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Diplôme:  » le bac actuel est inutile et couteux « 

Diplôme:  » le bac actuel est inutile et couteux  »

Anne Coffinier, présidente de l’association “Créer son école” et fondatrice de la Fondation Kairos pour l’innovation éducative sous l’égide de la l’Institut de France dans L’express

« Sauf à ce que l’État le réforme drastiquement, le bac actuel est inutile et couteux. Pourquoi inutile ? Car le niveau du bac est dévalorisé à tel point qu’il n’est plus sélectif. Or, à la base, il est fait pour sélectionner les jeunes qui rentreront dans l’enseignement supérieur. Cet objectif n’est aujourd’hui plus satisfait. Les établissements du supérieur ne recrutent d’ailleurs plus sur les notes et les qualités des élèves mais en fonction de la réputation et de la localisation des lycées. C’est profondément discriminant et dramatique pour les jeunes. De plus le bac Blanquer augmente les inégalités territoriales entre les élèves. Pour des raisons évidentes de coût, tous les lycées ne proposent pas toutes les options. Cela a évidemment un impact pour les inscriptions sur Parcoursup.

Pour sortir de ce système, toute une partie de l’élite passe d’ailleurs le bac international. Comme le bac ne vaut plus rien, de plus en plus de familles font d’ailleurs passer des tests, en maths par exemple, afin d’évaluer le réel niveau de leurs enfants. On m’opposera que le bac est un rituel républicain. Or selon moi, conserver le bac tel qu’il est aujourd’hui est pire que tout. C’est même consacrer le mensonge. On le sait, les notes des épreuves du bac sont harmonisées et tirées vers le haut. Les lycées augmentent également les notes du contrôle continu. Tout ceci rend le système de notations totalement inutile.

L’idée même d’apprendre est complètement dévalorisée. Ce qui compte c’est uniquement d’avoir de bonnes notes. De plus, il y a de la triche lors des examens. Les lycéens obtiennent leur bac dans des conditions moralement faussées. Démocratiquement, c’est grave. Et puis, l’organisation des épreuves du bac coûte très cher. Sans oublier, l’impact sur la scolarité des élèves de seconde et de première. Entre mai et juillet, ils perdent a minima un mois et demi de travail. En résumé, le bac est aujourd’hui un joli nœud sur une boite pour couronner des études dans le secondaire mais il ne vaut plus rien ».

Ukraine : Poutine «est devenu complètement fou» déclare Trump

Ukraine : Poutine «est devenu complètement fou» déclare Trump

Changement de ton de Trump qui se demande si Poutine n’est pas devenu complètement fou en voulant conquérir toute l’Ukraine. Une déclaration toutefois à prendre avec du recul tellement le positionnement de Trump varie selon les jours et son humeur.

«J’ai toujours eu de très bonnes relations avec (le président) russe Vladimir Poutine mais quelque chose lui est arrivé. Il est devenu complètement FOU!», a écrit M. Trump sur le réseau social Truth Social. «J’ai toujours dit qu’il voulait TOUTE l’Ukraine, pas seulement une partie, et peut-être que cela se révèle juste mais s’il le fait, cela mènera à la chute de la Russie!», a-t-il ajouté.

Selon l’armée de l’air ukrainienne, le pays a subi dimanche à l’aube une attaque combinée de 367 projectiles, dont 69 missiles et 298 drones, après d’autres frappes massives la nuit précédente. Les autorités ukrainiennes ont fait état de 13 morts. M. Poutine «tue inutilement beaucoup de gens, et je ne parle pas seulement des soldats. Des missiles et des drones sont tirés sur des villes d’Ukraine, sans aucune raison», a dénoncé M. Trump.

Sans doute pour rééquilibrer son propos Trump s’est cru obliger de critiquer le président ukrainien accusé de trop parler !

Le patron de la Fed est un imbécile d’après Trump

Le patron de la Fed est un imbécile d’après Trump

Une nouvelle fois le président américain ne fait pas dans la dentelle pour critiquer le président de la banque fédérale des États-Unis ; il a déclaré: «Jerome Powell est un IMBÉCILE, qui n’a pas la moindre idée de ce qu’il se passe.»

