Les Français pour des référendums sur l’immigration et les retraites
Selon Une étude Doxa pour le Figaro, 84% des citoyens interrogés se disent favorables Au principe de référendum. Surtout, pas moins de 74% d’entre eux manifestent leur volonté de s’exprimer sur l’immigration, pour le moment incompatible avec le champ du référendum tel que défini par la Constitution.
Fait notable : les Français sont tout autant (74%) à vouloir donner leur avis sur la réforme des retraites, comme le réclament à l’unisson les partis de la Nupes. La demande est là aussi appuyée de manière plutôt transpartisane, aussi bien du côté des sympathisants de gauche (82%) que de ceux du Rassemblement national (85%). Les proches des Républicains (48%) et de Renaissance (44%) y sont en revanche plus réticents.
Pour ce qui est du reste de la rencontre de Macron avec les chefs de partis , l’enthousiasme est moindre. Comme si les Français n’y croyaient plus, ils sont favorables à la forme de l’exercice tout en étant très sceptiques sur le fond. Une grande majorité des sondés (81%) considère ainsi que les oppositions ont eu raison de se prêter au jeu, et qu’il faut même que l’exercice se reproduise (76%). Mais l’espoir de voir cette nouvelle méthode produire des effets concrets à l’avenir n’est que très peu partagé – 53% des Français voyant dans ces rencontres une «opération de communication inutile qui n’apportera rien de concret», contre seulement 45% la considérant comme bénéfique.
Ces innombrables tentatives passées semblent avoir écorché l’image d’Emmanuel Macron, en qui les Français n’ont plus confiance. 70% d’entre eux affirment que le président n’est pas ouvert au dialogue, ni proche de leurs préoccupations (76%) et même dans l’incapacité de réformer le pays (59%). Le jugement est aussi sévère pour les partis d’opposition, qui pâtissent tous d’un déficit de crédibilité. Le Rassemblement national est aujourd’hui le parti à susciter le moins de défiance, en étant jugé crédible par 32% des Français, devant les Républicains (25%), la Nupes (24%) et Renaissance (22%).
La crise générale du logement nécessairement à des conséquences sur les placements financiers en particulier les SCPI dont les rendements risquent de s’affaiblir de manière très notable. L’an passé, les sociétés civiles de placement immobilier (SCPI) ont encore séduit les particuliers, qui y ont investi plus de 10 milliards d’euros. Si elles conservent un large intérêt en 2023, le nouveau contexte économique incite cependant à la prudence.
En 2022, les fonds immobiliers grand public ont encore bénéficié d’un engouement des épargnants et battu leur précédent record. « Toutes catégories confondues, la collecte nette a été de 16,1 milliards d’euros, soit 47 % de plus que l’année précédente », explique Jean-Marc Coly, président de l’association française des sociétés de placement immobilier (Aspim).
Sans surprise, dans cette famille de placements, les sociétés civiles de placement immobilier (SCPI) restent le produit préféré des investisseurs, puisqu’ils y ont placé près de 10,1 milliards. Le reste de la collecte se partage entre les organismes de placement collectif en immobilier (OPCI) et les sociétés civiles à vocation immobilière (SCI). Au global, « en tenant compte de la détention en unités de compte immobilières, ce sont plus de 4 millions de Français qui détiennent aujourd’hui des parts de fonds immobiliers non cotés », ajoute Jean-Marc Coly.
Le problème c’est que les SCPI pourraient aussi être touchées par la crise plus générale du logement qui se caractérise par un gap de plus en plus important entre le manque de solvabilité de nombre d’acquéreurs potentiels et les prix de l’immobilier. L’hypothèse de l’éclatement d’une bulle immobilière n’est pas écartée en raison de cet écart entre l’offre et la demande.
Voiture électrique : La principale menace est la Chine
S’exprimant ce mardi 9 mai lors du forum Future of the Car organisé par le Financial Times, la directrice générale (DG) de la marque Peugeot, Linda Jackson, a t estimé que l’arrivée des constructeurs chinois avec des offres très compétitives sur ce marché constitue la principale menace pour le prix des voitures électriques sur le Vieux continent.
La DG de la marque Peugeot, une des 14 marques qui composent le groupe Stellantis, a aussi admis que les baisses de prix régulières et drastiques pratiquées par Tesla sur ses véhicules électriques accentuaient la pression dans le secteur. Linda Jackson a cependant souligné qu’emboîter le pas au groupe californien n’était pas dans la « philosophie » de Stellantis.
