Archive pour le Tag 'entreprises'

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Environnement et grandes entreprises : surtout du vent

Environnement et grandes entreprises : surtout du vent

par
Anaïs Cassagnes

Membre de l’équipe ESG de la société de gestion d’investissements Amplegest

Stéphane Cuau

Membre de l’équipe ESG de la société de gestion d’investissements Amplegest

Les gestionnaires de fonds Anaïs Cassagnes et Stéphane Cuau mettent en garde, dans une tribune au « Monde », les investisseurs contre les pratiques de « greenwashing » des entreprises .
De nombreuses entreprises, profitant de l’attrait grandissant pour la finance durable et d’une réglementation encore floue, exercent toujours des pratiques de communication trompeuses. Car entre l’affichage des bonnes intentions et la réalité, il y a parfois un gouffre.

La chasse au greenwashing est ainsi devenue un enjeu crucial pour tous les investisseurs désireux de sélectionner des émetteurs vraiment respectueux des critères ESG (environnement, social, gouvernance).

L’Agence de la transition écologique (Ademe) a déjà attiré l’attention des investisseurs sur l’utilisation de mots vagues, de visuels confus, de données reposant sur des preuves inexistantes ou d’autocertifications contestables alors même que les actions contredisent les belles promesses prononcées. Par ailleurs, le manque d’informations ou la mise en avant de points hors sujet doivent alerter l’investisseur scrupuleux.

Les Etats et les entreprises sont aujourd’hui engagés dans une course de fond : atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050 pour respecter les engagements pris lors de l’accord de Paris, en 2015. Cette neutralité signifie qu’une entreprise ne doit pas émettre davantage de gaz à effet de serre que ce qu’elle absorbe. Or, le calcul des émissions de carbone reste sujet à contestation.

Pour permettre aux investisseurs de les évaluer précisément, les émissions de carbone sont répertoriées en trois catégories (« scope ») : les émissions directes de gaz à effet de serre (scope 1) ; les émissions indirectes, liées à la consommation d’énergie nécessaire à la fabrication d’un produit ou service (scope 2) ; les émissions directes et indirectes dans leur intégralité, pour chaque étape de la chaîne de valeur (scope 3). Cela suppose de disposer des données nécessaires pour calculer les émissions en amont (upstream) et en aval (downstream). Car le montant du scope 3 peut s’avérer largement supérieur à celui des scopes 1 et 2.

En outre, l’utilisation abusive de mesures de « compensation » permet de détourner le concept de neutralité carbone et de tromper le public.

Ainsi, telle major pétrolière affiche des objectifs de neutralité carbone en plantant des arbres en Asie tout en continuant de développer de nouveaux projets pétroliers et gaziers en Afrique.

Nouveaux hyper profits pour grandes entreprises et facture pour les ménages

Nouveaux hyper profits pour grandes entreprises et facture pour les ménages !


Il y a un an , les bénéfices semestriels progressaient à un rythme supérieur à 25 %, et en 2021 , ils dépassaient de 33 % ceux de 2019 (les entreprises du CAC 40 avaient subi une perte nette au premier semestre 2020, du fait du Covid). Il y a un an , les bénéfices semestriels progressaient à un rythme supérieur à 25 %, et en 2021 , ils dépassaient de 33 % ceux de 2019 (les entreprises du CAC 40 avaient subi une perte nette au premier semestre 2020, marqué par les restrictions liées au Covid). Après les superprofits de 2022, ce sont les superprofits du premier semestre 2023 qui sont donc annoncés pour beaucoup d’entreprises. Des résultats qui ne sont pas dus simplement à la performance économique mais aussi à la spéculation sur l’inflation finalement payée doublement par les ménages; par l’augmentation des prix d’une part, par la baisse pouvoir d’achat d’autre part.

Les entreprises françaises du CAC40 se portent très bien : en 2022, grâce aux records du luxe et de l’énergie, elles ont généré 142 milliards d’euros de bénéfices cumulés.

Le chiffre d’affaires de ces entreprises atteint 1.729 milliards d’euros, selon un décompte de l’AFP, en hausse de 19 % sur un an, grâce aux ventes gonflées par l’inflation pour de nombreux groupes. Le bénéfice net recule de 9 % par rapport aux près de 156 milliards de 2021, année marquée par le résultat hors norme de près de 25 milliards de Vivendi en raison d’une cession. En 2022, le géant de médias est même passé dans le rouge, affichant avec 1 milliard d’euros la pire perte du CAC40.