Contrairement aux injonctions du président américain, la Réserve fédérale américaine (Fed)-Qui est indépendante– a décidé de prolonger le statu quo sur ses taux, se disant dans l’incapacité de prévoir où va l’économie américaine, face aux droits de douane imposés par Donald Trump. Il y a «tellement d’incertitudes» autour des répercussions de ces nouvelles taxes sur les importations que la Fed préfère ne pas bouger ses taux pour l’instant, a déclaré Jerome Powell en conférence de presse mercredi.

Les déclarations présidentielles «n’affectent pas du tout notre travail», a de son côté assuré Jerome Powell mercredi. «Nous considérons, a-t-il ajouté, toujours uniquement les données économiques, les perspectives, la balance des risques et c’est tout. Une manière aussi de renvoyer le président américain à ses contradictions et à son inconsistance.

Déserts médicaux : «La colère du corps médical est déplacée, voire choquante »

Déserts médicaux : «La colère du corps médical est déplacée, voire choquante »


Les études de médecine étant fortement subventionnées en France, il apparaît logique de demander aux jeunes médecins une « redevance d’exercice » au début de leur carrière, estiment Didier et Jean-François Payen, anesthésistes et professeurs émérites de médecine, dans une tribune au « Monde ».

A l’heure où la question des déserts médicaux redevient un sujet d’actualité, des solutions visant à inciter, voire à contraindre, les jeunes médecins à couvrir davantage le territoire national soulèvent immédiatement des propos indignés de la part des intéressés. Le lobby médical entre en action et trouve des relais efficaces auprès de responsables politiques qui n’ont aucun problème à les soutenir tout en se lamentant des lacunes de la couverture de soins sur leurs territoires. Il est temps d’être factuel à propos de la formation dispensée aux futurs médecins et du métier de médecin.

Le concours d’entrée en deuxième année de médecine a un taux de sélectivité de 12 % à 33 % selon les facultés de médecine. D’autres concours d’entrée sont autant, voire plus, sélectifs : Ecole nationale de la magistrature, Ecole nationale supérieure de la police, Ecole nationale de l’aviation civile, écoles d’ingénieurs, écoles de commerce, écoles nationales vétérinaires, BTS…

Jusqu’à l’internat, les études médicales (six ans) sont quasiment gratuites, l’étudiant devant s’acquitter de frais de scolarité qui ne dépassent pas 500 euros par an. Aux Etats-Unis, une année d’inscription en médecine coûte de 35 000 à 80 000 dollars (de 30 000 à 70 000 euros) ; au Canada, au Royaume-Uni ou en Australie, cela représente 10 000 à 25 000 dollars par an pour un étudiant natif du pays, le double pour un étudiant étranger.

Le concours d’internat a été remplacé en 2004 par les épreuves classantes nationales (ECN), offrant à tous les étudiants en médecine un poste d’interne pour préparer une spécialité médicale, y compris la médecine générale. L’inscription à une prépa privée n’est pas nécessaire pour réussir ces ECN.

Pour l’Allemagne, l’Europe est menacée

Pour l’Allemagne, l’Europe est menacée

Le futur chancelier allemand Friedrich Merz considère que l’Europe « est menacée » par la Russie, faisant de cet agenda géopolitique, la priorité de son nouveau mandat.

«La sécurité extérieure de notre pays, la garantie de la liberté et de la paix sont la condition préalable à tout ce qui relève de la politique intérieure, économique, environnementale, de la politique sociale et de tout autre domaine », a prévenu le futur chancelier, citant les menaces multiformes que le régime de Vladimir Poutine fait peser sur le vieux continent : désinformation « systématique », sabotage, empoisonnements et assassinats…

Ces déclarations interviennent au moment où l’Union européenne, privée de tout leadership allemand, tente de faire entendre sa voix dans le règlement du conflit ukrainien. Avec plus de vigueur encore que ses partenaires occidentaux, Berlin se plaint d’être ballotté au gré des déclarations de Washington. «Tout peut changer du jour au lendemain», a reconnu Friedrich Merz, justifiant ainsi les efforts de réarmement auxquels se prépare le pays.

Au lendemain de son investiture au Bundestag, le 6 mai, Friedrich Merz devrait se rendre à Paris pour son premier voyage sur la scène internationale où il est appelé à rencontrer Emmanuel Macron. À la suite de quoi il irait à Varsovie, et enfin à Kiev dans un format qui reste encore à définir. Afin de marquer le soutien de l’UE à l’Ukraine.

