Archive pour le Tag 'épargnants'

Epargne-Livret A : les épargnants encore punis ….par les banques

Livret A : les épargnants encore punis ..par les banques ?

Au deuxième trimestre, les grandes banques françaises ont toutes publié des résultats record , faisant presque oublier la crise sanitaire qui avait plombé leurs comptes il y a tout juste un an. Une fois n’est pas coutume, les métiers de banque de détail, pourtant mal en point depuis plusieurs années, ont largement participé à ce rebond.

Selon le décompte fait par DBRS Morningstar, les revenus agrégés en banque de détail de BNP Paribas, Crédit Agricole, BPCE et Société Générale ont grimpé de 9,8 % par rapport à la même période l’an dernier. Tous métiers confondus, le produit net bancaire des quatre groupes a augmenté de 11,3 %, à 33,7 milliards d’euros, et les bénéfices ont plus que triplé. La tendance est similaire chez Crédit Mutuel et La Banque Postale .

 

Alors que l’inflation reprend , les épargnants du livret, eux  à seront encore punis puisque les Pouvoirs publics n’envisagent pas de relèvement de la rémunération du livret au 1er août. Conclusion il y aura une perte nette pouvoir d’achat des épargnants puisque officiellement l’inflation sur un an constatée en juin a atteint 1,5 % alors que le taux de rémunération est toujours limité à 0,5 %.

 En fait,  les pouvoirs publics ont écouté les revendications des banques et de la Banque de France qui conseillent depuis longtemps de bloquer la rémunération voire même de la diminuer. Il n’est donc pas étonnant que nombre de petits épargnants préfère laisser leurs économies sur les comptes courants. « Depuis le début de la crise sanitaire (mars 2020), la collecte du Livret A a atteint 37,75 milliards d’euros faisant de ce produit le principal réceptacle de l’épargne Covid juste derrière les dépôts à vue (50 milliards d’euros) », observe Philippe Crevel, directeur du Cercle de l’épargne.

Notons cependant que la mesure de l’inflation est devenue largement obsolète avec la crise sanitaire qui a modifié la structure de consommation des ménages. Le coût de certaines dépenses et notoirement sont  sous-évaluées voire ignorées comme celle du logement.

Livret A : les épargnants encore punis ?

Livret A : les épargnants encore punis ?

 

Alors que l’inflation reprend , les épargnants du livret à seront encore punis puisque les Pouvoirs publics n’envisagent pas de relèvement de la rémunération du livret au 1er août. Conclusion il y aura une perte nette pouvoir d’achat des épargnants puisque officiellement l’inflation sur un an constatée en juin a atteint 1,5 % alors que le taux de rémunération est toujours limité à 0,5 %.

 En fait,  les pouvoirs publics ont écouté les revendications des banques et de la Banque de France qui conseillent depuis longtemps de bloquer la rémunération voire même de la diminuer. Il n’est donc pas étonnant que nombre de petits épargnants préfère laisser leurs économies sur les comptes courants. « Depuis le début de la crise sanitaire (mars 2020), la collecte du Livret A a atteint 37,75 milliards d’euros faisant de ce produit le principal réceptacle de l’épargne Covid juste derrière les dépôts à vue (50 milliards d’euros) », observe Philippe Crevel, directeur du Cercle de l’épargne.

Notons cependant que la mesure de l’inflation est devenue largement obsolète avec la crise sanitaire qui a modifié la structure de consommation des ménages. Le coût de certaines dépenses et notoirement sont  sous-évaluées voire ignorées comme celle du logement.

« Motiver les épargnants à relancer l’économie »!

« Motiver les épargnants à relancer l’économie »!

Un défi de taille que lance l’économiste Stéphanie Villers qui estime, dans une tribune au « Monde » qu’étant donné les marges budgétaires étroites du gouvernement, il faut inciter les ménages à consommer plus tout en fléchant leurs dépenses vers l’économie responsable et locale et orienter l’épargne restante vers le financement des entreprises de demain. Le problème est surtout de savoir si la confiance sera au rendez-vous pour convaincre les intéressés.

 

Tribune.

