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Une réforme du brevet pour entrer au Lycée

Une réforme du brevet pour entrer au Lycée


Avec le temps le brevet a connu le plus obsolescence qui avait affecté l’ancien certificat d’études primaires et ne servait plus à grand-chose. Désormais, il va constituer davantage un examen pour évaluer le niveau des élèves qui pourraient entrer au lycée. Bref là encore une sorte de retour au passé avec des barrières à l’entrée des différents cycles. Il est clair qu’avec une moitié des élèves qui savent tout juste lire correctement en quatrième, la remise en cause de l’accès au lycée s’imposait également.

Cela permettra notamment d’orienter le plus rapidement possible vers l’apprentissage professionnel des élèves qui en quelque sortesont imperméables à l’enseignement scolaire. Le ministre de l’Education a également annoncé l’évolution du diplôme national du brevet à partir de la session 2025.

Le poids des notes des épreuves d’examen passera à 60%, contre 50% aujourd’hui. Le contrôle continu comptera donc, lui, pour 40% et se basera « sur les notes réelles obtenues par les élèves tout au long de l’année », plutôt que sur le système par compétences aujourd’hui appliqué. L’obtention du diplôme du brevet deviendra une condition pour l’accès au lycée. Ceux qui ne l’obtiendront pas le devront passer par une classe « prépa-lycée » pour rattraper leur retard.

Faire entrer Sandrine Rousseau au Panthéon… de la paresse

Faire entrer Sandrine Rousseau au Panthéon… de la paresse intellectuelle

 

De toute évidence Sandrine Rousseau a dépassé Ségolène Royal dans l’excès, la caricature et l’exhibitionnisme politique. Le monde entier nous envie maintenant Sandrine Rousseau estime Philippe Mabille dans la Tribune !

 

Que n’a-t-elle pas dit Sandrine Rousseau ! « La valeur travail, c’est quand même une valeur de droite ». En pleine sobriété, en pleine « fin de l’abondance », voilà que la candidate malheureuse à l’investiture écologiste à la présidentielle revendique un « droit à la paresse ». Bien joué Sandrine ! Pour affronter les rigueurs de l’hiver sibérien à venir, toutes et tous sous la couette en chaussettes et en pull. La paresse, c’est cool, c’est chaud, c’est sobre et ça fait du bien… Et comme ça on aura du temps pour surveiller de près notre application Ecowatt, le Bison Fûté de notre consommation électrique quiElle mériterait sans doute d’entrée des maintenant au Panthéon de la paresse intellectuelle. doit nous éviter le blackout plus sûrement que l’extinction par Anne Hidalgo des feux de la Tour Eiffel à Paris.

Heureusement que nous l’avons Sandrine Rousseau pour animer le débat public un brin angoissant de cette fin d’été. Elle est presque aussi forte que le Medef qui met en berne son amour de l’économie de marché pour réclamer un plafonnement des prix de l’énergie. Accordé par Bruxelles, qui au passage réinvente la taxation des superprofits, sans prononcer son nom, mais en prévoyant 140 milliards d’euros de recettes sur les énergéticiens, quand même. En attendant, c’est la peur des coupures qui domine : Clémentine Maligorne raconte comment les entreprises les plus énergivores se préparent pour les pénuries.

Sandrine Rousseau, le monde entier nous l’envie, car le rire, c’est bien connu, ça libère l’esprit et réchauffe les cœurs. Cela faisait longtemps, depuis Ségolène Royal sans doute, que la gauche n’avait trouvé de leader aussi charismatique, presque mystique. Dans une France à bout de souffle, comme dirait l’immortel Jean-Luc Godard, ce n’est pas avec les LR ou Renaissance, que l’on va imaginer de nouvelles idées. Le parti présidentiel qui doit élire ce samedi son nouveau patron est devenu « une véritable chronique nécrologique », nous dit un fin observateur du macronisme.

Pour faire le buzz, rien ne vaut la potentielle nouvelle patronne des Verts qui doivent eux-aussi se choisir en décembre un nouveau chef.fe. En multipliant les provocations, Sandrine Rousseau est en train de prendre le dessus sur Yannick Jadot et tous ses concurrents. Une stratégie concurrencée à gauche par Fabien Roussel, le patron des communistes, qui prend des positions strictement orthogonales en défendant le travail contre l’assistanat dans une tribune au Monde que n’aurait pas renié Laurent Wauquiez. Avec Roussel, ce n’est plus le marteau et la faucille, mais l’entrecôte et le bleu de chauffe.