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Taxes douanières de Trump: tout est bon pour les justifier

Taxes douanières de Trump: tout est bon pour les justifier

Trump entretient avec la théorie économique des liens assez ésotériques; il fait flèche de tout bois pour justifier l’augmentation massive des droits de douane aux États-Unis. Trump utilise des méthodes de marchand de chiens en mélangeant la compétitivité, avec la régulation, l’environnement et la politique. Son idée simpliste est que cela va rétablir la balance commerciale des États-Unis.

Le problème de fond c’est que si la balance des États-Unis est aussi déséquilibrée c’est le plus souvent que les États-Unis ont délocalisé leur production dans des pays tiers. Exemple en Chine devenue l’usine des États-Unis (et d’ailleurs). Ainsi la Chine devra supporter des droits de douane à 34 % . Pour le Vietnam, le taux s’élève à 46%. Le Canada et le Mexique déjà taxé à 25 % resteront à ce niveau.L’ Union économique européenne devrait supporter des droits de 20 %.

Toutefois rien n’est totalement joué tellement les réactions d’abord de la bourse ensuite des acteurs économiques et de l’économie réelle seront fortes et souvent imprévues. Trump pourra évoluer mais en même temps il va créer l’incertitude qui va tuer la croissance mondiale

Le Royaume-Uni, de son côté, s’en sort bien. Washington évalue à 10% les barrières qu’il dresse aux produits américains et se voit infligé en retour des droits de douane de 10%. Londres espère conclure un accord avec son partenaire américain.

Le président compte bien utiliser les recettes fiscales issues de cette hausse massive des taxes douanières pour tenir sa promesse de baisser les impôts des Américains. Au final toutefois il pourrait bien porter gravement atteinte au pouvoir d’achat des Américains.

Social-Réforme des retraites : un allongement de la durée de vie active est incontournable

Social-Réforme des retraites : un allongement de la durée de vie active est incontournable

Une réforme juste, qui tienne compte des perspectives démographiques, doit passer par l’abandon de tout âge légal de départ en donnant la priorité absolue aux annuités, et par une plus grande attention à la réalité des retraités pauvres, expliquent dans une tribune au « Monde » les économistes Jean-Hervé Lorenzi et Alain Villemeur.

La réforme des retraites de 2023 a échoué sur deux fronts : elle a été perçue comme injuste et n’a pas résolu le déséquilibre financier du système. Pour tenter de surmonter ce double échec, laisser les partenaires sociaux se concerter sur une nouvelle réforme, sans intervention politique, était une bonne idée.

Mais, selon les travaux de notre chaire Transitions démographiques, transitions économiques, toute nouvelle réforme doit respecter certaines conditions. Elle doit reposer sur l’acceptation du choc démographique, de l’allongement juste et progressif de la durée de vie active, de la prise en compte réelle des carrières longues et de la pénibilité, accompagnée par l’amélioration des petites retraites.
Le déséquilibre du système de retraite est d’environ 9 milliards d’euros en 2030. Nous affirmons que l’on peut rétablir l’équilibre à l’horizon 2030, dans le cadre d’un système plus juste, en se basant sur les préconisations qui suivent.

Il faut d’abord abandonner tout âge légal de départ à la retraite. Ceci ne conduit en aucun cas à renoncer à l’idée d’un âge plus tardif de départ, mais il convient d’aller dans ce sens de manière moins clivante et plus juste.

Réforme des retraites : un allongement de la durée de vie active est incontournable

Réforme des retraites : un allongement de la durée de vie active est incontournable

Une réforme juste, qui tienne compte des perspectives démographiques, doit passer par l’abandon de tout âge légal de départ en donnant la priorité absolue aux annuités, et par une plus grande attention à la réalité des retraités pauvres, expliquent dans une tribune au « Monde » les économistes Jean-Hervé Lorenzi et Alain Villemeur.

La réforme des retraites de 2023 a échoué sur deux fronts : elle a été perçue comme injuste et n’a pas résolu le déséquilibre financier du système. Pour tenter de surmonter ce double échec, laisser les partenaires sociaux se concerter sur une nouvelle réforme, sans intervention politique, était une bonne idée.