« Rapport qualité-prix ». « Nous ne devons donc pas nécessairement essayer d’obtenir la voiture la moins chère mais celle qui apporte le meilleur rapport qualité-prix », a-t-elle déclaré. Linda Jackson en veut pour preuve la capacité de Stellantis d’offrir actuellement un tarif abordable de 150 euros par mois pour la Peugeot 208 électrique, en limitant le kilométrage mensuel à 500 kilomètres.
La DG de la marque Peugeot a enfin estimé que l’installation de « gigafactories » de batteries près des lieux de production, comme le site ACC qui sera inauguré fin mai dans le nord de la France, permettra de contrôler localement la chaîne d’approvisionnement de ce composant stratégique du véhicule électrique, et de réduire les coûts de logistique.
La Banque centrale européenne continuera à relever ses taux d’intérêt pour freiner la dynamique sous-jacente des prix, qui reste trop élevée, a déclaré mercredi sa présidente Christine Lagarde
Lors de sa prochaine réunion programmée en mars, la BCE a « l’intention de relever les taux d’intérêt de 0,50 point de pourcentage supplémentaire », a précisé sa présidente.
Maintenir les taux « à des niveaux restrictifs réduira à terme l’inflation en freinant la demande et protégera également contre le risque d’une hausse persistante des anticipations d’inflation » recueillies au sein des ménages et des entreprises, a poursuivi la présidente de la BCE.
Théoriquement certains experts affirment que le pic d’inflation sera atteint au milieu de l’année. Reste que cette inflation de 2023 va se cumuler avec celle de 2022. Soit une inflation réelle autour de 15 % sur deux ans qui ne va pas refluer d’autant de sitôt. Il y a en effet une part d’inflation structurelle qui va demeurer et qui existe notamment depuis que les banques centrales ont déversé des masses monétaires qui se réajustent aujourd’hui vis-à-vis de la richesse réelle produite via l’inflation. Du coup, l’arme monétaire risque d’être bien insuffisante pour contrôler une telle envolée de l’inflation.
Selon une première estimation publiée le 1er février par Eurostat, l’inflation dans la zone euro a décéléré au mois de janvier pour un troisième mois consécutif. Elle a été de 8,5 % sur un an le mois dernier, après 9,2 % en décembre et un pic à 10,6 % en octobre dernier.
Un certain nombre d’arguments peuvent aujourd’hui laisser penser que les prix resteront à un niveau élevé. Tout d’abord, les chiffres de l’inflation restent supérieurs à 7 % dans les grands pays de la zone euro. L’Allemagne, la France et l’Italie n’ont pas sont encore connu de ralentissement significatif. En résumé, les prix des biens européens continuent d’augmenter.
Intox- Réforme des retraites: Le matraquage pro gouvernemental des « élites »
Quelques jours avant le 19 février, la plupart des grands médias et le gouvernement pronostiquaient généralement une mobilisation assez moyenne en raison notamment du faible impact des syndicats. Depuis le 19 février, ils ont certes acté la réussite de la mobilisation à Paris comme en province mais ils prévoient désormais que le temps jouera contre les anti réforme voire annoncent un éclatement du front syndical. Dans deux nombreux grands médias , on assiste à un matraquage pro gouvernemental à propos de la réforme des retraites. Beaucoup d’ailleurs n’ont strictement aucune compétence en la matière mais ils reprennent tout simplement le discours à la mode dans les salons parisiens. Finalement des prises de position assez proche du café du commerce mais du café mondain. Certes le système des retraites doit être revu mais de façon équitable et efficace. Mais les élites proclamées font l’économie de l’analyse d’une part d’un texte, d’autre part des réalités sociales. Rien d’étonnant à cela puisque la plupart des médias . de cette caricature de débat dans un article de « Marianne » qui rend compte d’un débat sur Radio classique soit au gouvernement sociaux grands financiers .
Pour parler de la réforme des retraites ce jeudi matin au micro de Radio Classique, Guillaume Durand a invité pas moins de trois personnalités. Des personnalités si différentes qu’elles étaient toutes d’accord entre elles. Comme l’animateur lui-même, d’ailleurs.