Alors qu‘Emmanuel Macron confie en catimini à la « presse présidentielle », dans un « off » absolu aussitôt rompu avec l’autorisation de l’Elysée, sa volonté d’imposer de force dès cet automne deux des réformes les plus dures de son programme présidentiel, celle de l’assurance-chômage dont les indemnités seront modulées en fonction de la situation de l’emploi, et celle des retraites en allongeant la durée de cotisation, Sandrine Rousseau allume un contre-feu salutaire. Quoi ? Un président de la République qui veut ramener la France au plein emploi et adresser un message de sérieux budgétaire à Bruxelles, voire financer par ce surcroît de travail quelques dépenses de solidarité nouvelles, comme la dépendance ou la revalorisation du minimum vieillesse ; ça va pas bien la tête ! On a le droit « à la paresse », « de faire des pauses dans la vie », « c’est ça les allocations », dit Sandrine Rousseau sans doute inspirée par le revenu universel de Benoît Hamon, qui ne lui a pas rendu service en 2017. La paresse, d’accord, mais qui paye ? Ben, ceux qui travaillent évidemment… Et voilà reparti le bon vieux débat sur l’assistanat, qui ne sert que les extrêmes.

En vérité, Sandrine Rousseau n’est pas si radicale que la caricature qu’elle inspire pourtant : le fond de son propos, c’est de dire que « pour redonner une dignité aux salariés, il faut qu’ils puissent ne pas dépendre de leur emploi ». Un discours d’émancipation qui ressemble à quelques nuances près à celui que celui que tenait le candidat Emmanuel Macron en 2017. Le président de la République a porté l’idée de pouvoir démissionner de son emploi sans perdre ses droits au chômage afin de pouvoir se reconvertir. Une réforme d’ailleurs mise en œuvre, mais de façon TRÈS encadrée. Alors, Macron-Rousseau, même combat ? Et si, sous l’exagération du droit à la paresse, sommeillait l’idée assez moderne, d’un droit à la transition d’un métier à l’autre ? Après tout, c’est exactement ce dont l’économie française a besoin le plus, dans sa conversion. Pour parvenir à la neutralité carbone, la France a certes besoin de profs et d’ingénieurs, mais elle manque cruellement d’électriciens, de plombiers, de soudeurs, pour rattraper son retard dans les énergies renouvelables et… dans le nucléaire, comme l’a regretté le patron d’un EDF ruiné Jean-Bernard Lévy, en passe d’être remplacé. Si l’idée de Sandrine Rousseau est de permettre un droit au travail choisi, émancipateur, pour tous et toutes, qui peut être contre ? Au boulot alors… Marions Macron et Rousseau. Vite, un plan Marshall pour relancer en même temps les EPR et les éoliennes. Mais la crise va durer au moins jusqu’en 2024. La France va payer cash l’imprévoyance de ses politiques. Ce monde nouveau était-il pourtant si difficile à prévoir ?, s’étonne Marc Endeweld. En France, on n’a pas de pétrole mais on a des idées, le slogan des années 70 a besoin d’un coup de peinture fraîche.

Ce débat sur l’emploi, le travail, la retraite, percute de plein fouet celui sur le vieillissement relancé cette semaine par l’avis du Comité national d’éthique sur la « fin de vie ». Emmanuel Macron, soucieux de laisser une trace dans l’histoire, ira-t-il jusqu’à autoriser le suicide assisté comme en a bénéficié en Suisse le cinéaste Jean-Luc Godard parti parce qu’il était fatigué de vivre à 91 ans ? Ce débat est aussi dans l’actualité culturelle avec le film japonais d’anticipation « Plan 75 » qui imagine une société qui décide de se débarrasser légalement, et de manière industrielle, des plus de 75 ans. Une sorte de « Ballade de Narayama » moderne qui rappelle aussi le roman « Soleil Vert » de Harrison porté à l’écran en 1973 et qui raconte comment dans le New York de 2022, comme par hasard, on incite les âgés et les malades à s’euthanasier, sans savoir que l’industrie agro-alimentaire les recycle en nourriture gratuite pour une population affamée, comme une allégorie à la fin de l’abondance…

Faire entrer l’intelligence artificielle à l’école

Faire entrer l’intelligence artificielle à l’école

 

