Archive pour le Tag 'éoliennes'

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Eoliennes du « Soleil du Midi » : pas vraiment des lumières !

Eoliennes du «  Soleil du Midi » : pas vraiment des lumières !

 

 

Pas vraiment une lumière cette société Soleil du midi incapable d’assurer de manière régulière la signalisation du mât de mesure des vents qui annonce l’installation d’un parc d’éoliennes dans le Maine et Loire à Mouliherne. Déjà début mars, la signalisation avait été complètement interrompue pendant 15 jours. La ministre des transports et le préfet avaient été interpellés (1)  sur cette question qui met en cause la sécurité et témoigne du fait que certains petits promoteurs n’ont pas les compétences techniques et la surface financière nécessaire pour assurer la surveillance et le développement de ces installations dans les conditions réglementaires de sécurité. Pourtant la dite société finance cependant  une boite de communication dont l’objet est de convaincre les élus de la pertinence des éoliennes !  De nouveau,  en octobre la signalisation a été défaillante pendant près de trois semaines. Pire, le balisage  du bas du mât était assuré tandis que celui du sommet était éteint. À noter que ce mât et les futures éoliennes sont implantés sur un lieu de passage fréquenté par les liaisons Afrique- France et surtout par les avions de chasse militaire volant à très basse altitude. Une double infraction d’abord relative au balisage obligatoire, ensuite une infraction vis-à-vis de la surveillance de la signalisation : « la réglementation indique  le balisage est surveillé par l’exploitant (télésurveillance ou procédures d’exploitation spécifiques). Celui-ci signale dans les plus brefs délais toute défaillance ou interruption du balisage à l’autorité de l’aviation civile territorialement compétente. ».

 

 

(1)-  Gaston Bessay                              14  mars 2018

Expert consultant international

Ancien membre du conseil  supérieur de l’aviation marchande

 

Madame la Ministre des transports

40, rue du bac

75007 Paris

 

Absence de signalisation lumineuse des éoliennes

 

Madame la Ministre,

Je me permets d’attirer votre attention sur l’absence et/ou  les défaillances de signalisation de certaines éoliennes ou de certains mâts  de mesures du vent. C’est le cas notamment à Mouliherne où la signalisation d’un mât d’une hauteur de 100 m  a été  complètement défaillante pendant une  quinzaine de jours (du 1er au 13 mars). Cela constitue évidemment une infraction grave au code de l’aviation civile et met en danger le trafic aérien particulièrement important  dans cette zone, une zone fréquentée d’une part par l’aviation civile,  d’autre part par les avions militaires de la base aérienne de Tours,  souvent à  très basse altitude pour  ces derniers. Il conviendrait sans doute de rappeler aux préfets, aux maires  et propriétaire de terrains les risques encourus et les responsabilités très graves  engagées. Normalement,  la surveillance de cette signalisation incombe au promoteur et/ou à  l’exploitant de ces installations. Or il se trouve que certains petits promoteurs n’ont pas les compétences techniques et la surface financière nécessaire (quelques milliers d’euros seulement de capital pour couvrir les risques !) pour  assurer la surveillance et  développement de ces installations dans les conditions réglementaires de sécurité.

Eoliennes Mouliherne : une dépréciation de l’immobilier de 30%

Eoliennes  Mouliherne : une dépréciation de l’immobilier de 30%

 

 

Une dépréciation qui s’ajoute à celle qui découle d’un processus de désertification et encouragée par des responsables municipaux qui entretiennent des liens plus qu’approximatif avec les réalités économiques et sociales. En fait, des maires surtout attirés par les promesses d’argent qui leur permettront de continuer de financer des équipements inutiles et coûteux quand la priorité doit être le développement économique et la création d’emplois. D’après de nombreuses études faites au plan international et national (en France notamment auprès des notaires et des commissaire-enquêteur),  l’éolien entraîne une baisse très sensible de la valeur du foncier et en particulier de l’immobilier. Pour l’immobilier, la perte moyenne se situe autour de 30 % avec une certaine dispersion selon l’équilibre entre la demande et l’offre et selon l’éloignement des éoliennes. . Les pertes les plus importantes se situent dans les zones rurales déjà économiquement défavorisées. Des zones qui ne cessent de perdre des habitants et des emplois qui déséquilibrent la demande au profit du phénomène de sururbanisation. Du coup, les prix ne sont soutenus dans les zones peu denses essentiellement que par les achats de retraités et de résidents secondaires y compris dans certains cas d’étrangers. En dépit de cela,  les prix ont baissés d’environ 50 % en une quinzaine d’années. Avec  l’installation d’éoliennes,  la perte supplémentaire serait  d’environ 30%. Pour preuve les effets désastreux de l’annonce d’éolienne dans des communes de l’est du Maine et Loire (à Mouliherne par exemple, village de 800 habitants ou à Noyant village de 2000 habitants) où des pavillons type 5 avec jardin se vendent  autour de 50 000 à  60 000 euros quand ils valaient encore 100 000 euros il y a quelques années.  La perspective de projet même vague concernant des parcs d’éolienne éloigne certains candidats à l’achat en particulier des retraités mais surtout les étrangers. Ainsi en Anjou, où résident nombre de britanniques, l’impact est significatif. Cela en raison du fait qu’en général les britanniques ont en moyenne acheté  au double du prix habituel il y a une quinzaine d’années soutenant ainsi les prix du marché. Depuis avec la dépréciation de la livre, le Brexit, la dépréciation immobilière générale des zones peu denses, les prix de vente vont notoirement diminué. Ils vont subir une nouvelle baisse avec l’éolien qui contaminera l’ensemble de l’offre. Pour une commune comme Mouliherne, la perte sera de l’ordre de 15 millions si l’on considère que la valeur du patrimoine immobilier représente environ 50 millions. Un transfert financier en quelque sorte vers les bénéficiaires, les promoteurs et les ressources publiques locales. Comme redistribution on fait mieux ! Pour vérifier le raisonnement, il suffit d’abord de comparer le prix estimé par les propriétaires et celui estimé par les notaires ou agences immobilière. Un exercice recommandé  pour voir plus clair !  En général la surestimation frôle les 50%. Là où on évalue un bien à 150 000 euros, il faudra sans doute se contenter de 100 000 lors de la transaction. Là dessus, il conviendra désormais d’appliquer une dépréciation liée à l’implantation des éoliennes. Observons l’un des effets de l’observation de ce phénomène de dépréciation des prix. Nombre de personnes âgées compte sur la valeur de leur patrimoine immobilier pour financer leur futur séjour en maison de retraites. Or le prix moyen d’un séjour est de 2000 euros mensuels or la valeur du patrimoine sera consommée  en 3 ou 4 ans !

 

Eoliennes : une escroquerie énergétique et financière du tandem Hulot-Macron

Eoliennes : une escroquerie énergétique et financière du tandem Hulot-Macron

 

 

 