À 8 h 15, dans « Les stars de l’info », c’est Raymond Soubie, ancien conseiller social de Nicolas Sarkozy qu’a décidé d’inviter l’animateur. Que va bien pouvoir penser de la situation celui qui a conseillé le gouvernement de Jean-Pierre Raffarin sur la réforme des retraites puis qui a organisé celle de 2010 sous Sarkozy et Fillon ? Le suspense est total. Autant que si l’on avait invité Jean-Paul Delevoye il y a 3 ans pour lui demander s’il était pour ou contre la réforme.La première question de l’animateur donne le ton : « Mettons-nous tous les deux ce matin à la place du gouvernement, bien que nous ne soyons pas le gouvernement (la précision est utile) : est-ce que tout a été mis sur la table ? » Réponse de l’invité : « Presque tout a déjà été mis sur la table. » Si tout est accompli, les choses, devraient donc bien se passer ? Pas si sûr, selon l’invité, qui nous remémore la première tentative du président : « Je rappelle que les retraites, c’est un sujet douloureux pour Emmanuel Macron. » Hélas, les Français sont incapables d’empathie pour le chef de l’État, qui, d’après Monsieur Soubie, « garde un souvenir terrible de la crise des Gilets jaunes qui est partie sur le pouvoir d’achat mais qui s’est assez vite transformée en détestation politique y compris violente vis-à-vis du pouvoir. » Les factieux ont heureusement été mis hors d’état de nuire, même si, comme le déplore Guillaume Durand, on essaye encore de monter les riches contre les pauvres – alors que c’est tellement plus simple pour tout le monde de faire payer les pauvres.L’ancien conseiller social en est tout cas convaincu : cette réforme, Macron « ne peut plus la reculer ni abandonner, il perdrait absolument toute crédibilité à l’intérieur du pays. » Et Dieu sait qu’elle est immense. Puis ce dernier d’exprimer un regret : que le président « ne l’ait pas fait passer avec le 1er 49.3 » C’est vrai que le gouvernement semble totalement ignorer ce recours.
Après le flash info de 8 h 30, pour respecter la pluralité d’opinions et garantir l’équilibre, deux nouveaux intervenants sont invités à donner leur avis sur la réforme dans l’émission « Esprits libres », toujours présentée par Guillaume Durand : David Doukhan, rédacteur en chef du service politique du Parisien, et Franz-Olivier Giesbert, qu’on ne présente plus. D’emblée le premier nommé explique que le président « n’a pas le choix », notamment en ce qui concerne le report de l’âge légal, ce à quoi l’animateur-éditorialiste répond : « Ouais, ça c’est impossible. » Franz-Olivier Giesbert abonde, ce qui n’est pas sans rappeler les plus belles heures des débats télévisés sur Jean-Michel Blanquer animés par sa femme, Anna Cabana. « Y a absolument pas de marge de manœuvre, il peut pas reculer » assure l’ancien directeur du Point. Il ne manque plus qu’un « De toute façon, c’est le sens de l’histoire » pour parachever le « dialogue ». Puis FOG d’ajouter que ce n’est « pas seulement un problème politique » puisqu’on n’est « pas à l’abri » d’une « crise financière ». Et il va sans dire qu’en pareil cas, la réforme des retraites réglerait tout.
Tout à coup, les trois hommes sont traversés par une fulgurance. Si cette réforme est l’évidence même, pourquoi n’emporte-t-elle pas l’adhésion de tous les Français ? La réponse jaillit, limpide, dans la bouche de Franz : c’est à cause des fake news. Puis d’égrener des déclarations de Sandrine Rousseau ou de Clémentine Autain dont on se demande quel rapport elles ont avec les retraites. Mais pas Guillaume Durand, qui demande, naïf : « On est dans l’idéologie ? » Tout le contraire de Radio Classique. L’animateur-ministre du Travail renchérit : « Y a des mensonges qui sont répétés, des mensonges d’ailleurs dénoncés par Macron ». Si c’est pas la preuve que c’en est, qu’est-ce que c’est ?L’animateur-Haut-commissaire à la réforme pose ensuite une question ouverte qui fera date : « Quels sont d’après vous les deux ou trois gros mensonges qui sont racontés aux Français sur cette affaire-là ? » David Doukhan prend la question très au sérieux : « Les fake news, c’est un problème pour Emmanuel Macron parce qu’il sait pertinemment qu’il est lancé maintenant dans une bataille de l’opinion. » Avant cette désinformation, en effet, tout le monde était favorable à la réforme. Il ajoute : « Le problème de ces fake news, c’est qu’elles visent à déclencher l’embrasement. » Nous ne « fact-checkerons » pas cette affirmation car elle émane d’un complotisme autorisé, celui des élites. Le journaliste d’alerter : « La difficulté, c’est qu’en face, le gouvernement a des arguments, allez, on va dire très raisonnables et parfois un peu technocratiques. » Or tout le monde sait que c’est un gros problème quand on a, en face, affaire à des citoyens bas-de-plafond. Puis de conclure : « Attention à ce que cette bataille ne soit pas emportée par ceux qui manient le mensonge. » On ne comprend plus très bien : souhaite-t-il maintenant que le gouvernement échoue ?Un peu plus tôt, à 8h12, l’éditorialiste Guillaume Tabard avait trouvé une autre raison au blocage de cette réforme si juste : le fait qu’il faille, comme Macron l’a préconisé à ses ministres : « expliquer, expliquer, et encore expliquer la réforme. » Si les Français sont contre, c’est naturellement parce que le gouvernement n’a pas suffisamment fait preuve de « pédagogie ». Et l’éditorialiste de se demander si « les Français vont supporter longtemps d’être les otages d’un mouvement social qui deviendrait radical » avant d’évoquer la « course à la radicalité et à la démagogie », la « radicalisation du mouvement » et « l’hystérisation du débat ». Il ne manquait plus que le « populisme » pour faire un « strike ».
