Archive pour le Tag 'éoliennes'

Eoliennes: Subventions chinoises jusqu’à 50%

Eoliennes: Subventions chinoises jusqu’à 50%

 

La Chine envahit l’Europe de son industrie éolienne qui peuvent être subventionnée par les Chinois jusqu’à 50 %. Cela à travers des subventions à des fabricants chinois d’éoliennes, faussant la concurrence sur le marché européen.

« Aujourd’hui (mardi, ndlr), nous lançons une nouvelle enquête sur les fournisseurs chinois d’éoliennes. Nous étudions les conditions de développement de parcs éoliens en Espagne, en Grèce, en France, en Roumanie et en Bulgarie », a déclaré la commissaire européenne à la Concurrence, Margrethe Vestager, lors d’un discours à l’Université de Princeton aux États-Unis, ce mardi 9 avril. La responsable n’a toutefois pas fourni de précisions sur les entreprises ni sur les procédures concernées.

Une première enquête suivant cette nouvelle réglementation a ainsi été ouverte mi-février, ciblant une filiale du constructeur ferroviaire chinois CRRC, numéro un mondial du secteur. Ce groupe étatique, candidat pour la fourniture de trains électriques en Bulgarie, s’était finalement retiré de l’appel d’offres fin mars.

 

Le 3 avril, la Commission a annoncé une deuxième enquête, dans le cadre du même instrument, visant deux consortiums candidats pour concevoir, construire et exploiter un parc photovoltaïque en Roumanie. Le premier ciblé associe le groupe roumain Enevo et une filiale – basée en Allemagne – du géant chinois Longi, premier fabricant mondial de cellules photovoltaïques. Le second consortium ciblé concerne deux filiales entièrement contrôlées par le même groupe étatique chinois, Shanghai Electric, sous étroite supervision du gouvernement central.

 

Éoliennes : le grand gâchis continue

Éoliennes : le grand gâchis continue

En France , pour ne pas mécontenter les écolos bobos, on continu la politique ruineuse des éoliennes dont le rendement énergétique est complètement anecdotique en plus des caractères intermittents. Sans parler évidemment du faite que les technologies viennent toutes de Chine ou d’Allemagne. ( Deux pays en pointe sur les technologies électrique grâce à la production d’électricité au charbon)

La gauche bobo en Europe soutient les éoliennes surtout pour combattre le système de production nucléaire pourtant beaucoup plus productif, plus compétitif et sans rejet de carbone.

Au plan intérieur en France, d’innombrables associations ont protesté contre ces éoliennes inutiles et improductives qui en plus saccagent le paysage et pèse négativement sur le prix du foncier.

Du coup, le pouvoir a changé son fusil d’épaule pour favoriser l’éolien en mer mais même là il rencontre de nombreuses oppositions. Sans parler de l’équilibre financier qui ne tient pas sans aide massive des pouvoirs publics.

15 milliards d’aides pour les éoliennes allemandes !

15 milliards d’aides pour les éoliennes allemandes !

À l’image de Macro, le gouvernement allemand fait aussi du « en même temps » en matière d’énergie. D’un côté, elle a recours de plus en plus en matière d’électricité aux centrales à gaz et même au charbon et d’un autre pour faire plaisir aux écolos soutient les éoliennes. Ainsi le gouvernement vient de décider d’une aide de 15 milliards à Siemens énergie pour développer cette énergie alternative par ailleurs très concurrencé par des Chinois qui inondent l’Europe.

Ainsi e groupe d’énergie allemand va bénéficier d’un plan de sauvetage de 15 milliards d’euros de garanties bancaires. Siemens Energy enregistre en effet des pertes élevées sur sa branche éolienne. Le secteur éolien connaît plus largement une crise d’ampleur, entre envolée des taux d’intérêt et des prix des matières premières.

Le gouvernement allemand a mis en avant le rôle stratégique du groupe dans la transition énergique pour justifier le fait de voler à sa rescousse. Siemens Energy rencontre « actuellement des difficultés à obtenir les garanties requises sur le marché financier », a-t-il expliqué.

Siemens Energy enregistre des pertes élevées dans le secteur éolien, subies par sa filiale espagnole Siemens Gamesa. Cette division est confrontée à des difficultés d’ampleur, liées à des composants défectueux, principalement les roulements et les pales de rotor des turbines sur des installations terrestres, qui plombent ses finances.

Siemens Energy dispose, certes, d’une trésorerie abondante et d’un carnet de commandes proches de 15 milliards d’euros, surtout dopé par l’éolien, selon ses derniers états financiers publiés en août. Mais les difficultés rencontrées dans l’éolien l’ont contraint à passer 1,6 milliard d’euros de provisions dans ses comptes. Des garanties publiques ou bancaires devenaient ainsi indispensables pour Siemens Energy, sans quoi il déclarait fin octobre ne pas pouvoir obtenir de nouveaux prêts pour mener de nouveaux projets de constructions de parcs éoliens.

« Tous les segments » du groupe « se portent bien, à l’exception de l’éolien », se voulait toutefois rassurant fin octobre Joe Kaeser, président du conseil de surveillance.

Siemens Energy n’est pas le seul acteur de l’éolien à rencontrer des difficultés, l’intégralité du secteur étant à la peine. La faute, notamment, à l’envolée des taux d’intérêt. Dans l’éolien terrestre, le coût de l’emprunt représente désormais « 8-10 euros/MWh sur un prix de 60-65 euros », avait témoigné Michel Gioria, de France Renouvelables fin septembre. Or, ces infrastructures ne peuvent voir le jour sans des investissements de départ massifs, financés par emprunt, avait-il rappelé. S’ajoute à cela, l’inflation sur les matières premières : acier, aluminium, matériaux composites… couplée à des tensions sur l’approvisionnement. Résultat, le prix moyen d’une éolienne terrestre est passé de 2,4 millions d’euros en janvier 2021 à 3,2 millions, selon France Renouvelables.

Energie: Attendre trop des panneaux solaires et des éoliennes est un mensonge  

Energie: Attendre trop des panneaux solaires et des éoliennes est un mensonge  

par

Jean-Baptiste Fressoz

Historien

L’historien Jean-Baptiste Fressoz s’insurge, dans une tribune au « Monde », contre le mythe d’un remplacement programmé des énergies fossiles par les énergies renouvelables. L’histoire de l’énergie est une histoire d’accumulation : depuis deux siècles, toutes les énergies n’ont toujours fait que croître. L’histoire de l’énergie est aussi une histoire de symbiose : il faut énormément de bois pour extraire le charbon, énormément d’acier et donc de charbon pour extraire du pétrole. Si l’on parle beaucoup des énergies nouvelles, les énergies que nous utilisons sont anciennes. En 2022, le bois produit par exemple deux fois plus d’énergie finale que le nucléaire dans le monde. En Europe, le bois pèse plus lourd que toutes les autres renouvelables réunies. Et, bien évidemment, le pétrole et le charbon continuent de croître.

Le fait que le solaire et l’éolien soient devenus compétitifs, y compris face au charbon, pourrait faire croire qu’après tant de faux départs la transition serait bel et bien engagée, que le monde est sur le point de changer de base. Il ne s’agit pas ici de critiquer la « transition », si on entend par ce terme le développement des énergies renouvelables. Mais il est déraisonnable d’attendre des panneaux solaires et des éoliennes plus qu’ils ne peuvent offrir.