Les éoliennes sont un bon exemple de l’escroquerie énergétique et financière du tandem Macron-Hulot. Nombre de maires de petites communes rurales sont assaillies par des sociétés de promotion de parcs éoliens. Avec la promesse de retours financiers invraisemblables pour les propriétaires de terrain et pour les communes. Exemple, la petite ville de Douai la Fontaine (7000 habitants Maine et Loire) a été sollicitée par pas moins de 24 promoteurs ! Beaucoup tombent dans le panneau faute de compétences techniques et économiques sans parler des conflits d’intérêt et des arguments très « percutants » des promoteurs (cela d’autant plus qu’il n’y a pas d’appel d’offre !)  Exemple à Mouliherne (commune de 900 habitants, Maine et Loire), l’étude de faisabilité économiques, technique, sociale et environnementale a été confiée directement à un promoteur qui évidemment a conclu qu’un parc d’éoliennes se justifiait mais en oubliant de contacter les riverains et exploitants agricoles concernés. Des propriétaires de terrain d’une  valeur de 1500 euros se voient proposer des retours annuels de  6000 à 16000 euros par an pour une éolienne !  (On oublie par ailleurs d’indiquer aux propriétaires que le coût de démantèlement  de chaque éolienne sera à leur charge : de l’ordre de 300 000 euros !  ). Par ailleurs on assure aux communes un retour fiscal de 30 000 à 80 000 euros par an. Des retours financiers invraisemblables qui ne seront évidemment pas tenus. Toute repose sur le principe qu’EDF rachètera cette électricité 2 à 3 fois le prix du marché. Quand on connaît la situation financière d’EDF (et derrière de la France), cela ne pourra durer longtemps (Voir à cet égard la baisse des prix de rachat de l’énergie solaire).  Certes on ne peut qu’être d’accord avec la politique de transition énergétique qui vise d’une part à réduire la part du nucléaire à 50 % d’ici 10 ans,  d’autre part à développer les énergies alternatives. Un objectif ambitieux mais irréalisable.  Pour preuve dans les 20 ans à venir, on  ne fermera aucune centrale nucléaire et l’éventuelle fin de  Fessenheim sera plus que  compensée par la mise en service de la centrale de Flamanville.  La durée de vie du parc actuel sera même prolongée d’une vingtaine d’années avec l’opération grand carénage. Du coup, les objectifs de la loi de transition énergétique paraissent assez hypothétiques puisqu’il est supposé par ailleurs que la demande sera réduite de 20% d’ici 2020-2025 et de 50% d’ici 2050. En fait,  cette loi présente davantage un caractère d’affichage qu’une dimension réellement opérationnelle. Pour parler plus clair,  elle a surtout été décidée pour satisfaire les écolos politisés et-ou- ésotériques et non pour constituer la base d’une politique énergétique. Pour gommer ses contradictions,  au moins en apparence,  la France développe un plan de développement d’éoliennes à la fois incongru, coûteux et dangereux pour la santé et l’environnement. En outre,  les conditions financières de ce plan constituent une aberration puisque la rentabilité des éoliennes est essentiellement fondée sur un tarif de rachat de l’électricité garanti par l’État supérieur de deux fois au prix du marché de l’électricité. (Une aide illégale d’après  la Cour de Justice de l’Union Européenne). On peut se demander, en l’état actuel des finances d’EDF, quel sera l’équilibre économique de ces projets. En effet la situation d’EDF est catastrophique et s’il  agissait d’une entreprise réellement privée, elle serait en faillite depuis longtemps (l’action d’EDF a 90% de sa valeur en quelques années et cela en dépit de la présentation d’un résultat relativement artificiel). L’entreprise est sans doute au bord de la rupture financière en tout cas à moyen et long terme.  Il faudra sans doute envisager pour les prochaines années une augmentation de l’ordre de 50 % à 100% du prix de l’électricité. D’une manière générale,  le coût de l’électricité d’origine nucléaire a été complètement sous-estimé en France. Il faut dire que la situation financière d’EDF est intenable. Il faut d’abord apurer une énorme dette de 40 milliards, ensuite trouver 50 milliards pour les travaux permettant de prolonger la durée de vie du parc nucléaire actuel. Financer aussi au moins en partie les 25 à 50 milliards du site d’enfouissement des déchets nucléaires de Bure en Moselle ; un site d’enfouissement qui va permettre de participer au démantèlement du parc nucléaire actuel le moment venu. Un démantèlement dont le coût est fixé autour de 15 milliards et qui pourrait être plus proche de 100 milliards sans parler de la remise à niveau financière d’Areva qui va couter autour de 10 milliards. .Enfin avec le développement notamment des énergies alternatives, il faudra envisager la construction d’un nouveau réseau électrique pour collecter et redistribuer le courant. Pour raccorder des milliers de centrales de production d’électricité que seraient tous ces parcs éoliens disséminés sur le territoire, et pour éviter une instabilité des réseaux, ERDF a annoncé 40 milliards d’investissements dont 4000 km de lignes haute tension. Enfin il faudra faire face à un besoin de financement de 200 milliards à terme pour le renouvellement du parc nucléaire. Globalement  il faudra trouver de l’ordre de 500 milliards d’ici 2050-2060. On se demande comment EDF pourra assurer dans ces conditions le rachat d’électricité d’origine éolienne au double ou au triple  du prix du marché. Il est vraisemblable que le développement d’autres énergies alternatives serait économiquement plus rentable  pour EDF, les clients et plus généralement la collectivité. On pense en particulier au développement d’énergies neutres voire positives des bâtiments industriels et agricoles et des résidences d’habitation via la filière photo voltaïque notamment. Aujourd’hui 75% de l’énergie primaire sont utilisés par le résidentiel, le tertiaire et le transport. Avec les bâtiments à énergie neutre ou positive on pourrait réduire cette part à 25 %. Contrairement à l’idée répandue,  les prix mondiaux de l’électricité ne s’inscriront pas dans une tendance haussière compte tenu de l’excédent de l’offre. Les baisses enregistrées du prix de l’électricité ces derniers temps sur le marché mondial en témoignent.  Du coup l’équilibre économique d’EDF s’en trouvera encore davantage perturbé et le rachat de l’énergie d’origine  éolienne au double ou au triple du prix de ce marché encore plus intenable. D’autant que la concurrence des distributeurs va encore s’accroître (voir notamment les effets du regroupement Engie et l’entreprise allemande RWE). Un contexte énergétique et financier qui passe par dessus la tête de nombre  élus locaux qui en plus proposent  de localiser ces éoliennes dans les zones déjà économiquement et socialement défavorisées  qui bénéficient  pas des équipements de base comme le tout-à-l’égout, dont  couverture par mobile téléphonique est très hypothétique, dont  le raccordement au réseau Internet est très insuffisant voire absent à moins de payer des coûts de raccordement exorbitants (sans parler de l’état catastrophique des routes). On peut aussi imaginer que ces zone ne sera jamais raccordées au câble qui ne desservira sans doute que les centres bourg (le coût théorique serait de leurs 25 milliards, en fait il faudrait compter sur 50 à 75. Du coup Emmanuel Macron vient d’annoncer que le plan câble sera remis en cause pour ces zones qui seront desservies par la technologie 4G et 5G et non par la câble. . L’implantation d’éoliennes dans la zone défavorisées ne fera qu’accentuer  inégalités d’équipement. Des régions déjà relativement isolées sur le plan économiques et qui  doivent en plus assumer les inconvénients d’implantation d’équipements sans aucun intérêt,  ni retour sur le plan économique et social pour la collectivité locale (hormis pour quelques propriétaires dont beaucoup d’ailleurs ne résident  pas dans  ou à proximité des éoliennes). De telles installations engendreront par ailleurs des nuisances incontestables qui concerneront l’environnement, la faune mais surtout l’élevage. (Vaches,  chevaux, poulets notamment).  En outre le foncier (terres et bâtiments)  déjà affecté par la désertification économique se trouvera encore sérieusement dévalorisé. En 15 ans,  la valeur immobilière des habitations a déjà subi une diminution de l’ordre  de 50 %. Avec l’installation des éoliennes,  la dépréciation sera considérable tant pour les terres que pour les résidences (on trouvera avant peu des maisons à vendre à 40 000 euros).  Notons aussi les perturbations nouvelles des ondes de radio, de télévision et de liaison téléphonique alors que déjà les réceptions sont de très mauvaise qualité. On peut s’étonner que le choix d’implantation des éoliennes ne se soit pas porté au sein des nombreuses. Sans doute veut protéger les intérêts de la chasse à cour !  Il serait utile de rappeler à certains élus locaux que la priorité des équipements doit aller au soutien du développement économique et à l’emploi et non vers des installations qui enrichiront que les promoteurs. Des promoteurs à la fiabilité financière très douteuse puisque la plupart n’ont qu’un capital de quelques milliers d’euros pour couvrir les risques de projet d’un coût de plusieurs dizaines de millions. Des risques dont se sont prémunis les promoteurs puisqu’il est prévu explicitement que les sociétés exploitation pourront être revendues sans information préalable des propriétaires et des communes. Ce qui rendra caduques nombre de dispositions contractuelles.

Éoliennes offshore : baisse des subventions

Éoliennes offshore : baisse des tarifs

 

Les éoliennes sont trop largemenet subventionnées, le gouvernemenet veut revenir sur la tarification de l’éolien maritime. Il est clair qu’avec les tarifs de rachat de l’électricité (les tarifs auquel EDF rachète l’électricité) les promoteurs se gavent. Ce qu’a compris un peu le gouvernemenet pour l’éolienne de mer. Il pourrait en faire autant pour les éoliennes terrestre elles aussi  très coûteuse puisque l’électricité est racheté par EDF (en fait par l’abonné qui paye une taxe spécifique) au moins au double de son prix ; en plus avec un rendement énergétique très faible. Le gouvernement a donc déposé un amendement au Sénat pour fixer le cadre d’une renégociation permettant jusqu’à l’annulation de six projets de parcs éoliens en mer, selon ce que rapportent les Echos vendredi. Le gouvernement a déposé un amendement dans le cadre du projet de loi sur l’Etat au service d’une société de confiance afin de renégocier voire annuler les projets attribués en 2012 et 2014 pour construire six parcs au large des côtes de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), Courseulles-sur-Mer (Calvados), Fécamp (Seine-Maritime), Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor), du Tréport (Seine-Maritime) et de Noirmoutier (Vendée). “Dans certains cas, notamment lorsque le progrès technique permet d’envisager des baisses de coût substantielles, l’Etat pourrait souhaiter renégocier les conditions de l’offre retenue à l’issue de la procédure de mise en concurrence afin de l’améliorer, et en particulier de diminuer le montant du tarif retenu”, indique l’amendement selon le quotidien économique. “Si la renégociation n’était pas possible, une des options pourrait être de mettre fin à ces projets et de relancer une nouvelle procédure dans les meilleurs délais afin de pleinement profiter des améliorations technologiques”, ajoute l’exposé des motifs. La subvention publique accordée à ces premiers parcs dont la date de mise en service est prévue au plus tôt pour 2021 est de 40,7 millions d’euros sur la durée de vie totale des contrats (vingt ans) pour une puissance accumulée de près de 3.000 mégawatts (MW). “Le tarif accordé à ces installations est très élevé et ne correspond plus aux prix actuels de l’éolien en mer, entraînant des rémunérations excessives pour les candidats retenus”, explique le texte. Les constructeurs retenus pour ces parcs éoliens sont EDF et Engie. Le lobby éolien proteste contre la baisse prévue des subventions. «  En procédant de la sorte, l’État pénalise l’ensemble des acteurs, sur des projets longs et risqués, auxquels vient s’ajouter une incertitude sur la rémunération, alors qu’il est lui-même actionnaire de certains d’entre eux et que plusieurs décisions récentes avaient remis les projets sur les rails », commente Vincent Ducros, Senior Manager Energies & Utilities chez PwC France.

