Archive pour le Tag 'épreuve'

Catalogne : l’épreuve de force continue

Catalogne : l’épreuve de force continue

 

 

Le premier ministre espagnol a choisi l’épreuve de force en décidant d’utiliser l’arme lourde que constitue l’article 155 de la Constitution. Il s’agit de suspendre l’autonomie de la Catalogne est en même temps le président du gouvernement régional et de prévoir des élections dans un délai de six mois. Officiellement on va contourner la difficulté en considérant qu’on seulement suspend et qu’on destitue des responsables qui se sont mis hors-la-loi. Ce n’est évidemment pas la meilleure méthode pour favoriser l’apaisement entre les deux partis actuellement en conflit. Il aurait sans doute été plus raisonnable de négocier des devenues indispensables mais sans prendre de mesures de rétorsion à l’égard de la Catalogne. Madrid voulait voudrait accroître l’influence des indépendantistes qu’elle ne s’y prendrait pas autrement alors que ces indépendantistes ne représentent que de l’ordre de 40 % de l’opinion en Catalogne.  Après un conseil extraordinaire des ministres, le président du gouvernement a choisi de révoquer président, vice-président (Oriol Junqueras), et ministres régionaux de la Catalogne. Il s’agit seulement selon lui de destituer « les personnes qui ont placé ce gouvernement hors la loi », en faisant voter des lois contraires à la constitution espagnole et au statut d’autonomie de la Catalogne. Leurs fonctions seront exercées  »en principe par les ministères [nationaux] aussi longtemps que durera cette situation exceptionnelle ». Cette décision devra être validée par un vote le 27 octobre du Sénat, où le parti de Mariano Rajoy dispose d’une majorité absolue. Le président du gouvernement s’est aussi assuré de l’appui du parti socialiste (PSOE), principale force d’opposition, et des centristes de Ciudadanos. Si la chambre approuve les mesures demandés par le conservateur dans les jours qui viennent, le parlement catalan continuera d’exercer ses fonctions jusqu’à sa dissolution mais ne pourra pas élire un nouveau président du gouvernement en remplacement de Carles Puigdemont ni voter de nouvelles lois contraires à la constitution et au statut de cette région autonome. Mariano Rajoy prétend revenir à la légalité en Catalogne, rétablir la coexistence dans une communauté qui s’est déchirée depuis des mois sur la question de l’indépendance, et préserver le redressement économique dans une des régions les plus riches d’Espagne.  »Tout cela va rentrer dans l’ordre, sans faire davantage de tort à qui que ce soit », a assuré le président du gouvernement.

 

 

Sarkozy : nouvelle épreuve judiciaire et fin du rêve pour 2017

Sarkozy : nouvelle épreuve judiciaire et fin du rêve pour 2017

 

 

 

Pour 2017 les carottes sont cuites avec cette nouvelle épreuve judiciaire ; celle qui valide les écoutes financières téléphoniques où l’ancien chef de l’État tentait  de corrompre un magistrat pour s’immiscer dans les informations relatives à l’affaire Bettencourt. Cette nouvelle affaire avec toutes les autres va plomber définitivement la candidature de Sarkozy qui précisément souhaitait  redevenir président de la république pour étouffer toutes les poursuites judiciaires dont il fait l’objet. Le fait d’avoir utilisé une fausse identité, celle de Paul Bismuth ajoute par ailleurs un peu de ridicule au caractère délictueux de trafic d’influence. La Cour de cassation a validé mardi la quasi-totalité des écoutes entre Nicolas Sarkozy et son avocat Thierry Herzog, ouvrant la voie à un possible procès pour trafic d’influence et corruption. L’ancien chef de l’Etat est mis en examen dans ce dossier pour trafic d’influence actif, corruption active et recel de violation de secret professionnel. Le rejet de son recours assombrit un peu plus la situation judiciaire et politique de Nicolas Sarkozy, qui a été mis également en examen en février pour financement illégal de sa campagne présidentielle de 2012. L’actuel président des Républicains (LR) ambitionne de participer à la primaire de la droite en novembre prochain. Or, les juges ont terminé leur enquête et la saisine de la Cour de cassation était le dernier obstacle avant un renvoi devant le tribunal. Les soupçons de trafic d’influence sont apparus au détour d’une enquête sur des accusations de financement libyen de la campagne électorale de Nicolas Sarkozy en 2007, poussant la justice à placer sur écoutes deux téléphones utilisés par l’actuel président des Républicains. Les juges le soupçonnent d’avoir cherché à faciliter la promotion à Monaco de Gilbert Azibert, alors avocat général à la Cour de cassation, en échange de renseignements sur l’avancée du dossier sur des soupçons d’abus de faiblesse aux dépens de la milliardaire Liliane Bettencourt, pour lequel il a bénéficié d’un non-lieu. Nicolas Sarkozy, son avocat Thierry Herzog et l’ancien magistrat Gilbert Azibert, tous trois mis en examen, contestaient la validation par la cour d’appel de Paris des écoutes, dans lesquelles l’ancien président se présentait sous le pseudonyme de « Paul Bismuth ». L’avocat de l’ancien chef de l’Etat à la Cour de cassation, Me Patrice Spinosi, s’en était pris à la régularité de ces écoutes « au long cours, à filet dérivant », dénonçant un « dossier bancal » et des « erreurs de droit ». Il avait insisté sur le fait que les propos qui ont valu à Nicolas Sarkozy d’être mis en examen avaient été interceptés lors d’écoutes ouvertes dans un dossier différent, celui des soupçons de financement par la Libye de la campagne de 2007.




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