Mais, selon les travaux de notre chaire Transitions démographiques, transitions économiques, toute nouvelle réforme doit respecter certaines conditions. Elle doit reposer sur l’acceptation du choc démographique, de l’allongement juste et progressif de la durée de vie active, de la prise en compte réelle des carrières longues et de la pénibilité, accompagnée par l’amélioration des petites retraites.
Le déséquilibre du système de retraite est d’environ 9 milliards d’euros en 2030. Nous affirmons que l’on peut rétablir l’équilibre à l’horizon 2030, dans le cadre d’un système plus juste, en se basant sur les préconisations qui suivent.

Il faut d’abord abandonner tout âge légal de départ à la retraite. Ceci ne conduit en aucun cas à renoncer à l’idée d’un âge plus tardif de départ, mais il convient d’aller dans ce sens de manière moins clivante et plus juste.

Le Pen est une alliée de Poutine ( Faure)

Le Pen est une alliée de Poutine ( Faure)

Le patron du Parti socialiste (PS) considère que la cheffe des députés RN minimise la menace poutinienne. Qu’Emmanuel Macron a volontairement remise au centre du débat politique cette semaine lors de son allocution télévisée.

Invité dimanche midi de BFMTV, Olivier Faure a d’emblée balayé le constat de l’élue du Pas-de-Calais, qui fait du «fondamentalisme islamiste» la «première des menaces» pour la France. Piégée dans «un “en même temps” trumpiste et poutiniste», Marine Le Pen viserait «à rétablir un adversaire qu’elle cherche à présenter comme le principal adversaire» – l’islamisme -, pourfend Olivier Faure. Si le socialiste ne réfute pas que cette menace religieuse existe, il ne veut pas «surévaluer» ce danger et «sous-évaluer» un autre.

Pour lui, le patriotisme de l’ancienne candidate à la présidentielle n’est que «de papier». «Elle a toujours été une alliée de Vladimir Poutine comme de Donald Trump»

«Comment voulez-vous défendre notre propre pays, ses valeurs, son modèle, en adhérent aux modèles des autres ?», a fait mine de se demander Olivier Faure, avant d’accuser sa collègue nationaliste d’être une «adversaire de l’intérieur». «Elle est sur les canons de beauté qui sont ceux du trumpisme, elle est une extension du trumpisme», a cinglé le patron des socialistes qui ajoute : «Quelle est la différence entre les leviers que Donald Trump utilise pour convaincre l’opinion américaine et les leviers que Marine Le Pen utilise pour convaincre l’opinion française ? Elle est en tout point similaire.»

Fin de vie: qu’est-ce qui est digne ?

Fin de vie: qu’est-ce qui est digne ?

 

Les implications de la loi sur la fin de vie vont bien au-delà du soulagement des malades en grande souffrance, alerte l’avocate et militante Elisa Rojas pour les droits des personnes handicapées Elisa Rojas, dans une tribune au « Monde ».

 

La courte trêve est terminée. L’examen du projet de loi sur la fin de vie, suspendu en juin 2024, sera bientôt repris. Son objectif ? Légaliser en France l’« aide active à mourir ». Une tournure pudique pour désigner le fait de provoquer, par une procédure médicalisée, la mort d’une personne malade qui le demande, par suicide assisté, en lui donnant les moyens nécessaires pour qu’elle puisse mettre fin à sa vie elle-même, ou par euthanasie, en faisant intervenir un tiers qui administrera le produit létal.

Si le projet se présente comme un moyen de soulager les souffrances insupportables des malades dits « en fin de vie », dont la mort est imminente, ses implications vont en réalité bien au-delà. En effet, dans les pays où de telles pratiques ont été légalisées, les critères d’éligibilité se sont rapidement étendus aux malades et aux personnes handicapées dont le pronostic vital n’était pas engagé.

En France, le cadre légal existant, issu des lois Claeys-Leonetti (2005 et 2016), offre déjà une réponse raisonnable aux besoins des malades en fin de vie : refus de l’acharnement thérapeutique, sédation profonde jusqu’au décès, directives anticipées. Pourquoi vouloir aller plus loin alors que les véritables problèmes concernent l’accès insuffisant aux soins palliatifs et une méconnaissance des dispositifs existants ? C’est ce qu’a d’ailleurs rappelé une mission parlementaire de 2023, qui a également confirmé que les lois actuelles répondaient à la majorité des cas…..

