Archive pour le Tag 'espagnole ? « '

FOOT-La Fédération espagnole mise sous tutelle du gouvernement

FOOT- Fédération espagnole mise sous tutelle du gouvernement

Le gouvernement de Pedro Sanchez a annoncé, jeudi 25 avril, la mise sous tutelle de la Fédération espagnole de football, dont l’état-major est visé par une enquête pour corruption, pour « redresser la grave situation dans laquelle se trouve la RFEF », dans « l’intérêt de l’Espagne », organisatrice de la Coupe du monde 2030 conjointement avec le Portugal et le Maroc.

Une décision inédite qui témoigne de la grave crise que traverse le football espagnol

Cette affaire porte sur des irrégularités dans les contrats signés par la fédération espagnole au cours des cinq dernières années, notamment les conditions dans lesquelles la Supercoupe d’Espagne a été délocalisée en Arabie saoudite.

De plus, le Tribunal administratif du sport (TAD) a estimé dans un rapport récent que Pedro Rocha, actuel président de la fédération, et sa direction par intérim avaient commis des fautes « très graves ».

 

BRICS : L’auberge Espagnole

BRICS :L’auberge Espagnole

Les Brics se caractérisent- comme le sud- global- comme une espèce de conglomérat de pays qui ont en commun la contestation de l’Occident pour mieux dissimuler le caractère peu démocratique de leur régime voire de leur dictature ou encore de leur incompétence NDLR

Pour la politiste Mélanie Albaret, l’année 2023 aura été marquée par l’élargissement de l’entente économique des cinq pays Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud (BRICS), forte aujourd’hui de cinq nouveaux membres. Dans une tribune pour le « Bilan du Monde », elle observe que ce groupe, qui tend à se démarquer voire s’opposer au monde occidental, est loin d’être uni et homogène.

Le président chinois Xi Jinping (à dr.) et le président sud-africain Cyril Ramaphosa (à g.) lors du XVe sommet des Brics de Johannesburg, le 24 août 2023. ALET PRETORIUS / AFP
L’acronyme BRICS renvoie à deux dynamiques distinctes. D’une part, à l’initiative de Jim O’Neill, alors économiste à Goldman Sachs, il désigne, à partir de 2001, quatre pays – Brésil, Russie, Inde, Chine – dont la croissance de chacun s’annonce prometteuse. BRIC, dans ce cas, s’inscrit dans une perspective économique qui considère chaque pays indépendamment des autres. D’autre part, à partir du milieu des années 2000 et notamment du premier sommet des chefs d’Etat et de gouvernement des BRIC à Ekaterinbourg (Russie) en 2009, l’acronyme fait référence à une action collective politique : la construction d’un club de pays souvent qualifiés d’émergents.

Cet article est tiré du « Bilan du Monde, édition 2024 ». Ce hors-série est en vente dans les kiosques ou par Internet en se rendant sur le site de notre boutique.

C’est à ce second concept que nous nous intéressons. Le 24 août 2023, à l’issue de son 15e sommet, le groupe BRICS annonce son élargissement à six nouveaux Etats. A compter du 1er janvier 2024, l’Arabie saoudite, l’Argentine, l’Egypte, les Emirats arabes unis, l’Ethiopie et l’Iran sont invités à faire partie du club. Si ce n’est pas la première fois que le cercle s’agrandit – le groupe devenant BRICS avec l’intégration de l’Afrique du Sud en 2011 –, l’augmentation importante du nombre de membres ainsi que leur choix ont relancé les commentaires sur la contestation de l’ordre international occidental par le Sud global, dont le groupe BRICS assurerait le leadership.

Constitution de la Ve République : l’auberge Espagnole des politiques impuissants

Constitution de la Ve République : l’auberge Espagnole des impuissants

Presque éthylique chaque président de la république en difficulté politique cherche à détourner l’attention en envisageant de modifier la constitution pour la énième fois. Pas vraiment d’ailleurs une modification fondamentale mais des ajouts superfétatoires alors que les grands principes ne sont même pas respectés. Par exemple le rôle du Parlement ou même celui du Premier ministre renvoyé à des rôles accessoires. Cette fois, Macon président sans doute le plus impopulaire de toute la Ve République cherche n’importe quel motif pour obtenir un « oui » majoritaire à un référendum avec une question inutile du style « voulez-vous être plus heureux et plus libre ».

Parmi les sujets de référendum, il envisage d’inclure la question de l’IVG dans la constitution. Or ce droit qui découle de la loi Veil n’est contesté par personne ni dans son principe ni dans son application.

À ce compte si on continue d’inscrire des questions sociétales, tout va y passer c’est-à-dire tous les droits des différentes catégories de la société. La constitution va devenir une sorte d’auberge espagnole.

Pourtant dans de nombreux pays la constitution établit une fois pour toutes ne subit ensuite pratiquement aucune modification et la démocratie ne s’en porte pas plus mal.

En réalité, c’est parce que le pays connaît une profonde crise politique, économique, social et sociétal que le président cherche un cache-misère pour faire oublier les vrais problèmes en utilisant un artifice pour enfin dépasser les 25 % seulement des Français qui le soutiennent.

Et la constitution devient comme souvent l’artifice des présidents impuissants. Car c’est bien l’impuissance qui caractérise l’action d’un président de plus en plus isolé et politiquement considéré comme de plus en plus illégitime voire dangereux. En effet, on ne saurait autoriser le bricolage permanent de la démocratie des textes et les institutions qui l’encadrent.

Loi Numérique : Une auberge espagnole !

Loi Numérique : Une auberge espagnole !

Une loi de régulation de l’espace numérique a été au conseil des ministres. Une loi un peu fourre-tout qui mélange un peu tous les problèmes: pour protéger les utilisateurs tout autant que pour assurer la souveraineté numérique. Une sorte de loi auberge espagnole.

Le projet de loi visant à « réguler et sécuriser l’espace numérique » sera présenté ce mercredi matin en conseil des ministres. Condensé de plusieurs mesures discutées ces derniers mois, il vise à éradiquer les comportements qui « sapent la confiance des citoyens dans le numérique et leur font questionner la transition numérique », dixit le ministre, lors d’une conférence de presse. Une problématique un peu courte pour traiter toutes les questions relatives à l’espace numérique.

Le texte, présenté comme transpartisan traite en vrac les problèmes du phishing, du cyberharcèlement, de l’accès à la pornographie par les mineurs ou encore de la concurrence sur le marché du cloud. Le projet se nourrit des récentes textes européens de régulation des plateformes (le DSA et le DMA), de rapports parlementaires (sur la souveraineté numérique et sur la pornographie), et de contributions du conseil national de la refondation (la consultation citoyenne lancée fin 2022). Les mesures qu’il porte -encore imprécises sur certains détails techniques- devraient être discutées au parlement dès cet été.

Comme le rappelle le ministère, la cybermalveillance frappe avant tout les citoyens les plus vulnérables : personnes âgées, enfants et personnes moins éduquées aux enjeux du numérique. « 18 millions de français en ont été victimes d’un acte cybermalveillant, dont la moitié a perdu de l’argent ou subi une usurpation d’identité au passage », chiffre Jean-Noël Barrot.