Comme les bénéfices, les reversements aux actionnaires progressent, sous une pluie de critiques reprochant aux entreprises de ne pas verser autant aux salariés, ni d’en faire assez pour le climat. Aucun groupe du CAC40 n’a annoncé baisser son dividende alors que ceux-ci avaient déjà atteint un record en 2022, en France (56,5 milliards d’euros) et dans le monde (1.560 milliards de dollars).

Les résultats pour 2023, l’annonce des résultats confirme la vague de superprofits finalement payée par les ménages

Inflation : hyper profits pour grandes entreprises et la facture pour les ménages !

Inflation : hyper profits pour grandes entreprises et la facture pour les ménages !


Les bénéfices des grands entreprises progressent encore 200 au premier semestre 2023.Après les superprofits de 2022, ce sont les superprofits du premier semestre 2023 qui sont donc annoncés pour beaucoup d’entreprises. Des résultats qui ne sont pas dus simplement à la performance économique mais aussi à la spéculation sur l’inflation finalement payée doublement par les ménages; par l’augmentation des prix d’une part, par la baisse pouvoir d’achat d’autre part.

Les entreprises françaises du CAC40 se portent très bien : en 2022, grâce aux records du luxe et de l’énergie, elles ont généré 142 milliards d’euros de bénéfices cumulés.

Le chiffre d’affaires de ces entreprises atteint 1.729 milliards d’euros, selon un décompte de l’AFP, en hausse de 19 % sur un an, grâce aux ventes gonflées par l’inflation pour de nombreux groupes. Le bénéfice net recule de 9 % par rapport aux près de 156 milliards de 2021, année marquée par le résultat hors norme de près de 25 milliards de Vivendi en raison d’une cession. En 2022, le géant de médias est même passé dans le rouge, affichant avec 1 milliard d’euros la pire perte du CAC40.

Comme les bénéfices, les reversements aux actionnaires progressent, sous une pluie de critiques reprochant aux entreprises de ne pas verser autant aux salariés, ni d’en faire assez pour le climat. Aucun groupe du CAC40 n’a annoncé baisser son dividende alors que ceux-ci avaient déjà atteint un record en 2022, en France (56,5 milliards d’euros) et dans le monde (1.560 milliards de dollars).

Les résultats pour 2023, l’annonce des résultats confirme la vague de superprofits finalement payée par les ménages

Inflation : super bénéfices pour grandes entreprises et la facture pour les ménages !

Inflation : super bénéfices pour grandes entreprises et la facture pour les ménages !


Les bénéfices des grands entreprises progressent encore 200 au premier semestre 2023.Après les superprofits de 2022, ce sont les superprofits du premier semestre 2023 qui sont donc annoncés pour beaucoup d’entreprises. Des résultats qui ne sont pas dus simplement à la performance économique mais aussi à la spéculation sur l’inflation finalement payée doublement par les ménages; par l’augmentation des prix d’une part, par la baisse pouvoir d’achat d’autre part.

Les entreprises françaises du CAC40 se portent très bien : en 2022, grâce aux records du luxe et de l’énergie, elles ont généré 142 milliards d’euros de bénéfices cumulés.

Le chiffre d’affaires de ces entreprises atteint 1.729 milliards d’euros, selon un décompte de l’AFP, en hausse de 19 % sur un an, grâce aux ventes gonflées par l’inflation pour de nombreux groupes. Le bénéfice net recule de 9 % par rapport aux près de 156 milliards de 2021, année marquée par le résultat hors norme de près de 25 milliards de Vivendi en raison d’une cession. En 2022, le géant de médias est même passé dans le rouge, affichant avec 1 milliard d’euros la pire perte du CAC40.

Comme les bénéfices, les reversements aux actionnaires progressent, sous une pluie de critiques reprochant aux entreprises de ne pas verser autant aux salariés, ni d’en faire assez pour le climat. Aucun groupe du CAC40 n’a annoncé baisser son dividende alors que ceux-ci avaient déjà atteint un record en 2022, en France (56,5 milliards d’euros) et dans le monde (1.560 milliards de dollars).