Il est difficile d’évaluer les désastres économiques de cette pandémie. Les prêts garantis par l’Etat (PGE) ont permis à une majorité d’entreprises de passer la première vague. Pour la seconde, le choc risque d’être insurmontable pour nombre d’entre elles. Les PGE ne peuvent pas tout. En effet, comment rembourser des emprunts quand les carnets de commandes se contractent invariablement ? Alors que faire ? Quelles mesures de très court terme peuvent éviter le pire ?

Des subventions pourraient permettre aux entreprises de garder la tête hors de l’eau. Mais, la France ne dispose pas de marges de manœuvre nécessaires pour offrir ces aides à grande échelle. Seuls les pays qui ont dégagé auparavant des excédents budgétaires peuvent se permettre, aujourd’hui, d’abonder les comptes d’exploitation des entreprises privées.

Une balle dans le pied

Après le passage de la deuxième vague, l’Etat va se retrouver sans réelle marge financière, ses caisses demeureront durablement vides. Le déficit public va atteindre plus de 10 % du produit intérieur brut (PIB) en 2020. Rappelons que le retour à l’équilibre budgétaire a été constamment annoncé, pourtant jamais atteint. L’Etat devra donc composer avec une nouvelle variable, l’épargne des Français pour financer l’économie de demain. Certains évoquent la nécessité de taxer ces liquidités pour rembourser une partie de la dette française ou pour qu’elles soient redistribuées.

Néanmoins, l’overdose fiscale exprimée notamment au travers du mouvement des « gilets jaunes » et la récession que nous sommes en train de subir, empêchent pour l’instant d’envisager cette issue. Jusqu’à la prochaine élection présidentielle, l’épargne sera « épargnée » de toute pression fiscale.

 

Lors du premier confinement, les épargnants français ont mis de côté 27 % de leur revenu disponible brut (contre 14 % en moyenne). En fin d’année, le gouvernement a de nouveau instauré des mesures de confinement pour limiter l’engorgement des hôpitaux. Elles déboucheront sur les mêmes conséquences. Ce qui n’a pas été acheté durant la fermeture des commerces ne sera pas dépensé ensuite, contrairement à ce qu’imaginait le gouvernement en garantissant la sauvegarde des revenus des ménages.

Avec les commerces non essentiels fermés, l’économie française s’est tiré une balle dans le pied en faisant la part belle aux mastodontes du numérique, Amazon en tête. L’épargne des Français va de nouveau progresser. Une grande partie de ces liquidités risquent de stagner dans les comptes courants ou dans l’épargne réglementée très peu rémunérée.

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Le « tabou » de la taxation des épargnants retraités !!!

Le « tabou » de la taxation des épargnants retraités !!!

 

Une dépêche d’agence reprise par de nombreux médias indique que  le tabou de la taxation des épargnants pourrait tomber à la demande des milieux bancaires. Le tout sans autre commentaire! En fait les milieux bancaires considèrent que les dépôts de fonds dans les banques occasionnent des frais qui doivent être rémunérés ! Chacun sait pourtant que l’argent déposé en banque sous différentes formes ne dort pas, il est évidemment utilisé par les banques notamment pour faire des opérations de prêt à court terme très bien rémunérées.

D’une certaine manière,  cette taxe envisagée constituerait une double punition. En effet, les sommes déposées sur les livrets d’épargne ou les comptes courants ne apportent rien et sont bien évidemment affectées en plus par l’inflation. Leur imposer une taxation constituerait une double peine. Notons que les banques ont tout fait pour persuader les gouvernements de verser la plupart des revenus du travail sur des comptes bancaires qui génèrent une immense trésorerie et qui profite aux banques. Réclamer maintenant en plus une taxation des dépôts en banque relèveraient de l’escroquerie pure surtout quand on sait que lesdites banques ne vont pas se priver de distribuer encore des dividendes. Le texte de la dépêche d’agence évoquée:

 

« Stupeur en Irlande, où les retraités ne semblent pas pouvoir jouir d’un peu de répit en cet été obscurci par la crise sanitaire et économique. La mauvaise nouvelle est tombée fin juillet : les dépôts d’épargne retraite au sein de la Banque d’Irlande, établissement privé, seront ponctionnés dès septembre prochain pour compenser les taux négatifs. Pénalisée depuis de nombreux mois par la politique des taux bas de la Banque centrale européenne (BCE), la plus grande banque commerciale du pays estime qu’il n’est «plus viable de détenir des fonds aussi importants sans frais».

