Archive pour le Tag 'enterré'

Un gouvernement NFP enterré par Macron

Un gouvernement NFP enterré par Macron

 

Cette fois Macron a clairement enterré toute perspective de gouvernement de gauche NF P. En cause, l’instabilité politique qui se serait installée dans le pays puisque la plupart des autres forces politiques aurait rapidement dégainé une motion de censure.

Cela d’autant plus que le programme du NFP dont l’objet principal était d’empêcher le rassemblement national d’arriver pouvoir-objectif atteint- ne pouvait en aucun cas constituer une plate-forme de gouvernement. S’y ajoutaient évidemment les contradictions internes à la gauche et l’impossibilité de trouver un leader commun au point d’aller chercher une énarque inconnue dans le seul fait d’armes aura été de creuser un peu plus le déficit de la Ville de Paris.

Ceci étant, Macron se retrouve toujours pris dans les mailles du filet de la dissolution qui n’a a pu accoucher de la moindre majorité relative crédible encore moins d’une majorité absolue. Le nouveau gouvernement, sans doute du centre avec des débauchages, sera en permanence sous la menace d’une motion de censure. Bref la crise est loin d’être terminée

Social -Le chèque alimentaire de Macron enterré !

Social -Le chèque alimentaire de Macron enterré !

Encore une promesse de Macron qui disparaît, celle d’un chèque alimentaire pour faire face à l’inflation. En plus avec un pan sur le bec à Macron de la part du ministre de l’économie: « Oublions les politiques de chèques, nous n’en avons pas les moyens aujourd’hui », a-t-il tranché, privilégiant l’aide aux associations et aux banques alimentaires.

Le ministre de l’Economie s’est en revanche dit confiant quant au recul de certains prix dans l’alimentaire en 2024. « Je suis sûr que certains prix vont baisser », a-t-il déclaré. Selon lui, ces baisses se verront « dès que les négociations commerciales auront pris fin », le 31 janvier.

« L’année dernière, quand il y avait une négociation commerciale, il y avait 15% d’augmentation de prix. Aujourd’hui, on tourne plutôt autour de 5%. C’est toujours trop », a estimé le ministre sur le plateau de « Dimanche en politique ». « Ma responsabilité, c’est de m’assurer que les prix baissent sur un maximum de produits mais comme Bruno Le Maire a toutefois reconnu qu’un retour aux prix d’avant-crise « n’arrivera[it] pas », la baisse évoquée demeure hypothétique et relative.

Notons d’ailleurs que le ministère de l’économie et le ministère de la consommation ont abandonné leur idée saugrenue de panier type représentatif de rien du tout.

Le chèque alimentaire de Macron enterré !

Le chèque alimentaire de Macron enterré !

Encore une promesse de Macron qui disparaît, celle d’un chèque alimentaire pour faire face à l’inflation. En plus avec un pan sur le bec à Macron de la part du ministre de l’économie: « Oublions les politiques de chèques, nous n’en avons pas les moyens aujourd’hui », a-t-il tranché, privilégiant l’aide aux associations et aux banques alimentaires.

Le ministre de l’Economie s’est en revanche dit confiant quant au recul de certains prix dans l’alimentaire en 2024. « Je suis sûr que certains prix vont baisser », a-t-il déclaré. Selon lui, ces baisses se verront « dès que les négociations commerciales auront pris fin », le 31 janvier.

« L’année dernière, quand il y avait une négociation commerciale, il y avait 15% d’augmentation de prix. Aujourd’hui, on tourne plutôt autour de 5%. C’est toujours trop », a estimé le ministre sur le plateau de « Dimanche en politique ». « Ma responsabilité, c’est de m’assurer que les prix baissent sur un maximum de produits mais comme Bruno Le Maire a toutefois reconnu qu’un retour aux prix d’avant-crise « n’arrivera[it] pas », la baisse évoquée demeure hypothétique et relative.

