Rachida Dati ne sait plus qui est le père de sa fille ; la justice devra trancher ; pur produit de la classe politique professionnelle, Rachida aurait sans doute aussi du mal à dire qui est le père de sa carrière politique. Cette affaire de parenté, qui aurait pu se régler à l’amiable, sera finalement tranchée par des juges. L’ancienne garde des Sceaux, qui a toujours tenu secret le nom du père de la petite Zohra, a décidé, il y a quelques jours, d’assigner le PDG du groupe Barrière, pour reconnaissance de paternité. Elle affirme que Dominique Desseigne, le patron du groupe de casinos, est bien le père de sa fille. Lui, dément. et refuse de se soumetter au teste de paternité. Résultat, les deux parties ont rendez-vous au tribunal début novembre. Pour revenir à sa carrière politique, résumons, elle très péniblement obtenue ses diplômes et s’est très rapidement lancée dans la politique ; ses études déroulent dans un collège privé catholique, tenu par des religieuses du Saint-Sacrement, puis au lycée public d’où elle frise l’exclusion, elle obtient son baccalauréat D en 1983. Elle tente des études universitaires de médecine, mais rate deux fois sa première année. Au cours de ces deux années, elle tient le stand de la MNEF à la rentrée universitaire. Elle suit un parcours universitaire, à partir d’octobre 1985, pour obtenir un DEUG à l’université de Dijon[qu’elle obtient en trois ans car elle a dû redoubler sa deuxième année[15], puis s’inscrit pour l’année 1988-89 à Paris II. Elle obtient sa licence en 1990, puis une maîtrise en sciences économiques à l’été 1991, à vingt-cinq ans et demi En 1992, avec un financement de Matra, elle suit les cours pour obtenir sa maîtrise en administration des affaires de l’école des Hautes études commerciales (Paris) à l’Institut supérieur des affaires. En mai 1993, elle cesse ses études à l’institut et quitte sans obtenir le diplôme. Elle rejoint alors l’équipe de Jacques Attali, à la Berd. En 1996, elle obtient finalement une maîtrise avec mention passableen droit public en bénéficiant de la validation des acquis professionnels. Finalement c’est Sarkozy qui la propulse conseillère technique, puis ministre.