Archive pour le Tag 'envie'

Espagne : une croissance qui fait envie

Espagne : une croissance qui fait envie

La croissance de 2,5 % en 2023 de l’Espagne détonne par rapport à l’atonie des pays européens voisins. Pour rappel, l’an passé, la croissance française s’est, elle, laborieusement stabilisée à +0,9%.

Une croissance qui fait envie et qui provient notamment de l’activité touristique mais aussi de la hausse de la demande interne.
Les  dépenses des touristes étrangers ont augmenté de 24,7%, atteignant le niveau record de 108,6 milliards d’euros, contre 91,9 milliards en 2019, dernière année avant la pandémie. D’après l’organisation patronale Exceltur, cette dynamique devrait en effet se poursuivre cette année, avec un niveau de recettes touristiques nationales et internationales attendu autour de 200 milliards d’euros.

La demande intérieure, elle,  a contribué à hauteur de 1,7 point à la croissance enregistrée en 2023, contre 0,8 point pour la demande extérieure, précise l’INE.

Et alors que la France vient d’annoncer que son déficit public a atteint 5,5% du PIB en 2023, le gouvernement espagnol a confirmé la semaine dernière vouloir le sien à 3% cette année. . Il s’agit « de la plus grosse réduction du déficit de notre histoire », a poursuivi la numéro deux du gouvernement en précisant que cette baisse avait été atteinte malgré d’importantes dépenses pour atténuer les effets de l’inflation. Selon les calculs du gouvernement, 17 milliards d’euros ont été débloqués l’an dernier pour soutenir le pouvoir d’achat des ménages, rogné par la hausse des prix. Sans cela, le déficit espagnol « aurait atteint 2,5% » du PIB, selon la ministre.

À noter cependant que pendant plusieurs années l’Espagne a dû subir un plan de rigueur particulièrement contraignant.

Ukraine: Une furieuse envie d’indépendance

Ukraine: Une furieuse envie d’indépendance

Maîtresse de conférences en sciences politiques

Alors que Vladimir Poutine nie aux Ukrainiens leur capacité à s’autogouverner, la chercheuse en sciences politiques Alexandra Goujon rappelle, dans une tribune au « Monde », que leur indépendance est l’aboutissement d’une longue lutte au sein de l’Empire russe puis de l’Union soviétique.

 

Tribune.

 La Russie a attaqué militairement l’Ukraine. Cette invasion s’inscrit dans la logique du discours du 21 février de Vladimir Poutine, qui parle de l’Ukraine comme d’une « colonie américaine » et qui nie aux Ukrainiens la capacité de se gouverner eux-mêmes. Or, le peuple ukrainien existe depuis plus longtemps que son Etat. A l’image d’autres peuples européens, un mouvement de renaissance nationale ukrainien apparaît à partir de la moitié du XIXe siècle dans l’Empire russe. Mais les autorités russes y voient la manipulation des Polonais. Des cercles nationaux (hromady) sont liquidés et l’interdiction d’imprimer en ukrainien est proclamée. Les Ukrainiens sont alors considérés comme des « Petits-Russes », une subdivision du peuple russe. Le foyer de la culture ukrainienne se déplace en Galicie autrichienne.

 

L’indépendance de l’Ukraine approuvée par référendum à plus de 92 % des voix en 1991 enclenche un processus de construction nationale et étatique longtemps empêché au sein de l’Empire russe puis de l’Union soviétique. Pour répondre aux doutes sur l’existence de son pays y compris chez son voisin de l’est, le deuxième président ukrainien et ancien responsable communiste, Leonid Koutchma, publie en 2003 un ouvrage en langue russe intitulé L’Ukraine n’est pas la Russie. Ce titre résonne aujourd’hui dans la nation ukrainienne qui exprime son effroi et revendique son unité face à l’attaquant russe.

 

Depuis trente ans, la population ukrainienne vit dans un imaginaire national distinct de celui de la Russie avec ses propres médias, musées, fêtes nationales et manuels d’histoire. Son opinion à l’égard de son voisin de l’est s’est teintée d’animosité lorsque, en 2014, elle observe, sous le choc, l’annexion de la Crimée et le soutien russe, contre Kiev, au séparatisme dans l’est du pays conduisant à une guerre qui a déjà fait plus de 14 000 morts. L’adhésion de l’Ukraine à l’Union européenne, vantée pour ses valeurs démocratiques, au moment de la révolution de Maïdan, en 2013-2014, est réclamée comme seule protection possible de l’Etat ukrainien parallèlement à une intégration à l’OTAN.