Notons d’ailleurs que le ministère de l’économie et le ministère de la consommation ont abandonné leur idée saugrenue de panier type représentatif de rien du tout.

Biodiversité :Le comité national propose mais le gouvernement dispose

Biodiversité :Le comité national propose mais le gouvernement dispose

Encore un comité national, celui de la biodiversité, vis-à-vis duquel on peut s’interroger en terme d’efficacité. Le comité national de la biodiversité a fait en effet 39 propositions regroupé autour de quatre axes : la réduction des pressions sur la biodiversité, la restauration des écosystèmes, la mobilisation de l’ensemble des acteurs est celle des moyens de mise en œuvre. Une orientation très politique justement qui s’insère un peu trop dans le champ de décision du gouvernement qui refuse la traduction de ces propositions dans une loi.

À la place le gouvernement déclare que ces orientations seront intégrées dans des politiques sectorielles et les stratégies générales.

Après de nombreux retards, la troisième phase de la Stratégie nationale biodiversité (SNB), à horizon 2030, commence enfin sa course finale. Le Comité national de la biodiversité (CNB), instance composée de 143 membres représentant l’ensemble des parties prenantes, a approuvé ce lundi 16 octobre son avis sur le texte présenté par le gouvernement le 20 juillet.

Trois autres instances consultatives se sont par ailleurs exprimées depuis fin juillet : le Comité national de l’eau, le Conseil national de la mer et des littoraux et le Conseil national de la protection de la nature.Il manque sans doute encore un comité national de l’air, de l’ozone, de l’oxygène, de la chaleur, du froid, de l’humidité etc. etc. !
»
Maintenant, l’objectif est d’aboutir à la finalisation du texte « dans les prochaines semaines », promet le cabinet de la secrétaire d’État chargée de la Biodiversité Sarah El Haïry, qui n’indique toutefois pas de date précise. L’enjeu est en effet de « prendre le temps » d’évaluer, « en interministériel », quelles propositions d’amélioration reprendre afin de « faire évoluer la stratégie ». La ministre tient en effet à ce que les avis rendus soient réellement pris en compte, assure son cabinet.Bref la plupart des mesures seront donc enterrées.

En effet,l’exécutif rejette toutefois déjà et explicitement la recommandation « d’étudier rapidement la possibilité d’une approbation de la SNB par un texte réglementaire », car dépourvue de « base légale » selon l’exécutif. La mise en oeuvre de la stratégie sera plutôt garantie par sa gouvernance interministérielle, assurée par le Secrétariat national à la planification écologique (SNPE) sous la supervision de la Première ministre Elisabeth Borne, parie le cabinet de Sarah El Haïry, en promettant des « mesures correctrices » si des « mauvaises directions » étaient prises. Il prévoit également une « déclinaison dans les territoires » par des « cop régionales » réunissant les acteurs concernés, organisées par le ministère de la Transition écologique.

Le pouvoir d’achat enterre la transition énergétique

Le pouvoir d’achat enterre la transition énergétique

 

Un papier du monde critique la politique du pouvoir qui , au moins provisoirement, enterre la transition énergétique au profit du pouvoir d’achat. En défendant le pouvoir d’achat sans cibler les ménages les plus modestes, les oppositions mettent en péril le nécessaire désengagement des énergies fossiles et font preuve d’une coupable myopie.

 

L’urgence de la transition énergétique s’est encore manifestée au niveau européen, mardi 26 juillet, avec l’adoption d’un objectif coordonné des Vingt-Sept d’une réduction de 15 % de leur consommation de gaz d’ici à mars 2023. Cet accord vise à répondre à l’imminence d’une coupure des approvisionnements en provenance de Russie. Il s’agit clairement d’un geste de solidarité, alors que tous les pays ne sont pas dépendants au gaz russe dans les mêmes proportions. L’économie allemande fait partie de celles qui seraient les plus vulnérables à des pénuries. Mais, au regard de son poids au sein des échanges de l’UE, son affaiblissement aurait d’importantes répercussions dans les autres pays.