IA: Rattraper le retard de la France est urgent

IA: Rattraper le retard de la France est urgent

Faire de la France une « championne de l’IA » ne se fera pas sur la seule volonté et accélération des entreprises françaises à adopter l’IA. Il est urgent que la France révise son plan IA 2030 et qu’un véritable engagement financier, au niveau européen, se mette en route. Par Julien Nguyen, Directeur exécutif – Innovation Lead IA/Gen AI chez BM&A ( dans la Tribune).

Comment pouvons-nous adopter des règles communes pour encadrer l’usage de l’IA sans y adosser un investissement collectif ? Régulation et investissement doivent aller de pair si nous voulons garantir un usage éthique et concurrentiel de l’IA et ne pas céder le leadership technologique à d’autres nations.

Ce besoin de cohérence stratégique trouve un écho direct dans le quotidien des entreprises, confrontées à des défis concrets liés à l’adoption de l’IA. Entre les jeunes embauchés familiers des outils d’IA générative et des pratiques parfois non encadrées chez les salariés en poste, l’adoption structurée devient urgente pour garantir un usage sûr et efficace. Ces enjeux trouvent une réponse prometteuse dans les réussites observées dans des secteurs comme la Finance et l’Assurance, qui montrent clairement la voie à suivre pour une intégration réussie de l’IA.

IA Act : une nécessité

Face aux opportunités et aux défis que l’IA soulève, un cadre réglementaire et stratégique pour encadrer son déploiement est apparu nécessaire à la Commission européenne afin d’en circonscrire les potentielles dérives.

C’est dans ce contexte que l’AI Act (1), la première tentative législative ambitieuse de l’Union européenne, marque une étape essentielle pour établir un cadre équilibré, visant à encourager l’innovation tout en protégeant les citoyens et les entreprises.

Ce cadre harmonisé, axé sur la gestion des risques, encadre l’IA pour garantir sécurité, transparence et respect des droits fondamentaux. Il interdit les usages inacceptables comme la notation sociale, l’identification biométrique à distance (hors exceptions de sécurité publique) et la manipulation des comportements. Les systèmes « à haut risque », dans des secteurs critiques, doivent respecter des exigences strictes : contrôle humain, documentation et gestion des biais.

En parallèle, la législation encourage l’innovation en offrant des environnements contrôlés, appelés « bacs à sable réglementaires », pour tester et développer des systèmes d’IA dans des conditions réelles. Cette démarche vise à concilier régulation et promotion de la compétitivité technologique européenne.

Cependant, cette volonté de régulation ne fait pas l’unanimité. Les premiers retours des GAFAM ne se sont pas fait attendre, et certains choix stratégiques montrent déjà des frictions avec ces ambitions européennes : Apple Intelligence et Sora d’OpenAI ne sont tout simplement pas (encore) disponibles en France. Une absence qui illustre les tensions possibles entre innovation internationale et régulations européennes.

Encadrer l’IA sans investir : une aberration européenne ?

Alors que la France s’apprête à accueillir le Sommet pour l’Action sur l’Intelligence Artificielle à Paris les 10 et 11 février, Donald Trump annonce investir 500 milliards de dollars pour bâtir les infrastructures physiques et virtuelles à même de porter la prochaine génération d’IA. A titre de comparaison, la France s’est dotée d’un plan d’investissement de 2,5 milliards d’euros (2) et le Royaume-Uni de 17 milliards d’euros, avec une même ambition : devenir un leader en IA.

Nos plans d’investissements nationaux ne suffiront plus à assurer un leadership face à des nations comme la Chine, les États-Unis ou même le Royaume-Uni. Notre capacité à rester dans cette course se fera au prix d’un investissement commun en Europe, ou sous une forme de « conglomérat étatique ». Or, réguler sans investir de manière substantielle est un non-sens face au Royaume-Uni, qui investit massivement dans l’IA sans encadrement, ou face aux États-Unis, où l’élection du duo Trump-Musk en 2024 marque un abandon certain des projets de régulation envisagés par l’administration précédente.

Clara Chappaz, secrétaire d’État à l’Intelligence Artificielle et au Numérique, a récemment mis en exergue le faible nombre d’entreprises françaises ayant véritablement adopté l’IA. À travers des initiatives comme le « café de l’IA », elle cherche à sensibiliser les acteurs économiques et à recenser des cas d’usage concrets pour encourager une adoption plus large de ces technologies.