HOMO NUMERICUS. L’école du XXIe siècle doit intégrer l’intelligence artificielle dans ses enseignements. Placée au service de l’élève et du professeur cette nouvelle technologie permettra à la fois de mieux travailler tout en préparant les citoyens de demain au monde qui sera le leur. Par Philippe Boyer, directeur relations institutionnelles et innovation à Covivio. ( dans la Tribune)

 

Alors qu’en France, les trousses des élèves sentent encore le neuf, ailleurs, en Chine, dans la province du Hainan, les fournitures scolaires ne sont pas exactement de la même nature. Certes, il s’agit toujours d’utiliser des stylos pour apprendre à écrire sauf que, dans certaines écoles, des stylos « intelligents » on fait leur apparition. Par « intelligents », entendons « connectés », c’est-à-dire capables de transmettre des informations personnalisées aux enseignants sur notamment le rythme d’apprentissage des enfants.

Dans son édition du 30 juillet dernier, le journal chinois Chengdu Shangabo publia une nouvelle en expliquant qu’un enseignant avait distribué ces « stylos intelligents » à ses élèves afin que ces derniers les utilisent pour faire leurs devoirs de vacances. En écrivant sur un papier spécial, la caméra du stylo peut collecter et transmettre des données vers le professeur montrant ainsi l’empressement des élèves à mettre du cœur à l’ouvrage… Cette information n’a pas manqué de faire réagir plusieurs grands médias chinois, jusqu’au journal officiel du Parti communiste en s’interrogeant sur la pertinence de ces technologies appliquées à l’enseignement afin que celles-ci ne se transforment pas en de nouvelles « paire de menottes connectées ».

 

Cet exemple qui nous vient de Chine a de quoi faire réfléchir. Poussés à l’extrême, comme ce régime politique en est coutumier, de tels dispositifs technologiques pourraient devenir d’évidents outils de contrôle. Pour autant, cet exemple dystopique ne doit pas nous faire écarter l’usage des nouvelles technologies dans les salles de classe. Dit autrement, le pire serait de jeter le bébé digital avec l’eau du bain éducatif…

Bien encadrés, les outils technologiques à des fins pédagogiques, dont ceux, de plus en plus nombreux, qui embarquent des dispositifs dopés à l’intelligence artificielle (IA), ont la capacité de faire émerger des pratiques d’enseignement et d’apprentissage innovantes, surtout dans un contexte où, post crise Covid, les lignes en matière de numérisation d’outils et de méthodes pédagogiques ont énormément bougé. Si le marché de l’EdTech (secteur d’activité qui applique les nouvelles technologies à l’apprentissage et au partage de connaissances) a gagné de précieuses années du fait de cette crise sanitaire au cours de laquelle il a fallu continuer à apprendre en n’allant pas en classe. Rien qu’en France, il existe près de 500 startups spécialisées dans l’éducation et la formation. Elles génèrent 1,3 milliard d’euros de chiffre d’affaires et emploient 10 000 salariés.

 

Qu’elle nous fascine et nous angoisse, c’est un fait, l’IA fait et fera de plus en plus partie de nos vies. Parce que le numérique est déjà omniprésent sur les façons dont nous travaillons, consommons, voyageons… en matière d’apprentissage, l’IA est et sera l’allié de l’école dès lors qu’elle se mettra au service de l’élève et des professeurs. Grâce à elle, l’automatisation des enseignements de base s’en trouve facilitée. L’IA permet ainsi de décharger les enseignants de tâches rébarbatives ou répétitives. Pour les élèves, l’IA à cette capacité de s’adapter à leurs besoins spécifiques. Citons, l’exemple d’«Adaptiv’Langue» déployée dans l’académie de Versailles. Conçue par l’EdTech «EvidenceB», cette solution fonctionne grâce à une IA qui entraine les lycéens à travailler la syntaxe, l’orthographe, le lexique, le verbe, la cohérence d’un texte et la logique. Pour l’enseignant, ce logiciel boosté à l’IA lui donne la possibilité de se concentrer sur l’essentiel : suivre le parcours de ses élèves grâce notamment à des tableaux de bord qui permettent de visualiser d’un coup d’œil la progression de tous et de chacun.

