Archive pour le Tag 'éolien'

Éolien :Le fiasco de General Electric aussi

Éolien :Le fiasco de General Electric aussi 

 

Un triple fiasco pour les éoliennes. Le premier concerne le caractère anecdotique d’une énergie par ailleurs intermittente. Le second l’anarchie qui règne dans cette activité une armée d’opérateurs plus ou moins fantaisistes et spéculateurs s’improvise énergéticiens. Le troisième est lié aux fêtes que la plupart des matériels, de la logistique et de la technique sont fournis par des entreprises étrangères notamment chinoises et espagnoles. Même en France les entreprises hexagonales ne parviennent pas à être compétitives et performantes . Ainsi, les effectifs de l’usine d’éoliennes General Electric (GE) de Montoir-de-Bretagne, près de Saint-Nazaire, en Loire-Atlantique, vont être quasiment divisés par deux d’ici le mois de juillet.

 

Concrètement, les effectifs de cette usine d’éoliennes de GE vont passer de 939 à 489, indique le délégué CGT Jonathan Géraud, citant des « chiffres de la direction ». À l’heure actuelle, environ 500 prestataires, sous-traitants et intérimaires y travaillent. En juillet, il n’en restera que quelques dizaines. « Aucun CDI n’est menacé, nous dit la direction, mais ne pas s’inquiéter serait irresponsable », observe Jonathan Géraud.

En effet, certains contrats sont en suspens et officiellement, le carnet de commandes est vide après 2026. L’inquiétude est d’autant plus forte que depuis cette année, GE est délié de son engagement pris au moment du rachat de la branche énergie d’Alstom, il y a bientôt 10 ans. Un engagement qui prévoit notamment de conserver le site de Montoir-de-Bretagne.

Éolien : le marché des chinois , comme la voiture électrique !

Éolien : le marché des chinois

Alors que les sociétés occidentales connaissent les pires difficultés du fait surtout du manque de rentabilité des éoliennes sans parler évidemment de leurs insuffisances comte tenu de leur caractère intermittent, les Chinois se régalent par avance des perspectives du marché mondial notamment européen.

Les sociétés occidentales enregistrent en effet de graves problèmes d’abord parce que technologiquement elles sont en retard et en plus qu’avec l’inflation la dérive des coûts rend les projets de moins en moins rentables.

Ne parlons pas évidemment des oppositions de plus en plus nombreuses de la population.

En Chine, où on ne dédaigne nullement le développement du nucléaire et des éoliennes, on s’apprête à profiter des économies d’échelle pour investir le marché mondial notamment en Europe.

En plus des économies d’échelle structurellement les coûts chinois sont notoirement intérieurs à ceux des autres pays développés. les fabricants chinois d’éoliennes commencent à sortir de leurs frontières, misant sur les économies d’échelle rendues possible grâce à leur immense marché intérieur et les difficultés financières des acteurs historiques occidentaux.

Rien n’est encore concrétisé mais Sany Heavy Energy, basé à Pékin, est en négociation pour placer deux turbines géantes en Allemagne. Le constructeur Goldwind, dont le siège est au Xinjiang (à l’extrême-ouest de la Chine) lorgne, lui, du côté de l’Espagne tandis que Mingyang, originaire du Guangdong, envisage d’ouvrir une première usine en Angleterre. Trois fabricants chinois de turbines éoliennes, trois pays visés mais une ambition commune : l’accès au marché européen !

Encore discrets, les constructeurs chinois d’éoliennes commencent à vouloir sortir de Chine, comme l’on fait avant eux les fabricants chinois de panneaux solaires ou actuellement les industriels chinois de l’automobile.

Éolien : pédale douce du gouvernement

Éolien : pédale douce du gouvernement

Après le très net ralentissement des projets éoliens terrestres, c’est au tour de l’éolien maritime d’enregistrer de sérieux décalage dans le temps. En cause le changement complet de doctrine de politique énergétique de Macon qui après avoir condamné le nucléaire lui retrouve souvent des vertus. En cause aussi, les très nombreuses réactions négatives des populations situées à proximité de ces éoliennes à l’énergie forcément intermittente.

En 2030, la France devrait disposer de 7000 à 8000 mégawatts (soit 7 GW à 8 GW) de capacités de production installées pour l’éolien en mer, avec pour ambition d’atteindre 40 GW en 2050. Soit l’équivalent de la production de 25 réacteurs nucléaires de dernière génération. Aujourd’hui, la France ne dispose que de 480 MW. Même si ce chiffre doit doubler rapidement, la marche est très haute. «Nous sommes en retard», résume Régis Boigegrain. Nos voisins européens, plus particulièrement allemands et britanniques, ont plusieurs trains d’avance, pour s’être lancés bien avant la France.