Officiellement d’après l’indice obsolète de l’INSEE les prix de l’alimentation ont bondi de 11 %. D’après d’autres études, les hausses se situent plutôt autour de 15 % voire 20%. En effet, faut ajouter des changements de marques, de conditionnement et même la diminution des contenus. En réalité les prix augmentent tout au long de la chaîne de production et on pourra le vérifier avec la hausse des profits de l’industrie alimentaire et de la grande distribution.
Dans les rayons des supermarchés, les prix poursuivent leurs envolées. Le panier sélectionné par le « 20 Heures » connaît un troisième mois consécutif d’augmentation à deux chiffres, avec 13,9 % de hausse, par rapport à novembre 2021. Une flambée des prix qui s’invite à table. En entrée : la salade connaît une hausse de 9,5 % et son assaisonnement à l’huile d’olive a bondi de plus de 41 %. Le verre et l’emballage sont en cause.
Le plat n’est pas non plus épargné, au contraire. Le prix du steak haché surgelé flambe de plus de 30 %, pour les pâtes, c’est 27 % de hausse sur les marques et pour les haricots, le prix est 20 % plus cher que l’an dernier. La pizza surgelée aussi coûte plus d’argent. C’est au dessert que l’inflation commence à légèrement ralentir avec une augmentation de 14 % pour les yaourts et de 15,7 % pour le café. Les négociations commerciales entre fabricants et distributeurs devraient amener l’envolée à se poursuivre.
Pour les moins favorisés qui gagnent par exemple moins de 900 € par mois, les dépenses contraintes peuvent atteindre jusqu’à 80 % du budget. Du coup, le poste consommation alimentaire est fortement réduit.La consommation alimentaire est l’une des principales variables d’ajustement pour compenser l’inflation que subissent les ménages.La baisse de consommation touche surtout les ménages très défavorisés, de l’ordre de 20 % de la population , mais aussi désormais les couches moyennes. D’après l’INSEE, la consommation alimentaire des Français est en recul continu sur les neuf premiers mois de l’année de près de 5%. . Il est plus facile de la réduire que son loyer ou ses abonnements. Ces consommateurs achètent des produits qui coûtent moins cher au kilo, substituent du soja à de la viande, renoncent aux produits sucrés.
Covid-médecins rasssuristes contre les catastrophistes
Pour schématiser à outrance, on pourrait dire qu’il y a deux types d’experts : les catastrophistes et les rassuristes. Et d’autres bien sûr plus mesurés qui s’en tiennent surtout à ce qu’ils constatent. Parmi les rassuristes, il faut citer Martin Blachier et Gérald Kierzek qu’on voit régulièrement sur les chaînes de télé et qui semblent y avoir pris goût. D’une certaine manière ,les uns comme les autres sont d’ailleurs tombés dans le piège des médias. Des médias qui forcent les experts à se prononcer y compris quand ils ne disposent pas d’éléments scientifiques suffisants.
Il y a aussi ceux qui profitent de la pandémie pour montrer qu’ils existent soit auprès de la hiérarchie médicale, soit auprès du gouvernement. Notons que les rassuristes ( comme d’ailleurs les catastrophistes) ce sont aussi souvent trompés quant aux perspectives de la sortie du tunnel sanitaire. Faut-il rappeler par exemple qu’au cours de l’été ont considéré que la pandémie était terminée !
Depuis le début de la crise sanitaire, les épidémiologistes ou autres médecins sont devenus les personnalités phares des émissions de télévision et de radio. Deux figures reviennent régulièrement pour faire un point sur la situation. Le docteur Martin Blachier et Gérald Kierzek, qui est médecin urgentiste. Cependant, leur vision des choses ne semble pas convenir à tout le monde. Ce mardi 28 décembre, un urgentiste a interpellé ses deux “confrères” sur son compte Twitter. “Message pour [Gérald Kierzek] et [Martin Blachier] et autres ‘scientifiques’ ou ‘sachant’ qui continuent à nier la réalité”, a-t-il commencé à publier.
