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Myriam El-Khomri doit démissionner (Eric Verhaeghe)

Myriam El-Khomri  doit démissionner (Eric Verhaeghe)

 

 Eric Verhaeghe a été président de l’APEC (Association pour l’emploi des cadres) entre 2004 et 2009.

 

« On s’étonnera de lire de-ci de-là un concert de soutien plus ou moins franc à la ministre, sur le mode du: ce n’est pas si grave que la ministre du Travail ne connaisse pas les principales règles applicables au contrat à durée déterminée. Après tout, attend-t-on d’une ministre de l’Éducation qu’elle sache en quoi consiste le baccalauréat, attend-on d’une ministre de la Culture qu’elle sache apprécier un roman, attend-on du ministre des Finances qu’il sache lire les comptes de l’Etat? Le renoncement d’un certain nombre de relais d’opinion face à la compétence minimale en politique est un étrange signal du déclin français. Des esprits éminents n’attendent même plus d’un ministre de la République qu’il connaisse les grands mécanismes qu’il doit conduire ou qu’il doit réformer.  C’est d’ailleurs l’argument de Myriam El-Khomri: je suis là pour réformer, pas pour savoir! Mais quelle intelligence de la réforme, si elle s’attaque à des sujets qui ne sont pas compris ni maîtrisés. Le plaidoyer en faveur de l’ignorance auquel la ministre s’est livré en sortant du Conseil du mercredi en dit long sur le poids de la technostructure en France: plus besoin de connaître les dossiers pour décider- les fonctionnaires sont là pour savoir à la place des élus.  Se satisfaire de cette décrépitude explique largement la défiance des Français vis-à-vis de leurs élus, et François Hollande enverrait, à l’approche des régionales, un signal positif en demandant à sa ministre de partir. Les cafouillages du gouvernement sur les mesures fiscales de 2016 en disent long sur l’approximation des ministres dans la maîtrise des dossiers, et sur le poids qu’ils laissent aux fonctionnaires dans la conduite des affaires. Se satisfaire de cette décrépitude explique largement la défiance des Français vis-à-vis de leurs élus, et François Hollande enverrait, à l’approche des régionales, un signal positif en demandant à sa ministre de partir. Il montrerait ainsi qu’il souhaite inverser la courbe du déclin démocratique en France – une courbe à laquelle il gagnerait à s’attaquer avant qu’il ne soit trop tard. La question du contrat à durée déterminée n’est pas, contrairement à ce que notre ignorante ministre soutient, une question secondaire. Si le CDD est bien minoritaire dans la masse des contrats salariaux, il constitue toutefois une cause majeure du chômage. Une inscription nouvelle à Pôle Emploi sur quatre est due à une fin de CDD. Si le CDD est bien minoritaire dans la masse des contrats salariaux, il constitue toutefois une cause majeure du chômage. Dire qu’il n’est pas essentiel de connaître les règles applicables à ce dispositif, c’est soutenir qu’il n’est pas intéressant de comprendre un quart du chômage en France. Quand on est ministre du travail, ce manque d’empathie ne peut qu’être interprété pour ce qu’il est vraiment: un désintérêt marqué confinant au mépris profond pour les personnes qui n’ont pas d’emploi.  Myriam El-Khomri aurait voulu signifier qu’elle se moque souverainement du sort des chômeurs en France, elle ne s’y serait pas prise autrement. C’est précisément ce mépris pour les gens qui tue ce pays. Qu’une ministre ne démissionne pas spontanément lorsqu’elle est prise en flagrant délit d’une telle ignorance sur ce qui touche à l’emploi et au chômage montre toute l’ampleur du mépris que ce gouvernement porte pour le monde du travail privé. Myriam El-Khomri aurait voulu signifier qu’elle se moque souverainement du sort des chômeurs en France, elle ne s’y serait pas prise autrement. Mais il est vrai que ce monde-là, la ministre n’y a jamais mis les pieds. Sur le fond, Myriam El-Khomri constitue la parfaite incarnation de la décadence qui pourrit le pouvoir en France et explique notre naufrage collectif.  Pour se régénérer, la gauche pourrait faire le choix de piocher des talents dans les milieux populaires, puis de les faire émerger. Mais de talent, elle ne veut point. Elle préfère des esprits soumis, malléables, vierges comme des tablettes de cire, qui obéissent aux moindres caprices des puissants.  Myriam El-Khomri est de ceux-là : dégottée par le parrain Bartolone pour exécuter des basses œuvres, la ministre appartient à ce lot de thuriféraires sans imagination qui répètent laborieusement leur leçon. Myriam El-Khomri est de ceux-là: dégottée par le parrain Bartolone pour exécuter des basses œuvres, la ministre appartient à ce lot de thuriféraires sans imagination qui répètent laborieusement leur leçon. Ils sont là pour servir leur maître et trouvent leur bonheur dans la fange de la soumission dont ils déshonorent la liberté de l’esprit. Quand elle dit: je ne suis pas là pour savoir mais pour faire une réforme, elle ne dit pas autre chose.  Cette classe d’apparatchiks tue, année après année, la chose publique et l’intérêt général. La ministre du Travail appartient à cette galaxie d’imposteurs choisis non pour leur mérite mais pour leur flagornerie, non pour leur compétence mais pour leur absence de conscience. Ces gens-là tuent la nation française à petits feux »