Dès lors, même si la Hongrie n’a pas signé l’accord, le principe d’une coordination des efforts à l’échelle européenne s’imposait, aussi bien sur le plan politique, pour faire bloc face à Vladimir Poutine, que sur le plan économique, pour limiter autant que possible l’impact d’une coupure totale de gaz russe.

La crise énergétique provoquée par la guerre en Ukraine doit être abordée comme une occasion d’accélérer la transition énergétique, qui, au-delà des impacts géopolitiques du conflit, s’impose à l’UE pour lutter contre le réchauffement climatique. C’est cet objectif qui doit maintenant primer. La France semble malheureusement avoir du mal à s’y résoudre. Par crainte de casser une croissance devenue très fragile, son gouvernement s’est tardivement converti à la sobriété, en affichant l’objectif de réduire de 10 % en deux ans sa consommation d’énergie. La première ministre, Elisabeth Borne, vient tout juste d’adresser une circulaire aux administrations pour leur demander de faire preuve d’exemplarité. Mais le gros de la bataille concerne les Français eux-mêmes, et rien, en l’état actuel, ne les prépare à la révolution, nécessairement douloureuse, qu’ils vont devoir accomplir.

Les débats tendus à l’Assemblée nationale autour des mesures destinées à préserver le pouvoir d’achat et à leur financement en sont une flagrante illustration. Pour atténuer l’impact de la flambée du prix du fuel et de l’essence, le gouvernement avait imaginé des dispositifs ciblés sur les ménages les plus modestes. Son but était de limiter le coût des subventions aux énergies fossiles, au moment où toutes les politiques publiques doivent tendre vers les économies et le développement des énergies propres.

Or, la droite a obtenu qu’une ristourne, portée à 30 centimes par litre d’essence, continue de s’appliquer à tous les consommateurs, quels que soient leurs revenus, à la rentrée. Avec l’appui du RN et de la Nupes, elle a également fait voter, contre l’avis du gouvernement, une aide de 230 millions d’euros destinée à aider les foyers à remplir leur cuve de fioul, sans distinction de revenus.

Après une campagne électorale presque exclusivement axée sur le pouvoir d’achat, on peut comprendre que chaque groupe d’opposition soit incité à faire assaut de surenchère sur le sujet. Les difficultés rencontrées par les ruraux sont indéniables, qu’ils soient actifs ou retraités, gros rouleurs ou non. Tout comme celles des bas revenus, qu’il faut aider. Mais la transition écologique est une affaire trop sérieuse pour être à ce point négligée. Plus les aides au pétrole perdureront, plus les habitudes de consommation seront difficiles à changer. Il est regrettable que, pour des raisons purement électoralistes, la représentation nationale ait fait à ce point mine de l’ignorer, ratant l’occasion d’un moment essentiel de pédagogie.

Le Conseil national de la refondation de Macron déjà enterré

Le Conseil national de la refondation  de Macron déjà enterré

Les Echos observent  que La première réunion du CNR, la nouvelle instance de dialogue des parties prenantes voulue par Emmanuel Macron, qui devait avoir lieu mercredi a été reportée sine die. Le signe d’un avenir compromis ?

Pas encore porté sur les fonts baptismaux, mais déjà un avenir incertain ? Plongé dans une situation inédite après des élections législatives qui le laissent sans majorité absolue à l’Assemblée , l’exécutif s’est résolu à remiser à plus tard ses ambitions de « nouvelle méthode » basée sur le dialogue. La première réunion prévue ce mercredi du futur Conseil national de la refondation (CNR) voulu par Emmanuel Macron a ainsi été reportée, « sans qu’on nous précise une nouvelle date », selon une source patronale.