Les résultats pour 2023, l’annonce des résultats confirme la vague de superprofits finalement payée par les ménages

Inflation : les grandes entreprises profitent et les ménages payent !

Inflation : les grandes entreprises profitent et les ménages payent !


Les bénéfices des grands entreprises progressent encore 200 au premier semestre 2023.Après les superprofits de 2022, ce sont les superprofits du premier semestre 2023 qui sont donc annoncés pour beaucoup d’entreprises. Des résultats qui ne sont pas dus simplement à la performance économique mais aussi à la spéculation sur l’inflation finalement payée doublement par les ménages; par l’augmentation des prix d’une part, par la baisse pouvoir d’achat d’autre part.

Les entreprises françaises du CAC40 se portent très bien : en 2022, grâce aux records du luxe et de l’énergie, elles ont généré 142 milliards d’euros de bénéfices cumulés.

Le chiffre d’affaires de ces entreprises atteint 1.729 milliards d’euros, selon un décompte de l’AFP, en hausse de 19 % sur un an, grâce aux ventes gonflées par l’inflation pour de nombreux groupes. Le bénéfice net recule de 9 % par rapport aux près de 156 milliards de 2021, année marquée par le résultat hors norme de près de 25 milliards de Vivendi en raison d’une cession. En 2022, le géant de médias est même passé dans le rouge, affichant avec 1 milliard d’euros la pire perte du CAC40.

Comme les bénéfices, les reversements aux actionnaires progressent, sous une pluie de critiques reprochant aux entreprises de ne pas verser autant aux salariés, ni d’en faire assez pour le climat. Aucun groupe du CAC40 n’a annoncé baisser son dividende alors que ceux-ci avaient déjà atteint un record en 2022, en France (56,5 milliards d’euros) et dans le monde (1.560 milliards de dollars).

Les résultats pour 2023, l’annonce des résultats confirme la vague de superprofits finalement payée par les ménages

Hausse des prix et inflation: Les grandes entreprises en profitent et les ménages payent !

Hausse des prix et inflation: Les grandes entreprises en profitent, pas les ménages !


Après les superprofits de 2022, ce sont les superprofits du premier semestre 2023 qui sont annoncés pour beaucoup d’entreprises. Des résultats qui ne sont pas dus simplement à la performance économique mais aussi à la spéculation sur l’inflation finalement payée doublement par les ménages; par l’augmentation des prix d’une part, par la baisse pouvoir d’achat d’autre part.

Les entreprises françaises du CAC40 se portent très bien : en 2022, grâce aux records du luxe et de l’énergie, elles ont généré 142 milliards d’euros de bénéfices cumulés.

Le chiffre d’affaires de ces entreprises atteint 1.729 milliards d’euros, selon un décompte de l’AFP, en hausse de 19 % sur un an, grâce aux ventes gonflées par l’inflation pour de nombreux groupes. Le bénéfice net recule de 9 % par rapport aux près de 156 milliards de 2021, année marquée par le résultat hors norme de près de 25 milliards de Vivendi en raison d’une cession. En 2022, le géant de médias est même passé dans le rouge, affichant avec 1 milliard d’euros la pire perte du CAC40.

Comme les bénéfices, les reversements aux actionnaires progressent, sous une pluie de critiques reprochant aux entreprises de ne pas verser autant aux salariés, ni d’en faire assez pour le climat. Aucun groupe du CAC40 n’a annoncé baisser son dividende alors que ceux-ci avaient déjà atteint un record en 2022, en France (56,5 milliards d’euros) et dans le monde (1.560 milliards de dollars).

Les résultats pour 2023, l’annonce des résultats confirme la vague de superprofits finalement payée par les ménages

Inflation: Les grandes entreprises en profitent pas les ménages !

Inflation: Les grandes entreprises en profitent pas les ménages !


Après les superprofits de 2022, ce sont les superprofits du premier semestre 2023 qui sont annoncés pour beaucoup d’entreprises. Des résultats qui ne sont pas dus simplement à la performance économique mais aussi à la spéculation sur l’inflation finalement payée doublement par les ménages; par l’augmentation des prix d’une part, par la baisse pouvoir d’achat d’autre part.

Les entreprises françaises du CAC40 se portent très bien : en 2022, grâce aux records du luxe et de l’énergie, elles ont généré 142 milliards d’euros de bénéfices cumulés.