Eolien : l ‘Etat freine la filière

Eolien : l ‘Etat freine la filière

Incident ou stratégie, après avoir freiné le nucléaire pendant longtemps maintenant l’État freine l’éolien.

Dans le cadre de la dernière vague d’appel d’offres, l’Etat proposait des contrats d’achat d’électricité éolienne pour 925 MW de projets – soit la puissance théorique d’un réacteur nucléaire d’ancienne génération. Mais in fine, seuls 54 MW de projets ont été sélectionnés, soit 6 % des volumes de parcs éoliens initialement recherchés par l’Etat .

La conséquence d’un« vice de conformité » qui a fait brutalement chuter les volumes de contrats d’achat d’électricité éolienne octroyés par l’Etat. Pour les nombreux parcs éoliens retoqués, cela implique des délais de mise en service allongés. Un nouvel appel d’offres accéléré doit être lancé très rapidement pour corriger le tir.

Dans une délibération prise début février et rendue publique ce jeudi, la Commission de régulation de l’énergie (CRE) fait état d’un coup de frein inédit dans l’octroi de contrats d’achat d’électricité éolienne par les services de l’Etat, l’outil central en France pour développer les parcs éoliens.

Eolien: L’agence de Maîtrise de l’énergie se discrédite

Eolien: L’agence de Maîtrise de l’énergie se discrédite

 

À l’origine l’agence d’État (Ademe) a fait un gros travail de sensibilisation sur la problématique environnementale et contribuéà engager dans le pays un processus de transition.

Depuis quelques années déjà, l’Ademe s’est transformée en cercle écolos bobos pour soutenir tout et n’importe quoi afin de conserver son hégémonie culturelle sur les questions environnementales.

Ainsi l’ADEME vient-elle de se mettre en contradiction avec le gouvernement à propos du ralentissement des éoliennes au motif notamment que cette nouvelle énergie ne pèserait pas significativement sur la baisse des prix de l’immobilier. Une étude bidon si l’on se réfère réellement et sur longue période à l’évolution des prix de l’immobilier à proximité des éoliennes.

Dans un avis rendu mercredi 1er juin, l’établissement public appelle au contraire à accélérer la cadence, et s’appuie notamment sur une étude montrant l’impact minime des parcs éoliens sur les prix de l’immobilier alentour.

A l’heure de choix structurants pour l’avenir énergétique du pays, plusieurs visions s’affrontent en la matière…y compris au sein de l’appareil d’Etat. Et pour cause, tandis que la nouvelle ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, a confirmé fin mai la volonté du gouvernement de freiner sur les éoliennes terrestres au profit de leurs homologues en mer, l’Ademe, placée entre autres sous sa tutelle, s’accroche à l’ambition d’un déploiement massif des géants à pales sur le territoire.

Car leur « potentiel technique » reste « largement sous-exploité », fait valoir l’agence dans un avis rendu mercredi 1er mai. Autrement dit, alors que la France accuse déjà un retard sur ses objectifs, l’exécutif ne doit pas s’asseoir sur la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) adoptée en 2019, qui prévoit un doublement du rythme actuel d’implantation des parcs terrestres d’ici à 2028, défend l’Ademe bec et ongle. « Le cap est clair », assure-t-on dans ses rangs : « il faut poursuivre la pénétration des énergies renouvelables, qui deviendront la principale source d’énergie ».

Éolien : les coûts explosent

Éolien : les coûts explosent

 

 

La  hausse des prix de l’acier (utilisé pour les tours et les pales) et d’autres matériaux critiques, comme le cuivre, ont fait grimper en flèche le coût des infrastructures, s’alarment les constructeurs européens. Sans compter les bouleversements liés à la chaîne logistique, parmi lesquels le manque de porte-conteneurs, avec des goulots d’étranglement encore accentués par l’explosion de la demande mondiale liée à la guerre en Ukraine et à la course vers les alternatives « propres » au charbon, pétrole et gaz.

Face à la concurrence chinoise le modèle européen paraît condamné comme le fut la filière solaire.

Outre le rendement énergétique insignifiant des éoliennes, l’union européenne va donc continuer de financer l’industrie chinoise l’essentiel du matériel destiné aux éoliennes.

Éolien : le vent tourne pour Macron qui préfère le nucléaire

Éolien : le vent tourne pour Macron qui préfère le nucléaire

Le vent tourne pour Macron concernant les éoliennes qui ne doivent pas porter atteinte au patrimoine et à notre identité a déclaré Emmanuel Macron qui a souligné le rôle central du nucléaire en France. Une  manière de remettre les choses à leur place et de repréciser les priorités de la politique énergétique. Le  chef de l’État a indiqué  qu’il n’était pas opposé aux éoliennes mais qu’elle serait désormais décidée au cas par cas (observons cependant que ces déjà se passe actuellement !).