Certes, l’URSS, créée en 1922, a donné à l’Ukraine ses contours étatiques actuels et contribué à faire émerger un sentiment national à travers l’usage de la nationalité (appartenance ethnique) dans les documents administratifs ou la création de structures à caractère national (union des écrivains, académie des sciences, parti communiste…). Les bolcheviks avaient cherché, notamment, à donner des gages aux Ukrainiens en tant que peuple opprimé dans l’Empire russe, pour les faire adhérer à la cause communiste. Mais l’indépendance, bien que proclamée en 1918, fut une perspective qui disparut quelques mois plus tard dans une guerre civile meurtrière.

Macron au Burkina : incident diplomatique ou envie de pisser ?

Macron au Burkina : incident diplomatique ou  envie de pisser ?

Les extrémistes de droite comme de gauche en font des tonnes pour fustiger la saillie de  Macron au Burkina quand il a déclaré : » moi je ne veux pas m’occuper de l’électricité dans les universités au Burkina Faso! [Sourire du président Kaboré] C’est le travail du Président! Alors par contre je vous rassure [le Président burkinabé quitte la salle]… du coup il s’en va, reste là!  Du coup, il est parti réparer la climatisation. ». Attitude inadmissible, mépris, scandale diplomatique, violence verbale autant d’appréciation des extrémistes pour condamner la sortie de Macron qui a beaucoup fait rire  les étudiants. La vérité semble pourtant plus banale si le président Kaboré est sorti de la salle ce n’est pas parce qu’il a considéré le propos de Macon comme une insulte mais simplement parce qu’il avait envie de satisfaire un besoin naturel. En clair il ne s’agit pas d’un incident diplomatique mais simplement d’une envie de pisser. Certes on ne peut et garder écarter l’idée que Macron en a profité pour régler quelques comptes avec ce chef d’État africain totalement impuissant face à la misère de son peuple. Sur 20 millions d’habitants, 7 millions sont obligés de s’expatrier en Côte d’Ivoire, au Gabon, en Afrique du Sud, au Canada aux États-Unis ou en France. Ceci étend la phrase de Macron ne méritait certainement pas les cris d’Orfée des professionnels de la contestation politique.  L’outrance est sans doute davantage dans le commentaire que dans le fait politique lui-même. Dans un communiqué, le groupe parlementaire de Jean-Luc Mélenchon a dénoncé une parole « indigne de la part du président de la République française. » Le numéro 2 du FN, Nicolas Bay, y a lui vu une  »attitude assez scandaleuse » d’Emmanuel Macron. « Le voir sur la scène internationale aller critiquer ouvertement un chef d’État dans son pays, c’est comme si un chef d’État venait en France, devant des étudiants à la Sorbonne, pour critiquer ouvertement et insulter Emmanuel Macron en le méprisant », a-t-il lancé. L’ancien soutien de Marine Le Pen au second tour de la présidentielle, Nicolas Dupont-Aignan, s’est également lui aussi indigné mercredi matin sur Europe 1 : « Si un homme de droite ou Donald Trump s’était comporté comme Emmanuel Macron au Burkina Faso, toute la presse en parlerait ce matin. Il a été d’une arrogance, d’une violence à l’égard des autorités du Burkina Faso à la limite du racisme. » En réalité, le président burkinabé n’a pas du tout pris ombrage de la remarque d’Emmanuel Macron. C’est en tout cas ce qu’ont assuré un conseiller du président Kaboré sur Twitter et une journaliste du Parisien. Il était en fait parti pour « une pause technique » aux toilettes.

 

Burkina : incident diplomatique ou envie de pisser ?

Burkina : incident diplomatique ou  envie de pisser ?