 

Epargne- Baisse taux du Livret A: lamentable attaque contre les petits épargnants

Epargne- Baisse  taux du Livret A: lamentable attaque contre les petits épargnants

 

 

La baisse du niveau de la rémunération du livret A témoigne à  l’évidence que le pouvoir est un zélé serviteur des intérêts financiers. Notons que cette baisse fait passer la rémunération de 0, 75 % à 0,50 % et  intervient au moment où l’inflation remonte et passe à 1,5 % en 2019. L’objectif est bien évidemment d’orienter l’épargne vers les produits risqués  des banques et des assurances afin d’alimenter encore un peu plus la spéculation des marchés financiers devenus fous. Une spéculation complètement déconnectée du niveau de l’activité et des profits réels. En tout cas pour les petits épargnants , c’est une perte assurée de 1 % sur l’épargne des petits porteurs de livrets. On ne fera croire à personne que les plus aisés  utilisent le livret A pour sécuriser leur épargne.

Ce sont les petites et moyennes catégories qui utilisent ce type d’épargne . Cette baisse aura des les effets sur toute l’épargne et pas seulement sur le livret A. Sa justification par l’aide au développement du logement social est une escroquerie .( 100 à 300 millions d’économies d’ailleurs très théoriques compte  tenu des taux d’emprunt nuls). En fait , il s’agit d’une tentative supplémentaire de mettre la main sur cet extraordinaire épargne qui représente près de 300 milliards d’euros pour 55 millions de livrets. Son succès ne se dément pas, avec une collecte nette de 13,63 milliards d’euros entre janvier et octobre 2019, selon les dernières données de la Caisse des dépôts. Au total, l’encours du Livret A s’élève à 297,4 milliards d’euros, c’est 6% de plus qu’il y a un an à la même époque. Si l’on ajoute le Livret de développement durable et solidaire (LDDS), les encours gonflent à 408,2 milliards d’euros (+5,7% sur un an).

Le taux du Livret A sera donc abaissé de 0,75% au plancher de 0,50% en février, annonce le ministre de l’Economie Bruno Le Maire dans un entretien publié mercredi soir sur le site du Parisien. Le gouvernement suit ainsi à la lettre la recommandation de la Banque de France qui se base sur une formule tenant compte du niveau des taux d’intérêt et de l’inflation et dont le plancher a été fixé à 0,50%.

Alors que le taux de rémunération du Livret A – destiné notamment au financement du logement social – est gelé depuis août 2015 à 0,75%, le ministre de l’Economie estime qu’il aurait été “irresponsable et incohérent” de le maintenir plus longtemps à ce niveau. “Incohérent par rapport à notre politique de diversification des placements. Et irresponsable pour les milliers de Français qui attendent un logement social”, souligne Bruno Le Maire qui ne manque pas de culot ! . “Ce nouveau taux permettra en effet de construire 17.000 logements sociaux supplémentaires et d’en rénover 52.000 chaque année”, souligne-t-il. Une escroquerie, car les organismes sociaux type HLM ne manque guère de trésorerie, pour preuve l’État a déjà pompé 1,5 milliards sur les ressources des HLM.  La rémunération du Livret d’épargne populaire (LEP) passera quand à elle de 1,25% actuellement à 1%, précise le ministre. Tous les plans d’épargne populaire sont visés par la baisse de rémunération.

Baisse taux du Livret A: lamentable attaque contre les petits épargnants

Baisse  taux du Livret A: lamentable attaque contre les petits épargnants

 

 