Le chef de l’État a encore une fois présenté le nucléaire comme la « chance » de la France pour lutter contre le réchauffement climatique. L’atome constitue en effet un atout considérable pour décarboner l’énergie : il ne rejette aucune émission de CO2, ce qui le positionne en bonne place pour soutenir la transition écologique qui exige une consommation accrue d’électricité. . « Je ne veux pas qu’on abîme nos paysages, c’est une part de notre patrimoine et de notre richesse profonde, de notre identité », a-t-il confié au micro de France Info.

« Des tensions naissent parce que certaines de nos régions ont beaucoup construit d’éoliennes », a précisé le président, qui souhaite « améliorer la concertation locale ». Et pour l’éolien en mer, onéreux pour l’État, le président a exprimé l’envie de faire « baisser les coûts ». Emmanuel Macron s’est donc approprié sans détour une question largement abordée question pendant la campagne des élections régionales.

Éolien : les débats publics légitiment les projets !!!

Éolien : les débats publics légitiment  les projets !!!

 

De quoi évidemment sourire à la lecture de cette contribution d’officiels qui soutiennent que les débats publics donnent une légitimité au projet éoliens. Première observation les grands projets d’infrastructures ne sauraient découler de débats locaux mais de choix et de décisions nationales. Deuxième observation et non des moindres ces débats publics locaux sont une illusion. Ils sont en effet organisés le plus souvent par des responsables politiques et élus qui n’ont en réalité aucun pouvoir sur la décision finale qui n’appartient qu’au préfet. Troisième observation ces projets sont largement influencés par des méthodes de lobbyistes très douteuses. Non parlons pas évidemment du manque de pertinence totale des éoliennes d’un point de vue énergétique et économique.

La e tribune au « Monde », Chantal Jouanno, présidente de la Commission nationale du débat public, et deux de ses responsables, Etienne Ballan et Francis Beaucire. (Pas parenthèse une commission qui ne sert à rien surtout si l’on s’en tient à la pauvreté de cette tribune)

 

Tribune.

Les projets de parcs éoliens offshore font l’objet de débats publics avant toute décision de l’Etat. L’occasion pour toutes les citoyennes et tous les citoyens de s’exprimer librement, d’échanger leurs arguments et de se construire un avis éclairé en allant au fond des sujets. En juillet s’ouvre le débat sur les projets d’éolien flottant en Méditerranée, et, à la rentrée, celui sur les projets éoliens au large de Nouvelle-Aquitaine.

Les projets éoliens, terrestres ou marins, ne sont pas les premiers projets d’infrastructure et d’équipement qui suscitent la controverse. Les premières stations de ski, puis les centrales nucléaires, ou encore la plupart des infrastructures de transport, ont suscité des conflits souvent très vigoureux. Parfois jusqu’au drame, comme à Sivens, en 2014, où un jeune homme a trouvé la mort dans le cadre de la contestation d’un projet de retenue d’eau.

Au fil de ces expériences, la société a changé, et la loi a changé : la France a fait le choix du débat démocratique pour que s’expriment ces divergences, pour que les visions et les opinions s’affrontent par la parole plutôt que par la violence. Le principe est simple : confier à un tiers indépendant et neutre l’organisation du débat, et garantir au public que sa parole sera entendue par les décideurs.


En 2005, ce principe est devenu un droit constitutionnel inscrit dans l’article 7 de la Charte de l’environnement, qui dispose que toute personne a le droit d’être informée et de « participer à l’élaboration des décisions publiques ayant un impact sur l’environnement ». La Commission nationale du débat public (CNDP) est garante de ce droit : elle organise des débats publics sur les plus grands projets, et notamment sur les projets de parcs éoliens offshore portés par l’Etat. Elle s’assure que tous les avis sont entendus, que l’information est complète, précise et sincère, et que toutes les facettes d’un projet sont présentées, et donc discutées.


Ces exercices démocratiques sont des révélateurs de tout ce que l’éolien met en jeu : la façon de produire notre énergie, et donc de la consommer, les paysages, l’emploi, les coûts et le financement public, les usages de la mer (et notamment la pêche, la plaisance ou le tourisme), les impacts sur l’environnement marin et les oiseaux, etc. Au cours d’un débat public, tout est sur la table ! Et chacune et chacun est libre de choisir ses sujets.

