Archive pour le Tag 'entrée'

Entrée de l ‘Ukraine dans l’Union européenne et l’OTAN : le véritable clivage

Entrée de l ‘Ukraine dans l’Union européenne et l’OTAN : le véritable clivage

S’il y a des différences notoires en matière de soutien militaire et économique à l’Ukraine par contre il y a un gouffre entre ceux qui souhaitent l’entrée de l’Ukraine dans l’union européenne et l’OTAN et ceux qui s’y opposent. L’opposition est justifiée par le maintien actuel des zones d’influence d’un côté de la Russie, de l’autre de l’Occident. Et de proposer rapidement des négociations qui entérinent de fait le transfert des territoires occupés par les Russes. Quand le pacifisme se met au service de l’impérialisme russe. Une situation qui n’est pas sans rappeler le pacifisme des extrêmes à la veille de la seconde guerre mondiale.

Une position qui pourrait se comprendre si les deux camps internationaux respectaient les frontières et la paix  dans ces zones d’influence . La Russie a délibérément attaqué un pays en remettant en cause ses frontières sans parler des autres avancées impérialistes dans plusieurs régions.

Du coup, l’appartenance à l’union européenne apparaît comme la seule perspective pour obtenir une paix durable. Ce que pensent  aussi des pays comme la Suède qui vient de rejoindre l’OTAN.

À noter que les deux principales forces françaises qui s’opposent à savoir, le RN et les Insoumis sont par ailleurs très en retrait par rapport à l’existence même de l’union européenne.

Entrée de l’Ukraine dans l’union européenne : seulement 30 % des Français favorables

Entrée de l’Ukraine dans l’union européenne : seulement 30 % des Français favorables

À ce jour, huit pays sont officiellement candidats à une adhésion au sein de l’UE : la Turquie, la Macédoine du Nord, le Monténégro, la Serbie, l’Albanie, l’Ukraine, la Moldavie et la Bosnie-Herzégovine. En moyenne, seulement 37% des sondés des six pays sont favorables à une intégration de l’Ukraine au sein de l’UE, contre 33% qui s’y opposent. 30% ne savent pas ou sont indifférents. En France, le doute est plus marqué : 29% y sont favorables et 35% défavorables. L’Hexagone n’est pas non plus le pays le plus hostile : en Autriche, le soutien est de seulement 28% et l’opposition monte à 52% (le seul des six pays où cette valeur dépasse les 50%). Inversement, le Danemark et la Pologne sont les plus favorables à cette candidature (respectivement 50% et 47%).

Concernant un éventuel élargissement de l’UE , Les repères sont assez peu enthousiastes. En moyenne, le rejet le plus fort concerne les candidatures de l’Albanie (35%), du Kosovo (37%) et de la Turquie (51%). Ces chiffres sont encore supérieurs en France (respectivement 41%, 42% et 58%).

Pour les Français interrogés, le constat est relativement similaire. Pour respectivement 45% et 38% d’entre eux, l’impact de l’adhésion de l’Ukraine serait «négatif» pour la sécurité et l’économie de l’UE. Les réponses «positives» ne s’élèvent qu’à 18% et 24%.

De tels résultats aussi peu positif se nourrisse sans doute des insatisfactions des Européens et des Français en particulier concernant la dynamique de l’union européenne tant sur le plan économique que sécuritaire.

Le problème est politique mais aussi méthodologique. En effet les sondés ne disposent pas d’une situation de référence sans l’union européenne et ne peuvent donc imaginer quelle serait la situation de leur pays en l’absence de l’Europe économique. Exemple : sans l’union économique le franc aurait sans doute déjà été dévalué d’au moins 50 % car ce sont surtout les exportations allemandes et la situation financière outre-Rhin qui assure l’équilibre de l’euro

Politique G20 : entrée de l’Union africaine décidée

Politique G20 : entrée de l’Union africaine décidée

Si le G20 n’a pas brillé pour son unanimité concernant le climat et l’Ukraine par contre il a pris une décision importante en acceptant désormais l’entrée de l’union africaine qui représente 55 pays.

Sur le climat compte tenu des divergences on s’est contenté de banalités et d’appeler à « accélérer les efforts vers la réduction de la production d’électricité à partir de charbon » non accompagnée de dispositifs de captage ou de stockage de carbone. Cela exclut de facto le gaz et le pétrole. « C’est un terrible message envoyé au monde, en particulier aux pays les plus pauvres et les plus vulnérables, qui souffrent le plus du changement climatique », a regretté Friederike Roder, vice-présidente de l’ONG Global Citizen, alors que les pays du G20 sont responsables de 80% des émissions de gaz à effet de serre.

Même médiocrité concernant guerre en Ukraine . La déclaration finale dénonce ainsi l’« emploi de la force » pour obtenir des gains territoriaux, le texte ne parle pas d’ « agression » russe en Ukraine, expression qu’avait utilisée en 2022 le communiqué de fin du sommet du G20 à Bali. « En ce qui concerne l’agression de la Russie contre l’Ukraine, le G20 n’a pas de quoi être fier », a fustigé le porte-parole du ministère ukrainien des Affaires étrangères, Oleg Nikolenko.

G20 : entrée de l’Union africaine décidée

G20 : entrée de l’Union africaine décidée

Si le G20 n’a pas brillé pour son unanimité concernant le climat et l’Ukraine par contre il a pris une décision importante en acceptant désormais l’entrée de l’union africaine qui représente 55 pays.

Sur le climat compte tenu des divergences on s’est contenté de banalités et d’appeler à « accélérer les efforts vers la réduction de la production d’électricité à partir de charbon » non accompagnée de dispositifs de captage ou de stockage de carbone. Cela exclut de facto le gaz et le pétrole. « C’est un terrible message envoyé au monde, en particulier aux pays les plus pauvres et les plus vulnérables, qui souffrent le plus du changement climatique », a regretté Friederike Roder, vice-présidente de l’ONG Global Citizen, alors que les pays du G20 sont responsables de 80% des émissions de gaz à effet de serre.

Même médiocrité concernant guerre en Ukraine . La déclaration finale dénonce ainsi l’« emploi de la force » pour obtenir des gains territoriaux, le texte ne parle pas d’ « agression » russe en Ukraine, expression qu’avait utilisée en 2022 le communiqué de fin du sommet du G20 à Bali. « En ce qui concerne l’agression de la Russie contre l’Ukraine, le G20 n’a pas de quoi être fier », a fustigé le porte-parole du ministère ukrainien des Affaires étrangères, Oleg Nikolenko.

Manouchian: Entrée au Panthéon, un hommage aux héros d’origine étrangère

Manouchian: Entrée au Panthéon, un hommage aux héros d’origine étrangère

Missak Manouchian va entrer au Panthéon. Le président doit officialiser sa décision ce dimanche, à l’occasion du 83e anniversaire de l’Appel du 18-Juin, indique Jean-Pierre Sakoun, à l’origine du comité de soutien « Manouchian au Panthéon ». La panthéonisation aura lieu le 21 février 2024, 80 ans après l’exécution de Missak Manouchian. Il sera accompagné de son épouse Mélinée, elle aussi résistante.

Le résistant d’origine arménienne a été arrêté le 16 novembre 1943 et exécuté le 21 février 1944 avec 21 autres résistants au Mont-Valérien, à Suresnes (Hauts-de-Seine). Réfugié en France après le génocide arménien en 1915, Missak Manouchian a formé le « groupe Manouchian ». Ce groupe de résistants étrangers proche du Parti communiste français (PCF) est l’un des mouvements armés les plus actifs de la Résistance.

La femme de Missak Manouchian, Mélinée, est enterrée au cimetière d’Ivry près de Paris. Elle aussi rescapée du génocide arménien, elle avait rejoint la France avec lui en 1925 puis la résistance. Juste avant d’être exécuté, son époux lui a écrit une lettre bouleversante : « Bonheur à ceux qui vont nous suivre et goûter la douceur de la liberté et de la paix de demain. Je suis sûr que le peuple français et tous les combattants de la liberté sauront honorer notre mémoire dignement. »

Entrée de l’Ukraine dans l’union économique : Von der Leyen favorable

Entrée de l’Ukraine dans l’union économique : Von der Leyen favorable

 

La réponse favorable de la présidente de la commission européenne à l’entrée de l’Ukraine dans l’union européenne répond à des objectifs économiques mais aussi politiques.

 

L’union économique européenne a en effet un devoir de solidarité entre les membres. On peut d’ailleurs le vérifier actuellement avec le plan de soutien militaire de l’union à l’Ukraine.

Par ailleurs,  cette adhésion pourrait juridiquement être nettement moins contestée par Poutine. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a donc déclaré qu’elle était favorable à une adhésion de l’Ukraine à l’Union européenne (UE).

« À long terme, ils sont avec nous en fait. Ils sont des nôtres et nous les voulons avec nous », a déclaré von der Leyen dans une interview à Euronews dimanche, rapporte le service allemand de l’agence Reuters.

Von der Leyen s’est exprimé après que l’UE et ses 27 États membres ont décidé de fournir des armes à l’Ukraine – une première dans l’histoire de la communauté internationale.

Le rattachement immédiat va cependant se heurter à un certain nombre d’obstacles à commencer par l’organisation interne ukrainienne, ensuite par la situation de guerre enfin par la différence de niveau économique. Des étapes intermédiaires seront nécessaires avant l’adhésion. Du coup la clause de défense mutuelle de l’union économique ne pourra être déclenchée.

Et de fait, cette Clause de défense mutuelle, inscrite à l’article 42 paragraphe 7 du Traité de l’Union européenne (TUE), a été introduite en 2009 avec le traité de Lisbonne. Elle stipule que les pays de l’Union européenne sont obligés d’aider un État-membre si celui-ci est l’objet « d’une agression armée sur son territoire ». 

Il faudra sans doute plusieurs années pour que l’Ukraine puisse bénéficier de cette clause de défense et parvenir à adhérer à l’union européenne. En attendant, l’union européenne peut décider d’un soutien significatif notamment militaire, ce qu’elle fait actuellement . Des armes de toute nature sont en effet en cours d’acheminement vers l’Ukraine y compris des avions de combat.

Entrée en Bourse de Coinbase une, révolution ?

Entrée en Bourse de Coinbase  une, révolution ?

Sur France Info on s’interroge sur le caractère révolutionnaire de l’entrée en bourse de Coinbase plate-forme de cryptomonnaie.  En fait de révolution, il s’agit d’une tentative quantitativement cependant modeste de substituer une monnaie virtuelle aux monnaies traditionnelles. Une tentative qui sera forcément régulée par les banques centrales qui ne peuvent laisser les pays abandonner leur souveraineté essentielle dans ce domaine.

Notons en outre que faute d’être institutionnalisé pour l’instant, les cryptomonnaies  affichent une valeur tout à fait virtuel ne reposant sur aucun actif et que leur  révolution découle essentiellement de la spéculation.

L’ascension de l’entreprise américaine Coinbase est aussi fulgurante que le bitcoin. Fondée en 2012 par Fred Ehrsam et Brian Armstrong, la plateforme est devenue un poids lourd en misant sur les cryptomonnaies, dont l’utilisation a explosé au début des années 2010. Coinbase, qui permet d’acheter et de vendre une cinquantaine de cryptomonnaies dont le bitcoin et l’ethereum, revendique 56 millions d’utilisateurs et s’enrichit sur les transactions de ses utilisateurs grâce aux frais de transactions. « C’est du trading de cryptomonnaies », explique Alexandre Delaigue, professeur d’économie à l’université de Lille. Coinbase assure ainsi le stockage des cryptodevises et promet à ses utilisateurs un niveau de sécurité élevé grâce notamment à des serveurs « hors-ligne » déconnectés d’internet. Le but ? Éviter les piratages.

La compagnie a profité de l’ascension fulgurante du bitcoin, dont la valeur est passée de 6 500 dollars en avril 2020 à près de 62 000 dollars ces derniers jours, pour devenir une référence. Jusqu’à être la première entreprise de cryptomonnaies à faire une entrée fracassante sur une place boursière américaine. Pour sa toute première cotation sur le marché boursier Nasdaq, l’action de Coinbase a terminé à 328,28 dollars, mercredi, alors que le groupe américain a été valorisé à 86 milliards de dollars, effaçant ainsi des tablettes le record de 81 milliards établi par Facebook en 2012.

Révolution, bascule de la finance dans le numérique, nouvelle ère : l’arrivée en Bourse d’une plateforme de cryptomonnaies a été largement commentée. « Certains la comparent à l’entrée en Bourse du navigateur Netscape dans les années 1990 [qui a popularisé le web grâce à ses logiciels]« , explique Alexandre Delaigue à franceinfo. « C’est une fantaisie pour certains, alors que d’autres y voient le début d’un changement majeur qui touchera les systèmes monétaires et financiers », poursuit le professeur d’économie à l’université de Lille. L’entrée en Bourse de Coinbase symbolise quand même une petite bascule pour l’économie mondiale, dont les devises virtuelles font désormais partie intégrante.

« C’est une étape de plus dans la normalisation des cryptomonnaies. Cette entrée en Bourse participe à faire entrer la cryptomonnaie dans le paysage de l’économie normale. »Alexandre Delaigue, professeur d’économie à franceinfo

A ses yeux, l’entrée en Bourse de Coinbase est surtout la conséquence de la bonne santé des cryptomonnaies, une sorte « d’aboutissement ». Et une manière, peut-être, de démocratiser l’utilisation de ces nouvelles monnaies, principalement utilisées par des amateurs de trading, des banques et des institutions financières. « Ça ne changera rien pour ceux qui font du trading. Cela accompagne le processus de normalisation important pour l’essor des cryptomonnaies, dont la valeur ne dépend que de leur capacité à être utilisées et acceptées », ajoute Alexandre Delaigue. Ainsi, Coinbase revendique actuellement 43 millions d’utilisateurs dans une centaine de pays.

 

Si la conjoncture semble favorable à Coinbase et aux cryptomonnaies, la prudence reste toutefois de mise vis-à-vis de l’avenir de ce marché incarné par l’entreprise américaine. En cause : le caractère fluctuant et volatile des cryptomonnaies, parfois qualifiées de bulle spéculative, ainsi que la réputation de ces devises virtuelles auprès des législateurs.

« La vraie question est de savoir si toute cette valorisation sera durable, notamment à cause du nombre important de gouvernements qui ne sont pas vraiment enchantés par les cryptomonnaies, explique Michael Hewson, analyste en chef chez CMC Markets UK, cité par l’AFP. Il y a des réticences parce que la culture de la cryptomonnaie présente une dimension anti-système, mais Coinbase ne l’est pas. L’entreprise veut plutôt faire entrer la cryptomonnaie dans le système.

Ségolène Royal: « On m’a proposé » d’entrer ……ou de ne pas entrer…. au gouvernement ?

Ségolène Royal: « On m’a proposé » d’entrer ……ou de ne pas entrer…. au gouvernement ?

 

La capacité de Ségolène Royal à rebondir médiatiquement est sans doute sans limite. Pour preuve, elle persiste et signe en affirmant qu’elle a bien été contactée mais on ne sait pas très bien si c’est pour entrer ou ne pas entrer dans le gouvernement. Ce qui paraît vraisemblable, c’est que comme d’habitude elle a rappelé à un proche de Macon qu’elle existait toujours. On note d’ailleurs dans ses critiques du gouvernement une certaine déception pour n’avoir pas eu de retour. L’ancienne ministre de l’Écologie avait assuré début juillet avoir été contactée pour entrer au gouvernement, une information rapidement démentie par l’Élysée. Mais Ségolène Royal a maintenu sa version, mercredi soir sur Europe 1.  »On me l’a proposé en tout cas », a-t-elle assuré, avant d’expliquer pourquoi elle n’a aucun regret de ne pas être entrée au sein du gouvernement.

« Ça n’avait de sens que s’il y avait eu une évolution politique plus profonde, c’est-à-dire une remise à nouveau des services publics, qui ont été drastiquement réduits au cours de ces dernières années. Et puis une offensive beaucoup plus forte sur la question environnementale pour laquelle il y a eu des reculs inqualifiables ces trois dernières années », a critiqué l’ancienne candidate à la présidentielle.

Ségolène Royal a ensuite vivement pointé du doigt la politique environnementale menée par le gouvernement, déplorant de nombreux « reculs » en la matière. « Ça supposerait déjà une remise à niveau de tout ce qui a reculé, comme les échéances sur la diminution du nucléaire ou des autorisations sur la déforestation qui ont été organisées », a-t-elle jugé.

« Il y a eu aussi l’affaiblissement des protections des établissements classés, c’est-à-dire les usines dangereuses, qui a été entérinée. Il y a également l’affaiblissement des sites naturels, ainsi qu’un recul sur l’application de l’accord de Paris sur le climat. »

Ségolène Royal est également revenue sur le plan de relance de l’Union européenne, adopté mardi par les 27 pays pour relancer l’économie européenne face à la crise du coronavirus. L’ancienne ministre a salué cet accord mais a expliqué que « tout reste à faire » en matière d’écologie, taclant au passage Emmanuel Macron.  »Comme le disait Angela Merkel : tout reste à faire. Il y a une sorte de contraste entre la déclaration d’Emmanuel Macron, qui a dit que c’est le moment le plus important de l’histoire de l’Europe depuis la création de l’euro, et la sobriété d’Angela Merkel. C’est bien de tenir un discours positif, mais je préfère celui d’Angela Merkel, qui dit qu’il faut transformer ces annonces en actions », a estimé Ségolène Royal.

« Si on veut qu’il y ait une priorité environnementale pour des créations d’activités et d’emplois, tous les ministres et tous les territoires doivent se mobiliser. Pour la première fois, les énergies renouvelables constituent l’énergie la plus importante dans le production d’électricité en Europe. Il faut vraiment accélérer ce mouvement », a insisté l’ancienne ministre visiblement très déçu de ne pas l’être à nouveau.

UE: Macron d’accord pour l’entrée de la Serbie

UE: Macron d’accord pour l’entrée de la  Serbie

 

 

Une prise de position de Macron qui va encore interroger sur la consistance de l’UE, sur son fonctionnement et de ses perspectives. Finalement, Macron s’inscrit dans la logique de Bruxelles qui consiste à ouvrir l’UE à tous les pays. Les conditions posées par Macron – au demeurant fondées- ne sont cependant que des arguties pour étendre encore le champ d’une Europe qui ne fonctionne déjà pas. En effet la priorité n’est l’élargissement mais l’approfondissement en priorité de la zone euro afin d’harmoniser les conditions économiques, fiscales et sociales notamment et de lancer de grands projets d’investissements susceptibles de soutenir la Croissance. –  Après une rencontre à l’Elysée, son homologue serbe, Aleksandar Vucic, a souligné le chemin restant à parcourir par la Serbie pour boucler les négociations d’adhésion, citant les relations avec le Kosovo, le système judiciaire et l’Etat de droit. “Si rien n’est fait de ce qui a été décidé dans le programme d’ici 2025, la Serbie n’a aucune chance de rentrer dans l’Union européenne”, a dit Emmanuel Macron lors d’une conférence de presse, citant la date évoquée par la Commission européenne. “Si en 2025 tout est fait conformément à ce qui a été prévu, oui”, a-t-il ajouté. “Si c’est fait plus vite et que les choses vont encore mieux, les perspectives peuvent même être différentes.”Aleksandar Vucic a évoqué les obstacles à franchir. Les chefs d’Etat et de gouvernement européens ont décidé en juin de retarder d’au moins un an la décision sur l’ouverture de négociations d’adhésion avec la Macédoine et l’Albanie, sous la pression en particulier de la France, qui craint d’envenimer le débat politique avant les élections européennes de mai 2019.Les Européens ont dans le même temps souligné concernant la Serbie que “les progrès réalisés en ce qui concerne les chapitres relatifs à l’Etat de droit et aux droits fondamentaux ainsi que la normalisation des relations de la Serbie avec le Kosovo sont essentiels et continueront de déterminer le rythme général des négociations d’adhésion”.

Entrée à l’université : orientation …et sélection

Entrée à l’université : orientation …et sélection

Pas étonnant que le projet de loi relatif à l’entrée à l’université actuellement en discussion à l’Assemblée nationale soit contesté par plusieurs syndicats de lycéens et d’étudiants comme l‘UNEF et d‘enseignants comme le Snesup-FSU. Le texte prévoit en effet une sorte d’évaluation et d’accompagnement pédagogique pour vérifier que le candidat possède les connaissances requises pour réussir alors qu’aujourd’hui 60 % des étudiants échouent dès les premières années de licence. À cela s’ajoute un dispositif d’orientation au niveau du lycée pour éviter qu’une grande partie des  étudiants ne se précipitent  vers les universités alors qu’ils n’ont que peu de chances de réussir. D’une certaine façon, c’est évidemment la remise en cause de l’accès automatique des bacheliers à l’université. Une réforme qui évidemment s’imposait compte tenu du taux d’échec lors du parcours universitaire mais aussi de la nécessité de réorienter nombreux d’étudiants vers des filières professionnelles et techniques dont l’économie a besoin et susceptibles de déboucher sur des emplois alors qu’aujourd’hui nombreux d’étudiants en sciences sociales non d’autres débouchés que l’administration. Le texte précise que l‘inscription dans une formation en licence générale pourra être “subordonnée à l‘acceptation, par le candidat, du bénéfice des dispositifs d‘accompagnement pédagogiques ou du parcours de formation personnalisé proposés par l’établissement pour favoriser sa réussite”. Il prévoit la mise en place d‘une nouvelle plateforme Parcoursup qui remplacera l‘APB -l‘admission post-bac- qui a connu ces derniers mois de nombreux dysfonctionnements. Le candidat pourra recevoir la réponse “oui”, ou la réponse “oui si” ou “en attente”. En cas de nombre de candidats supérieur à celui de places dans une filière, l‘université pourra ne pas l‘accepter mais devra lui proposer une formation proche de sa demande. Enfin, le projet de loi prévoit la suppression du régime de Sécurité sociale applicable aux étudiants et leur rattachement au régime général. La cotisation “Sécu” des étudiants sera remplacée par une contribution dont le montant ira croissant de la licence au doctorat.

Manifestation du 12 : »un vice d’entrée »(CFDT)

Manifestation du 12 : »un vice d’entrée »(CFDT)

 

 

La manifestation était viciée d’entrée pour le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, du fait que la CGT en a décidé seule le principe et ne s’est pas impliquée dans les processus de concertation préparant la réforme du Code du travail.  On retrouve à travers cette position de la CFDT le clivage classique entre le mouvement syndical réformiste et le mouvement syndical protestataire par principe. Deux conceptions qui s’affrontent depuis des décennies. D’un côté le bloc des contestataires qui refusent toute perspective d’amélioration du système, de l’autre ceux qui pensent qu’on peut obtenir des progrès sociaux à l’intérieur de ce système. En fait, la traditionnelle posture à anarcho  révolutionnaire contre  la vision réformiste ; Les manifestations lancées à l‘appel de la CGT ont réuni mardi 223.000 personnes à travers la France, selon le ministère de l‘Intérieur et 500.000 selon la CGT. Les directions de la CFDT, de FO, de la CFE-CGC et de la CFTC n‘ont pas souhaité se joindre au mouvement, expliquant qu‘elles préféraient garder leurs forces en vue des prochaines concertations sur la formation professionnelle et l‘assurance chômage. “Cette manifestation, elle avait un vice d‘entrée, c‘est qu‘elle était décidée par une seule organisation syndicale et qu‘en plus, cette organisation syndicale avait décidé de ne pas s‘investir dans les concertations”, a dit Laurent Berger sur BFMTV. Il estime que la CGT “a laissé faire” aux autres centrales “le boulot de contrer des propositions qui n’étaient pas acceptables”, comme d’éviter que le seuil de déclenchement des plans sociaux ne passe de 10 à 30 salariés ou encore que les délais de recours aux prud‘hommes ne soient réduits à six mois. “Nous, on n‘a pas appelé à la manifestation le 12 juin. On a pesé tout l’été”, a poursuivi le numéro un de la CFDT. Il assure que les syndicats peuvent encore peser, notamment sur le contenu des décrets qui doivent déterminer les moyens accordés aux nouvelles instances représentatives du personnel. Ces décrets devraient être adoptés avant la fin de l‘année, selon le ministère du Travail.

Union européenne: Merkel pour l’entrée de la Serbie et de l’Albanie !!

Union européenne:  Merkel pour l’entrée de la Serbie et de l’Albanie !!

 

 

Plus on est de fous plus on rit ! Merkel qui se prononce au moment du vote grec pour l’entrée de l’Albanie et de la Serbie dans l’Union européenne. C’est la contradiction allemande, faire du business avec le maximum de pays dans une zone d’échanges commune mais ensuite imposer des règles inapplicables (au moins dans les délais) à ces mêmes pays. Avec l’Albanie c’est aussi banaliser la corruption. Drôle de timing qu’a choisi la chancelière allemande. Alors que le suspense qui entoure le référendum grec a atteint son paroxysme, Angela Merkel a estimé que tous les pays des Balkans de l’Ouest avaient une perspective d’entrée dans l’Union européenne. « Dans toutes les difficultés qui subsistent, on constate des progrès », a ainsi déclaré la chancelière dans son message vidéo hebdomadaire, soulignant à cette occasion le « succès » entourant l’entrée dans l’Europe de la Croatie et de la Slovénie. Angela Merkel doit se rendre dans quelques jours en visite officielle en Serbie, en Bosnie et en Albanie.  Pour ce qui est de la Serbie, qui a obtenu l’ouverture de négociations d’adhésion à l’UE en échange d’un accord de normalisation avec le Kosovo, la chancelière allemande a considéré que l’avancée des discussions à Bruxelles dépendrait de celle de la relation entre la Serbie et son ex-province à majorité albanaise : « Il y a encore vraiment beaucoup à faire, mais il y a des signes vraiment réjouissants ». « Dans l’ensemble, on peut dire que nous avons avancé, mais qu’il y a toujours de très gros problèmes », en particulier en Bosnie, a estimé Angela Merkel, qui considère néanmoins que l’Albanie est maintenant un candidat à l’entrée dans l’Union européenne.

 

SNCF : des portiques à l’entrée des quais ?

SNCF : des portiques à l’entrée des quais ?

La SNCF redécouvre les vertus du contrôle à l’entrée des quais avec l’installation de portiques en 2015.  Pas vraimenet un contrôle complet  mais ça reviendra peut-être demain …ou dans 10 ans !  On se demande en effet pourquoi conserver cette armée de contrôleurs dans les trains alors qu’il serait si simple de contrôler les voyageurs avant la montée ( ce que la SNCF fait dans des cas très exceptions).  Des portiques vont donc être installés d’ici fin 2015 à l’entrée des quais de trains grandes lignes, rapporte Le Parisien/Aujourd’hui en France. Des prototypes vont être déployés gare Saint-Charles à Marseille et à la gare Montparnasse à Paris. Si le système fonctionne, les portiques pourraient être installés à Lyon, Lille, Strasbourg, Bordeaux, Nantes et Rennes. La SNCF a demandé que les portiques soient en capacité d’enregistrer 1.000 voyageurs en 25 minutes. L’objectif des portiques? Lutter contre la fraude qui coûte chaque année à la SNCF 300 millions d’euros.

 

Fraude fiscale : le discrédit d’entrée pour Juncker

Fraude fiscale : le discrédit d’entrée pour Juncker

 