Premièrement, la production électrique ne représente que 40 % des émissions mondiales, et 40 % de cette électricité est déjà décarbonée. Sortir les fossiles de la production électrique mondiale avant 2050 représenterait un succès aussi extraordinaire qu’insuffisant au regard des objectifs climatiques. Faire de l’électricité sans carbone n’est d’ailleurs pas une grande nouveauté : une cinquantaine de pays très différents – de l’Ethiopie à la Suisse, en passant par la France, le Brésil ou l’Uruguay – ont déjà largement décarboné leur électricité… sans que cela ne provoque une baisse drastique de leurs émissions !

Deuxièmement, comme toutes les autres énergies, les renouvelables sont prises dans un écheveau infini de symbioses matérielles. Selon des calculs récents, la construction d’une infrastructure de production énergétique renouvelable à l’échelle mondiale représenterait environ 50 gigatonnes de CO₂ pour fabriquer les panneaux solaires et les éoliennes ainsi que les matériaux qui les composent. Cela veut dire qu’il faudrait orienter 3 % des fossiles vers la production des infrastructures renouvelables.

Quels effets du bruit des éoliennes

Quels effets du bruit des éoliennes ?
par
Anne-Sophie Evrard
Chargée de recherche en épidémiologie, Université Gustave Eiffel

David Ecotière
Chercheur en acoustique environnementale – Directeur adjoint de l’Unité Mixte de Recherche en Acoustique Environnementale (UMRAE), Cerema dans the Conversation

Le bruit représente un problème majeur pour la santé publique. Il constitue selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS) le deuxième facteur de risque environnemental en Europe en termes de morbidité, derrière la pollution de l’air.

Ainsi, en Europe occidentale plus d’un million d’années de vie vécues avec de l’incapacité sont comptabilisées chaque année à cause du bruit des transports, dont les effets avérés avec suffisamment d’éléments de preuve sont les perturbations du sommeil, la gêne, les risques cardiovasculaires accrus, et les difficultés d’apprentissage.

Si les impacts sanitaires du bruit des transports ont été abondamment étudiés, il n’en va cependant pas de même pour d’autres sources de bruit environnemental. C’est notamment le cas des parcs éoliens, qui connaissent un développement important en France et dans de nombreux autres pays. Avec l’impact sur le paysage, les nuisances sonores des éoliennes sont l’un des arguments le plus souvent mis en avant par les opposants à ces installations.

Néanmoins, les informations véhiculées dans la sphère publique, en particulier sur Internet, concernant la réalité des impacts de ce type de bruit et de ses effets apparaissent souvent en décalage par rapport aux connaissances qui font consensus dans la communauté scientifique. Mais quelles sont-elles ?

Comparativement à de nombreuses autres sources de bruit environnemental, d’origine humaine ou naturelle, les niveaux de bruit générés par un parc éolien sont très modérés. À l’extérieur du logement d’un riverain, ils dépassent rarement 40 dBA, soit l’équivalent du niveau de bruit dans un bureau calme.

À titre de comparaison, le niveau de bruit des transports en façade du logement d’un riverain peut aller au-delà de 70 dBA (niveau sonore seuil d’un Point Noir Bruit routier le jour).

En dépit de ces niveaux très modérés, les riverains expriment parfois une gêne due au bruit des éoliennes. Plusieurs raisons peuvent l’expliquer.

Rappelons tout d’abord que l’échelle des décibels est une échelle logarithmique, ce qui signifie que 3 décibels supplémentaires équivalent à un doublement de l’énergie sonore, et que 10 décibels supplémentaires multiplient celle-ci par 10. Cependant, si la gêne due au bruit augmente avec le niveau d’exposition sonore, son évolution ne suit généralement pas de loi simple et dépend de chaque source de bruit et de ses caractéristiques (bruit permanent, bruit impulsionnel, bruit grave/aigu, etc.).

Dans le cas du bruit généré par les éoliennes, les parcs éoliens sont situés dans des environnements essentiellement ruraux. Le bruit de fond local relativement bas de ces sites peut donc favoriser la perception du bruit émis.

La gêne rapportée pourrait aussi en partie résulter des caractéristiques particulières du signal sonore généré par les éoliennes. Il s’agit en effet d’un bruit continu, pouvant parfois présenter des tonalités marquées (bruit mécanique dans la nacelle, état de surface dégradé des pales). Ces dernières sont cependant généralement le signe d’un dysfonctionnement de l’éolienne, qui peut être corrigé.

Lorsque les pales des éoliennes sont en fonctionnement, des phénomènes de « modulation d’amplitude » peuvent aussi se produire et être à l’origine d’une gêne. Ces modulations se traduisent par des fluctuations du niveau sonore au cours du temps (de l’ordre de la seconde), dont l’origine n’est pas encore clairement établie. Plusieurs pistes d’explication sont avancées et font l’objet de recherches.

Elles pourraient provenir par exemple de phénomènes de décrochage de l’écoulement de l’air autour des pales, de conditions météorologiques particulières influençant la propagation sonore, d’une directivité sonore spécifique des sources de bruit au niveau des pales en mouvement, ou encore d’interactions entre le son provenant de ces dernières et le sol.

Enfin, le bruit éolien comporte également des composantes basses fréquences (20-200 Hz, audibles) ou infrasonores (fréquences inférieures à 20 Hz, généralement considérées comme inaudibles) qui se propagent sur des distances plus importantes que des sons de fréquences supérieures. Bien que prédominants dans le spectre éolien, les infrasons générés par un parc éolien restent cependant très en deçà des seuils de perception humains connus.

Si l’existence de ces divers phénomènes est bien connue, les scientifiques s’interrogent actuellement sur la façon de les modéliser et de les intégrer dans les méthodes de prévision du bruit existantes.

Ainsi, pour progresser vers une meilleure connaissance des phénomènes physiques et mieux maîtriser le bruit émis par les éoliennes, le projet de recherche PIBE a été mis en place. Il se déploie selon trois axes : caractériser et modéliser les phénomènes de modulation d’amplitude, estimer la variabilité des niveaux sonores (en évaluant notamment l’influence de la micrométéorologie locale sur l’émission sonore au niveau des pales et sur la propagation du son), et concevoir des systèmes pour minimiser le bruit produit par les pales.

Afin d’évaluer les enjeux de santé publique que représente l’exposition aux émissions sonores des éoliennes, deux paramètres doivent être pris en compte : le nombre de personnes concernées, et la sévérité de l’effet du bruit des éoliennes sur la santé s’ils sont démontrés.

Une étude récente de l’exposition de la population de France métropolitaine au bruit éolien indique que plus de 80 % de la population exposée l’est à des niveaux inférieurs à 40 dBA.

En 2017, année de référence de l’étude, la part de la population de France métropolitaine exposée au-delà de cette valeur variait de 0,08 % (conditions nocturnes) à 0,18 % (conditions diurnes), en fonction des conditions de propagation.

À titre de comparaison, pour cette même année, la part de population de France métropolitaine exposée à plus de 40 dBA en condition nocturne était de 15 % pour le bruit routier, 7 % pour le bruit ferroviaire et de 0,7 % pour le bruit aérien.

Des articles récents synthétisant les connaissances actuelles font état d’une absence de preuves d’effets du bruit éolien sur la santé humaine, hormis en ce qui concerne la gêne.

La plupart des études disponibles ont trouvé une association positive significative entre les niveaux de bruit émis par les éoliennes et le pourcentage de personnes très gênées. En outre, à niveau sonore équivalent, le bruit engendré par les éoliennes peut être perçu comme plus gênant que celui provenant d’autres sources de bruit (de transports notamment), en raison de certaines caractéristiques acoustiques du signal sonore décrites précédemment, notamment l’existence possible d’une modulation de l’amplitude du signal.