Anti éolien : Les politiques soutiennent Stéphane Bern

Anti éolien : Les politiques soutiennent Stéphane Bern

Nombre de politiques soutienne Stéphane Bern et sa lettre adressée à la ministre de l’environnement pour protester contre l’envahissement des inutiles éoliennes. Dans ce texte, intitulé «Madame Pompili, les éoliennes sont une négation de l’écologie», l’écrivain fustige le «diktat éolien qui brasse du vent et ancre dans nos sols un véritable mensonge». «Il est grand temps de dénoncer cette supercherie. L’énergie éolienne (…) pollue gravement la nature et détruit le patrimoine naturel et bâti de la France, ces sites remarquables de beauté et ces joyaux architecturaux dont nous sommes collectivement dépositaires», explique notamment Stéphane Bern, qui accuse Barbara Pompili, la ministre de la Transition écologique, de contrevenir «à la loi écocide qu’elle fait voter» en se rendant coupable «d’atteintes à la biodiversité, d’artificialisation des sols et de soutien aux énergies fossiles».

Énergie :« Éolien : modèle pas durable « 

Énergie :« Éolien : modèle pas durable « 

Serge Savasta, Associé gérant du fonds d’investissement Omnes Capital, estime que le modèle éolien n’est pas durable ni économiquement ni écologiquement.(Chronique dans le Monde, extraits)

L’investisseur Serge Savasta affirme, dans une tribune au « Monde », que la production d’énergie éolienne ne peut être rentable que si les parcs atteignent une taille critique, au final moins préjudiciable à l’environnement que la multiplication de petits équipements.

Tribune. Aujourd’hui, de l’Espagne au Danemark, du Portugal à la Finlande, des PME construisent des centrales solaires et éoliennes terrestres qui produisent, sans aucune aide d’Etat, une des électricités les plus compétitives du monde, vendue entre 30 et 40 euros du mégawattheure à long terme à des clients privés.

Les retombées économiques sont excellentes : une énergie propre, bon marché et utile à la performance économique des entreprises, des revenus fonciers locaux, le financement de la mise à niveau des réseaux électriques, des taxes de toutes sortes…

Mais en France, nous n’en profitons pas.

Nous bénéficions pourtant d’un des meilleurs potentiels éoliens terrestre et solaire d’Europe. Mais nous persistons à pérenniser un système basé sur l’obligation d’EDF de racheter l’électricité d’origine solaire ou éolienne à un prix subventionné.

Bien sûr, ce système a été la clé de voûte du développement de la filière lorsque ces technologies n’étaient pas matures, mais nous pouvons dès aujourd’hui décider de nous en affranchir pour développer de grands projets sans aides d’Etat et ainsi permettre l’accélération de la transition énergétique de notre pays sans coût pour la collectivité.

Les subventions actuelles ne sont en effet que la contrepartie de contraintes imposées au nom de l’acceptabilité des énergies renouvelables. On peut s’en passer en construisant des éoliennes plus hautes et des centrales solaires plus grandes, car sur ces deux technologies, les effets d’échelle sont un facteur-clé de succès.

Or, il est aujourd’hui impossible d’obtenir des autorisations administratives qui le permettent. Et cela conduit à voir des projets de taille sous-optimale s’agglutiner dans les zones les plus ventées ou les plus ensoleillées, ce qui crée logiquement des oppositions locales exacerbées.

Naturellement, accepter de réduire les contraintes auxquelles sont exposées les centrales solaires et éoliennes, c’est prendre le risque politique de subir un peu plus, pour un temps en tout cas, la fronde de lobbies locaux et nationaux. Mais ce serait surtout décider de mettre enfin en œuvre une véritable stratégie de transition énergétique rentable. Et cela permettrait aussi de ne pas avoir à chercher des économies en remettant injustement en question des subventions accordées dans le passé à des centrales solaires qui en avaient pourtant besoin.

D’ailleurs, le risque politique lié à la réduction des contraintes est loin d’être insurmontable : un parc équipé de turbines hautes et puissantes nécessitera deux à trois fois moins d’éoliennes, ce qui réduira son impact visuel. Il pourra même être implanté dans des zones peu ventées, ce qui permettra de mieux répartir les capacités de production.

« Éolien : modèle pas durable « 

« Éolien : modèle pas durable « 

Serge Savasta, Associé gérant du fonds d’investissement Omnes Capital, estime que le modèle éolien n’est pas durable ni économiquement ni écologiquement.(Chronique dans le Monde, extraits)

L’investisseur Serge Savasta affirme, dans une tribune au « Monde », que la production d’énergie éolienne ne peut être rentable que si les parcs atteignent une taille critique, au final moins préjudiciable à l’environnement que la multiplication de petits équipements.

Tribune. Aujourd’hui, de l’Espagne au Danemark, du Portugal à la Finlande, des PME construisent des centrales solaires et éoliennes terrestres qui produisent, sans aucune aide d’Etat, une des électricités les plus compétitives du monde, vendue entre 30 et 40 euros du mégawattheure à long terme à des clients privés.

Les retombées économiques sont excellentes : une énergie propre, bon marché et utile à la performance économique des entreprises, des revenus fonciers locaux, le financement de la mise à niveau des réseaux électriques, des taxes de toutes sortes…

Mais en France, nous n’en profitons pas.