Ce CNR nouvelle formule – après celui né durant la Seconde Guerre mondiale, dont le programme avait servi de base à la reconstruction après 1945 – avait été annoncé durant la campagne législative par Emmanuel Macron. L’objectif était de réunir « les forces politiques, économiques, sociales associatives, des élus des territoires et des citoyens tirés au sort » pour créer une vaste concertation autour des réformes, selon les mots d’alors du chef de l’Etat. Celui-ci devait présider la première réunion, consacrée au pouvoir d’achat.

Las ! Tout cela devra donc attendre. « Maintenir la réunion, compte tenu de la configuration politique absolument pas stabilisée, ça n’avait pas de sens », relève une source patronale. Une prochaine réunion conduite par la Première ministre Elisabeth Borne était aussi prévue la semaine prochaine, le 29 juin, mais la date paraît, elle aussi, précaire pour beaucoup.

Au-delà, c’est la question de l’avenir de ce CNR qui est déjà posée. L’annonce de sa naissance n’avait suscité qu’un enthousiasme modéré , le leader de la CFDT, Laurent Berger, ayant ainsi accueilli à l’époque le projet « avec prudence ». Le nouveau contexte politique ne devrait pas nécessairement aider à sa popularité, même si au sein de l’exécutif on assure que «l’idée du CNR est confortée par le résultat des élections».

Référendum climat : définitivement enterré

Référendum climat : définitivement enterré

La principale proposition de la convention citoyenne sur le climat est enterrée avec d’ailleurs nombre d’autres propositions.

 Un référendum par ailleurs très douteux puisque figure déjà dans la constitution une charte sur l’environnement ! L’abandon de la proposition découle d’une position totale entre l’Assemblée nationale et le Sénat. Sur le fond il est évident que cette idée de référendum sur le climat était particulièrement démagogique dans la mesure où on voit mal comment il aurait été impossible de répondre non !

Lors de la séance de questions au gouvernement, au Palais Bourbon ce mardi après-midi, la sentence de l’exécutif est donc finalement tombée. «Votre assemblée avait décidé de faire un pas à partir du texte délibéré en Conseil des ministres et qui résultait d’une proposition cardinale de la Convention citoyenne pour le climat», a déclaré Jean Castex devant les députés. «La majorité regrette, tout en le respectant, le vote émis par le Sénat hier (…). Un vote qui met un terme au processus de révision constitutionnelle», a-t-il poursuivi.

En décembre 2020, après quatre heures d’échange avec les citoyens, Emmanuel Macron avait lui-même promis que ce référendum aurait lieu.

Environnement–Climat : le référendum de Macron enterré !

Environnement–Climat : le référendum de Macron enterré !

Faute d’accord entre l’Assemblée nationale et le Sénat, le référendum sur le climat de Macron sera vraisemblablement enterré. De toute manière un référendum très politicien puisque la préoccupation environnementale figure déjà dans la constitution, d’autre part que les grandes questions sociétales économiques ou sociales ne peuvent se régler à coup de référendums  en se prononçant pour un oui pour un non. La problématique est plus complexe que ce questionnement simpliste.

Comme personne ne peut être contre l’écologie, Macron espérait un score très favorable à ce référendum. Le Sénat a voulu éviter ce piège électoral qui s’inscrivait directement dans la stratégie pour 2022.

En outre avec le lamentable résultat électoral aux régionales, Macron n pourrait craindre un résultat inverse à celui qui l’attend si un référendum était organisé

Sauf rebondissement, le référendum sur le climat annoncé par Emmanuel Macron en décembre dernier devant les membres de la Convention citoyenne pour le climat n’aura pas lieu. La bataille sémantique se poursuit de plus belle entre l’Assemblée nationale et le Sénat, les deux chambres ne parvenant toujours pas à se mettre d’accord sur une même version du texte visant à introduire la défense de l’environnement dans le premier article la Constitution. Or tant qu’un accord n’a pas été trouvé, le référendum ne peut avoir lieu.