 

Très chères éoliennes en mer : renégociation de la rente

Très chères éoliennes en mer : renégociation de la rente

Il st clair qu’avec les tarifs de rachat de l’électricité (les tarifs auquel EDF rachète l’électricité) les promoteurs se gavent. Ce qu’a compris un peu le gouvernemenet pour l’éolienne de mer. Il pourrait en faire autant pour les éoliennes terrestre elles aussi  très coûteuse puisque l’électricité est racheté par EDF (en fait par l’abonné qui paye une taxe spécifique) au moins au double de son prix ; en plus avec un rendement énergétique très faible. .  Le gouvernement a donc déposé un amendement au Sénat pour fixer le cadre d’une renégociation permettant jusqu’à l’annulation de six projets de parcs éoliens en mer, selon ce que rapportent les Echos vendredi. Le gouvernement a déposé un amendement dans le cadre du projet de loi sur l’Etat au service d’une société de confiance afin de renégocier voire annuler les projets attribués en 2012 et 2014 pour construire six parcs au large des côtes de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), Courseulles-sur-Mer (Calvados), Fécamp (Seine-Maritime), Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor), du Tréport (Seine-Maritime) et de Noirmoutier (Vendée). “Dans certains cas, notamment lorsque le progrès technique permet d’envisager des baisses de coût substantielles, l’Etat pourrait souhaiter renégocier les conditions de l’offre retenue à l’issue de la procédure de mise en concurrence afin de l’améliorer, et en particulier de diminuer le montant du tarif retenu”, indique l’amendement selon le quotidien économique. “Si la renégociation n’était pas possible, une des options pourrait être de mettre fin à ces projets et de relancer une nouvelle procédure dans les meilleurs délais afin de pleinement profiter des améliorations technologiques”, ajoute l’exposé des motifs. La subvention publique accordée à ces premiers parcs dont la date de mise en service est prévue au plus tôt pour 2021 est de 40,7 millions d’euros sur la durée de vie totale des contrats (vingt ans) pour une puissance accumulée de près de 3.000 mégawatts (MW). “Le tarif accordé à ces installations est très élevé et ne correspond plus aux prix actuels de l’éolien en mer, entraînant des rémunérations excessives pour les candidats retenus”, explique le texte. Les constructeurs retenus pour ces parcs éoliens sont EDF et Engie. Les projets ont fait face à de nombreuses oppositions locales qui ont retardé leur mise en service.

Conséquences des Eoliennes: une dépréciation de l’immobilier de 30%,

Conséquences des Eoliennes: une dépréciation de l’immobilier de 30%,

 

 

Le mix énergétique a été remis en cause, en clair la part du nucléaire ne va pas bouger avant 2040 ou 2050 au moins  contrairement à la loi de programmation énergétique. Mais pour masquer, son revirement total Hulot va certainement accélérer le développement des inutiles et coûteuses éoliennes afin de tenter de sauver son vernis écolo. Les conséquences sur les différents projets sont catastrophiques sur le prix de l’immobilier et se traduisent en réalité par des effets antiredistributifs.  D’après de nombreuses études faites au plan international et national (en France notamment auprès des notaires et des commissaire-enquêteur),  l’éolien entraîne une baisse très sensible de la valeur du foncier et en particulier de l’immobilier. Pour l’immobilier, la perte moyenne se situe autour de 30 % avec une certaine dispersion selon l’équilibre entre la demande et l’offre et selon l’éloignement des éoliennes. .Les pertes les plus importantes se situent dans les zones rurales déjà économiquement défavorisées. Des zones qui ne cessent de perdre des habitants et des emplois qui déséquilibrent la demande au profit du phénomène de sururbanisation. Du coup, les prix ne sont soutenus dans les zones peu denses essentiellement que par les achats de retraités et de résidents secondaires y compris dans certains cas d’étrangers. En dépit de cela,  les prix ont baissés d’environ 50 % en une quinzaine d’années. Avec  l’installation d’éoliennes,  la perte supplémentaire serait  d’environ 30%. Pour preuve les effets désastreux de l’annonce d’éolienne dans des communes de l’est du Maine et Loire (à Mouliherne par exemple, village de 800 habitants ou à Noyant village de 2000 habitants) où des pavillons type 5 avec jardin se vendent  autour de 50 000 à  60 000 euros quand ils valaient encore 100 000 euros il y a quelques années.  La perspective de projet même vague concernant des parcs d’éolienne éloigne certains candidats à l’achat en particulier des retraités mais surtout les étrangers. Ainsi en Anjou, où résident nombre de britanniques, l’impact est significatif. Cela en raison du fait qu’en général les britanniques ont en moyenne acheté  au double du prix habituel il y a une quinzaine d’années soutenant ainsi les prix du marché. Depuis avec la dépréciation de la livre, le Brexit, la dépréciation immobilière générale des zones peu denses, les prix de vente vont notoirement diminué. Ils vont subir une nouvelle baisse avec l’éolien qui contaminera l’ensemble de l’offre. Pour une commune comme Mouliherne, la perte sera de l’ordre de 15 millions si l’on considère que la valeur du patrimoine immobilier représente environ 50 millions. Un transfert financier en quelque sorte vers les bénéficiaires, les promoteurs et les ressources publiques locales. Comme redistribution on fait mieux ! Pour vérifier le raisonnement, il suffit d’abord de comparer le prix estimé par les propriétaires et celui estimé par les notaires ou agences immobilière. Un exercice recommandé  pour voir plus clair !  En général la surestimation frôle les 50%. Là où on évalue un bien à 150 000 euros, il faudra sans doute se contenter de 100 000 lors de la transaction. Là dessus, il conviendra désormais d’appliquer une dépréciation liée à l’implantation des éoliennes. Observons l’un des effets de l’observation de ce phénomène de dépréciation des prix. Nombre de personnes âgées compte sur la valeur de leur patrimoine immobilier pour financer leur futur séjour en maison de retraites. Or le prix moyen d’un séjour est de 2000 euros mensuels or la valeur du patrimoine sera consommée  en 3 ou 4 ans !

Éoliennes : l’armée contre

Éoliennes : l’armée contre

 

Dans un article paru sur France Info, on apprend que l’armée est relativement réticente voire opposée au développement des éoliennes qui réduisent l’espace aérien réservé à l’armée. En outre ces éoliennes constitueraient des éléments très perturbateurs pour le fonctionnement des radars Extrait :

 

« Pas de chance pour les éoliennes : elles perturbent aussi les radars militaires ! Pendant quelques secondes, pour des raisons techniques, les avions disparaissent des écrans lorsqu’ils volent près des éoliennes. Aujourd’hui, il est presque impossible d’implanter une éolienne à moins de 30 km d’un radar militaire, c’est la règle. Conséquence : plus de 50% du territoire est aujourd’hui inconstructible aux éoliennes. Demain, un projet de décret que nous nous sommes procurés pourrait aggraver les choses pour la filière : l’armée voudrait étendre la zone d’interdiction de 30 à 70 km autour d’un radar. Une catastrophe pour les professionnels du secteur. « Il y a presque 90% du territoire qui serait couvert par les contraintes militaires, s’indigne Jean-Yves Grandidier, président de Valorem, un constructeur d’éoliennes. Au-delà de 2020, on ne pourra plus construire d’éoliennes terrestres en France. L’armée a le droit de vie ou de mort sur nos projets !” Selon les syndicats de l’éolien, le ministère de la Défense a bloqué la création d’environ 3 500 éoliennes en quatre ans. La direction de la circulation aérienne militaire (Dircam) assure au contraire accorder beaucoup d’autorisations. Même si son directeur, le général Pierre Reutter, veut rappeler sa priorité : l’armée. « Nous avons un engagement en opérations extérieures qui est particulièrement fort, avec un engagement des équipages de chasse, de transport, d’hélicoptère, énorme, souligne-t-il. Il faut bien qu’on s’entraîne. Et il faut bien aussi assurer la surveillance, la protection du territoire. » Conscient du problème, le gouvernement vient d’installer un groupe de travail pour trouver des solutions, comme construire des éoliennes… mais très loin, en pleine mer ! Ce qui coûterait beaucoup plus cher… ». Encore plus cher que des éoliennes déjà ruineuses et en plus inefficaces sur le plan énergétique.

