Archive pour le Tag 'entendu'

Réduction des dépenses publiques: du déjà entendu !

Réduction des dépenses publiques: du déjà entendu ! 

Au sortir de deux ans de crise et alors que le report de l’âge de la retraite reste très impopulaire, les objectifs de baisse de dépenses des candidats semblent hypothétiques, constate Audrey Tonnelier, journaliste au « Monde », dans sa chronique.

 

Chronique.

La critique n’a pas quinze jours, mais elle paraît déjà dérisoire au vu de l’escalade du conflit ukrainien, venu percuter la campagne présidentielle. Elle n’en sonne pas moins comme un avertissement. La trajectoire budgétaire sur laquelle se fonde le gouvernement en vue d’un second mandat d’Emmanuel Macron apparaît particulièrement « incertaine »pointait la Cour des comptes dans son rapport annuel, le 16 février. En cause : des prévisions de croissance optimistes mais surtout un freinage très volontariste des dépenses publiques.

Baisser la dépense, c’est aussi le mantra de la candidate du parti Les Républicains (LR), Valérie Pécresse. Parmi ses soutiens, le député LR du Val-de-Marne Gilles Carrez, pilier de la commission des finances de l’Assemblée nationale, fustige « une dérive totale de nos finances publiques », tandis que Jean-François Husson (LR), le rapporteur du budget au Sénat, déplore un « quinquennat pour rien ».

De fait, les velléités d’Emmanuel Macron de réformer l’Etat pour mieux encadrer la dépense ont tourné court. Lancé en grande pompe en début de quinquennat, le Comité action publique 2022 (CAP 22) était censé illustrer un changement d’ère, en privilégiant la réforme au rabot. Enterré à l’été 2018, il s’est heurté à la passion française pour la technocratie. La crise des « gilets jaunes » et celle liée au Covid-19 ont eu raison de l’objectif de suppression de 50 000 postes de fonctionnaires.

A cette aune, la petite musique de campagne sur la réduction des dépenses dégage une impression de déjà-vu. « Notre stratégie, c’est d’abord la croissance et l’investissement, les réformes de structures et les économies où c’est nécessaire », assurait Bruno Le Maire, le ministre de l’économie, le 17 février sur TV5 Monde. Valérie Pécresse compte supprimer 150 000 postes net de fonctionnaires et « enlever tous les doublons, supprimer des procédures ». La candidate vise 76 milliards d’euros d’économies en rythme annuel.

De son côté, Marine Le Pen, pour le Rassemblement national, assure pouvoir dégager 80 milliards d’euros d’économies en réduisant ou en supprimant les aides sociales pour les étrangers. Eric Zemmour prévoit 60 milliards d’économies en réduisant les prestations sociales pour les non-Européens, en repoussant l’âge de la retraite à 64 ans et en réformant l’Etat.

Réaliste ? Plusieurs éléments fragilisent ces discours. D’abord, le climat post-crise sanitaire. Le « quoi qu’il en coûte » a fait exploser la dette publique, mais il a aussi créé un précédent, et remis sur le devant de la scène la question de la rémunération des enseignants ou du personnel de santé.

 

L’affaire LSK : DSK entendu par la justice

L’affaire LSK : DSK entendu par la justice

 