La droite ne veut pas offrir à Emmanuel Macron un référendum qui « verdirait » son bilan à quelques mois de la présidentielle . « La majorité sénatoriale ne peut pas prendre ce texte en otage sur la base de calculs politiciens ».

 

Climat : le référendum de Macron enterré !

Climat : le référendum de Macron enterré !

Faute d’accord entre l’Assemblée nationale et le Sénat, le référendum sur le climat de Macron sera vraisemblablement enterré. De toute manière un référendum très politicien puisque la préoccupation environnementale figure déjà dans la constitution, d’autre part que les grandes questions sociétales économiques ou sociales ne peuvent se régler à coup de référendums  en se prononçant pour un oui pour un non. La problématique est plus complexe que ce questionnement simpliste.

Comme personne ne peut être contre l’écologie, Macron espérait un score très favorable à ce référendum. Le Sénat a voulu éviter ce piège électoral qui s’inscrivait directement dans la stratégie pour 2022.

En outre avec le lamentable résultat électoral aux régionales, Macron n pourrait craindre un résultat inverse à celui qui l’attend si un référendum était organisé

Sauf rebondissement, le référendum sur le climat annoncé par Emmanuel Macron en décembre dernier devant les membres de la Convention citoyenne pour le climat n’aura pas lieu. La bataille sémantique se poursuit de plus belle entre l’Assemblée nationale et le Sénat, les deux chambres ne parvenant toujours pas à se mettre d’accord sur une même version du texte visant à introduire la défense de l’environnement dans le premier article la Constitution. Or tant qu’un accord n’a pas été trouvé, le référendum ne peut avoir lieu.

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La droite ne veut pas offrir à Emmanuel Macron un référendum qui « verdirait » son bilan à quelques mois de la présidentielle . « La majorité sénatoriale ne peut pas prendre ce texte en otage sur la base de calculs politiciens ».

 

L’observatoire de la laïcité enterré

L’observatoire de la laïcité enterré

 

 

Ce n’est pas un enterrement mais cela y ressemble en effet l’observatoire de la laïcité par ailleurs très critiqué et remplacé par un machin intitulé « comité interministériel de la laïcité ». Un comité interministériel comme il en existe des dizaines et des dizaines qui n’existent que virtuellement. 

La nouvelle instance, «placée sous la présidence du premier ministre», réunira les ministères concernés (Intérieur, Éducation nationale, Fonction publique). Elle reprendra les missions, notamment administratives et consultatives, de l’Observatoire de la laïcité. Un «secrétariat» sera placé sous la responsabilité du ministère de l’Intérieur, dont la forme sera précisée notamment lors de la première réunion de ce comité, le 12 juillet. En clair ily aura peut-être une secrétaire ou la moitié d’une secrétaire au service de ce nouveau machin

L’Observatoire de la laïcité, présidé par l’ex-ministre socialiste Jean-Louis Bianco jusqu’en avril dernier, avait été de nouveau accusé de complaisance envers l’islamisme après l’assassinat du professeur Samuel Paty en octobre dernier puis lors de l’examen au Parlement du projet de loi de lutte contre les séparatismes.

Emmanuel Macron enterre la réforme des retraites

Emmanuel Macron enterre la réforme des retraites

En déclarant que la réforme des retraites ne pouvait pas être reprise en l’état, Macron enterre sa principale mesure du quinquennat. La question est évidemment renvoyée après les sélections présidentielles.

Finalement dans le bilan de Macon il sera difficile de dégager une mesure un peu symbolique de ce néo réformisme dit progressiste. La seule vraie mesure a concerné la réforme de la SNCF. Une réforme caractérisée par le fait  que les nouveaux embauchés ne bénéficieront pas de l’ancien statut. En clair une réforme qui donnera totalement sa pleine mesure en 2060 !