Le chiffre d’affaires de ces entreprises atteint 1.729 milliards d’euros, selon un décompte de l’AFP, en hausse de 19 % sur un an, grâce aux ventes gonflées par l’inflation pour de nombreux groupes. Le bénéfice net recule de 9 % par rapport aux près de 156 milliards de 2021, année marquée par le résultat hors norme de près de 25 milliards de Vivendi en raison d’une cession. En 2022, le géant de médias est même passé dans le rouge, affichant avec 1 milliard d’euros la pire perte du CAC40.

Comme les bénéfices, les reversements aux actionnaires progressent, sous une pluie de critiques reprochant aux entreprises de ne pas verser autant aux salariés, ni d’en faire assez pour le climat. Aucun groupe du CAC40 n’a annoncé baisser son dividende alors que ceux-ci avaient déjà atteint un record en 2022, en France (56,5 milliards d’euros) et dans le monde (1.560 milliards de dollars).

Les résultats pour 2023, l’annonce des résultats confirme la vague de superprofits finalement payée par les ménages

Émeutes : au moins un milliard d’euros de dégâts pour les entreprises

Émeutes : au moins un milliard d’euros de dégâts pour les entreprises

Les conséquences financières et économique des émeutes pourrait être considérable et atteindre plusieurs milliards. Rien que pour le secteur économique privé la facture pourrait dépasser 1 milliard. Plus de 200 commerces ont été entièrement pillés, 300 agences bancaires détruites, 250 bureaux de tabac touchés, «avec des modes opératoires d’une violence absolue. Tout a été volé, même des caisses enregistreuses, avant de mettre le feu pour détruire» a déclaré le patron du Medef.

Au sujet des indemnisations qui préoccupent de nombreuses entreprises et notamment les plus petites, Geoffroy Roux de Bézieux assure que «les assureurs sont mobilisés pour aller le plus vite possible, je suis assez confiant sur le fait que les commerces concernés seront indemnisés».

Écartant un retour au «quoi qu’il en coûte», ces dispendieuses mesures de soutien aux entreprises prises face aux crises sanitaire et énergétique, le patron des patrons estime qu’il faut envisager «des avances ponctuelles, car certains ne pourront pas exercer leur activité pendant un certain temps». Samedi, le ministre de l’Économie Bruno Le Maire avait exhorté les assureurs à prolonger les délais de déclaration, à indemniser rapidement les victimes et à réduire les franchises.

Economie-Automobile : la domination des entreprises chinoises incontournable

Economie-Automobile : la domination des entreprises chinoises incontournable

D’après le cabinet AlixPartners sur le marché mondial de l’automobile en 2023, les marques automobiles chinoises dépasseront toutes les autres marques sur leur territoire cette année et représenteront 65 % du marché chinois en 2030.

Or, ce dernier est le plus important au monde, avec plus de 20 millions de véhicules vendus par an et une croissance qui pourrait aller jusqu’à 50 millions par an en 2050. Selon le cabinet : « Les entreprises automobiles chinoises sont en passe de devenir la force motrice de l’industrie automobile mondiale dans les années à venir ».

Lorsque l’on regarde les classements de ventes de véhicules électriques dans le monde en 2022, difficile de ne pas remarquer l’hégémonie des constructeurs chinois aux côtés de l’américain Tesla. La clé du succès ? « Les marques chinoises se sont concentrées sur l’intégration des technologies CASE (connectées, autonomes, à mobilité partagée, électriques) dans les véhicules à des prix attractifs et à un rythme plus rapide que les constructeurs automobiles traditionnels », analyse Mark Wakefield, responsable mondial de la pratique automobile et industrielle chez AlixPartners, dans le communiqué de l’étude.

Selon le cabinet, les constructeurs traditionnels mondiaux, notamment européens, se focalisent trop sur la conduite et la maniabilité du véhicule, en particulier la réduction du bruit, des vibrations et de la rudesse (NVH). Or, si ces qualités sont appréciées, elles ne correspondent pas aux attentes des consommateurs, plutôt friands de technologies, d’aides à la conduite mais surtout d’attractivité du prix. Les constructeurs traditionnels ont également une approche « trop prudente » du marché et devraient davantage prendre de risque, estime AlixPartners.