Ce constat révèle un double paradoxe. D’un côté, une étude récente (3) montre l’ambition des dirigeants de « gagner la course sur le terrain de l’IA », mais celle-ci reste entravée par des moyens insuffisants. De l’autre, le véritable décalage provient des entreprises elles-mêmes, qui peinent à adopter l’IA alors que les jeunes diplômés fraîchement embauchés maîtrisent déjà les outils d’IA génératives et que les salariés en poste utilisent souvent ces outils en catimini, dans un cadre où la sécurité et la maîtrise ne sont pas assurées.

Ce paradoxe entre ambition déclarée et adoption limitée n’est pourtant pas une fatalité. Certaines entreprises et secteurs économiques ont déjà trouvé des solutions concrètes pour intégrer l’IA générative avec succès.

Dans le secteur de l’assurance, connu pour son adoption précoce de l’IA dans la lutte contre la fraude, l’IA générative est désormais exploitée pour améliorer l’accompagnement client, automatiser les tâches administratives et analyser les contrats. AG2R a investi dans le développement d’un outil d’IA générative sécurisé. D’autres acteurs majeurs comme AXA, COVEA (MAAF, MMA, GMF) ou encore MACIF utilisent également des solutions d’IA pour optimiser la prise de décision et renforcer leurs opérations.

L’IA générative optimise les processus de back-office, simplifiant le rapprochement comptable, l’analyse des performances et la catégorisation des dépenses et flux financiers. Elle améliore également la productivité des équipes techniques en aidant à créer des algorithmes financiers avec des outils comme GitHub Copilot.

Dans le secteur de l’audit, de l’expertise comptable et du conseil, certains cabinets intègrent l’IA dans leurs pratiques. Par exemple, des collaborateurs utilisent des outils comme Microsoft Copilot 365 pour les accompagner dans leurs tâches quotidiennes. D’autres développent des solutions d’IA générative destinées à analyser des documents réglementaires ou volumineux dans le cadre des missions d’audit, et à produire automatiquement des synthèses commentées pour les activités de conseil.

L’IA générative transforme également le secteur bancaire, offrant des gains significatifs en productivité et en efficacité. BBVA, première banque européenne à avoir noué un partenariat avec OpenAI, en est un exemple phare. L’institution a développé 2 900 modèles GPT personnalisés pour répondre rapidement et avec précision aux questions des clients, réduisant ainsi les délais de traitement. De son côté, JP Morgan a mis en place une solution interne, « LLM Suite », un assistant IA mis à disposition des salariés permettant d’automatiser des tâches administratives complexes telles que la rédaction de rapports et de courriels.

Enfin, chez Morgan Stanley, l’assistant IA baptisé « Debrief » illustre un autre cas d’usage : la création automatisée de synthèses des réunions clients qui ferait gagner jusqu’à 15 heures par semaine par employé.

(1) Règlement UE 2024/1689 du 13-6-2024, JOUE du 12-7
(2) « Intelligence artificielle : l’Europe a-t-elle déjà perdu la bataille face aux Etats-Unis ? », Figaro, Emma Confrère, 22/01/2025
(3) Des CEO déterminés à gagner la bataille de l’IA, Les Echos, Etude CEO Outlook 2024, KPMG

Immersion : le « sentiment »que le PS est encore hors sol

Immersion : le sentiment que le PS est encore hors sol

Le PS a déclenché la tempête ans un monde politique qui n’avait pourtant pas besoin de cela avec la déclaration de Bayrou qui a propos de l’immigration considère que les français ont un sentiment d’immersion. Évidemment pour caricaturer à gauche on ne retient que le mot immersion en oubliant le terme « sentiment ». Il est vrai que nombre de responsables politiques à gauche entretiennent  des liens approximatifs non seulement avec la réalité mais aussi avec la langue française.

Le sentiment,  c’est l’expression qui signifie qu’on ressent quelque chose et non qu’on en a une certitude objective. Peu importe les détails, le PS  renoue ainsi avec ses vieux démons gauchistes et finalement conteste la réalité. Tous les sondages démontrent d’ailleurs pour les trois quarts que les Français partagent ce sentiment d’immersion vis-à-vis de l’immigration moins pour des questions quantitatives que pour des aspects qualitatifs. En clair l’immigration devient inquiétante quand les intéressés ne peuvent s’intégrer et voire même et surtout viennent bousculer les traditions et les valeurs de la société.