Curieux pour un expert comme DSK qui donne des conseils financiers pour la gestion des plus grandes entreprises et la gestion budgétaire des Etats de se retrouver entendu par la justice dans une carambouille d’affaires bancaires qu’il a montées avec un ancien ami. Le résultat c’est 100 millions de passifs et pour l’instant l’im possibilité de savoir qui a aussi mal géré la société voire qui a détourné les fonds. Le parquet de Paris a donc ouvert en 2015 une enquête pour escroquerie et abus de biens sociaux à la suite de la faillite de cette société et du suicide présumé de Thierry Leyne, le partenaire de “DSK”, retrouvé mort au pied d’une tour de Tel Aviv. Cela faisait suite au dépôt de plaintes de créanciers de LSK, dont l’homme d’affaires français Jean-François Ott, qui connaissait aussi Thierry Leyne et avait investi dans LSK 500.000 euros par l’intermédiaire de sa société de droit chypriote Roxannia, précise son avocat, Me Mathieu Croizet. Selon les mêmes sources, c’est la juge d’instruction Charlotte Bilger, chargé de ce dossier, qui a entendu DSK comme témoin assisté le 3 juillet.LSK (les initiales des deux fondateurs) avait accumulé un passif de plus de 100 millions d’euros au moment de sa liquidation fin 2014, deux semaines après la mort de Thierry Leyne. DSK avait pour sa part démissionné de son poste de PDG de la société trois jours avant le suicide présumé de ce dernier. Après la faillite de LSK, l’ancien ministre français des Finances avait dit au Parisien que son associé avait contracté “une série d’emprunts excessifs” et que lui-même avait “probablement perdu” son investissement dans la société, dont il détenait 15% du capital. “J’aurais dû me méfier ; j’ai été con. Je me suis fait avoir comme un bleu”, confiait en janvier 2017 l’ancien patron du FMI à la revue Vanity Fair.

Affaire Karachi: Sarkozy entendu comme témoin

Affaire Karachi: Sarkozy entendu comme témoin

 

Les magistrats ont acquis la conviction que la campagne d’Edouard Balladur, devancé par Jacques Chirac, l’autre candidat de la droite en 1995, a été financée par des rétrocommissions illégales sur des contrats de sous-marins vendus au Pakistan et de frégates destinées à l’Arabie Saoudite. Une des hypothèses envisagées est que la fin du versement des commissions, ordonné par Jacques Chirac devenu président de la République, est à l’origine de l’attentat de Karachi qui a coûté la vie à 15 personnes, dont 11 ouvriers français de la Direction des Constructions Navales, en 2002. Les magistrats de la commission d’instruction de la CJR ont entendu Nicolas Sarkozy sous le autre statut de témoin. Nicolas Sarkozy était à l’époque ministre du Budget et un des principaux soutiens de l’ancien Premier ministre dans sa tentative de conquête de la présidence de la République. Edouard Balladur a été mis en examen lundi pour complicité et recel d’abus de biens sociaux par la commission d’instruction de la CJR, mais il conteste cette décision. Les juges d’instruction ont décidé en juin 2014 de renvoyer six protagonistes présumés en correctionnelle. Il s’agit de Renaud Donnedieu de Vabres, conseiller spécial au cabinet du ministre de la Défense d’Edouard Balladur, François Léotard, entre 1993 et 1995 ; deux proches d’Edouard Balladur, Nicolas Bazire, qui fut son directeur de cabinet, et Thierry Gaubert ; Dominique Castellan, ancien PDG de la Direction des Constructions Navales, l’homme d’affaires franco-libanais Ziad Takieddine et un autre intermédiaire en armement.

Sarkozy à la télé : déjà trop vu et trop entendu

Sarkozy à la télé : déjà trop vu et trop entendu

 

L’émission  de télévision des paroles et des actes consacrée à Sarkozy a été relativement suivie mais  il n’est pas certain que l’ancien président de la république ait réussi à convaincre au-delà de ses partisans habituels. tant sur la forme comme sur le fond cela a donné l’impression du déjà trop vu et trop entendu en 2012 bien sûr comme en 2007 comme en 2002. Sarkozy a fait du Sarkozy avec toutes les apparences du volontarisme mais enveloppé dans le plus grand flou sur le fond. D’une certaine manière Sarkozy fait du Hollande mais avec la fougue du tribun en plus ; exemple le plus significatif : celui des 35 heures. En fait il ne les remet pas en cause et propose  comme les socialistes de renvoyer  à une discussion au sein des deux entreprises. Pire il prévoit que les heures entre 35 et 39 seront rémunérées. Le contraire de ce que veulent Macron  et nombre d’experts économiques qui eux souhaitent le retour aux 39 heures sans aucune compensation salariale. Pourquoi ce flou, pourquoi cet attentisme ? Simplement pour ne pas déplaire à certaines couches moyennes et notamment aux cadres qui apprécient particulièrement la culture RTT. Une culture qui pourtant a fini de tuer la compétitivité française et qui est largement responsable de la très forte augmentation du chômage dans le pays. Pas étonnant, on à augmenter brutalement les coûts de 10 % pour une économie qui n’était déjà pas très compétitive. Certains objectent que cette augmentation de 10 % a été compensée par des efforts de productivité, ce qui n’est pas faux mais de toute façon ces efforts de compétitivité auraient été nécessaires sans les 35 heures compte tenu de l’environnement concurrentiel international. Les socialistes affirment que les 35 heures ont créé 400 000 emplois ils oublient de dire que la réduction du temps de travail a sans doute empêché la création de 2 millions d’emplois  ultérieurement. Dans de nombreux autres domaines Sarkozy a entretenu le même flou concernant par exemple la réduction des dépenses publiques. L’économie française a effectivement besoin d’un choc mais ce n’est sans doute pas avec du réchauffé qu’on le provoquera.

 

Sondage : message « municipales » entendu par Hollande pour 52%

Sondage : message « municipales » entendu par Hollande pour 52%

 

Plus d’un Français sur deux – 52% – considèrent que le président François Hollande a entendu le message des municipales. Pour autant, il perd deux points de satisfaction dans un sondage de l’institut Opinionway.. Selon le baromètre mensuel CLAI-Metronews-LCI à paraître lundi, une courte majorité de 52% juge que le choix d’un nouveau Premier ministre et d’un nouveau gouvernement montre que le chef de l’Etat a entendu les électeurs, qui ont infligé un échec au PS. 48% sont d’un avis inverse.. La satisfaction envers l’action de François Hollande glisse de deux points en un mois, à 23%. Les mécontents, pour leur part, sont stables à 75% (2% ne se prononcent pas). Bien qu’ayant pris ses fonctions mardi et tenu son premier conseil des ministres vendredi, Manuel Valls est mesuré à 47% de satisfaction comme chef de gouvernement (43% insatisfaits, 10% NSP).

 

Cahuzac sera de nouveau entendu par la commission parlementaire

Cahuzac sera de nouveau entendu par la commission parlementaire

 

 

Cahuzac était bien présent à l’Elysée lors d’une réunion qui a décidé d’interroger la Suisse sur l’existence de son compte. C’est ce qu’affirme Moscovici ; une bien curieuse façon d’isoler Cahuzac comme le prétend Moscovici. Une enquête judicaire a été lancée officiellement à partir du 27 décembre (après l’information de Médiapart du 4 décembre) et on voit mal comment l’Elysée (via le ministre de la justice) aurait pu être tenu à l’écart de l’affaire qui devient désormais un enjeu entre la droite et a gauche et qui finira sans doute en eau de boudin pour ne pas atteindre Hollande. Une enquête judiciaire étant en cours, la commission ne peut aborder le fond du sujet. Sans doute une raison pour laquelle l’audition le 26 juin de Jérôme Cahuzac, mis en examen pour blanchiment de fraude fiscale, avait laissé nombre d’observateurs sur leur faim.  Mais l’ancien ministre star du gouvernement a de nouveau été convoqué, une audition prévue en début de semaine prochaine, sans doute mardi.  Il sera notamment question d’une réunion le 16 janvier évoquée mardi devant la commission par Pierre Moscovici. Le ministre de l’Economie a expliqué qu’il y avait informé François Hollande et Jean-Marc Ayrault, de la possibilité d’utiliser la procédure d’entraide administrative avec la Suisse. Or, selon Pierre Moscovici, Jérôme Cahuzac assistait à cet entretien.  De quoi donner des munitions aux députés de l’opposition qui doutent de la réalité de la « muraille de Chine » qui aurait été érigée à Bercy dès le 10 décembre autour de Jérôme Cahuzac pour le tenir à l’écart des développements concernant les investigations sur son compte.  Le président centriste de la commission Charles de Courson avait rappelé que Jérôme Cahuzac avait au contraire affirmé n’avoir « jamais » été « informé de cette procédure ».  Faute d’ »événement nouveau sur un éventuel dysfonctionnement » des services de l’Etat, la commission a en revanche décidé de ne pas entendre le Premier ministre Jean-Marc Ayrault comme le souhaitaient des élus de l’opposition, a indiqué le rapporteur socialiste de la commission Alain Claeys.  Outre M. Moscovici, les ministres de la Justice et de l’Intérieur, Christiane Taubira et Manuel Valls, ont été entendus mardi par une commission où Alain Claeys et Charles de Courson ne sont pas sur la même longueur d’ondes sur ce que savait vraiment François Hollande.  Charles de Courson a ciblé le président, évoquant notamment un coup de fil donné le 15 décembre au cabinet de l’Elysée par Michel Gonelle, l’opposant local à Jérôme Cahuzac à Villeneuve-sur-Lot, dont un enregistrement est à l’origine de l’affaire.   »Nous avons les preuves que le président a été parfaitement informé »; « entre le 4 et le 18 décembre », le président dispose de « l’ensemble des informations lui permettant de se rendre compte que des preuves graves, selon lesquelles Jérôme Cahuzac détenait un compte en Suisse, existent ».  Faux, lui a répondu le rapporteur socialiste de la commission, le député PS Alain Claeys. La commission, qui rendra ses conclusions et ses recommandations à l’automne, ne dispose d’ »aucun élément » ne permet de « justifier une telle affirmation ».  La commission enquête sur d’éventuels dysfonctionnements par les services de l’Etat dans sa gestion de l’affaire Cahuzac, entre la révélation du compte caché du ministre du Budget le 4 décembre par Mediapart et les aveux de l’intéressé le 2 avril.  Elle s’est notamment fixée pour objectif de savoir si l’Exécutif savait que Jérôme Cahuzac disposait d’un compte caché avant que la justice ne l’établisse et si celle-ci a pu mener sa mission sans entrave.  Or, à en croire Alain Claeys, « la justice a pu travailler librement depuis le 27 décembre 2012, date à laquelle Edwy Plenel, directeur de Mediapart adresse une lettre au procureur de la République de Paris » pour dénoncer les faits.  Une enquête préliminaire est diligentée par le parquet le 8 janvier, la voix de Jérôme Cahuzac est authentifiée avec une quasi certitude dans un enregistrement incriminant le ministre, mis en examen et poussé hors du gouvernement le 19 mars.

 

Bettencourt : Sarkozy entendu par la justice

Bettencourt : Sarkozy entendu par la justice

 

Nicolas Sarkozy sera entendu jeudi à Bordeaux dans l’enquête sur la fortune de l’héritière de L’Oréal Liliane Bettencourt et un éventuel financement illégal de sa campagne présidentielle de 2007, selon le site du quotidien Le Figaro. Des retraits en espèces sur la fortune de l’héritière visant à financer frauduleusement la campagne de l’ancien président en 2007 sont soupçonnés dans ce dossier conduit par trois juges d’instruction. Le président sortant parle de « ragots » et rejette les accusations. Le juge Jean-Michel Gentil a déjà poussé l’enquête dans sa direction, saisissant ses comptes de campagne 2007, des agendas des Bettencourt montrant une possible visite de l’actuel président pendant la période de la campagne 2007, ainsi qu’un journal intime du photographe François-Marie Banier prêtant ces mots à Liliane Bettencourt en 2007 : « De Maistre m’a dit que Sarkozy avait encore demandé de l’argent »

 




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