« Green deal »- Eoliennes : une escroquerie énergétique et financière

« Green deal »- Eoliennes : une escroquerie énergétique et financière

 

 

 

En attendant le « Green Deal » de Hulot, il et utile de rappeler certaines réalités et certaines illusions à propos des éoliennes. Nombre de maires de petites communes rurales sont assaillies par des sociétés de promotion de parcs éoliens. Avec la promesse de retours financiers invraisemblables pour les propriétaires de terrain et pour les communes. Exemple, la petite ville de Douai la Fontaine  (7000 habitants Maine et Loire) a été sollicitée par pas moins de 24 promoteurs ! Beaucoup tombent dans le panneau faute de compétences techniques et économiques. Exemple à Mouliherne (commune de 900 habitants, Maine et Loire), l’étude de faisabilité économiques, technique, sociale et environnementale a été confiée directement à un promoteur qui évidemment a conclu qu’un parc d’éoliennes se justifiait mais en oubliant de contacter les riverains et exploitants agricoles concernés. Des propriétaires de terrain d’une  valeur de 1500 euros se voient proposer des retours annuels de -6000 à 16000 euros par an pour une éolienne !  (On oublie par ailleurs d’indiquer aux propriétaires que le coût de démantèlement  de chaque éolienne sera à leur charge : de l’ordre de 300 000 euros !  ). Par ailleurs on assure aux communes un retour fiscal de 30 000 à 80 000 euros par an. Des retours financiers invraisemblables qui ne seront évidemment pas tenus. Toute repose sur le principe qu’EDF rachètera cette électricité 2 à 3 fois le prix du marché. Quand on connaît la situation financière d’EDF (et derrière de la France), cela ne pourra durer longtemps (Voir à cet égard la baisse des prix de rachat de l’énergie solaire).  Certes on ne peut qu’être d’accord avec la politique de transition énergétique qui vise d’une part à réduire la part du nucléaire à 50 % d’ici 10 ans,  d’autre part à développer les énergies alternatives. Un objectif ambitieux mais irréalisable.  Pour preuve dans les 20 ans à venir, on  ne fermera aucune centrale nucléaire et l’éventuelle fin de  Fessenheim sera plus que  compensée par la mise en service de la centrale de Flamanville.  La durée de vie du parc actuel sera même prolongée d’une vingtaine d’années avec l’opération grand carénage. Du coup, les objectifs de la loi de transition énergétique paraissent assez hypothétiques puisqu’il est supposé par ailleurs que la demande sera réduite de 20% d’ici 2020-2025 et de 50% d’ici 2050. En fait,  cette loi présente davantage un caractère d’affichage qu’une dimension réellement opérationnelle. Pour parler plus clair,  elle a surtout été décidée pour satisfaire les écolos politisés et-ou- ésotériques et non pour constituer la base d’une politique énergétique. Pour gommer ses contradictions,  au moins en apparence,  la France développe un plan de développement d’éoliennes à la fois incongru, coûteux et dangereux pour la santé et l’environnement. En outre,  les conditions financières de ce plan constituent une aberration puisque la rentabilité des éoliennes est essentiellement fondée sur un tarif de rachat de l’électricité garanti par l’État supérieur de deux fois au prix du marché de l’électricité. (Une aide illégale d’après  la Cour de Justice de l’Union Européenne). On peut se demander, en l’état actuel des finances d’EDF, quel sera l’équilibre économique de ces projets. En effet la situation d’EDF est catastrophique et s’il  agissait d’une entreprise réellement privée, elle serait en faillite depuis longtemps (l’action d’EDF a 90% de sa valeur en quelques années et cela en dépit de la présentation d’un résultat relativement artificiel). L’entreprise est sans doute au bord de la rupture financière en tout cas à moyen et long terme.  Il faudra sans doute envisager pour les prochaines années une augmentation de l’ordre de 50 % à 100% du prix de l’électricité. D’une manière générale,  le coût de l’électricité d’origine nucléaire a été complètement sous-estimé en France. Il faut dire que la situation financière d’EDF est intenable. Il faut d’abord apurer une énorme dette de 40 milliards, ensuite trouver 50 milliards pour les travaux permettant de prolonger la durée de vie du parc nucléaire actuel. Financer aussi au moins en partie les 25 à 50 milliards du site d’enfouissement des déchets nucléaires de Bure en Moselle ; un site d’enfouissement qui va permettre de participer au démantèlement du parc nucléaire actuel le moment venu. Un démantèlement dont le coût est fixé autour de 15 milliards et qui pourrait être plus proche de 100 milliards sans parler de la remise à niveau financière d’Areva qui va couter autour de 10 milliards. .Enfin avec le développement notamment des énergies alternatives, il faudra envisager la construction d’un nouveau réseau électrique pour collecter et redistribuer le courant. Pour raccorder des milliers de centrales de production d’électricité que seraient tous ces parcs éoliens disséminés sur le territoire, et pour éviter une instabilité des réseaux, ERDF a annoncé 40 milliards d’investissements dont 4000 km de lignes haute tension. Enfin il faudra faire face à un besoin de financement de 200 milliards à terme pour le renouvellement du parc nucléaire. Globalement  il faudra trouver de l’ordre de 500 milliards d’ici 2050-2060. On se demande comment EDF pourra assurer dans ces conditions le rachat d’électricité d’origine éolienne au double ou au triple  du prix du marché. Il est vraisemblable que le développement d’autres énergies alternatives serait économiquement plus rentable  pour EDF, les clients et plus généralement la collectivité. On pense en particulier au développement d’énergies neutres voire positives des bâtiments industriels et agricoles et des résidences d’habitation via la filière photo voltaïque notamment. Aujourd’hui 75% de l’énergie primaire sont utilisés par le résidentiel, le tertiaire et le transport. Avec les bâtiments à énergie neutre ou positive on pourrait réduire cette part à 25 %. Contrairement à l’idée répandue,  les prix mondiaux de l’électricité ne s’inscriront pas dans une tendance haussière compte tenu de l’excédent de l’offre. Les baisses enregistrées du prix de l’électricité ces derniers temps sur le marché mondial en témoignent.  Du coup l’équilibre économique d’EDF s’en trouvera encore davantage perturbé et le rachat de l’énergie d’origine  éolienne au double ou au triple du prix de ce marché encore plus intenable. D’autant que la concurrence des distributeurs va encore s’accroître (voir notamment les effets du regroupement Engie et l’entreprise allemande RWE). Un contexte énergétique et financier qui passe par dessus la tête de nombre  élus locaux qui en plus proposent  de localiser ces éoliennes dans les zones déjà économiquement et socialement défavorisées  qui bénéficient  pas des équipements de base comme le tout-à-l’égout, dont  couverture par mobile téléphonique est très hypothétique, dont  le raccordement au réseau Internet est très insuffisant voire absent à moins de payer des coûts de raccordement exorbitants (sans parler de l’état catastrophique des routes). On peut aussi imaginer que ces zone ne sera jamais raccordées au câble qui ne desservira sans doute que les centres bourg (le coût théorique serait de leurs 25 milliards, en fait il faudrait compter sur 50 à 75. Du coup Emmanuel Macron vient d’annoncer que le plan câble sera remis en cause pour ces zones qui seront desservies par la technologie 4G et 5G et non par la câble. . L’implantation d’éoliennes dans la zone défavorisées ne fera qu’accentuer  inégalités d’équipement. Des régions déjà relativement isolées sur le plan économiques et qui  doivent en plus assumer les inconvénients d’implantation d’équipements sans aucun intérêt,  ni retour sur le plan économique et social pour la collectivité locale (hormis pour quelques propriétaires dont beaucoup d’ailleurs ne résident  pas dans  ou à proximité des éoliennes). De telles installations engendreront par ailleurs des nuisances incontestables qui concerneront l’environnement, la faune mais surtout l’élevage. (Vaches,  chevaux, poulets notamment).  En outre le foncier (terres et bâtiments)  déjà affecté par la désertification économique se trouvera encore sérieusement dévalorisé. En 15 ans,  la valeur immobilière des habitations a déjà subi une diminution de l’ordre  de 50 %. Avec l’installation des éoliennes,  la dépréciation sera considérable tant pour les terres que pour les résidences (on trouvera avant peu des maisons à vendre à 40 000 euros).  Notons aussi les perturbations nouvelles des ondes de radio, de télévision et de liaison téléphonique alors que déjà les réceptions sont de très mauvaise qualité. On peut s’étonner que le choix d’implantation des éoliennes ne se soit pas porté au sein des nombreuses. Sans doute veut protéger les intérêts de la chasse à cour !  Il serait utile de rappeler à certains élus locaux que la priorité des équipements doit aller au soutien du développement économique et à l’emploi et non vers des installations qui enrichiront que les promoteurs. Des promoteurs à la fiabilité financière très douteuse puisque la plupart n’ont qu’un capital de quelques milliers d’euros pour couvrir les risques de projet d’un coût de plusieurs dizaines de millions. Des risques dont se sont prémunis les promoteurs puisqu’il est prévu explicitement que les sociétés exploitation pourront être revendues sans information préalable des propriétaires et des communes. Ce qui rendra caduques nombre de dispositions contractuelles.

Pas d’infrasons pour les éoliennes !!!

Pas d’infrasons pour les éoliennes !!!