 

« Hollande: la méthode Coué (Eric Coquerel -PG)

« Hollande: la méthode Coué (Eric Coquerel -PG)

Eriv Coquerel estime que Hollonde est un adepte de la méthode Coué. Aprèsl ‘incantation de l’inversion du chômage, c’est maintenant celle  de la croissance, mais sans résultat. Invité de France Info ce vendredi, le secrétaire national du Parti de gauche, Eric Coquerel, déclare « Avec la politique de François Hollande, c’est la méthode Coué« , lance-t-il. « Je ne vois pas ce qu’il y a à sauver dans l’année de François Hollande« . Et c’est l’anémie qui guette l’économie : « Le partage des richesses est totalement inégal. Il y a de plus en plus d’argent qui va au capital, dans le pire du capital, celui qui n’est pas investi, qui boursicote, celui des actions. Et du coup vous avez moins d’argent pour tous ceux qui n’ont que leur force de travail pour vivre« . « Une politique qui fait en sorte que l’activité soit de plus en plus diminuée. Une politique qui fait en sorte que l’argent aille toujours au même endroit, c’est-à-dire dans les entreprises, mais sans contrainte. Ce qui veut dire que ça part chez les actionnaires. Le problème aujourd’hui, c’est pas le coût du travail, ce sont les bons de commande des entreprises. Il faut faire en sorte qu’ils augmentent« , explique-t-il. Si est revenu sur l’affaire des bancs d’Angoulême, qu’il relie à la pauvreté et aux inégalités dans le partage des richesses en France. Un problème que la politique de François Hollande fait empirer selon lui.   »C’est un mauvais conte de Noël, c’est indigne« . Commentaire d’Eric Coquerel, secrétaire national du Parti de gauche, invité de France Info ce vendredi sur le dispositif anti-SDF du maire d’Angoulême. Mais pour lui, s’indigner de l’installation de grillages autour de bancs publics ne suffit pas : « C’est une politique, c’est celle de l’austérité, celle du partage des richesses. On est la cinquième puissance économique et on a neuf millions de Français en dessous du seuil de pauvreté. Quand vous avez autant de pauvres dans ce pays, au bout d’un moment, on ne peut plus les cacher ». Et pour lui, la politique menée par François Hollande ne fait qu’aggraver cette situation : « Avec la politique de François Hollande, c’est la méthode Coué« , lance-t-il. « Je ne vois pas ce qu’il y a à sauver dans l’année de François Hollande« . Et c’est l’anémie qui guette l’économie : « Le partage des richesses est totalement inégal. Il y a de plus en plus d’argent qui va au capital, dans le pire du capital, celui qui n’est pas investi, qui boursicote, celui des actions. Et du coup vous avez moins d’argent pour tous ceux qui n’ont que leur force de travail pour vivre« . « Une politique qui fait en sorte que l’activité soit de plus en plus diminuée. Une politique qui fait en sorte que l’argent aille toujours au même endroit, c’est-à-dire dans les entreprises, mais sans contrainte. Ce qui veut dire que ça part chez les actionnaires. Le problème aujourd’hui, c’est pas le coût du travail, ce sont les bons de commande des entreprises. Il faut faire en sorte qu’ils augmentent« , explique-t-il.