Le texte prévoit également d’alourdir les sanctions contre un autre fléau de la présence en ligne, le cyberharcèlement. Si une personne est reconnue coupable, elle recevra une peine complémentaire de bannissement des réseaux. « L’objectif est de mettre fin au sentiment d’impunité en ligne en enlevant les chefs de meutes de l’équation, à l’image de ce que fait le dispositif des interdits de stade », précise le ministre. Dernière mesure de ce volet du protection des citoyens : l’encadrement les jeux numériques très spéculatifs, notamment liés au web3, afin d’éviter l’accès aux mineurs et de prévenir les mécanismes de blanchiment d’argent.

les mineurs. Le ministre constate qu’à 12 ans, un tiers des enfants français a déjà été exposé, avec des répercussions psychologiques. « Les sites pornographiques ne vérifient pas l’âge malgré la loi [de 2020, ndlr]. Ils préfèrent les recettes publicitaires et le trafic à la santé des enfants », assène-t-il. Le sujet n’est pas nouveau, et une procédure judiciaire de demande de blocage contre cinq sites est d’ailleurs en cours. Son verdict sera rendu début juillet.

Le dernier volet du projet de loi s’attaque à la mainmise des trois géants américains (Amazon Web Services, Microsoft Azure et Google Cloud) sur le marché du cloud. « Nous voulons mettre fin aux abus de position dominante, et en finir avec la loi du plus fort », ambitionne le ministre. Concrètement, le texte prévoit d’interdire les frais de transfert d’un fournisseur de cloud à un autre, une pratique jugée comme anticoncurrentielle -à ne pas confondre avec les frais de migrations, qui couvrent les frais techniques du passage des données d’un serveur à un autre et des réglages techniques nécessaire.

De plus, le projet prévoit d’encadrer la remise de crédit informatique, une pratique très répandue dans ce marché, qui consiste à fournir gratuitement des services cloud aux clients afin de les fidéliser. « Le crédit informatique, s’il est trop important, est de nature à distordre la concurrence. Nous voulons revenir à la logique d’échantillon, qui n’enferme pas l’entreprise dans un cloud », développe le ministère. Par ailleurs, le texte confie à l’Arcep [le régulateur des télécoms, ndlr] de nouvelles compétences pour accroître l’interopérabilité entre les différents cloud, et donc faciliter le passage d’un fournisseur à un autre. « La réussite de cette mesure dépendra du standard choisi et de son application », précise le ministère.

Numérique : Une loi….auberge espagnole

Numérique : Une loi….auberge espagnole

Une loi de régulation de l’espace numérique sera présentée ce matin au conseil des ministres. Une loi un peu fourre-tout qui mélange un peu tous les problèmes: pour protéger les utilisateurs tout autant que pour assurer la souveraineté numérique. Une sorte de loi auberge espagnole.

Le projet de loi visant à « réguler et sécuriser l’espace numérique » sera présenté ce mercredi matin en conseil des ministres. Condensé de plusieurs mesures discutées ces derniers mois, il vise à éradiquer les comportements qui « sapent la confiance des citoyens dans le numérique et leur font questionner la transition numérique », dixit le ministre, lors d’une conférence de presse. Une problématique un peu courte pour traiter toutes les questions relatives à l’espace numérique.

Le texte, présenté comme transpartisantraite En vrac les problèmes du phishing, du cyberharcèlement, de l’accès à la pornographie par les mineurs ou encore de la concurrence sur le marché du cloud. Le projet se nourrit des récentes textes européens de régulation des plateformes (le DSA et le DMA), de rapports parlementaires (sur la souveraineté numérique et sur la pornographie), et de contributions du conseil national de la refondation (la consultation citoyenne lancée fin 2022). Les mesures qu’il porte -encore imprécises sur certains détails techniques- devraient être discutées au parlement dès cet été.

Comme le rappelle le ministère, la cybermalveillance frappe avant tout les citoyens les plus vulnérables : personnes âgées, enfants et personnes moins éduquées aux enjeux du numérique. « 18 millions de français en ont été victimes d’un acte cybermalveillant, dont la moitié a perdu de l’argent ou subi une usurpation d’identité au passage », chiffre Jean-Noël Barrot.

Le texte prévoit également d’alourdir les sanctions contre un autre fléau de la présence en ligne, le cyberharcèlement. Si une personne est reconnue coupable, elle recevra une peine complémentaire de bannissement des réseaux. « L’objectif est de mettre fin au sentiment d’impunité en ligne en enlevant les chefs de meutes de l’équation, à l’image de ce que fait le dispositif des interdits de stade », précise le ministre. Dernière mesure de ce volet du protection des citoyens : l’encadrement les jeux numériques très spéculatifs, notamment liés au web3, afin d’éviter l’accès aux mineurs et de prévenir les mécanismes de blanchiment d’argent.

les mineurs. Le ministre constate qu’à 12 ans, un tiers des enfants français a déjà été exposé, avec des répercussions psychologiques. « Les sites pornographiques ne vérifient pas l’âge malgré la loi [de 2020, ndlr]. Ils préfèrent les recettes publicitaires et le trafic à la santé des enfants », assène-t-il. Le sujet n’est pas nouveau, et une procédure judiciaire de demande de blocage contre cinq sites est d’ailleurs en cours. Son verdict sera rendu début juillet.

Le dernier volet du projet de loi s’attaque à la mainmise des trois géants américains (Amazon Web Services, Microsoft Azure et Google Cloud) sur le marché du cloud. « Nous voulons mettre fin aux abus de position dominante, et en finir avec la loi du plus fort », ambitionne le ministre. Concrètement, le texte prévoit d’interdire les frais de transfert d’un fournisseur de cloud à un autre, une pratique jugée comme anticoncurrentielle -à ne pas confondre avec les frais de migrations, qui couvrent les frais techniques du passage des données d’un serveur à un autre et des réglages techniques nécessaire.

De plus, le projet prévoit d’encadrer la remise de crédit informatique, une pratique très répandue dans ce marché, qui consiste à fournir gratuitement des services cloud aux clients afin de les fidéliser. « Le crédit informatique, s’il est trop important, est de nature à distordre la concurrence. Nous voulons revenir à la logique d’échantillon, qui n’enferme pas l’entreprise dans un cloud », développe le ministère. Par ailleurs, le texte confie à l’Arcep [le régulateur des télécoms, ndlr] de nouvelles compétences pour accroître l’interopérabilité entre les différents cloud, et donc faciliter le passage d’un fournisseur à un autre. « La réussite de cette mesure dépendra du standard choisi et de son application », précise le ministère.

Loi régulation numérique : Une auberge espagnole

Loi régulation numérique : Une auberge espagnole

Une loi de régulation de l’espace numérique sera présentée ce matin au conseil des ministres. Une loi un peu fourre-tout qui mélange un peu tous les problèmes: pour protéger les utilisateurs tout autant que pour assurer la souveraineté numérique. Une sorte de loi auberge espagnole.

Le projet de loi visant à « réguler et sécuriser l’espace numérique » sera présenté ce mercredi matin en conseil des ministres. Condensé de plusieurs mesures discutées ces derniers mois, il vise à éradiquer les comportements qui « sapent la confiance des citoyens dans le numérique et leur font questionner la transition numérique », dixit le ministre, lors d’une conférence de presse. Une problématique un peu courte pour traiter toutes les questions relatives à l’espace numérique.

Le texte, présenté comme transpartisantraite En vrac les problèmes du phishing, du cyberharcèlement, de l’accès à la pornographie par les mineurs ou encore de la concurrence sur le marché du cloud. Le projet se nourrit des récentes textes européens de régulation des plateformes (le DSA et le DMA), de rapports parlementaires (sur la souveraineté numérique et sur la pornographie), et de contributions du conseil national de la refondation (la consultation citoyenne lancée fin 2022). Les mesures qu’il porte -encore imprécises sur certains détails techniques- devraient être discutées au parlement dès cet été.