Cependant, les seules propriétés acoustiques du bruit émis par les éoliennes n’expliquent pas l’intégralité de la gêne. En effet, celle-ci peut également dépendre d’autres facteurs non acoustiques comme la visibilité du parc éolien, l’attitude des personnes exposées envers celui-ci, ou un lien d’intérêt particulier qu’entretiendrait un riverain avec le parc (intérêt pécuniaire par exemple).

Très peu d’études ont examiné les effets du bruit éolien sur les perturbations du sommeil, les maladies cardiovasculaires, les systèmes métaboliques ou endocriniens, la cognition ou la santé mentale. L’OMS souligne donc que les preuves concernant les effets du bruit éolien sur la santé sont soit inexistantes, soit de faible qualité.

Les émissions de bruit basses fréquences ou infrasonores provenant des éoliennes sont souvent évoquées comme source potentielle de risque sur la santé humaine ou animale.

Cependant, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses), dans un avis de 2017, ainsi que des travaux internationaux plus récents concluent à l’absence d’argument scientifique suffisant en faveur de l’existence d’effets sanitaires liés à ces émissions et au manque d’études sur le sujet.

Cet avis indique toutefois que de réelles situations de mal-être peuvent être rapportées par des riverains, mais que leur imputabilité au bruit des éoliennes est complexe et reste très souvent difficile à établir.

Si certaines théories relayées par des opposants (« Syndrome éolien » et « Vibro Acoustic Disease ») ont été jugées peu crédibles par cet avis, d’autres mécanismes d’effets restent à explorer, comme ceux qui pourraient concerner le système cochléo-vestibulaire et être à l’origine d’effets physiopathologiques. Situé dans l’oreille interne, ce système sensoriel contribue à la sensation de mouvement et à l’équilibre. On sait qu’il a une sensibilité particulière aux basses fréquences et aux infrasons.

Toutefois, si certains effets cellulaires ont été observés sur des animaux de laboratoire via des sons purs et intenses (mais n’équivalant pas forcément à un son de très basse fréquence chez l’être humain), leur existence reste à démontrer dans le cas humain et pour des expositions sonores similaires à celles des éoliennes (sons complexes, de moindre intensité sonore, mais de durée prolongée).

De tels effets pourraient apporter une explication à la gêne exprimée, qui serait parfois plus sévère que ne le laisseraient prévoir les estimations et mesures du champ acoustique, ou les connaissances établies concernant la sensibilité aux infrasons ou sons basses fréquences.

Comprendre les effets sur la santé du bruit des éoliennes, notamment des infrasons
Afin de pallier le manque actuel de connaissances, l’Organisation mondiale de la santé et, en France, l’Anses, ont recommandé la mise en œuvre d’études épidémiologiques portant sur un nombre important d’individus, utilisant des mesures objectives de l’état de santé des participants, et mesurant l’exposition au bruit des éoliennes de manière objective et standardisée pour un large éventail de niveaux sonores et de fréquences (en incluant les sons de basse fréquence et les infrasons).

Le projet de recherche français « RIBEolH » (Recherche des Impacts du Bruit EOLien sur l’Humain : son, perception, santé) a été mis en place pour répondre à ce besoin. En cours de réalisation, il a plusieurs objectifs :

Évaluer les effets sur la santé du bruit audible, des sons de basse fréquence ou des infrasons, émis par les éoliennes, et de mieux comprendre la gêne exprimée par certains riverains ;

Identifier les mécanismes auditifs associés à la perception des infrasons et des sons de basse fréquence émis par les éoliennes ;

Mieux connaître les effets des infrasons sur l’oreille interne ou le système nerveux central humains.

Pour y parvenir, le projet s’appuie sur deux volets complémentaires : une étude épidémiologique menée auprès de 1200 riverains de parcs éoliens en France et une étude psychoacoustique et physiologique.

Cette seconde étude consistera en la réalisation en laboratoire de mesures psychoacoustiques et physiologiques dans un environnement maîtrisé à l’aide de sons d’éoliennes mesurés ou synthétisés par un modèle physique pour différentes conditions de fonctionnement de ces éoliennes. Elle permettra de déterminer les paramètres qui ont un rôle important dans les effets du bruit émis par les éoliennes sur la sensation auditive et la gêne.

Un autre projet, appelé « EOLSOMnie » est destiné à mieux comprendre les effets du bruit des éoliennes sur le sommeil. Il consiste à mener une étude spécifique portant sur le sommeil auprès d’un sous-échantillon d’une centaine de participants à l’étude épidémiologique incluse dans le projet RIBEolH.

L’objectif est d’évaluer les effets du bruit audible émis par les éoliennes sur les paramètres individuels de sommeil et de déterminer si les sons de basse fréquence et les infrasons produits par les éoliennes modifient la physiologie du sommeil.

Les résultats de ces deux projets permettront d’alimenter de futurs travaux qui pourraient porter sur la préconisation de seuils de bruit applicables dans le cadre du développement éolien, et pour lequel les connaissances font actuellement défaut.

Mieux connaître les impacts du bruit émis par les éoliennes permettra de mieux les maîtriser, et de fournir un meilleur accompagnement du développement de l’énergie éolienne dans le respect de tous. Une étape importante pour pouvoir développer dans les meilleures conditions cette énergie renouvelable, dans le cadre de l’indispensable tr

Quels effets du bruit des éoliennes

Quels effets du bruit des éoliennes ?
par
Anne-Sophie Evrard
Chargée de recherche en épidémiologie, Université Gustave Eiffel

David Ecotière
Chercheur en acoustique environnementale – Directeur adjoint de l’Unité Mixte de Recherche en Acoustique Environnementale (UMRAE), Cerema dans the Conversation

Le bruit représente un problème majeur pour la santé publique. Il constitue selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS) le deuxième facteur de risque environnemental en Europe en termes de morbidité, derrière la pollution de l’air.

Ainsi, en Europe occidentale plus d’un million d’années de vie vécues avec de l’incapacité sont comptabilisées chaque année à cause du bruit des transports, dont les effets avérés avec suffisamment d’éléments de preuve sont les perturbations du sommeil, la gêne, les risques cardiovasculaires accrus, et les difficultés d’apprentissage.

Si les impacts sanitaires du bruit des transports ont été abondamment étudiés, il n’en va cependant pas de même pour d’autres sources de bruit environnemental. C’est notamment le cas des parcs éoliens, qui connaissent un développement important en France et dans de nombreux autres pays. Avec l’impact sur le paysage, les nuisances sonores des éoliennes sont l’un des arguments le plus souvent mis en avant par les opposants à ces installations.

Néanmoins, les informations véhiculées dans la sphère publique, en particulier sur Internet, concernant la réalité des impacts de ce type de bruit et de ses effets apparaissent souvent en décalage par rapport aux connaissances qui font consensus dans la communauté scientifique. Mais quelles sont-elles ?

Comparativement à de nombreuses autres sources de bruit environnemental, d’origine humaine ou naturelle, les niveaux de bruit générés par un parc éolien sont très modérés. À l’extérieur du logement d’un riverain, ils dépassent rarement 40 dBA, soit l’équivalent du niveau de bruit dans un bureau calme.

À titre de comparaison, le niveau de bruit des transports en façade du logement d’un riverain peut aller au-delà de 70 dBA (niveau sonore seuil d’un Point Noir Bruit routier le jour).

