Archive pour le Tag 'envisager'

Des partis politiques trop peu représentatifs en France pour envisager un pacte de gouvernement

Des partis politiques trop peu représentatifs en France pour envisager un pacte de gouvernement

 

Il y a une contradiction à vouloir, en France, un pacte de gouvernement similaire à celui de l’Allemagne, où les partis structurent la vie politique, « après avoir œuvré à dynamiter les partis français », estime l’historien et germaniste Jean-Pierre Gougeon dans une tribune au « Monde ».

 

À la différence de la France, les pactes de gouvernement sont possibles en Allemagne du fait de la puissance et de la représentativité des partis politiques. En France, la plupart des partis politiques sont essentiellement des sortes de groupes d’oppositions mais pas des partis de gouvernement. Des sortes de syndicats politiques pour contester et non pour gérer. Le problème ,c’est qu’une fois aux affaires ces partis sont contraints de faire à peu près le contraire de ce qu’ils avaient préconisé dans l’opposition  et se trouvent assez rapidement discrédités. Voir l’exemple du parti socialiste mais aussi des « Républicains ». Ce serait sans doute aussi le cas si les partis extrêmes venaient à  prendre le pouvoir NDLR

 

Tribune

 

la suite des élections législatives françaises, marquée par l’absence de majorité absolue pour le camp présidentiel, et à un moment où la nouvelle Assemblée nationale se met au travail, on peut s’étonner de voir apparaître dans le débat politique français la référence à un possible « modèle allemand » pour élargir la majorité. Cette idée est évoquée tantôt par ceux qui tentent de masquer une défaite en se montrant innovants et ouverts, tantôt par ceux qui essaient d’habiller un possible « contrat de gouvernement » ou « pacte de gouvernement ».

Cette évocation peut paraître bien singulière dans un contexte éloigné de la tradition et de la réalité allemandes. Si les coalitions constituent le mode de gouvernement en Allemagne, avec une exception notable lorsque le chancelier Konrad Adenauer put gouverner en 1957 seul avec son parti, l’Union chrétienne-démocrate (CDU), elles sont d’abord l’expression de la force des partis politiques et des groupes parlementaires qui en sont l’émanation. Elles se veulent l’expression d’une dynamique politique et non d’un quelconque pis-aller. Il y a une contradiction de fond à se réclamer soudainement du « modèle allemand » après avoir œuvré à dynamiter les partis politiques français.

En Allemagne, les partis et les groupes parlementaires structurent la vie politique. Les groupes parlementaires allemands ont un réel poids politique, financier et humain, en comparaison du statut très dégradé de leurs homologues français. En France, le président de groupe parlementaire « pèse » peu, alors qu’en Allemagne c’est une personnalité de premier plan, au même titre qu’un ministre important, voire plus. Quant aux partis politiques, en dépit des crises d’identité traversées par les uns et par les autres – les sociaux-démocrates après l’ère Gerhard Schröder [chancelier fédéral de 1998 à 2005] ou l’Union-chrétienne démocrate (CDU) dont certains membres déplorent le « recentrage » –, ils conservent un nombre d’adhérents enviable : 393 700 pour le Parti social-démocrate (SPD), 384 000 pour l’Union chrétienne-démocrate (CDU), 125 000 pour les Verts [chiffres de 2021].

Coronavirus : envisager déjà une quatrième vague ?

Coronavirus : envisager déjà une quatrième vague ? 

 

Un collectif de médecins et d’aidants détaille, dans une tribune au « Monde », les mesures pratiques qui permettraient, si elles étaient prises dès à présent, d’éviter que la situation de « stop and go » vécue en France se perpétue. Il reproche aux pouvoirs publics trop de verticalité et pas assez d’appui sur la société civile.

La troisième vague est là. Le gouvernement temporise, espérant éviter la déferlante. Faute d’indicateurs pouvant faire changer la décision, celle-ci suscite l’inquiétude. Le président « a pris son risque », selon son expression. Il faudrait qu’il le gagne car « son risque » est celui des malades et des soignants.