Comme le rappelle le ministère, la cybermalveillance frappe avant tout les citoyens les plus vulnérables : personnes âgées, enfants et personnes moins éduquées aux enjeux du numérique. « 18 millions de français en ont été victimes d’un acte cybermalveillant, dont la moitié a perdu de l’argent ou subi une usurpation d’identité au passage », chiffre Jean-Noël Barrot.

Le texte prévoit également d’alourdir les sanctions contre un autre fléau de la présence en ligne, le cyberharcèlement. Si une personne est reconnue coupable, elle recevra une peine complémentaire de bannissement des réseaux. « L’objectif est de mettre fin au sentiment d’impunité en ligne en enlevant les chefs de meutes de l’équation, à l’image de ce que fait le dispositif des interdits de stade », précise le ministre. Dernière mesure de ce volet du protection des citoyens : l’encadrement les jeux numériques très spéculatifs, notamment liés au web3, afin d’éviter l’accès aux mineurs et de prévenir les mécanismes de blanchiment d’argent.

les mineurs. Le ministre constate qu’à 12 ans, un tiers des enfants français a déjà été exposé, avec des répercussions psychologiques. « Les sites pornographiques ne vérifient pas l’âge malgré la loi [de 2020, ndlr]. Ils préfèrent les recettes publicitaires et le trafic à la santé des enfants », assène-t-il. Le sujet n’est pas nouveau, et une procédure judiciaire de demande de blocage contre cinq sites est d’ailleurs en cours. Son verdict sera rendu début juillet.

Le dernier volet du projet de loi s’attaque à la mainmise des trois géants américains (Amazon Web Services, Microsoft Azure et Google Cloud) sur le marché du cloud. « Nous voulons mettre fin aux abus de position dominante, et en finir avec la loi du plus fort », ambitionne le ministre. Concrètement, le texte prévoit d’interdire les frais de transfert d’un fournisseur de cloud à un autre, une pratique jugée comme anticoncurrentielle -à ne pas confondre avec les frais de migrations, qui couvrent les frais techniques du passage des données d’un serveur à un autre et des réglages techniques nécessaire.

De plus, le projet prévoit d’encadrer la remise de crédit informatique, une pratique très répandue dans ce marché, qui consiste à fournir gratuitement des services cloud aux clients afin de les fidéliser. « Le crédit informatique, s’il est trop important, est de nature à distordre la concurrence. Nous voulons revenir à la logique d’échantillon, qui n’enferme pas l’entreprise dans un cloud », développe le ministère. Par ailleurs, le texte confie à l’Arcep [le régulateur des télécoms, ndlr] de nouvelles compétences pour accroître l’interopérabilité entre les différents cloud, et donc faciliter le passage d’un fournisseur à un autre. « La réussite de cette mesure dépendra du standard choisi et de son application », précise le ministère.

Politique-Programme Borne: l’auberge espagnole

Politique-Programme Borne: l’auberge espagnole

La Première ministre a bien tenté de reprendre les innombrables réformes évoquées par Macron mais sans conviction, sans grande précision et encore moins sans grande indication de calendrier. Des réformes qui pourraient demander des années voir des dizaines d’années. L’impression très nette que la première ministre en place provisoirement avance dans le brouillard avec un programme surréaliste. Surtout des thèmes savamment choisis de portée assez relative mais susceptible de recueillir une majorité à l’Assemblée nationale.

Pour commencer la première ministre a renvoyé la loi sur l’immigration à la fin de l’année voir aux calendes grecques.

• « France travail » pour remplacer Pôle emploi
Lancé en 2008 par Nicolas Sarkozy, Pôle emploi va devenir France travail, a confirmé la locataire de Matignon. Promesse de campagne d’Emmanuel Macron, cette nouvelle institution doit permettre de réunir dans un seul organe l’insertion professionnelle, la recherche d’emploi et la formation, actuellement sous l’égide des régions.

Ce texte n’inclura pas les éléments sur l’index senior et le CDI senior retirés de la réforme des retraites lors de son examen par le Conseil constitutionnel et seront intégrés dans un texte prévu début 2024 après échange avec les partenaires sociaux, a précisé Matignon.

• Une loi sur le partage de la valeur en entreprise pour augmenter la rémunération
La cheffe du gouvernement a mis le cap sur un futur texte « dans les trois mois » pour acter dans la loi l’obligation pour les entreprises de 11 à 50 salariés d’ouvrir la participation et l’intéressement.

• Le remplacement des professeurs absents amélioré « dès la rentrée »
Élisabeth Borne veut lutter contre l’absence des professeurs devant les élèves.

« Dès la rentrée, les remplacements seront effectués au sein même de l’établissement », a annoncé la Première ministre, sans donner de détails précis. Le soutien en français et en mathématiques dans les écoles primaires sera également « généralisé ».

• Le maintien du bouclier tarifaire sur l’électricité jusqu’à la fin 2023
Face à la flambée des prix de l’énergie, Élisabeth Borne assure vouloir maintenir le bouclier tarifaire lancée sur le gaz et l’électricité fin 2021 jusqu’à la fin de cette année. Bruno Le Maire annonçait, lui, ces derniers jours un bouclier tarifaire sur l’électricité maintenu jusqu’en 2025.

La Première ministre a également indiqué un point « sur le trimestre anti-inflation » lancée par la grande distribution, dont le bilan est très mitigé pour l’instant.

• Un projet de loi « l’industrie verte » présenté mi-mai
Élisabeth Borne veut mettre le cap sur la décarbonation de l’industrie en lançant notamment la création d’un plan d’épargne « Avenir climat » et faciliter l’implantation des sites industriels.

• Une future loi numérique pour éviter « les arnaques »
Élisabeth Borne a annoncé une future loi sur le numérique qui comprendra notamment un « filtre anti-arnaque » et le « renforcement » du blocage des sites pornographiques à destination des moins de 18 ans.

Une sorte de programme de type auberge espagnol qui évite surtout les oppositions les plus prévisibles mais un réformismes qui avancent dans le brouillard fautede vision et de marge politique

Programme Borne: l’auberge espagnole

Programme Borne: l’auberge espagnole

La Première ministre a bien tenté de reprendre les innombrables réformes évoquées par Macron mais sans conviction, sans grande précision et encore moins sans grande indication de calendrier. Des réformes qui pourraient demander des années voir des dizaines d’années. L’impression très nette que la première ministre en place provisoirement avance dans le brouillard avec un programme surréaliste. Surtout des thèmes savamment choisis de portée assez relative mais susceptible de recueillir une majorité à l’Assemblée nationale.

Pour commencer la première ministre a renvoyé la loi sur l’immigration à la fin de l’année voir aux calendes grecques.

• « France travail » pour remplacer Pôle emploi
Lancé en 2008 par Nicolas Sarkozy, Pôle emploi va devenir France travail, a confirmé la locataire de Matignon. Promesse de campagne d’Emmanuel Macron, cette nouvelle institution doit permettre de réunir dans un seul organe l’insertion professionnelle, la recherche d’emploi et la formation, actuellement sous l’égide des régions.

Ce texte n’inclura pas les éléments sur l’index senior et le CDI senior retirés de la réforme des retraites lors de son examen par le Conseil constitutionnel et seront intégrés dans un texte prévu début 2024 après échange avec les partenaires sociaux, a précisé Matignon.

