Auto-entrepreneurs : entre espoir et petit boulot
En faat le fort développement du statut autoentrepreneurs est à la fois positif et négatif. Positif parce qu’il permet de reprendre une activité au lieu de demeurer au chômage total, négatif parce que très peu parviennent à se rémunérer convenablement. Depuis le début de l’année, 73.000 personnes de plus se sont lancées dans une activité d’auto-entrepreneur, portant leur nombre à 985.000, selon les chiffres de l’Acoss publiés ce 1er août. Mais seule la moitié a déclaré un chiffre d’affaires au premier trimestre. Le nombre d’auto-entrepreneurs continue de croître. Près de 985.000 étaient recensés fin mai en France, selon les chiffres publiés ce vendredi par l’Acoss, l’agence centrale des organismes de Sécurité sociale. C’est donc un peu plus de 73.000 auto-entrepreneurs qui sont venir grossir els rangs depuis la fin 2013. Mais si beaucoup souhaitent se lancer, au final, peu ont au final une activité rémunérées. Ils sont 476.000, soit 51%, à avoir déclaré un chiffre d’affaire. C’est quatre points de moins par rapport à la fin de l’année, mais l’Acoss se veut optimiste car cette proportion sera « certainement revue à la hausse » une fois pris en compte les retardataires. Leur chiffre d’affaires global pour le premier trimestre est estimé autour de 1,475 milliard d’euros, un montant stable d’un trimestre sur l’autre mais qui pourrait là encore être réévalué en hausse de 8% à 10%. Le chiffre d’affaires moyen est quasi stable sur un an, à 3.097 euros. Depuis la réforme du statut d’auto-entrepreneur, adoptée en juin dernier, le plafond annuel est fixé à 82.100 euros de chiffre d’affaires pour les commerçants et de 32.900 euros pour les artisans et les professions libérales.