Automobile : la domination des entreprises chinoises incontournable

Automobile : la domination des entreprises chinoises incontournable

D’après le cabinet AlixPartners sur le marché mondial de l’automobile en 2023, les marques automobiles chinoises dépasseront toutes les autres marques sur leur territoire cette année et représenteront 65 % du marché chinois en 2030.

Or, ce dernier est le plus important au monde, avec plus de 20 millions de véhicules vendus par an et une croissance qui pourrait aller jusqu’à 50 millions par an en 2050. Selon le cabinet : « Les entreprises automobiles chinoises sont en passe de devenir la force motrice de l’industrie automobile mondiale dans les années à venir ».

Lorsque l’on regarde les classements de ventes de véhicules électriques dans le monde en 2022, difficile de ne pas remarquer l’hégémonie des constructeurs chinois aux côtés de l’américain Tesla. La clé du succès ? « Les marques chinoises se sont concentrées sur l’intégration des technologies CASE (connectées, autonomes, à mobilité partagée, électriques) dans les véhicules à des prix attractifs et à un rythme plus rapide que les constructeurs automobiles traditionnels », analyse Mark Wakefield, responsable mondial de la pratique automobile et industrielle chez AlixPartners, dans le communiqué de l’étude.

Selon le cabinet, les constructeurs traditionnels mondiaux, notamment européens, se focalisent trop sur la conduite et la maniabilité du véhicule, en particulier la réduction du bruit, des vibrations et de la rudesse (NVH). Or, si ces qualités sont appréciées, elles ne correspondent pas aux attentes des consommateurs, plutôt friands de technologies, d’aides à la conduite mais surtout d’attractivité du prix. Les constructeurs traditionnels ont également une approche « trop prudente » du marché et devraient davantage prendre de risque, estime AlixPartners.

Inflation : Des entreprises qui en profitent

Inflation : Des entreprises qui en profitent


Progressivement les autorités public reconnaisse que des entreprises profitent largement de l’inflation pour discrètement faire progresser les prix et les marges. Un constat déjà fait par le ministre de l’économie est confirmé par l’autorité de la concurrence. Le problème c’est que jusqu’à maintenant les pouvoirs publics se sont limités à des recommandations morales mais ont écarté toute taxation de superprofits spéculatifs.

« Nous avons un certain nombre d’indices très clairs et même plus que des indices, des faits, qui montrent que la persistance de l’inflation est en partie due aux profits excessifs des entreprises », a détaillé l’ancien membre du directoire de la Banque centrale européenne (BCE). L’actuelle présidente de la BCE, Christine Lagarde, alors que l’institution a annoncé jeudi dernier un nouveau relèvement de ses taux d’intérêt, a pointé les profits élevés des entreprises qui accroissent leurs marges bénéficiaires, au risque d’alimenter une spirale de hausse de prix. Interrogé sur les secteurs concernés, le responsable s’est contenté de répondre « qu’il y a des secteurs qu’on regarde plus particulièrement », ajoutant que « quand on a des soupçons d’entente, on enquête ».

Après un niveau record de 34% en 2021, le taux de marge des entreprises a atteint 32% l’an dernier, proche de son niveau pré-Covid, d’après la Banque de France. Certains secteurs tels que l’industrie agroalimentaire, l’énergie, les transports et certains secteurs de services sont à surveiller, avait-elle souligné.

Le problème c’est que jusqu’à maintenant les pouvoirs publics se sont limités à des recommandations morales mais ont écarté toute taxation de superprofits spéculatifs

Entreprises: Absentéisme en hausse

Entreprises: Absentéisme en hausse

le phénomène de l’Absentéisme ne cesse de s’amplifier, comme l’illustre le nouveau baromètre publié ce lundi par Ayming et AG2R La Mondiale, et dévoilé en avant-première par Le Figaro. «Depuis 2011, le nombre moyen de jours d’absence par an et par salarié a augmenté de 75 %, passant de 14 à 24,5 jours», indique l’étude centrée sur le secteur privé et les personnes en CDI. Une véritable envolée, même en prenant en compte la hausse provoquée par la politique de lutte contre le Covid ces trois dernières années.

par ailleurs, l’observatoire de l’absentéisme Axa révèle que 44% des salariés ont été absents de leur poste au moins une fois au cours de l’année 2022. Soit près d’un salarié sur deux. Selon l’assureur, il s’agit d’un «record»: seul un tiers des salariés s’était arrêté au moins une fois en 2019, année de référence pré-Covid.