• Une loi sur le partage de la valeur en entreprise pour augmenter la rémunération
La cheffe du gouvernement a mis le cap sur un futur texte « dans les trois mois » pour acter dans la loi l’obligation pour les entreprises de 11 à 50 salariés d’ouvrir la participation et l’intéressement.

• Le remplacement des professeurs absents amélioré « dès la rentrée »
Élisabeth Borne veut lutter contre l’absence des professeurs devant les élèves.

« Dès la rentrée, les remplacements seront effectués au sein même de l’établissement », a annoncé la Première ministre, sans donner de détails précis. Le soutien en français et en mathématiques dans les écoles primaires sera également « généralisé ».

• Le maintien du bouclier tarifaire sur l’électricité jusqu’à la fin 2023
Face à la flambée des prix de l’énergie, Élisabeth Borne assure vouloir maintenir le bouclier tarifaire lancée sur le gaz et l’électricité fin 2021 jusqu’à la fin de cette année. Bruno Le Maire annonçait, lui, ces derniers jours un bouclier tarifaire sur l’électricité maintenu jusqu’en 2025.

La Première ministre a également indiqué un point « sur le trimestre anti-inflation » lancée par la grande distribution, dont le bilan est très mitigé pour l’instant.

• Un projet de loi « l’industrie verte » présenté mi-mai
Élisabeth Borne veut mettre le cap sur la décarbonation de l’industrie en lançant notamment la création d’un plan d’épargne « Avenir climat » et faciliter l’implantation des sites industriels.

• Une future loi numérique pour éviter « les arnaques »
Élisabeth Borne a annoncé une future loi sur le numérique qui comprendra notamment un « filtre anti-arnaque » et le « renforcement » du blocage des sites pornographiques à destination des moins de 18 ans.

Une sorte de programme de type auberge espagnol qui évite surtout les oppositions les plus prévisibles mais un réformismes qui avancent dans le brouillard fautede vision et de marge politique

Un budget de 2023 auberge espagnole

Un budget de 2023 auberge espagnole

 

Compte tenu des incertitudes économiques mondiales, le gouvernement donne l’impression de naviguer à vue dans ses arbitrages, constate dans sa chronique Audrey Tonnelier dans le« Monde ».

La vérité c’est qu’il n’y a pas de véritable orientation stratégique dans un budget type auberge espagnole où tout est traité à peu près sur le même plan avec un saupoudrage général des différentes champs d’intervention.Bref il n’y a pas de vrai choix dans ce budget. Une illustration par exemple du flou des orientations en matière énergétique on fera un peu d’énergie alternative, un peu de lancement nucléaire et un peu d’hydrogène. Un peu partout et partout trop peu pour redonner une vraie indépendance aux pays NDLR

« Ce n’est pas un budget de rigueur, de facilité, mais un budget responsable et protecteur, dans des temps de grande incertitude. » Lundi 26 septembre, en présentant le projet de loi de finances (PLF) pour 2023 devant la commission des finances de l’Assemblée nationale, Bruno Le Maire a donné le ton. Il faut dire que, entre la poursuite de la guerre en Ukraine, la flambée des prix de l’énergie, les confinements en Chine et les risques de récession aux Etats-Unis et en Allemagne, le second quinquennat d’Emmanuel Macron s’ouvre dans une conjoncture économique bien différente de celle de 2017.

Le ministre de l’économie a eu beau expliquer vouloir tenir l’équilibre entre protection des Français et rétablissement des finances publiques, et défendre « la ligne économique qui est la [sienne] : rémunération du travail, croissance et investissement », difficile de déceler un fil conducteur dans le budget pour 2023 : dans un contexte de forte inflation, la quasi-totalité des ministères ont vu leurs enveloppes gonflées, à rebours de la nécessité de « choix » souvent défendue par le locataire de Bercy pour mener des politiques efficaces.

Les 45 milliards d’euros du bouclier tarifaire, bien que difficilement contestables au vu de la hausse des factures de gaz et d’électricité, viennent mettre à mal l’idée de fin du « quoi qu’il en coûte » pourtant défendue mordicus par l’exécutif. Quant au report d’un an de la suppression totale de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises, il brouille pour la première fois le message probusiness qui fut la marque de fabrique du chef de l’Etat.

Les oppositions n’ont d’ailleurs pas manqué de s’engouffrer dans la brèche. « Ça n’est pas très rassurant que les pilotes de l’avion anticipent aussi peu un environnement mondial que chacun sait compliqué », a critiqué Eric Coquerel, le président (LFI) de la commission des finances, en référence à la révision tardive de la prévision de croissance pour 2023 (1 % désormais). « Le “quoi qu’il en coûte” est peut-être réalisé d’une autre manière, mais il continue. C’est décevant et inquiétant », a de son côté réagi la députée Véronique Louwagie, cheffe de file des élus Les Républicains à la commission des finances.

Même le Medef, dont les adhérents avaient longuement applaudi M. Le Maire lors de leurs universités d’été fin août, s’est fendu d’un communiqué sévère : regrettant une « accoutumance à la dépense publique », l’organisation patronale a souligné que les dépenses courantes (hors crise) allaient augmenter de « plus de 62 milliards d’euros en 2023 » et déploré que « la France continue de vivre au-dessus de ses moyens ».

 

 

 

Le centre, l’auberge espagnole d’Emmanuel Macron

Le centre,  l’auberge espagnole d’Emmanuel Macron

La cohérence de la majorité présidentielle se définit de plus en plus par rapport à l’extérieur, tandis qu’elle jongle en interne entre ses différentes chapelles. Par Thomas Frinault, Université Rennes 2

 

Lors d’une interview sur France Culture (18 avril 2022), Emmanuel Macron qualifia son projet politique d’« extrême centre », par opposition aux deux autres blocs politiques. Le macronisme a-t-il trouvé là sa définition ?

Dans L’extrême-centre ou le poison français, 1789-2019, l’historien Pierre Serna, rappelait comment les « matrices des politiques possibles » avaient toutes étés inventées durant la période révolutionnaire. En effet, le centre politique n’existerait pas sans la droite et la gauche, soit des catégorisations politiques nées d’une pratique d’assemblée et d’une topographie parlementaire apparues à la fin du XVIIIe siècle. Le philosophe Marcel Gauchet a quant à lui bien démontré le rôle de l’offre politique et sa structuration historique.

C’est notamment avec le débat sur l’octroi du veto au roi que l’hémicycle s’est départagé entre sa partie gauche (hostile au veto royal) et sa partie droite (favorable au veto).

Si la Révolution refusait alors le clivage droite/gauche au nom de la souveraineté nationale, de l’expression unanimiste d’une Nation tendue vers le gouvernement de la Raison, c’est véritablement sous la Restauration que la géographie gauche-droite a été scellée avec la constitution d’un parti ultra(royaliste), défenseur du caractère sacré de la royauté.

Le début d’un système de positions fixes

C’est alors le début d’un système de positions fixes qui se réunit au gré des élections et des renouvellements au sein de l’espace parlementaire, avant que le clivage droite ne se généralise à l’ensemble du pays, pour se penser et se situer en politique, avec le surgissement de l’affaire Dreyfus à la fin du XIXe siècle.

Il faut également remonter à la période révolutionnaire pour trouver de très de nombreux députés de la Convention siéger au sein de la Plaine (aussi appelé Marais) en référence à sa position au centre et en bas de l’hémicycle, par opposition aux Montagnards assis sur les bancs en haut et à gauche de l’hémicycle. Ces très nombreux députés, le plus souvent issus de la bourgeoisie libérale et républicaine, sont attachés aux conquêtes de 1789 (se démarquant des monarchistes) tout en refusant les excès révolutionnaires des Montagnards.