Nous bénéficions pourtant d’un des meilleurs potentiels éoliens terrestre et solaire d’Europe. Mais nous persistons à pérenniser un système basé sur l’obligation d’EDF de racheter l’électricité d’origine solaire ou éolienne à un prix subventionné.

Bien sûr, ce système a été la clé de voûte du développement de la filière lorsque ces technologies n’étaient pas matures, mais nous pouvons dès aujourd’hui décider de nous en affranchir pour développer de grands projets sans aides d’Etat et ainsi permettre l’accélération de la transition énergétique de notre pays sans coût pour la collectivité.

Les subventions actuelles ne sont en effet que la contrepartie de contraintes imposées au nom de l’acceptabilité des énergies renouvelables. On peut s’en passer en construisant des éoliennes plus hautes et des centrales solaires plus grandes, car sur ces deux technologies, les effets d’échelle sont un facteur-clé de succès.

Or, il est aujourd’hui impossible d’obtenir des autorisations administratives qui le permettent. Et cela conduit à voir des projets de taille sous-optimale s’agglutiner dans les zones les plus ventées ou les plus ensoleillées, ce qui crée logiquement des oppositions locales exacerbées.

Naturellement, accepter de réduire les contraintes auxquelles sont exposées les centrales solaires et éoliennes, c’est prendre le risque politique de subir un peu plus, pour un temps en tout cas, la fronde de lobbies locaux et nationaux. Mais ce serait surtout décider de mettre enfin en œuvre une véritable stratégie de transition énergétique rentable. Et cela permettrait aussi de ne pas avoir à chercher des économies en remettant injustement en question des subventions accordées dans le passé à des centrales solaires qui en avaient pourtant besoin.

D’ailleurs, le risque politique lié à la réduction des contraintes est loin d’être insurmontable : un parc équipé de turbines hautes et puissantes nécessitera deux à trois fois moins d’éoliennes, ce qui réduira son impact visuel. Il pourra même être implanté dans des zones peu ventées, ce qui permettra de mieux répartir les capacités de production.

Allemagne : l’éolien remis en cause

Allemagne : l’éolien remis en cause

 

 

Recul de 82% sur un an et sérieuse remise en cause du plan de développement des éoliennes en Allemagne. Plusieurs raisons à cela, d’abord le très faible rendement énergétique de ces machines, ensuite le coup exorbitant des subventions nécessaires à leur exploitation enfin les réticences de plus en plus importante des riverains. L’Allemagne se rend compte de l’inefficacité de la filière éolienne, de son coût insupportable et de ses conséquences sur la biodiversité et les paysages. L’Allemagne prend conscience  que la filière éolienne est une énorme arnaque énergétique et financière. Une arnaque destinée surtout non pas à assurer  la transition énergétique puisque l’intermittence des éoliennes contraints à construire parallèlement des centrales thermiques mais pour permettre d’énormes profits à des margoulins y compris des fonds de pension étranger. La France enregistrera le même phénomène dès lors  que les subventions ne financeront plus au moins la moitié d’un courant inutile du fait de son intermittence. (Ce que recommande la Cour des comptes).

L’expansion de l’éolien terrestre a marque le pas depuis 2016, année où les subventions ont été réduites. Le secteur doit aussi affronter l’hostilité croissante des riverains. Cette crise pourrait remettre en cause le succès de la transition énergétique dans le pays.

Fer de lance de la transition énergétique allemande, l’éolien est en crise. Après des années de hausse de ses capacités, le secteur assure désormais un cinquième de la production allemande d’électricité, mais subit une crise ouverte aux ramifications sociales et politiques. Plus de 600 initiatives citoyennes ont fleuri contre les nouvelles installations d’éoliennes et dans l’Est, l’arrondissement de Saale-Orla offre 2000 euros à qui s’assure un avis d’expert contre les moulins à vent du XXIème siècle.

« En ce qui concerne l’expansion de l’éolien terrestre, l’Allemagne est passée de la voie rapide à la bande d’arrêt d’urgence », résume Achim Derck, président de la fédération allemande DIHK des chambres de commerce et d’industrie. Le nombre de nouvelles turbines installées outre-Rhin depuis le début de l’année affiche, sur une année, recul de 82%, indique la fédération allemande du secteur (EBW). L’an passé, l’Allemagne s’est dotée d’une capacité supplémentaire de production inférieure de moitié à celle de 2017. Les appels d’offres pour attribuer de nouvelles capacités de production ne trouvent pas preneurs. La tendance est d’ailleurs jugée « inquiétante » par l’agence fédérale des réseaux.