Bradage d’Alstom énérgie : résultat du chantage américain (Éric Denécé)

 

Bradage d’Alstom énérgie  : résultat du chantage américain  (Éric Denécé)

 

Alors que refait surface l’affaire de la venet d’Alstom à GE, il est intéressant de relire l’interview donnée en juillet à L’humanité par  Éric Denécé, ancien militaire,  consultant en risk management et intelligence économique (interview à l’Humanité)

 

« La récente vente d’Alstom à General Electric (GE) pose un problème fondamental de souveraineté à notre pays, tant en matière militaire qu’énergétique. En matière de turbines pour les bâtiments de surface et les sous-marins de la marine nationale, GE se trouve désormais être un fournisseur en situation de quasi-monopole, ce qui rendra notre flotte de guerre très largement dépendante de ses livraisons. En matière de surveillance de l’espace, nous cédons également la filiale d’Alstom Satellite Tracking Systems, qui fournit nos armées, en particulier la direction du renseignement militaire (DRM), et qui contribue à l’efficacité de notre dissuasion nucléaire par la surveillance constante des satellites alliés ou adverses. Sur le plan du nucléaire civil, nous tombons, par cette vente, totalement entre les mains de GE pour l’approvisionnement de nos centrales en turbines et en pièces de rechange. Le rachat de cette filiale critique remet directement en cause notre maîtrise intégrée de la construction d’une centrale et nous prive de débouchés à l’export, car Alstom est l’un des leaders mondiaux en la matière. Nous venons donc d’abandonner à la fois notre souveraineté, des savoir-faire technologiques essentiels que peu de pays au monde maîtrisent et que nous avons mis des années à construire, et une entreprise rentable qui dispose de débouchés commerciaux indéniables. En l’espèce, la loi du marché ne justifiait nullement cette vente. Outre son rejet du pouvoir socialiste, l’une des raisons qui ont conduit Patrick Kron à vendre Alstom à GE est la menace de poursuites pour corruption qui pèse sur les dirigeants du groupe français, sans qu’il soit possible d’en mesurer le bien-fondé. Il s’agit bien là d’un chantage américain. En effet, nous sous-estimons toujours les pratiques déloyales et illégales américaines dans la compétition économique mondiale. Rappelons qu’au nom de la « guerre contre le terrorisme », la NSA écoute la planète entière, en particulier les entreprises étrangères qui concurrencent les firmes américaines. Ainsi, depuis la fin de la guerre froide, les Américains ont développé une véritable stratégie planétaire de domination politique, juridique et économique : la mondialisation n’est finalement que l’imposition au reste du monde du droit et des lois américains. C’est là la définition même de l’impérialisme. L’affaire Alstom est à rapprocher d’autres offensives que les États-Unis ont déclenchées contre nous, profitant de notre faiblesse politique du moment à cause d’un président impopulaire et passif : remise en cause par Washington de la vente de navires Mistral à la Russie et véritable racket dont a été victime BNP Paribas. C’est pourquoi il est temps de sortir de l’aveuglement dans lequel nous baignons : nous ne sommes plus amis depuis longtemps avec les États-Unis, tout au plus alliés. La guerre économique est depuis longtemps déclarée et il est affligeant que nous ne rendions pas les coups ! Ainsi, contrairement aux allégations du gouvernement, le dossier Alstom n’est en aucun cas une victoire française. C’est uniquement une victoire de GE qui a eu tout ce qu’il voulait. Ce qui est incroyable, c’est que l’entreprise américaine a pu dérouler toute sa stratégie sans la moindre opposition de la part de notre pays. L’affaire Alstom révèle donc l’incompréhension de la compétition économique des dirigeants politiques français. Le gouvernement n’a pas été à la hauteur des enjeux. Mis à part les rodomontades d’Arnaud Montebourg, rien n’a été fait. Pire, certains, dans la haute administration, ont torpillé dès le départ l’option d’un rachat d’Alstom par la France

 

Vente d’Alstom : résultat du chantage américain (Éric Denécé)

Vente d’Alstom : résultat du chantage américain  (Éric Denécé)

 

Alors que refait surface l’affaire de la venet d’Alstom à GE, il est intéressant de relire l’interview donnée en juillet à L’humanité par  Éric Denécé, ancien militaire,  consultant en risk management et intelligence économique (interview à l’Humanité)

 