Considérant ce système de position, l’entreprise politique contemporaine de conquête et d’exercice du pouvoir d’Emmanuel Macron s’apparente bien à l’idée de centre, soit une force politique à la fois centrale et intercalée se présentant sous le jour d’un rassemblement de Républicains modérés.

Le macronisme occupe d’autant mieux cette position centrale qu’il a ressuscité des logiques tripartites observées au cours des précédentes républiques parlementaires, lorsque la formation de blocs centraux visait, entre autres choses, à neutraliser les ailes « indésirables ». On pense ainsi au cabinet de Jules Méline (1896-1898), union de modérés écartant aussi bien les tenants à droite d’un déracinement de la République que les ennemis à l’extrême gauche de l’ordre social libéral ; ou à la coalition de la Troisième force, sous la IVe République, ayant pour dessein d’écarter du pouvoir aussi bien les communistes que les gaullistes.

Cette tripartition contemporaine prend à revers le dualisme institué sous la Ve République, chaque force politique étant ici conduite, par son idéologie et/ou par ses alliances, à s’ancrer dans le camp de la droite ou dans celui de la gauche.

En 2022, plus encore qu’en 2017, cet attelage de sensibilités dites « modérées » aime à se présenter comme le seul rempart efficace face à l’hypothèse d’une gauche radicale rangée derrière Jean-Luc Mélenchon d’un côté et d’une droite nationale de l’autre.

En contribuant à déplacer plus à gauche et plus à droite les alternatives politiques, affaiblissant du même coup le PS, l’UDI et LR (et ralliant leurs dissidents), la majorité présidentielle en vient à les assimiler quant au danger qu’elles constitueraient pour la France. Là où nous étions déjà habitués à la logique anti-cartel du RN, dénonçant l’UMPS sur le registre du bonnet blanc et du blanc bonnet, c’est désormais une majorité modérée qui en vient à endosser le discours des équivalences, justifiant ainsi le refus des consignes de vote au second tour des élections législatives.

C’est de plus en plus ce rapport à l’extérieur qui nourrit la cohérence de la majorité présidentielle tant son accordéon politique interne se déplie, et alimente les candidatures dissidentes se réclamant de la majorité présidentielle aux élections législatives de juin 2022.

Au jeu des comparaisons et des analogies, il a pu être tentant de rapprocher Emmanuel Macron de l’ancien président Valéry Giscard d’Estaing, tous deux énarques, Inspecteurs des Finances, jeunes ministres en charge de l’économie et élus présidents de la République à un âge inhabituellement jeune. Porteurs (ou se présentent comme tels) d’une expertise économique et libérale, ils ont été confrontés durant leur mandat à un choc exogène et perturbateur (l’après-crise pétrolière pour l’un, le Covid pour l’autre). Une analogie supplémentaire concerne leur stratégie de conquête du pouvoir. Dans son discours de Charenton (8 octobre 1972), VGE avait comparé la société française à un « grand groupe central avec des ailes » et déclaré « La France souhaite être gouvernée au centre. » Cela signifiait-il « être gouvernée par les centristes » ?

Représentant d’une droite orléaniste modérée et progressiste, son « centrisme » ressort incertain. Mais il sait en tout état de cause rallier les forces centristes, comme le Centre démocrate fondé par Jean Lecanuet en 1966 (après sa candidature à l’élection présidentielle) pour conquérir le pouvoir au détriment de l’héritier du gaullisme, Jacques Chaban-Delmas. C’est après le scrutin présidentiel de 1974 que le Centre se retrouvera presque systématiquement allié avec la droite.

Emmanuel Macron semble avoir fait le même pari pour sa première élection présidentielle de 2017, prétendant gouverner au centre sans être lui-même une parfaite incarnation centriste. De même, il réussit à mobiliser le centre par l’entremise et grâce au soutien de François Bayrou, celui qui n’a jamais été homme de gauche, mais a su réaffirmer une autonomie centriste au moyen de sa critique du sarkozisme.

Une manière commode de conclure à ce qu’Emmanuel Macron n’est pas un centriste est de rappeler qu’il n’a lui-même jamais revendiqué cette étiquette, pas davantage qu’il n’a convoqué les figures centristes du passé dans la présentation de soi (de Jean Lecanuet à Jacques Delors). Au demeurant, n’a-t-il pas revendiqué son ubiquité politique, tantôt de droite, tantôt de gauche, plutôt qu’un centrisme invariant ?

Étalonner Emmanuel Macron sur l’échelle du centrisme supposerait de pouvoir se doter préalablement d’une définition sans équivoque du centrisme, quand son expression ressort contingente des époques et des configurations historiques, multiple et pluraliste. Elle peut aussi bien déborder au centre gauche (social-démocratie ouverte au marché) qu’au centre droit (droite humaniste et sociale), ou correspondre à un centrisme écologique explicitement revendiqué par l’Union des centristes et des écologistes (UDE), ou « L’Écologie au centre », anciennement Alliance écologiste indépendante. Mais son incarnation la plus forte est à rechercher du côté de la démocratie-chrétienne (du MRP à François Bayrou).

Avec Emmanuel Macron, nous avons ainsi davantage affaire à une juxtaposition – savante ou bricolée ? – d’héritages et d’influences multiples. Si l’écologie politique est quasi-absente, l’identité démocrate-chrétienne apparaît ténue, malgré le compagnonnage intellectuel revendiqué avec le philosophe Paul Ricœur, ancien président du mouvement du christianisme social.

Le social-libéralisme ressort a contrario de manière plus marquée, les inclinaisons libérales d’Emmanuel Macron le portant vers un capitalisme entrepreneurial davantage que d’héritiers. Elles sont également observées du côté de sa vision du secteur public, avec une pensée administrative et des réformes institutionnelles sous influence de l’anglosphère et du New public management. Ce qu’illustrent aussi bien l’extension l’introduction législative des contrats de projet (recrutement d’agents publics en CDD pour réaliser un projet ou une opération en particulier) que sa vision de l’éducation nationale (transformer les directeurs d’établissements scolaires en véritables managers selon le credo let the managers manage, mise en cause des concours nationaux comme porte d’entrée dans le métier d’enseignant).

Autant Emmanuel Macron peut convoquer différentes traditions, toutes congruentes avec l’idée de modération qui sied au centre, autant l’héritage gaullien qu’il revendique prend à revers l’histoire du centre. Au-delà des inimitiés conjoncturelles entre De Gaulle et les notables centristes, les forces politiques du centre répugnent à la dimension centraliste, verticale, voire autoritaire du pouvoir, autant d’attributs qui se retrouvent condensés dans l’expression de « présidence jupitérienne », supposée qualifier un style d’exercice du pouvoir.

Cette verticalité se retrouve dans le fonctionnement politique de sa majorité. Traditionnellement, les forces politiques centristes connaissent un modèle d’autorité politique personnelle et décentralisée, une « démocratie des notables » sans organisation forte pour reprendre la vulgate duvergérienne du parti de cadre, qu’il convient de nuancer. Si l’organisation politique n’est pas massive dans le cas de LREM/Renaissance, l’appareil relève bien en revanche d’une supervision centraliste (et présidentielle) qui joue d’autant plus que les grands notables locaux font et continuent de faire défaut à la suite des échecs électoraux aux scrutins intermédiaires.