 

Dans son dernier livre*, plaidoyer pour une véritable autonomie des établissements scolaires, la philosophe et universitaire Monique Canto-Sperber, rappelle cette évidence : on éduque les enfants pour qu’ils deviennent des individus autonomes dans le monde social où ils vont vivre et travailler. Pour que ce vœu se perpétue, l’école doit, comme elle l’a toujours fait en rendant intelligible les grandes révolutions techniques, se mettre à la hauteur des enjeux de demain. En l’espèce, enseigner et éduquer à l’IA afin de donner aux futurs citoyens les clés pour comprendre et mesurer l’impact potentiel de ces nouvelles technologies sur la vie humaine. C’est tout le sens du projet « Enseigner l’intelligence artificielle à l’école » développé par l’Unesco.

Est-ce à dire qu’il faudrait, à l’instar des matières « classiques » (langues, mathématiques, histoire…) que des cours d’IA soient dispensés dans toutes les écoles ? La réponse semble évidemment « oui », ne serait-ce que pour que l’on arrive à démystifier ce qui se trouve « sous le capot » des ordinateurs. Si l’idée n’est pas de faire de tous les enfants des programmateurs ou des codeurs en puissance, il s’agit plutôt de les préparer à vivre aux-côtés de ces intelligences artificielles désormais omniprésentes. Bref, de préparer les esprits à la façon dont les enfants appréhendent le monde grâce à des établissements scolaires réactifs, capables d’adaptations tout en restant fidèles aux valeurs de l’éducation républicaine. Et tout ça avec ou sans stylos connectés…

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(*) « Une école qui peut mieux faire », Monique Canto-Sperber, éditions Albin Michel, septembre 2022

Économie-Des entreprises condamnées laisser Amazon entrer à leur capital

  • Économie-Des entreprises condamnées laisser Amazon entrer à leur capital

Un article du Wall Street Journal (extrait)