En dépit de ces niveaux très modérés, les riverains expriment parfois une gêne due au bruit des éoliennes. Plusieurs raisons peuvent l’expliquer.

Rappelons tout d’abord que l’échelle des décibels est une échelle logarithmique, ce qui signifie que 3 décibels supplémentaires équivalent à un doublement de l’énergie sonore, et que 10 décibels supplémentaires multiplient celle-ci par 10. Cependant, si la gêne due au bruit augmente avec le niveau d’exposition sonore, son évolution ne suit généralement pas de loi simple et dépend de chaque source de bruit et de ses caractéristiques (bruit permanent, bruit impulsionnel, bruit grave/aigu, etc.).

Dans le cas du bruit généré par les éoliennes, les parcs éoliens sont situés dans des environnements essentiellement ruraux. Le bruit de fond local relativement bas de ces sites peut donc favoriser la perception du bruit émis.

La gêne rapportée pourrait aussi en partie résulter des caractéristiques particulières du signal sonore généré par les éoliennes. Il s’agit en effet d’un bruit continu, pouvant parfois présenter des tonalités marquées (bruit mécanique dans la nacelle, état de surface dégradé des pales). Ces dernières sont cependant généralement le signe d’un dysfonctionnement de l’éolienne, qui peut être corrigé.

Lorsque les pales des éoliennes sont en fonctionnement, des phénomènes de « modulation d’amplitude » peuvent aussi se produire et être à l’origine d’une gêne. Ces modulations se traduisent par des fluctuations du niveau sonore au cours du temps (de l’ordre de la seconde), dont l’origine n’est pas encore clairement établie. Plusieurs pistes d’explication sont avancées et font l’objet de recherches.

Elles pourraient provenir par exemple de phénomènes de décrochage de l’écoulement de l’air autour des pales, de conditions météorologiques particulières influençant la propagation sonore, d’une directivité sonore spécifique des sources de bruit au niveau des pales en mouvement, ou encore d’interactions entre le son provenant de ces dernières et le sol.

Enfin, le bruit éolien comporte également des composantes basses fréquences (20-200 Hz, audibles) ou infrasonores (fréquences inférieures à 20 Hz, généralement considérées comme inaudibles) qui se propagent sur des distances plus importantes que des sons de fréquences supérieures. Bien que prédominants dans le spectre éolien, les infrasons générés par un parc éolien restent cependant très en deçà des seuils de perception humains connus.

Si l’existence de ces divers phénomènes est bien connue, les scientifiques s’interrogent actuellement sur la façon de les modéliser et de les intégrer dans les méthodes de prévision du bruit existantes.

Ainsi, pour progresser vers une meilleure connaissance des phénomènes physiques et mieux maîtriser le bruit émis par les éoliennes, le projet de recherche PIBE a été mis en place. Il se déploie selon trois axes : caractériser et modéliser les phénomènes de modulation d’amplitude, estimer la variabilité des niveaux sonores (en évaluant notamment l’influence de la micrométéorologie locale sur l’émission sonore au niveau des pales et sur la propagation du son), et concevoir des systèmes pour minimiser le bruit produit par les pales.

Afin d’évaluer les enjeux de santé publique que représente l’exposition aux émissions sonores des éoliennes, deux paramètres doivent être pris en compte : le nombre de personnes concernées, et la sévérité de l’effet du bruit des éoliennes sur la santé s’ils sont démontrés.

Une étude récente de l’exposition de la population de France métropolitaine au bruit éolien indique que plus de 80 % de la population exposée l’est à des niveaux inférieurs à 40 dBA.

En 2017, année de référence de l’étude, la part de la population de France métropolitaine exposée au-delà de cette valeur variait de 0,08 % (conditions nocturnes) à 0,18 % (conditions diurnes), en fonction des conditions de propagation.

À titre de comparaison, pour cette même année, la part de population de France métropolitaine exposée à plus de 40 dBA en condition nocturne était de 15 % pour le bruit routier, 7 % pour le bruit ferroviaire et de 0,7 % pour le bruit aérien.

Des articles récents synthétisant les connaissances actuelles font état d’une absence de preuves d’effets du bruit éolien sur la santé humaine, hormis en ce qui concerne la gêne.

La plupart des études disponibles ont trouvé une association positive significative entre les niveaux de bruit émis par les éoliennes et le pourcentage de personnes très gênées. En outre, à niveau sonore équivalent, le bruit engendré par les éoliennes peut être perçu comme plus gênant que celui provenant d’autres sources de bruit (de transports notamment), en raison de certaines caractéristiques acoustiques du signal sonore décrites précédemment, notamment l’existence possible d’une modulation de l’amplitude du signal.

Cependant, les seules propriétés acoustiques du bruit émis par les éoliennes n’expliquent pas l’intégralité de la gêne. En effet, celle-ci peut également dépendre d’autres facteurs non acoustiques comme la visibilité du parc éolien, l’attitude des personnes exposées envers celui-ci, ou un lien d’intérêt particulier qu’entretiendrait un riverain avec le parc (intérêt pécuniaire par exemple).

Très peu d’études ont examiné les effets du bruit éolien sur les perturbations du sommeil, les maladies cardiovasculaires, les systèmes métaboliques ou endocriniens, la cognition ou la santé mentale. L’OMS souligne donc que les preuves concernant les effets du bruit éolien sur la santé sont soit inexistantes, soit de faible qualité.

Les émissions de bruit basses fréquences ou infrasonores provenant des éoliennes sont souvent évoquées comme source potentielle de risque sur la santé humaine ou animale.

Cependant, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses), dans un avis de 2017, ainsi que des travaux internationaux plus récents concluent à l’absence d’argument scientifique suffisant en faveur de l’existence d’effets sanitaires liés à ces émissions et au manque d’études sur le sujet.

Cet avis indique toutefois que de réelles situations de mal-être peuvent être rapportées par des riverains, mais que leur imputabilité au bruit des éoliennes est complexe et reste très souvent difficile à établir.

Si certaines théories relayées par des opposants (« Syndrome éolien » et « Vibro Acoustic Disease ») ont été jugées peu crédibles par cet avis, d’autres mécanismes d’effets restent à explorer, comme ceux qui pourraient concerner le système cochléo-vestibulaire et être à l’origine d’effets physiopathologiques. Situé dans l’oreille interne, ce système sensoriel contribue à la sensation de mouvement et à l’équilibre. On sait qu’il a une sensibilité particulière aux basses fréquences et aux infrasons.

Toutefois, si certains effets cellulaires ont été observés sur des animaux de laboratoire via des sons purs et intenses (mais n’équivalant pas forcément à un son de très basse fréquence chez l’être humain), leur existence reste à démontrer dans le cas humain et pour des expositions sonores similaires à celles des éoliennes (sons complexes, de moindre intensité sonore, mais de durée prolongée).

De tels effets pourraient apporter une explication à la gêne exprimée, qui serait parfois plus sévère que ne le laisseraient prévoir les estimations et mesures du champ acoustique, ou les connaissances établies concernant la sensibilité aux infrasons ou sons basses fréquences.

Comprendre les effets sur la santé du bruit des éoliennes, notamment des infrasons
Afin de pallier le manque actuel de connaissances, l’Organisation mondiale de la santé et, en France, l’Anses, ont recommandé la mise en œuvre d’études épidémiologiques portant sur un nombre important d’individus, utilisant des mesures objectives de l’état de santé des participants, et mesurant l’exposition au bruit des éoliennes de manière objective et standardisée pour un large éventail de niveaux sonores et de fréquences (en incluant les sons de basse fréquence et les infrasons).