Selon plusieurs acteurs du secteur, le point de bascule a été atteint en 2016, lorsque le gouvernement, jugeant le secteur arrivé à maturité et les subventions trop lourdes pour le contribuable, a modifié le niveau de ses aides. L’amendement à la loi énergétique allemande (EEG) a supprimé les revenus garantis, et favorisé la mise en concurrence via des appels d’offres.

Eolien en mer: du plomp dans l’aile

Eolien en mer: du plomp dans l’aile

 

Deux raisons au freinage  de l’éolien en mer, d’abord les réticences de plus en plus importante des populations vis-à-vis de l’éolien en général. Cela d’autant plus que l’efficacité énergétique est faible et nécessite donc de très fortes subventions via la CSPE fiscalité payée par tous les abonnés à EDF et autres sociétés de distribution. La seconde raison est liée au difficultés de général électrique qui réduit ses effectifs partout dans le monde notamment en France. Or général électrique est un des fournisseurs de l’éolien. General Electric envisage en effet de supprimer plusieurs dizaines de postes dans sa division éolien en mer en France, essentiellement basée à Nantes (Loire-Atlantique), en raison du retard des projets de parcs éoliens en mer français.  Au total, 80 postes sur les 246 du site nantais seraient concernés, a précisé un membre du Comité social et économique (CSE) de GE Wind France, des chiffres que la direction n’a pas souhaité confirmer.

La direction a présenté vendredi au CSE « le projet de plan qu’ils souhaitaient nous voir appliquer et qu’ils souhaitaient nous voir valider dans les prochaines semaines », a-t-il ajouté.

 

 

Eolien : l’arnaque

Eolien : l’arnaque

 

Un article du figaro revient sur l’arnaque que constituent les éoliennes comme solution énergétique.

 