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    • Les entreprises qui veulent être présentes sur la plateforme d’Amazon pour vendre leurs produits ou leurs services découvrent parfois une étonnante condition : accepter que le géant de la vente en ligne prenne une part importante de leur capital à un prix très avantageux.
    • Des documents et des entretiens avec des sources proches des accords révèlent ainsi que le groupe a conclu un peu plus d’une dizaine de contrats avec des entreprises cotées, contrats aux termes desquels Amazon a obtenu des warrants, c’est-à-dire le droit d’acheter des actions à un prix potentiellement inférieur à celui du marché.
    • Ces dix dernières années, Amazon a également signé de genre d’accord avec plus de 75 sociétés non cotées, a précisé l’une des sources. Cumulées, ces participations effectives et potentielles dans des entreprises qui vont du centre d’appel au spécialiste du gaz naturel vaudraient des milliards de dollars, Amazon étant parfois l’un des principaux actionnaires.
    • Ces transactions peu courantes dans le milieu témoignent aussi de la façon dont Amazon utilise son poids pour s’enrichir et s’imposer. Les pratiques du groupe en matière de concurrence (y compris vis-à-vis d’entreprises dont il est partenaire) sont d’ailleurs dans le collimateur des régulateurs et des parlementaires.
    • Si ces accords peuvent aider les vendeurs à obtenir des débouchés colossaux, qui peuvent à leur tour doper le cours de Bourse, les dirigeants de plusieurs entreprises ont expliqué qu’ils s’étaient sentis obligés d’accepter les avances d’Amazon. Les accords donnent parfois aussi au géant le droit de siéger au conseil d’administration ou de surenchérir quand une entreprise concurrente fait une offre d’achat.
    • Dans tous les cas, Amazon profite de ce que les vendeurs gagnent à travailler avec l’un des plus gros groupes au monde.
    • Dans les contrats qui prévoient des warrants, Amazon pèse de tout son poids pour obtenir des conditions très intéressantes parce que le groupe sait que peu d’entreprises refuseront, ont raconté d’anciens responsables d’Amazon ayant travaillé sur ces contrats
    • Le géant de Seattle a pour habitude de tirer parti de sa taille et de son pouvoir pour imposer des conditions qui lui sont favorables : obliger ses partenaires dans une activité à souscrire à d’autres activités du groupe, savoir avant tout le monde quelle sera la pépite technologique de demain grâce à son fonds de capital-risque ou encore créer des produits Amazon qui concurrenceront des marques moins connues. Affirmant vouloir obtenir les meilleures affaires pour ses clients, il s’est battu bec et ongles pour conquérir des parts de marché.
    • Dans les contrats qui prévoient des warrants, Amazon pèse de tout son poids pour obtenir des conditions très intéressantes parce que le groupe sait que peu d’entreprises refuseront, ont raconté d’anciens responsables d’Amazon ayant travaillé sur ces contrats.
    • Pour certaines entreprises, accorder des warrants à Amazon, c’est obtenir un avantage concurrentiel non négligeable. Clean Energy Fuels a conclu un accord avec Amazon en début d’année aux termes duquel le groupe pourrait monter à 20 % du capital d’ici dix ans et devenir ainsi son deuxième actionnaire. Ses dirigeants n’avaient jamais conclu de contrat octroyant des warrants à un client, a souligné une source proche du dossier, mais Amazon avait lancé un vaste appel d’offres auprès d’autres spécialistes du gaz naturel et Clean Energy s’est dit qu’en acceptant la demande, le groupe n’aurait plus envie de travailler avec ses concurrents. Clean Energy doit désormais prévenir Amazon s’il reçoit une offre d’achat, a précisé la source. Clean Energy n’a pas souhaité commenter.
    • Le premier contrat de majeur conclu entre Amazon et une société cotée date de 2016. A l’époque, le groupe se cherchait un partenaire dans le fret aérien pour développer son immense réseau logistique. Les dirigeants ont constaté que les partenaires potentiels étaient tous moins grands, moins connus et moins dynamiques qu’Amazon, et qu’un gros contrat avec le groupe donnerait un coup de fouet à leur cours de Bourse, a raconté une source. Mais Amazon voulait profiter de cette envolée boursière potentielle, selon cette personne.
    • Le groupe a donc proposé un accord à Air Transport Services, une société de leasing d’avions installée à Wilmington, dans l’Ohio, qui a d’abord refusé la clause d’octroi de warrants, ont rapporté des sources. Une équipe s’est rendue à Seattle pour mener des « négociations longues et intenses », à l’issue desquelles Amazon a fini par convaincre Air Transport Services, souligne une source. « Il a fallu déployer des trésors de persuasion », selon elle. Amazon détient aujourd’hui environ 19,5 % d’Air Transport Services, ce qui en fait son principal actionnaire.
    • La porte-parole d’Air Transport Services n’a pas souhaité commenter.
    • Les dirigeants d’Amazon savaient que leur groupe aurait besoin de beaucoup plus d’avions pour faire face à sa croissance exponentielle, et ce premier contrat les autorisait à en conclure d’autres, a indiqué l’une des sources.
    • Dans son contrat conclu avec Startek, un spécialiste des centres d’appel installé dans le Colorado, Amazon a obtenu le droit de prendre 20 % du capital en l’échange de 600 millions de dollars d’achats sur huit ans
    • Avec Atlas Air Worldwide Holdings, Amazon a conclu un contrat de crédit-bail de dix ans avec les mêmes conditions. Mais cette fois-ci, le groupe a demandé des warrants représentant jusqu’à 20 % du capital d’Atlas sur cinq ans (plus une option pour 10 % supplémentaires en fonction de l’activité qu’il confiait à Atlas). Le géant voulait aussi, sous réserve de certaines conditions, obtenir un administrateur au conseil d’Atlas.
    • Des sources proches des deux camps indiquent que les warrants étaient une condition sine qua none du partenariat. « Il était clair qu’il n’y aurait pas d’accord sans cela », affirme l’une des sources. Les dirigeants d’Atlas ne voulaient pas laisser passer cette opportunité commerciale et ont estimé que les warrants étaient le prix à payer pour travailler avec Amazon, a-t-elle précisé.

Covid-19 : un pass pour entrer dans les restaurants partir du 9 juin

Covid-19 : un pass pour entrer dans les restaurants partir du 9 juin

Une sorte de pass sera exigée pour entrer dans les restaurants et certains lieux publics. Des pass numériques sur téléphone ou sur papier.

 

Fourni aux professionnels sur le site TousAntiCovid Signal, le QR code devra être affiché à l’entrée du bar, du restaurant ou de la salle de sport, afin de pouvoir être scanné par les clients eux-mêmes de manière anonyme. Ces derniers recevront une  »alerte orange » si un visiteur présent dans la même tranche horaire de deux heures s’est par la suite déclaré positif au Covid-19 dans l’application. Les consignes sont alors d’« aller se faire tester immédiatement, de limiter ses contacts et de surveiller ses symptômes ». Si trois personnes devenues positives ont fréquenté le lieu, une « alerte rouge » préconise de  »s’isoler et se faire tester immédiatement ».