Le projet de recherche français « RIBEolH » (Recherche des Impacts du Bruit EOLien sur l’Humain : son, perception, santé) a été mis en place pour répondre à ce besoin. En cours de réalisation, il a plusieurs objectifs :

Évaluer les effets sur la santé du bruit audible, des sons de basse fréquence ou des infrasons, émis par les éoliennes, et de mieux comprendre la gêne exprimée par certains riverains ;

Identifier les mécanismes auditifs associés à la perception des infrasons et des sons de basse fréquence émis par les éoliennes ;

Mieux connaître les effets des infrasons sur l’oreille interne ou le système nerveux central humains.

Pour y parvenir, le projet s’appuie sur deux volets complémentaires : une étude épidémiologique menée auprès de 1200 riverains de parcs éoliens en France et une étude psychoacoustique et physiologique.

Cette seconde étude consistera en la réalisation en laboratoire de mesures psychoacoustiques et physiologiques dans un environnement maîtrisé à l’aide de sons d’éoliennes mesurés ou synthétisés par un modèle physique pour différentes conditions de fonctionnement de ces éoliennes. Elle permettra de déterminer les paramètres qui ont un rôle important dans les effets du bruit émis par les éoliennes sur la sensation auditive et la gêne.

Évaluer les conséquences du bruit des éoliennes sur le sommeil
Un autre projet, appelé « EOLSOMnie » est destiné à mieux comprendre les effets du bruit des éoliennes sur le sommeil. Il consiste à mener une étude spécifique portant sur le sommeil auprès d’un sous-échantillon d’une centaine de participants à l’étude épidémiologique incluse dans le projet RIBEolH.

L’objectif est d’évaluer les effets du bruit audible émis par les éoliennes sur les paramètres individuels de sommeil et de déterminer si les sons de basse fréquence et les infrasons produits par les éoliennes modifient la physiologie du sommeil.

Les résultats de ces deux projets permettront d’alimenter de futurs travaux qui pourraient porter sur la préconisation de seuils de bruit applicables dans le cadre du développement éolien, et pour lequel les connaissances font actuellement défaut.

Mieux connaître les impacts du bruit émis par les éoliennes permettra de mieux les maîtriser, et de fournir un meilleur accompagnement du développement de l’énergie éolienne dans le respect de tous. Une étape importante pour pouvoir développer dans les meilleures conditions cette énergie renouvelable, dans le cadre de l’indispensable transition énergétique en cours.

Energie et Assemblée nationale: vents contraires pour les éoliennes

Energie et Assemblée nationale: vents contraires pour les éoliennes


Paradoxalement, la gauche ( communistes exceptés) qui soutenait sans réserve le développement des éoliennes mesure soudain l’impact de ces moulins à vent sur la biodiversité et sur les paysages.

Encore un effort et elle pourra aussi découvrir l’immense arnaque énergétique et économique d’installations qui nous sont imposées par l’Allemagne et l’Europe. Une Allemagne jouant sur deux tableaux, le tableau politique avec des éoliennes pour récupérer les voix écolos, le tableau économique avec l’utilisation massive et à bon marché du gaz russe.

Malheureusement le changement complet géostratégique n’a encore pas été intégré par l »Europe et par la gauche française qui il faut le rappeler est à l’origine du déclin du nucléaire en France. Une gauche complètement irresponsable qui a même envisagé la suppression totale du nucléaire. Résultat final, la France qui exportait de l’électricité en importe aujourd’hui notamment d’Allemagne ou l’électricité est produite grâce au charbon et au gaz.

Les députés Nupes se sont donc opposés aux dérogations demandées par l’exécutif, au motif que des parcs éoliens et solaires pourraient nuire à la biodiversité.

En effet, lors de l’examen en commission, les députés écologistes ont rejeté en bloc, aux côtés des Républicains (LR) et du Rassemblement national (RN), un dispositif central pour accélérer les procédures avant qu’un parc éolien ou solaire ne sorte de terre, pourtant approuvé par les sénateurs. Initialement, l’idée du gouvernement était d’affirmer que les projets d’installations d’énergie renouvelable répondent par principe à une « raison impérative d’intérêt public majeur » (RIPM) du fait de l’urgence climatique. Une manière de limiter la possibilité d’intenter des recours juridiques, et, surtout, de faciliter la demande de dérogation d’atteinte aux espèces protégées, en vertu de l’importance que revêt ledit projet. De fait, aujourd’hui, les énergéticiens doivent demander ce « label », et ne peuvent l’obtenir qu’après un long travail administratif.

Assemblée nationale: vents contraires pour les éoliennes

Assemblée nationale: vents contraires pour les éoliennes

Paradoxalement, la gauche ( communistes exceptés) qui soutenait sans réserve le développement des éoliennes mesure soudain l’impact de ces moulins à vent sur la biodiversité et sur les paysages.

Encore un effort et elle pourra aussi découvrir l’immense arnaque énergétique et économique d’installations qui nous sont imposées par l’Allemagne et l’Europe. Une Allemagne jouant sur deux tableaux, le tableau politique avec des éoliennes pour récupérer les voix écolos, le tableau économique avec l’utilisation massive et à bon marché du gaz russe.

Malheureusement le changement complet géostratégique n’a encore pas été intégré par l »Europe et par la gauche française qui il faut le rappeler est à l’origine du déclin du nucléaire en France. Une gauche complètement irresponsable qui a même envisagé la suppression totale du nucléaire. Résultat final, la France qui exportait de l’électricité en importe aujourd’hui notamment d’Allemagne ou l’électricité est produite grâce au charbon et au gaz.

Les députés Nupes se sont donc opposés aux dérogations demandées par l’exécutif, au motif que des parcs éoliens et solaires pourraient nuire à la biodiversité.

En effet, lors de l’examen en commission, les députés écologistes ont rejeté en bloc, aux côtés des Républicains (LR) et du Rassemblement national (RN), un dispositif central pour accélérer les procédures avant qu’un parc éolien ou solaire ne sorte de terre, pourtant approuvé par les sénateurs. Initialement, l’idée du gouvernement était d’affirmer que les projets d’installations d’énergie renouvelable répondent par principe à une « raison impérative d’intérêt public majeur » (RIPM) du fait de l’urgence climatique. Une manière de limiter la possibilité d’intenter des recours juridiques, et, surtout, de faciliter la demande de dérogation d’atteinte aux espèces protégées, en vertu de l’importance que revêt ledit projet. De fait, aujourd’hui, les énergéticiens doivent demander ce « label », et ne peuvent l’obtenir qu’après un long travail administratif.

Eoliennes: prochain fiasco après le nucléaire

Eoliennes: prochain fiasco après le nucléaire

Fort justement Patrice Cahart dénonce dans le Figaro les invraisemblables contradictions du pouvoir qui invite en ce moment le Parlement à discuter du projet de loi concernant les énergies dites alternatives.

Faute de cohérence et de courage, le pouvoir mène de front ses orientations de développement du nucléaire et des énergies renouvelables. Une stratégie souvent soutenue dans les cercles politiques comme dans les bistrots; c’est-à-dire avec une approche scientifique et environnementale tout à fait approximative. Comment en effet comparer une éolienne de puissance de 24 MW avec une centrale nucléaire de 900 et un EPR de 1300 MW. Ou alors il faut envisager de couvrir la France d’éoliennes; par parenthèse dont les éléments sont essentiellement fournis par les Chinois !