La baisse du niveau de la rémunération du livret A témoigne à  l’évidence que le pouvoir est un zélé serviteur des intérêts financiers. Notons que cette baisse fait passer la rémunération de 0, 75 % à 0,50 % et  intervient au moment où l’inflation remonte et passe à 1,5 % en 2019. L’objectif est bien évidemment d’orienter l’épargne vers les produits risqués  des banques et des assurances afin d’alimenter encore un peu plus la spéculation des marchés financiers devenus fous. Une spéculation complètement déconnectée du niveau de l’activité et des profits réels. En tout cas pour les petits épargnants , c’est une perte assurée de 1 % sur l’épargne des petits porteurs de livrets. On ne fera croire à personne que les plus aisés  utilisent le livret A pour sécuriser leur épargne. Ce sont les petites et moyennes catégories qui utilisent ce type d’épargne . Cette baisse aura des les effets sur toute l’épargne et pas seulement sur le livret A. Sa justification par l’aide au développement du logement social est une escroquerie .( 100 à 200 millions d’économies d’ailleurs très théoriques compte  tenu des taux d’emprunt nul). En fait , il s’agit d’une tentative supplémentaire de mettre la main sur cet extraordinaire épargne qui représente près de 300 milliards d’euros pour 55 millions de livrets. Son succès ne se dément pas, avec une collecte nette de 13,63 milliards d’euros entre janvier et octobre 2019, selon les dernières données de la Caisse des dépôts. Au total, l’encours du Livret A s’élève à 297,4 milliards d’euros, c’est 6% de plus qu’il y a un an à la même époque. Si l’on ajoute le Livret de développement durable et solidaire (LDDS), les encours gonflent à 408,2 milliards d’euros (+5,7% sur un an).

Le taux du Livret A sera abaissé de 0,75% au plancher de 0,50% en février, annonce le ministre de l’Economie Bruno Le Maire dans un entretien publié mercredi soir sur le site du Parisien. Le gouvernement suit ainsi à la lettre la recommandation de la Banque de France qui se base sur une formule tenant compte du niveau des taux d’intérêt et de l’inflation et dont le plancher a été fixé à 0,50%.

Alors que le taux de rémunération du Livret A – destiné notamment au financement du logement social – est gelé depuis août 2015 à 0,75%, le ministre de l’Economie estime qu’il aurait été “irresponsable et incohérent” de le maintenir plus longtemps à ce niveau. “Incohérent par rapport à notre politique de diversification des placements. Et irresponsable pour les milliers de Français qui attendent un logement social”, souligne Bruno Le Maire. “Ce nouveau taux permettra en effet de construire 17.000 logements sociaux supplémentaires et d’en rénover 52.000 chaque année”, souligne-t-il. Une escroquerie, car les organismes sociaux type HLM ne manque guère de trésorerie, pour preuve l’État a déjà pompé 1,5 milliards sur les ressources des HLM.  La rémunération du Livret d’épargne populaire (LEP) passera quand à elle de 1,25% actuellement à 1%, précise le ministre. Tous les plans d’épargne populaire sont visés par la baisse de rémunération.

 

Baisse taux du Livret A: nouvelle lamentable attaque contre les petits épargnants

Baisse  taux du Livret A: nouvelle lamentable attaque contre les petits épargnants

 

 

La baisse du niveau déjà lamentable de la rémunération du livret à témoigne à l’évidence que le pouvoir est un zélé serviteur des intérêts financiers. Notons que cette baisse fait passer la rémunération de 0, 75 % à 0,50 % et  intervient au moment où l’inflation remonte et passe à 1,5 % en 2019. Bref, une perte assurée de 1 % sur l’épargne des petits porteurs de livrets. On ne fera croire à personne que les plus aisés  utilisent le livret A pour sécuriser leur épargne. Ce sont les petites et moyennes catégories qui utilisent ce type d’épargne . Cette baisse aura des les effets sur toute l’épargne et pas seulement sur le livret A. Sa justification par l’aide au développement du logement social est une escroquerie .( 100 à 200 millions d’économies d’ailleurs très théoriques compte  tenu des taux d’emprunt nul). En fait , il s’agit d’une tentative supplémentaire de mettre la main sur cet extraordinaire épargne qui représente près de 300 milliards d’euros pour 55 millions de livrets. son succès ne se dément pas, avec une collecte nette de 13,63 milliards d’euros entre janvier et octobre 2019, selon les dernières données de la Caisse des dépôts. Au total, l’encours du Livret A s’élève à 297,4 milliards d’euros, c’est 6% de plus qu’il y a un an à la même époque. Si l’on ajoute le Livret de développement durable et solidaire (LDDS), les encours gonflent à 408,2 milliards d’euros (+5,7% sur un an).

Le taux du Livret A sera abaissé de 0,75% au plancher de 0,50% en février, annonce le ministre de l’Economie Bruno Le Maire dans un entretien publié mercredi soir sur le site du Parisien. Le gouvernement suit ainsi à la lettre la recommandation de la Banque de France qui se base sur une formule tenant compte du niveau des taux d’intérêt et de l’inflation et dont le plancher a été fixé à 0,50%.