MONOPRIX fait entrer le loup Amazon dans la bergerie de la distribution en France

MONOPRIX fait entrer le loup Amazon dans la bergerie de la distribution en France

 

L’accord entre Monoprix et Amazon est typique de la naïveté de certains décideurs. En effet l’accord prévoit qu’Amazon va favoriser la vente de produits distribués par Monoprix. Première observation, ce qui intéresse Amazon ce sont moins les produits que le portefeuille client. Une fois maitrisé Amazon ne va pas se priver de vendre d’autres marchandises que celles  de Monoprix y compris en substituant aux produits Monoprix des produits d’autres fournisseurs. .  Amazon continue de se structurer en France avec ses centres de stockage, distribution, de tri et son service ultra rapide de livraison. L’objectif est d’attaquer aussi  l’alimentaire quitte à passer des accords avec certains distributeurs français qui risquent- comme les producteurs-  tout simplement d’être à terme ubérisés voire de disparaitre.   On comprend bien que la grande distribution veuille développer la vente  rendue à domicile. Mais les alliances qui se nouent avec de grandes plateformes étrangères pourraient bien constituer uen sorte d’entrée du loup dans la bergerie. Une fois que les grandes plates formes auront maitrisé le portefeuille clients, elles pourront commercialiser d’autres produits, d’autres marques, d’autres origines et d’autres distributeurs.  D’une certaine manière, les grandes plateformes internationale, pourraient ubériser la distribution et mettre donc la grande distribution en situation de dépendance. Le même phénomène se produit avec les services informatique vis-à-vis  des startups françaises, obligées de se plier au bon vouloir des deux géants du numérique sur leurs magasins applicatifs, le Google Play Store et l’App Store. La situation d’ailleurs été  dénoncée par Bruno Le Maire pourrait aussi relever de l’abus de position dominante sur le mobile. Effectivement, Google (avec son système d’exploitation Android) et Apple (avec iOS), équipent plus de 99% des smartphones dans le monde (chiffres 2017). Par conséquent, les développeurs doivent absolument passer par leurs magasins applicatifs (Google Play Store et Apple Store) s’ils veulent que les utilisateurs puissent télécharger ou acheter leurs applications. Or, une enquête menée entre 2015 et 2017 par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), a mis en lumière que les startups françaises sont forcées d’accepter les contrats proposés par Google et Apple, sans marge de négociation sur leur contenu, sous peine de voir leur application refusée. Plus grave selon Bruno Le Maire, « tous deux peuvent modifier unilatéralement les contrats«. Effectivement, Google et Apple peuvent proposer des modifications du contrat, mais les développeurs sont forcés de les accepter sous peine de voir leur application retirée du magasin applicatif. Un phénomène d’ubérisation qui va toucher de plus en plus l’économie française. L’intermédiation par les GAFA met en fait en situation de dépendance les producteurs et distributeurs menacés à terme dans leur existence même car il sera toujours possibles de substituer d’autres produits à la production française.  Notons que les Gafa, en plus,  évitent de payer des impôts sur leurs profits !

 

Areva : Bercy veut faire entrer les chinois au capital

Areva : Bercy veut faire entrer les chinois au capital

 

 

Après l’échec financier d’Areva on resserre les boulons. D’abord avec la restructuration de la filière nucléaire autour d’EDF, ensuite en recapitalisant ce qui reste d’Areva. Problème : l’Etat n’a pas d’argent et veut donc solliciter des capitaux chinois pour renflouer Areva. Quand on connaît le caractère stratégique de la filière nucléaire on peut s’interroger sur le bien-fondé de cette ouverture  des portes de la technologie aux chinois. Rien de surprenant cependant car dans la période la France propose de manière privilégiée de vendre ce ses bijoux de famille au chinois. Dernier exemple en date la vente  de l’aéroport de Lyon et de  Nice « accueillir des groupes chinois à son capital, ce qui permettrait d’alléger la facture de sa recapitalisation pour l’Etat français », a déclaré Philippe Varin, le président du conseil d’administration du groupe nucléaire. « La Chine est incontournable pour Areva. C’est maintenant qu’il faut nouer des alliances, car elle est en croissance et a besoin de technologies », dit-il dans les colonnes du Journal du Dimanche. Areva a annoncé cette semaine la première étape d’un plan de sauvetage sous la forme d’un protocole d’accord avec EDF qui rachèterait jusqu’à 75% de son activité réacteurs. L’opération, avec d’autres cessions et éléments de financement, vise à couvrir ses besoins à hauteur de 3,6 milliards d’euros pour la période 2015-2017, sur un total de sept milliards nécessaires. Areva estime qu’il aura besoin en outre d’une augmentation de capital « significative ». L’Etat français, qui en détient 87%, a fait savoir qu’il prendrait ses responsabilités.  Mais, selon Le Journal du Dimanche, le ministère de l’Economie jugerait les demandes d’Areva trop élevées et miserait sur une injection de capital limitée à deux  milliards l’an prochain pour couvrir la prochaine échéance de dettes de 1,8  milliard d’euros du groupe, en septembre  2016. Dans ce contexte, le ministère serait favorable à l’arrivée d’investisseurs chinois dans la mesure où, « plus les Chinois investiront, moins la facture sera élevée pour la France », explique une source proche de Bercy citée par le journal. La recapitalisation pourrait alors se faire en deux temps, une opération menée par l’Etat l’an prochain, puis l’entrée des investisseurs chinois plus tard, les noms des électriciens China General Nuclear Power Corporation (CGN) et China National Nuclear Corporation (CNNC) étant avancés.