 Dans une interview au »  Courier de l’ouest », Eric Mignot, adjoint au maire de Mouliherne (Maine et Loire) affirme sans complexe que  «  les éoliennes ne produisent pas de vibrations ». Ce que disent aussi de nombreux maires qui n’ont qu’une connaissance approximative de la problématique. Pourtant l’’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement a publié  les résultats de son évaluation des effets sanitaires liés aux basses fréquences sonores (20 Hz à 200 Hz) et infrasons (inférieurs à 20 Hz) émis par les parcs éoliens. Dans ses conclusions, l’Agence considère  qu’aucun dépassement des seuils d’audibilité dans les domaines des infrasons et basses fréquences jusqu’à 50 Hz n’a été constaté. Mais elle observe aussi, les effets potentiels sur la santé des infrasons et basses fréquences produits par les éoliennes n’ont fait l’objet que de peu d’études scientifiques. Cependant, des connaissances acquises récemment chez l’animal montrent toutefois l’existence d’effets biologiques induits par l’exposition à des niveaux élevés d’infrasons. Ces effets n’ont pour l’heure pas été décrits chez l’être humain, En clair pour l’humain, on ne sait rien mais il y a des risques pour les animaux en particulier les vaches, les poulets et les chevaux. Rappelons que les infrasons des éoliennes sont inaudibles pur l’oreille humaine. Les infrasons, selon leur nature,  peuvent se propager sur des dizaines, des centaines voire des milliers de kms et il est impossible d’empêcher leur propagation. , seuls quelques animaux pourraient être plus sensibles que les autres. Le porc a sa limite inférieure d’audibilité à 42 à 42,  la chèvre à 78 Hz, le cheval à 55 Hz et la vache à 23 Hz. La vache est donc la plus susceptible d’être sensible aux Infrasons. Les conséquences sont biologiques avec notamment une baisse de production chez la vache et des déformations osseuses  chez le cheval. Pour l’homme,  il n’y a aucune étude réellement scientifique mais on a constaté en particulier des troubles du sommeil, des modifications de tension artérielle, des troubles d’audition,  de concentration et de mémoire.  Bien entendu il faudrait faire des études épidémiologiques sur longue période pour vérifier l’ampleur de ces conséquences. La plupart des organismes officiels en France comme à l’étranger concluent  que faute d’existence d’études scientifiques rien ne justifie de mettre en cause les effets néfastes des infrasons. Et inversement ?

Ce site est réalisé sous la direction de  Gaston Bessay*

 

 

 

*G.Bessay

.Ingénieur expert consultant international
.Président de l’institut prospective transport
.Président de l’institut développement transport et territoires

.Ancien président du comité d’orientation du service économique du ministère des transports (OEST)
.Ancien vice-président du conseil national des transports

.Ancien président de groupe du PREDIT (programme interministériel de recherche)
.Ancien président de l’IFRET (institut fer-route-études transport)
.Ancien président du groupe transport du plan (ministère du plan)
.Fondateur de l’association nationale des consultants transports

.Ancien membre des conseils scientifiques de l’école nationale des ingénieurs des travaux publics (ENTPE), du laboratoire d’économie des transports (Université Lyon2) et du Comité National Routier

.Ancien membre de la commission des comptes transports de la Nation

Officier de la légion d’honneur
Officier  de l’ordre national du mérite

 

Infrasons : danger pour les animaux pas pour les humains ?

 

 

Infrasons : danger pour les animaux pas pour les humains ?

 

 

 

L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement a publié  les résultats de son évaluation des effets sanitaires liés aux basses fréquences sonores (20 Hz à 200 Hz) et infrasons (inférieurs à 20 Hz) émis par les parcs éoliens. Dans ses conclusions, l’Agence considère  qu’aucun dépassement des seuils d’audibilité dans les domaines des infrasons et basses fréquences jusqu’à 50 Hz n’a été constaté. Mais elle observe aussi, les effets potentiels sur la santé des infrasons et basses fréquences produits par les éoliennes n’ont fait l’objet que de peu d’études scientifiques. Cependant, des connaissances acquises récemment chez l’animal montrent toutefois l’existence d’effets biologiques induits par l’exposition à des niveaux élevés d’infrasons. Ces effets n’ont pour l’heure pas été décrits chez l’être humain, En clair pour l’humain, on ne sait rien mais il y a des risques pour les animaux en particulier les vaches, les poulets et les chevaux. Rappelons que les infrasons des éoliennes sont inaudibles pur l’oreille humaine. Les infrasons, selon leur nature,  peuvent se propager sur des dizaines, des centaines voire des milliers de kms et il est impossible d’empêcher leur propagation. , seuls quelques animaux pourraient être plus sensibles que les autres. Le porc a sa limite inférieure d’audibilité à 42 à 42,  la chèvre à 78 Hz, le cheval à 55 Hz et la vache à 23 Hz. La vache est donc la plus susceptible d’être sensible aux Infrasons. Les conséquences sont biologiques avec notamment une baisse de production chez la vaches et des déformations osseuses  chez le cheval. Pour l’homme,  il n’y a aucune étude réellement scientifique mais on a constaté en particulier des troubles du sommeil, des modifications de tension artérielle, des troubles d’audition,  de concentration et de mémoire.  Bien entendu il faudrait faire des études épidémiologiques sur longue période pour vérifier l’ampleur de ces conséquences. La plupart des organismes officiels en France comme à l’étranger concluent  que faute d’existence d’études scientifiques rien ne justifie de mettre en cause les effets néfastes des infrasons. Et inversement ?

Eoliennes : une escroquerie énergétique et financière

Eoliennes : une escroquerie énergétique et financière

 

 

 