Alors que le taux de rémunération du Livret A – destiné notamment au financement du logement social – est gelé depuis août 2015 à 0,75%, le ministre de l’Economie estime qu’il aurait été “irresponsable et incohérent” de le maintenir plus longtemps à ce niveau. “Incohérent par rapport à notre politique de diversification des placements. Et irresponsable pour les milliers de Français qui attendent un logement social”, souligne Bruno Le Maire. “Ce nouveau taux permettra en effet de construire 17.000 logements sociaux supplémentaires et d’en rénover 52.000 chaque année”, souligne-t-il. Une escroquerie, car les organismes sociaux type HLM ne manque guère de trésorerie.  La rémunération du Livret d’épargne populaire (LEP) passera quand à elle de 1,25% actuellement à 1%, précise le ministre.

Présidentielle : la crainte des épargnants

Présidentielle : la crainte des  épargnants

Selon une étude de LinXea  les Français,  57% des personnes interrogées estiment que le résultat du second tour pourrait avoir « des conséquences négatives sur le rendement de [leur] épargne ». Ils n’étaient que 47 % à exprimer cette crainte avant le premier tour.  Plus globalement, le résultat du premier tour a « eu tendance à inquiéter » 59% des épargnants (et 62% de l’ensemble des Français) quant aux conséquences de l’élection pour leurs économies. « Logiquement, l’inquiétude est plus forte encore auprès des sympathisants des vaincus : 63 % auprès des sympathisants de gauche et 69 % auprès de ceux de droite », souligne Gaël Sliman, président de l’institut Odoxa. Les personnes interrogées estiment à 62 % qu’une victoire d’Emmanuel Macron aurait un impact neutre ou positif sur leur épargne.  Le programme de Marine Le Pen est associé à une mesure emblématique : le retour au franc . Une telle perspective aurait une « conséquence négative sur l’épargne », selon 71 % des épargnants. Seuls les sympathisants FN interrogés sont convaincus de l’inverse à 79 %.

BCE: la presse allemande condamne Draghi au nom des épargnants allemands

BCE: la presse allemande condamne Draghi au nom des épargnants allemands

 

 

 

C’est presque unanimement que la presse allemande condamne les mesures de politique accommodante prise par le président de la BCE ;  une condamnation qui concerne surtout la baisse de rémunération pour l’épargne et indirectement la baisse de l’euro que cela va entraîner. Comme d’habitude,  l’Allemagne défend le principe d’une monnaie forte et combat la dévaluation compétitive. La presse allemande a la dent dure avec la Banque Centrale Européenne au lendemain de l’annonce par l’institution d’un paquet de mesures aussi amples qu’inédites en vue de combattre la faible inflation en zone euro. Le quotidien économique « Handelsblatt » fait ce vendredi sa Une en montrant un Mario Draghi allumant un cigare avec un billet de 100 euros en flamme, le tout sous-titré « Whatever it takes. Le jeu dangereux de Mario Draghi avec l’argent des épargnants allemands ». Un titre du reste montré la veille dans les pages du journal, à la manière d’un « teaser », comme si la réunion de jeudi n’avait rien changé au constat qui prévalait avant … Ce qui est neuf et inquiétant, note en revanche l’éditorialiste, est que « le marché a perdu la confiance en Mario Draghi, le magicien des marchés ». Le journal en veut pour preuve qu’après le cours feu d’artifice en bourse de jeudi, à la suite de l’avalanche de mesures annoncées par la BCE, les places financières ont cédé à la désillusion . Le verdict : « Draghi et ses troupes ont creusé eux-mêmes un trou d’où ils peuvent à peine sortir. Et ils creusent maintenant encore plus profond ». Mais en chemin vers un objectif d’inflation de 2% devenu « illusoire » à atteindre, la BCE va provoquer « des dégâts collatéraux énormes » avec à la clé diverses bulles financières, des banques encore plus fragilisées, et l’expropriation des épargnants. La BCE est ainsi en bonne voie pour « perdre la confiance », y compris chez ses plus fervents partisans durant la crise financière. « Le président de la BCE Mario Draghi a choisi lui-même la mauvaise voie », renchérit le quotidien de centre-gauche « Süddeutsche Zeitung ». « Il déprécie l’argent sans générer de la croissance. Au lieu de cela, il exproprie les épargnants de facto et se prive d’armes contre une véritable crise qui pourrait bientôt survenir à travers le monde. Boursicoteurs et politiciens se sont habitués à l’argent pas cher comme à une drogue, laquelle doit résoudre leurs problèmes. Au lieu de cela, nous devrions tous en ressentir les effets secondaires. Le président de la BCE a mis le feu à tout son arsenal l. Avec quel argent va-t-il soutenir l’Europe si une nouvelle grosse dépression à la 2008 devait se reproduire ? Mario Draghi est en route pour ruiner l’avenir de l’Europe », s’emporte le journal bavarois. Le quotidien conservateur « Frankfurter Allgemeine Zeitung » souligne de son côté que « pour Draghi il n’y a pas de limite, du fait que la BCE déclare elle-même que tout ce qu’elle fait est du ressort de son mandat. Cela est dangereux pour un organe indépendant de la politique comme une banque centrale. Néanmoins, la Cour européenne de justice, en conflit avec la Cour constitutionnelle allemande à propos de l’achat d’obligations d’État par la puissante institution européenne, lui a délivré un laissez-passer – bien que la BCE ne soit soumise à aucun contrôle démocratique, en dehors du fait que ce sont les chefs d’Etats et de gouvernements qui désignent ses administrateurs », note le journal francfortois. Taux de refinancement amené à zéro, taux sur les dépôts enfoncé en territoire négatif, rachats d’actifs en quantité toujours plus importante…