Cette étude, qui s’appuie sur le décryptage des données mensuelles issues du portefeuille du groupe (3 millions de salariés), n’est pas la première à alerter sur l’absentéisme croissant des Français. Le dernier baromètre du groupe de protection sociale Malakoff Humanis, publié en septembre, avançait des chiffres similaires: 42 % des 1800 salariés sondés avaient déposé un arrêt maladie entre septembre 2021 et septembre 2022. «Il faut remonter à l’année 2016 pour retrouver un taux équivalent», indiquait alors l’organisme.

2022 aura donc vu davantage de salariés absents que les années fortes de l’épidémie de Covid-19, 2020 et 2021. Une large partie des arrêts maladies enregistrés l’an passé seraient cependant imputables à la crise sanitaire, d’après Axa. Les vagues épidémiques liées au variant Omicron, apparu fin 2021 en France, expliqueraient en particulier la flambée des arrêts de travail compris entre 4 et 7 jours (+11,8% entre 2019 et 2022).

Mais ce sont les fragilités psychologiques, parfois aggravées par les confinements, qui retiennent l’attention de l’assureur: 22,2 % des arrêts de travail de longue durée survenus en 2022 sont causés par les troubles psychologiques. «Ce phénomène est d’autant plus inquiétant qu’il touche de plus en plus de jeunes salariés», note l’étude.

Inflation: Encore des augmentations de prix dans 60 % des entreprises

Inflation: Encore des augmentations de prix dans 60 % des entreprises

Contrairement à ce qu’affirme le gouvernement, l’inflation n’est pas près de disparaître voire de diminuer puisqu’une majorité d’entreprises prévoit d’augmenter encore leur prix en 2023.Selon le baromètre trimestriel Bpifrance – Rexecode, auprès de plus de 2.000 TPE et PME, 60% des dirigeants interrogés prévoient d’augmenter leurs prix de vente en 2023. Si la proportion est quasi stable sur le trimestre, on note néanmoins une légère hausse par rapport aux dirigeants ayant déclaré avoir augmenté leurs tarifs en 2022 (58%). Par ailleurs, 35% prévoient de maintenir leurs prix inchangés et 5% (+2 points) de les baisser, en 2023.

Les dirigeants des TPE et PME vont, à nouveau, augmenter leurs prix de vente en 2023 poussés par la hausse des coûts de production et la revalorisation des salaires.

Si l’observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) estimait, début avril, que la hausse des prix à la consommation devrait se maintenir entre +5,5% et +6,5% en 2023, les chiffres de l’Insee du mois dernier sont venus confirmer cette projection. En avril, l’inflation est, en effet, repartie à la hausse à 5,9% sur un an, alors qu’elle avait pourtant ralenti à 5,7% en mars.

Ainsi, l’augmentation moyenne des prix anticipée pour 2023 est de +4,3 %, soit autant que prévu dans l’enquête réalisée en février dernier. Dans le détail, pour près d’un dirigeant sur 3, cette hausse est de 5%. Seuls 8% tablent sur une hausse supérieure à 10% (proportion stable sur le trimestre). Enfin, 63% des dirigeants prévoyant d’appliquer une hausse de leur prix de vente cette année déclarent qu’elle sera supérieure à celle de 2022, contre 60% au trimestre précédent, souligne le baromètre. Seuls 9% pensent qu’elle sera inférieure.

78% des dirigeants interrogés prévoient d’augmenter le salaire de leurs collaborateurs en 2023. Une proportion en hausse de 6 points par rapport au mois de février et de 14 points par rapport à l’automne 2022. En comparaison, ils étaient 76% à déclarer avoir augmenté les salaires en 2022.

En effet, l’évolution salariale moyenne au sein des TPE et PME, qu’elles aient prévu d’augmenter ou non les salaires de leurs collaborateurs, serait de +3,8 % en 2023 (contre +3,9% de hausse moyenne déclarée pour l’année 2022), soit un peu plus qu’anticipé en février dernier (+3,5%).