 

De multiples instances expertes s’empilent et prodiguent leurs avis. La décision gouvernementale s’impose, entre santé publique, sondages d’opinion et risques sociaux ou économiques. La population adhère plus ou moins aux injonctions et les exécute plus ou moins. Mais, hors régime dictatorial, il est impossible de contrôler le comportement de 66 millions d’habitants. Pourtant, il est aisé de comprendre qu’il faut l’adhésion de la population aux décisions pour espérer qu’elles soient mises en œuvre au mieux.

Modifications comportementales et collectives

Les polémiques sur le Covid-19, sa prévention, son dépistage et son traitement se multiplient depuis un an, rendant plus difficiles les nécessaires modifications comportementales collectives et la tolérance à des décisions verticales ou infantilisantes.

Les chaînes d’information en continu apportent leur pierre à l’édifice de la confusion, se faisant chambres d’écho d’affrontements, et parfois de rumeurs, à longueur d’antenne. Tous les experts conviennent néanmoins qu’il faut tester, identifier, remonter les contacts (tracer) puis isoler. Même si des communicants ont opté pour le terme « protéger », il s’agit bien d’isoler les personnes infectées pour interrompre les chaînes de contamination.

« L’adhésion aux tests est bonne mais le “traçage” et l’isolement semblent très imparfaits, voire inexistants »

L’adhésion aux tests est bonne mais le « traçage » et l’isolement semblent très imparfaits, voire inexistants. Le professeur Renaud Piarroux, épidémiologiste à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, avait mis sur pied des équipes mobiles se déplaçant aux domiciles des personnes identifiées porteuses du SARS-CoV-2. Elles ont rapidement été renommées « brigades ». Le glissement sémantique est significatif…

Pourquoi ne pas envisager un report de la date des présidentielles ?

Pourquoi ne pas envisager un report de  la date des présidentielles ?

 

À moins que la droite ne choisisse la catastrophe électorale tout laisse à penser que François Fillon sera condamné à renoncer à sa candidature. Le problème c’est quand ? On connaît l’entêtement de l’intéressé, il ne renoncera que s’il en est vraiment contraint par les sondages. Mais cette affaire pourrait durer des semaines. Si le retrait de François Fillon devait intervenir après le 10 mars se poserait alors un redoutable problème institutionnel qui pourrait conduire à reporter la date des élections. Ce qu’envisagent des juristes sur BFM. Mais un problème encore plus redoutable pourrait être posé en cas d’élection en 2017 de François Fillon pour le cas où serait prouvé le caractère fictif du salaire octroyé à son épouse. Politiquement, il serait impossible d’attendre le jugement dans cinq ans de la sulfureuse cour de justice de la république (en très grande majorité composée de parlementaires qui se jugent eux-mêmes !).Ce la d’autant plus que l’épouse de François Fillon pourrait, elle, être mis en examen sans aucun délai. La même question se pose aussi vis-à-vis de Marine Le Pen qui risque d’être mise en examen d’ici le 15 mars. Du coup de candidats potentiellement qualifiables pour le second tour des présidentielles courent le risque d’être menacé par la justice. Une situation invraisemblable autant qu’inédite qui suscite étonnement et condamnation quasi unanime par la presse étrangère. Pour éviter une telle honte à la France il serait peut-être judicieux d’envisager un report des présidentielles et un audit de l’honorabilité de tous les candidats d’autant qu’on ne peut guère se fier à leur déclaration de patrimoine. Juridiquement ce report est possible.

 

  • Hypothèse n°1 : Fillon se retire entre le 10 mars et le 17 mars 2017

« L’article 7 de notre Constitution précise que si un candidat décède où est empêché sept jours avant la date de dépôt des candidatures [fixé au 17 mars prochain], le Conseil constitutionnel peut être saisi pour reporter la date de l’élection présidentielle », détaille Dominique Rousseau, professeur de droit Constitutionnel à l’université Paris 1. Mais qu’est ce que signifie un « empêchement » ? « La Constitution ne donne aucun exemple et il n’existe aucune jurisprudence, ce cas de figure ne s’est jamais produit sous la Ve République », poursuit l’universitaire. Ce sera donc au Conseil constitutionnel, présidé par Laurent Fabius et composé d’anciens Présidents de la République, de déterminer si une mise en examen ou l’implication dans un scandale financier peuvent être considérées comme un « empêchement ».