C’est finalement sur un soutien indéfectible à la construction européenne que tradition centriste et macronisme se rejoignent de la manière la plus forte.

Au pluralisme de la majorité présidentielle (allant de la social-démocratie jusqu’aux gaullistes modérés) répond l’art du transformisme présidentiel (en référence au performer qui change plusieurs fois de costumes sur scène).

Si les circonstances (Gilets jaunes, Covid) expliquent et commandent des adaptations (report de la réforme des retraites, dépense publique), il n’est pas rare que la stratégie et le calcul politiques l’emportent sur le reste. L’agenda et les prises de parole d’Emmanuel Macron se sont réajustées à mesure que son électorat a glissé vers la droite (ce qui ressortait notamment d’une enquête IFOP-JDD publiée en juillet 2021), allant jusqu’à accorder une interview exclusive au magazine de la droite ultra conservatrice Valeurs actuelles. Son libéralisme culturel sur les questions d’identité, de laïcité, d’immigration ou de dépénalisation des drogues « douces » recule. Mais lorsque le contexte électoral le presse d’envoyer des signes aux électeurs de gauche, il n’hésite pas à promouvoir Pap Ndiaye au poste de ministre de l’Éducation nationale, soit l’exact opposé de son prédécesseur Jean-Michel Blanquer en termes d’image et de symboles (car il faudra attendre pour pouvoir juger des politiques). C’est ainsi un centrisme attrape-tout auquel nous avons affaire.

________

Par Thomas Frinault, Maître de conférences en science politique, Université Rennes 2.

La version originale de cet article a été publiée sur The Conversation.

Gouvernement Borne : une auberge espagnole

Gouvernement Borne : une auberge espagnole

 

Rarement sans doute dans l’histoire politique de la France on aura réussi cette espèce d’assemblage de briques et de broc que constitue aujourd’hui le gouvernement du pays. Pour relativiser cette incohérence, on peut penser que ce gouvernement n’a qu’une vocation très provisoire et qui ne tiendra pas au-delà de quelques mois. Il risque en effet d’éclater sous le poids de ses contradictions surtout face aux enjeux majeurs qui caractérisent la période. Le premier danger est évidemment celui de l’écroulement de la croissance complètement remise en cause avec l’envolée de l’inflation. Une inflation historiquement exceptionnelle de « seulement » 5 à 6 % en France( on se demande comment alors que la France importe l’essentiel des biens consommés et que sa balance commerciale est particulièrement sensible à la hausse des prix mondiaux ; sans doute grâce au miracle de l’évaluation des prix par l’INSEE qui d’une part minimise la transformation structurelle de la consommation et même ignore et où sous-estime complètement certains postes fondamentaux dans le budget des ménages). Dans le nouveau gouvernement Borne, on trouve d’abord un chef de gouvernement qui politiquement ne représente à peu près rien, ne pèse rien et évidemment n’aura pas son mot à dire sur l’orientation de la politique générale.

Son rôle se bornera comme d’habitude à répéter scrupuleusement et de matière courtisane les mots de Macron. Un président qui vient de réaliser un exploit en préparant une pseudo loi sur le pouvoir d’achat. Il a contacté tous les partenaires sociaux en oubliant simplement les syndicats !

Dans cet oubli toute la conception dite progressiste de Macron qui vise à éliminer toute organisation un peu représentative dans le pays et finalement à favoriser la pagaille  la plus totale. Macron voudrait réactiver les manifestations de rue qu’il ne s’y prendrait pas autrement.

Dans ce gouvernement on trouve d’anciens socialistes qui ont retourné leur veste reconvertis au néo libéralisme, des sociaux-démocrates, des sociaux libéraux, des ultralibéraux et même des gauchistes. On voit mal quel cohérence pourrait se substituer à cette espèce de musée hétérogène qui en fait est un rassemblement d’intérêts particuliers. De toute évidence à part deux ou trois,  la plupart n’ont pas la compétence, le charisme et la dimension nécessaire pour assumer la tâche ministérielle; à commencer par la première ministre elle-même ; une techno complètement transparente partout où elle a passé. Et en plus psychorigide !

Covid États-Unis : pire que la grippe espagnole

Covid États-Unis : pire que la grippe espagnole

Au mardi 21 septembre 2021, le virus covid a fait au total 4.720.242 (+1.382) morts dans le monde ; le bilan est forcément provisoire. La grippe espagnole, elle avait fait autour de 50 millions de morts. Mais aux États-Unis. Le Covid-19 a désormais tué davantage d’Américains que la grippe espagnole en 1918-19, selon les données publiées par l’université Johns Hopkins. Plus de 676.000 personnes contaminées par le nouveau coronavirus sont jusqu’ici décédées aux États-Unis, contre 675.000 morts de la grippe espagnole comptabilisés par les historiens et les Centres de prévention et de lutte contre les maladies.

Le point du Covid  dans le monde

  • En France, le dernier bilan fourni par les autorités sanitaires concernant la pandémie de covid-19 fait état d’au moins 6.964.699 cas de contaminations au total dont au moins +7.851 ces dernières 24h. On recense ce mardi 21 septembre 2021, +153 morts en 24h soit 116.222 au total. Le nombre total de décès en EHPAD et EMS fait état de 26.815 (+1) décès au total. Le nombre total de décès en milieu hospitalier est lui de 89.407 (+152 en 24h). 47.133.318 personnes sont totalement vaccinées contre la covid-19 en France.
  • L’Espagne recense aux dernières remontées, 4.935.266 (+4) cas au total. Le pays dénombre, le lundi 20 septembre 2021, 85.876 morts au total soit +1 depuis le dernier bilan. 69.332.829 doses de vaccin ont été administrées. Covid : En Espagne, bientôt une 3e dose de vaccin pour les personnes immunodéprimées.
  • Au Canada, on dénombre +3.821 nouveaux cas en 24h sur +3.821 au total, soit un nouveau record depuis le début de la pandémie, et 27.488 décès, dont +54 depuis hier. 55.207.259 doses de vaccin ont été administrées. Covid : le Canada rouvre ses frontières à tous les voyageurs vaccinés ce mardi 7 septembre.
  • L’Israël enregistre 1.227.972 cas au total depuis le début de la pandémie dont 0 ces dernières 24h et 7.541 morts (0). 14.760.494 doses de vaccin ont été administrées. Covid : Israël appelle à se préparer à une 4e dose de vaccin.
     
  • Aux États-Unisle nombre de nouveaux cas s’élève aujourd’hui à 0 contaminations recensées ces dernières 24h. Ce dimanche 19 septembre 2021, le pays compte 41.831.507 cas. Le nombre de décès ce jour est de 0 morts en 24h, soit 669.412 décès au total. 386.780.816 doses de vaccin contre la covid-19 ont été administrées. Covid : le vaccin Pfizer/BioNTech définitivement approuvé aux États-Unis.
     
