Archive pour le Tag 'espaces'

Ecole : la gauche propose des espaces dégenrés !!!

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  • Ecole : la gauche propose des espaces dégenrés !!!
  • La gauche qui manque cruellement d’idées dans nombre de domaines au point d’être complètement marginalisée électoralement, par contre innove pour changer la nature des cours d’école. Pour schématiser, en jouera moins au foot ( supposé êtr uUniquement masculin) mais davantage à la corde à sauter et à la poupée.
  • Première observation, le football est entré dans une phase importante de féminisation avec en outre non seulement une très bonne qualité technique mais aussi un état d’esprit beaucoup plus sportif que chez nombre de footballeurs masculins. Chez les professionnels masculins, on peut en effet observer que trop de joueurs se plaignent avant d’avoir mal en roulant cinq ou six fois sur le seul afin d’attirer l’attention de l’arbitre. De ce point de vue, la montée en puissance du football féminin est salvatrice.

 

  • La  démarche de féminisation des cours d’écolet s’inscrit en fait  dans la pensée woke qui nous vient des États-Unis et qui ne craint pas le ridicule Comme en témoignent ses propos :
    •  «On ne va pas se mentir, les dernières municipales et la vague verte, ont donné un coup d’accélérateur à ces projets», constate Edith Maruejouls, fondatrice du bureau d’études L’ARObE (l’atelier recherche observatoire égalité), qui accompagne depuis sept ans les collectivités dans la définition et à la mise en œuvre d’une «politique publique intégrée d’égalité». C’est à l’occasion de sa thèse, soutenue en 2014, que cette géographe du genre a mené ses premiers travaux sur l’égalité filles-garçons dans les établissements scolaires, en accompagnant notamment «un projet d’école égalitaire» à Mont-de-Marsan (Landes).
    • «Les cours de récréation sont des lieux où s’acquièrent les stéréotypes, où une hiérarchie symbolique s’organise, entre les filles et les garçon. »

Sauver les derniers espaces sauvages

Sauver les derniers espaces sauvages

 

La sanctuarisation des derniers espaces sauvages est un enjeu majeur, plaide le géographe Rémy Knafou dans une tribune au « Monde » (extrait).

 

 

Tribune.

 

 Du fait de la pandémie, les destinations lointaines sont actuellement hors d’atteinte de nouvelles formes de tourisme qui ont pour objectif explicite d’achever la conquête de la totalité de la planète, sous le couvert d’un discours marketing qui entend « donner un sens au voyage »« reconnecter nos passagers avec la nature »« faire rayonner un site remarquable tout en le préservant »« accéder aux endroits les plus secrets », etc.

Lorsque les frontières rouvriront, que les flux reprendront, que nous pourrons à nouveau fréquenter des ailleurs proches ou lointains, il sera important de replacer nos pratiques touristiques dans le contexte d’une planète très peuplée, de plus en plus intensément mise en valeur, rendue plus petite par le système de transports, soumise à un inexorable réchauffement climatique sur lequel le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) dresse un constat encore plus alarmant.

 

Les lieux touristiques d’ores et déjà à notre disposition offrent une extrême diversité, dans tous les milieux, proches ou lointains : ayons la sagesse de nous en contenter. Il apparaît totalement déraisonnable de vouloir intégrer à nos circuits touristiques les derniers espaces inhabités de la planète, sous prétexte que la diffusion des idées écologistes favorise un intérêt croissant pour la nature.

Ce « tourisme de la dernière chance » – aller voir la banquise qui fond, les ours polaires qui perdent leur habitat, etc. –, qui exploite sans vergogne les alertes sur le changement climatique, s’apparente au baiser de la mort.

Les exemples d’incursions vers ces espaces encore sauvages se multiplient dans les mers froides ou tropicales. Jusqu’en 2019, le tourisme dans l’Antarctique était en plein développement − le guide Lonely Planet consacré à ce continent en est à sa septième édition ! −, les croisières dites d’exploration et/ou d’expédition se multiplient aussi dans l’océan Arctique, profitant du recul estival de la banquise.

En 2018, une compagnie de navigation spécialisée dans les croisières haut de gamme, dites « d’exploration », entreprit un lobbying en Nouvelle-Calédonie pour débarquer des touristes amateurs d’oiseaux sur l’atoll des Chesterfield, en mer de Corail. Cet atoll isolé, inhabité, n’est actuellement fréquenté que par des braconniers venus du Vietnam, des pêcheurs à la longue ligne et quelques touristes pouvant se payer des parties de pêche au gros. Selon Philippe Borsa, directeur de recherche à l’Institut de recherche pour le développement, il s’agit de « l’un des derniers récifs et îlots à tortues marines et oiseaux marins à peu près préservés de l’océan tropical ».