Pour ce professionnel de santé, Martin Blachier et Gérald Kierzek se raccrochent à de fausses idées au sujet de l’évolution de l’épidémie en France. Il a également affirmé que les données chiffrées des courbes analysées par les deux médecins étaient fausses. Face à ce constat, l’urgentiste a proposé une solution à ses “confrères” afin qu’ils se rendent compte de la réalité des choses : les nombreux patients atteints du Covid, le manque de place et de lits, les enchaînements de cellules de crise ou encore les déprogrammations et report de soins. “Je vous propose (vraie proposition, je vous invite vraiment) de passer une journée avec moi”, a-t-il écrit dans l’un de ses posts en faisant allusion à une nuit de garde aux urgences.
Obligation vaccinale : Le gouvernement n’assume pas ses responsabilités
«Le pass vaccinal est une forme déguisée d’obligation vaccinale», adéclaré Olivier Véran. Pour le sénateur Alain Houpert et le député Philippe Gosselin, il devrait en assumer les éventuels conséquences juridiques et pécunières. (Figaro)
TRIBUNE -
De petits pas en petits pas, de dénégations en aveux à demi-mots, l’Etat finira par arriver à ses fins inavouées depuis le début de la séquence covidienne: imposer -mais «à titre volontaire»- une vaccination généralisée -mais «à titre facultatif – à l’ensemble de la population, à partir de douze ans (officiellement). Le projet de loi «renforçant les outils de gestion de la crise sanitaire» qu’il présente au pas de charge entre deux réveillons n’a qu’un objectif: instituer la vaccination obligatoire de facto. Pourquoi cette volonté masquée? Cette politique sanitaire de gribouille a de nombreuses causes, à l’image de la gestion calamiteuse de la crise depuis le «nous sommes en guerre», mais nous en retiendrons deux concernant la question vaccinale:
1° L’État ne veut pas assumer devant des instances juridictionnelles des droits de l’homme, ni aujourd’hui ni demain, les conséquences pour «toute la population» du caractère «obligatoire» d’être vacciné contre la covid-19 et ses variants, de gré ou de force, c’est-à-dire sous peine de sanctions punitives. Aux yeux de ses experts juridiques comme de nombreux juristes universitaires indépendants, de trop lourdes incertitudes contentieuses pèseraient, au regard des droits de l’homme, du point de vie de la liberté individuelle, de l’ingérence dans le droit au respect de la vie privée et de la liberté de conscience, à décréter l’obligation vaccinale avec un vaccin n’offrant pas tout le recul de la science ni de l’expérience clinique. La circonstance que la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) ait rejeté le 24 août dernier une requête de 672 pompiers martiniquais contre l’obligation vaccinale contre la Covid-19 qui leur était prescrite par la loi du 5 août 2021 ne change rien, cette irrecevabilité étant d’ordre procédurale, les requérants prenant à tort et à travers cette Cour pour un «juge des référés», ce qu’elle n’est pas. Voilà la première raison non assumée par l’Etat devant les Français.
Toute vaccination à caractère obligatoire par la loi aurait une conséquence : l’Etat devrait en assumer les éventuels préjudices qui pourraient en résulter.
2° Ce que craint l’Etat dans l’ordre international, il le craint ensuite au titre de la protection mesquine de ses finances publiques. Toute vaccination à caractère obligatoire par la loi aurait une conséquence: l’Etat devrait en assumer les éventuels préjudices qui pourraient en résulter. C’est le principe à la fois de Solidarité nationale, lorsqu’une sujétion est imposée à tous par l’autorité de la loi, comme aussi le principe de responsabilité de l’État du fait des lois. Ces grands principes ont trouvé à se traduire dans la reconnaissance, grâce à l’œuvre législative sous le général De Gaulle, avec la loi n°64-643 du 1er juillet 1964, du principe de réparation de tout dommage imputable directement à une «vaccination obligatoire». Puis, en 2004, cette obligation assumée par l’État fut confiée par lui à l’Office national d’indemnisation des accidents médicaux, des affections iatrogènes et des infections nosocomiales (ONIAM). En rendant «obligatoire» pour tous, et non plus seulement les personnels d’établissements de santé, médico-sociaux ou assimilés (cas du personnel de SDIS) la vaccination contre la Covid-19, l’Etat serait dès lors tenu, par application des règles codifiées désormais à l’article L. 3111-9 du code de la santé publique, de garantir à chaque Français la réparation intégrale des préjudices directement imputables à cette vaccination obligatoire par l’intermédiaire de l’ONIAM, si, hélas, une personne en subissait des effets indésirables, immédiatement ou à terme. C’est d’ailleurs ce que l’État n’a pas pu faire autrement que de concéder, par l’article 18 de sa loi du 5 août 2021, en étendant le droit à la prise en charge par l’ONIAM mais aux seules personnes vaccinées à titre, cette fois, «obligatoire» contre la Covid-19 (cas des personnels de santé et assimilés). Laissant ainsi sur le bas-côté des exclus environ 70 % de la population, vaccinée, mais…à titre «volontaire».
