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Mercosur : La France toujours opposée à l’accord « en l’état »

 Mercosur : La France toujours opposée à l’accord « en l’état »

 les négociations avec les pays du Mercosur (Brésil, Argentine, Paraguay, Uruguay et Bolivie) ont repris ces derniers mois sous l’impulsion de pays européens dont l’Allemagne ou l’Espagne. Mais la ministre de l’agriculture Annie Genevard a rappelé l’opposition de la France à la signature de cet accord « en l’état ».

« C’est un mauvais accord (qui) va faire déferler sur notre pays une quantité de productions qui vont venir concurrencer directement nos producteurs: 99.000 tonnes de boeuf, 180.000 tonnes de sucre, autant de (viande de) volailles. En plus, cela se fait au prix de la déforestation et de normes environnementales », a-t-elle dit.

Reste que la France pourrait faire évoluer sa position si le texte de l’accord Mercosur pouvait évoluer dans le sens des intérêts nationaux. La question est jusqu’à quel point. ?

 

 

Il est urgent de mettre fin au cirque de l’Assemblée nationale

Il est urgent de mettre fin au cirque de l’Assemblée nationale

Sur le fond comme sur la forme, l’Assemblée nationale ne cesse de se discréditer auprès de l’opinion. En cause sur la forme: une absence totale de retenue et même de tenue. Sur le fond ,un véritable cirque ou foire à l’impôt qui traduit d’une part une incompétence économique mais aussi une responsabilité et une démagogie lamentable.

Finalement le gouvernement n’est soutenu par personne et les députés, par ailleurs le plus souvent absents ( exemple François Hollande qui n’a voté qu’une fois quand d’autres ont voté une centaine de fois) s’en donnent à cœur joie pour mettre le bordel avec des amendements contradictoires, fantaisistes et contre-productifs tant sur le plan économique que social.

Les députés voudraient casser la croissance qu’il ne s’y prendrait pas autrement. Ainsi en créant des charges fiscales supplémentaires d’un montant de l’ordre de 40 milliards, ils sont à peu près assuré de tuer la croissance en 2025. Ce qui mécaniquement va générer une augmentation des dépenses sociales, des déficits et une réduction des ressources fiscales.

Bref le contraire de l’objectif recherché. Il serait temps de mettre fin à ce cirque qui nous discrédite aussi au plan international et qui se traduira inévitablement par une hausse des taux d’intérêt et de l’inflation dont  la facture sera payée par les ménages. La plupart de ses 577 députés ne servent à rien, beaucoup ne sont là que pour servir le chaos avec l’espoir fou d’une révolution. Des révolutionnaires de papier, payés par le contribuables,  qui en faie se nourrissent de la politique et n’entretiennent avec l’intérêt général que des relations très anecdotiques quand ils ne soutiennent pas des régimes comme celui de Poutine , du Hamas ou encore du Hezbollah. Ne parlons pas du honteux soutien des « écolos » et des » insoumis » au député drogué.

Vallauris : l’enfant de 7 ans fauché par une moto est décédé

Vallauris : l’enfant de 7 ans fauché par une moto est décédé

La petite Kamilya, une fillette de 7 ans fauchée par une moto jeudi soir à Vallauris (Alpes-Maritimes), est décédée ce dimanche soir, a appris Le Figaro par l’avocat de la famille, Me Nabil Boudi. L’enfant était entre la vie et la mort depuis jeudi soir. 

Le placement sous contrôle judiciaire du suspect a suscité la colère et l’incompréhension du père de la fillette. «Merci la justice française. À partir de demain les citoyens qui n’ont pas été arrêtés en flagrant délit ils savent qu’ils peuvent rouler comme ils veulent, faire les fous sur la route. Tuer. Aucun respect pour notre fille ni pour nous-mêmes», a-t-il réagi dimanche sur Facebook.
Il est clair que cette affaire remet dans l’actualité la question de savoir si de tels accidents relèvent de simples délits ou de crimes routiers.

 

Présidentielles Trump- « Harris est devenue noire pour des motifs électoralistes ! »

Trump « Harris est devenue noire pour des motifs électoralistes ! »
La politique vole souvent bas un peu partout dans le monde y compris en France mais aux États-Unis on atteint parfois les profondeurs de l’idiotie. Ainsi le candidat républicain Donald Trump a accusé mercredi sa nouvelle rivale Kamala Harris d’être « devenue noire » pour des raisons électoralistes, lors d’un échange houleux avec des journalistes afro-américaines à Chicago.
 
Kamala Harris est née d’un père jamaïcain et d’une mère indienne. Elle est la première femme noire et originaire d’Asie du Sud à viser la présidence. La quinquagénaire se définit elle-même comme une « femme noire ».

Le candidat républicain Donald Trump a accusé mercredi sa nouvelle rivale Kamala Harris d’être « devenue noire » pour des raisons électoralistes, lors d’un échange houleux avec des journalistes afro-américaines à Chicago.

« Elle est devenue noire », a affirmé l’ancien président au sujet de la vice-présidente. « Elle était indienne à fond et tout d’un coup, elle a changé et elle est devenue une personne noire », a-t-il assuré devant ce panel.

Kamala Harris est née d’un père jamaïcain et d’une mère indienne. Elle est la première femme noire et originaire d’Asie du Sud à viser la présidence. La quinquagénaire se définit elle-même comme une « femme noire ».

Le tempétueux septuagénaire avait déjà eu des mots particulièrement crus à l’égard de la vice-présidente lors d’un événement en Caroline du Nord la semaine dernière, l’accusant faussement d’être en faveur de l’ »exécution de bébés » en raison de ses positions pro-avortement. De même, il a suggéré que la candidate ne pourrait pas tenir tête à d’autres dirigeants mondiaux, dans une interview donnée à Fox News et diffusée en début de semaine.

Toujours en quête de sobriquets moqueurs pour ses opposants, Donald Trump n’a pas encore tranché en faveur d’un surnom pour sa rivale démocrate, alternant entre « Kamala la menteuse », « l’hilare » et « la folle ».

Trump « Harris est devenue noire pour des motifs électoralistes ! »

Trump « Harris est devenue noire pour des motifs électoralistes ! »
La politique vole souvent bas un peu partout dans le monde y compris en France mais aux États-Unis on atteint parfois les profondeurs de l’idiotie. Ainsi le candidat républicain Donald Trump a accusé mercredi sa nouvelle rivale Kamala Harris d’être « devenue noire » pour des raisons électoralistes, lors d’un échange houleux avec des journalistes afro-américaines à Chicago.
 

Kamala Harris est née d’un père jamaïcain et d’une mère indienne. Elle est la première femme noire et originaire d’Asie du Sud à viser la présidence. La quinquagénaire se définit elle-même comme une « femme noire ».

Le candidat républicain Donald Trump a accusé mercredi sa nouvelle rivale Kamala Harris d’être « devenue noire » pour des raisons électoralistes, lors d’un échange houleux avec des journalistes afro-américaines à Chicago.

« Elle est devenue noire », a affirmé l’ancien président au sujet de la vice-présidente. « Elle était indienne à fond et tout d’un coup, elle a changé et elle est devenue une personne noire », a-t-il assuré devant ce panel.

Kamala Harris est née d’un père jamaïcain et d’une mère indienne. Elle est la première femme noire et originaire d’Asie du Sud à viser la présidence. La quinquagénaire se définit elle-même comme une « femme noire ».

Le tempétueux septuagénaire avait déjà eu des mots particulièrement crus à l’égard de la vice-présidente lors d’un événement en Caroline du Nord la semaine dernière, l’accusant faussement d’être en faveur de l’ »exécution de bébés » en raison de ses positions pro-avortement. De même, il a suggéré que la candidate ne pourrait pas tenir tête à d’autres dirigeants mondiaux, dans une interview donnée à Fox News et diffusée en début de semaine.

Toujours en quête de sobriquets moqueurs pour ses opposants, Donald Trump n’a pas encore tranché en faveur d’un surnom pour sa rivale démocrate, alternant entre « Kamala la menteuse », « l’hilare » et « la folle ».

 

JO Basket : où est passée la défense contre le Japon

JO Basket : où est passée la défense contre le Japon

Un match complètement insupportable où le suspense aura duré jusqu’au bout. En cause un excellent Japon et surtout une France qui contrairement à sa prestation contre le Canada a complètement oublié sa défense. Une attitude assez classique chez les Français qui après l’excellent match contre le Canada se montrent trop suffisants vis-à-vis de leur adversaire

Violences : «L’instinct de mort est revenu» (Alain Bauer)

Violences  : «L’instinct de mort est revenu» (Alain Bauer)

Le criminologue Alain Bauer* analyse la recrudescence alarmante de la violence en France, évoquant l’augmentation des tentatives d’homicide et l’émergence d’une nouvelle génération de criminels. Il appelle dans le JDD à une action concertée pour restaurer la sécurité et l’ordre.

Jacques René Mesrine avait intitulé son autobiographie L’instinct de mort parue en 1977 alors qu’il est détenu depuis 1973. Il y racontait sa jeunesse bourgeoise, son service militaire en Algérie, ses premiers parcours criminels, ses meurtres, sa vie en prison. Ennemi public numéro 1, il devient paradoxalement un Robin des Bois pour une partie de l’intelligentsia française des années 70.

Sa légende est née et des générations de lecteurs puis de spectateurs de cinéma ont voulu en faire leur héros au bénéfice de quelques phrases emblématiques noyées dans une liste de vols, d’attaques à main armée, de meurtres et de tentatives d’assassinat. Sans réseaux sociaux, influenceurs ou TikTok, Mérine comme il aimait qu’on prononce son nom, est une Star dont la légende survit. Nous voici un demi-siècle plus tard.

Les grands criminels, les « Beaux voyous », les Parrains et les Juges de paix du crime organisé français ont peu à peu disparu. Depuis la mort et Jean Ge Colonna et l’élimination de Farid Berrahma, en 2006, les guerres de succession et de sécession ont touché tous les secteurs géographiques et tous les métiers criminels. Le trafic de stupéfiants s’est étendu, enraciné, développé. L’expansion des zones de chalandise sur les petites et moyennes agglomérations, la relocalisation des cultures de cannabis à forte concentration de THC, la résurrection d’une « French Connection » spécialisée dans les produits de synthèse, ont provoqué une crise criminelle qui faute d’être totalement inédite, avait été durablement maîtrisée dans les années 80.

 

 

Le SSMSI, service statistique du ministère de l’intérieur qui n’avait plus publié les chiffres des tentatives d’homicide depuis plusieurs années a brutalement confirmé début juillet 2024 dans son bilan annuel sur l’année précédente que ceux-ci avaient connu une hausse de 78 % entre 2016 et 2023. Près de neuf tentatives d’homicide enregistrées sur dix ont été commises en dehors du cadre familial et plus des trois quarts des victimes sont des hommes (77 %). À l’inverse, les femmes représentent 65 % des victimes dans le cadre familial, et même 73 % dans le cadre conjugal.

Les jeunes âgés de 15 à 29 ans sont les plus exposés aux tentatives d’homicide, les hommes cinq fois plus que les femmes dans cette tranche d’âge. Les personnes mises en cause présentent le même profil que les victimes : des hommes (90 %), âgés de 18 à 29 ans (47 %).

 

Depuis le plancher historique de 2012, homicides et tentatives, dont une grande partie est motivée par le trafic et ses conséquences en matière de concurrence, de détournement de marchandises ou de dettes impayées, connaissent une impressionnante progression et un plus haut historique en 2023. On a même dû inventer un terme pour préciser la situation, le « Narcomicide » qui rejoint le « féminicide » au rang des néologismes qui illustrent une réalité trop longtemps minimisée ou occultée par les institutions politiques.

Les grands criminels, les « Beaux voyous », les Parrains et les Juges de paix du crime organisé français ont peu à peu disparu

 

Plus saisissant encore, le nombre d’agressions, coups et blessures volontaires, embuscades, montées par des mineurs, en groupes, n’ayant plus aucune maîtrise de leur violence pulsionnelle. Vengeurs des leurs (sœurs en général), rédempteurs de comportements sexuels dont ils n’arrivent toujours pas à admettre la simple existence, agents divins autoproclamés, se réclamant de toutes les causes ayant échauffé leurs humeurs après le dernier sermon TikTok, leur passage à l’acte est puissant et accéléré, violent et pas toujours impulsif.

 

Une partie de cette génération imagine que sa violence est légitime et justifiée, qu’en tant que « victimes » de la société, la vengeance par élimination de l’adversaire, même s’il n’a rien fait d’ autre qu’exister, est « normale » et souvent, à la surprise des policiers ou magistrats, parfaitement assumée.

 

Chaque jour apporte son lot de « fait divers » qui construisent une réalité quotidienne dont la répétition pourrait faire oublier l’anormalité : sept morts dont des enfants à Nice dans l’incendie volontaire d’un appartement sur fond de trafics, un jeune homme grièvement blessé à coups de sabre à Dugny, un policier attaqué au couteau sur les champs Élysées par l’auteur présumé d’un premier homicide à Courbevoie, un militaire de sentinelle agressé à l’arme blanche par un récidiviste gare de l’Est, un jeune homme tué lors d’un affrontement entre bandes à Créteil, un autre grièvement blessé à Saint Denis, deux autres abattus à Bobigny, des guets apens homophobes qui ne se comptent plus, … tel est le bilan en plein juillet 2024, d’un pays qui devrait se réjouir d’accueillir les Jeux Olympiques.

 

Il n’est pas normal d’avoir peur de ses propres enfants. Pas plus que de se résigner à leur violence, car leurs principales victimes leur ressemblent. Un regard, une cigarette, un commentaire, et le duel revient sous forme de traquenard, sans foi ni loi, sans règles, sans honneur.

 

L’instinct de mort est revenu. Il ruine l’avenir d’enfants et d’adolescents, de familles, de toute une société qui ne peut plus se contenter des postures, des incantations, des lamentations, des imprécations.

 

Ni du spectacle de plus en plus lamentable qu’offre, après une mobilisation historique des électeurs français, l’espace politique. Il est plus que temps que les acteurs du terrain, élus locaux, éducateurs, enseignants, policiers, gendarmes et magistrats se parlent pour fournir au gouvernement une feuille de route qu’il ne semble toujours pas capable d’écrire tout seul.


*Alain Bauer est professeur de criminologie au CNAM et l’auteur de Tu ne Tueras Point, Fayard 2024

Politique: Pour Marine Le Pen le titre de chef des armées est honorifique !

Pour Marine Le Pen le titre de chef des armées est honorifique !
Avec cette déclaration qui interprète la constitution, on peut imaginer déjà ce que sera le chaos politique en France. En effet, Marine Le Pen d’ores a déjà écarté le président de sa responsabilité de chef des armées.

Une déclaration à coups de serpe dans les habitudes de Marine Le Pen  et qui va sans doute susciter un grand débat institutionnel. La vérité en effet c’est que la constitution et la jurisprudence politique reconnaît de fait le titre de chef des armées au chef de l’État même si ce champ doit être géré  en concertation avec le gouvernement.

D’une certaine manière, cette déclaration abrupte de Marine Le Pen tranche assez nettement avec le ton plus consensuel de Bardella. Cette prise de position risque de concerner assez directement le positionnement de la France vis-à-vis de la Russie dont on sait que le Front National est relativement proche.

La déclaration de Marine Le Pen s’inscrit dans le souhait de voir le président quitter dès maintenant sa fonction. Ce qui par parenthèse inévitablement risquerait de provoquer une crise politique grave puisque l’Assemblée nationale ne pourrait plus être dissoute pendant un an et serait donc en quelque sorte paralysée.

Pour Marine Le Pen le titre de chef des armées est honorifique !

Pour Marine Le Pen le titre de chef des armées est honorifique !
Avec cette déclaration qui interprète la constitution, on peut imaginer déjà ce que sera le chaos politique en France. En effet, Marine Le Pen d’ores a déjà écarté le président de sa responsabilité de chef des armées.

Une déclaration à coups de serpe dans les habitudes de Marine Le Pen  et qui va sans doute susciter un grand débat institutionnel. La vérité en effet c’est que la constitution et la jurisprudence politique reconnaît de fait le titre de chef des armées au chef de l’État même si ce champ doit être géré  en concertation avec le gouvernement.

D’une certaine manière, cette déclaration abrupte de Marine Le Pen tranche assez nettement avec le ton plus consensuel de Bardella. Cette prise de position risque de concerner assez directement le positionnement de la France vis-à-vis de la Russie dont on sait que le Front National est relativement proche.

La déclaration de Marine Le Pen s’inscrit dans le souhait de voir le président quitter dès maintenant sa fonction. Ce qui par parenthèse inévitablement risquerait de provoquer une crise politique grave puisque l’Assemblée nationale ne pourrait plus être dissoute pendant un an et serait donc en quelque sorte paralysée.

Pour Glucksmann, Macron est un ado qui a ouvert les portes de l’enfer

Pour Glucksmann,  Macron est  un ado qui  a ouvert les portes de l’enfer

 L’eurodéputé «comprend» dans une tribune au Monde publiée mardi soir le «trouble de ses nombreux électeurs qui ont voté le 9 juin pour la voie sociale-démocrate, écologiste et pro-européenne ouverte pendant la campagne», il les appelle à «hiérarchiser les périls» face à une «l’extrême droite aux portes du pouvoir».Il estime que Macron a ouvert les portes de l’enfer.
Raphaël Glucksmann  exhorte les Français à faire la part des choses:  «Qui peut décemment croire que la principale menace sur la République vient d’une France insoumise divisée et diluée dans une large coalition électorale dont elle n’a pas la maîtrise quand le Rassemblement national seul peut conquérir la majorité absolue à l’Assemblée dans moins de trois semaines ?».

Il  n’épargne pass la décision du président de la République, officialisée après la défaite cinglante de la liste Renaissance. Il y voit un «fait du prince ouvrant la voie à une campagne de vingt jours avec un système électoral réduisant de facto l’expression du pluralisme.» Et de charger un peu plus le comportement d’Emmanuel Macron, qui aurait ouvert «les portes de l’Enfer» : «Nous sommes présidés par un adolescent qui s’amuse à craquer des allumettes dans une station-essence sous les vivats énamourés de trois conseillers obscurs.»

 

Cérémonies du débarquement : un hymne au prix de la liberté est un message pour Poutine

Cérémonies du débarquement : un hymne au prix de la liberté est un message pour Poutine

On retiendra plusieurs choses de cette grandiose cérémonie du débarquement en Normandie. D’abord sans doute cette dernière présence des vétérans justement honorés hier. Aussi la présence d’un très grand nombre de chefs d’État étrangers y compris de Biden et de Zelinsky particulièrement applaudi.

Le message le plus politique aura été prononcée par Biden qui n’a pas hésité à faire le lien entre la liberté défendue en 1944 et la libertés aujourd’hui en cause en Ukraine du fait de l’ agression de Poutine. Un avertissement sans frais au dictateur russe responsable de déstabilisation partout dans le monde avec le soutien hypocrite de la Chine, autre pays de dictature.

Le président américain, de son côté, a souligné lors de son discours que « la bataille entre la liberté et la tyrannie » s’est décidée sur les côtes de Normandie. Avant d’évoquer un conflit bien plus actuel, l’Ukraine, « envahie par un tyran »: « Nous ne pouvons pas abandonner devant des dictateurs, c’est inimaginable ».

L’isolationnisme n’était pas la réponse il y a 80 ans, et ce n’est pas la réponse aujourd’hui », martèle Joe Biden, après avoir souligné l’utilité de l’Otan. « Les forces obscures ne s’évanouissent jamais » et « le désir de dominer, de contrôler, de changer les frontières par la force » continue aujourd’hui.

Macron a souligné la « grandeur d’un peuple prêt à mourir sur un sol qui n’est pas le sien », tout en rappelant aux anciens combattants que « le monde libre avait besoin de chacun de vous et vous avez répondu présent » avant de décorer onze vétérans américains de la Légion d’honneur.

Politique- » La France en Afrique est devenue marginale

 

Politique- » La France en Afrique est devenue marginale »

  ».Depuis l’élection d’Emmanuel Macron en 2017, l’armée française s’est retirée du Mali, du Burkina Faso et du Niger. Journaliste d’investigation, Leslie Varenne publie un livre dans lequel elle retrace l’itinéraire et les décisions prises par le chef de l’État qui ont affaibli la voix de la France.

 

 

À noter que si les grandes décisions géopolitiques( opération militaire, soutien à des chefs d’Etat, dettes etc. ) ont contribué à la perte d’influence de la France le principal facteur explicatif est sans doute l’incapacité à aider au développement économique en comparaison par exemple aux Chinois qui discrètement mais aussi à leur profit interviennent surtout dans le domaine économique. NDLR

 

Le JDD. Vous signez « Emmanuel au Sahel, itinéraire d’une défaite » avec les éditions Max Milo. Quel bilan de l’action d’Emmanuel Macron au Sahel ?

 Leslie Varenne. C’est un bilan catastrophique. Dans le livre, je retrace toutes les étapes qui nous ont conduits à cet échec. La faute remonte à Nicolas Sarkozy avec la Libye et la Côte d’Ivoire. Elle remonte aussi à François Hollande. Si l’opération Serval lancée au Mali a été un succès, sa transformation en Barkhane est un échec complet. Emmanuel Macron hérite de trente ans de bêtises de la France sur le continent africain. Il ne connaît pas l’Afrique et n’en prend pas la mesure quand il arrive à l’Élysée. Aujourd’hui, l’influence de la France en Afrique est devenue marginale.

 » La France en Afrique est devenue marginale « 

 » La France en Afrique est devenue marginale « 

. Depuis l’élection d’Emmanuel Macron en 2017, l’armée française s’est retirée du Mali, du Burkina Faso et du Niger. Journaliste d’investigation, Leslie Varenne publie un livre dans lequel elle retrace l’itinéraire et les décisions prises par le chef de l’État qui ont affaibli la voix de la France.

 

Le JDD. Vous signez « Emmanuel au Sahel, itinéraire d’une défaite » avec les éditions Max Milo. Quel bilan de l’action d’Emmanuel Macron au Sahel ?

 Leslie Varenne. C’est un bilan catastrophique. Dans le livre, je retrace toutes les étapes qui nous ont conduits à cet échec. La faute remonte à Nicolas Sarkozy avec la Libye et la Côte d’Ivoire. Elle remonte aussi à François Hollande. Si l’opération Serval lancée au Mali a été un succès, sa transformation en Barkhane est un échec complet. Emmanuel Macron hérite de trente ans de bêtises de la France sur le continent africain. Il ne connaît pas l’Afrique et n’en prend pas la mesure quand il arrive à l’Élysée. Aujourd’hui, l’influence de la France en Afrique est devenue marginale.
 

L’Iran est tombée dans le piège d’Israël

 

En forçant Téhéran à s’engager davantage dans le conflit qui l’oppose au Hamas, Israël a tendu un piège à la République islamique, obligée de choisir entre le soutien à ses alliés de « l’axe de la résistance » et le risque d’une guerre ouverte.(dans « Le Monde ») 

Le constat s’impose après l’attaque d’Israël par l’Iran, le 13 avril : « l’unité des fronts », invoquée par Téhéran et ses alliés au sein de « l’axe de la résistance » pour voler au secours du Hamas palestinien face à Israël, s’est refermée comme un piège sur la République islamique.Les limites de cette stratégie étaient très vite apparues. Pensée comme un « front défensif » des intérêts iraniens, elle ne s’est jamais traduite autrement que par l’ouverture, au Liban, en Syrie, en Irak et au Yémen, de fronts de diversion aux ambitions limitées. Ignorant les appels du Hamas, qui a embarqué ses alliés malgré eux dans son entreprise dévastatrice contre Israël le 7 octobre 2023, l’Iran s’est refusé à engager une confrontation totale avec l’Etat hébreu.

Jusqu’alors, l’Iran invoquait la « patience stratégique » pour se soustraire à une riposte dont il ne voulait pas. Il se montrait prêt à assumer l’élimination méthodique par Israël des cadres des gardiens de la révolution iraniens, du Hezbollah libanais ou du Hamas et les entailles portées à son pouvoir de dissuasion, convaincu que l’issue de la guerre serait une défaite d’Israël, déjà dans l’impasse militaire à Gaza et isolé sur la scène internationale.

La situation de la France est préoccupante pour le Medef

 La situation de la France est préoccupante pour le Medef

Pour Patrick Martin, patron du Medef, la situation de la France est préoccupante. Interview dans le JDD: C’est très préoccupant. Ce qui est significatif c’est que le creusement du déficit reflète très exactement le ralentissement économique. La TVA produit moins de recettes, signe d’une baisse de la consommation, idem pour l’impôt sur les sociétés, symptôme de la crise du secteur de la construction notamment. L’activité économique tourne au ralenti.​

Comment redresser la situation ?​

Il faut traiter ce problème de finances publiques qui n’en finit pas de s’aggraver depuis des décennies. Mais il ne faut pas le traiter dans une logique classique « d’annualité budgétaire ». Or, c’est bien ce qui se dessine. Les agences de notation, juges de paix de la situation budgétaire, ne vont pas découvrir la dégradation des finances publiques l’avant-veille de leur verdict ! Elles examinent les perspectives de notre économie en fonction des actions de redressement qu’engage le gouvernement. Toute décision qui entamerait notre potentiel de croissance conduira à une dégradation de la note de la France. Il faut donc chercher des économies, mais il faut les chercher au bon endroit, c’est-à-dire sur les dépenses de fonctionnement des fonctions publiques.​