Pour camoufler son recul Macron a déclaré que la priorité était «la reprise d’activité» après la crise mais aussi «de voir comment la solidité de nos finances publiques est assurée». «C’est dans le débat avec les Françaises et les Français, avec les représentants des organisations syndicales et patronales, avec les forces politiques que je veux forger un peu cette conviction», a-t-il ajouté assez piteusement. À l’inverse le

ministre de l’Economie Bruno Le Maire a récemment estimé que la France en avait besoin «pour que son système des retraites par répartition soit financièrement viable». Mais il est vrai que Bruno Lemaire doit donner des gages à Bruxelles à propos de l’énorme dérapage budgétaire dont il affirme qu’il sera régulé par de grandes réformes comme celle des retraites reportéesà la saint-glinglin.

Décentralisation: le projet de loi 4D enterré ?

Décentralisation: le projet de loi 4D enterré ?

 

Officiellement, le Premier ministre a annoncé que le projet de loi décentralisation intitulée 4D suivait tranquillement son chemin et qu’il pourrait être présenté au conseil des ministres en mars.

Rien n’est sûr dans ce domaine d’abord parce que le calendrier parlementaire est très encombré et que ce projet pourrait bien passer derrière les autres.

Ensuite parce que ce nouvel acte de décentralisation est très partiel et même contestable.

On pourrait même dire pour certains aspects assez caricatural quand il propose par exemple de transférer l’entretien des routes nationales aux départements qui peinent déjà à entretenir correctement le réseau actuel surtout dans les zones peu denses.

 

De la même manière,  le transfert aux régions et des départements et régions des petites lignes ferroviaires n’apportera sans doute pas grand-chose tant qu’une politique d’offre ferroviaire desservant les lignes secondaires ne sera pas plus compétitive et plus qualitative. Il y a aussi la perspective très confuse d’une recentralisation du RSA mais qui pose fondamentalement la question de son financement.

 

Bref ce projet est très insuffisant Jean Castex a annoncé samedi le dépôt du projet de loi 4D devant le Conseil d’Etat, confirmant ainsi que ce texte de décentralisation, dans l’incertitude depuis un mois, figure bien parmi les priorités de la fin du quinquennat. «Ce projet de loi va être transmis au Conseil d’Etat dès le début de la semaine prochaine afin de permettre sa présentation en Conseil des ministres au début du printemps prochain», a affirmé le premier ministre lors d’un déplacement à Orléans. Le Conseil d’Etat doit rendre un avis juridique préalable.

«C’est une avancée remarquable», a-t-il ajouté, remerciant pour son «engagement» la ministre de la Cohésion des territoires Jacqueline Gourault qui porte le texte et qui l’accompagnait à Orléans avec le ministre des Relations avec le Parlement Marc Fesneau.

 

. «Si le dossier est enterré, ce ne serait pas plus mal», a affirmé le président de Régions de France Renaud Muselier (LR) début janvier, en déplorant que ses propositions n’aient pas été retenues.

Le projet de loi prévoit la décentralisation des routes aux départements qui le souhaitent, et des petites lignes ferroviaires et gares aux régions qui le demandent. Il prévoit également une expérimentation de la «recentralisation» du RSA, à la demande de certains départements qui font face à une forte hausse des dépensesen raison de la crise sanitaire.

Rapport Borloo enterré ?

 Rapport Borloo enterré ?

De toute évidence Macron est plus à l’aise pour supprimer l’ISF que pour lancer un plan banlieue ; Il est clair que le rapport Borloo a redonné des espoirs pour sortir la banlieue de ce ghetto économique, social et culturel. Les propositions sont ambitieuses mais elles se fondent aussi sur le fait que les aides publiques totales à ces quartiers sont inferieures à celle des autres zones.  La décision  de l’Elysée est sans appel, le rapport Borloo est enterré car dit L’Elysée « L’enjeu n’est pas de réinventer de grands dispositifs », qui « viennent d’en haut ».  En clair on va continuer avec les dispositifs qui existent en les aménageant….un peu. Le rapport Borloo est doublement gênant pou l’Elysée car l’auteur a su en faire la promotion en même temps que renforcer sa popularité personnelle. Et Borloo est une des personnalités qui pourrait faire de l’ombre à Macron. Deuxièmement l’Elysée ne veut pas s’engager sur un programme d’une cinquantaine de milliards (sur plusieurs années).  Borloo propose, un grand plan 48 milliards d’euros d’investissements supplémentaires pour la qualité urbaine .les pistes de ce plan :