Nombre de maires de petites communes rurales sont assaillies par des sociétés de promotion de parcs éoliens. Avec la promesse de retours financiers invraisemblables pour les propriétaires de terrain et pour les communes. Exemple, la petite ville de Douai la Fontaine ( 7000 habitants Maine et Loire) a été sollicitée par pas moins de 24 promoteurs ! Beaucoup tombent dans le panneau faute de compétences techniques et économiques. Exemple à Mouliherne ( commune de 900 habitants, Maine et Loire)  , l’étude de faisabilité économiques, technique, sociale et environnementale a été confiée directement à un promoteur qui évidemment a conclu qu’un parc d’éoliennes se justifiait mais en oubliant de contacter les riverains et exploitants agricoles concernés. Des propriétaires de terrain d’une  valeur de 1500 euros se voient proposer des retours annuels de -6000 à 16000 euros par an pour uene éolienne !  (On oublie par ailleurs d’indiquer aux propriétaires que le coût de démantèlement  de chaque éolienne sera à leur charge : de l’ordre de 300 000 euros !  ). Par ailleurs on assure aux communes un retour fiscal de 30 000 à 80 000 euros par an. Des retours financiers invraisemblables qui ne seront évidemment pas tenus. Toute repose sur le principe qu’EDF rachètera cette électricité 2 à 3 fois le prix du marché. Quand on connaît la situation financière d’EDF (et derrière de la France), cela ne pourra durer longtemps (Voir à cet égard la baisse des prix de rachat de l’énergie solaire).  Certes on ne peut qu’être d’accord avec la politique de transition énergétique qui vise d’une part à réduire la part du nucléaire à 50 % d’ici 10 ans,  d’autre part à développer les énergies alternatives. Un objectif ambitieux mais irréalisable.  Pour preuve dans les 20 ans à venir, on  ne fermera aucune centrale nucléaire et l’éventuelle fin de  Fessenheim sera plus que  compensée par la mise en service de la centrale de Flamanville.  La durée de vie du parc actuel sera même prolongée d’une vingtaine d’années avec l’opération grand carénage. Du coup, les objectifs de la loi de transition énergétique paraissent assez hypothétiques puisqu’il est supposé par ailleurs que la demande sera réduite de 20% d’ici 2020-2025 et de 50% d’ici 2050. En fait,  cette loi présente davantage un caractère d’affichage qu’une dimension réellement opérationnelle. Pour parler plus clair,  elle a surtout été décidée pour satisfaire les écolos politisés et-ou- ésotériques et non pour constituer la base d’une politique énergétique. Pour gommer ses contradictions,  au moins en apparence,  la France développe un plan de développement d’éoliennes à la fois incongru, coûteux et dangereux pour la santé et l’environnement. En outre,  les conditions financières de ce plan constituent une aberration puisque la rentabilité des éoliennes est essentiellement fondée sur un tarif de rachat de l’électricité garanti par l’État supérieur de deux fois au prix du marché de l’électricité. (Une aide illégale d’après  la Cour de Justice de l’Union Européenne). On peut se demander, en l’état actuel des finances d’EDF, quel sera l’équilibre économique de ces projets. En effet la situation d’EDF est catastrophique et s’il  agissait d’une entreprise réellement privée, elle serait en faillite depuis longtemps (l’action d’EDF a 90% de sa valeur en quelques années et cela en dépit de la présentation d’un résultat relativement artificiel). L’entreprise est sans doute au bord de la rupture financière en tout cas à moyen et long terme.  Il faudra sans doute envisager pour les prochaines années une augmentation de l’ordre de 50 % à 100% du prix de l’électricité. D’une manière générale,  le coût de l’électricité d’origine nucléaire a été complètement sous-estimé en France. Il faut dire que la situation financière d’EDF est intenable. Il faut d’abord apurer une énorme dette de 40 milliards, ensuite trouver 50 milliards pour les travaux permettant de prolonger la durée de vie du parc nucléaire actuel. Financer aussi au moins en partie les 25 à 50 milliards du site d’enfouissement des déchets nucléaires de Bure en Moselle ; un site d’enfouissement qui va permettre de participer au démantèlement du parc nucléaire actuel le moment venu. Un démantèlement dont le coût est fixé autour de 15 milliards et qui pourrait être plus proche de 100 milliards sans parler de la remise à niveau financière d’Areva qui va couter autour de 10 milliards. .Enfin avec le développement notamment des énergies alternatives, il faudra envisager la construction d’un nouveau réseau électrique pour collecter et redistribuer le courant. Pour raccorder des milliers de centrales de production d’électricité que seraient tous ces parcs éoliens disséminés sur le territoire, et pour éviter une instabilité des réseaux, ERDF a annoncé 40 milliards d’investissements dont 4000 km de lignes haute tension. Enfin il faudra faire face à un besoin de financement de 200 milliards à terme pour le renouvellement du parc nucléaire. Globalement  il faudra trouver de l’ordre de 500 milliards d’ici 2050-2060. On se demande comment EDF pourra assurer dans ces conditions le rachat d’électricité d’origine éolienne au double ou au triple  du prix du marché. Il est vraisemblable que le développement d’autres énergies alternatives serait économiquement plus rentable  pour EDF, les clients et plus généralement la collectivité. On pense en particulier au développement d’énergies neutres voire positives des bâtiments industriels et agricoles et des résidences d’habitation via la filière photo voltaïque notamment. Aujourd’hui 75% de l’énergie primaire sont utilisés par le résidentiel, le tertiaire et le transport. Avec les bâtiments à énergie neutre ou positive on pourrait réduire cette part à 25 %. Contrairement à l’idée répandue,  les prix mondiaux de l’électricité ne s’inscriront pas dans une tendance haussière compte tenu de l’excédent de l’offre. Les baisses enregistrées du prix de l’électricité ces derniers temps sur le marché mondial en témoignent.  Du coup l’équilibre économique d’EDF s’en trouvera encore davantage perturbé et le rachat de l’énergie d’origine  éolienne au double ou au triple du prix de ce marché encore plus intenable. D’autant que la concurrence des distributeurs va encore s’accroître (voir notamment les effets du regroupement Engie et l’entreprise allemande RWE). Un contexte énergétique et financier qui passe par dessus la tête de nombre  élus locaux qui en plus proposent  de localiser ces éoliennes dans les zones déjà économiquement et socialement défavorisées  qui bénéficient  pas des équipements de base comme le tout-à-l’égout, dont  couverture par mobile téléphonique est très hypothétique, dont  le raccordement au réseau Internet est très insuffisant voire absent à moins de payer des coûts de raccordement exorbitants (sans parler de l’état catastrophique des routes). On peut aussi imaginer que ces zone ne sera jamais raccordées au câble qui ne desservira sans doute que les centres bourg (le coût théorique serait de leurs 25 milliards, en fait il faudrait compter sur 50 à 75. Du coup Emmanuel Macron vient d’annoncer que le plan câble sera remis en cause pour ces zones qui seront desservies par la technologie 4G et 5G et non par la câble. . L’implantation d’éoliennes dans la zone défavorisées ne fera qu’accentuer  inégalités d’équipement. Des régions déjà relativement isolées sur le plan économiques et qui  doivent en plus assumer les inconvénients d’implantation d’équipements sans aucun intérêt,  ni retour sur le plan économique et social pour la collectivité locale (hormis pour quelques propriétaires dont beaucoup d’ailleurs ne résident  pas dans  ou à proximité des éoliennes). De telles installations engendreront par ailleurs des nuisances incontestables qui concerneront l’environnement, la faune mais surtout l’élevage. (Vaches,  chevaux, poulets notamment).  En outre le foncier (terres et bâtiments)  déjà affecté par la désertification économique se trouvera encore sérieusement dévalorisé. En 15 ans,  la valeur immobilière des habitations a déjà subi une diminution de l’ordre  de 50 %. Avec l’installation des éoliennes,  la dépréciation sera considérable tant pour les terres que pour les résidences (on trouvera avant peu des maisons à vendre à 40 000 euros).  Notons aussi les perturbations nouvelles des ondes de radio, de télévision et de liaison téléphonique alors que déjà les réceptions sont de très mauvaise qualité. On peut s’étonner que le choix d’implantation des éoliennes ne se soit pas porté au sein des nombreuses. Sans doute veut protéger les intérêts de la chasse à cour !  Il seraiat utile de rappeler à certains élus locaux que la priorité des équipements doit aller au soutien du développement économique et à l’emploi et non vers des installations qui enrichiront que les promoteurs. Des promoteurs à la fiabilité financière très douteuse puisque la plupart n’ont qu’un capital de quelques milliers d’euros pour couvrir les risques de projet d’un coût de plusieurs dizaines de millions. Des risques dont se sont prémunis les promoteurs puisqu’il est prévu explicitement que les société exploitation pourront être revendues sans information préalable des propriétaires et des communes. Ce qui rendra caduques nombre de dispositions contractuelles.

Eoliennes : une illusion énergétique et financière

Eoliennes : une illusion énergétique et financière

 

 

 