  • Au Maroc, on dénombre ce dimanche 19 septembre 2021, +2.248 nouveaux cas de contaminations en 24h et 920.374 cas au total. Le Maroc déplore actuellement 13.958 décès, +82 en 24h. Au Maroc 38.436.040 doses de vaccin ont été administrées. Covid : au Maroc, couvre-feu étendu et déplacements limités vers les villes touristiques.
  • Le Japon recense +2.405 nouveaux cas de contamination en 24h. On dénombre 1.679.116 cas recensés au total et 17.233 (+29 en 24h) décès ce dimanche 19 septembre 2021. 153.118.707 doses de vaccin ont été administrées. Covid : Record de nouvelles contaminations au Japon, des restrictions supplémentaires dans le pays.
  • Le Portugal enregistre +7 morts en 24h ce dimanche 19 septembre 2021 portant le total à 17.914 morts depuis le début de la pandémie et +306 nouveaux cas en 24h soit un total de 1.062.354 cas confirmés. 15.550.992 doses de vaccin ont été administrées.
  • Au Royaume-Uni, on compte +10.830 nouveaux cas en 24h, soit 7.496.543 cas au total depuis le début de l’épidémie. Le pays enregistre, ce lundi 20 septembre 2021, +28 morts en 24h soit 135.453 morts au total. 93.130.275 doses de vaccin ont été administrées. Royaume-Uni : la quarantaine supprimée pour les voyageurs vaccinés venant de France métropolitaine.
  • L’Algérie compte 201.766 cas au total dont +166 ces dernières 24h et recense 5.709 (+15) décès depuis le début de la pandémie.
  • La Tunisie enregistre ce dimanche 19 septembre 2021 +407 nouveaux cas de contamination soit  700.807 cas confirmés au total. Le pays comptabilise 24.553 décès au total dont +26 depuis le dernier bilan. En date du samedi 18 septembre 2021, 3.209.273 personnes sont totalement vaccinées.
  • En Afrique du Sud, on compte 2.884.134 (+1.504) cas recensés ce dimanche 19 septembre 2021 et 86.216 (+42) morts.15.992.374 doses de vaccin ont été administrées.
  • La Chine fait état de +89 nouvelles contaminations par le Covid-19 en 24h. Le pays dénombre 124.191 au total et 5.689 (0) morts ce mardi 21 septembre 2021. 2.180.986.000 doses de vaccin ont été administrées.
  • Au Pérou, on comptabilise actuellement 2.166.408 (+490) cas de contaminations et 199.060 (+15) morts dues au Covid-19. 23.478.943 doses de vaccin ont été administrées. 
  • Au Brésil, le nombre de nouvelles contaminations s’élève à -573 en 24h. Le pays enregistre ce mardi 21 septembre 2021, +485 morts en 24h et déclare 21.247.094 cas recensés au total et 591.440 décès. 82.464.749 doses de vaccin contre la covid-19 ont été administrées.
  • En Inde, la courbe des cas de contamination explose. L’Inde recense, ce dimanche 19 septembre 2021, 33.504.534 cas confirmés (+26.115 en 24h) et 445.385 morts, dont +252 en 24h. 812.232.516 doses de vaccin ont été administrées.
  • En Italie, on note +3.374 nouveaux cas ces dernières 24h. On compte +67 décès en 24h ce mardi 21 septembre 2021. Le nombre de décès est désormais de 130.421 au total depuis le début de l’épidémie. Le nombre total de cas recensés est de 4.641.890. 82.872.147 doses de vaccin ont été administrées.
  • La Russie fait état de +19.179 nouveaux cas ce lundi 20 septembre 2021. Les autorités rapportent 7.313.851 cas détectés pour 199.808 (+812) morts. 87.900.632 doses de vaccin ont été administrées.
  • En Allemagne, on comptabilise +4.664 nouveaux cas en 24h. Le pays compte, ce dimanche 19 septembre 2021, 4.150.516 cas recensés pour 93.052 décès (+81). 105.834.276 doses de vaccin ont été administrées.
  • Au Danemark, on compte +268 nouveaux cas de contamination en 24h ce qui fait un au total de 354.913 cas. Le pays comptabilise 2.630 décès dont +2 ces dernières 24h. 8.731.553 doses de vaccin ont été administrées.
  • Au Mexique, on recense +1 décès en 24h. Le pays compte 3.585.565 (+20 en 24h) cas et 272.580 morts au total. 95.271.399 doses de vaccin ont été administrées.
  • La Grèce enregistre +2.124 nouveaux cas en 24h soit 632.908 au total depuis le début de la pandémie. Le pays, qui comptabilise 14.505 morts dont +39 ces dernières 24h. 11.909.198 doses de vaccin ont été administrées.
  • En Suède on compte, ce lundi 20 septembre 2021, +1.162 nouveaux cas de contamination, soit au total 1.146.968 infectés et 14.775 décès dont 0 depuis le dernier bilan. 13.403.076 doses de vaccin ont été administrées.
  • En Suisse, on compte +1 nouveaux cas en 24h pour un total de 824.811 cas. Le pays comptabilise 10.580 morts, dont 0 depuis la veille. 10.158.674 doses de vaccin ont été administrées.
  • En Argentine, on compte 5.243.210 cas de coronavirus au total dont +528 ces dernières 24h et 114.579 décès (+3). À ce jour, 49.242.131 doses de vaccin ont été administrées.
  • En Autriche, on compte +1.354 nouveaux cas soit 723.074 au total et +8 décès en 24h pour 10.695 décès au total ce lundi 20 septembre 2021. 11.024.980 doses de vaccin ont été administrées.
  • Aux Pays-Bas on compte +1.664 nouveaux cas en 24h soit 1.987.905 cas au total. Le pays dénombre 18.128 décès dont +5 ces dernières 24h. 22.196.529 doses de vaccin ont été administrées.
  • En Belgique, on compte +4 nouveaux cas de contamination en 24h ce qui fait un total de 1.224.790 cas ce lundi 20 septembre 2021. Il y a eu +1 nouveaux décès ces dernières 24h soit désormais 25.517 morts au total. 16.115.200 doses de vaccin ont été administrées.

Délit Ecocide : l’auberge espagnole

Délit Ecocide : l’auberge espagnole

Comme souvent en France au lieu de gérer concrètement des questions mettant en cause l’intérêt général, on produit un texte législatif ( plus de 10 000 mois et 100 000 décrets!). Ce sera encore le cas avec la fameuse loi établissant le délit d’Écocide . Un oncept en forme d’auberge espagnole pour punir tout ceux qui mettent  en cause l’environnement. Pour preuve ce ne sont pas seulement les atteintes à l’environnement qui sont visés mais les risques. Autant dire à peu près une grande partie des activités humaines qui forcément comprennent des risques.  »

 

L’article 63 concerne la mise en danger de l’environnement. Il s’agit de punir plus fermement avec une peine maximale de 3 ans de prison et 300 000 euros d’amende les comportements illicites qui constituent un risque d’atteinte à l’environnement. Ainsi, la mise en danger de l’environnement pourra être retenue lorsque la personne mise en cause viole, de façon manifestement délibérée, une obligation particulière de prudence ou de sécurité imposée par la loi ou le règlement qui expose l’environnement à un risque immédiat de dégradation grave et durable, c’est à dire susceptible de perdurer au moins 10 ans », peut-on ainsi lire dans l’exposé des motifs.

Ainsi on pourrait tout aussi bien viser toute industrie mécanique, l’industrie automobile, l’industrie agricole ou l’industrie chimique voire alimentaire. L’utilisation et la manipulation d’intrants peut toujours constituer un risque.

Le problème, c’est que les atteintes à l’environnement doivent être traitées très concrètement par secteur et par nature d’activité avec les acteurs et non par des lois qui satisfont les écolos bobos pour des motifs essentiellement politiques puisqu’il est nettement prouvé désormais que la plupart des gauchistes se sont reclassés dans les formations politiques écolos d’EELV (à distinguer des militants écolos qui agissent concrètement dans les des associations sans objectif politicien).