 

-des investissements avec une relance des grandes opérations de renouvellement urbain, via « des procédures d’instruction et de validation des projets significativement allégés ».

- de la souplesse  ensuite, en faisant davantage confiance aux initiatives locales et associatives (et donc… un peu moins aux grands opérateurs nationaux comme l’Afpa ou les Greta) dans le champ de l’insertion professionnelle ou de la « lutte contre l’illettrisme et l’illectronisme » (la fracture numérique).

- Du « décloisonnement » enfin :

« Il ne doit plus y avoir de chasses gardées, le projet de Borloo, c’est de s’attaquer à tout, sinon la République se meurt », précise-t-on parmi ses conseillers.

En matière éducative, cela reviendrait, par exemple, à réviser en profondeur la politique de ressources humaines de l’Education nationale, permettant de déployer des professeurs motivés et formés dans les zones d’éducation prioritaire. Ou à lancer un vaste plan de lutte contre le décrochage en partenariat avec les associations avec pour objectif de « remettre en activité, d’ici 2020, les 170.000 jeunes qui sortent chaque année sans qualification du système scolaire ». L’ancien ministre avait  estimé le système actuel était « épuisé, éparpillé, sans stratégie », avant d’appeler à « totalement changer la méthode ».Un rapport et uen promotion qui ont agacé l’Elysée ; Du coup Macron se limitera à quelques annonces mardi. « Il parlera du rapport Borloo, mais pas uniquement. Il s’agit d’une initiative parmi d’autres, sa réflexion s’appuie sur bien d’autres éléments », tempère la présidence, qui cite le groupe « Politique de la ville » formé par une cinquantaine de députés macronistes en décembre dernier et le conseil présidentiel pour les villes, créé par Emmanuel Macron. Ses 25 membres, dont l’humoriste Yassine Belattar, se réuniront pour la première fois autour du président mardi matin.

« Le gouvernement n’a pas attendu Borloo, il a déjà fait beaucoup pour les banlieues », vante une source proche de l’Elysée, qui rappelle le discours de Tourcoing avant d’égrener les emplois francs, le dédoublement des classes de CP, le doublement des fonds consacrés à la rénovation urbaine (de 5 à 10 milliards d’euros) et l’expérimentation de la police de sécurité du quotidien,