C’est parce que l’État ne veut pas assumer cette conséquence, pour des raisons de mesquineries de Bercy, qu’il se défausse en bricolant le montage juridique scabreux d’un « passe vaccinal » pour tous
C’est parce que l’État ne veut pas assumer cette conséquence, pour des raisons de mesquineries de Bercy, qu’il se défausse en bricolant le montage juridique scabreux d’un «passe vaccinal» pour tous, mais seulement à titre pseudo-volontaire pour tous ceux qui veulent continuer d’avoir potentiellement accès aux activités de loisirs, aux restaurants et débits de boisson, aux foires, séminaires et salons professionnels ou encore aux transports interrégionaux! Bref, la vaccination ou la mort sociale, choisissez, volontairement. Cette politique de discrimination honteuse doit être corrigée par une mesure de justice absolue: que l’Etat assume les conséquences de son obligation vaccinale de facto en étendant à tous ceux qui, depuis la loi du 31 mai 2021 instituant le «passe sanitaire» avec schéma vaccinal complet, comme demain avec ce «passe vaccinal», n’ont eu ou n’auront d’autre choix prétendument «libre et éclairé» que de se faire vacciner, en étendant la compétence de l’ONIAM à toute vaccination contre la Covid-19 effectuée dans le cadre de l’un ou l’autre de ces «Passes». Alors l’État, assumant enfin devant tous les Français sa responsabilité sanitaire au lieu de se défausser sur leur civisme contraint, redonnera confiance à la Nation dans la politique vaccinale qu’il «conduit». A moins que le Gouvernement n’amende son texte mal ficelé en garantissant ce droit pour tous à l’ONIAM, c’est le sens de l’amendement que défendrons lors des «débats» devant la Représentation nationale. On verra bien si le masque tombe.
Environnement-Climat : des réunions internationales qui ne servent pas grand-chose
Tant que la réduction des émissions sera coûteuse, les dirigeants parleront beaucoup mais feront peu contre le réchauffement climatique, relève le chercheur Bjorn Lomborg dans une tribune au « Monde ».
Tribune. Fort soucieux de montrer leur leadership en matière de climat lors du sommet des Nations unies sur le climat à Glasgow lors de la COP26, les dirigeants du monde entier évoquent à nouveau d’ambitieux objectifs de réduction des émissions de carbone. Le président américain Joe Biden, par exemple, s’est fixé pour objectif de créer « un secteur de l’électricité sans pollution par le carbone d’ici 2035 et une économie à émissions nettes nulles au plus tard en 2050 ». Les gouvernements de la plupart des pays riches ont formulé des ambitions similaires. Malheureusement, cet objectif sera d’un coût prohibitif. Une nouvelle étude publiée dans la célèbre revue Nature montre que le coût d’une réduction de 95 % d’ici à 2050 – presque le « net zéro » de Biden – représenterait 11,9 % du PIB, soit plus de 11 000 dollars actuels pour chaque Américain chaque année.
Vingt-quatre ans se sont écoulés depuis l’adoption du protocole de Kyoto, le premier grand accord mondial promettant de réduire les émissions de carbone. Depuis lors, le monde a accueilli des centaines de sommets sur le climat et les nations riches ont abondamment adopté le langage de l’écologie. Mais les émissions ont continué à augmenter car aucun dirigeant ne veut faire payer le prix fort à ses citoyens.
Dans une analyse très franche de la dernière décennie de la politique climatique, l’ONU qualifie les années 2010 de « décennie perdue ». Elle ne parvient pas à faire la différence entre ce qui s’est réellement passé et un monde qui n’aurait adopté aucune nouvelle politique climatique depuis 2005.
Que l’on y réfléchisse bien : après tous ces sommets sur le climat et toutes ces promesses climatiques, quand on observe les émissions réelles, on ne peut pas faire la différence entre le monde dans lequel nous vivons et un monde qui ne se serait pas préoccupé du climat depuis 2005.
Voilà qui met en perspective le défi de la COP26. Les dirigeants mondiaux peuvent bien sûr choisir de faire ce qu’ils font depuis des décennies et contribuer à une énième réunion sur le climat dans un monde débordant de sommets climatiques bien intentionné
Les pays se présenteront les uns après les autres et feront de belles promesses, comme celle de transformer leur secteur électrique (qui ne produit que 19 % de l’énergie consommée dans le monde) en énergies renouvelables. Et il y a fort à parier que ces promesses se révèlent finalement aussi creuses que celles des dernières décennies, car les électeurs rejetteront les projets de loi qui les accompagnent.