 

Turquie : pas prête à entrer dans l’union européenne !

Turquie : pas prête à entrer dans l’union européenne !

 

C’est pas demain que la Turquie pourra entrer  dans l’Union européenne avec les conceptions démocratiques du parti au pouvoir. D’abord l’attentat contre les forces kurdes d’opposition est inexcusable ensuite le président s’est comporté en partisan en ne manifestant même pas la compassion qui s’imposait. à la veille des législatives. Ces atteintes permanentes  à la démocratie, la position ambigües de la Turquie vis-à-vis de l’Etat Islamique constituent à l’évidence des obstacles à toute perspective d’entrée de la Turquie dans l’union européenne.  A la veille des élections législatives en Turquie, le chef du parti d’opposition pro-kurde HDP a donc fustigé samedi la réaction du président Recep Tayyip Erdogan au double attentat qui a fait 2 morts et des centaines de blessés lors d’un meeting électoral du HDP vendredi à Diyarbakir.   »Il faut qu’il s’excuse (auprès des proches des victimes), qu’il leur exprime sa tristesse. Il devrait aller à Diyarbakir. N’est-il pas le président de 77 millions de personnes? Il faut qu’il dépose des fleurs là où ces gens ont été tués », a déclaré Selahattin Demirtas, le chef du HDP, lors d’une réunion électorale dans la partie asiatique d’Istanbul.  Tayyip Erdogan s’est rendu vendredi à un meeting après les attentats sans les mentionner dans son discours, a accusé Demirtas. Le président turc a dénoncé par la suite une « provocation » destinée à saper les élections de dimanche.  Erdogan espère que l’AKP, le parti islamo-conservateur au pouvoir, obtiendra la majorité des deux tiers (au moins 367 des 550 élus du Parlement) nécessaire à l’adoption de pouvoirs élargis pour le chef de l’Etat. Mais s’il passe le seuil des 10% des suffrages, le HDP pourrait remettre en cause ce scénario. Le président turc, qui a finalement présenté vendredi soir ses condoléances, a répliqué à Demirtas lors d’un meeting dans l’est de la Turquie. Il a déclaré que c’était au chef du HDP de s’excuser d’être l’instigateur d’une vague de violences qui a fait plusieurs dizaines de morts en octobre dernier. De nombreux Kurdes se sont rendus samedi sur le lieu des explosions pour y déposer des œillets rouges.  Selon des sources médicales, plus de 200 personnes ont été hospitalisées.

 

SNCF : les voyageurs contraints de se serrer pour permettre aux trains d’entrer en gare

 

SNCF : les voyageurs contraints de se serrer pour permettre aux trains d’entrer en gare

 