« La récente vente d’Alstom à General Electric (GE) pose un problème fondamental de souveraineté à notre pays, tant en matière militaire qu’énergétique. En matière de turbines pour les bâtiments de surface et les sous-marins de la marine nationale, GE se trouve désormais être un fournisseur en situation de quasi-monopole, ce qui rendra notre flotte de guerre très largement dépendante de ses livraisons. En matière de surveillance de l’espace, nous cédons également la filiale d’Alstom Satellite Tracking Systems, qui fournit nos armées, en particulier la direction du renseignement militaire (DRM), et qui contribue à l’efficacité de notre dissuasion nucléaire par la surveillance constante des satellites alliés ou adverses. Sur le plan du nucléaire civil, nous tombons, par cette vente, totalement entre les mains de GE pour l’approvisionnement de nos centrales en turbines et en pièces de rechange. Le rachat de cette filiale critique remet directement en cause notre maîtrise intégrée de la construction d’une centrale et nous prive de débouchés à l’export, car Alstom est l’un des leaders mondiaux en la matière. Nous venons donc d’abandonner à la fois notre souveraineté, des savoir-faire technologiques essentiels que peu de pays au monde maîtrisent et que nous avons mis des années à construire, et une entreprise rentable qui dispose de débouchés commerciaux indéniables. En l’espèce, la loi du marché ne justifiait nullement cette vente. Outre son rejet du pouvoir socialiste, l’une des raisons qui ont conduit Patrick Kron à vendre Alstom à GE est la menace de poursuites pour corruption qui pèse sur les dirigeants du groupe français, sans qu’il soit possible d’en mesurer le bien-fondé. Il s’agit bien là d’un chantage américain. En effet, nous sous-estimons toujours les pratiques déloyales et illégales américaines dans la compétition économique mondiale. Rappelons qu’au nom de la « guerre contre le terrorisme », la NSA écoute la planète entière, en particulier les entreprises étrangères qui concurrencent les firmes américaines. Ainsi, depuis la fin de la guerre froide, les Américains ont développé une véritable stratégie planétaire de domination politique, juridique et économique : la mondialisation n’est finalement que l’imposition au reste du monde du droit et des lois américains. C’est là la définition même de l’impérialisme. L’affaire Alstom est à rapprocher d’autres offensives que les États-Unis ont déclenchées contre nous, profitant de notre faiblesse politique du moment à cause d’un président impopulaire et passif : remise en cause par Washington de la vente de navires Mistral à la Russie et véritable racket dont a été victime BNP Paribas. C’est pourquoi il est temps de sortir de l’aveuglement dans lequel nous baignons : nous ne sommes plus amis depuis longtemps avec les États-Unis, tout au plus alliés. La guerre économique est depuis longtemps déclarée et il est affligeant que nous ne rendions pas les coups ! Ainsi, contrairement aux allégations du gouvernement, le dossier Alstom n’est en aucun cas une victoire française. C’est uniquement une victoire de GE qui a eu tout ce qu’il voulait. Ce qui est incroyable, c’est que l’entreprise américaine a pu dérouler toute sa stratégie sans la moindre opposition de la part de notre pays. L’affaire Alstom révèle donc l’incompréhension de la compétition économique des dirigeants politiques français. Le gouvernement n’a pas été à la hauteur des enjeux. Mis à part les rodomontades d’Arnaud Montebourg, rien n’a été fait. Pire, certains, dans la haute administration, ont torpillé dès le départ l’option d’un rachat d’Alstom par la France

 

Eric Woerth: non-lieu

Eric Woerth:  non-lieu

 

 

No lieu pour Eric Woerth pour l’affaire de l’hippodrome de Compiègne. « Nous disions depuis quatre ans que cette affaire était sans fondement. Il y a eu une instruction particulièrement fouillée et il n’y a rien contre le ministre », a déclaré Me Jean-Yves Le Borgne à Reuters. Le ministère public avait requis en octobre un non-lieu, une position que la commission d’instruction de la CJR a confirmée. La CJR avait ouvert début 2011 une enquête pour prise illégale d’intérêt après le feu vert donné courant 2010 par Eric Woerth, juste avant de quitter le ministère du Budget pour celui du Travail, à la vente d’une parcelle de 57 ha de la forêt de Compiègne, comprenant un hippodrome et un golf, à la société de courses hippiques qui le louait déjà. L’opération s’était faite sans mise en concurrence et contre l’avis du ministère de l’Agriculture. Une expertise juridique commandée en 2012 par le ministre délégué au Budget avait conclu que la vente en question était possible légalement et que son prix – 2,5 millions d’euros – n’était pas une mauvaise affaire pour l’Etat. Mais un rapport commandé par la CJR et cité par le site d’information Mediapart concluait que l’hippodrome de Compiègne valait en fait 13 millions d’euros, ou 8,3 millions après application un abattement tenant compte de la présence d’un occupant sur le bien.  Le statut du député-maire de Chantilly dans cette affaire n’a jamais dépassé celui de témoin assisté. Pour Sébastien Huyghe, porte-parole de l’UMP, « justice est enfin rendue » à Eric Woerth « après quatre ans de polémiques et de calomnies ». Une autre enquête sur le volet non ministériel du dossier est menée en parallèle par deux juges d’instruction du pôle financier du parquet de Paris.

 

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