréé au lendemain des présidentielles.

Le maire modéré du mans ne fait que constater la mort quasi clinique d’un parti qui en plus a choisi sans doute la pire caricature du responsable socialiste:  révolutionnaire et gauchiste dans les mots  en campagne mais complice des dérives des intérêts particuliers en situation de gestion. Sans parler de l’incompétence générale de nombre de socialistes nourris au lait de fonction publique.

 Invité au micro de Jean-Pierre Elkabbach  sur Europe 1, le maire socialiste du Mans a ainsi affirmé qu’il fallait « refonder une sociale démocratie française ». Cela supposerait effectivement de changer complètement la sociologie d’un parti socialiste qui n’a jamais représenté les couches populaires qui théoriquement justifient son existence. Le parti socialiste a toujours été globalement un club d’élus, de fonctionnaires et d’arrivistes; sans parler des bobos gauchistes qui parlent si bien des inégalités dont ils ignorent tout. Bref la caricature d’un parti social démocrate.

 Stéphane Le Foll a déploré la décision du Parti socialiste de « sortir des statuts l’idée d’une primaire » avant de faire marche arrière avec la proposition d’Anne Hidalgo. A la peine dans les sondages, la candidate socialiste à l’élection présidentielle a finalement appelé à une primaire de la gauche. « Ce parti socialiste n’existe pas », a-t-il asséné au micro de Jean-Pierre Elkabbach sur Europe 1.Stéphane le Foll estime qu’il faut refonder une social-démocratie française.

 

 

 

 

 

« Il n’y a pas de projet »

L’ancien ministre n’a pas mâché ses mots concernant la candidature de la maire de Paris. « J’ai écouté ce qu’a dit Anne Hidalgo, qu’elle n’y allait pas pour sa personne, mais pour le projet. Il n’y a pas de projet », a taclé l’ancien ministre de l’Agriculture. « Je voulais un débat. Je n’ai pas obtenu un seul débat », a-t-il déploré avant de souligner qu’Anne Hidalgo devait « assumer » son choix de s’être présentée sans primaire et « prendre ses responsabilités ».

Une « sociale démocratie française »

 

 

Peu optimiste quant aux chances de la gauche de remporter la présidentielle en 2022, Stéphane Le Foll préfère regarder vers l’avenir. Selon lui, le Parti socialiste, plus divisé que jamais, doit être réinventé. Il va falloir penser à refonder une sociale démocratie française qui va permettre à la gauche d’être une alternative mais aussi d’être en alternance. Il faut un nouveau parti socialiste après la présidentielle », a-t-il suggéré.

 

 

Election Présidentielle–la bombe Pécresse est surtout le rejet de Macron

Election Présidentielle–la bombe Pécresse est surtout le rejet de Macron

 

Comme souvent en France, la décision électorale se fait surtout par rejet  de celui qu’on ne veut pas voir élu et non par adhésion. Certes certains soutiennent les propositions des candidats pour lesquels ils votent mais ceux qui font la décision se déterminent surtout pour rejeter l’autre. Ce fut le cas pour  Chirac, Sarkozy, Hollande et même Macron .. Grâce aux voix essentiellement contre le Front National. Le « tout sauf le Front National » l’emportait sur le reste. Cette fois c,’est sans doute le « tout sauf Macron » qui sera déterminant. Macron en effet a usé et abusé de sa posture quasi monarchique et condescendante en plus avec un en même temps entretenant tous les flous. Pécresse déboule comme une bombe car l’électorat veut du nouveau. Dans ces conditions, il n’est pas étonnant que Le Pen,  Mélenchon soient écartés. Reste le phénomène Zemmour qui est en train de se dégonfler car l’image présidentiable de l’intéressé ne convainc pas même si certaines de ses constats sont partagées.

 

Valérie Pécresse​ est donc  en train de bouleverser le jeu de la présidentielle. La candidate désignée par LR se hisse à 20 % des intentions de vote au premier tour de l’élection de 2022 et est donnée gagnante contre Emmanuel Macron au second tour, selon un sondage Elabe publié mardi.

Dans cette enquête, réalisée pour BFMTV/L’Express après sa désignation samedi et les meetings du polémiste d’extrême droite Eric Zemmour et de l’Insoumis Jean-Luc Mélenchon dimanche, la présidente de la région Île-de-France profite à plein de l’effet « primaire ». Elle gagne en effet 11 points par rapport à la précédente étude de cet institut réalisée les 23 et 24 novembre.

Emmanuel Macron est pour sa part crédité de 23 % d’intentions de vote, en baisse de deux points. En cas de second tour entre ces deux candidats, le président sortant est donné battu, à 48 % contre 52 % pour Valérie Pécresse. Au premier tour, ils devancent largement la candidate du RN Marine Le Pen à 15 % (-5) et Eric Zemmour à 14 % (+1).Les principaux candidats de gauche sont eux tous en repli d’un point et en dessous des 10 % : Jean-Luc Mélenchon est donné à 8 %, l’écologiste Yannick Jadot à 7, la socialiste Anne Hidalgo à 3. Suivent Arnaud Montebourg avec toujours 2 %, Nicolas Dupont-Aignan (2 %, -1), Jean Lassale (2 %, +1), Philippe Poutou (2 %, sans changement), Fabien Roussel (1 %, -1) et Nathalie Arthaud (1 % comme dans la précédente étude).

 

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