Ce n’est pas un gag mais le résultat des relations entre RFF (qui gère les infras) et le SNCF (qui gère l’exploitation). Les nouveaux TER sont trop larges pour desservir les gares. De la à demander aux voyageurs de se serrer lors des entrées en gare il n’a qu’un pas. Ajoutons auusi à cela que les TER sont financés auusi par l es régions, un troisième partenaire qui ajoute à la confusion des rôles. Au total un beau gâchis administratif et financier. Au fait , la fameuse réforme ferroviaire, c’est pour quand ? Car en attendant la SNCF ne ces de perdre du trafic et les discours écolos sur le sujet sont surréalistes.  Les 341 nouvelles rames des TER sont trop larges pour entrer dans certaines gares, et 1300 quais doivent être rabotés pour leur permettre de passer. Une histoire saugrenue que révèle Le Canard enchaîné dans son édition de mercredi. «La démonstration de ce que le système ferroviaire est rocambolesque, ubuesque», selon le secrétaire d’Etat en charge des transports Frédéric Cuvillier. Alain Rousset, président de l’Association des Régions de France a pour sa part déclaré à l’AFP: «j’espère que les relations SNCF-RFF avec la réforme ferroviaire vont permettre d’homogénéiser les commandes, parce que c’est quand même un peu stupide de commander des trains dont la largeur n’est pas conforme à celle des quais». Réseau Ferré de France (RFF) explique que les conseils régionaux ont commandé de nouvelles rames plus capacitaires donc plus larges à Alstom et Bombardier pour «s’adapter à l’augmentation très importante du trafic des TER». Mais le gestionnaire du réseau ferroviaire réfute toute erreur: «quand nous avons fait les essais avant 2012, nous avons vu qu’il y aurait des travaux à effectuer sur 1300 quais, pour les adapter à l’évolution du matériel roulant». Beaucoup d’entre eux ont été construits à une époque où il n’existait pas de norme, et l’écartement entre deux quais ou entre le quai et la voie n’est pas le même dans les différentes gares de France. Et malgré des délais qui auraient pu permettre de revoir les dimensions de rames dont la livraison est prévue entre 2014 et 2016, cette solution n’a pas été envisagée car «le sens de l’histoire, c’est d’augmenter la capacité, et il est normal que le réseau accompagne l’amélioration technologique du matériel roulant», assure-t-on chez RFF, où l’on concède juste «avoir découvert le problème un peu tardivement». «On fait notre mea culpa» a ajouté un porte-parole du réseau. Selon Le Canard enchaîné, Réseau Ferré de France aurait débloqué 80 millions d’euros d’urgence pour remettre 300 quais aux bonnes dimensions, mais la note pourrait s’avérer beaucoup plus élevée alors qu’il reste un millier d’entre eux à raboter. Nouveau démenti de RFF: «le coût est de 50 millions d’euros, soit un peu plus d’1% de l’investissement annuel programmé de Réseau Ferré de France qui s’élève à 4 milliards d’euros». Une déclaration qui pourrait rassurer Alain Rousset, qui avait déclaré à ce sujet: «nous refusons de verser un seul centime sur cette réparation. On ne va pas, quand même, être à la fois pigeon et financeurs. Les régions ne sont pas des pigeons»

 

Hollande veut entrer dans la guerre des monnaies

Hollande veut entrer dans la guerre des monnaies

L’appréciation de l’euro, qui s’échangeait mardi à plus de 1,35 dollar contre 1,28 en moyenne sur les 200 derniers jours, inquiète les exportateurs français et menace une croissance déjà attendue très faible cette année en France, un pays plus sensible aux hausses de l’euro que l’Allemagne. Reconnaissant l’indépendance de la Banque centrale européenne, le président français a estimé mardi que les responsables politiques européens avaient eux aussi un rôle à jouer face à des pays comme les Etats-Unis ou la Chine qui utilisent selon lui leur devise à des fins concurrentielles. « Un taux de change ne se décrète pas », a dit François Hollande lors d’une conférence de presse à Strasbourg. « Mais nous sommes dans un système monétaire international qui n’est pas régulé et avec des compétitions qui se font aussi par le biais des parités et des monnaies. Dès lors, la zone euro doit, par ses chefs d’Etat et de gouvernement, se donner un objectif à moyen terme de change. » « Nous devons nous déterminer sur le moyen terme sur un niveau de change qui nous parait le plus réaliste, le plus compatible avec l’état de notre économie réelle », a poursuivi le président français, en soulignant le risque que la hausse de l’euro réduise à néant les efforts pour redresser les économies de la zone monétaire. Les responsables politiques européens évitent le plus souvent de parler du niveau de l’euro pour ne pas marcher sur les platebandes de la BCE, seule responsable de la politique monétaire, en particulier les Allemands qui refusent tout interventionnisme dans ce domaine. Le ministre allemand de l’Economie, Philipp Rösler, a estimé mardi à l’issue d’une rencontre avec son homologue Pierre Moscovici à Paris que « l’objectif doit être d’améliorer la compétitivité et pas d’affaiblir la monnaie ». Le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, a cependant dit le mois dernier son inquiétude face aux perspectives d’une politique monétaire très agressive au Japon, qui pèse sur le niveau du yen par rapport à l’euro.  

 




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