«  Le secteur énergétique français serait-il un très gros émetteur de gaz à effet de serre, comme c’est le cas dans d’autres pays européens tels que l’Allemagne ? Non, c’est tout le contraire. Dans notre pays, les transports, l’agriculture, l’immobilier résidentiel et tertiaire ainsi que l’industrie sont responsables de près de 90 % des émissions de gaz à effet de serre. Le développement de l’éolien va-t-il permettre de réduire la part de notre électricité produite par des sources fossiles polluantes ? Cette part est déjà très faible. En 2016, elle était tombée à 6 %. Le chiffre de 2019 sera encore plus bas. Ensuite, on ne pourra l’abaisser encore davantage ; il faut en effet un minimum de production thermique afin de compenser l’extrême irrégularité des productions éolienne et photovoltaïque. Pour cette raison, le développement de l’éolien risque même de contraindre à la réouverture de centrales au gaz, actuellement arrêtées. Or le gaz est polluant, et non renouvelable. Du fait de son mariage forcé avec le gaz, l’éolien est donc une fausse énergie renouvelable, une fausse énergie propre. Une énergie très onéreuse L’électricité d’origine éolienne reviendrait-elle moins cher au consommateur ? Loin de là. EDF est contrainte d’acheter ce courant à un prix qui, en moyenne, atteint actuellement 82 euros le mégawattheure (MWh). Elle le revend nettement moins cher sur les marchés européens. D’où un gaspillage financier que le développement de l’éolien ne peut qu’accroître et qui sera à la charge du consommateur. L’énergie éolienne constituerait-elle une filière industrielle et technologique indispensable à la France, en termes de création de richesse et d’emplois ? Pas davantage : nous ne produisons plus de grandes éoliennes depuis plusieurs années déjà. Les machines installées aujourd’hui en France sont toutes importées et creusent donc notre déficit commercial, déjà abyssal. La production d’électricité en France serait-elle insuffisante, au point qu’il serait vital pour nous chauffer et nous éclairer de recourir aux sources d’énergie alternatives ? Encore non : même avec plusieurs tranches nucléaires à l’arrêt, et malgré des périodes de froid intense, la France a continué d’exporter de l’électricité au cours de l’hiver 2017-2018. En année normale, elle exporte 10 % de son électricité. La technologie de l’éolien serait-elle écologique, révolutionnaire ou d’une efficacité redoutable ? Certes pas, elle est l’une des façons les moins efficaces et les plus onéreuses de produire de l’électricité, du fait de l’intermittence du vent. Une éolienne ne fonctionne en réalité qu’aux alentours de 25 % de sa puissance annoncée. Lorsqu’elle ne tourne pas, ou lorsqu’elle tourne au ralenti, il faut compenser cette carence en recourant à des centrales thermiques, seules aptes à se substituer à elles en temps réel. Elles génèrent donc, indirectement, des émissions de gaz à effet de serre. Et pourtant, au nom de la loi sur la transition énergétique votée en août 2015, le gouvernement s’est engagé dans un programme irréaliste de développement de la capacité de production d’énergie éolienne en France d’ici à 2023, pour la faire passer d’environ 13 640 MW aujourd’hui (1) à 26 000 MW pour les scénarios les plus ambitieux. Le pays compte aujourd’hui environ 8 000 éoliennes, il en abriterait plus de 20 000 dans les toutes prochaines années. Il en faudrait plus de 50 000 en 2050 pour que la France parvienne à remplacer sa production d’électricité d’origine nucléaire par les énergies renouvelables, un scénario notamment étudié par l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME) en 2015 (2). Ce qui signifie que nos campagnes seraient hérissées d’un nombre croissant de machines, de plus en plus puissantes, de plus en plus hautes, les nouvelles éoliennes en passe d’être installées atteignant plus de deux cents mètres de hauteur, pales comprises, soit les deux tiers de la tour Eiffel ! Le scénario noir Cette course à la hauteur, engagée depuis une dizaine d’années par les constructeurs, permet aux machines d’aller chercher le vent plus haut, ce qui rend possible de les installer dans des endroits moins venteux, auparavant inexploitables. Bref, plus elles sont hautes, plus elles peuvent manger du territoire ! Dans son excellent ouvrage La France dans le noir, Hervé Machenaud relève que, pour une même puissance, l’éolien occupant quatre cent fois plus d’espace que le nucléaire, il faudrait recouvrir totalement 1/13e de la France, soit une région entière, pour produire l’équivalent du parc nucléaire français… le quart du temps (3) ! Ce qui signifie que, malgré cela, la France serait privée d’électricité – et serait dans le noir – les trois quarts du temps. Donc ce scénario est impossible. Malheureusement, les écologistes ne semblent toujours pas l’avoir compris. Pourquoi donc cette défiguration programmée de la France, alors qu’à toutes les questions que vous vous posez sur les bénéfices réels de l’éolien la réponse est négative ? La réalité est que nous sommes collectivement les victimes d’une utopie destructrice développée par les divers mouvements écologistes, qui voudraient nous faire croire que les énergies renouvelables seraient à même de se substituer largement au nucléaire ou au gaz au cours de la prochaine décennie, objectif totalement irréaliste, comme il sera démontré dans ce livre. Mais il y a plus grave encore. Les préoccupations relatives au changement climatique, légitimes mais pour lesquelles les éoliennes ne sont nullement la solution, sont instrumentalisées pour masquer un système particulièrement pervers dans lequel le seul moteur est l’argent qu’il procure à ses bénéficiaires, tandis que le consommateur final d’électricité reste le « dindon de la farce ». Or, et c’est bien là le problème, toute cette mise en scène est savamment orchestrée, depuis des années, par les plus hautes autorités de l’État. Toute une chaîne d’acteurs y trouve son compte, à savoir les propriétaires fonciers qui vendent ou louent leur terrain aux exploitants, les collectivités locales qui perçoivent des taxes, les exploitants de parc éoliens qui bénéficient de contrats de rachat de l’électricité à long terme à des tarifs très supérieurs à ceux du marché, les investisseurs qui financent les parcs éoliens, assurés d’un rendement garanti par l’État très élevé, supérieur à la plupart des produits de placement à la disposition des épargnants et, in fine, les industriels danois, allemands et chinois qui fabriquent et vendent leurs machines et pour lesquels les chimères françaises sont une manne providentielle ! […] risques mécaniques évidents L’occultation systématique du risque sanitaire par le lobby éolien et ses organes officiels n’est pas sans rappeler les dénis tout aussi péremptoires des grandes marques de tabac ou de Bayer-Monsanto… dont on peut – hélas ! – apprécier les résultats. Car pour ces cas révélés, il y a bien eu mort d’homme. Un exemple ? Pour s’opposer à l’augmentation de cinq cents à mille mètres de la distance minimum entre une éolienne et une habitation, les promoteurs éoliens et leur syndicat ont toujours nié le moindre risque mécanique inhérent aux éoliennes. Pas de chance pour eux  1er janvier 2018, une éolienne de soixante-deux mètres, pesant 260 tonnes, s’est effondrée à Bouin, en Vendée, au passage de la tempête Carmen. L’installation avait pourtant été placée « en position de sécurité », les pales parallèles au sens du vent et la nacelle bloquée. En 2016 et 2017, quatre éoliennes se sont effondrées dans des régions différentes, à cause de systèmes de régulation aérodynamique défectueux. D’autres accidents sont provoqués par des arrachements de pales, des incendies ou explosions des nacelles, ou projection, à plusieurs centaines de mètres, de blocs de glace en période hivernale… Comme l’affirme l’Académie de médecine, se développe ici et là, chez les riverains des installations, ce que les médecins nomment un « syndrome des éoliennes », regroupant un ensemble de symptômes très divers. Ils peuvent être : – « généraux », comme les troubles du sommeil, la fatigue, les nausées ; – neurologiques, comme les céphalées, les acouphènes, les troubles de l’équilibre, les vertiges ; – psychologiques, comme le stress, la dépression, l’irritabilité, l’anxiété, les difficultés de concentration, les troubles de la mémoire ; – endocriniens, comme la perturbation de la sécrétion d’hormones stéroïdes ; – cardio-vasculaires, comme l’hypertension artérielle, les maladies cardiaques ischémiques, la tachycardie ; – socio-comportementaux, comme la perte d’intérêt pour autrui, l’agressivité, la baisse des performances professionnelles, les accidents et arrêts de travail, l’obligation de déménager, la dépréciation immobilière. Certes, tous les riverains des éoliennes ne sont pas sujets à tous ces symptômes à la fois. Mais il suffit de constater leur apparition, dans un nombre significatif de cas, pour établir que l’installation d’éoliennes près des habitations constitue bel et bien un risque sanitaire, et qu’au titre du principe de précaution, tout devrait être fait pour qu’il ne se manifeste pas. Le bruit généré par le rotor de l’éolienne et par la rotation de ses pales, notamment lorsque celles-ci passent devant le mât, est essentiellement composé de basses fréquences et d’infrasons, compris entre 10 et 20 Hz pour les premières et inférieures à 20 Hz pour les secondes, ce qui les rend inaudibles à l’oreille humaine dont la gamme des fréquences perçues s’étend de 20 à 20 000 Hz. Quant aux sons « audibles » émis par les éoliennes, ils sont largement mis en cause dans les troubles du sommeil. Différentes études et enregistrements somnographiques effectués par des cliniques du sommeil confirment qu’à l’intérieur d’un périmètre de 1,5 km, le bruit émis par les éoliennes peut perturber la qualité du sommeil. »

