FN « éradiquer l’immigration bactérienne »….. Avec des fours crématoires ?
Avec la campagne électorale qui enfle on touche à l’abject voire au monstrueux ; En clair, ça pue les années 30 ! Témoin cette déclaration FN qui assimile l’immigration à une épidémie bactérienne. Et qui le confirme en indiquant que les immigrés sont porteurs de pathologies dangereuses pour la population française. De telles assertions relèvent d’une pathologie encore plus grave : le racisme et la bêtise. A quand l’éradication voire les fours crématoires ? De tels propos témoignent de la part du FN du vrai contenu idéologique d’un parti qui instrumentalise toute les frustrations, les peurs, les fanatismes et les haines. Dans un papier reprenant les propositions des politiques pour les élections régionales sur l’environnement et la santé, la Voix du Nord révèle une proposition toute particulière du Front national. Dans ses propositions, qui seront connues à partir de samedi 14 novembre, le parti de Marine Le Pen proposerait d’ »éradiquer toute immigration bactérienne ». Les réactions se multiplient sur le réseau social Twitter, sur lequel les propositions de Marine le Pen ont été publiées par un internaute, journaliste du quotidien. Au Front national, c’est le flou le plus total. Sébastien Chenu, le colistier de Marine Le Pen dans la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie, ne confirme pas cette proposition. « Le programme ne sera dévoilé que samedi, précise-t-il. Cependant, selon lui le terme est maladroit. Il s’agirait de parler d’épidémie bactérienne et non d’immigration bactérienne« . Joëlle Mélin, députée européenne, spécialiste de la santé pour le Front national, explique : « Il faut que les pays qui sont amenés à recevoir des migrants, et c’est pourquoi nous tirons la sonnette d’alarme, aient aussi conscience que les populations qui arrivent sont des populations fragilisées« . « Ça tombe sous le sens, si on y avait fait un peu plus attention, on n’aurait pas la multiplication des pathologies qu’on croyait totalement disparues, conclut-elle. »Marine Le Pen est en déplacement de campagne cet après-midi dans le département du Nord. Elle sera sans aucun doute interrogée sur cette question qui visiblement embarrasse dans son parti.
Comment éradiquer l’Etat islamique ?
Comment éradiquer l’Etat islamique ?
C’est la question posée lors de la conférence pour la paix de ce lundi à Paris ; une situation inédite car jamais sans doute dans l’ histoire de terroristes internationaux n’étaient parvenus à s’emparer d’une pays ( en l’occurrence une partie de la Syrie et de l’Irak) ; En fait le résultats de plusieurs facteurs, des soutiens discutables aux forces en rébellion contre des dictateurs de la part des pays arabes mais auusi des pays occidentaux, le relatif échec du printemps arabe, la guerre de religion entre sunnites et chiites. Mais derrière des prétextes religieux, il s’agit surtout pour L’Etat islamique d’imposer par la terreur et le fanatisme une dictature fondamentaliste dans tous les domaines. La destruction de cet « Etat islamique « est en enjeu considérable pour toute le Proche et Moyen orient politiquement déjà très fragile et qui risque d’être complètement déstabilisé par les djihadistes. Trois mois après le début de l’offensive des djihadistes qui a plongé le pays dans le chaos et pris de court la communauté internationale. Les représentants d’une trentaine de pays, dont les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l’Onu, se réunissent pour préciser les contours de la coalition internationale annoncée il y a dix jours par les Etats-Unis pour contrer les avancées de l’EI. Le nombre et le rôle des pays qui entendent participer à cette coalition sont pour l’heure très flous. « L’objet de cette conférence, c’est de coordonner les aides, les soutiens, les actions pour l’unité de l’Irak et contre ce groupe terroriste », a souligné le chef de l’Etat français François Hollande, lors d’une visite éclair en Irak vendredi. Issu d’Al Qaïda, l’EI s’est emparé au cours de l’été de vastes pans de territoires en Irak et en Syrie, provoquant la fuite de plusieurs dizaines de milliers de civils, et a revendiqué la décapitation de deux journalistes américains, menaçant de s’en prendre à un ressortissant britannique. Les moyens à mettre en œuvre pour tarir les sources de financement de l’EI, qualifié de « cancer » par Barack Obama, pour endiguer le flux et le recrutement de djihadistes venus du monde entier ou encore pour renforcer le contrôle des frontières devraient entre autres être abordés lors de la conférence. A deux jours de la réunion, le doute planait toujours samedi sur la venue d’un représentant de l’Iran, Washington ayant notamment jugé que la participation de Téhéran ne serait pas appropriée en raison de « l’implication de l’Iran en Syrie et ailleurs ». A l’heure actuelle, une dizaine de pays occidentaux ont accepté de constituer le noyau dur de la coalition menée par les Etats-Unis qui ont également obtenu cette semaine l’engagement de dix pays arabes, dont l’Arabie saoudite et le Qatar, à lutter contre l’EI.