Voici ce que dit précisément le nouveau texte, attendu en Conseil des ministres le 10 février puis à l’Assemblée nationale fin mars :

« Lorsqu’ils exposent directement la faune, la flore ou la qualité de l’eau à un risque immédiat d’atteinte grave et durable, les faits prévus aux articles L 173-1 et L 173-2 sont punis de 3 ans d’emprisonnement et de 300 000 euros d’amende », peut-on lire à l’article 63, montant qui peut être porté jusqu’au triple de l’avantage tiré de la commission de l’infraction.  »

 

Personnalité préférée des Français : auberge espagnole ou classement des exilés fiscaux ?

Personnalité préférée des Français : auberge espagnole ou classement des exilés fiscaux ?

 

Catalogue du showbiz, audimat, jeux olympique de la popularité  ? Ou bien classement des quasi retraités et des exilés fiscaux ? C’est un peu tout ça mélangé ce  sondage sur les personnalités préférées des Français. Le pire,  c’est que la personnalité qui serait préférée est un chanteur particulièrement discret et qui ne souhaitait plus figurer dans ce palmarès d’auberge espagnole. Comme quoi la discrétion paye…parfois.  Finalement, une sorte de concours Miss and Mister France. Dommage qu’on n’organise pas le défilé en maillot de bain. Mélenchon à moitié à poil, en slip rouge à coté de Macron en string à fleur de lys, ça ferait de l’audience sur France 2. Plus que l’interview sucre et miel de Delahousse  transformé en Stéphane Bern pour valoriser Napoléon 4.  Notons que prudemment, le JDD grand supporter de Macron a évité le classement des politique. Le JDD indique seulement:

 

« Egalement testés auprès des Français, Emmanuel Macron et Edouard Philippe n’entrent pas dans le Top 50″. C’était aussi mauvais comme score ?

 

Dommage que dans ce palmarès on ait oublié de proposer ce simple héros français qui a arrêté la course folle du terroriste de Nice.

Franck Terrier, qui sur son scooter s’est lancé à la poursuite du camion du terroriste, raconte :

 

« Au bout de 500 m, je freine et je dis à ma femme de descendre. Elle s’accroche à moi, à ma veste. Elle crie. Je lui dis de dégager. Elle descend. Je réaccélère à fond. Je suis focalisé sur la partie arrière du camion. À un moment, il ralentit boulevard Gambetta, je le double par la gauche. Je jette mon scooter sous les roues du camion. Ça ne l’arrête pas. Je cours après. J’arrive à monter sur le marchepied. Je casse la vitre. Je le frappe, encore et encore au visage. Il ne dit rien et braque son pistolet vers moi. Il s’enraye. Je continue à le frapper. Et là, j’entends le coup qui claque. Je ne suis pas touché »

 

Pour la 8e fois, Jean-Jacques Goldman est  donc la personnalité préférée des Français, selon le traditionnel Top 50 réalisé par l’Ifop. Il conserve sa place de numéro 1, qu’il occupait déjà l’an passé. Le chanteur devance Omar Sy (2e) et Dany Boon (qui prend la 3e position à Teddy Riner). Derrière, le numéro 10 des Bleus Kylian Mbappé fait une entrée fulgurante à la 4e place (testé en 2017, il était resté aux portes du Top 50 – lire méthodologie ci-dessous -).

Thomas Pesquet est 5e et Zinedine Zidane 10e. Zizou avait disparu du classement et fait son grand retour, lui qui fut personnalité préférée des Français en 2000. Egalement testés auprès des Français, Emmanuel Macron et Edouard Philippe n’entrent pas dans le Top 50. Les femmes reculent fortement dans le classement puisque, pour la première fois de l’histoire du Top 50, aucune n’est dans le Top 10.

 

 

le bidouillage méthodologique  du Top 50

 

L’enquête a été menée par l’IFOP pour le JDD du 6 au 10 décembre 2018 auprès d’un échantillon de 1.004 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus (méthode des quotas, questionnaire auto-administré en ligne). 68 noms ont été proposés : les 45 premiers du classement 2017 à l’exception de Charles Aznavour, décédé, 5 personnalités choisies par la rédaction du JDD et 19 par les internautes sur une liste de 60 postulants pendant tout le mois de novembre. Voici les deux questions posées ensuite par l’Ifop : 1. Pour chaque personnalité, merci d’indiquer si vous considérez qu’elle compte et/ou si vous l’aimez bien ou si vous ne l’aimez pas (ou si vous ne la connaissez pas). 2. Parmi les personnalités que vous avez retenues comme étant des personnes qui comptent pour vous ou que vous aimez bien, quelles sont les dix qui comptent le plus pour vous ou que vous aimez le mieux?

 

.

TOP 5 des femmes : 1. Sophie Marceau ; 2. Marion Cotillard ; 3. Florence Foresti ; 4. Josiane Balasko ; 5. Alexandra Lamy
TOP 5 des hommes : 1. Jean-Jacques Goldman ; 2. Omar Sy ; 3. Dany Boon ; 4. Soprano ; 5. Jean Reno

 

Le duo Loiseau-Canfin à la tête d’une liste auberge espagnole

Le duo Loiseau-Canfin à la tête d’une liste auberge espagnole

.

Une  liste “polyphonique”, selon la majorité, auberge espagnole selon l’opposition. Une sorte de formation comportant plusieurs voix mais qui n’ont pas grand-chose en commun. Une liste surtout composée pour faire plaisir à chacune des catégories de Français mais pas une liste réellement politique. De toute manière comme à l’Assemblée nationale, les futurs députés devront obéir à Macron, le doigt sur la couture du pantalon. Par contre ce qui caractérise cette liste c’est que pour la plupart ils représentent surtout les cadres. Une liste qui veut représenter tous les champs de la société mais à travers les bac+5 ou + 7. Bref une vision très hiérarchique de la France avec beaucoup d’opportunistes qui vont trouver avec leur portefeuille européen un refuge aux inévitables soubresauts politiques qui vont affecter le pays d’ici 2022. La société civile est présente dès le haut de la liste avec deux candidats soutenus par le MoDem, l’ancien éditorialiste qui sucre vraiment les fraises, Bernard Guetta (8e) et la navigatrice Catherine Chabaud (5e), première femme à avoir terminé un tour du monde à la voile en solitaire dans le cadre du Vendée Globe, en 1996-1997 et qui navigue la en eau trouble. Stéphane Séjourné, ex-conseiller d’Emmanuel Macron ayant quitté l’Elysée pour s’occuper de la campagne des européennes, prend la sixième position de la liste où l’on trouve aussi, à la 12e place, un collaborateur du Premier ministre Edouard Philippe et ancien directeur de campagne d’Alain Juppé, Gilles Boyer. Côté droite modérée, l’ancienne maire de Strasbourg Fabienne Keller, aujourd’hui sénatrice du groupe Agir, figure parmi les dix premiers noms. Elle a dit à Reuters voir chez ses colistiers “de belles énergies, des forces vives, des personnes engagées sur leur thématique, un équilibre entre une diversité de parcours et d’engagement mais des convictions partagées.” Des personnalités inconnues du grand public sont en position éligible, telle une viticultrice et conseillère départementale (divers gauche) de l’Hérault Irène Tolleret, un conseiller municipal (LaRem) de Brest, Pierre Karleskind, ou encore une élue (LaRem) de Mayenne, Valérie Hayer. Un éclectisme raillé par le premier secrétaire du PS, Olivier Faure. “Les marcheurs, s’ils marchent, c’est dans le sens du vent !”, a-t-il ironisé sur Twitter.

12



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol