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TRUMP : « Les entreprises américaines doivent quitter la Chine »

TRUMP : « Les  entreprises américaines doivent quitter  la Chine »

En réponse à la décision de la Chine d’imposer 5000 produits américains supplémentaire, le président des États-Unis invite tout simplement les entreprises américaines à quitter la Chine. La guerre commerciale monte donc d’un cran et on voit mal comment un accord commercial pourrait maintenant intervenir d’ici la fin de l’année entre les États-Unis et la Chine.

La Chine a en effet décidé de mettre en place de mettre en place de nouveaux droits de douane sur 75 milliards de dollars d’importations en provenance du pays de l’Oncle Sam, dès le 1er septembre suivi d’une seconde salve prévue le 15 décembre. But de l’opération : répondre aux assauts de Washington qui prévoit également, de son côté, d’instaurer des taxes douanières supplémentaires sur les importations en provenance de Chine.

Ces tarifs douaniers supplémentaires évolueront dans une fourchette comprise entre 5% et 10% et porteront sur 5.078 produits américains, a précisé le bureau gouvernemental des droits de douane. Pékin a également annoncé l’imposition de tarifs douaniers de 25% sur les automobiles américaines ainsi que de 5% sur les pièces automobiles détachées, à compter du 15 décembre.

La Chine avait suspendu provisoirement en décembre 2018 les surtaxes visant les voitures en signe de bonne volonté dans ses négociations commerciales avec l’administration Trump, et annoncé en avril que ces taxes ne seraient pas réimposées dans l’immédiat. Les droits de douane mis en place par les Etats-Unis « ont mené à une escalade constante des tensions économiques et commerciales, enfreignant le consensus atteint entre les deux chefs d’Etat en Argentine et celui trouvé à Osaka », a déclaré le bureau gouvernemental des droits de douane dans un communiqué, en référence aux deux G20 au cours desquels Xi Jinping et Donald Trump s’étaient entretenus ces derniers mois.

 

On voit mal comment les entreprises américaines pourraient cesser leur activité en Chine suite à l’invitation du président américain. Mais Trump  pourrait bien si les affaires se gâtent transformer  cette invitation en ordre avec des dispositions fiscales pour les entreprises qui ne se plieraient pas aux consignes de boycott de la Chine.

Nombreux d’entreprises américaines ne peut se passer de leur implantation en Chine ; une façon générale les États-Unis ont aussi besoin pour leur économie des gens importations chinoises. Même dans le domaine numérique les échanges réciproques sont nécessaires. Reste que le scénario d’une guerre totale avec départ des entreprises américaines de la Chine n’est pas totalement écarté à terme notamment si la récession devait s’installer aux États-Unis comme le prévoient les experts à partir de 2021.

Une entreprise sur cinq prête à quitter la chine

Une entreprise sur cinq prête à quitter la chine

Plus d’une entreprise européenne sur cinq implantée en Chine envisage de s’en détourner à cause de coûts du travail en hausse, d’une concurrence plus vive des entreprises chinoises et d’un cadre juridique jugé discriminatoire, selon une enquête publiée mardi. « La Chine devient un marché stratégique de plus en plus important pour les entreprises européennes », mais « 22% ont reconnu qu’elles réfléchissaient à réorienter leurs investissements de Chine vers d’autres marchés », selon une enquête de la Chambre de commerce européenne en Chine.  Alors que 78% de ces sociétés se disent optimistes quant à une croissance de leurs opérations en Chine au cours des deux années qui viennent, seules 36% tablent sur une évolution favorable de leur profitabilité, d’après cette étude à laquelle ont répondu 557 entreprises membres. Pour grandir en Chine, 52% des entreprises prévoient une expansion vers des régions de Chine où elles ne sont pas encore implantées, notamment dans l’intérieur du pays où les salaires sont plus faibles et où certaines provinces accordent des mesures incitatives aux entreprises étrangères.  Les trois principales inquiétudes des entreprises européennes en Chine sont le ralentissement économique du pays, pour 65% d’entre elles, l’augmentation du coût du travail (63%), et le ralentissement économique mondial (62%), selon l’enquête. Concernant l’évolution du coût du travail, 59% des entreprises interrogées se disent pessimistes pour le proche avenir, une proportion qui monte à 75% pour celles implantées dans le delta de la Rivières des Perles (le triangle délimité par Canton, Hong Kong et Macao) dans le sud du pays, où sont concentrées beaucoup d’entreprises exportatrices.  Les salaires des salariés du secteur privé en Chine ont augmenté de 12,3% l’an dernier une fois déduite l’inflation, a rapporté de son côté mardi le Bureau national des Statistiques. La compétitivité des entreprises locales se renforce également: « Les trois principaux domaines dans lesquels les entreprises chinoises sont perçues comme étant les plus concurrentielles sont les prix, le marketing et les ventes, ainsi que la notoriété de leurs marques, ce qui indique que la concurrence se renforce », d’après la Chambre de commerce de l’UE en Chine.  Selon leurs concurrentes européennes, les entreprises d’Etat chinoises ont encore amélioré leurs relations avec le gouvernement, qui étaient déjà leur point fort. Dans ces conditions plus difficiles, les sociétés européennes regrettent le manque de réformes pour leur garantir un meilleur accès au marché chinois. Elles ont aussi l’impression que la loi ne s’applique pas toujours de façon aussi rigoureuse aux entreprises chinoises qu’à elles-mêmes, par exemple en matière de protection de l’environnement. « Lorsque nous regardons le cadre réglementaire, nous constatons que peu de progrès ont été réalisés », a déploré le président de la Chambre, Davide Cucino, à l’occasion de la présentation de l’enquête à la presse.   »Une entreprise sur deux manque des occasions (sur le marché chinois) à cause d’obstacles réglementaires » qui favorisent les entreprises chinoises, a-t-il ajouté. Alors que les coûts augmentent, « nous devons au moins pouvoir opérer dans un environnement suffisamment équitable du point de vue de la concurrence, mais la plupart des entreprises pensent qu’il ne l’est pas », a encore dit M. Cucino. Il y a trois semaines à Bruxelles, le commissaire européen au Commerce Karel de Gucht a déclaré que l’UE allait renforcer ses capacités de riposte face au « capitalisme d’Etat » de Pékin, qui protège les entreprises nationales. En dehors de la Chine, « il y a d’autres marchés qui s’ouvrent à travers le monde », a souligné mardi le président de la Chambre de commerce européenne.




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