Nombre de maires de petites communes rurales sont assaillies par des sociétés de promotion de parcs éoliens. Avec la promesse de retours financiers invraisemblables pour les propriétaires de terrain et pour les communes. Exemple, la petite ville de Douai la Fontaine ( 7000 habitants Maine et Loire) a été sollicitée par pas moins de 24 promoteurs ! Beaucoup tombent dans le panneau faute de compétences techniques et économiques. Exemple à Mouliherne ( commune de 900 habitants, Maine et Loire)  , l’étude de faisabilité économiques, technique, sociale et environnementale a été confiée directement à un promoteur qui évidemment a conclu qu’un parc d’éoliennes se justifiait mais en oubliant de contacter les riverains et exploitants agricoles concernés. Des propriétaires de terrain d’une  valeur de 1500 euros se voient proposer des retours annuels de -6000 à 16000 euros par an pour uen éolienne !  (On oublie par ailleurs d’indiquer aux propriétaires que le coût de démantèlement  de chaque éolienne sera à leur charge : de l’ordre de 300 000 euros !  ). Par ailleurs on assure aux communes un retour fiscal de 30 000 à 80 000 euros par an. Des retours financiers invraisemblables qui n e seront évidemment pas tenus. Toute repose sur le principe qu’EDF rachètera cette électricité 2 à 3 fois le prix du marché. Quand on connaît la situation financière d’EDF (et derrière de la France), cela ne pourra durer longtemps (Voir à cet égard la baisse des prix de rachat de l’énergie solaire).  Certes on ne peut qu’être d’accord avec la politique de transition énergétique qui vise d’une part à réduire la part du nucléaire à 50 % d’ici 10 ans,  d’autre part à développer les énergies alternatives. Un objectif ambitieux mais irréalisable.  Pour preuve dans les 20 ans à venir, on  ne fermera aucune centrale nucléaire et l’éventuelle fin de  Fessenheim sera plus que  compensée par la mise en service de la centrale de Flamanville.  La durée de vie du parc actuel sera même prolongée d’une vingtaine d’années avec l’opération grand carénage. Du coup, les objectifs de la loi de transition énergétique paraissent assez hypothétiques puisqu’il est supposé par ailleurs que la demande sera réduite de 20% d’ici 2020-2025 et de 50% d’ici 2050. En fait,  cette loi présente davantage un caractère d’affichage qu’une dimension réellement opérationnelle. Pour parler plus clair,  elle a surtout été décidée pour satisfaire les écolos politisés et-ou- ésotériques et non pour constituer la base d’une politique énergétique. Pour gommer ses contradictions,  au moins en apparence,  la France développe un plan de développement d’éoliennes à la fois incongru, coûteux et dangereux pour l’environnement. En outre,  les conditions financières de ce plan constituent une aberration puisque la rentabilité des éoliennes est essentiellement fondée sur un tarif de rachat de l’électricité garanti par l’État supérieur de deux fois au prix du marché de l’électricité. (Une aide illégale d’après  la Cour de Justice de l’Union Européenne). On peut se demander, en l’état actuel des finances d’EDF, quel sera l’équilibre économique de ces projets. En effet la situation d’EDF est catastrophique et s’il  agissait d’une entreprise réellement privée, elle serait en faillite depuis longtemps (l’action d’EDF a 90% de sa valeur en quelques années et cela en dépit de la présentation d’un résultat relativement artificiel). L’entreprise est sans doute au bord de la rupture financière en tout cas à moyen et long terme.  Il faudra sans doute envisager pour les prochaines années une augmentation de l’ordre de 50 % à 100% du prix de l’électricité. D’une manière générale,  le coût de l’électricité d’origine nucléaire a été complètement sous-estimé en France. Il faut dire que la situation financière d’EDF est intenable. Il faut d’abord apurer une énorme dette de 40 milliards, ensuite trouver 50 milliards pour les travaux permettant de prolonger la durée de vie du parc nucléaire actuel. Financer aussi au moins en partie les 25 à 50 milliards du site d’enfouissement des déchets nucléaires de Bure en Moselle ; un site d’enfouissement qui va permettre de participer au démantèlement du parc nucléaire actuel le moment venu. Un démantèlement dont le coût est fixé autour de 15 milliards et qui pourrait être plus proche de 100 milliards sans parler de la remise à niveau financière d’Areva qui va couter autour de 10 milliards. . Enfin avec le développement notamment des énergies alternatives, il faudra envisager la construction d’un nouveau réseau électrique pour collecter et redistribuer le courant. Pour raccorder des milliers de centrales de production d’électricité que seraient tous ces parcs éoliens disséminés sur le territoire, et pour éviter une instabilité des réseaux, ERDF a annoncé 40 milliards d’investissements dont 4000 km de lignes haute tension. Enfin il faudra faire face à un besoin de financement de 200 milliards à terme pour le renouvellement du parc nucléaire. Globalement  il faudra trouver de l’ordre de 500 milliards d’ici 2050-2060. On se demande comment EDF pourra assurer dans ces conditions le rachat d’électricité d’origine éolienne au double ou au triple  du prix du marché. Il est vraisemblable que le développement d’autres énergies alternatives serait économiquement plus rentable  pour EDF, les clients et plus généralement la collectivité. On pense en particulier au développement d’énergies neutres voire positives des bâtiments industriels et agricoles et des résidences d’habitation via la filière photo voltaïque notamment. Aujourd’hui 75% de l’énergie primaire sont utilisés par le résidentiel, le tertiaire et le transport. Avec les bâtiments à énergie neutre ou positive on pourrait réduire cette part à 25 %. Contrairement à l’idée répandue,  les prix mondiaux de l’électricité ne s’inscriront pas dans une tendance haussière compte tenu de l’excédent de l’offre. Les baisses enregistrées du prix de l’électricité ces derniers temps sur le marché mondial en témoignent.  Du coup l’équilibre économique d’EDF s’en trouvera encore davantage perturbé et le rachat de l’énergie d’origine  éolienne au double ou au triple du prix de ce marché encore plus intenable. D’autant que la concurrence des distributeurs va encore s’accroître (voir notamment les effets du regroupement Engie et l’entreprise allemande RWE). Un contexte énergétique et financier qui passe par dessus la tête de nombre  élus locaux qui en plus proposent  de localiser ces éoliennes dans les zones déjà économiquement et socialement défavorisées  qui bénéficient  pas des équipements de base comme le tout-à-l’égout, dont  couverture par mobile téléphonique est très hypothétique, dont  le raccordement au réseau Internet est très insuffisant voire absent à moins de payer des coûts de raccordement exorbitants (sans parler de l’état catastrophique des routes). On peut aussi imaginer que ces zone ne sera jamais raccordées au câble qui ne desservira sans doute que les centres bourg (le coût théorique serait de leurs 25 milliards, en fait il faudrait compter sur 50 à 75. Du coup Emmanuel Macron vient d’annoncer que le plan câble sera remis en cause pour ces zones qui seront desservies par la technologie 4G et 5G et non par la câble. . L’implantation d’éoliennes dans la zone défavorisées ne fera qu’accentuer  inégalités d’équipement. Des régions déjà relativement isolées sur le plan économiques et qui  doivent en plus assumer les inconvénients d’implantation d’équipements sans aucun intérêt,  ni retour sur le plan économique et social pour la collectivité locale (hormis pour quelques propriétaires dont beaucoup d’ailleurs ne résident  pas dans  ou à proximité des éoliennes). De telles installations engendreront par ailleurs des nuisances incontestables qui concerneront l’environnement, la faune mais surtout l’élevage. (Vaches,  chevaux, poulets notamment).  En outre le foncier (terres et bâtiments)  déjà affecté par la désertification économique se trouvera encore sérieusement dévalorisé. En 15 ans,  la valeur immobilière des habitations a déjà subi une diminution de l’ordre  de 50 %. Avec l’installation des éoliennes,  la dépréciation sera considérable tant pour les terres que pour les résidences (on trouvera avant peu des maisons à vendre à 40 000 euros).  Notons aussi les perturbations nouvelles des ondes de radio, de télévision et de liaison téléphonique alors que déjà les réceptions sont de très mauvaise qualité. On peut s’étonner que le choix d’implantation des éoliennes ne se soit pas porté au sein des nombreuses. Sans doute veut protéger les intérêts de la chasse à cour !  Il seraiat utile de rappeler à certains élus locaux que la priorité des équipements doit aller au soutien du développement économique et à l’emploi et non vers des installations qui enrichiront que les promoteurs. Des promoteurs à la fiabilité financière très douteuse puisque la plupart n’ont qu’un capital de quelques milliers d’euros pour couvrir les risques de projet d’un cout de plusieurs dizaines de millions. Des risques dont se sont prémunis les promoteurs puisqu’il est prévu explicitement que les socité exploitation pourront être revendues sans information préalable des propriétaires et des communes. Ce qui rendra caduques nombre de dispositions contractuelles.

 

Ce site est réalisé sous la direction de  Gaston Bessay*

 

 

 

*G.Bessay

.Ingénieur expert consultant international
.Président de l’institut prospective transport
.Président de l’institut développement transport et territoires

.Ancien président du comité d’orientation du service économique du ministère des transports (OEST)
.Ancien vice-président du conseil national des transports

.Ancien président de groupe du PREDIT (programme interministériel de recherche)
.Ancien président de l’IFRET (institut fer-route-études transport)
.Ancien président du groupe transport du plan (ministère du plan)
.Fondateur de l’association nationale des consultants transports

.Ancien membre des conseils scientifiques de l’école nationale des ingénieurs des travaux publics (ENTPE), du laboratoire d’économie des transports (Université Lyon2) et du Comité National Routier

officier de la légion d’honneur
officier de l’ordre national du mérite

 

Eoliennes : une illusion énergétique et financière

Eoliennes : une illusion énergétique et financière

 

 

 