 

■ (1) Chiffre établi au 31 mars 2018 par France Energie éolienne (FEE), qui regroupe les entreprises de la filière en France. (2) « Un mix électrique 100 % renouvelable ? Analyses et optimisations », ADEME, oct. 2015. Le scénario à 100 % de renouvelables était composé ainsi : 63 % d’éolien, 17 % de solaire, 13 % d’hydraulique, 7 % de géothermie et thermique. (3) H. Machenaud, La France dans le noir, Paris, Manitoba/Les Belles Lettres, 2017

Futuren (éolien) : une perte financière « non récurrente » !

Futuren (éolien) : une perte financière « non récurrente » !

L’éolien a beaucoup de mal à prouver son moindre intérêt pour la politique énergétique en raison de son faible rendement mais même sur le plan financier, il peine aussi à convaincre. Témoin les pertes financières »non récurrentes » de Futuren (racheté par EDF). UN CA de  61,76 millions d’euros soit + 9%, mais  une perte nette de 5,2 millions d’euros, notamment en raison de charges exceptionnelles et « non récurrentes ». Le résultat opérationnel se voit divisé par près de deux, à 6,4 millions d’euros, s’affichant en baisse de 49% par rapport à 2016 (12,3 millions d’euros). L’énergéticien explique cette chute qui a affecté l’exercice 2017, notamment par une charge exceptionnelle de 3,8 millions d’euros « liée aux opérations sur le capital ». Au titre de ces « opérations sur le capital », Futuren énumère la prise de participation majoritaire par EDF EN, mais aussi l’offre publique d’achat menée ensuite par l’électricien, et enfin, une augmentation de capital, précise le groupe dans un communiqué. S’agissant de cette prise de participation majoritaire, le communiqué rappelle que « le groupe EDF Energies Nouvelles a acquis, le 9 juin 2017, auprès du concert d’actionnaires majoritaires, 61,6 % des actions (au prix unitaire de 1,15 euros) et 96,0 % des OCEANEs (au prix unitaire de 9,37 euros coupon détaché) de Futuren, représentant 67,2 % du capital de la société sur une base pleinement diluée après conversion des OCEANEs. »  Par ailleurs, ce changement de contrôle de Futuren, a créé un certain changement dans le management, notamment au conseil d’administration  Des changements ont également eu lieu au sein de la direction générale: Futuren développe, construit et exploite des parcs éoliens dans quatre pays (Allemagne, France, Maroc, Italie). Il exploite au total 620 mégawatts pour son propre compte et pour le compte de tiers. Le groupe « poursuit sa politique de développement qui vise à mettre en service des parcs éoliens pour son compte propre afin de renforcer sa principale activité de vente d’électricité », ajoute le texte. En France, début 2018, le groupe a signé un contrat d’achat de 6 éoliennes pour la construction de son projet de Faydunes, situé sur la commune de Saint-Affrique, dans le département de l’Aveyron. Par ailleurs, Futuren poursuit la construction des parcs éoliens de Courant-Nachamps en Charente-Maritime et de Demange dans la Meuse.

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