Les extrémistes de droite comme de gauche en font des tonnes pour fustiger la saillie de  Macron au Burkina quand il a déclaré : » moi je ne veux pas m’occuper de l’électricité dans les universités au Burkina Faso! [Sourire du président Kaboré] C’est le travail du Président! Alors par contre je vous rassure [le Président burkinabé quitte la salle]… du coup il s’en va, reste là!  Du coup, il est parti réparer la climatisation. ». Attitude inadmissible, mépris, scandale diplomatique, violence verbale autant d’appréciation des extrémistes pour condamner la sortie de Macron qui a beaucoup fait rire  les étudiants. La vérité semble pourtant plus banale si le président Kaboré est sorti de la salle ce n’est pas parce qu’il a considéré le propos de Macon comme une insulte mais simplement parce qu’il avait envie de satisfaire un besoin naturel. En clair il ne s’agit pas d’un incident diplomatique mais simplement d’une envie de pisser. Certes on ne peut et garder écarter l’idée que Macron en a profité pour régler quelques comptes avec ce chef d’État africain totalement impuissant face à la misère de son peuple. Sur 20 millions d’habitants, 7 millions sont obligés de s’expatrier en Côte d’Ivoire, au Gabon, en Afrique du Sud, au Canada aux États-Unis ou en France. Ceci étend la phrase de Macron ne méritait certainement pas les cris d’Orfée des professionnels de la contestation politique.  L’outrance est sans doute davantage dans le commentaire que dans le fait politique lui-même. Dans un communiqué, le groupe parlementaire de Jean-Luc Mélenchon a dénoncé une parole « indigne de la part du président de la République française. » Le numéro 2 du FN, Nicolas Bay, y a lui vu une  »attitude assez scandaleuse » d’Emmanuel Macron. « Le voir sur la scène internationale aller critiquer ouvertement un chef d’État dans son pays, c’est comme si un chef d’État venait en France, devant des étudiants à la Sorbonne, pour critiquer ouvertement et insulter Emmanuel Macron en le méprisant », a-t-il lancé. L’ancien soutien de Marine Le Pen au second tour de la présidentielle, Nicolas Dupont-Aignan, s’est également lui aussi indigné mercredi matin sur Europe 1 : « Si un homme de droite ou Donald Trump s’était comporté comme Emmanuel Macron au Burkina Faso, toute la presse en parlerait ce matin. Il a été d’une arrogance, d’une violence à l’égard des autorités du Burkina Faso à la limite du racisme. » En réalité, le président burkinabé n’a pas du tout pris ombrage de la remarque d’Emmanuel Macron. C’est en tout cas ce qu’ont assuré un conseiller du président Kaboré sur Twitter et une journaliste du Parisien. Il était en fait parti pour « une pause technique » aux toilettes.

 

Nicolas Dufourcq (BPI): « les entreprises n’ont pas assez envie d’investir », tu m’étonnes !

Nicolas Dufourcq (BPI): « les entreprises n’ont pas assez envie d’investir », tu m’étonnes !

La PBI s’étonne que les entreprises n’aient pas davantage envie d’investir ! Une grande découverte ; En cause évidemment la demande atone, le manque de confiance, l’instabilité fiscale et surtout le poids des charges ; La PBI fait son apprentissage des réalités ! Alors que son action est parfois éclipsée par la polémique qui l’oppose régulièrement à Ségolène Royal, Nicolas Dufourcq a tenu à faire passer un message clair aux entreprises françaises.  Invité de Good Morning Business sur BFM Business, ce lundi 24 juin, le directeur de la Banque publique d’investissement (BPI) a notamment incité ces dernières à investir, chose qu’elle tardent à faire.  Il s’est plus particulièrement attardé sur le préfinancement du Crédit d’impôt compétitivité et emploi via la BPI qui a déjà, selon lui, profité à « 3.500 entreprises » jusqu’à présent. « Nous devrions arriver à 800 millions d’euros de préfinancement à la fin de l’année, a-t-il précisé.  Nicolas Dufourcq a toutefois regretté que « pas assez d’entreprises » ne se manifestent auprès de ses services pour un accès au crédit.  Ces dernières n’auraient donc « pas encore assez envie d’investir ». Une erreur, d’après lui: « il est impensable pour une PME de pouvoir tenir sur la durée si elle n’investit pas aujourd’hui ». Même si cette idée « est en train de prendre corps, mais n’a pas encore convaincu l’ensemble de l’économie française ».  Magré tout, le directeur général de la BPI reste « très optimiste. Je crois vraiment que quelque chose est en train de se passer », a-t-il conclu.




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