Nombre de maires de petites communes rurales sont assaillies par des sociétés de promotion de parcs éoliens. Avec la promesse de retours financiers invraisemblables pour les propriétaires de terrain et pour les communes. Beaucoup tombent dans le panneau faute de compétences techniques et économiques. Des propriétaires de terrain d’une  valeur de 1500 euros se voient proposer des retours annuels de -6000 à 16000 euros par an pour uen éolienne !  (On oublie par ailleurs d’indiquer aux propriétaires que le coût de démantèlement  de chaque éolienne sera à leur charge : de l’ordre de 300 000 euros !  ). Par ailleurs on assure aux communes un retour fiscal de 30 000 à 80 000 euros par an. Des retours financiers invraisemblables qui n e seront évidemment pas tenus. Toute repose sur le principe qu’EDF rachètera cette électricité 2 à 3 fois le prix du marché. Quand on connaît la situation financière d’EDF (et derrière de la France), cela ne pourra durer longtemps (Voir à cet égard la baisse des prix de rachat de l’énergie solaire).  Certes on ne peut qu’être d’accord avec la politique de transition énergétique qui vise d’une part à réduire la part du nucléaire à 50 % d’ici 10 ans,  d’autre part à développer les énergies alternatives. Un objectif ambitieux mais irréalisable.  Pour preuve dans les 20 ans à venir, on  ne fermera aucune centrale nucléaire et l’éventuelle fin de  Fessenheim sera plus que  compensée par la mise en service de la centrale de Flamanville.  La durée de vie du parc actuel sera même prolongée d’une vingtaine d’années avec l’opération grand carénage. Du coup, les objectifs de la loi de transition énergétique paraissent assez hypothétiques puisqu’il est supposé par ailleurs que la demande sera réduite de 20% d’ici 2020-2025 et de 50% d’ici 2050. En fait,  cette loi présente davantage un caractère d’affichage qu’une dimension réellement opérationnelle. Pour parler plus clair,  elle a surtout été décidée pour satisfaire les écolos politisés et-ou- ésotériques et non pour constituer la base d’une politique énergétique. Pour gommer ses contradictions,  au moins en apparence,  la France développe un plan de développement d’éoliennes à la fois incongru, coûteux et dangereux pour l’environnement. En outre,  les conditions financières de ce plan constituent une aberration puisque la rentabilité des éoliennes est essentiellement fondée sur un tarif de rachat de l’électricité garanti par l’État supérieur de deux fois au prix du marché de l’électricité. (Une aide illégale d’après  la Cour de Justice de l’Union Européenne). On peut se demander, en l’état actuel des finances d’EDF, quel sera l’équilibre économique de ces projets. En effet la situation d’EDF est catastrophique et s’il  agissait d’une entreprise réellement privée, elle serait en faillite depuis longtemps (l’action d’EDF a 90% de sa valeur en quelques années et cela en dépit de la présentation d’un résultat relativement artificiel). L’entreprise est sans doute au bord de la rupture financière en tout cas à moyen et long terme.  Il faudra sans doute envisager pour les prochaines années une augmentation de l’ordre de 50 % à 100% du prix de l’électricité. D’une manière générale,  le coût de l’électricité d’origine nucléaire a été complètement sous-estimé en France. Il faut dire que la situation financière d’EDF est intenable. Il faut d’abord apurer une énorme dette de 40 milliards, ensuite trouver 50 milliards pour les travaux permettant de prolonger la durée de vie du parc nucléaire actuel. Financer aussi au moins en partie les 25 à 50 milliards du site d’enfouissement des déchets nucléaires de Bure en Moselle ; un site d’enfouissement qui va permettre de participer au démantèlement du parc nucléaire actuel le moment venu. Un démantèlement dont le coût est fixé autour de 15 milliards et qui pourrait être plus proche de 100 milliards sans parler de la remise à niveau financière d’Areva qui va couter autour de 10 milliards. . Enfin avec le développement notamment des énergies alternatives, il faudra envisager la construction d’un nouveau réseau électrique pour collecter et redistribuer le courant. Pour raccorder des milliers de centrales de production d’électricité que seraient tous ces parcs éoliens disséminés sur le territoire, et pour éviter une instabilité des réseaux, ERDF a annoncé 40 milliards d’investissements dont 4000 km de lignes haute tension. Enfin il faudra faire face à un besoin de financement de 200 milliards à terme pour le renouvellement du parc nucléaire. Globalement  il faudra trouver de l’ordre de 500 milliards d’ici 2050-2060. On se demande comment EDF pourra assurer dans ces conditions le rachat d’électricité d’origine éolienne au double ou au triple  du prix du marché. Il est vraisemblable que le développement d’autres énergies alternatives serait économiquement plus rentable  pour EDF, les clients et plus généralement la collectivité. On pense en particulier au développement d’énergies neutres voire positives des bâtiments industriels et agricoles et des résidences d’habitation via la filière photo voltaïque notamment. Aujourd’hui 75% de l’énergie primaire sont utilisés par le résidentiel, le tertiaire et le transport. Avec les bâtiments à énergie neutre ou positive on pourrait réduire cette part à 25 %. Contrairement à l’idée répandue,  les prix mondiaux de l’électricité ne s’inscriront pas dans une tendance haussière compte tenu de l’excédent de l’offre. Les baisses enregistrées du prix de l’électricité ces derniers temps sur le marché mondial en témoignent.  Du coup l’équilibre économique d’EDF s’en trouvera encore davantage perturbé et le rachat de l’énergie d’origine  éolienne au double ou au triple du prix de ce marché encore plus intenable. D’autant que la concurrence des distributeurs va encore s’accroître (voir notamment les effets du regroupement Engie et l’entreprise allemande RWE). Un contexte énergétique et financier qui passe par dessus la tête de nombre  élus locaux qui en plus proposent  de localiser ces éoliennes dans les zones déjà économiquement et socialement défavorisées  qui bénéficient  pas des équipements de base comme le tout-à-l’égout, dont  couverture par mobile téléphonique est très hypothétique, dont  le raccordement au réseau Internet est très insuffisant voire absent à moins de payer des coûts de raccordement exorbitants (sans parler de l’état catastrophique des routes). On peut aussi imaginer que ces zone ne sera jamais raccordées au câble qui ne desservira sans doute que les centres bourg (le coût théorique serait de leurs 25 milliards, en fait il faudrait compter sur 50 à 75. Du coup Emmanuel Macron vient d’annoncer que le plan câble sera remis en cause pour ces zones qui seront desservies par la technologie 4G et 5G et non par la câble. . L’implantation d’éoliennes dans la zone défavorisées ne fera qu’accentuer  inégalités d’équipement. Des régions déjà relativement isolées sur le plan économiques et qui  doivent en plus assumer les inconvénients d’implantation d’équipements sans aucun intérêt,  ni retour sur le plan économique et social pour la collectivité locale (hormis pour quelques propriétaires dont beaucoup d’ailleurs ne résident  pas dans  ou à proximité des éoliennes). De telles installations engendreront par ailleurs des nuisances incontestables qui concerneront l’environnement, la faune mais surtout l’élevage. (Vaches,  chevaux, poulets notamment).  En outre le foncier (terres et bâtiments)  déjà affecté par la désertification économique se trouvera encore sérieusement dévalorisé. En 15 ans,  la valeur immobilière des habitations a déjà subi une diminution de l’ordre  de 50 %. Avec l’installation des éoliennes,  la dépréciation sera considérable tant pour les terres que pour les résidences (on trouvera avant peu des maisons à vendre à 40 000 euros).  Notons aussi les perturbations nouvelles des ondes de radio, de télévision et de liaison téléphonique alors que déjà les réceptions sont de très mauvaise qualité. On peut s’étonner que le choix d’implantation des éoliennes ne se soit pas porté au sein des nombreuses. Sans doute veut protéger les intérêts de la chasse à cour !  Il seraiat utile de rappeler à certains élus locaux que la priorité des équipements doit aller au soutien du développement économique et à l’emploi et non vers des installations qui enrichiront que les promoteurs. Des promoteurs à la fiabilité financière très douteuse puisque la plupart n’ont qu’un capital de quelques milliers d’euros pour couvrir les risques de projet d’un cout de plusieurs dizaines de millions. Des risques dont se sont prémunis les promoteurs puisqu’il est prévu explicitement que les socité exploitation pourront être revendues sans information préalable des propriétaires et des communes. Ce qui rendra caduques nombre de dispositions contractuelles.

 

Corruption éoliennes ; les élus locaux dans le vent !

Corruption éoliennes ; les élus locaux dans le vent !

 

Au plan national , tout le monde (ou presque)  se sucre d’une manière ou d’une autre (la plus sophistiquée consistant à transformer sa fonction en métier à vie avec tous les avantages y afférant) ;  du coup,  les élus locaux s’y mettent aussi avec notamment des prise d’intérêt illégaux lors des implantations d’éoliennes. Le Service central de prévention de la corruption (SCPC), dans un rapport cité vendredi 4 juillet par ‘Le Figaro’, attire l’attention des pouvoirs publics sur la multiplication des « prises illégales d’intérêts » d’élus locaux impliqués dans le développement de la filière éolienne. Les éoliennes ont une fâcheuse tendance à faire tourner la tête des élus locaux. C’est le diagnostic effectué par le Service central de prévention de la corruption (SCPC), qui met en garde les pouvoirs publics contre la multiplication des « prises illégales d’intérêts », dans un rapport cité par Le Figaro de ce vendredi 4 juillet. Le SCPC, qui dépend du ministère de la Justice, évoque un « phénomène d’ampleur » dans son rapport d’activité 2013. « Le développement de l’activité éolienne semble s’accompagner de nombreux cas de prise illégale d’intérêts impliquant des élus locaux », y est-il écrit. Selon le rapport, les élus visés sont attirés par « les revenus substantiels tirés de l’implantation d’éoliennes sur des terrains leur appartenant et par un régime fiscal favorable ».  Le SCPC met également en avant la pression exercée par les opérateurs éoliens sur les élus à travers des « chartes morales d’étroite collaboration ».  Le service se dit « destinataire d’un nombre croissant de procédures engagées » portant sur des « dérives graves entraînant des recours devant les juridictions administratives » et des « plaintes déposées auprès de plusieurs parquets ». Il juge « impératif d’empêcher et de sanctionner toute confusion entre l’intérêt public, que doivent servir les élus dans le cadre de leur mandat, et l’intérêt personnel qu’ils peuvent retirer d’une opération ». Il réclame un audit afin d’évaluer le risque d’ »atteintes à la probité beaucoup plus graves, comme celui de la corruption ».

 

GDF Suez va construire 125 éoliennes en mer

GDF Suez va construire 125 éoliennes  en mer

GDF Suez construira 124 éoliennes au large du Tréport (Seine-Maritime) d’une part, de l’île d’Yeu et de Noirmoutier (Vendée) d’autre part pour une capacité totale de 1.000 mégawatts (MW), équivalant à la puissance d’un réacteur nucléaire, pour un coût total de 4 milliards d’euros. GDF Suez, en partenariat avec le portugais EDP Renewables et le français Neoen Marine, s’appuiera sur une nouvelle turbine de 8 MW développée par Areva. Pour ce deuxième appel d’offres lancé en France pour des éoliennes en mer, ce consortium était face à un autre emmené par EDF. EDF Energies nouvelles, en partenariat avec l’allemand WDP offshore, avait proposé une turbine développée par Alstom d’une puissance de 6 MW. « Je souhaite que nous puissions disposer d’une capacité de production électrique en mer de 6.000 MW en 2020, ce qui permettra de couvrir 3,5% de notre consommation d’électricité », a déclaré Ségolène Royal lors d’une conférence de presse, contre 3.000 sur les appels d’offres attribués à ce jour. « Ma volonté est de faire en sorte que la France soit une des premières puissances écologiques d’Europe, elle en a les moyens, la capacité, les compétences », a-t-elle ajouté. Interrogée sur les raisons du choix de GDF Suez, Ségolène Royal a souligné que la course avait été serrée et qu’elle avait suivi l’avis de la Commission de régulation de l’énergie.  Le consortium emmené par GDF Suez misait surtout sur sa turbine de 8 MW – contre six pour celle d’Alstom –, qui permettra d’implanter 30 % d’éoliennes de moins que son concurrent, pour une production d’électricité équivalente.

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