Sondage livret A : la fuite des épargnants

Sondage livret A : la fuite des épargnants

 

De puis de nombreux mois la décollecte du livret A ne cesse de s’amplifier. En cause la baisse de rémunération. Une épargne rémunérée jusque-là à 1 %. Une rémunération déjà bien insuffisante mais qui n’a pas empêché le gouvernement de la réduire encore et de la passer à0. 75 %. Les épargnants ne sont pas dupes car que cette manipulation des taux d’intérêt s’appuie sur un indice obsolète de l’évolution des prix à la consommation. Des prix qui selon cet indice sont en été minorés, l’inflation  serait de 0.3% sur un an alors qu’en fait elle seraiat proche de 1.5%. En effet l’augmentation des dépenses contraintes est sous estimée dans l’indice INSEE. Du coup  un grand nombre d’épargnants vont abandonner le livret. Selon une enquête IFOP à paraître dans l’édition dominicale de Ouest-Francela moitié des Français à placer leurs économies dans d’autres produits.  »La moitié des Français (50%) affiche la volonté de continuer à épargner autant, mais en plaçant ses économies ailleurs que sur le Livret A », constate l’institut de sondage. En revanche, ils sont encore 39%, à ne pas prévoir de « changer leurs habitudes vis-à-vis de ce produit ». Le solde de 11% est constitué par des personnes comptant moins épargner pour consommer plus.

La baisse de la rémunération est censée favoriser la croissance et la construction de logements sociaux. En effet, un taux plus bas permet notamment à la Caisse des dépôts, qui centralise 65% de l’épargne du Livret A, d’octroyer des prêts moins onéreux, aux organismes HLM par exemple. Une cinquantaine de mal-logés ont manifesté jeudi à Paris contre la baisse du taux du Livret A, qui va passer samedi à 0,75%, a constaté l’AFP. Derrière une banderole « touchez pas au Livret A », les mal logés ont manifesté entre la place du Palais-Royal et la Banque de France en scandant « le Livret A c’est pour les HLM, c’est pas pour les banquiers ».  »Nous pensons que cette baisse du taux est un mauvais calcul du gouvernement car le Livret A sert à financer les logements sociaux et qu’avec cette baisse les épargnants vident leur compte », a déclaré à l’AFP Jean-Baptiste Eyraud, le responsable de l’association Droit au logement (DAL).

 

Livret A : 0.75% les épargnants se gavent !

Livret A : 0.75% les épargnants se gavent !