Sobriété économique : des comportements plus vertueux ?
L’ethnologue constaterait , dans une tribune au « Monde », le décalage entre l’appel à la consommation et à la croissance, et les comportements, de plus en plus nombreux, visant à « ralentir » son mode de vie et son activité professionnelle.
Tribune. La bataille pour un ralentissement de nos modes d’existence et un consumérisme plus tempéré a commencé. Elle n’est plus la chasse gardée de militants écologistes, mais touche désormais toutes les classes sociales. La « sobriété » figure cette nouvelle humeur et se propage au fur et à mesure que des citoyens se lassent d’une société inadaptée aux nouveaux enjeux de la mutation climatique.
La révolution silencieuse de la sobriété s’immisce dans de nombreux pans de nos vies, nous intimant en sourdine de ralentir nos cadences, n’en déplaise à la modernité qui nous pousse à la vitesse.
La sobriété incarne ce coup de frein à nos consommations, ce ralentissement de nos modes d’existence qui libère un nouvel horizon où la performance et la réussite à tout prix ne sont plus les signes inconditionnels de nos imaginaires de vies réussies. Que de chemin parcouru depuis l’ascétisme de quelques aficionados du plateau du Larzac dans les années 1970, sous l’œil goguenard de la société de l’époque…
Une enquête sur trois terrains (télétravail, habitat participatif, cadres « décrocheurs »), menée dans le cadre d’un travail doctoral par entretien et questionnaire entre juin et septembre 2021, met en lumière un décalage entre les incantations des politiques à consommer plus pour soutenir l’économie et une frange de la population, toutes classes sociales confondues, qui opte pour un ralentissement de son mode de vie. La nouvelle donne climatique n’est sans doute pas étrangère à cette nouvelle réflexion sur la vie matérielle.
Le dernier baromètre de l’Association nationale des directeurs des ressources humaines (ANDRH) de juin 2021 souligne que près de trois employeurs sur dix sont confrontés au déménagementde leurs salariés depuis l’avènement du télétravail, marqueur d’une nouvelle sobriété.
Des espaces de solidarité
Des télétravailleurs, majoritairement trentenaires, quittent Paris pour migrer vers des lieux plus proches de la nature, loin du tumulte de la ville, d’autant plus que ce devenir urbain leur semble peu conciliable avec des projets d’enfants. Souvent originaires de province, ils optent pour un rapprochement familial plutôt que le choix d’une région « carte postale de vacances », même si les deux ne sont pas incompatibles.
Ce renouement avec la terre de son enfance et la famille élargie construit des espaces de solidarité qui, selon leurs dires, « adoucit et ralentit leur mode de vie ». Improviser une garde d’enfants, entreprendre des travaux dans son nouvel habitat devient plus aisé grâce au jeu des solidarités familiales et un voisinage que la grande ville avait en partie évincé, même si le tableau des retrouvailles avec le clan n’est pas exempt de tensions.
Afghanistan : les 400 collaborateurs européens abandonnés par les pays occidentaux
Le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell a jugé « impossible » d’évacuer tous les collaborateurs afghans pour la fin du mois d’août, dans un entretien accordé à l’AFP, samedi 21 août. »Les mesures de contrôle et de sécurité des Américains sont très fortes. Nous nous sommes plaints. Nous leur avons demandé de montrer plus de flexibilité. Nous n’arrivons pas à faire passer nos collaborateurs », a-t-il confié lors de cet entretien par téléphone.
L’urgence d’un soutien à l’éducation dans les pays pauvres
Du fait de la pandémie de Covid-19, dans le monde, des millions d’enfants ont été privés d’école, les filles étant les plus touchées et risquant de ne jamais y retourner. Nous devons agir, et la France doit montrer l’exemple, souligne, dans une tribune au « Monde », un collectif d’enseignants.
Tribune.
La pandémie de Covid-19 a affecté l’éducation dans le monde entier. En avril 2021, au plus fort de la crise, 1,6 milliard d’enfants dans le monde ont été contraints de quitter les bancs de l’école. Nous, enseignants et enseignantes des cycles primaires, secondaires et supérieurs, en avons été les premiers témoins (« L’impact du Covid-19 sur l’éducation », Unesco). Nous avons tout tenté pour continuer à exercer notre métier dans les meilleures conditions possibles, car nous savons à quel point chaque journée passée à l’école est cruciale pour l’apprentissage de nos élèves.
Alors que la situation revient petit à petit à la normale en France, que nous nous apprêtons à corriger nos dernières copies et que nos élèves ont déjà la tête aux grandes vacances d’été, nous souhaitons alerter sur la situation dans les pays où la crise éducative mondiale aggravée par la pandémie a fait le plus de dégâts.