Pire le président de la république sous Hollande a défendu l’idée de réduire le nucléaire ce qui s’est traduit par la fermeture inutile de Fessenheim à un moment où on avait particulièrement besoin d’énergie. L’objectif était de supprimer aussi 14 réacteurs. Aujourd’hui on revient totalement sur ces orientations pour construire d’abord six OPR et ultérieurement huit. En cause le fait que la France qui était globalement exportatrice d’électricité fait désormais venir cette énergie notamment d’Allemagne alors qu’elle est produite avec des centrales à charbon. Une politique qui constitue une véritable escroquerie énergétique et écologique. Mercredi 2 novembre, le Sénat commence l’examen du projet de loi visant à «accélérer les énergies renouvelables», qui entend supprimer les rares verrous législatifs qui ralentissent encore la multiplication des éoliennes.

La tribune de Patrice Cahart, inspecteur général des finances honoraire, mis en ligne le 22 septembre, qui alerte sur la nocivité avérée des éoliennes pour les riverains, les animaux et les paysages (extrait).
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Patrice Cahart est ancien élève de l’ENA. Ancien haut fonctionnaire au ministère des Finances. Il est notamment l’auteur de La Peste éolienne (Éditions Hugo & Cie, 2021).
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Le gouvernement va déposer fin septembre un projet de loi destiné à «accélérer les énergies renouvelables», c’est-à-dire, pour l’essentiel, l’éolien et le photovoltaïque. Dans sa rédaction actuelle, ce texte souffre de graves défauts.
Pendant quatre ans, les projets éoliens de moins de vingt engins (c’est-à-dire la grande majorité) pourraient être admis sans avoir fait l’objet d’une «évaluation environnementale». Or cet examen des incidences des projets sur l’environnement est l’un des piliers de notre politique écologique. Sans lui, quantité d’installations nuisibles pourraient surgir. Même les écologistes s’émeuvent de cette mesure.
Un autre article du projet de loi faciliterait le déboisement pour faire place aux éoliennes et aux capteurs photovoltaïques. La France tournerait ainsi le dos à la politique de reboisement…

Eoliennes terrestres: Une dépréciation de l’immobilier de 30 %

Eoliennes terrestres: Une dépréciation de l’immobilier de 30 %

  Le mix énergétique a été remis en cause, en clair la part du nucléaire ne va pas bouger avant 2040 ou 2050 au moins  contrairement à la loi de programmation énergétique. Pire, on va construire de nouvelles centrales EPR après avoir fermé Fessenheim ! Mais pour masquer,son revirement , Macron annonce qu’il va accélérer le développement des inutiles et coûteuses éoliennes ;Il s’agit de tenter de sauver son vernis écolo auprès de la gauche. Les conséquences sur les différents projets sont catastrophiques sur le prix de l’immobilier et se traduisent en réalité par des effets antiredistributifs.
D’après de nombreuses études faites au plan international et national (en France notamment auprès des notaires et des commissaire-enquêteur),  l’éolien entraîne une baisse très sensible de la valeur du foncier et en particulier de l’immobilier. Pour l’immobilier, la perte moyenne se situe autour de 30 % avec une certaine dispersion selon l’équilibre entre la demande et l’offre et selon l’éloignement des éoliennes..Les pertes les plus importantes se situent dans les zones rurales déjà économiquement défavorisées. Des zones qui ne cessent de perdre des habitants et des emplois qui déséquilibrent la demande au profit du phénomène de sururbanisation. Du coup, les prix ne sont soutenus dans les zones peu denses essentiellement que par les achats de retraités et de résidents secondaires y compris dans certains cas d’étrangers. En dépit de cela,  les prix ont baissés d’environ 50 % en une quinzaine d’années. Avec  l’installation d’éoliennes,  la perte supplémentaire serait  d’environ 30%. Pour preuve les effets désastreux de l’annonce d’éoliennes dans des communes de l’est du Maine et Loire ( par exemple  à Noyant village de 2000 habitants qui a déjà accepté des éoliennes dans la zone de Chigné et qui est favorable à de nouvelles implantations) où des pavillons type 5 avec jardin se vendent  autour de 50 000 à  80 000 euros quand ils valaient encore 100 000 euros il y a quelques années.
La perspective de projet même vague concernant des parcs d’éolienne éloigne certains candidats à l’achat en particulier des retraités mais surtout les étrangers. Ainsi en Anjou, où résident nombre de britanniques, l’impact est significatif. Cela en raison du fait qu’en général les britanniques ont en moyenne acheté  au double du prix habituel il y a une quinzaine d’années soutenant ainsi les prix du marché. Depuis avec la dépréciation de la livre, le Brexit, la dépréciation immobilière générale des zones peu denses, les prix de vente vont notoirement diminuer. Ils vont subir une nouvelle baisse avec l’éolien qui contaminera l’ensemble de l’offre. . Un transfert financier en quelque sorte vers les bénéficiaires, les promoteurs et les ressources publiques locales.
Comme redistribution on fait mieux ! Pour vérifier le raisonnement, il suffit d’abord de comparer le prix estimé par les propriétaires et celui estimé par les notaires ou agences immobilière. Un exercice recommandé  pour voir plus clair !  En général la surestimation frôle les 50%. Là où on évalue un bien à 150 000 euros, il faudra sans doute se contenter de 100 000 lors de la transaction. Là dessus, il conviendra désormais d’appliquer une dépréciation liée à l’implantation des éoliennes. Observons l’un des effets de l’observation de ce phénomène de dépréciation des prix. Nombre de personnes âgées comptent  sur la valeur de leur patrimoine immobilier pour financer leur futur séjour en maison de retraites. Le prix moyen d’un séjour est de 2000 à 3000 euros mensuels or la valeur du patrimoine sera consommée  en 3 ou 4 ans ! Un problème pour la population très âgée d’une commune comme Noyant qui compte environ 40% de personnes âgées de plus de 60 ans ( pour 25% en moyenne départementale ) et qui ne cesse de perdre de la population par manque d’attractivité