Social et entreprises: Face à l’étatisation, à quand le réveil du Medef

Social et entreprises: Face à l’étatisation, à quand le réveil du Medef


Il semblerait qu’enfin les syndicats patronaux se réveillent et prennent conscience qu’ils ont peut-être un rôle à jouer vis-à-vis de cette colère sociale qui affecte le pays au moins depuis le début de l’année en particulier concernant les retraites mais pas seulement. Jusque-là en effet , les patrons se seront montrés d’une discrétion coupable laissant ainsi Macron et son gouvernement minoritaire décider de l’agenda social y compris dans des domaines qui concernent en priorité les entreprises et les partenaires sociaux.

Si les patrons avaient su assumer leurs responsabilités y comprise en matière de retraite, on aurait peut-être pu éviter une crise sociale qui en fait est une crise entre la technocratie gouvernementale et le corps social. La question globale du travail mérite en effet être traitée d’abord par les partenaires sociaux et le cas échéant ensuite par la sphère politique si l’intérêt général est en jeu.

Or pour des raisons essentiellement politiciennes, le pouvoir politique s’est emparé d’un peu près tous les enjeux sociaux pour montrer un dynamisme progressiste plus que douteux et surtout peu efficace. Témoin d’ailleurs cette condamnation par l’agence de notation Fitch qui note la compétence du gouvernement à gérer les conflits sociaux. Les trois leaders du Medef, de la CPME et de l’U2P ont proposé à leurs homologues syndicaux une rencontre au plus vite. Le but ? Décider ensemble des futures négociations post-retraites « sans rien nous laisser imposer par le gouvernement ».

En appelant ce mardi à une nouvelle journée d’action le 6 juin prochain , l’intersyndicale retraites a envoyé un signal clair : tous ceux qui espéraient la voir tourner la page de la contestation en sont pour leurs frais. L’opposition aux 64 ans est là pour durer, écrivent ses membres dans le communiqué publié ce mardi à l’issue d’une rencontre en visioconférence entre leurs numéros un.

Emploi des seniors, salaires, usure professionnelle, reconversions… Une nouvelle séquence s’ouvre désormais pour bâtir l’agenda social des mois à venir, Elisabeth Borne l’ayant inscrit en haut de sa feuille de route . Avec, en toile de fond, un nouveau rapport de force qui se dessine entre les trois acteurs de la pièce – exécutif, syndicats et patronat – ce dernier ayant peur d’en faire les frais, comme le montre un courrier auquel « Les Echos » a eu accès.

La crise du recrutement dans 30% des entreprises

La crise du recrutement dans 30% des entreprises

Sur 56% d’entreprises ayant des objectifs de recrutement, 29% ont des difficultés pour embaucher, selon la Grande consultation des entrepreneurs (GCE) menée par Opinion Way pour CCI France, La Tribune et LCI.

D’après la dernière Grande consultation des entrepreneurs réalisée par OpinionWay pour CCI France, La Tribune et LCI, sur 56% des entreprises qui ont exprimé ces douze derniers mois leur intention de recruter, 29% n’ont pas atteint leurs objectifs. Dans le détail, seules 17% ont réussi en partie à remplir ces objectifs et 12% pas du tout.

A l’opposé, 27% ont complètement réussi et 44% n’avaient pas prévu de recrutements. Sans surprise, les obstacles sont plus fréquents dans l’industrie et la construction et moins répandus dans les services. « Il y a un véritable problème de pénurie. Ces pénuries de main-d’oeuvre s’expliquent par un manque d’anticipation sur les métiers de demain et les métiers en tension », a affirmé Alain Di Crezcenso, président de CCI France lors d’un point presse ce jeudi 6 avril.

Toutes ces pénuries de main-d’oeuvre résultent en partie de l’amélioration du marché du travail mais aussi d’une relation au travail bouleversée depuis la pandémie. De nombreux secteurs fonctionnant en horaires décalés (hôtellerie-restauration) ou avec des conditions de travail jugées pénibles sont toujours en manque de bras.

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La première cause évoquée par les entreprises (60%) est que les profils recherchés sont trop rares dans leur bassin d’emploi. Ce taux atteint même 70% dans le secteur industriel contre 57% dans les services.
Méthode : Étude réalisée auprès d’un échantillon de 1.013 dirigeants d’entreprise. L’échantillon a été réalisé par téléphone du 9 au 17 mars 2023. La représentativité de l’échantillon a été assurée par un redressement selon le secteur d’activité et la taille, après stratification par région d’implantation.

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