Prenons les enfants qui ont eu ou auront 10 ans cette année.
L’âge de 10 ans est une étape-clé de l’apprentissage dans la vie d’un enfant : c’est le moment où il cesse d’apprendre à lire, et commence à lire pour apprendre.
A cause à la fois de la pandémie de Covid-19 et du manque de financement chronique des systèmes éducatifs dans les pays pauvres, l’ONG One estime qu’environ 70 000 000 d’enfants – soit l’équivalent de la population de la France – vont rater cette étape cruciale de leur apprentissage pour leur garantir un avenir meilleur.
Les filles ont encore été les plus touchées. Privées des bancs de l’école, c’est non seulement leur avenir scolaire et professionnel qui est menacé, mais elles courent davantage de risques d’être forcées à se marier, de subir des mutilations génitales ou d’être exposées à des violences sexistes et sexuelles.
D’ici la fin de la crise, ce sont 20 millions d’entre elles qui risquent de ne jamais retourner à l’école. Si on ne réagit pas de toute urgence, la pandémie laissera derrière elle des millions de filles supplémentaires à qui on aura volé le droit et la chance d’apprendre à lire, et donc d’étudier pour devenir les infirmières, chercheuses, enseignantes, journalistes, cheffes d’orchestre, médecins, et même ministres ou astronautes de demain. Nous devons agir, et la France doit montrer l’exemple.
Epreuve de rattrapage
Cet été doit avoir lieu la conférence de financement du Partenariat mondial pour l’éducation. C’est le plus grand fonds au monde consacré à l’éducation dans les pays pauvres, et il s’est donné pour objectif de scolariser 88 millions d’enfants supplémentaires sur les cinq prochaines années.
Automobiles : des «boîtes noires» qui existent depuis des dizaines d’années sur les poids-lourds
La presse fait état des inquiétudes de certains lobbies automobiles suite à la prochaine installation de « boîtes noires » sur les automobiles qui enregistrent différents éléments de risques pendant toute la période de conduite. Les médias indiquent que ces boîtes noires seront sur le modèle de celles qui équipent les avions !
La vérité est toute autre. En effet on s’est surtout inspiré du chronotachygraphe – désormais numérique -qui existe depuis des dizaines et des dizaines d’années sur les poids-lourds. Un dispositif qui a montré son efficacité dans la mesure où les poids-lourds sont très peu impliqués proportionnellement en matière d’accidents. C’est aussi le moyen d’analyser finement la conduite du chauffeur notamment la vitesse pendant tout le parcours.
Pandémie- Covid: La France au huitième rang des pays les plus touchés
100 000 morts du Covid, selon les derniers chiffres hospitaliers du ministère de la Santé,
La France a le huitième plus grand nombre de morts de COVID-19 au monde. Les États-Unis sont le pays le plus touché en termes de décès par COVID, avec 564 759, suivis du Brésil, de la Russie et du Mexique, selon un décompte de Reuters.
Dans le monde, le nombre de morts s’élève à plus de trois millions.
Les décès de coronavirus en France ont maintenant presque doublé, passant d’un peu plus de 52000 à la fin de son deuxième verrouillage fin novembre.
Au cours des 30 derniers jours, la France a enregistré en moyenne un peu plus de 300 nouveaux décès par COVID-19 par jour, soit 9 000 par mois, contre près de 16 000 par mois lors du deuxième verrouillage.
Les données du ministère de la Santé ont également montré que 5 924 personnes se trouvaient dans des unités de soins intensifs jeudi, contre 5 902 un jour plus tôt.
Il y a eu 38 045 nouveaux cas de coronavirus jeudi contre 43 505 mercredi, portant le total à 5,18 millions. En moyenne on tourne actuellement autour de 40 000 par jour
L’armée birmane a réprimé dans le sang les manifestations quotidiennes réclamant le retour de la démocratie et la libération des anciens leaders, tuant au total plusieurs centaines de civils. Le nombre de morts est passé à au moins 459, selon l’AAPP, une ONG locale qui recense le nombre des morts depuis le putsch. Les Nations unies ont estimé le nombre de morts de samedi à 107 personnes – dont sept enfants – mais s’attendent à ce que ce bilan augmente encore. Les médias locaux font état de 114 morts.
L’Union européenne, par la voix de son chef de la diplomatie, a de son côté condamné dimanche soir « une escalade de la violence inacceptable », « une voie insensée » choisie par la junte militaire birmane. Dans un communiqué, le Haut représentant de l’UE Josep Borrell a qualifié cette journée de samedi de « jour d’horreur et de honte ».