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Le Pen est une alliée de Poutine ( Faure)

Le Pen est une alliée de Poutine ( Faure)

Le patron du Parti socialiste (PS) considère que la cheffe des députés RN minimise la menace poutinienne. Qu’Emmanuel Macron a volontairement remise au centre du débat politique cette semaine lors de son allocution télévisée.

Invité dimanche midi de BFMTV, Olivier Faure a d’emblée balayé le constat de l’élue du Pas-de-Calais, qui fait du «fondamentalisme islamiste» la «première des menaces» pour la France. Piégée dans «un “en même temps” trumpiste et poutiniste», Marine Le Pen viserait «à rétablir un adversaire qu’elle cherche à présenter comme le principal adversaire» – l’islamisme -, pourfend Olivier Faure. Si le socialiste ne réfute pas que cette menace religieuse existe, il ne veut pas «surévaluer» ce danger et «sous-évaluer» un autre.

Pour lui, le patriotisme de l’ancienne candidate à la présidentielle n’est que «de papier». «Elle a toujours été une alliée de Vladimir Poutine comme de Donald Trump»

«Comment voulez-vous défendre notre propre pays, ses valeurs, son modèle, en adhérent aux modèles des autres ?», a fait mine de se demander Olivier Faure, avant d’accuser sa collègue nationaliste d’être une «adversaire de l’intérieur». «Elle est sur les canons de beauté qui sont ceux du trumpisme, elle est une extension du trumpisme», a cinglé le patron des socialistes qui ajoute : «Quelle est la différence entre les leviers que Donald Trump utilise pour convaincre l’opinion américaine et les leviers que Marine Le Pen utilise pour convaincre l’opinion française ? Elle est en tout point similaire.»

Fin de vie: qu’est-ce qui est digne ?

Fin de vie: qu’est-ce qui est digne ?

 

Les implications de la loi sur la fin de vie vont bien au-delà du soulagement des malades en grande souffrance, alerte l’avocate et militante Elisa Rojas pour les droits des personnes handicapées Elisa Rojas, dans une tribune au « Monde ».

 

La courte trêve est terminée. L’examen du projet de loi sur la fin de vie, suspendu en juin 2024, sera bientôt repris. Son objectif ? Légaliser en France l’« aide active à mourir ». Une tournure pudique pour désigner le fait de provoquer, par une procédure médicalisée, la mort d’une personne malade qui le demande, par suicide assisté, en lui donnant les moyens nécessaires pour qu’elle puisse mettre fin à sa vie elle-même, ou par euthanasie, en faisant intervenir un tiers qui administrera le produit létal.

Si le projet se présente comme un moyen de soulager les souffrances insupportables des malades dits « en fin de vie », dont la mort est imminente, ses implications vont en réalité bien au-delà. En effet, dans les pays où de telles pratiques ont été légalisées, les critères d’éligibilité se sont rapidement étendus aux malades et aux personnes handicapées dont le pronostic vital n’était pas engagé.

En France, le cadre légal existant, issu des lois Claeys-Leonetti (2005 et 2016), offre déjà une réponse raisonnable aux besoins des malades en fin de vie : refus de l’acharnement thérapeutique, sédation profonde jusqu’au décès, directives anticipées. Pourquoi vouloir aller plus loin alors que les véritables problèmes concernent l’accès insuffisant aux soins palliatifs et une méconnaissance des dispositifs existants ? C’est ce qu’a d’ailleurs rappelé une mission parlementaire de 2023, qui a également confirmé que les lois actuelles répondaient à la majorité des cas…..

IA: Rattraper le retard de la France est urgent

IA: Rattraper le retard de la France est urgent

Faire de la France une « championne de l’IA » ne se fera pas sur la seule volonté et accélération des entreprises françaises à adopter l’IA. Il est urgent que la France révise son plan IA 2030 et qu’un véritable engagement financier, au niveau européen, se mette en route. Par Julien Nguyen, Directeur exécutif – Innovation Lead IA/Gen AI chez BM&A ( dans la Tribune).

Comment pouvons-nous adopter des règles communes pour encadrer l’usage de l’IA sans y adosser un investissement collectif ? Régulation et investissement doivent aller de pair si nous voulons garantir un usage éthique et concurrentiel de l’IA et ne pas céder le leadership technologique à d’autres nations.