 

Avec 0.75% (au lieu de 1%),c’est évident, les épargnants se gavent. C’est l(avis du gouverneur de la Banque de France qui aurait même voulu ramener le taux à 0.50%. C’est bien connu les épargnants détenteurs du livret A sont de dangereux spéculateurs, d’ailleurs les plus grandes fortunes du monde mettent leur argent à la caisse d’épargne. Pourtant quand la bourse devrait rapporter environ 10% sur un an(  par pure spéculation eu égard aux résultats réels de entreprises), le français moyen, lui, va voir la rémunération de son livret diminuer encore. En réalité la rémunération est négative car l’inflation est beaucoup plus forte que ne  l’indique l’INSSE (officiellement 0.3% sur un an mais en fait proche de 1.5%). Pas étonnant que la collecte du livret A ne cesse de baisser. Le gouvernement a donc suivi lundi la recommandation de la Banque de France en abaissant de 1,0% à 0,75% le taux du Livret A à partir du 1er août. Motif la gestion du livret A coûte cher). Rien de surprenant tellement la gestion de la Banque de France est approximative. La Banque de France  emploie 13 000 agents pour un coût total de près d’1,5 milliard d’euros par an (pensions incluses). A l’opposé, la Banque d’Angleterre dénombre seulement 1 955 employés qui lui coûtent chaque année 155 millions de livres sterling.: la Banque centrale française, qui n’exerce aucun contrôle sur la politique monétaire, emploie six fois plus de personnes que la Banque d’Angleterre. Que font tous ces agents français ? Probablement rédiger des rapports : comme celui sur les taux d’intérêt du livret A. Et on peut s’estimer heureux, la très faible inflation aurait dû conduire à abaisser le taux du Livret A à 0,50% si la formule de calcul avait été appliquée conformément à la loi. Mais le gouvernement et le gouverneur de la BdF, Christian Noyer, dont l’exécutif ne suit pourtant pas systématiquement les recommandations, se sont retrouvés pour donner un petit coup de pouce au produit d’épargne le plus populaire de France, compte tenu de la faiblesse de l’inflation et du fait que le taux de 1,0% en vigueur depuis un an était déjà un plus bas historique. Invoquant la protection de l’épargne populaire, le gouvernement avait refusé de baisser le taux du Livret A d’un quart de point, à 0,75%, début 2015, quand l’inflation en rythme annuel était tombée à 0,1%. L’inflation hors tabac est tombée à +0,3% sur les douze mois à fin juin en France et les taux du marché monétaire sont actuellement en zone négative.

 

Livret A : « les épargnants se gavent » !! (Christian Noyer)

Livret A : «  les épargnants se gavent » !! (Christian Noyer)

 

 

Pathétique le gouverneur de la Banque de France (au fait ça sert à quoi la Banque de France avec l’euro ?) qui considère que les épargnants se gavent avec un taux d’intérêt excessif : 1%. C’est trop évidemment ! Logiquement les petits épargnants devraient même payer pour leur livret A. Ce que pense sans doute l’inutile gouverneur de la banque de France qui a une nouvelle fois plaidé lundi pour une baisse des taux de l’épargne réglementée dont le niveau constitue, selon lui, « un obstacle de plus en plus fort » à la diffusion dans l’économie de la politique monétaire très accommodante de la BCE. « Nous sommes dans une période où la BCE met en place des moyens considérables pour faire redémarrer l’économie et remonter l’inflation vers notre objectif. Donc il n’est pas acceptable que l’épargne réglementée soit un obstacle de plus en plus fort à cette évolution », a dit Christian Noyer. « Pour moi, il est hors de question que les taux ne baissent pas au cours de l’année », a-t-il ajouté lors de la présentation du rapport annuel de l’Observatoire de l’épargne réglementée. Les encours des produits d’épargne réglementée – livret A, livret de développement durable (LDD), livret d’épargne populaire et plan d’épargne logement (PEL) – ont augmenté l’an passé de 11 milliards d’euros (+1,6%) à 690 milliards d’euros.  Christian Noyer a souligné que, malgré ses recommandations au gouvernement, qui a le dernier mot sur la question, leurs taux de rémunération étaient aujourd’hui « encore plus éloignés » des niveaux prévus par leurs formules de calcul. Celui du livret A et du LDD est à 1,0%, son plus bas niveau historique, depuis août 2014, alors que le gouverneur de la Banque de France proposait début 2015 de le ramener à 0,75%.  La formule indicative utilisée pour son calcul, qui prend en compte les taux du marché monétaire et l’indice des prix hors tabac, aurait même pu conduire à l’abaisser alors à 0,25%.

 




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