Epidémies: l’effet papillon du massacre des espaces naturels

Epidémies: l’effet papillon du massacre des espaces naturels

 

 

La  disparition des espaces naturels favorise bien l’émergence de nouvelles maladies infectieuses avec un effet papillon. Un  papier du Monde de Raphaël Proust  

 

Le coronavirus est-il une « punition » de la Nature ? Au plus fort du confinement, les écologistes de toutes obédiences ont voulu voir dans la pandémie la conséquence de la prédation des êtres humains sur l’environnement. La déforestation a notamment été pointée du doigt pour son rôle dans la diffusion du SARS-CoV-2, le virus responsable du Covid-19. Qu’en est-il vraiment ? Si les conditions exactes de son apparition ne sont toujours pas connues avec certitude, la communauté scientifique est parvenue rapidement à un consensus sur l’origine probable de la maladie.

Celle-ci est très vraisemblablement une zoonose, c’est-à-dire qu’elle s’est transmise de l’animal à l’homme à travers un vecteur qui n’a pas encore été identifié. Même si la chauve-souris ou le désormais fameux pangolin sont régulièrement cités… Le phénomène n’a rien d’exceptionnel : des cas de zoonose sont documentés depuis le néolithique, époque de l’apparition de l’élevage et des premiers animaux domestiques avec qui la promiscuité a favorisé l’échange d’agents pathogènes entre espèces. Des maladies comme la tuberculose ou la rage en sont des exemples bien connus.

L’ONG de défense de l’environnement Greenpeace a d’ailleurs reconnu que « dans le cas précis de l’épidémie de Covid-19, le lien avec la destruction d’un écosystème n’est pas avéré ». Difficile voire impossible, dans l’état actuel des connaissances, de lier l’apparition et la diffusion de la pandémie à des activités humaines en particulier. Il apparaît en revanche que la disparition des habitats sauvages, notamment les rares forêts primaires qui ont résisté à l’exploitation économique, est bien un facteur qui favorise l’émergence des épidémies.

Si la déforestation ne suffit donc pas à expliquer l’apparition d’épidémies, elle semble être associée à leur plus grande fréquence constatée depuis le milieu du XXe siècle

Cohabitation forcée. Des études ont notamment démontré la relation entre la perte d’espaces forestiers fermés et la diffusion récente du virus Ebola en Afrique centrale et de l’Ouest. Selon l’hypothèse de départ, la fragmentation voire la disparition des surfaces boisées augmente non seulement les interactions avec les espèces animales chassées de leur habitat et tentés de se rapprocher des zones d’activité humaine pour leur survie, mais elle pourrait également accélérer la propagation des agents pathogènes initialement cantonnés à leur biome d’origine. Si la déforestation ne suffit donc pas à expliquer l’apparition d’épidémies, elle semble être associée à leur plus grande fréquence constatée depuis le milieu du XXe siècle.

Ces maladies infectieuses émergentes « ont augmenté de manière significative au fil du temps » et, surtout, « sont dominées par les zoonoses » à près de 60 % alors que « la majorité d’entre elles (71,8 %) proviennent de la faune sauvage », observaient en 2008 les auteurs d’une étude sur les tendances globales de ces nouvelles maladies publiée dans la revue Nature. C’est la cohabitation forcée de plusieurs espèces dans des espaces de plus en plus réduits qui pourraient expliquer en partie ce phénomène. Avec, en bout de chaîne, une humanité de 7 milliards et demi de personnes, sans compter les milliards d’animaux domestiques qui concentrent l’essentiel des virus zoonotiques, à l’image des grippes porcines de ces vingt dernières années.

Regain de la déforestation. Malgré ces faits inquiétants, et bien que le lien direct entre déforestation et pandémie de coronavirus ne puisse à ce stade être établi avec certitude, les forêts tropicales ont continué à perdre du terrain ces derniers mois. L’ONG WWF a notamment tiré la sonnette d’alarme au mois de juin avec ce chiffre préoccupant : 150 % d’arbres coupés en plus au mois de mars, pour près de 645 000 hectares au total. « La recherche du profit n’est pas la seule explication à la destruction de l’environnement durant la pandémie de Covid-19. Dans de nombreux endroits, la baisse des revenus a plongé les populations dans une situation difficile », souligne l’organisation de défense de la biodiversité.

La mobilisation des moyens de l’Etat dans la lutte contre la pandémie de coronavirus a nui à la lutte contre les coupes illégales

En Amazonie brésilienne, la situation déjà critique a encore été aggravée avec un regain de la déforestation de presque 60 % par rapport à 2019 pour les mois d’avril et de mai. Comme en Indonésie, autre pays très frappé par le recul des forêts, la mobilisation des moyens de l’Etat dans la lutte contre la pandémie de coronavirus a nui à la lutte contre les coupes illégales, moins prioritaire au regard de la situation sanitaire. La police environnementale brésilienne réduit ses patrouilles à la portion congrue et les ONG locales dénoncent un abandon total des contrôles, augmentant de fait l’impunité des coupeurs d’arbres.

De nombreux experts craignent désormais un retour des incendies qui avaient déjà ravagé l’Amazonie l’année dernière et donné lieu à une polémique mondiale. Et ce, alors que le pays bataille toujours contre l’épidémie de Covid-19 qui y a fait près de 100 000 victimes. Le président Jair Bolsonaro a lui même été testé positif après avoir minoré pendant des mois la maladie qu’il qualifiait alors de « petite grippe »…




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