Ce besoin de cohérence stratégique trouve un écho direct dans le quotidien des entreprises, confrontées à des défis concrets liés à l’adoption de l’IA. Entre les jeunes embauchés familiers des outils d’IA générative et des pratiques parfois non encadrées chez les salariés en poste, l’adoption structurée devient urgente pour garantir un usage sûr et efficace. Ces enjeux trouvent une réponse prometteuse dans les réussites observées dans des secteurs comme la Finance et l’Assurance, qui montrent clairement la voie à suivre pour une intégration réussie de l’IA.

IA Act : une nécessité

Face aux opportunités et aux défis que l’IA soulève, un cadre réglementaire et stratégique pour encadrer son déploiement est apparu nécessaire à la Commission européenne afin d’en circonscrire les potentielles dérives.

C’est dans ce contexte que l’AI Act (1), la première tentative législative ambitieuse de l’Union européenne, marque une étape essentielle pour établir un cadre équilibré, visant à encourager l’innovation tout en protégeant les citoyens et les entreprises.

Ce cadre harmonisé, axé sur la gestion des risques, encadre l’IA pour garantir sécurité, transparence et respect des droits fondamentaux. Il interdit les usages inacceptables comme la notation sociale, l’identification biométrique à distance (hors exceptions de sécurité publique) et la manipulation des comportements. Les systèmes « à haut risque », dans des secteurs critiques, doivent respecter des exigences strictes : contrôle humain, documentation et gestion des biais.

En parallèle, la législation encourage l’innovation en offrant des environnements contrôlés, appelés « bacs à sable réglementaires », pour tester et développer des systèmes d’IA dans des conditions réelles. Cette démarche vise à concilier régulation et promotion de la compétitivité technologique européenne.

Cependant, cette volonté de régulation ne fait pas l’unanimité. Les premiers retours des GAFAM ne se sont pas fait attendre, et certains choix stratégiques montrent déjà des frictions avec ces ambitions européennes : Apple Intelligence et Sora d’OpenAI ne sont tout simplement pas (encore) disponibles en France. Une absence qui illustre les tensions possibles entre innovation internationale et régulations européennes.

Encadrer l’IA sans investir : une aberration européenne ?

Alors que la France s’apprête à accueillir le Sommet pour l’Action sur l’Intelligence Artificielle à Paris les 10 et 11 février, Donald Trump annonce investir 500 milliards de dollars pour bâtir les infrastructures physiques et virtuelles à même de porter la prochaine génération d’IA. A titre de comparaison, la France s’est dotée d’un plan d’investissement de 2,5 milliards d’euros (2) et le Royaume-Uni de 17 milliards d’euros, avec une même ambition : devenir un leader en IA.

Nos plans d’investissements nationaux ne suffiront plus à assurer un leadership face à des nations comme la Chine, les États-Unis ou même le Royaume-Uni. Notre capacité à rester dans cette course se fera au prix d’un investissement commun en Europe, ou sous une forme de « conglomérat étatique ». Or, réguler sans investir de manière substantielle est un non-sens face au Royaume-Uni, qui investit massivement dans l’IA sans encadrement, ou face aux États-Unis, où l’élection du duo Trump-Musk en 2024 marque un abandon certain des projets de régulation envisagés par l’administration précédente.

Clara Chappaz, secrétaire d’État à l’Intelligence Artificielle et au Numérique, a récemment mis en exergue le faible nombre d’entreprises françaises ayant véritablement adopté l’IA. À travers des initiatives comme le « café de l’IA », elle cherche à sensibiliser les acteurs économiques et à recenser des cas d’usage concrets pour encourager une adoption plus large de ces technologies.

Ce constat révèle un double paradoxe. D’un côté, une étude récente (3) montre l’ambition des dirigeants de « gagner la course sur le terrain de l’IA », mais celle-ci reste entravée par des moyens insuffisants. De l’autre, le véritable décalage provient des entreprises elles-mêmes, qui peinent à adopter l’IA alors que les jeunes diplômés fraîchement embauchés maîtrisent déjà les outils d’IA génératives et que les salariés en poste utilisent souvent ces outils en catimini, dans un cadre où la sécurité et la maîtrise ne sont pas assurées.

Ce paradoxe entre ambition déclarée et adoption limitée n’est pourtant pas une fatalité. Certaines entreprises et secteurs économiques ont déjà trouvé des solutions concrètes pour intégrer l’IA générative avec succès.

Dans le secteur de l’assurance, connu pour son adoption précoce de l’IA dans la lutte contre la fraude, l’IA générative est désormais exploitée pour améliorer l’accompagnement client, automatiser les tâches administratives et analyser les contrats. AG2R a investi dans le développement d’un outil d’IA générative sécurisé. D’autres acteurs majeurs comme AXA, COVEA (MAAF, MMA, GMF) ou encore MACIF utilisent également des solutions d’IA pour optimiser la prise de décision et renforcer leurs opérations.

L’IA générative optimise les processus de back-office, simplifiant le rapprochement comptable, l’analyse des performances et la catégorisation des dépenses et flux financiers. Elle améliore également la productivité des équipes techniques en aidant à créer des algorithmes financiers avec des outils comme GitHub Copilot.

Dans le secteur de l’audit, de l’expertise comptable et du conseil, certains cabinets intègrent l’IA dans leurs pratiques. Par exemple, des collaborateurs utilisent des outils comme Microsoft Copilot 365 pour les accompagner dans leurs tâches quotidiennes. D’autres développent des solutions d’IA générative destinées à analyser des documents réglementaires ou volumineux dans le cadre des missions d’audit, et à produire automatiquement des synthèses commentées pour les activités de conseil.

L’IA générative transforme également le secteur bancaire, offrant des gains significatifs en productivité et en efficacité. BBVA, première banque européenne à avoir noué un partenariat avec OpenAI, en est un exemple phare. L’institution a développé 2 900 modèles GPT personnalisés pour répondre rapidement et avec précision aux questions des clients, réduisant ainsi les délais de traitement. De son côté, JP Morgan a mis en place une solution interne, « LLM Suite », un assistant IA mis à disposition des salariés permettant d’automatiser des tâches administratives complexes telles que la rédaction de rapports et de courriels.

Enfin, chez Morgan Stanley, l’assistant IA baptisé « Debrief » illustre un autre cas d’usage : la création automatisée de synthèses des réunions clients qui ferait gagner jusqu’à 15 heures par semaine par employé.

(1) Règlement UE 2024/1689 du 13-6-2024, JOUE du 12-7
(2) « Intelligence artificielle : l’Europe a-t-elle déjà perdu la bataille face aux Etats-Unis ? », Figaro, Emma Confrère, 22/01/2025
(3) Des CEO déterminés à gagner la bataille de l’IA, Les Echos, Etude CEO Outlook 2024, KPMG

Immersion : le « sentiment »que le PS est encore hors sol

Immersion : le sentiment que le PS est encore hors sol

Le PS a déclenché la tempête ans un monde politique qui n’avait pourtant pas besoin de cela avec la déclaration de Bayrou qui a propos de l’immigration considère que les français ont un sentiment d’immersion. Évidemment pour caricaturer à gauche on ne retient que le mot immersion en oubliant le terme « sentiment ». Il est vrai que nombre de responsables politiques à gauche entretiennent  des liens approximatifs non seulement avec la réalité mais aussi avec la langue française.

Le sentiment,  c’est l’expression qui signifie qu’on ressent quelque chose et non qu’on en a une certitude objective. Peu importe les détails, le PS  renoue ainsi avec ses vieux démons gauchistes et finalement conteste la réalité. Tous les sondages démontrent d’ailleurs pour les trois quarts que les Français partagent ce sentiment d’immersion vis-à-vis de l’immigration moins pour des questions quantitatives que pour des aspects qualitatifs. En clair l’immigration devient inquiétante quand les intéressés ne peuvent s’intégrer et voire même et surtout viennent bousculer les traditions et les valeurs de la société.

C’est ce déni de réalité qui condamne le parti socialiste pour longtemps. Rien d’étonnant à cela il est lui-même composé largement de bobos, petits-bourgeois de gauche et technocrates loin d’être représentatifs de la sociologie des électeurs. On objectera sans doute que ce constat vaut pour la plupart sinon la totalité des partis politiques importants. Ce n’est toutefois pas une raison qui permet d’excuser le positionnement hors sol  du parti socialiste.

Mercosur : La France toujours opposée à l’accord « en l’état »

 Mercosur : La France toujours opposée à l’accord « en l’état »

 les négociations avec les pays du Mercosur (Brésil, Argentine, Paraguay, Uruguay et Bolivie) ont repris ces derniers mois sous l’impulsion de pays européens dont l’Allemagne ou l’Espagne. Mais la ministre de l’agriculture Annie Genevard a rappelé l’opposition de la France à la signature de cet accord « en l’état ».

« C’est un mauvais accord (qui) va faire déferler sur notre pays une quantité de productions qui vont venir concurrencer directement nos producteurs: 99.000 tonnes de boeuf, 180.000 tonnes de sucre, autant de (viande de) volailles. En plus, cela se fait au prix de la déforestation et de normes environnementales », a-t-elle dit.

Reste que la France pourrait faire évoluer sa position si le texte de l’accord Mercosur pouvait évoluer dans le sens des intérêts nationaux. La question est jusqu’à quel point. ?

 

 

Il est urgent de mettre fin au cirque de l’Assemblée nationale

Il est urgent de mettre fin au cirque de l’Assemblée nationale

Sur le fond comme sur la forme, l’Assemblée nationale ne cesse de se discréditer auprès de l’opinion. En cause sur la forme: une absence totale de retenue et même de tenue. Sur le fond ,un véritable cirque ou foire à l’impôt qui traduit d’une part une incompétence économique mais aussi une responsabilité et une démagogie lamentable.

Finalement le gouvernement n’est soutenu par personne et les députés, par ailleurs le plus souvent absents ( exemple François Hollande qui n’a voté qu’une fois quand d’autres ont voté une centaine de fois) s’en donnent à cœur joie pour mettre le bordel avec des amendements contradictoires, fantaisistes et contre-productifs tant sur le plan économique que social.

Les députés voudraient casser la croissance qu’il ne s’y prendrait pas autrement. Ainsi en créant des charges fiscales supplémentaires d’un montant de l’ordre de 40 milliards, ils sont à peu près assuré de tuer la croissance en 2025. Ce qui mécaniquement va générer une augmentation des dépenses sociales, des déficits et une réduction des ressources fiscales.

Bref le contraire de l’objectif recherché. Il serait temps de mettre fin à ce cirque qui nous discrédite aussi au plan international et qui se traduira inévitablement par une hausse des taux d’intérêt et de l’inflation dont  la facture sera payée par les ménages. La plupart de ses 577 députés ne servent à rien, beaucoup ne sont là que pour servir le chaos avec l’espoir fou d’une révolution. Des révolutionnaires de papier, payés par le contribuables,  qui en faie se nourrissent de la politique et n’entretiennent avec l’intérêt général que des relations très anecdotiques quand ils ne soutiennent pas des régimes comme celui de Poutine , du Hamas ou encore du Hezbollah. Ne parlons pas du honteux soutien des « écolos » et des » insoumis » au député drogué.

Vallauris : l’enfant de 7 ans fauché par une moto est décédé

Vallauris : l’enfant de 7 ans fauché par une moto est décédé

La petite Kamilya, une fillette de 7 ans fauchée par une moto jeudi soir à Vallauris (Alpes-Maritimes), est décédée ce dimanche soir, a appris Le Figaro par l’avocat de la famille, Me Nabil Boudi. L’enfant était entre la vie et la mort depuis jeudi soir. 

Le placement sous contrôle judiciaire du suspect a suscité la colère et l’incompréhension du père de la fillette. «Merci la justice française. À partir de demain les citoyens qui n’ont pas été arrêtés en flagrant délit ils savent qu’ils peuvent rouler comme ils veulent, faire les fous sur la route. Tuer. Aucun respect pour notre fille ni pour nous-mêmes», a-t-il réagi dimanche sur Facebook.
Il est clair que cette affaire remet dans l’actualité la question de savoir si de tels accidents relèvent de simples délits ou de crimes routiers.

 

Présidentielles Trump- « Harris est devenue noire pour des motifs électoralistes ! »

Trump « Harris est devenue noire pour des motifs électoralistes ! »
La politique vole souvent bas un peu partout dans le monde y compris en France mais aux États-Unis on atteint parfois les profondeurs de l’idiotie. Ainsi le candidat républicain Donald Trump a accusé mercredi sa nouvelle rivale Kamala Harris d’être « devenue noire » pour des raisons électoralistes, lors d’un échange houleux avec des journalistes afro-américaines à Chicago.
 
Kamala Harris est née d’un père jamaïcain et d’une mère indienne. Elle est la première femme noire et originaire d’Asie du Sud à viser la présidence. La quinquagénaire se définit elle-même comme une « femme noire ».

Le candidat républicain Donald Trump a accusé mercredi sa nouvelle rivale Kamala Harris d’être « devenue noire » pour des raisons électoralistes, lors d’un échange houleux avec des journalistes afro-américaines à Chicago.

« Elle est devenue noire », a affirmé l’ancien président au sujet de la vice-présidente. « Elle était indienne à fond et tout d’un coup, elle a changé et elle est devenue une personne noire », a-t-il assuré devant ce panel.

Kamala Harris est née d’un père jamaïcain et d’une mère indienne. Elle est la première femme noire et originaire d’Asie du Sud à viser la présidence. La quinquagénaire se définit elle-même comme une « femme noire ».

Le tempétueux septuagénaire avait déjà eu des mots particulièrement crus à l’égard de la vice-présidente lors d’un événement en Caroline du Nord la semaine dernière, l’accusant faussement d’être en faveur de l’ »exécution de bébés » en raison de ses positions pro-avortement. De même, il a suggéré que la candidate ne pourrait pas tenir tête à d’autres dirigeants mondiaux, dans une interview donnée à Fox News et diffusée en début de semaine.

Toujours en quête de sobriquets moqueurs pour ses opposants, Donald Trump n’a pas encore tranché en faveur d’un surnom pour sa rivale démocrate, alternant entre « Kamala la menteuse », « l’hilare » et « la folle ».

Trump « Harris est devenue noire pour des motifs électoralistes ! »

Trump « Harris est devenue noire pour des motifs électoralistes ! »
La politique vole souvent bas un peu partout dans le monde y compris en France mais aux États-Unis on atteint parfois les profondeurs de l’idiotie. Ainsi le candidat républicain Donald Trump a accusé mercredi sa nouvelle rivale Kamala Harris d’être « devenue noire » pour des raisons électoralistes, lors d’un échange houleux avec des journalistes afro-américaines à Chicago.
 

Kamala Harris est née d’un père jamaïcain et d’une mère indienne. Elle est la première femme noire et originaire d’Asie du Sud à viser la présidence. La quinquagénaire se définit elle-même comme une « femme noire ».

Le candidat républicain Donald Trump a accusé mercredi sa nouvelle rivale Kamala Harris d’être « devenue noire » pour des raisons électoralistes, lors d’un échange houleux avec des journalistes afro-américaines à Chicago.

« Elle est devenue noire », a affirmé l’ancien président au sujet de la vice-présidente. « Elle était indienne à fond et tout d’un coup, elle a changé et elle est devenue une personne noire », a-t-il assuré devant ce panel.

Kamala Harris est née d’un père jamaïcain et d’une mère indienne. Elle est la première femme noire et originaire d’Asie du Sud à viser la présidence. La quinquagénaire se définit elle-même comme une « femme noire ».

Le tempétueux septuagénaire avait déjà eu des mots particulièrement crus à l’égard de la vice-présidente lors d’un événement en Caroline du Nord la semaine dernière, l’accusant faussement d’être en faveur de l’ »exécution de bébés » en raison de ses positions pro-avortement. De même, il a suggéré que la candidate ne pourrait pas tenir tête à d’autres dirigeants mondiaux, dans une interview donnée à Fox News et diffusée en début de semaine.

Toujours en quête de sobriquets moqueurs pour ses opposants, Donald Trump n’a pas encore tranché en faveur d’un surnom pour sa rivale démocrate, alternant entre « Kamala la menteuse », « l’hilare » et « la folle ».

 

JO Basket : où est passée la défense contre le Japon

JO Basket : où est passée la défense contre le Japon

Un match complètement insupportable où le suspense aura duré jusqu’au bout. En cause un excellent Japon et surtout une France qui contrairement à sa prestation contre le Canada a complètement oublié sa défense. Une attitude assez classique chez les Français qui après l’excellent match contre le Canada se montrent trop suffisants vis-à-vis de leur adversaire

Violences : «L’instinct de mort est revenu» (Alain Bauer)

Violences  : «L’instinct de mort est revenu» (Alain Bauer)

Le criminologue Alain Bauer* analyse la recrudescence alarmante de la violence en France, évoquant l’augmentation des tentatives d’homicide et l’émergence d’une nouvelle génération de criminels. Il appelle dans le JDD à une action concertée pour restaurer la sécurité et l’ordre.

Jacques René Mesrine avait intitulé son autobiographie L’instinct de mort parue en 1977 alors qu’il est détenu depuis 1973. Il y racontait sa jeunesse bourgeoise, son service militaire en Algérie, ses premiers parcours criminels, ses meurtres, sa vie en prison. Ennemi public numéro 1, il devient paradoxalement un Robin des Bois pour une partie de l’intelligentsia française des années 70.

Sa légende est née et des générations de lecteurs puis de spectateurs de cinéma ont voulu en faire leur héros au bénéfice de quelques phrases emblématiques noyées dans une liste de vols, d’attaques à main armée, de meurtres et de tentatives d’assassinat. Sans réseaux sociaux, influenceurs ou TikTok, Mérine comme il aimait qu’on prononce son nom, est une Star dont la légende survit. Nous voici un demi-siècle plus tard.

Les grands criminels, les « Beaux voyous », les Parrains et les Juges de paix du crime organisé français ont peu à peu disparu. Depuis la mort et Jean Ge Colonna et l’élimination de Farid Berrahma, en 2006, les guerres de succession et de sécession ont touché tous les secteurs géographiques et tous les métiers criminels. Le trafic de stupéfiants s’est étendu, enraciné, développé. L’expansion des zones de chalandise sur les petites et moyennes agglomérations, la relocalisation des cultures de cannabis à forte concentration de THC, la résurrection d’une « French Connection » spécialisée dans les produits de synthèse, ont provoqué une crise criminelle qui faute d’être totalement inédite, avait été durablement maîtrisée dans les années 80.

 

 

Le SSMSI, service statistique du ministère de l’intérieur qui n’avait plus publié les chiffres des tentatives d’homicide depuis plusieurs années a brutalement confirmé début juillet 2024 dans son bilan annuel sur l’année précédente que ceux-ci avaient connu une hausse de 78 % entre 2016 et 2023. Près de neuf tentatives d’homicide enregistrées sur dix ont été commises en dehors du cadre familial et plus des trois quarts des victimes sont des hommes (77 %). À l’inverse, les femmes représentent 65 % des victimes dans le cadre familial, et même 73 % dans le cadre conjugal.

Les jeunes âgés de 15 à 29 ans sont les plus exposés aux tentatives d’homicide, les hommes cinq fois plus que les femmes dans cette tranche d’âge. Les personnes mises en cause présentent le même profil que les victimes : des hommes (90 %), âgés de 18 à 29 ans (47 %).

 

Depuis le plancher historique de 2012, homicides et tentatives, dont une grande partie est motivée par le trafic et ses conséquences en matière de concurrence, de détournement de marchandises ou de dettes impayées, connaissent une impressionnante progression et un plus haut historique en 2023. On a même dû inventer un terme pour préciser la situation, le « Narcomicide » qui rejoint le « féminicide » au rang des néologismes qui illustrent une réalité trop longtemps minimisée ou occultée par les institutions politiques.

Les grands criminels, les « Beaux voyous », les Parrains et les Juges de paix du crime organisé français ont peu à peu disparu

 

Plus saisissant encore, le nombre d’agressions, coups et blessures volontaires, embuscades, montées par des mineurs, en groupes, n’ayant plus aucune maîtrise de leur violence pulsionnelle. Vengeurs des leurs (sœurs en général), rédempteurs de comportements sexuels dont ils n’arrivent toujours pas à admettre la simple existence, agents divins autoproclamés, se réclamant de toutes les causes ayant échauffé leurs humeurs après le dernier sermon TikTok, leur passage à l’acte est puissant et accéléré, violent et pas toujours impulsif.

 

Une partie de cette génération imagine que sa violence est légitime et justifiée, qu’en tant que « victimes » de la société, la vengeance par élimination de l’adversaire, même s’il n’a rien fait d’ autre qu’exister, est « normale » et souvent, à la surprise des policiers ou magistrats, parfaitement assumée.

 

Chaque jour apporte son lot de « fait divers » qui construisent une réalité quotidienne dont la répétition pourrait faire oublier l’anormalité : sept morts dont des enfants à Nice dans l’incendie volontaire d’un appartement sur fond de trafics, un jeune homme grièvement blessé à coups de sabre à Dugny, un policier attaqué au couteau sur les champs Élysées par l’auteur présumé d’un premier homicide à Courbevoie, un militaire de sentinelle agressé à l’arme blanche par un récidiviste gare de l’Est, un jeune homme tué lors d’un affrontement entre bandes à Créteil, un autre grièvement blessé à Saint Denis, deux autres abattus à Bobigny, des guets apens homophobes qui ne se comptent plus, … tel est le bilan en plein juillet 2024, d’un pays qui devrait se réjouir d’accueillir les Jeux Olympiques.

 

Il n’est pas normal d’avoir peur de ses propres enfants. Pas plus que de se résigner à leur violence, car leurs principales victimes leur ressemblent. Un regard, une cigarette, un commentaire, et le duel revient sous forme de traquenard, sans foi ni loi, sans règles, sans honneur.

 

L’instinct de mort est revenu. Il ruine l’avenir d’enfants et d’adolescents, de familles, de toute une société qui ne peut plus se contenter des postures, des incantations, des lamentations, des imprécations.

 

Ni du spectacle de plus en plus lamentable qu’offre, après une mobilisation historique des électeurs français, l’espace politique. Il est plus que temps que les acteurs du terrain, élus locaux, éducateurs, enseignants, policiers, gendarmes et magistrats se parlent pour fournir au gouvernement une feuille de route qu’il ne semble toujours pas capable d’écrire tout seul.


*Alain Bauer est professeur de criminologie au CNAM et l’auteur de Tu ne Tueras Point, Fayard 2024

Politique: Pour Marine Le Pen le titre de chef des armées est honorifique !

Pour Marine Le Pen le titre de chef des armées est honorifique !
Avec cette déclaration qui interprète la constitution, on peut imaginer déjà ce que sera le chaos politique en France. En effet, Marine Le Pen d’ores a déjà écarté le président de sa responsabilité de chef des armées.

Une déclaration à coups de serpe dans les habitudes de Marine Le Pen  et qui va sans doute susciter un grand débat institutionnel. La vérité en effet c’est que la constitution et la jurisprudence politique reconnaît de fait le titre de chef des armées au chef de l’État même si ce champ doit être géré  en concertation avec le gouvernement.

D’une certaine manière, cette déclaration abrupte de Marine Le Pen tranche assez nettement avec le ton plus consensuel de Bardella. Cette prise de position risque de concerner assez directement le positionnement de la France vis-à-vis de la Russie dont on sait que le Front National est relativement proche.

La déclaration de Marine Le Pen s’inscrit dans le souhait de voir le président quitter dès maintenant sa fonction. Ce qui par parenthèse inévitablement risquerait de provoquer une crise politique grave puisque l’Assemblée nationale ne pourrait plus être dissoute pendant un an et serait donc en quelque sorte paralysée.

Pour Marine Le Pen le titre de chef des armées est honorifique !

Pour Marine Le Pen le titre de chef des armées est honorifique !
Avec cette déclaration qui interprète la constitution, on peut imaginer déjà ce que sera le chaos politique en France. En effet, Marine Le Pen d’ores a déjà écarté le président de sa responsabilité de chef des armées.

Une déclaration à coups de serpe dans les habitudes de Marine Le Pen  et qui va sans doute susciter un grand débat institutionnel. La vérité en effet c’est que la constitution et la jurisprudence politique reconnaît de fait le titre de chef des armées au chef de l’État même si ce champ doit être géré  en concertation avec le gouvernement.

D’une certaine manière, cette déclaration abrupte de Marine Le Pen tranche assez nettement avec le ton plus consensuel de Bardella. Cette prise de position risque de concerner assez directement le positionnement de la France vis-à-vis de la Russie dont on sait que le Front National est relativement proche.

La déclaration de Marine Le Pen s’inscrit dans le souhait de voir le président quitter dès maintenant sa fonction. Ce qui par parenthèse inévitablement risquerait de provoquer une crise politique grave puisque l’Assemblée nationale ne pourrait plus être dissoute pendant un an et serait donc en quelque sorte paralysée.

Pour Glucksmann, Macron est un ado qui a ouvert les portes de l’enfer

Pour Glucksmann,  Macron est  un ado qui  a ouvert les portes de l’enfer

 L’eurodéputé «comprend» dans une tribune au Monde publiée mardi soir le «trouble de ses nombreux électeurs qui ont voté le 9 juin pour la voie sociale-démocrate, écologiste et pro-européenne ouverte pendant la campagne», il les appelle à «hiérarchiser les périls» face à une «l’extrême droite aux portes du pouvoir».Il estime que Macron a ouvert les portes de l’enfer.
Raphaël Glucksmann  exhorte les Français à faire la part des choses:  «Qui peut décemment croire que la principale menace sur la République vient d’une France insoumise divisée et diluée dans une large coalition électorale dont elle n’a pas la maîtrise quand le Rassemblement national seul peut conquérir la majorité absolue à l’Assemblée dans moins de trois semaines ?».

Il  n’épargne pass la décision du président de la République, officialisée après la défaite cinglante de la liste Renaissance. Il y voit un «fait du prince ouvrant la voie à une campagne de vingt jours avec un système électoral réduisant de facto l’expression du pluralisme.» Et de charger un peu plus le comportement d’Emmanuel Macron, qui aurait ouvert «les portes de l’Enfer» : «Nous sommes présidés par un adolescent qui s’amuse à craquer des allumettes dans une station-essence sous les vivats énamourés de trois conseillers obscurs.»

 

Cérémonies du débarquement : un hymne au prix de la liberté est un message pour Poutine

Cérémonies du débarquement : un hymne au prix de la liberté est un message pour Poutine

On retiendra plusieurs choses de cette grandiose cérémonie du débarquement en Normandie. D’abord sans doute cette dernière présence des vétérans justement honorés hier. Aussi la présence d’un très grand nombre de chefs d’État étrangers y compris de Biden et de Zelinsky particulièrement applaudi.

Le message le plus politique aura été prononcée par Biden qui n’a pas hésité à faire le lien entre la liberté défendue en 1944 et la libertés aujourd’hui en cause en Ukraine du fait de l’ agression de Poutine. Un avertissement sans frais au dictateur russe responsable de déstabilisation partout dans le monde avec le soutien hypocrite de la Chine, autre pays de dictature.

Le président américain, de son côté, a souligné lors de son discours que « la bataille entre la liberté et la tyrannie » s’est décidée sur les côtes de Normandie. Avant d’évoquer un conflit bien plus actuel, l’Ukraine, « envahie par un tyran »: « Nous ne pouvons pas abandonner devant des dictateurs, c’est inimaginable ».

L’isolationnisme n’était pas la réponse il y a 80 ans, et ce n’est pas la réponse aujourd’hui », martèle Joe Biden, après avoir souligné l’utilité de l’Otan. « Les forces obscures ne s’évanouissent jamais » et « le désir de dominer, de contrôler, de changer les frontières par la force » continue aujourd’hui.

Macron a souligné la « grandeur d’un peuple prêt à mourir sur un sol qui n’est pas le sien », tout en rappelant aux anciens combattants que « le monde libre avait besoin de chacun de vous et vous avez répondu présent » avant de décorer onze vétérans américains de la Légion d’honneur.

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