Eoliennes: Une dépréciation de l’immobilier de 30 %

Eoliennes: Une dépréciation de l’immobilier de 30 %

  Le mix énergétique a été remis en cause, en clair la part du nucléaire ne va pas bouger avant 2040 ou 2050 au moins  contrairement à la loi de programmation énergétique. Pire, on va construire de nouvelles centrales EPR après avoir fermé Fessenheim ! Mais pour masquer,son revirement , Macron annonce qu’il va accélérer le développement des inutiles et coûteuses éoliennes ;Il s’agit de tenter de sauver son vernis écolo auprès de la gauche. Les conséquences sur les différents projets sont catastrophiques sur le prix de l’immobilier et se traduisent en réalité par des effets antiredistributifs.
D’après de nombreuses études faites au plan international et national (en France notamment auprès des notaires et des commissaire-enquêteur),  l’éolien entraîne une baisse très sensible de la valeur du foncier et en particulier de l’immobilier. Pour l’immobilier, la perte moyenne se situe autour de 30 % avec une certaine dispersion selon l’équilibre entre la demande et l’offre et selon l’éloignement des éoliennes..Les pertes les plus importantes se situent dans les zones rurales déjà économiquement défavorisées. Des zones qui ne cessent de perdre des habitants et des emplois qui déséquilibrent la demande au profit du phénomène de sururbanisation. Du coup, les prix ne sont soutenus dans les zones peu denses essentiellement que par les achats de retraités et de résidents secondaires y compris dans certains cas d’étrangers. En dépit de cela,  les prix ont baissés d’environ 50 % en une quinzaine d’années. Avec  l’installation d’éoliennes,  la perte supplémentaire serait  d’environ 30%. Pour preuve les effets désastreux de l’annonce d’éoliennes dans des communes de l’est du Maine et Loire ( par exemple  à Noyant village de 2000 habitants qui a déjà accepté des éoliennes dans la zone de Chigné et qui est favorable à de nouvelles implantations) où des pavillons type 5 avec jardin se vendent  autour de 50 000 à  80 000 euros quand ils valaient encore 100 000 euros il y a quelques années.
La perspective de projet même vague concernant des parcs d’éolienne éloigne certains candidats à l’achat en particulier des retraités mais surtout les étrangers. Ainsi en Anjou, où résident nombre de britanniques, l’impact est significatif. Cela en raison du fait qu’en général les britanniques ont en moyenne acheté  au double du prix habituel il y a une quinzaine d’années soutenant ainsi les prix du marché. Depuis avec la dépréciation de la livre, le Brexit, la dépréciation immobilière générale des zones peu denses, les prix de vente vont notoirement diminuer. Ils vont subir une nouvelle baisse avec l’éolien qui contaminera l’ensemble de l’offre. . Un transfert financier en quelque sorte vers les bénéficiaires, les promoteurs et les ressources publiques locales.
Comme redistribution on fait mieux ! Pour vérifier le raisonnement, il suffit d’abord de comparer le prix estimé par les propriétaires et celui estimé par les notaires ou agences immobilière. Un exercice recommandé  pour voir plus clair !  En général la surestimation frôle les 50%. Là où on évalue un bien à 150 000 euros, il faudra sans doute se contenter de 100 000 lors de la transaction. Là dessus, il conviendra désormais d’appliquer une dépréciation liée à l’implantation des éoliennes. Observons l’un des effets de l’observation de ce phénomène de dépréciation des prix. Nombre de personnes âgées comptent  sur la valeur de leur patrimoine immobilier pour financer leur futur séjour en maison de retraites. Le prix moyen d’un séjour est de 2000 à 3000 euros mensuels or la valeur du patrimoine sera consommée  en 3 ou 4 ans ! Un problème pour la population très agée d’une commune comme Noyant qui compte environ 40% de personnes âgées de plus de 60 ans ( pour 25% en moyenne départementale ).

Redistribuer les superprofits des éoliennes et du solaire

Redistribuer les superprofits des éoliennes et du solaire

Du fait de l’absence le découplage entre les prix du gaz et de l’électricité les producteurs d’électricité par voie d’éolienne et de solaire encaissent de superprofits qui pourraient être rapidement taxés pourra être redistribuée aux utilisateurs.

Le paradoxe en France c’est que d’électricité des éoliennes notamment est rachetée à des prix exorbitants par EDF tandis qu’au contraire l’entreprise doit baisser ses prix pour sa propre production par contrainte gouvernementale et même revendre à perte à d’autres distributeurs.Des superprofits qui sont aussi enregistrés en Allemagne par exemple

Alors que Berlin et la Commission européenne veulent prélever les profits exceptionnels de certaines entreprises afin de contenir l’inflation, le secteur des énergies renouvelables se montre très inquiet. Et pour cause, les premiers concernés seraient les producteurs d’électricité éolienne et solaire, qui assurent être eux-mêmes pris à la gorge par la flambée des prix des matériaux de construction. ( Un argument qui vaut  cependant pour tous les énergéticiens )

Une mesure qui risque de « ralentir le développement » des énergies bas carbone, en empêchant les producteurs d’électricité solaire et éolienne de faire face à la « hausse des prix des matières premières » et aux « goulots d’étranglement » qui s’abattent sur eux. La Fédération allemande des énergies renouvelables (BEE), qui rassemble tous les acteurs du secteur outre-Rhin, ne mâche pas ses mots quant à la proposition du chancelier fédéral Olaf Scholz, formulée ce dimanche, de cibler les rentes de certaines entreprises afin de les redistribuer aux ménages et aux entreprises.

Et pour cause, les premiers concernés seraient en fait les opérateurs de champs d’éoliennes ou de panneaux photovoltaïques, qui « profitent » actuellement de l’envolée des prix du mégawattheure (MWh) eux-mêmes tirés par les cours du gaz, selon les mots du chancelier.

Éoliennes : L’ADEME ment (Fédération Environnement Durable)

Éoliennes : L’ADEME ment (Fédération Environnement Durable)

 La fédération environnement durable conteste totalement une étude l’ADEM  qui affirme que les éoliennes n’ont pas d’influence sur les prix de l’immobilier. Par ailleurs la fédération environnement durable critique sévèrement la méthodologie.
 Le comité de suivi comprend, sur 19 noms cités, 14 représentants de l’industrie éolienne et des groupes d’études ou d’avocats qui lui sont liés et un seul représentant des agents immobiliers. Quel est l’expertise en matière de valeur immobilière en milieu rural des syndicats patronaux (Syndicat des Énergies renouvelables et France Énergie Éolienne), de l’Office Franco-Allemand pour la transition énergétique ou du cabinet d’avocat parisien Arnaud Gossement par exemple ?

   L’opposition au projet éolien est présentée comme le fait d’une minorité peu représentative. En fait, quand les riverains ont pu donner leur avis dans des référendums locaux, le non au projet éolien l’a emporté très largement dans la quasi-totalité des communes

   Après des dizaines de pages sur les méthodes d’analyse possibles et leurs limites, l’étude statistique ne porte que sur :
 
    les éoliennes construites entre 2016 et 2020, soit moins d’un tiers des éoliennes existantes,
    1 380 transactions à moins de 5 kms d’une éolienne (ou dans une commune située à  moins de 5 kilomètres d’une éolienne ?),
    3 avis de communautés de communes sur les 24 interrogées par courrier,
    1 avis d’agent immobilier sur les 16 interrogés par courrier,
    128 riverains interrogés.

  Bref une étude statistique avec un échantillon très faible, particulièrement pour les distances éolienne-habitation de 500 et 2 000 mètres où les nuisances sont le plus importantes. Et une absence d’enquête auprès des professionnels de l’immobilier, les connaisseurs du marché.

   Dans sa « Synthèse d’études préliminaires et perspectives » l’ADEME reconnaît d’ailleurs les « limites » de l’étude. Citons en entier ce paragraphe croustillant (sous copyright ?):

   Faute de quantité de données disponibles (quantité insuffisante de ventes immobilières enregistrées) :
L’analyse quantitativeØ·   n’est pas territorialisée
L’impact àØ·   proximité directe des éoliennes (500 m-2000 m) ne peut pas être quantifié
L’impact de l’éolien sur lesØ·   biens premiums est suggéré par l’analyse qualitative mais pas confirmé par l’analyse quantitative

Les sondages auprès de réseaux d’agences immobilières n’ont pas apporté de résultats exploitables

L’histoire des transactions (conditions de vente et d’achat, place de l’éolien dans les discussions liées à la transaction…) situées à proximité directe des éoliennes (500 m – 2000 m) n’a pas été explorée au cours de l’étude.