On va y venir. Mais sur les conséquences à court terme, Bruno Le Maire a ramené sa prévision de croissance de 1,4 à 1 % pour cette année. Est-ce encore à notre portée ?​

Comme le prédisent l’INSEE et la Banque de France, nous nous attendons à une atonie de la croissance sur les deux premiers trimestres de l’année, voire à un risque de récession. En revanche, du fait des augmentations de salaire et d’un ralentissement de l’inflation, on devrait bénéficier d’une légère hausse du pouvoir d’achat et donc d’un redémarrage de la consommation sur la deuxième partie de l’année. Cela devrait susciter une baisse des taux d’intérêt. Atteindre 1 % de croissance cette année est très ambitieux. La prévision de la Banque de France autour de 0,7 %, voire 0,8 % semble plus réaliste.​

Sur TF1, le Premier ministre a écarté toute remise en cause de la politique de l’offre, est-ce là un élément rassurant pour les entreprises ?​

Il y a deux points positifs à retenir de son intervention. Le premier, c’est qu’à deux reprises, le Premier ministre a marqué sa confiance dans les partenaires sociaux. C’est un signal rassurant. Et par ailleurs, parce qu’elles créent des emplois, le Premier ministre s’est engagé à ne pas affaiblir les entreprises par des mesures fiscales ou sociales qui altéreraient leur compétitivité. Très bien… À une nuance près : dans l’étrange sémantique gouvernementale, ne pas augmenter les impôts, ça n’exclut pas de diminuer les aides. D’où notre vigilance.​

C’est-à-dire précisément, vous pensez à quoi​ ?

Il y a déjà eu un coup de canif très préoccupant dans le budget 2024, avec l’écrêtement des allégements de charges sur les niveaux de rémunération entre 2,5 et 3,5 smic, qui touchent les niveaux de qualification et les secteurs d’activité les plus exposés à la concurrence internationale. Je rappelle qu’au-dessus de 2,1 smic, le coût du travail est plus élevé chez nous qu’en Allemagne.

L’engagement a été pris de supprimer la CVAE – contribution sur la valeur ajoutée e des entreprises – d’ici à 2027. Il reste un peu plus de 3 milliards à solder. Est-ce que vous anticipez le fait que ce ne sera pas pour 2025 ?

Nous sommes inquiets de ce que nous entendons ici et là. La CVAE devait être supprimée intégralement en 2023. Puis on nous a annoncé que ce serait étalé sur 2023-2024. Puis qu’elle s’éteindrait progressivement d’ici 2027. Une nouvelle remise en cause entamerait la confiance qu’on peut placer dans la parole de l’État. Quand on voit la capacité d’accélération des Américains sur la compétitivité et sur l’investissement, la remise en cause de la suppression de la CVAE qui pèse massivement sur l’industrie, contribuerait à accentuer le risque de décrochage par rapport à nos compétiteurs.​

Vous avez écrit aux parlementaires cette semaine pour les alerter sur l’écart grandissant entre l’économie américaine qui s’envole et la nôtre.

L’Europe et la France ne sont pas un monde à part. Nos économies sont ouvertes et c’est tant mieux ! Mais si l’on regarde les coûts de l’énergie ou le soutien que les États accordent à leurs entreprises, nous sommes en train de nous faire distancer par les Chinois qui ont des pratiques très prédatrices, et de l’autre côté, par les Américains. Le programme subventions IRA (Inflation Reduction Act) était, à l’origine, dimensionné à hauteur de 370 milliards de dollars. Le gouvernement américain reconnaît qu’il devrait monter à 1 000 milliards de crédits d’impôt, avec une rapidité de déploiement qui est absolument incroyable. Les délais d’instruction des demandes et les modalités de versement des montants font qu’on prend systématiquement au moins un an de retard.​

À ce propos, le Sénat a rejeté l’accord de libre-échange avec le Canada cette semaine. Comment vous interprétez ce vote ?​

Le Medef soutient cet accord. Ce vote contre le CETA est un non-sens ! Il y a six ans et demi qu’il est en expérimentation. Nous n’en sommes plus aux supputations. Il y a des faits : tous les chiffres démontrent que cet accord est extrêmement profitable à l’Europe et à la France, y compris pour les filières agricoles. Comment, dès lors, expliquer le vote de certains sénateurs qui soutenaient le traité à l’origine ? La seule explication, c’est qu’il y a des postures politiques opportunistes qui sont extrêmement préoccupantes au moment où nous avons besoin de rationalité.​