Tout le monde ne peut pas saisir le Conseil constitutionnel : « Les sages peuvent être saisis par le Président de la Républiquele Premier ministrele président de l’Assemblée nationalele président du Sénat ou 60 députés ou 60 sénateurs. » Une fois saisi, le Conseil constitutionnel pourrait décider de décaler la date du 1er tour de l’élection présidentielle 35 jours après ​la date initiale, à savoir le 23 avril : « Les 35 jours, c’est une indication pas une obligation. Le délai peut être plus court », ajoute Dominique Rousseau.

  • Hypothèse n°2 : Fillon se retire le 17 mars et le 1er tour

Autre cas de figure envisagé par la Constitution, « l’empêchement » d’un candidat avant le 1er tour de l’élection présidentielle : « Dans ce cas, les sages ne sont pas saisis, ils décident automatiquement de reporter la date de l’élection », détaille le professeur de droit constitutionnel. Mais la date du report peut être appréciée différemment en fonction du candidat visé par un retrait. Autrement dit, le retrait de Philippe Poutou (NPA) ne chamboulerait pas le calendrier électoral de la même façon qu’un retrait de François Fillon.

  • Hypothèse n°3 : Fillon accède au second tour mais se retire pendant l’entre-deux tour

Là encore, un cadre juridique est prévu dans la Constitution. Un retrait pendant l’entre-deux tour est certes peu plausible mais lourd de conséquences. « C’est simple, si un des deux candidats décède ou est empêché entre le 23 avril et le 7 mai, on recommence à zéro », lance Dominique Rousseau. Le résultat du 1er tour deviendrait caduc et la présidentielle serait automatiquement reportée. Les Sages pourraient décider de reporter de fait les élections législatives mais rien ne les y oblige : résultat, les élections législatives pourraient avoir lieu avant l’élection présidentielle. Un scénario politiquement explosif.

 

Air France : de nouvelles réductions de voilure à envisager

Air France : de nouvelles réductions de voilure à envisager

Le plan B d’Air France visant à réduire de 10 % l’activité n’est sans doute pas le dernier plan de structuration à moins d’efforts très significatives notamment des pilotes il y a fort à parier que l’entreprise sera conduite a diminué encore son offre après 2017. Pour cela la compagnie pourrait reporter sur KLM des activités actuellement effectuées par Air France. En réduisant son réseau long-courrier, Air France risque donc d’affaiblir son « hub » de Paris au profit de concurrentes étrangères et devrait voir une partie de l’activité du groupe Air France-KLM glisser vers KLM à Amsterdam, estiment des sources industrielles, syndicales et gouvernementales. La compagnie nationale française, paralysée par son bras de fer avec ses pilotes, a lancé lundi un « plan B » radical visant à réduire de 10% d’ici 2017 son pôle long-courrier, dont la moitié des lignes perdent de l’argent, au cours d’un comité central d’entreprise (CCE) interrompu par des violences. La cure d’austérité imposée par Air France à son personnel après l’échec des négociations avec ses navigants pourrait s’accompagner de départs contraints, pour la première fois depuis les années 1990, parmi les 2.900 suppressions de postes prévues d’ici 2017. Air France s’inspire des réductions de réseaux et de coûts effectués par d’autres concurrentes européennes comme British Airways (groupe IAG), mais après la crise de 2008, quand les autres compagnies réduisaient elles aussi leurs capacités, ce qui n’est plus le cas actuellement. « On craint que l’attrition amène de l’attrition et que ce soit une spirale infernale vers la mort de notre compagnie », estime Flore Arrighi, présidente du syndicat d’hôtesses et stewards Unac d’Air France. Pour Gerald Khoo, analyste chez Liberum, la suppression de 35 fréquences hebdomadaires et la fermeture de cinq lignes seront loin d’être suffisantes et n’empêcheront pas une nouvelle réduction de voilure.




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