C’est ce déni de réalité qui condamne le parti socialiste pour longtemps. Rien d’étonnant à cela il est lui-même composé largement de bobos, petits-bourgeois de gauche et technocrates loin d’être représentatifs de la sociologie des électeurs. On objectera sans doute que ce constat vaut pour la plupart sinon la totalité des partis politiques importants. Ce n’est toutefois pas une raison qui permet d’excuser le positionnement hors sol  du parti socialiste.

Mercosur : La France toujours opposée à l’accord « en l’état »

 Mercosur : La France toujours opposée à l’accord « en l’état »

 les négociations avec les pays du Mercosur (Brésil, Argentine, Paraguay, Uruguay et Bolivie) ont repris ces derniers mois sous l’impulsion de pays européens dont l’Allemagne ou l’Espagne. Mais la ministre de l’agriculture Annie Genevard a rappelé l’opposition de la France à la signature de cet accord « en l’état ».

« C’est un mauvais accord (qui) va faire déferler sur notre pays une quantité de productions qui vont venir concurrencer directement nos producteurs: 99.000 tonnes de boeuf, 180.000 tonnes de sucre, autant de (viande de) volailles. En plus, cela se fait au prix de la déforestation et de normes environnementales », a-t-elle dit.

Reste que la France pourrait faire évoluer sa position si le texte de l’accord Mercosur pouvait évoluer dans le sens des intérêts nationaux. La question est jusqu’à quel point. ?

 

 

Il est urgent de mettre fin au cirque de l’Assemblée nationale

Il est urgent de mettre fin au cirque de l’Assemblée nationale

Sur le fond comme sur la forme, l’Assemblée nationale ne cesse de se discréditer auprès de l’opinion. En cause sur la forme: une absence totale de retenue et même de tenue. Sur le fond ,un véritable cirque ou foire à l’impôt qui traduit d’une part une incompétence économique mais aussi une responsabilité et une démagogie lamentable.

Finalement le gouvernement n’est soutenu par personne et les députés, par ailleurs le plus souvent absents ( exemple François Hollande qui n’a voté qu’une fois quand d’autres ont voté une centaine de fois) s’en donnent à cœur joie pour mettre le bordel avec des amendements contradictoires, fantaisistes et contre-productifs tant sur le plan économique que social.

Les députés voudraient casser la croissance qu’il ne s’y prendrait pas autrement. Ainsi en créant des charges fiscales supplémentaires d’un montant de l’ordre de 40 milliards, ils sont à peu près assuré de tuer la croissance en 2025. Ce qui mécaniquement va générer une augmentation des dépenses sociales, des déficits et une réduction des ressources fiscales.

Bref le contraire de l’objectif recherché. Il serait temps de mettre fin à ce cirque qui nous discrédite aussi au plan international et qui se traduira inévitablement par une hausse des taux d’intérêt et de l’inflation dont  la facture sera payée par les ménages. La plupart de ses 577 députés ne servent à rien, beaucoup ne sont là que pour servir le chaos avec l’espoir fou d’une révolution. Des révolutionnaires de papier, payés par le contribuables,  qui en faie se nourrissent de la politique et n’entretiennent avec l’intérêt général que des relations très anecdotiques quand ils ne soutiennent pas des régimes comme celui de Poutine , du Hamas ou encore du Hezbollah. Ne parlons pas du honteux soutien des « écolos » et des » insoumis » au député drogué.

Vallauris : l’enfant de 7 ans fauché par une moto est décédé

Vallauris : l’enfant de 7 ans fauché par une moto est décédé

La petite Kamilya, une fillette de 7 ans fauchée par une moto jeudi soir à Vallauris (Alpes-Maritimes), est décédée ce dimanche soir, a appris Le Figaro par l’avocat de la famille, Me Nabil Boudi. L’enfant était entre la vie et la mort depuis jeudi soir. 

Le placement sous contrôle judiciaire du suspect a suscité la colère et l’incompréhension du père de la fillette. «Merci la justice française. À partir de demain les citoyens qui n’ont pas été arrêtés en flagrant délit ils savent qu’ils peuvent rouler comme ils veulent, faire les fous sur la route. Tuer. Aucun respect pour notre fille ni pour nous-mêmes», a-t-il réagi dimanche sur Facebook.
Il est clair que cette affaire remet dans l’actualité la question de savoir si de tels accidents relèvent de simples délits ou de crimes routiers.

 

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