Vous craignez qu’une forme de complotisme ou d’obscurantisme percute fortement l’économie avec des conséquences très néfastes ?​

Nous, entrepreneurs, avons le sens du temps long, avec une vision largement ouverte sur le monde, parce que nous sommes confrontés à la concurrence internationale. Nous pensons avoir une compréhension de ces enjeux plus rationnelle que celle de certains décideurs politiques. Il n’y a rien de pire pour la décision économique que l’instabilité et le manque de visibilité.​

Bruno Le Maire ressort l’idée d’un transfert d’une partie des charges qui pèsent sur les salaires vers la TVA : la fameuse « TVA sociale ». Est-ce une réponse efficace pour relancer l’économie ?​

Les entreprises françaises supportent encore à ce jour 60 milliards d’impôts de production de plus et autant en charges sociales que la moyenne des entreprises européennes. Si l’on veut être compétitif et attractif, c’est à cela qu’il faut s’attaquer. Il est assez illogique, et même inéquitable, que les entreprises, et donc leurs salariés, supportent l’essentiel du coût de la protection sociale française. Les entreprises ne peuvent pas à la fois investir pour tenir leur rang dans la compétition internationale, consacrer 40 milliards d’euros par an de plus pour se décarboner, rehausser massivement le niveau de qualification de leurs salariés, et enfin augmenter les salaires, et développer l’emploi. C’est arithmétiquement impossible. Donc tout ce qui peut alléger les prélèvements obligatoires sur les entreprises permettra de répondre en tout ou partie à ces impératifs. Au quatrième trimestre 2023, le secteur privé a commencé à détruire des emplois alors que 60 000 emplois ont été créés dans les fonctions publiques en 2023. On nous annonce même une perspective de 70 000 nouveaux emplois dans le public en 2024. Vu l’état actuel des finances publiques, cela interroge !

Le Premier ministre annonce une réforme de l’assurance chômage à l’automne. En jouant soit sur la durée d’indemnisation aujourd’hui de 18 mois, soit sur les conditions d’accès aux allocations. Comment accueillez-vous cette initiative ?​

Il serait déjà utile de mesurer les effets des deux précédentes réformes de l’assurance chômage. Relancer une nouvelle réforme est envisageable, certes. Mais elle ne doit pas faire perdre de vue que la réponse la plus puissante au chômage, c’est l’activité. Tout ce qui soutient l’activité est bon pour l’emploi. La deuxième réponse, c’est la formation sur laquelle il faut miser davantage. Les entreprises pour leur part, sont mobilisées pour contribuer au plein-emploi.

Et sur la méthode ? Cette reprise en main du gouvernement ?

Certains considèrent que les partenaires sociaux, dont le MEDEF, poursuivent de vieilles lunes en défendant le paritarisme. Notre société est de plus en plus inflammable et je voudrais souligner que le climat social dans les entreprises privées, à ce jour, est apaisé. C’est un bien précieux. Par ailleurs, je rappelle que les partenaires sociaux gèrent les retraites complémentaires, l’assurance chômage, le régime accidents du travail, des maladies professionnelles, la prévoyance santé. Ces organismes servent 235 milliards d’euros de prestations par an. Et eux ne sont pas déficitaires.

Il y a eu un débat à la fin de l’année dernière sur la régularisation des travailleurs étrangers dans les métiers en tension. Ça a crispé beaucoup les débats. Quelle est la vision du Medef ?​

 Le débat ne se résume pas à celui de la régularisation des sans-papiers. C’est un vrai sujet, mais qui ne concerne que quelques dizaines de milliers de salariés, soit une faible part de l’immigration économique. Nous devons, par ailleurs, prendre en compte les perspectives démographiques. Compte tenu de la chute de la natalité, il faut se poser la question du financement de notre modèle social qui repose aujourd’hui sur le travail. Moins d’actifs du fait de notre démographie, c’est moins de cotisations, donc moins de prestations sociales. Nous devons collectivement y réfléchir. C’est le rôle d’un MEDEF d’affirmation que d’inscrire dans le débat public les grandes questions qui se posent au pays.
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