Agir ou partir le nouveau président de la commission n’a plus le choix alors qu’il vient tout juste d’être nommé. Juncker est en effet complètement impliqué dans l’énorme fraude fiscale des multinationales suite aux révélations de plusieurs journaux européens, dont Le Monde, sur les pratiques fiscales du Luxembourg.  Le Grand Duché aurait ainsi passé des accords entre 2002 et 2010 avec plus de 340 multinationales, permettant à ces dernières de minimiser le paiement de leur impôt.  Problème: les faits rapportés remontent à la période où Jean-Claude Juncker était à la fois Premier ministre et le ministre des Finances du pays. Un impair pour le président de la Commission européenne alors que celui-ci avait promis en juillet dernier qu’il « luttera contre la fraude et l’évasion fiscale ». Les projecteurs sont ainsi braqués sur le nouveau patron de la Commission. Sven Gigeold, porte-parole des Verts Alliance Libre Européenne, un des groupes politiques du Parlement européen, juge dans un communiqué que « ces révélations sont un coup dur pour la crédibilité [de Jean-Claude Juncker] et sa capacité d’agir dans l’intérêt public ».  L »eurodéputée écologiste Eva Joly affirme, elle sur Twitter, que « Jean-Claude Juncker n’a plus le choix. Il doit agir ou partir ». Marine Le Pen, également eurodéputée, réclame elle sa démission. Les informations parues mardi vont-elles aller jusqu’à précipiter la chute de Jean-Claude Juncker? « Ca me paraît peu probable », considère Sylvie Goulard,  eurodéputée Modem. L’élue considère que le Parlement européen « n’a pas intérêt à faire cela ». « Je ne minimise pas le problème mais ce n’est pas pour autant qu’il va y avoir une motion de censure ».  Pour Sylvie Goulard les informations révélées ce mercredi « sont une formidable opportunité pour mettre la pression sur la Commission mais aussi sur les gouvernements pour prendre des mesures concrètes de convergence fiscale ».  Dans ce but, « il vaut mieux avoir quelqu’un [à la tête de la Commission] qui se sente obligé de faire des choses en ce sens ». Et d’ajouter : »Monsieur Juncker a une formule comme quoi les braconniers font les meilleurs gardes-champêtres. A lui de le montrer ». L’eurodéputée socialiste Pervenche Berès, qui avait fait campagne contre l’ex-Premier ministre luxembourgeois, lors des dernières Européennes, est sur la même longueur d’onde. Elle considère que les informations parues ce mercredi « ne sont une surprise pour personne ».   »Elles mettent Jean-Claude Juncker sur la sellette, sous surveillance. Mais pour moi il a toujours été sous surveillance ». « Le fait que ces informations sortent au début de son mandat est une bonne chose car elles le mettent devant ses responsabilités par rapport à son point de fragilité », poursuit-elle.  Elle espère ainsi que Jean-Claude Juncker sera « le parrain repenti, comme Mario Draghi qui était un ancien employé de Goldman Sachs et se révèle un très bon président de la Banque centrale européenne ».

Alstom : le patron pas d’accord avec l’entrée de l’Etat

Alstom : le patron pas d’accord avec l’entrée de l’Etat

Patrick Kron se lâche pour exprimer son désaccord, d’autant plus qu’il sera bientôt invité à quitter la tête de l’entreprise. Il a avoué avoir eu  parfois des relations tendues avec le ministre de l’Economie Arnaud Montebourg. « Je n’étais pas demandeur de l’entrée de l’Etat au capital », a concédé ce dernier ; En faiat patrick Kron était en faveur du rachat pur et simple par General Electric. Pour faire bonne figure il déclare : « Je crois que la solution trouvée rassure tout le monde: EDF, Areva, comme les autorités politiques », a ainsi assuré Patrick Kron, à propos de l’épineux dossier du nucléaire français. Le dirigeant s’est également voulu rassurant concernant l’emploi. « La logique est la même: nous nous appuierons sur le même dispositif industriel et financier tout en conservant les compétences des équipes françaises », a-t-il affirmé, précisant que le contrôle opérationnel, de son côté, serait assuré par General Electric. . Cerise sur le gâteau, selon lui, « il y aura demain plus de centres de décisions en France qu’il n’y en avait hier, car le centre de décision des turbines à vapeur sera basé à Belfort ».  Sur la partie transport, Patrick Kron a estimé que son entreprise n’était pas fragilisée par la nouvelle alliance franco-américaine. Et a détaillé la façon dont sera réinjecté le cash compris dans l’échange: « une partie du cash va être réinvesti dans les coentreprises, une partie remboursera de la dette, une autre sera injectée dans Alstom Transport, une quatrième sera reversée aux actionnaires », a-t-il déclaré.

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