Le projet européen de Macron enterré

Le projet européen de Macron enterré

Un double enterrement du projet Macron qui voulait révolutionner l’Europe et la zone euro. Il y a d’abord la montée des populismes et de l’extrême droite un peu partout. Un populisme qui s’appuie sur la peur de perdre l’identité nationale et d’être dépendant des technostructures de l’Europe tant dans les domaines économiques que sociaux voire sociétaux. Ceux là ne veulent pas un renforcement de l’Europe mais militent au contraire pour un repli. L’autre obstacle et non des moindres  est celui de l’Allemagne qui uen nouvelle fois n‘est pas prête à sacrifier ses intérêts sur l’autel de la solidarité européenne. Conservateurs et sociaux-démocrates confondus, la coalition Merkel IV ne se prive même plus de torpiller l’ambition française d’une réforme en profondeur de la zone euro. Le président a déjà fait une croix sur l’installation d’un ministre des Finances et d’un Parlement dédiés à la monnaie commune. L’Allemagne freine désormais des quatre fers face à une «capacité» budgétaire propre, un système continental de garantie des dépôts bancaires ou encore une transformation du fonds de secours MES en filet communautaire anticrise. . La preuve supplémentaire que l’Allemagne reste l’Allemagne en dépit des difficultés politiques outre-Rhin. Une Allemagne pas prêt à satisfaire les souhaits de Macron par peur d’en payer le coût financier  Les réformes qu’Emmanuel Macron préconise de mener au sein de la zone euro doivent être examinées avant les élections européennes prévues l’année prochaines mais elles ne pourront pas toutes être appliquées, a prévenu samedi le ministre allemand des Finances, Olaf Scholz.  Dans un entretien accordé au Frankfurter Allgemeine Sonntagszeitung, il annonce que Berlin travaillera avec Paris sur les propositions françaises afin de déterminer quelles réformes pourront être engagées. La France insiste depuis plusieurs mois auprès de l’Allemagne et d’autres pays membres du bloc communautaire afin qu’avancent les dossiers de l’union bancaire et de la régulation des marchés de capitaux. “Nous allons examiner ce qu’il est possible de faire sans surcharger les capacités des Etats membres”, a déclaré Olaf Scholz, l’un des membres du Parti social-démocrate qui a intégré le gouvernement de coalition constitué autour de la chancelière Angela Merkel. Ces propos interviennent quelques jours avant la visite qu’effectuera Emmanuel Macron la semaine prochaine à Berlin. Dans l’interview accordée à l’édition dominicale du FAZ, Olaf Scholz prévient les Allemands que leur pays devra augmenter sa contribution à l’Union européenne en raison de la sortie du Royaume-Uni, prévue pour 2019, tout en adressant à leurs partenaires européens le message selon lequel il n’est pas question que l’Allemagne couvre seule le déficit provoqué par ce départ. Evoquant les réformes proposées par la France, Olaf Scholz a exprimé son soutien au projet de transformation du Mécanisme européen de stabilité (MES) en Fonds monétaire européen (FME) tout rappelant les réticences de Berlin sur l’approfondissement de l’union bancaire. “Il ne faudrait pas que survienne une situation injuste dans laquelle des pays membres apporteraient les fonds nécessaires à la sécurisation des dépôts tandis que d’autres ne respecteraient pas les normes requises”, a-t-il dit. Prié de réagir au projet français de création d’un budget européen, Olaf Scholz a répondu: “ces idées apportent un nouvel élan au projet européen dont nous avons besoin. Mais le président français sait aussi que toutes ses idées ne pourront pas être réalisées». Dernier terrain déposition : la défense.  «Si la voix de la France porte peu sur l’Union monétaire, sur le front géopolitique c’est le Royaume-Uni qui apparaît comme le partenaire le plus fiable» d’Emmanuel Macron, note, acide, le commentateur du Financial Times Wolfgang Münchau, trois jours après une attaque conduite en Syrie sans l’appoint d’un seul pays de l’UE. L’Europe de la défense ‘est pas non plus la priorité de l’Allemagne.

 

L’impôt à la source enterré ?

L’impôt à la source enterré ?

L’impôt à la source pourrait bien être enterré par Macron pour plusieurs raisons. D’abord parce que cela entraînerait des procédures administratives et comptables supplémentaires pour les entreprises. Ensuite parce que compte tenu de l’augmentation de la CSG, cela risquerait d’annuler  sur la feuille de paye les augmentations de salaires que prévoit de président de la république avec l’allégement des cotisations sociales et la défiscalisation des heures supplémentaires. On peut donc penser que la réforme sera repoussée aux calendes grecques.  Édouard Philippe, insiste sur les difficultés techniques d’application auxquelles allaient être confrontés les employeurs. De son côté, ­Philippe Martinez, le secrétaire général de la CGT, relaie les informations que lui ont données ses « collègues » de la CGT Finances pour pointer les nombreux problèmes non résolus à ce jour et le risque pour la confidentialité des informations privées des salariés. Sur ce front au moins, tout le monde semble d’accord. 

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