    Il faut ajouter que l’étude comporte un biais méthodologique rédhibitoire : elle ne porte que sur les transactions effectivement réalisées. Or l’expérience montre (par exemple celle des agents immobiliers dont 1 seul a été interrogé, et par un formulaire courrier !) que les biens immobiliers deviennent très difficiles à vendre dans tous les territoires où sont implantées des éoliennes. Cela n’est en rien étonnant : qui achèterait une maison à proximité d’un parc éolien, quand il a le choix d’en acheter une qui en est préservée ? Dans le monde rural, l’offre est abondante ; elle n’a pas la rareté de l’immobilier parisien !

    En conclusion, cette nouvelle étude de l’ADEME est totalement partisane et manque de la plus élémentaire rigueur méthodologique et scientifique. Elle ne représente en rien ce qui est vécu aujourd’hui par des centaines de milliers d’habitants des campagnes françaises.
  

Éoliennes : l’économie bananière

Éoliennes : l’économie bananière

 

L’éolien rapporterait de l’argent à l’Etat ! Mieux, il allait même pouvoir rembourser à l’Etat les sommes faramineuses qu’il a coûté. Pourtant, bien que l’explosion actuelle du prix de l’électricité change effectivement temporairement la donne habituelle, l’éolien continuera de constituer un coût pour l’Etat et pour le consommateur à maints égards, mais également pour l’environnement. Par Pierre Dumont, chef d’entreprise, auteur de l’Ecologie bananière (2022, Editions S&C).

Enthousiastes, des industriels de l’éolien ont même avancé, dans certains médias que l’éolien rapporterait autant à l’État qu’il lui a coûté. De l’aveu même des promoteurs éoliens, ces affirmations ne sont pourtant qu’hypothétiques, car il faudrait attendre la fin 2024, dans un univers soumis à tant de variations qu’il est illusoire de croire que cette prédiction se réalisera. L’essentiel des calculs se basent sur un prix moyen qui resterait au plus haut observé récemment de 220 euros le MWh alors que, pour rappel, le prix moyen était de 50 euros/MWh entre 2017 et 2021. En réalité, personne ne peut estimer quel va être durablement le prix de l’électricité. Il est soumis à de trop nombreux aléas géopolitiques, technologiques et politiques, ainsi qu’à l’adaptation des Gouvernements, de telle sorte que tout scénario ne peut être que fantaisiste. Il y a trois mois seulement, personne n’aurait pu prédire la situation énergétique européenne actuelle.

De plus, il faut garder à l’esprit ce que représente en France le soutien à la filière de l’éolien. Les acteurs de l’éolien semblaient évaluer ce montant à 11 milliards d’euros alors qu’en réalité, à la fin des contrats qui les lient à EDF, l’État aura dépensé pour les 8.000 éoliennes une somme avoisinant plutôt les 100 milliards d’euros (source Cérémé).

Il n’y a aucune chance de voir les entreprises de l’éolien rembourser ces milliards à l’État.

D’autant qu’aucune entreprise qui devrait verser ces milliards ne pourrait survivre. Certes, par des mécanismes financiers artificiels très désavantageux pour l’État et les consommateurs, les entreprises de l’éolien ont pu accumuler des milliards, et certaines variations de prix de marché rééquilibrent temporairement la balance quotidienne. Cependant, cela n’est ni durable ni réaliste d’envisager un pareil rééquilibrage à grande échelle.

Concrètement, les bénéfices réalisés ont été remontés aux maisons mères et les entreprises opérationnelles qui sont des coquilles vides, incapables de rembourser les montants évoqués. Les milliards encaissés ne sont plus dans la trésorerie de ceux qui sont légalement les interlocuteurs de l’État. Quand bien même les hypothèses très peu probables se réaliseraient, l’État ne pourrait jamais récupérer ce qu’il a versé depuis 2003.

Étant donné que la volonté de l’État est de continuer à inciter les promoteurs de l’éolien à en implanter un maximum, cela ne pourra se faire que si ceux-ci continuent à en espérer des bénéfices. On peut donc parier sans trop se tromper que les mécanismes de privilèges de l’éolien sur le nucléaire, s’ils continuaient à s’avérer leur être moins favorables à cause de la conjoncture actuelle, seraient très rapidement renégociés pour renflouer les acteurs de l’éolien.
Si le prix du kWh devait rester inchangé, la survie des acteurs de l’éolien impliquerait alors soit nouveau mécanisme de soutien financier de la part de l’État, soit une hausse du prix final, mais, dans les deux cas, ce seront bel et bien le citoyen ou le consommateur qui paieront, et probablement les deux.

Il ne faut pas perdre de vue la politique globale de l’énergie menée par l’État, et le coût structurel et durable pour l’État et le citoyen de l’éolien.

Les variations de court terme sont intéressantes à relever et à commenter, mais elles ne doivent pas faire oublier que la politique énergétique doit être pensée de façon générale. Or, globalement, les éoliennes ont un impact triplement négatif : elles sont coûteuses, inutiles pour lutter contre le CO2 et polluent durablement.

Elles sont structurellement coûteuses, car elles bénéficient de privilèges qui rompent avec les logiques de marché, de telle sorte que le consommateur est forcé de consommer de l’électricité d’origine éolienne, alors même que son prix n’est pas compétitif. Son choix est coûteux, car il s’opère au détriment du nucléaire, ce qui renchérit le prix du kWh pour le consommateur par manque d’investissements dans le nucléaire qui produit lui de l’électricité bon marché. Cela aboutit à ce que le consommateur paye deux fois : une fois comme citoyen en subventionnant une énergie éolienne qui n’aurait pas de clients sans subventions et privilèges, et la deuxième en tant que consommateur qui paye plus cher l’électricité par manque de production nucléaire.

De plus, les éoliennes constituent structurellement un coût pour la planète pour deux raisons principales. Faute de pouvoir tourner durant de longues périodes, elles nécessitent le recours à des centrales à charbon pour éviter les blackouts, ce qui est contreproductif pour lutter contre le CO2.

En outre, les éoliennes polluent durablement les sols par l’injection de tonnes de ferraille et de béton, et créent également une pollution future à cause des pales qui ne sont pas recyclables. Or, l’expérience nous a montré que la pollution finit toujours par coûter, elle-aussi, très chère…

Pierre Dumont

Des éoliennes partout sauf chez Macron au Touquet

Des éoliennes partout sauf chez Macron au Touquet

 

Durant le débat de l’entre-deux-tours, Marine Le Pen a accusé Emmanuel Macron de vouloir mettre des éoliennes en mer «partout sur toutes les côtes sauf en face du Touquet. C’est la réalité. Tous ont été actés sauf celui en face du Touquet», a-t-elle martelé.

«Il n’y en a aucune (éolienne) qui a été actée, la planification n’a pas commencé, elle est en concertation», a riposté le président-candidat avant d’ajouter : « Ça c’est du complotisme. Vous dites n’importe quoi en étant insidieuse ».

Marine Le Pen n’en a pas démordu en développant son propos sur Twitter :

Emmanuel Macron entretient en effet une relation privilégiée avec Le Touquet, ville dans laquelle le couple passe une partie de ses vacances puisque Brigitte Macron y possède une villa.

La vérité c’est que contrairement à ce qu’affirme Macron, il n’y a aucune planification en France des éoliennes qui se développent au gré des intérêts financiers des lobbys et autres spéculateurs sans parler des phénomènes de concussion avec les élus locaux.

La vérité c’est que chaque projet d’éoliennes est décidé par le seul préfet en fonction de sa sensibilité à la conjoncture politique locale et nationale.

Un projet a bien été envisagé au Touquet mais il ne pourrait être mis en œuvre sans l’avis du préfet.

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